La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 07 Decembre. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7p8tb0zp40/
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LA MÉTROPOLE Lone penny ?ROHT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES à -NrNnr/w PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES r-' I Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 21 TTP.TTriT *7 nr.nT.MPPW 1Q1A ABONNEMENTS : 1 mois, 8 sh. ; 3 mois, 9 sk Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ib, Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD- Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. LA GRANDE GUERRE LA DEFAITE ROUMAINE U EST VON FALKENHAYN ? APRES LA ROUMANIE? irès la bataille de l'Argis les Rou-s se sont retirés dans la direction est. Le cours des opérations montre cette bataille a été un événement if dans la campagne. La ge armée lande, qui talonne l'arrière-garde aine d'une façon incessante, marin droite ligne sur Ploesti et les ter-| pétrolifères de la vallée de Pra-l dans la Valachie du Nord. pe fois cette vallée atteinte les Aile-Us seront sur la ligne de retraite lette partie de la deuxième armée naine qui s'est retranchée en haut a vallée, tout près de la frontière, bitis qu'elle n'ait été retirée de ces ions avant que la menace allemande evînt réelle. Pendant deux mois ces les ont offert une résistance impé-ible à l'ennemi, jusqu'à ce qu'il eût les pouces. Les Allemands sont en ire supérieur et le communiqué i admet que tous les efforts pour irrêter, tant ici que sur les routes lucarest, ont été sans résultat. ms le voisinage de Bucarest l'en-a traversé l'Argis — où nos alliés la hâte de la retraite ont oublié de lire les ponts — au sud-ouest de la , Cette partie de la ligne est celle es Russes ont amené des renforts idérables aux Roumains épuisés et Is ont remporté des succès tempo-s à Comana et à Gostinari. L'Ar-se trouve à environ 18 kilomètres entre de la ville. Sinon de la situa-jusqu'à ce jour, on ne sait rien, :rnier communiqué roumain étant de dimanche. i est donc libre de faire au sujet de uation réelle les suppositions que les nstances — assez précises du reste omettent de faire. La forteresse de rest, qui sera sous peu aux mains ennemi, est du type ancien et la irt des canons ont été enlevés pour employés plus utilement ailleurs, caractère étrange de la situation, que l'attaque principale contre la ïianie a échoué et qu'encore main-it l'ennemi éprouve une résistance née. Il est certain que l'attaque des o-Allemands était dirigée surtout e les défilés de Predeal et de Tôrz-où ils furent arrêtés pendant des mes. Ils ne sont même pas encore -s à Sinaia, la résidence d'été de mille royale roumaine, qui se troués de la frontière, au défilé de Pre- e chose qu'on ne peut pas passer silence non plus c'est la répugnance laquelle la presse allemande recon-la façon remarquable dont l'aile ; roumainé a su échapper aux 'reuses difficultés qu'elle a dû en-er- C'est l'échec de l'armée rou-; au sud du défilé de Vulcain qui isé la brèche à travers laquelle le nvahisseur a coulé dans les plaines aines avec une telle rapidité. En >rie von Mackensen était prêt sur inube et la facilité avec laquelle il ssé le fleuve indique assez que 'a sse de nos alliés a été uniquement :e Par le manque de munitions. Avec ues variantes c'est l'histoire de 'a le de l'année dernière qui se ré- us n'insisterons pas plus longtemps ;s conséquences de la campagne en lanie qu'il est inutile et déplacé de uer. fîet moral sera plus grave que Matériel. On a peut-être exagéré îptures de vivres en Roumanie, ' ^ffet moral de ce "coup" mili-aura un retentissement considéra-Ur l'ennemi qui y trouvera un en-gennent, sur les neutres qui en se-Profondément impressionnés et sur "les qu'il laisse dans une humilia-Profonde.,'°t que de nous lamenter voyons PeiIt arriver, en exprimant l'espoir ' les Alliés n'ont pu éviter la dé-(le la Roumanie, ils pourront du ' empêcher l'ennemi de profiter de sa victoire. Qu'est devenu von Falkenhayn? Depuis qu'il a