La presse de Bruxelles

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s.n. 1918, 16 Novembre. La presse de Bruxelles. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7940r9mv33/
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ABONNEMENTS t UN MOIS Ir. 2.M TROIS MOIS J.o» l'N Ali îi.ot On s'abonne dans tons le* bnreani de poste da p»y« et aux l.uream du journal. f. lîininistralion-Kétfactton i G7, BUE DSI LOMBARD, BRUXELLES PUBLICITÉ) nr.v.rtvrf><it ]« ]i"-n« .. ,.fr. 0.25 ÀriuonoHS coin« erciai^s, la H;rne .. .. > o.50 Annonces noL, Julie., Hnanc., la ligne > 1.08 Faits-divers i T I ia ligne.. .. « ^ M > 1.53 v«»-t»n proTiuce ) « •.«.•••« . Ecrjos » > 2.00 îteciologif » .. 2.iH •- JOURN.L çuoriDiEH da BRUXELLES Le besoin de savoir Qre le journalisme soit une ries grandes forces sociales du monde moderne personne n'en doute. Si Th<JîphrasU Renaudot, humble rédacteur de la pre-rnière gazette française et le père di journalisme, voyait la fortune qu'a rencontré son invention, il serait «m; doute bien surpris. Le journal fait au jourd'l:ui partie de notre vie; il répon<i '■à un besoin, il constitue le minimutr de nourriture intellectuelle indispensable à chacun de nos contemporains. Oi veut savoir et, aujourd'hui plus que jamais; ce besoin répond à une nécessité. Chacun se rend compte que nous vivons des heures uniques, qu'en cliaqut pays se déroulent des é\ énements extraordinaires qui auront un retentissement profond sur la vie du monde. Même ceux qui n'ont pas con$cienj€ de cette importance la pressentent vaguement, et il n'est pas jusqu'aux marchands de journaux qui n'en client les titres avec plus de conviction. On son 'ge que c'est avec cela que, demain, on écrira l'histoire et que la formidable tragédie, dont .nous sommes les acteurs et les spectateurs à la fois, de-passe en intensité dramatique les plus horrifiques inventions des romanciers et des dramaturges. Quel Shakespeare évoquera un jour Ja tourmente révolutionnaire qui passe actuellement sur l'Europe et comment trouvera-t-il dei mots de flamme et de tempête pour dépeindre l'écroulement des dynasties qui dominaient l'ancien monde depuis des siècles. Nous voulons savoir. Notre curiosité et notre sentiment sont à l'affût de tout ce qui peut les solliciter. Pendanl les lourdes années de guerre, qui onl pesamment écrasé nos épaules et emprisonné notre esprit daas l'obscurité et l'ignorance, nous avons autant souffert de notre isolement moral que des privations physiques. Notre cerveau 'aussi avait faim. Certes, notre énergie était intacte, mais ce nous était une inlassable souffrance de ne pas pouvoir lire les livres qui paraissaient là-'bas, sur la terre de liberté où luttaient [nos frères. Nous soupçonnions bien qu'au delà de la frontière de mort que créait entre eux et nous l'atroce ligue de feu, il se faisait tout un travail in-teilectuei, fécond et incessant. On parlait, on écrivait, on lisait ! iP: rfois, par un hasard énigmatique, un livre arrivait jusqu'à nous. 11 avait t sui i des voies mystérieuses; nous nous le passions sous le manteau, et le soir, toutes portes closes, l'oreille aux ■aguets, nous le lisions vite, vite, par crainte de surprise et parce que nous iiie l'avions en main que pour peu de . temps. 11 fallait que l'unique volume lit le plus loin possible son œuvre de •propagande. C'est ainsi que nous avons lu, tant bien que mal, « La Belgique martyre », puis « La Eeigique sanglante » et les derniers volumes de vers ■ce notre grand Verhaeren, et l'admirable « Feu », d'Henri Barbuse, et « Les Débris de la Guerre », de Maeterlinck, et cette puissante « Hyène enragée », VL. t Pierre LoLi mordit le criminel or-igueil de l'Allemagne et de son satani-que empereur. Raies et précieuses miettes du festin des Dieux, qui arrivaient jusqu'à nou-s mais ne rassasiaient pas notre faim. Enfin la route est libre. Tout va venir à nous : la Terre Promise montre à 'nos yeux émerveillés le trésor des moissons que nous n'avons i»as vu croître. Nous avons tout un arriéré de jouissances intellectuelles à combler : les œuvres vont se