La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 26 Janvrier. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ms3jw87p9v/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENIVY E FRONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VU F CENT I CONTINENT : DIX CENTIMES 25'"' ANNEE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 —- Téléphoné: Hollsorn 212. ABONNEMENT ; l'mois, 3|sh. ; ;3~mois, 9 sh. SAMEDI 26 JANVIER 1918 No. 26 LA GRANDE GUERRE I Deux contre-torpilleurs allemands coulés iLa déclaration du comte Hertling Grandes grèves en Bohême [ Le chancelier impérial, comte Hertling, \ fait, enfin, jeudi au Comité central du Reichstag sa déclaration, attendue depuis ;i longtemps, au sujet des négociations je paix. L'Agence Wolff ne nous donne Je son discours qu'un très bref aperçu. Le chancelier commença par rappeler que Brsqu'il parla pour la dernière fois au pomitéle 3 janvier, "nous nous trouvions [n présence, semblait-il, d'un incident Jui s'était produit à Brest-Litovsk". Il lit ensuite: "A cette occasion, j'exprimai l'opinion que nous pouvions attendre ïvec équanimité. la solution de cet incident. Les faits ont justifié cette opinion. La délégation russe s'est de nouveau ren-Sue à Brest-Litovsk et les négociations urent reprises et continuées. Elles Lancent lentement. Elles sont extra-prdinairement difficiles. J'ai montré en une occasion précédente les circonstances gui produisent cette difficulté. On a pu îouter, "en effet, à diverses reprises si la Sélégation russe prenait réellement les Négociations de paix au sérieux. Tou-es sortes, de messages radiotélégraphi-bues qui passent dans le monde avec des pntenus extrêmement étranges pourraient renforcer ce doute. Néanmoins, je me tiens fermement à l'espoir que nous arriverons sous peu à une bonne conclusion avec la délégation russe à Brest-Litovsk."I Cette déclaration, on le voit, n'est pas lin modèle de clarté. Tout ce qu'on peut p retenir, c'est qu'elle renforce l'impres-pion que les Allemands doivent avoir en pain des atouts suffisants pour pouvoir fspérer imposer leur volonté aux Russes. | Les journaux de Pétrograde nous don-lent à ce propos des indications caractéristiques. Ils racontent que lorsque les Russes demandèrent au général Hoff-pann de spécifier les conditions-.de paix demandes au regard des territoires occupes de la Russie, le chef de la mission mi-Staire déplia une carte et traça du doigt line ligne qui, partant de la côte du golfe le Finlande, à l'est du détroit de Moon, passait par Valk, Dvinsk, pour aboutir 1 Brest-Litovsk. Lorsque les Russes trièrent des territoires occupés du sud, e général Hoffmann répondit simplement Nous discuterons cela avec la Républi-[ue ukrainienne". M, Kameneff deman-'a : "Et si nous n'acceptions pas ces conditions?" "Dans ce cas, répondit le général Hoffmann, nous occuperions Relui en une semaine." Les Allemands firent comprendre aussi ' la délégation russe qu'ils ne consentirent plus à de nouveaux ajournements N pourparlers. Ceux-ci, on le sait, loivent être repris mardi. Il sera très pteressant de voir ce qu'il se produira. En attendant, le Congrès des Soviets ®'t être ouvert au palais de Tauride. 'n_ y attend non sans intérêt une décla-ation de Bronstein, dit Trotsky, au su-•t des négociations. Le président de la délégation russe a nvoyé à M. von Kuehlmann et au comte -zernin une nouvelle protestation contre abréviation intentionnelle des compte-endus des négociations dans la presse Ps puissances centrales, qui "induisent F^plètement en erreur l'opinion publi-■ue • A une séance de la commission Fonomique germano-russe qui siège à rest-Litovsk, les Russes repoussèrent nL Proposition allemande de discuter Fagraphe par paragraphe (et non les jf'ncipes) du traité de 1904 en vue de dé-.er quels paragraphes pourraient être uits dans le nouveau traité. La situation en Autriche n'est pas aus-[ ®vorable que les agences allemandes raM'aient le faire croire. D'après la r-' te de Foss de jeudi, au moins qua-r 1 P°Ur cent des grévistes n'avaient jrS ' ncore repris le travail lundi ; c'est-à-[e eux i°urs après la décision des chefs r^!re à la grève. La position du [■ • eidler, premier ministre, s'en troti-Lw' a^ectée. Des débuts r^'ux ont