traversé le Danube, ou déjà avant, s'il faut en croire un communiqué ennemi, von Mackensen a été transféré sur le front opérant en Valachie. Il est fort probable que von Falkenhayn qui a réglé le plan de toute la campagne roumaine s'occupe actuellement à jeter ses regards ailleurs et combine, avec von Hindenburg, un nouveau coup. Suivant un télégramme de Sofia, venu via Amsterdam, la prochaine campagne austro-bulgaro-allemande sera dirigée contre Valona, capitale de l'Albanie occupée par les Italiens, et de là se fera une descente générale vers la Grèce. Ce qui confirme cette dernière hypothèse c'est que le premier ministre bulgare, M. Fadoslavoff, après une voyage en Grèce, a déclaré au cours d'une interview qu'il avait " de très bonnes nouvelles qui seraient confirmées sous peu Comme de Berlin on annonce que ces bonnes nouvelles n'ont aucun trait à une paix possible il faut croire que M. Radoslavoff est revenu avec une promesse de la Grèce, ce qui n'est guère improbable. Entre temps, la situation en Grèce est loin d'être satisfaisante et le gouvernement, conseillé en cela par le roi, essaye d'exeroer une pression sur les correspondants des grands journaux pour qu'ils représentent la situation sous un jour tout différent de la situation réelle. A Athènes le nombre des victimes des troubles a été très grand. Les troupes royalistes occupant le mont Hymette ont été soumises à un violent bombardement par la flotte alliée. L'amiral du Fournet a proclamé le blocus des côtes de la vieille Grèce. Les attaques contre les maisons privées et les magasins des vénizélistes continuent. En outre les Grecs ont commencé une série de persécutions d'une nature extrêmement grave. Deux infirmières de la Croix-Rouge ont été emprisonnées et gardées pendant trente heures dans des latrines, tandis que l'ancien chef de 1a police secrète fut lié à un poteau et frappé à la tête à l'aide d'un bâton. Le bureau de police est plein de vénizélistes dont les uns ont été massacrés et les autres ont eu les yeux arrachés. Sur les fronts de l'Ouest le calme continue à régner, interrompu seulement par les duels d'artillerie. En Angleterre, la crise politique continue. M. Bonar Law ayant décliné de former un cabinet, le Roi a fait appeler M. Lloyd George. Communiqué aux réfugiés belges War Refugees Committee Governement branch. General Buildings, Aldwych, W.C. Le 5 décembre 1916. J'ai appris que lebruit court, parmi les réfugiés belges, que l'argent alloué par le gouvernement anglais pour leur subsistance est en quelque sorte une charge pour le gouvernement belge. La Trésorerie m'a permis de faire savoir formellement aux réfugiés que l'assistance fournie par le gouvernement et par les comités locaux du chef dec ontributions volontaires recueillies par eux, est en réponse à l'offre d'hospitalité nationale faite par le gouvernement anglais au début de la guerre et ne sera pas réclamée au gouvernement belge. Le 4 courant cette question a été portée à l'ordre du jour de la réunion du Comité officiel belge qui se joint à moi pour faire cet exposé formel aux réfugiés belges en> Angleterre. Basil £. Peto, Chief Commissioner for Belgian Refugee Affairs. — Certains ouvriers munitionnistes font en ce moment une désagréable expérience. Ils constatent que leurs cheveux deviennent verts. D'après les chimistes, ce serait là un effet de l'action prolongée des vapeurs de l'acide pi crique. Démission de Mr. Asquith La fin de la guerre à boulets d'or On comprendra que nous soyons tenus à beaucoup de discrétion dans nos appréciations au sujet de la crise ministérielle en Angleterre. Nous devons cependant nous réjouir de ce que la démission de M. Asquith semble devoir être le prélude d'un changement dans la conduite de la guerre. On aura mis quelque temps à " réaliser " ici ce que signifie la puissance allemande et à s'apercevoir que la puissance financière n'est pas tout, qu'elle est, en tous cas, bien peu de chose au regard de l'organisation allemande. Ce fut, en effet, la grande erreur de l'opinion anglaise tant au