presser devant nous, sollicitant toutes à la fois nos esprits qui n'ont pas déjà trop de toute leur attention pour les événements de l'heure présente. Mais en même temps, cette grande crise que nous venons de traverser nous a fait voir les choses autrement. Nous n'avons plus la même compréhension qu'autrefois. Nous pressentons que nous allons vivre au milieu d'un état de choses transformé. A une Belgique nouvelle doit répondit: une nouvelle organisation. La presse devra nécessairement suivre ce mouvement d'évolution. Une tâche ardue se présenté à elle : collaborer à la reconstitution économique et sociale du pays ,sera le premier de ses devoirs. Une 'grande idée est née chez nous : celle du devoir que chacun doit remplir vis-à-vis de la Patrie. De nouvelles formes sont à créer, de nouveaux cadres à former.'La Belgique libérée se doit à elle-même de renaître de cette grande épreuve pkis forte, plus belle et digne des destinées qui l'attendent. Henri L1EBRECIÏT. — - 11 " - - - La j7orm® Gouvernementale en Hongrlo Le CoTuorl national! hongrois a. adressé sas nouveau* Conseils m: onaux un appa; <usan* Qu'il mai' oppoï'un de prea<lr» une ttéc-û-ou au sujet-dé la forma gouv»/ amentale à «copier en Hongrie. L'AiWiagoa *d»*-ttiand d'Autriche ont proclamé la République; |a même forme irouvernemnotale doat M> pfojuéa d' urgeçtj A ^ f ' Interview du Major Carbonelle £ Vendredi après-midi, vers 3 heures, _ une auto gris foncé stoppe tout à coup à l'angle de l'avenue de Tervueren et 1 du boulevard Saint-Michel. Quake ofl'i-s ciers de l'armée belge en descendent : nous sommes heureux de reconnaître I le générai Delobbes, le major Carbo-, nelle, du génie, le commandant Nicai-se, de l'artillerie, et le lieutenant Pe-j titbois, de la section du chemin de fer du génie. Irréprochablement sanglés dans l'uniforme vert olive qui leur va " à ravir, ils dorment une impression de ^ tenue admirable. Leur s^nté paraît flo-" rissante et leur sourire exprime toute la joie du triomphe. Ces glorieux soldats ne paraissent pas se rendre compte ' de l'héroïsme de leur tâche ni de la grandeur de leur victoire. La foule aussitôt les entoure et les acclame. Nous nous appréciions rapidement et nous avons le bonheur de j nous entretenir quelques instants avec > le major Carbonelle. * Nous appartenons à l'état-major 1 du grand-quartier général et nous sommes envoyés en mission spéciale à Spa, ■ pour liquider certains points de l'ai mis-: tice. Nous venons en droite ligne de 1 Berheim, près de Gand. Vous ne pouvez concevoir le bonheur que nous éprouvons à revoir le pays. Je viens de revoir ma femme 1 Jugez de ma joie ' » Il nous apprend que l'artillerie et des fractions importantes de l'infanterie belge sont entrées aujourd'hui à Anvers, à la demande même de l'état-major allemand, qui ne parvient pas à maintenir l'ordre dans la métropole. Quant à l'entrée de l'armée à Bruxelles, elle ne se fera que le 21 novembre, précédant d'un jour celle de S. M. le Roi, qui sera dans nos murs vendredi prochain. Un dernier hourra! de la foule, un dernier souhait.de prompt retour et l'auto, piloté par le chauffeur Victorien Capouillet, démarre à toute allure. LA POLITIQUE A A 'W M M, JL AhU S ^ ; EITÈiSÏEUKE p M. Qéaneaceaiu triomphe. Ce vieux lutteur remporte la victoire politique Ja plus bnllaaita ^ que ta période de guerre ait présentée. Au " moment où M. Clémeacuau pri» «ai maina ia 3 quasi-dac'aMire, ia situation é'-oit trouble. LX'a 3 h.ési'-atooimj, <l<_-e ciéfaiiiances, w manjfast'aient dans k>ue le,s par1-» français et, dans k>ut le ^ pays, un daiigereiuj; énenvement r^quiii' do - compromettre ia défense nationale. Lus hom-i mts politiques les ptu« influents avaient uwS t leuar pouvoir sur la foule, celte sorte d'a&ctn-^ dant moral in<iéfin;saat>ie, rar« et puiaaaint, qui caiiio autour d'uo homme les ma^cee <i€stan-^ pairéea. Ce fluide mystérieux. Napoléon l'a - pooséckS. M. Giémeaœau l'a retrou\"é pour " reffaiTimr les énergies, infuser um- oonfLan.ee S nouvelle, t^n-ire plus que jainaia les volontés I vers le graad but de iiibêra-wn et le succès 3 