La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

453 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 14 Octobre. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/639k35n33k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Fondée en 1905. Edition de guerre, Nr 42. Prix : 10 centimes. 14 OCTOBRE 1916. LA CORBEILLE W ^ JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL : Affilié à l'Association de la Presse Financière Belge. Administration-Direction F. Sels. Bureaux : 103, Place de Meir, ANVERS. Télépbeae 4233 Chronique de la Ville Ah Conseil communal. — Une séancc vient d'avoir lieu pour donner connaissance du rapport annuel de 1915, sur l'administration et la situation des affaires de la ville d'Anvers. D'après l'exposé du Collège, il n'est question que des bons de caisse, levée de fonds et prorogation de termes d'échan-ces, dont nous avons parlé précédemment, puis de l'arrêté pris par M. le Bourgmestre, concernant l'accaparement des vivres-sur les marchés. — M. l'éche-vin Franck, a donné les raisons qui justifient le susdit arrêté ce que tout le monde connaissait déjà depuis le 15 septembre dernier. Les taxes à renouveller sont approuvées. Nous arrivons à l'interpellation de M. Bongers. Cette interpellation a subi l'échec prévu, M. Bonger,s demandant trop à la fois et s'étant écarté dans la question politique. — Nous retiendrons de tout ceci la promesse de M. Strauss que les 27.000 personnes, qui ont o é pour les bouti-quicr» uans la question de ravitaillement de sacre et de chicorée, pourront dorénavant se fournir chez ceux-ci, au même prix qu'au Comité National. C'est une mesure très équitable qui fait fait honneur au comité de ravitaillement.M. l'échevin des finances Cools s'excuse de n'avoir pu déposer jusqu'ici le budget de 1917, les circonstances l'en ont empêché, mais il le fera au commencement de novembre. Huis clos. — Dans cette séance on a voté, d'avancer à titre de prêt fr. 50 à tout employé ou ouvrier de la ville ne gagnant fr. '2000. Cette somme devra être remboursé après la guerre, par des retenues mensuelles sur les appointements.Comme à ce moment la ville aura à rembourser les retenues des 25 %, cette opération pourra être simplifiée. M. Verrept. - On nous apprend, qu'à la suite de notre articulet, que ce conseiller briguait la place de Directeur du nouveau cimetière. M. Verrept a fait part à ses collègues, qu'il n'y avait rien de fondé dans cette assertion qui a pris .naissance dans un bureau de l'Hôtel de ville. Sa situation de fondé de pouvoir dans une de nos grandes firmes anversoises, suffit à son ambition. — Dont acte. Notre procès. — Deux sommités du bareau anversois, MM. Delvaux, bâtonnier et Ryckmans, sénateur, se sont évertués à donner à Mr. Franck l'auréole du martyre. Notre procès est plutôt banal sur la question de fond, car il s'agit simplement de savoir si OUI ou NON, une voiture automobile, appartenant à la Ville, a été usagée pour conduire et rechercher Mr. Franck à sa demeure à Aertselaer? Dans l'affirmative, et Mr. Franck ne méconnaît pas le fait, ou restent la calomnie l'injure et la diffamation? La vérité peut être dite à un homme public, qui doit faire, plus que tout autre attention qu'aucun de ses actes ne sort critiquable. On veut sauver à tout prix le prestige de l'homme politique, car de son honneur, il n'a jamais été question un seul moment. Mr. Franck a reconnu avoir employé l'auto pour rentrer chez lui à Aertselaer et en revenir, mais cela comme homme privé, comme président du Comité provincial de Ravitaillement, institution privée, qui avait à sa disposition l'automobile du corps des pompiers. — Il est incontestable que la Ville ne pouvait céder à cette "société privée, plus de droits qu'elle n'en avait elle-même, c. à d., que ce comité ne pouvait se servir de cet auto que pour faciliter ses services. Ici, nous devons faire observer en passant, qu'une des pièces, produite par l'avocat Ryckmans, porte en toutes lettres: que la voiture de la Ville, mise à disposition du