eu lieu au Reichsrat au su jet d'une demande de libre-disposition des nationalités autrichiennes présentée par les Tchèques. Le chef des socialistes allemands, le Dr. Adieir, déclara sans ambages : "Nous n'avons pas voulu la guerre et nous devons sauver ce qui peut être sauvé. L'Autriche doit devenir un Etat démocratique fédéral et on ne doit pas seulement discuter cette thèse, mtais se battre pour elle." Le gouvernement autrichien se trouve clairement dans une situation difficile, mais on peut à peine le deviner à travers 'le voile épais élevé par la censure allemande. Les efforts de | celle-ci- pour cacher aux ouvriers allemands ce qui se passait en Autriche ont fait l'objet de discussion# passionnées au Comité central du Reichstag. Le major Grau, chef du cabinet noir de Berlin, y fut vivement pris à partie par Scheidemann, Haase et Ebert. "N'oubliez pas, déclara Scheidemann, que la situation de l'Allemagne est celle de l'Autriche devant la grève. Ne jouez pas avec le feu ! Prenez garde que les ouvriers allemands ne se persuadent de la nécessité de prendre d'autres mesures !" Les quelques détails qu'on possède sur l'intervention des Tchèques au Reichsrat montrent que l'agitation doit être grande en Bohême. Un télégramme de Vienne annonce une grève " d'un jour " à Prague. Cent mille ouvriers devaient participer à des manifestations dans la rue qui devaient entraîner la fermeture des lieux publics et la suppression des journaux. D'après des télégramme^ ultérieurs, le travail aurait déjà été repris, mais il faut évidemment se méfier die ce genre de nouvelles. Des grèves auraient également éclaté en Moravie, en Styrie et à Budapest. Il y a une tendance - parmi les ouvriers à se méfier de leurs chefs officiels et même à les combattre. A 'ia Diète prus'sienne, des débats agités ont également eu lieu à propos d'une discussion sur le droit des fonctionnaires de participer aux luttes politiques. Le socialiste minoritaire Hoffmann attaqua vivement le parti de la patrie et déclara : " Que les événements d'Autriche constituent un avertissement Le calme continue à régner sur tous les fronts, où l'on ne signale que des canonnades et quelques coups de main. Les aviateurs anglais ont bombardé mercredi soir les aérodromes allemands de Courtrai et un aérodrome situé au nord de Gand et d'où des " avions de nuit " prenaient leur vol. Des dépêches dé source danoise annoncent que deux contre-torpilleurs allemands se sont jetés sur des mines dans la mer du Nord devant la baie d'Héligo-land. Dix-sept survivants ont atteint en canot la côte du Jutland. Comme d'habitude, les autres torpilleurs de la flotil-le allemande et même un garde-côtes ont abandonné à leur sort les naufragés. M. Orlando, premier ministre d'Italie, est arrivé à Londres et a eu une longue conversation avec M. Lloyd George. On y aura sans doute discuté la partie des déclarations du 5 janvier du " premier " anglais relative à l'Italie et qui a provoqué à Rome des commentaires peu favorables.La question irlandaise subit de nouveau une crise. Sur la proposition de M. Lloyd George, les chefs des diverses parties en présence à la Convention de Dublin conféreront avec lui à Londres- avant de prendre une décision sur certaines questions graves. D'autre part, Sir Edward Carson va conférer à Belfast avec 'e comité unioniste de l'Ulster. Aux Etats-Unis, on exprime l'avis que si l'Ulster ne se montre pas accomodant, il n'y a qu'une seule décision à prendre, à savoir imposer le vœu de la majorité à la minorité. Lord Rhondda, le contrôleur des vivres de la Grande-Bretagne, a déclaré ■qu'il considérait le rationnement comme inévitable et urgent. Il entrera en vigueur le 25 février pour la viande, le J La paix Lloyd George-Wilson Un article de f "Osservatore Romane" Rome, 23 janvier. — L'Osservatore .roma-no, organe officiel du Vatican, publie un article de fond significatif défendant les franches et loyales déclarations de M. Lloyd George contre les attaques de la Gazette de Cologne. \ L'article dit que le journal allemand est absolument dans son tort lorsqu'il nie que M. Lloyd George et le président Wilson ont loyalement ouvert la porte à une paix .possible dans un véritable esprit de droiture. Il repousse avec mépris