Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 16 Septembre. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Accès à 22 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6sq9c/
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il*"1® Annê<& - îL 10^5 - Ed. S ; -n ----- —r — OIM UNIMES ïliiiaaclie 16 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger ^ îflois î Ff« 4.50. - l'Hic. 3J30 L» burîittx ia poste <"i iiïieH»» *t â l'Etranger n'iicwptenf qtte des alKWnïfnenti TWIHBS'I Hfol-S; ocrac) prennent côubs Us IJanv. 1 hvux 1 Juillet 1 Octo». On peut s'abonner toutefois potn Tes iênx <!(*rnitts meîs on mêirre pan !e dernier moi» tk chaque trlert-rire an prix <fe : I Mo» t Moi» fr. 3.00-Mk 249 Vt 1.90-Mk.l.2ff TÏRAGE : ffOOOO PAR JOUR Le Bruxellois « {Rédacteur ex Chkf r Won e A«.»aîïâ Ima! laifiilsii IndCpemlBnt Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, f ^sn*«tv:n^s.-r.'i'7<7f- aM^açvf/i."*r<ECC3i5HîiC5F7»^5T'3^9 ANNONCES La lieue Paits divers et L'clios . fr Nécrologie Annonces commerciales . » financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE :MO.0OO PAR JOUR Les bureaux du « BHUXELLOiS » s® trouvent RUE OE LA CASSRHS, 33 et 35, è Bmxeïies (près de la place Âsîirteeiasssïîsî. SUR LES FLOTS BLEUS KV» âSfi#*? & £^v « tv «aws « w | (Bt Hanta nites the Waves.) (Suite et fin.j J'essayai une méthode d Europe : «ne demi-roupie pour voir Viehnoti, dis je à mon guide. il était perplexe devant la pièce tendue. Dame, on n'a pas l'occasion, tous les jours d être en tète à tête svoc une Divinité. Je ne voulais pas la rater. Mon guide consulta un prélat de s& siecte. H revint, et me mettant la main sur l'œil gauche, me dit : « Regardez avec un oeil seulement; notre religion le défend aux deux yeux des incroyants. » je conteciplii une tère grimaçante, peinte dirait-on au ripolin jouge et noir, et muni de trois yeux louches. Défaut ce laid mannequin, les Hindoue s.' livrent à Ses génuflexions craintives. Les exploitants de la çrme, c'est à-àire les prêtres de Kaii, perçoivent les oboles du peuple. Niliil nori sub sole, cooclus- Ie- Les Anglais, bien entendu, ont attise ce fanatisme pour piller l'indigène d© ses biens temporels pendant qu'il rêvasse à ses superstitions spirituelles. Les grands magasins ressemblent à nos Léon-h£«S Tierz. Mais tout y est très cher. Les banques paient en métal (c'est le pays des mines d'argent}. Les théâtres sont des music-halls anglais, avec des datrsing girls qui rappellent Charring-Gross. Les théâtres indigènes copient le music-hall. Pour cela, les acteurs indiens se fardent à outrance pour ressembler au Blanc. Ils chantent des airs monotones et sans rythme. La voix de ces Hindous ne peut pas, comme celle du Blanc, donner les huit notes de la gamme et même chanter seize notes successives. Nous avons, en Europe, où l'air est Irais, une diSférence d'amplitude thorîaciique de huit centimètres, entre l'inspirait ion et 5'expiration. L'Hindou, habitué au climat chaud, respire superficiellement ; son thorax ne s'accroît que de deux à trois centimètres, par la respiration; sa voix conséquemment n'ai teint que quatre à cinq notes. Les représentations indigènes rappellent, en cocasserie, les opéras de citez Toone au Pouehene'le-kelcter.Les sportsmen trouvent à Calcutta des clubs de polo à cheval, des bassins de natation réservés aux Blancs. Le baigneur est habillé et déshabillé par un boy ; cela évoque la Rome de Néron. Il y a aussi des clubs de tennis,où