Comité provincial d'Alimentation est inscrite, auprès des autorités occupantes, sous le nom de M.Louis Franck, Echevin. A cela on n'aura pas songé lorsque l'on parlait de l'homme privé ! La valeur et la tournure donnée à cette déclaration n'échappera à personne ci-nous hésitons à croire que le tribunal voudra suivre notre adversaire dans cette voie. Nous nous résumons. Comme il est prouvé, par la déclaration même de Mr. Franck, que nous avons dit la vérité et que par les explications, qui ont suivi l'article incriminé, nous avons clairement fait ressortir et comprendre que l'horuneur de Mr.Franck n'était pas en cause. Alors... Quoi? AUTOUR DE L'AUDIENCE (Par un correspondant occasionnel) Beaucoup d'avocats s'étaient rendus à îa salle d'audience pour voir comment deux grands maîtres du bareau allaient mettre knock-out le petit David qui osait se mesurer contre eux. La salle avait les caractéristiques de tout lieu de justice : morne et triste, peu d'air, peu de lumière. On dirait vraiment que depuis la création du palais de justice plus rien n'a été inventé pour améliorer l'hvgiène; ce que la tuberculose doit faire des raffles parmi la gent en robe... L'impression de la salle des pas-perdus ;est lugubre ; à voir toutes ces robes noires et les mines anxieuses des clients, on se sent mal à l'aise ; on a l'illusion d'être dans une mortuaire et l'on cherche involontairement le catafalque. Rapidement on expédie quelques affaires sans importance... pour le public, et le procès commence. Une escarmouche pour commencer, les demandeurs l'emportent. A l'accent des plaideurs on sent que cela va être sérieux et que l'on va tâcher d'assommer la défense sans pitié. On plaidera avec ras-si on et les plaidoiries de deux avocats du demandeur prendront à certains moments une allure singulièrement personnelle.Mtre Ryckmans commence sa plaidoirie. ou mieux, il juge, il condamne, il malmène même son confrère chargé de la défense (serait-ce l'habitude au Palais) . Il glorifie son client et en impose au rniblic en citant les multiples titres et fonctions que l'activité dévorante de Mr. Franck lui a valu. On a l'impression que l'accusé s'est rendu coupable d'un crime de lèse-majesté. Mtre Van Lil, l'avocat défendeur rend également hommage aux mérites et aux services rendus par Mr. Franck, mais il a bientôt fait de ramener la question sur son véritable terrain. La haute situation du demandeur et de ses conseils, n'ont rien à voir dans ce procès ! David, tient bon et c'est un véritable coup de massue qui s'abat sur la tête des demandeurs lorsqu'il lance les dates des documents, prouvant que les frais de l'auto, avant le 1 avril 1916, étaient à la charge de la Ville. Mtre Delvaux vient à la rescousse, mais évite de parler du fond du procès, il donne libre cours à son éloquence. Il rappelle qu'il est le bâtonnier de l'ordre des avocats (cela était-il bien nécessaire1* et se laisse entraîner par ses propres paroles, il traite ses auditeurs d'hommes sérieux et parle d'un tribunal intelligent. Cela à l'air de petites flatteries et cela crée même un léger malaise. T! n'a er défintif fait qu'effleuier les faits de la cause, il n'a eu en vue que de glorifier son client. Tout cela a duré trois grandes heures et nous a laissé l'impression d'un grand meeting. Procès Franck—«La Corbeille». — Dans notre prochain numéro nous donnerons le compte-rendu de l'audience se rapportant à ce procès. Police bourgeoise. — Nous ne sommes pas beaucoup occupé de cette institution parce que nous avions le ferme espoir, que le nouveau titulaire, chef de cette police, au départ de M. Stroum, allait faire preuve d'énergie et réorganiser ce corps sur des kases sérieuses. Helas! il faut en rabattre. Il paraît qu'on doit naître policier et qu'avec des bourgeois on ne réussit pas, surtout 1 orsque dans cette police bourgeoise on compte des «baas de café,» des diamantaires, des employés de bureaux, etc. etc. A ce propos il est vraiment typique de constater que certains « policiers bourgeois » sont à la tête