les sarcasmes de la Gazette de Cologne au sujet de la neutralité du Saint-S1%ge (à propos de son attitude au regard de la prise de Jérusalem). — Exchange.o—o M. Destrée flétrit les procédés de Lénine z _____ Milan, 21 janvier. — Le Secolo reçoit de son correspondant à Pétrograde une dépêche relatant la visite faite à Lénine par le corps 1 diplomatique pour protester contre l'arrestation du njinistre de Roumanie. Au cours de cette entrevue, Lénine ayant accusé la Roumanie de trahison, M. Spa-lakowitch, ministre de Serbie, s'écria, au comble de l'excitation : "Comment osez-voùs parler de trahison de la part des Alliés? Vous êtes déshonorés pour toujours ! Je vous crache à la figure ! La petite Serbie démocratique, attaquée par un empire militariste, a traité avec tous les égards le ministre autrichien, lequel a pu partir de la Serbie sans recevoir de personne la plus petite offense, tandis que vous porterez, pendant toute la vie, le souvenir de l'infamie que vous avez commise." Le ministre belge Destrée, qui est aussi un socialiste, prit la parole pour blâmer Lénine et sa politique. "Vous n'avez pas, dit-il, le droit de vous appeler socialiste, le socialisme ne comporte pas vos procédés, qui vont jusqu'à emprisonner un ambassadeur allié tout à fait innocent, pour en faire un otage." Comme le corps diplomatique sortait, Lénine s'approcha du ministre serbe Spalako-witch et chercha à le calmer. "Je comprends, dit-il, votre désespoir, mais notre politique est dictée par la volonté de provoquer, à tout prix et le plus tôt possible, la fin de l'effusion de sang en Europe." Spalakowitch s'éloigna sans répondre. — Havas. Une mission militaire chinoise sur le iront belge Une mission militaire chinoise vient de visiter le front belge. Elle se composait du général d'infanterie Koon-Hang-Tcheng, des capitaines de cavalerie Tsong-Ki-Dei et Kia-Yen-Feou et du oa-pitaine d'artillerie Ting-Chen. Elle a été reçue par le général De Ceu-ninck, ministre de la Guerre, puis s'est rendue au grand quartier général belge où le général Ruquoy, chef d'état-major général, a retenu les officiers chinois à déjeuner. . La mission a visité successivement les tranchées devant Dixmude, les régions de Steenstraete, de Merckem et de Luyghem, un centre d'aviation, une' base navale, un centre d'instruction divisionnaire, où nos hôtes ont assisté à des tirs de mitrailleuses et de fusils-mitrailleurs, au lancement de grenades, à des exercices à feu d'infanterie et à d'autres manœuvres de guerre moderne. Le général Tscheng et ses officiers se sorrt vivement intéressés à tout ce qu'ils ont vu et ont exprimé leur admiration pour oe que l'armée belge a fait et continue à faire. D'autre part, M. Abrami, sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Guerre de France, vient de faire une visite au front belge. Il a été reçu par le roi Albert à qui il a été présenté par le général Rouque-rol, chef de la mission française au grand quartier général belge. — Les Nouvelles apprennent de source certaine que les Allemands ont enlevé, il y a quelque temps déjà, à Ostende, la statue du comte de Smet de Nayer, l'ancien premier ministre belge. Ce bloc de bronze a été envoyé en Allemagne et fondu pour les usines de guerre. beurre et la margarine à Londres et dans les Home Counties. Aux Communes, M. Bonar Law a vivement défendu Sir William Robertson, chef de l'état-major impérial, et le maréchal Haig, contre les attaques de près- , se dont ils avaient été l'objet. Il a déclaré que ces deux officiers conservaient toute la confiance du gouvernement. L'hypocrisie de l'Allemagne Les proclamations de Trotzky Les deux proclamations suivantes ont été envoyées mercredi soir par les stations de télégraphie sans fil du " gouvernement " russe : ï. A tous : Aux pays étrangers. Les hommes d'Etat de l'Autriche apaisent leurs ouvriers inquiets par l'affirmation que les Empires centraux n'essaient pas d'annexer, mais travaillent pour atteindre une paix démocratique. De telles communications ne peuvent provoquer en Russie qu'un très grand étonnement. Les conditions de paix telles qu'elles sont proposées à Brest-Litovsk ne sont rien moins qu'une demande d'annexion la plus monstrueuse. Elles constituent une demande pour l'annexion de la Pologne, de la Lithuanie, de la Courlande, de Riga, des parties de la Li-vonie, du détroit et des îles de Moon, •— le Gibraltar de la mer Baltique, — dans le but de la suffocation économique et politique complète de la Russie. Avoir un tel programme et parler en même temps de paix démocratique dépasse , même les limites permises à la diplomatie. Aux négociations de Brest-Litovsk, le rôle du représentant autrichien fut limitée à l'humble approbation de tout (ce que disaient?) le général Hoffmann et le secrétaire d'Etat Kuehlmann. Mais cela n'empêche pas les socialistes-patriotes autrichiens de raconter des fables aux ouvriers autrichiens au sujet des services rendus par le comte Czernin dans ses tentatives pour obtenir la paix. Heureusement, les ouvriers autrichiens, comme les ouvriers des autres pays, perdent leur foi dans les fables des socialistes-patriotes, II. A tous, - Les peuples de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie sont trompés. Il est difficile de se rendre compte quel jeu les gouvernements des Empires centraux jouent avec leurs propres peuples. Les annexionnistes ont été assez puissants pour imposer .leur volonté sur les diplomates évasifs de l'école Hertling-Kuehlmann. Mais le gouvernement, en exécutant la volonté des annexionnistes, n'ose plus montrer leur propre programme au peuple. Kuehlmann a déclaré que les Empires centraux ne peuvent évacuer leurs armées des régions occupées avant la conclusion d'une paix générale. Le monde entier, et avant tout le peuple allemand, a déduit naturellement de cette déclaration que l'All'emagne et l'Autri-che-Hongrie s'étaient mises d'accord pour évacuer la Pologne, la Lithuanie, la Cour-lande, Riga et les îles après la conclusion d'une paix générale. Mais cela n'est pas. La délégation austro-allemande refusa de donner aucune garantie au sujet du retrait des armées du territoire occupé. Leur but est une monstrueuse annexion.Ceci fut clairement assuré à Brest-Litovsk, et le monde entier, à l'exception des peuples de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, le sait aujourd'hui. On tient caché à ces peuples la partie la plus importante des négociations. Le gouvernement allemand n'ose pas communiquer à ses peuples les demandes qu'il a soumises à la Russie à Brest-Litovsk. Le peuple de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie est trompé par ses propres gouvernements devant le monde entier. o—0 Les renforts allemands en Belgique Le 27 décembre dernier, disent les Nouvelles (13-14 janvier), sont arrivés subitement à 1 Tongres, sans avertissement préalable, 12.000 soldats allemands venant du front oriental. Ils appartiennent à différents régiments. Ils ont été logés chez l'habitant, sans tenir compte des difficultés de vivre de nos pauvres concitoyens. Certaines maisons en ont eu trente en une fois. Tous les intrus étaient très arrogants, très grossiers. Ils choisissaient les meilleures places. Ils achetaient tous les vivres qu'ils pouvaient trouver, soit pour leur consommation personnelle, soit pour les envoyer directement à leurs familles en Allemagne. Le 2 janvier sont de nouveau arrivés à Tongres, 60.000 soldats allemands du front oriental. Ils étaient tous d'une joie excessive, racontant à la population qu'ils allaient en finir avec les Anglais, Français et les " bluffeurs américains ". Car il y a une campagne de démoralisation de la population civile belge "nontée par les officiers et les supérieurs allemands...o—o La guerre civile à Moscou 230 tués et blessés Il v a eu mardi une collision à Moscou en-ire bplcheviks et la population qui assistait à . jne procession de ceux-ci qui comprenait de la cavalerie, des mitrailleuses, de la garde rouge, les prisonniers allemands, etc. Oa relève 200 blessés et 30 à 40 tués. ' f La Conférence de Nottingham Les ouvriers alliés et les buts de guerre La grande préoccupation de le conférence de Nottingham est la question de la paix et c'est pourquoi l'on attachait la" plus grande importance à la déclaration de M. Renaudel, au nom du parti socialiste français. Dans sa déclaration de jeudi qui fut traduite par M. Sydney Webb, M. Renaudel dit qu'on avait profité de la présence des représentants des partis ouvriers et