sujet de la pénétration économique allemande que de la conduite de la guerre de croire que sa position financière défiait tous les assauts.Quand nous arrivâmes à Londres, en octobre 1914, un homme politique anglais nous demanda ce que nous pensions des événements. — Nous pensons, lui répondîmes-nous, que vous connaissez mal l'Allemagne, que vous n'appréciez pas l'énormi-té de la tâche à accomplir pour l'écraser. Il faudrait plus de vigueur, plus de hâte aussi. — Ne craignez rien, nous dit-il, nous nous battons à boulets d'or ! Hélas, c'était là l'idée dominante en Angleterre, ce fut sut cette certitude victorieuse de la puissance de l'or que se basa toute cette politique de lenteurs qui compte à son actif tant de désastres et — pourrions-nous ajouter — qui ne, tient pas assez compte des souffrances d'autrui, c'est-à-dire de la Belgique sacrifiée et de la France héroïque. ' La propagande allemande La propagande allemande emploie les procédés les plus dénués de scrupule pour influencer les neutres C'est ainsi que les derniers numéros du Illustrierte Kriegs-Kurier, album illustré avec texte dans les principales langues européennes, renferme une grande photographie du cardinal secrétaire d'Etat Gaspari, avec une suscription prétendant que le cardinal a dit avoir foi dans la victoire de l'Allemagne, " parce que ce pays dispose de la force morale Le cardinal Gaspari n'a évidemment jamais rien dit de ce genre. L'Illustrierte Kriegs-Kurier, organe officieux et subsidié, a du reste la spécialité de ces mensonges, graphiques et autres. Son numéro 3 affirme que Louvain a été bombardé ", ce qui est radicalement faux, et donne trois photographies de l'entrée des marins allemands à Anvers, prises... â Bruxelles, au coin des rues de la Loi et Ducale. Son numéro 7 publie une gravure représentant le poste " militaire " de la cathédrale d'Anvers, qui n'a jamais existé. Son numéro 16 publie une photo montrant des landsturmiens partageant leur pain avec des enfants français, prise dans la gare de Buysinghen, près de Hal (Belgique), et entièrement truquée. Son numéro 31 montre la musique des soldats de marine qui joue chaque dimanche à Zeebrugge, dans une rue à hautes maisons contiguës avec de grands magasins ! ! Son numéro 47 donne une photo représentant " le président Poincaré visitant les forces militaires anglaises en France" (1914), qui est tout simplement extraite des Lectures pour Tous et représenté l'arrivée de M. Poincaré à Portsmouth, le 24 juin 1913. Nous en passons et des meilleures. Au lieu de mentir, de falsifier et de truquer comme il le fait, l'I.K.K. ne serait-il pas mieux inspiré en reproduisant le fac-similé de la lettre du cardinal Gasparri à M. Van den Heuvel, expliquant que, dans son allocution consistoriale, le Pape a condamné la violation de la neutralité belge par l'Allemagne ? S'il ne possède pas ce document intéressant, nous sommes prêts à le lui fournir gra tuitement, franco de port et d'emballage ! La vente de l'Agence Reuter Selon l'Exchange Telegraph, les actionnaires de l'Agence Reuter ont confirmé aujourd'hui l'accord de vente de cette compagnie à un syndicat au prix de 15.750.000 fr. La production de l'acier en Allemagne On télégraphie de Berlin que la production d'acier en Allemagne au cours du mois d'octobre a été de 1.423.535 tonnes contre ï-SQS-ïSô tonnes en septembre, ce qui représente une production journalière de 54.751 tonnes en octobre contre 53.584 tonnes en septembre. IL Y A DEUX ANS LA "METROPOLE" A VU JUSTE Pourquoi nous disio Une lettre d'hommages et de t Avions-nous raison quand, fin 19x4, nous exhortions, avec insistance, nos compatriotes réfugiés en Hollande et en Angleterre à ne pas rentrer? Hélas ! parce que nous ne pouvions dire tout ce que nous pensions et appréhendions, nous fûmes en butte à des attaques, à des colères et à des sarcasmes qu'aujourd'hui leurs auteurs doivent regretter un peu. Pous nous, loin de triompher d'avoir vu juste, nous souffrons, au contraire, avec tous les nôtres qui sont là-bas, de ce qu'ils aient été