d'affaires prospères; on nous signale entr'autres un diamantaire qui donne du travail à 7 ou 8 ouvriers et nombre de « baas du café », qui n'ont absolument pas besoin de la rémunération mensuelle pour vivre. Par ces temps malheureux, si ces gens n'ont pas assez le tact de céder leur place à des concitoyens plus miséreux, il faudrait leur faire comprendre que pareil cumul est intolérable. Beaucoup de ces « policiers » ont été admis après le bombardement d'Anvers; à ce moment, ils ont rendu des services, mais depuis ce temps, certains d'entre eux ont cherché des occupations à côté et font marcher de pair leur service de policier avec leur commerce. Cette situation n'est pas admissible. Ou bien on fait du commerce et on soigne ses affaires, ou bien on est sans situation aucune et on rempli ses fonctions au bien de la généralité. Que l'on prenne une mesure catégorique, car le mécontentement devient général.Que tous les policiers bourgeois qui sont à la tête d'un commerce quelconque suffisant à leur entretien, soient avisés qu'ils auront à démisionner endéans le mois qui suivra l'avis donné. Une enquête pour chacun d'eux s'impose et lorsque les « stoeffers », comme les appellent leurs camarades, seront licenciés et que ne feront partis de ce corps que des gens qui y trouvent une situation provisoire, on aura certainement plus d'autorité sur eux et partant de cela ils rendront de plus sérieux services. Irrégularité— Une plainte a été adressée au Parquet contre inconnu, dénonçant de graves irrégularités commises dans le paiement des secours aux « dop pers ». Des employés malhonnêtes ont pu détourner plusieurs centaines de francs. Il paraît que ces irrégularités ont pu avoir lieu pendant plusieurs semaines. Comme ce n'est pas la première fois que des faits analogues ont dû se commettre, il serait à espérer, que le service de la comptabilité organise un contrôle plus sévère. Il est à espérer que l'on trouve les vrais coupables, cependant la longue enquête administrâtiVe qui a été faite, ne semble pas appuyer cet espoir. Le Beurre. — Jusqu'ici il n'y a pas encore de solution à la question du ravitaillement de beurre à Anvers. A notre demande, au siège de la société, où on pouvait se faire inscrire, il nous a été répondu : « Chez tous nous membres », ils sont à 844 ! Nous n'avons pas réussi à avoir communication de la liste des membres. On sait que les crémeries, fromageries etc., ne prennent plus d'inscriptions.La raison de ce mauvais service réside nous a dit le Directeur, que la société n'a rencontré auprès des autorités que des ennuis et des vexations et que le beurre délivré à ce jour, soit environ 35.000 kg., provient des laiteries à vapeur dont on connait la production et des saisis faites par l'autorité occupante. Il n'y a pas eu cinq paysans qui ont déclaré le beur :e qu'ils fabriquaient. Nous avons demandé un jeu de car es comme pour les pommes de terres, à faire remettre à la population par la police. M. l'échevin compétent a refusé d'accéder à notre demande. La Direction espère pourtant que petit à petit on arrivera à contenter tout le monde. •— Acceptons en l'augure. Suite au précédent. — En sortant du cabinet Directorial, nous rencontrons un marchand de beurre affilié qui ternpes-tait contre l'organisation actuelle. Il est facile d'avoir du beurre, nous dit-il, si vous savez vous procurer des factures de fourniture de beurre avant la guerre. Ainsi la plupart des grands boutiquiers donne des chiffres de 1500, 1000 kilog. de beurre par semaine ! Comme ils obtiennent le 1/5 de la demande, lorsque l'on arrive au n. 50 des 350 membres, le beurre disponible est épuisé ! * * * Un autre marchand nous eiivoie un questionnaire pour la Direction. Résumons le : Est-il vrai? que les membres du Comité, dont font partis les grands boutiquiers, reçoivent hebdomadairement 300 à 400 kilog. de beurre. Est-il vrai? que ces grands boutiquiers

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1905 au 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes