La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 Avril. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2n4zg6h23d/
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N° 149 QUATRIÈME ANNÉE AVRIL 1918 PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de 11e pas dépasser cette limite) LA LIBRE BELGIQUE J'ai fol dans nos destinées; un Pays qyi se détend s'impose ai respect de tons ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nou; dans cette cause juste ALBERT. Rot dfs Belges (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposé?., et attendons patiemment l'heure de la réparation A. MAX FONDÉE LE FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Respectons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberte de nos consciences chrétiennes ni à notrt Dignité Patriotique. Mgr MERCIER. LA FIN D'UN VEUVAGE. I! y a une Justice immanente, disions nous souvent, la Vérité est en marche !... Vraiment s'il s'en trouvait encore aux yeux desquels la culpabilité allemande n'apparaissait pas avec la dernière évidence, les voilà cette fois servis à souhait. Les derniers doutes s'évanouissent. Lichnowsky et Miihlon, deux signatures de marque, viennent comme le disait la « Libre » dans son dernier numéro, authentiquer la version acceptée déjà par les neuf dizièmes du monde civilisé au sujet des origines de la guerre mondiale. Le prince Lichnowsky, ambassadeur allemand à Londres, et le Dr Miihlon, directeur de la firme Krupp, quels témoignages plus probants eut-on pu invoquer ? Certes tout n'est pas encore également clair, tout n'est pas connu, mais nous en savons assez pour établir péremptoirement que c'est l'Allemagne et l'Allemagne seule qui déchaîna la guerre. Une lecture attentive des livres diplomatiques français, anglais, russes et belges suffisait à la rigueur.Toutefois, l'esprit ultra-critique aidant, cette caractéristique du siècle, il restait peut-être bien chez plus d'un neutre, et, qui sait, chez l'un ou l'autre belge, une arrière pensée : dit-on tout ? avec les diplomates sait-on jamais ? « J'ACCUSE ! » vint fortifier la conviction acquise, mais l'anonymat, de même que certaines tendances politiques de ce livre, enlevaient beaucoup de force à l'argumentation. Enfin avec le « VEUVAGE DE LA VERITE » de Prumm, un neutre celui-là, et un homme d'Etat, la vérité apparut lumineuse : L'ALLEMAGNE AVAIT BIEN VOULU CETTE GUERRE. Depuis lors, des années ont passé, années terribles, et l'on se demande parfois si la poussière des événements nouveaux n'a pas, chez d'aucuns, estompé les convictions premières; si le cauchemar que nous vivons n'a pas fait oublier quelque peu ou en tout cas fait reculer à l'arrière plan le fait primordial cependant et qui domine tout : la culpabilité de l'Allemagne. Sans compter que le bruit factice mené autour de certains incidents tels que le procès des généraux russes, la publication des traités secrets, et puis l'Allemagne ne cessant de clamer sur tous les tons que c'est la perfide Angleterre, une Angleterre poussant la Russie à mobiliser, qui avait déchaîné la catastrophe, ne pouvait manquer de laisser quelque trace dans des cervaux affaiblis déjà par de longues privations et condamnés à vivre séparés du reste du monde. Cependant,l'immense majorité de notre peuple résista. Faut il que notre bon sens national soit vraiment extraordinaire pour avoir pu se conserver presqu'intact malgré la tourmente Enfin, cette fois, c'est la pleine lumière, les coupables eux-mêmes soulèvent un coin du voile. Ce n'est qu'un début et déjà le doute n'est plus possible Sans vouloir remonter pour le moment à la cause lointaine du Cataclysme, la politique « mondiale » d'une Allemagne dont trois guerres victorieuses avaient assuré la position continentale; sans vouloir rappeler ni les efforts de von Biilow pour créer une marine de guerre et un empire colonial; ni la tentative d'Edouard VII en vue de modérer les allures conquérantes de l'Allemagne par une coalition destinée à faire équilibre aux Centraux, et par là à assurer la paix, tentative qui échoua du reste de l'aveu même de von Biilow; sans vouloir établir que la politique allemande des dernières années devait nécessairement aboutir ou à la guerre européenne ou à la reconnaissance par la France, l'Angleterre, la Russie, du rôle d'arbitre de l'Europe que l'Allemagne poursuivait ostensiblement, tenons-nous en à l'examen sommaire des faits précédent immédiatement l'ouverture des hostilités. Il est donc avéré que l'assasinat de l'archiduc héritier ne fut que l'ôccasion et non la cause de la démarche autrichienne. Une action énergique dans les Balkans avait probablement été arrêtée avant cela. Le prétexte du meurtre ne devait servir qu'à faciliter et à précipiter les choses.L'incroyable ultimatum à la Serbie fut envoyé de connivence avec...le Kaiser, c'est-à dire, avec la caste militaire, sans même passer par les voies diplomatiques usuelles. Que voulait-on? S'affirmer les maîtres Peut-être que les Puissances terrorisées laisseraient faire. L'attitude peu brillante de l'Europe lors de l'Annexion de la Bosnie-Herzégovine, dans les guerres balkaniques, lors des incidents marocains; les rapportsd'imbécilescommePourtalès faisaient peut-être espérer en Allemagne, que l'on ne bougerait pas. Et puis Berlin sesavait si fort, si la guerre devrait s'en suivre ce serait tant mieux ! Elle devait éclater quand même une fois, cette guerre. Or la loi de trois ans en France la nouvelle loi militaire belge, les armements russes, l'Angleterre se ressaissant enfin d'un «beati possidentes» qui menaçait devenir fatal pour sa puissance maritime, toutes mesures dictées par un honneur national que les menées de l'Allemagne avaient enfin réveillé, faisaient désirer une liquidation de coniptes que l'avenir ne pourrait que rendre plus difficile. La situation créée par l'ultimatum était donc des plus claires : ou on laisserait faire et c'était, avec la domination Austro-allemande sur les Balkans, l'acceptation de la Suprématie allemande dans les affaires européennes; ou on.s'interposerait et alors ce serait la guerre, car personne, ni en Allemagne, ni en Autriche, ne comptait sur une acceptation du factum.Songez donc,on l'avait rédigé tout exprès pour le rendre inacceptable Comme diplomatiquement l'Entente était autrement forte que les Centraux l'imprévu arriva. On peut dire qu'en fait l'ultimatum fut accepté.Voilà qui dérangeait tous les plans et forçait à jouer franc jeu. Si l'Angleterre et la Russie avaient voulu la guerre, remarque fort judicieusement Lichnowsky, pourquoi répondre à l'ultimatum, pourquoi forcer la Serbie à s'humilier ? Quand l'Autriche se résolut enfin à reculer, on lui avait fait accroire que, soutenue par l'Allemagne, elle n'avait rien à craindre, personne n'oserait bouger, le Kaiser voyant que son plan s'écroulait et que l'Allemagne allait sortir avec quelques plumes en moins et sans espoir de voir accepter ce rôle d'arbitre qu'elle voulait s'adjuger, le Kaiser déclarala guerre.Une diplomatie debrutes n'ayantpu imposer la « volonté allemande », on recourrait à sa force brutale. On a dit et répété ces derniers temps de l'autre côté du Rhin que Lichnowsky est un fat, un vaniteux, un incapable; qu'il se fit rouler à fond par Grey, etc. Il y avait moyen d'aggraver encore les choses,le délicat esprit teuton n'y manqueras.Ces gens-là ne laissent jamais passer l'occasion de faire une gaffe Le « Vorwaerts » fit ressortir ce qu'il y avait de maladresse insigne à qualifier de la sorte l'homme choisi par l'Empereur

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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