final. ^ Peut-être aussi est-iî plu» qu'un» homm®. " Symbole de l'évolution démocratique françai- - s», M. ClémC'iictfau est le ropiéaeutant «t te tô- - suitat du long travail politique et légasla'if t qui a pé'ri ia Franco actuelle. Là est sans j doute le secre' de la puissance d'action d'un 5 tal homme, grand par le caractère, terrible par ia force de ses hames et do M voionr 3 béa. Comment il jugula les tendances pacifistes, on se le rappelle. Ce fut la main de fer qui [ no se d'isaiiaule pas dans le gant velours. Il n'hésita pas à ordonner l'ar,rest;i- on d'hom-^ mes qui semblaient trop puissants pour pou-t voir é^rs atteints. Manière forte, manière daru 5 gerouse, mais nette et rapide. M. Clémenceaiu j est 1'ham.me des mes-uTCs radicales c-t sa mé-thode a abouti à une réussite éclatante. Las coLtitqutittces politiques de ce succès ' sont énormes. IyO bloc républicain français se trouve considérablement renforcé. Les radi-ca;ix-soc;aiisfos y trouveront ces moyens d'action nouveaux pouir combattre la marée d'anarchie qui a pou de chances de gagner profondément l'extrême-gauche. Somme toute, M. Clemenceau a bien mérité de la masse dos conservateurs français. * * * Il est singulier combien certains partis politiques, dans presque tous las pays, amptli-fient à pla;si>r leurs revendications, ks gonflent, et finissent par faire croire au monde entier qu® leurs compatriotes sont privés des libertés les plus élémentaires. Nous avons vu, chez nous, les « alrtivistea » clamer aux ferulea qu'une oppression effroyable écrasait la Flandre depuis ltsSU. A les ea-tendra, jamais Flamand no connut la moindre liberté. C'était la servitude la plu6 noure, la plus moyenâgeuse I Quelle zuanzo, comme on dit chez nous 1 Le nouveau parti républicain hoila-idais ^ nous semble s'inspirer des mêm'es prmciipt». Pour faire beaucoup do bruit, j faut b>en exagérer un peu. La responsabilité ministé-riefle, réclamée assez énorgiquement, existe en effet en Hollande depuis 1B43. Sans doute ré-claiji®-t-on à l'heure actuelle, dt3 t-xtonsious de cet'e responsabilisé. Il y a aussi uue tendance à faire croire que la dite g-axantie constitutionnelle est atrophiée el insuffisante. L'instruction obligatoire eet instaurée depuis la loi d-s 1900 ; an la veut gratuite à tou« les degrés. Les programmes de revendications des nouveaux partis doivent toujours être rfavua yoi-gnoussmemt I I^JTÉRfEUflE M. Coorenîan, premier ministre, est arrivé à Gand avec tous sea collègues, à l'exception du mimstr» des Affaires Etrangères, qui et1 à Paru. Le député de Bruxelles Théodor, bâtonnier de l'Oriire lUs Avocat* de Bruxedes, es* égaJ-ô-ment arrivé à Gand. Il es* question de lui confier le portefeuille de ia J usuce, et la réorganisation de notre magisinatuie. La plupart des fonctionnai!*# «ont restés a-u Havr*: ils sont chargés de surveill<-T l'expédition d*vs d-ossiors e' aichives des Départaiaen*». Tamii» que iea ministres parcourent les contrée libérées, chaque département mina», téîiol es4 ifprésanté à Bruges par un fondé de pouvoirs du ministre. Ces fondés de pouvoirs »uu* chargés d'entrer en contac' avec les dlvei-ses au^r.té» b« gas. Les Ministères des Ciwtu o» de Fer, des Affaires Etrangères, des Affaire» Economiques, dp l'Industrie et du TravaJi, sont arrives à Brugt« depuis bui* jours. Le représentent du Min'stèrs des Affaires Etraiigrères est M. le directeur généra} ds S.id-•ier, et Kt repré^nt^ut du Mtai^ ère d* l'Industrie et du Travail èb-t M lo (hrfc'wur g& nérâl Ktctor Leimbrecbts, lézamont spécialiste it* questious socialt*. Il <-at qucK-wn da confier te po-;te de Gcu-veriio^r de la Bawiue Isa^ouaie à M. Coo-r<-man.Le Eîj3'v»tère ac*a--2l <îemeuTï»ra «ta for^c^ionis, mdu stu* renforcé i* c»nq ïamitti^ ta.a« pur-i teleutje. Le retour dn GooTcrnemoR* & Brux«IUe* J .lmm im ssf 9^ - " 1 Lord Robert Çecil 4 et la Ligue des Peuples Lord Robert Cecil a prononcé mer ucr cretii à J'Lnnerailé de Uù'mingham lt« un discours dans lequel il examine la ^ manière dont une Ligue des Peuples ^ pourrait être constituée. Il déclare d'a-,nt bord que la politique suivie jusqu'à le présent par l'Allemagne, au moment <fc> de l'annexion de la Silésie, de celle des m; duchés danois et de l'invasion de la ^ Belgique, doit être remplacée par une [ai autre, meilleure. C'est pour vaincre le m- désir de domination mondiale de la 'a. Prusse que l'Angleterre est entrée eu ur guerre. Il ne conviendrait pas cepea-^ dant de remplacer le despotisme ^rus-:ès sien par le despotisme d'une autre Puissance ou d'un autre groupe de i®. Puissances. La paix mondiale ne peut v- être assurée que par l'organisation ^ d'une ligue, à laquelle adhéieroat ous u3 les peuples estimables, qui acceptent les m principes de la Ligue. Un a vu dura,it >ie la guene quelle pouvait être l'impor-®- tance d'une ligue, même partielle, dont tous les membres mettraient en com-ÎS' mun les moyens militaires et écono-^ miques dont ils disposent; il n'est pas n- douteux que ia victoire ne reste à une <u- ligue mondiale qui pourra exercer le boycottage d'une Puissance. Dans le» ^ mêmes circonstances, une conférence internationale serait impuissante; pour ès le prouver, il suffira de rappeler qu'au se début de la guerre les Allemands ont iî- refusé de, se soumettre 4 la décision ■f d'une conférence de ce genre. 11 est ^ donc indispensable pour maintenir la t((i paix mondiale-que tous les peuples cite vilisés s'engagent par traité à fane usage immédiatement de toutes leurs armés économiques et militaires contre la Puissance, qui. en cas de conflit, ^ déclancherait La guene, sans réunion de préalable d'un Conseil des Peuples. La question du désarmement est ardue. Nous devons espérer que les oeu-" pies procéderont à un désarmement ^ progressif ; il est inutile dans un pays a_ civilisé de porter des revolvers ni des -e, sabres! La Ligue des Peuples devra procéder à une révision périodique des traités Lae conclus, s'occuper des questions sp-,n ciales d'intérêt intemational et envisa-é- ger l'intérêt des races arriérées. RIRES ET LARMES Z — -oc- Chez nos soldats. Plusieurs de nos soldats belges, des Bmss r^s- leirs en garnison A A loti, à Alnoot, à tirai •ou- mont cou-e A tistnd ont reçu de leur comnut soi- dant une permission de trois jotu t pour eeu dire bonjour à leur famille. Ils sont revenu» isolément ou par groupes i deux ou trois, tes un* A pied, d autres à aél Tous sont superbe* d'équipement, rayonnun ê à de santi i •ion Ce retour imprévu, a doiuié lieu dans certai) et' ménages bruxellois i des scènes d'une éinotk poignante. C'est ainsi que dans une rue populeuse « . MolenbeeJc une vieille mère est tombée dans t ^ état de crise nerveuse inquiétante, au poi -*111 d'avoir è mander le médecin qui fort heurtas jor- ment a pu la sauver. Cette personne âg^e <U 54 an* * t' ois fl au à la guerre. Llie les croyait morts tous h 5diS- trois j des deux jeunes le décès lui avait t ntji annoncé; de son aîné, ilessé d ilatien, elle éta sans nouvelles depuis ta retraite d'Anvers elle le croyait également tombé sur le Chai\ d honneur. Or, voilÀ que Dfndredt mutin, traquant mu K>u" soins du ménage, elie entend /'rajif^er i, la twr vac du logis, on ouvrir et st trouvé face è fa< e av le... revenant... PLsura, ciis, seine uiâ/m Af- rabls 1 les, A'ons avons questionné quelques ans dt ne •i à soldats permis* îaïuuttres de Bruxelles. — De la guerre, monsieur, ne parlons pi in» pour le moment. ïitjoatssona-iiou.x et soyot iout à la jois l ■ja, — Mais dos impressions, quelques mu t vol souvenirs... r,.j. —Pour jilus tard, monsieur... Ils ont raison, les braves ! Ne faisons pu', i «*u- iiiiérpJure de guerre maiulenjuit, soyons te- MO- àUJe'itl Une rcmsrque ç>nf en bonchcre vn cciX tsv mœdertam'iens : «i.i< nos »oid*ts t'i m leirs parient un françus coçreét. d'un oe. * ?ar- cent qui ne UuwigHt *e i .en ds enlui de i>t lemans... " " liu»[ " J, LALiSEN. !À L'ETRANGER î A & .-^1 » ViU.;i « I ALLEMAGNE LA SITUATION Iîerlir, 11 novembre: Les tvlibérations du Conseil des O. et S. on-t amtiné le triompha de la teiïdaince dé-" moerat-i jue sur le bdlchévisme. Au cours de , la xéun on d iiiar, MM. Ebert et Haase ont - été bruyamment acclamés, tandis que M. ; Liebknlcht nVst parvenu que dillicilement . à rcteîiir l'atiention d-e ses auditeurs. L'at-. titude ..nergique des délégués du Conseil i d-es Scldats, qui revendiquèrent l'égalité complète des deux part s, ramena cepen- ' daint 1 umoin. Les soldats décUrent que " pour soutenir les socialistes de la majorité, " il conv,etit d-e proclamer immédiatement t ur.>e di tature militaire si les membres du ■ parti ir.iïioritair-e ne peuvent pas reconmal-5 tre le Principe de l'égalité des droits. Eji ce moment, le principe organisateur semble do-jo l'avoir «m[>ortô sur l'anarchie. Queîqud obscure que soit encore la situation, lé ministère lormé hier est encore «n ; fonctions aujourd'hui et la chose est loin 1 d'être 'naturelle, puisque ce ministère a menacé constamment ctô se désagréger. I M. Barth, notamment, a déclaré à diver-l ses reprises qu'il démissionnerait et que l MÀL Haase et Dittroanm suivraient son exemple. Le soir même, ces messieurs retirèrent cependant leur démission, de sorte que le Cabinet continue à être composé de trois socialistes majoritaires, de deux mdé-^ pend a. U et d'un membre du groupe sparta- CU£. La « Deutsche Tages Zeituag », journal - conservateur, émet les revendications sui-1 vantes. I 1. Reconnaissance de ila représentation ; légale du peuple allemand par le Picichs- j 2. Des propositions doivent êitre faites f immédiatement par le gouvernement du 1 Reichstag au sujet des modalités d'une ' élection immédiate à l'assemblée générale, L nationale et constituante du peuple aile-i m and; ! 8. L'-oTdre doit être assuré; la sécurité et l la liberté de tous les citoyens garanties; , 4. Le droit de réunion, la liberté de presse et l'impartialité do la justice doivent ê-re assuiés; 0. Tous las citoyens <5oivarvt) jouir de ' droits égaux ; 6. La paix doit être rétablie le plus tôt ' possible avec la collaboration du Reichs-1 tag. > Le journal ajoute au sujet du 5e point: , Le 5>eup!-e p?ut s'en référer au Conseil l des 0. et S. pour maintenir l'ordre et êwe . tran'jiHUe. Mais il convient de rétablir le . plus tôt possible les droits égaux de tous les citoyens et sous tous les rapports. ANGLETERRE DES MANIFESTATIONS DE JOIE ^ A LONDRES i Loutres, 11 novembre, — La visite du Roi et ; de la Ke.i» constitua, à Londres, un évén»-é. wM "i*. L'enthousiasme <lu pu-, blic était considérable. Le Roi et la Reine pa yèrent ei près du peuple qu'il était posi ble de leur prendre la mam, manifestation à l laquelle- iiB répondaient en serrant cord'ale-, meut l«s mains qui lwur étaient tenidues. Il ! est évident que le Roi e* la Reme ne pouvaient avancer que lentement, mais, plus leur pro-motiaùtt se prolongeait et plu» l'emthouaa&m» 1 du peuple montait. Leur cor«ègo se composait seulement d'une dizam« d'agent* de polie», • don1 la présSnce n'éiai* nulleineot niéc-.'eaaire ■ pou-r assurer la sécurité du Roi de la Reine, , mais bien pour frayer un passage au couple royal. Aussitôt que la nouvelle de la signature de l'armistice fut connue, toute la vi'le 1 fut pavoisée; les plus pauvres demeures dt* quartiers ouvriers étaient ornées d'un drapeau. Des colporteurs se mtrent à parcourir . les rue? avec de petits drapeaux do tous les alliés; ils furen' .httéraflement assaillis de demandes et se défirent de leur pacotiTe en très peu d« tetnp6. Les ornni'biB et les trams 1 jurant îrpmédi-atemont décorés. Le centre cie la vi' o éta.t encombré do monde. Les g-™s mon- ■ tan-nt dan3 les trams, et yi l'un d'eux deman-; d.i 1 par hasard : « Où va l'omnibus? », la rtponse suivante lui é:ait farte : « Nous n'en ) savons ri«n, mais qu'est-ce que cela fai*? # Toutes le« x«>triCtj.on» à la circulation £u - n' . 16VC-3, ; FINLANDE LA FORME GOUVERNEMENTALE Le prince F rédéne Charles do liesse a re- ' morc.iié ta Chambre finlandaise d« l'honneur ~ qu'elle lui faisai' en toi oltrant la couronne C Je Finlande. Le pirinc« ne veut cepimd'a»' pas 1 donner eiucore de réponse définitive; il n'unvi- ' sage que la prospérité de ta Finlande et ne <l veut pas, que ton avènem.nt au trône empêche ' l'autonomie t'mianilaise d'é'-re reconnue p«r un - groupe de puissances. 6 H0LLAN2E 1" UNE PROCLAMATION DU « GOUVERNEMENT t Le gouvernement hollandais a rédigé le a manifeste suivant signé par le Cabinet: « A raison de la pwrwxie troubles actuelle, a le gouvernement se voit forcé de faire ap- - pel u. la coii^.uoration et h l'appui de tous :. les citoyeôs. La guerre est terminée et cependant l'on a ce peut pas dire que la vse économique ait a déjà repris son cours normal. 1 Ca n'est que grâce à nos efforts communs que nous pourrons traverser la pé- ■- riod-e actuelle en évitant les catastrophe? e les plus graves. Si à raison de troubles ou 2 d'autres incidents, les aflaires ne peuvent i- reprendre leur cours normal, nous devons e craindre ks pires extrémités» L'exemple e de la Russie doit nous servir de leçon. ;- Des ordres ont été donnés déjà pour que k- l'on entame la démobilisation de l'arméj dans les limites où 1a chose est possible, si Des mesures ont été prises pour que le; i- soldats libérés ne soient pas sans ressources; les réserves militaires sont mises à la î disposition des civils. i- De nombreux ménages qui sont privés de lumière à présent recevront du pétrole; s 5,000 douzaines de souliers militaires et des u vêtements à bon marché seront prothame-e men-t mis en vente. La ration de pain a été portée il y a quelques jours de '200 à >• 'MO grammes. La qualité et la valeur nutritive de ce pam s'amédiorent encore. Les i Indes nOus enverront prochainement des graisses et des denrées coloniales. De-s e chevaux et des moutons sere-nt abattus .- pour assurer le ravitaillement de la population on viandes. Notre marine marchande s est sur le point de quitter les ports hollandais. Un accord provisoire avec tes Ailn s t nous assure la livraison à bief délai de i- 50,000 tonnes de froment, de 2,000 tonnes de cacao, de 6,000 tonnes de petrole, d-e 1,000 tonnes de benzine, de 1,700 tonnes de t savon et de soude, de 4,000 tonnes de oo-e ton et de 1.C00 tonnes de laine, e En outre, l'Amérique nous enverra 4.00C s tonnes de grain, l'Angletenre des fils et tissus de laine et de coton. i Toutes les résolutions prises à l'instigation de l'étranger sont contraires à la Constitution. Que 1-e bon sens et la raison de la k majorité du peuple et surtout des classes les moins fortunées nous préservent de la misère sans nom qui serait le partage de la Hollande si l'ordt« actuel des choses était troublé. Peuple hollandais, vous tenez votre sort 1 en vos mains. t Comme une minorité cherche à prendre . en main le pouvoir, le gouvernement a dé-» cidé dans l'intérêt de la liberté et des t droits <3u peuple entier do maintenir l'or-, dre et la discipline. » ROUMANIE UN ULTIMATUM A LA HONGRIE ' Le gouvernement roumain a adressé au ' gouvernement hongrois un ultimatum exi-' géant le départ immédiat des troupes hongroises qui occupent la Transylvanie et la transmission de tous les pouvoirs existant ! dans ce pays à la Roumanie. : feRISfÀLPALASI| - j D'ETTERBEEK A | RÉOUVERTURE : Distancée 17 nsiesfcrs |1 ;Un tour dans Bruxelles Moîcnbeek es* s an» contredit celui de m s«- faubourgs qui aura vu ee dérouler dan» t> m- ruas le» scèin-s les plus marquan1^» da l'év cuation allemande du Grand-Bruxelles. ,Lr C'est par'iculièreinent par la chaussés -Nuxive, la chaussée cio Gand et le boulova. Lôopoid il, que passent depuis le début e 1O1 cet-to Sun ai no, jour et nuit, sans io'wruptio des colonnes de convois da g-uexne. ns Aussi, la fome dos curieux qu'acre on spoctacle est tiès différente de celle d« n- grands boulevards m'»éri«ur». (!e Ici, à. Mo-lenbeek, c'est la classe ouvrit -r^iia vKint es poster sur k« bords des '-roti-o■ se. pour ae^îstoi « au dôméinageoneat de§ B chtu ». jj3 Quoyue la cadre de c« journal «oit actu«!l les ment trop restreiul, es^Uj'ong d'«n fairo ui été rapide «squisse. *lt II y a là des véhicules de touto nature o ei son* envajség des -caisses, dea paquets, d U'J casques, d«s bouteilles, dos oouvor'urœ, d litor't«, deis équ pomonts mii.tairtw.Les un» «x recouverts de bâche», d'autre» n'en ont pa ,,,. Ici, sur 1 'ajrioncui 1 nmen' des bagagea est po lt- Me une seii"iuelle, la mau à la gachetic d fusii, prêt à tirer; là, sont couchés de» « os data enveloppés dan» des couvertures. L hommea qui conduisit son* à clievtl ou a as falés aur ol.-s siégea improvisé»», 'ious ont t n-s air très liétai'. Ce» corîw de transport* al'ernent avec à de compagnies de fantassin» qui chanVit < temps à outre des eapècta da psaumes et do rière le-queiles sont trainiéog trois ou qua't vache» nia.'gTes, quelques chèvres et dia ch vaux b'es éJ. C'à e' là, une carr'aoJa d# Cïmpngne, -o " J vieui fiacre ou un t, ry ruî^ique jettent ui Lit" noto archaïque. C« sout tes cal échus dos Si u- p(- wiw du l'intondaiK*, qui avançait cah-caha, tondis que le» autoe d«a officier* »up rieurs passent quelq-uefo» 1* long couvo - «an f«asauk rtiàex la frirène^ os Quelquefois, il y a des arrê's, des intorpe® ses lions sumb.ablea à aboiements; les badau. .-a- accourus d«s rues popu^ousts ne mèuaigeot pi leiuire réflexions et leurs plaisan-unos de Cependant, le populaire se 'lent d.gne. ] ird la police n'a eu à now jusqu'à présent a de cun incident. Les .femuni-j et les jeunes escarp ni, qui les premiers jours de l'évacuation oo voyaient le» transporte e' offraient on ver es aux militaire» du saivon, des cigarettes e' t 10s beurre, ont daeparu. Seul-!, nos « ketjea », ces incorrigibles ga tc nemen's, s'amusent i faire éclator des futsé* ■ru le- Aux abords de l'Entrepôt, à l'avenue < port et dans i«s rue» adjacentes également , le- tuées sur le territoin» de Molenbeek, se so lie passées, ce vendredi matin, dia scènes < désordre et d'iuidiscipline auxquelles œa cou; où lie fusils «■' de il)i'Lra:.ieu^-es ont mit fin. le" Par-deasu» i<rs grilles fermées de l'Entropc k* dcg soldaïa gi'impaient pour voW de3 ma Kit chandises, des vê^amenté, des chaussures, tt 3*. cigares, dos cigarettes, des victoaibes t ja- conserva, qu'il» vendaijn* easuits à des pr lu dérisoires. ol- Les officier* qui voulaient défendre c -ta vols, n'étaient pa^ obéi. Le populaire, enha tf- di, so pressait devant les portes mal gardé un e< faillit forcer le passage et se irvior au p lage de» magasins i* dta chamriot# en pa îe» tance à la cour de l'Entrepôt. do Deg vélos ont é'é vendus 23 ftrancs; d v- caisses de cigares, 6 francs, des bottes el d ce boitinc*, francsI ie- Tout f.iit prévoir qu'à cau*e du désarr provoqué pair la lïi-« <iu dépar^, des Bcèn< ira regrettable» m p-»=5aron' eux abord» de i'L. n« tiopô'. ■u- Nous n'avons qu'un conseil à donner an; or habi;an'« : Ne vous ajjprtxJieï pàs da» mag. >é- «ma, liaisseï fa»i« l«s «ollat» révohiùonaairu n» vou* «ai occupes pa»; riea di ^aarghâadwa #oaa^M- Les Revendications Ouvrières en Hollande A la suite du développement rapide de* événements politiques en Europe, les asso-■ ciatious syndicataires et soclnlisus hollan-: daises se sont mises d'aceoid j our convoquer . juus tôt le congrès qui devait se réunir à ltoîterdBW le a4 n<>\ einlue ; eclui-ci se réunira les 10 et i- novembre. Lu proclamation ' suivante a été adressée « aux classes posso» : dantes et au gouvernement », demandant i que <ics reformes importantes interviennent immédiatement. .Les revendications, comportent : i. Démobilisation immédiate j les démobilises recevront des indemnités durant la pé-' noue ou ils sont sans travail; u. Introduction immédiate du suffrage fô-: nimin, suivi de nouvelles élections; 3. Suppression ne la première chambre; , 4- Introduction imnieuiate de la journée » ® . travailde8 heures et de la journée ue o heure» pour les ouvriers des mines; ' 5. Introduction de l'obligation pour l'Etat do fournir une pension à l'âge de U» ans; i 0. Aahesion a toutes les revendications de t la ligue néerlandaise des hommes astreint» au service militaire; ~j. Augmentation des salaires des ouvrier* et des petit*, emploj es det> ser\ ices publics e t - du personnel des chemius de fer ; s t>. Suppression dos lois sur les grèves in-j troduites eu lyoJ ; c,. Organisation dos secours à donner aux chômeurs sous le contrôle des organismes > ouvriers; ; jo. Âic.-ures destinées à assurer le ravitaillement, Réglementation do 1a production et , tiu transport; n. Socialisaiion de toutes les industrie» î susceptibles d'etre socialisées; ia. Exocution du programme de lierne; qui 4 représente toutes nus revendications dans le domaine des iois sociales. j Ces revendications seront résumées lors du Grand Congres ouvrier des 10 et i~ novembre et l'i^p examinera les mesures a prendre pour î réaliser ce programme. lJe nombreuses tu*-; sembiees se re uniront pour délibérer à ce L sujet. • • k Les révolutionnaires socialistes font de 1» propagande en laveur u'uue action révolutionnaire énergique au cas ou les mémo» - incidents se produiraient en Hollande qu'a i l'étranger. Des réunions publiques et ues j in ami cotations seront organisée» dans les j rues. Les ouvriers horont invites a prendre (les mesures si une révolution éclaté pour ' que la société soit reformee dan* ces bases - et pour que lu terre et le» nioyeus do travail ; passent aux mains do la communauté. AUTOUR DE L'ARMISTICE c w- S LA CONCLUSION uE L'ARMISTICE e Les délégués alieiiiuxids qui ont igué l'ui'uiiî>tice ont déclaré qu<3 te gouver-neiueut aileaiand ferait nuiureiletnfil 3 tout son poisible pour contribuer à - Texecutiou des euuditioiii po^coa. 1U recomiaf^seiit qu'a un ceitam point da - vud les Aillés ont fait preuve d'espM - de conciliation, mais que la bnèv'juj J du délai d'évacuatioa qui leur est s cordé, ainsi que la livraison de wagons l de cuemin de fer, &>t de, nature à aut g naître en Alleuiagne uu état de chos a lel que le gotn ei ucment alicittanâ poai-t rait être emiJv'cLie d'execut r des conditions qu'il a acceptées. : Les délégués ont insisté sur Le fait - que les conditions d armistice p^u-s vent faire naître l'anaicàie et 1a famine en Allemagne. ■ F R O C L AJil A'i 10 iN' i*u MARECHAL von 1ILN DtjS BURO j. L« maréchal von Hinu^nbung a adressé 4 . l'armée aUemande un» proclaima'iun aanoir çau' lia condirsion ûe l'armistice %« féiicitani a les troupes d'avoir préseivé 1« soi ic^ial de , l'occupa'ioa étrangère et -des dévaacaHon*. Des conditions d'armistice très dure» on' dâ c"re acc«pees à cause ûu nomOro ctoMsan* | d'ennemis qui ont é^é "uiscités à l'Aliema-| gue. Une de ces conditions est. la referais» ra-î p!de; c'est une douloureuse épreuve que l'ar-» mée doit «ubir, néanmoins, avec icbiguaUoo. | Par un autre fruru» fil, le maréchal voa j Ilmilenburg annonce à U,us qU',;] toujouj, , à la tête des trou.pes et qu'il dirige leur nr traite. OM PILLE! y Les gares sont pour le moment litté ralement mises à sac, par les Allemand tout d'abord, par les belges ensuite. Iia- A la gare de Tour et Taxis, on vîd ds littéralement les dépôts. A\ec une luit fébrile chacun emporte ce qui lui con £t vient. Des soldats s'éloignent av» ■u- d'énormes sacs remplis de \étemenis ^ de biscuits, de cigares, de cigarettes ,u^ d'objets en cuir et surtout de chaussa ^ res. Certains ont piis dix et mêm douze paires de bottes 1 Les plus maiin u-. ont organisé leur expédition: ils tuas e*. portent en commun leurs baIlots su. ^ des charrettes, lourdement chargées. ^ Dien entendu, la populace ne pen .,,t pas une si belle occasion de « travail de 1er » : elle aide au déménagement 1 E!l< i» pousse à la charrette, et le plus sou vent elle la vide. Lu intense tralii , d'achat se pratique à la gare entre sol ^ dats et passants. Des « gris », {,-res -n que tous ivres, vendent leur charge ■ijc puis retournent se ravitailler. On vùli d«s bouteilles de porto î On fume d< ^ gros cigares 1 >a Ailleurs, les soldats, mécontents d< d- voir la population prendre part au pil -r- lage, tirent des coujts de fusil sur li foule et, à tous moments, la unUvtil ieuse fonctionne. Partout, c'est le désordre, la confu oi sion; en un mot, c'est lu déMcIel ts A la gare du Luxembourg, des scèn?: 11 aussi lamentables,se so ;f produites-, 1 ; ,x ce son t surtout des malandrins belge; qui ont « fait vile et bien » le transpor ■ ; j du matériel abaiidoiiiid parier Al.a f ] mands,. NOVEMBRB f918 - _ DIX CENTIMES LE NUMÉRO .... n J™ ANNÉE. — N° 2

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