socialistes des différentes contrées alliées pour prendre des arrangements en vue de la conférence interalliée du 20 février et en vue de se mettre d'accord sur les grandes lignes des buts de guerre du parti ouvrier britannique. " Il a été admis que le mémorandum anglais serait soumis, avec tous les amendements nécessaires à la réunion du conseil national du parti socialiste français le 17 février, et en même temps à la confédération générale du Travail. Des conversations privées se continueront à Paris avant de discuter les détails du mémorandum. Ces démarches coïncideront avec des tentatives pour assurer l'accord des groupements ouvriers des Etats-Unis sur le texte du même mémorandum. Les représentants de la Belgique ont assuré que dans peu de jours ils seront en état d'apporter au mouvement ouvrier britannique l'adhésion du parti ouvrier belge aux grandes lignes du mémorandum. Les délégués espèrent que par ce moyen la totalité des organismes ouvriers des contrées alliées seront en mesure de se mettre d'accord sur leurs buts de guerre et pourront alors demander aux organismes ouvriers des autres, nations belligérantes (y compris les boches) s'ils sont prêts à prendre part à une action commune pour établir une paix durable ratifiant la défaite de l'impérialisme dans le monde entier. La lecture de ce document fut sa» luée d'acclamations enthousiastes. Quelques points d'intérêt national occupèrent la majeure partie.de l'ordre du jour au cours duquel on discuta la question du service militaire. LTn débat sur le minimum des salaires donna lieu à des critiques à l'adresse de M. Bar-nes et d'autres représentants du parti ouvrier faisant partie du gouvernement. On alla même jusqu'à dire qu'il était contraire à l'intérêt de la classe ouvrière de voir ses représentants siéger dans le gouvernement actuel. Mais un vote sur ce point repoussa ce point de vue à une grande majorité. Une discussion fort intéressante ayant trait à%a santé publique eut ensuite lieu. Après qu'un rapport eut été fourni par le Dr. Marion Philippe de la Wornen's Labour League, M. Sydney Webb expliqua les plans établis par les comités locaux du gouvernement et tendant à l'abolition de la loi des pauvres. Les questions d'assistance publique seront confiées aux conseils des villes et des communes.0—0 Hommage de l'Argentine à la Belgique Le président de la République argentine, M. Irigoyen, répondant à M. Melot, ministre de Belgique, qui lui présentait ses lettres de créance, a dit : , Vous avez pu apprécier l'admiration, la profonde sympathie du peuple et du gouvernement argentins. Cela s'explique puisque la Belgique a donné au monde des exemples de sagesse, de culture multiples durant la paix et un héroïsme d'une valeur inconnue et indomptable durant la guerre. La cauSe de la Belgique est, de plus, la cause de l'indépendance du droit des nations. L'humanité serait blessée dans ses sentiments les plus profonds si les principes de justice n'étaient pas sacrés et éternels. o—o Les bourreaux boches Le bain turc Des Anglais évadés des camps allemands ont confirmé les détails que l'on possédait sur le barbare "bain turc" dont tant de déportés belges ont été victimes parce qu'ils refusaient patriotiquement de travailler au profit des envahisseurs de leur patrie. Les prisonniers sont entièrement déshabillés et jetés dans les oellules chauffées comme un bain turc. L'un des évadés, à qui fut infligée cette torture, dit que la cellule était si petite qu'il pouvait toucher les parois en étendant les bras. Murs et toit sont de bois mais doublés avec un bourrage pour empêcher l'entrée de l'air. Lorsque la porte est fermée, la ventilation ne s'opère que par un trou large comme une pièce de s shilling-Dans cette cellule chauffée, les prisonniers s'affalent, transpirent et ouvrent la bouche. Alors, lorsqu'ils sont près de défaillir, on les retire et le,s force à rester debout ou assis en plein air, quelque temps qu'il fasse, et à supporter toutes les tortures qu'entraîne ce passage dans un milieu extrême.

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Cet article est une édition du titre La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1919.

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