trompés par des hommes qui ont ajouté foi à la parole allemande. Justement, nous avons reçu une lettre qui remet en question notre attitude vis-à-vis de ces hommes. Nous allons pouvoir nous expliquer à ce sujet Voici cette lettre : Golder's Green, le 25 novembre 1916. Monsieur le Directeur, L'importance qu'a prise actuellement la fabrication des munitions, l'impérieuse nécessité pour le Roi de doter notre glorieuse armée de réserves très nécessaires, enfin le douloureux martyre des déportés belges auquel nous devons malheureusement assister impuissants prouvent et ont prouvé successivement que vous avez eu raison de déconseiller avec énergie le retour au pays des Belges qui s'étaient soustraits à la domination allemande. Par conséquent, vos exhortations, confirmées comme à regret au lieu d'avoir été inspirées par le gouvernement belge — catholique à cette époque — constituaient un acte de prévoyance patriotique. Je n'hésite pas à vous rendre, à ce sujet, un hommage mérité. Vous avez vu clair, vous avez eu l'intuition de la longueur de la guerre et des nécessités qu'elle provoquerait. Je vous en suis reconnaissant, car, comme beaucoup d'Anver-soiis tout particulièrement, j'ai été soumis à la pression des partisans du retour, et je ne vous cache pas que j'ai puisé dans vos exhortations des arguments moraux pour ne pas rentrer, .quoique des affaires importantes m'y aient poussé. Mais si je m'étais laissé aller, je serais probablement en Allemagne, alors que maintenant j'irai rejoindre mes amis sur l'Yser. A ne considérer que le résultat brut obtenu, les derniers événements prouvent aussi que les personnalités officielles qui ont eu confiance dans la parole des Allemands et qui, en Hollande, en Belgique, en Angleterre et- ailleurs, ont essayé par divers moyens et pressions de faire repasser la frontière aux " filés d'Anvers " et d'autres lieux, ont eu tort, et je dirai plus, en présence de la, nécessité de réserves pour notre armée ont desservi la patrie. Je ne veux pas juger les motifs qui peuvent les avoir inspirés, ne les connaissant pas et n'en ayant jamais vu aucune explication. Mais la loyauté me force cependant d'attirer votre attention sur ce fait qu'en dehors de M. Van Cauwelaert, dont vous avez inséré une rectification, vos critiques à l'adresse de ceux qui se sont employés pour faire le jeu des Allemands ne se sont adressées en octobre, novembre et décembre 1914 qu'à des hommes politiques libéraux et avant tout à MM. Franck et Van der Molen. Or, ces critiques retombent aujourd'hui aveo force sur un homme dont vous avez toujours exalté le patriotisme intégral, et qui n'est rien mbins que Son Eminence le cardinal Mercier, archevêque de Malines et Primat de Belgique. Et ce qui le prouve, c'est le texte même de l'Appel des évêques belges au sujet des déportations que vous publiez intégralement dans votre numéro 323-324 des 19-20 novembre et dont il n'y a pas lieu, je crois, de suspecter le moins du monde 1a. parfaite authenticité. Cet appel montre clairement que, comme MM. Franck et Vander Molen, l'archevêque de Malines a eu — à tort, et au détriment des plus hauts intérêts belges — la plus entière confiance dans la parole de chefs allemands de l'armée allemande, instruments dociles, irresponsables et transitoires d'un gouvernement disqualifié aux yeux du monde entier et qui, moins de deux mois auparavant, avait foulé aux pieds ses engagements les plus sacrés. A l'initiative et sur l'autorité de Mgr Mercier celui-ci fit lire, le 18 octobre 1914, dans toutes les églises de la province d'Anvers, la déclaration catégorique que " les 'jeunes gens — " les jeunes gens ", Monsieur le Directeur! — n'ont pas à craindre d'être emmenés en Allemagne soit pour être enrôlés dans l'armée allemande, soit pour y être employés à des travaux forcés.'' Et le cardinal Mefcier se rend si bien compte de la gravité de l'annonce qu'il fit faire en rapport avec ses conséquences, qu'il ns " Ne rentrez pas eproches. — Notre justification. fait textuellement, de son propre aveu, dans sa lettre du 16 octobre 1916 à von Bissing,la très grave déclaration : " Votre Excellence appréciera combien me serait pénible le poids de la responsabilité que j'aurais à porter vis-à-vis des;familles (et l'on pourrait peut-être ajouter ; " vis-à-vis du pays") si la confiance (??) qu'elles vous ont accordée par mon entremise (sic) et sur mes instances (resic) était lamentablement déçue."Ce poids, le cardinal Mercier le porte aujourd'hui et il le partage avec MM. Franck et Vander Molen. Je veux bien qu'il n'ait pas exhorté aussi directement que ces derniers les réfugiés en Hollande à rentrer se soumettre aux déportations, encore que M. Bary ait pu affirmer sans démenti que Son Eminence s'était rendue à la frontière et avait fait agir des émissaires ecclésiastiques en Hollande; je veux encore que,comme M. Vander Molen, il n'ait pas travaillé nos cheminots ni déclaré, s'il faut en croire les potins, que " le gouvernement belge n'existait plus Il n'empêche qu'il est désormais impossible de critiquer sur ce terrain MM. Franck et Vander Molen sans atteindre aussi le primat de Belgique — quels que puissent être, pour chacun d'eux, les motifs qui les aient inspirés, — et que les critiques parfois très violentes que la Métropole, comme d'autres journaux du reste, n.'a adressées qu'à des représentants du libéralisme frappent aussi le plus haut dignitaire du catholicisme en Belgique. Je n'essayerai pas, Monsieur le Directeur, de tirer une conclusion de ces faits extraordinaires et pour le moins attristants, mais j'espère que pour le bien de l'union "• sacrée, vous aurez l'impartialité de publier cette lettre, uniquement inspirée, je vous prie de le croire, par le sentiment de la justice distributive. Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l'expression de mes sentiments patriotiques et très distingués. UN AMI DE M. VANDER MOLEN. Nous repoussons énergiquement l'accusation d'avoir été mus par des préoccupations politiques en dénonçant comme, peu patriotiques les attitudes de MM. Franck et Vander Molen. Toute notre conduite pendant la guerre atteste hautement que nous n'avons eu d'autre souci que celui du pays. La Belgique d'abord, telle est notre devise et la règle de nos gestes. Qu'y pouvons-nous, si M. Franck qui a exhorté les Belges à rentrer : " Komt terug tôt betere dagen " et M. Vander Molen : " Il n'y a plus de gouvernement belge " sont des hommes politiques libéraux? Ils avaient accepté des mandats publics, ils avaient accédé à la demande allemande de faire rentrer les Belges. Ils ont, concurremment avec les autorités hollandaises, mis tout en œuvre pour faire rentrer leurs compatriotes, jeunes et vieux. Leur devoir était de laisser autant que possible les jeunes dehors et de laisser à d'autres, s'ils ne voulaient en courir le risque eux-mêmes, d'exhorter les jeunes à joindre l'armée. Ils ne pouvaient ignorer que le gouvernement avait lancé — trop tard de l'avis de tous — un énergique appel aux armes. En soustrayant par leurs exhortations et même leurs menaces des jeunes gens au service militaire, ces hommes publics se faisaient les émissaires complaisants de l'ennemi. Leur excuse, si excuse il y a, est que l'autorité allemande leur avait promis de rétablir la vie normale. Ces représentants de la Nation n'avaient pas le droit de croire à la parole allemande. Nul ne doit croire à la parole d'un Allemand. Ne leur avait-on pas promis,lors de la reddition d'Anvers, que la ville ne serait pas imposée? Qu'en est-il advenu ? Notre correspondant nous reproche de n'avoir pas tenu la balance égale entre MM. Franck et Vander Molen et le cardinal Mercier. Veut-il nous dire, tout d'abord, s'il a eu connaissance avant la publication de la lettre des évêques des exhortations faites dans le diocèse d'Anvers par ordre du cardinal? Et veut-il nous dire, maintenant que l'on connaît le texte de ces exhortations, si, adressées à des gens restés au pays, elles avaient exactement la portée des (Voir suite, 3e page, je colonne).

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