l'on joue en respirant la grisante odeur des magnolias. Les amours de passage, à l'usage des étrangers, sent officies par des Japonaises souples et méticuleuses; par des Hindoues, polies et inlassable»; par des Européennes, poissardes, et nonchalantes. En somme, Calcutta ressemble à d'autres villes d Extrême-Orient, avec ses variantes locales. Mais voici les caractéristiques : D'abord les tours du silence, édifices cylindriques du format d'un gazomètre, construits en gradins à l'intérieur. Sur les rangées supérieures on dépose des morts, suivant les rites sacrés des Parcis; les vautours se chargent, à coups de bec, de dépecer ' le défunt. Ceux qui m consomment pas sur place, retournent au nid, sur tel arbre d'une avenue fréquentée. Tant pis pour le passant, sur lequel atterrit un lambeau de cadavre, tombé d'un bec. Le j gouvernement anglais essaya de combattre les inconvénients antihygiéniques des superstitions religieuses. Il dut y renoncer. L'Hindou s'est laissé gendre ses richesses minières et forestières, mais ii se cramponne à ses croyances religieuses, der-aieir asile de i a a usine et de résignation indolente. Pourtant, un moaument rappelle que les Hindous d il y a deux siècles avaient une énergie nationale plus belliqueuse. Lors de la fameuse révolte de 1756, on enferma, le 20 juin, 146 Anglais dans un Iccstl trop exigu, où ils périrent par entassement. monument, le Black Hole, rappelle aux actuels oppresseurs dç l'Inde, que la colonisation, c'est-à-dire le pll-j lage de l'Asie par l'Europe, h eat pas toujours une lutte inégale du fusil contre l'arc. L'Ho gly, affluent du Gange sacré, sert aussi aux bains rituels. L'eau boueuse, le sol vaseux et glissant, l'absence de cabines, la grouillante nudité des Hindous, ne séduisent pas le baigneur '» blanc. Un "bain sacré fait il plus de bien qu'une immersion au Saint-Sauveur? C<-ia m'.intriguait , mais h J'ignorais qu on batboiait par sectes daos le® vagues purificatrices. Aussi l'entrée dans l'eau d'un incroyant provoqua, dans 'a maie aux Brahmanes, uns émotion cacophonique. Le plongeon d'un Juif dans la piscine à Lourdes n'oocasionnera Pt pas plus de charivari. Mais en échange, loin du fleuve, quels délicieux bains de soleil. Un ciel indisciblement bleu, l'herbe moelleuse sur laquelle on étale un linge épais (gare aux insectes!), 30 à 35 degrés de chaleur, et puis une douche en pluie fine, Ici, pas de draches nationales, pas de préjugés pudibonds. Combien on sent l'ambiance pafssme, laissent su culte de la Nature, toute sa saveur charnelle et vé-ridique. Feurnez les yeux, mais r.spirez. L'herbe humide sèche violemment 90us un soleil toi rkJe ; l'air est saturé d'odeurs tièdes de terre. Fermez les yeux, mais écoutez : d'abord des bruits de ville, tiïiias à timbres incessants, chariots tirés canin caha par des bœufs,- l'accompagnement cre oette mélodie citadine, c'est la voix cafrjîrs et monotoce de !a foule indigène, ri nous fallut quitter cette féerie exotique, pour connaître, au retour, l'angoisse sous-manne, les prophéties chauvines des communiqués circonspects et maquillés. Parmi nos passagers, un coloïKl aatglîis donnait îa note gaie. Il crut opportun de sonder ma naïveté ; — L Angleterre se bat peur vous reedre l'indépendance, me àécl*ra-t-ii. — Qui vous d>t que nous la souûaïtoas? jepoai-4is-je. Un Américain, passager, intortint . — L'AiieiïWgne, avec Hambourg, Blême e; Anvers, deviendrait formitlablerjent tiUi-f. Ce eerait la richesse pour tous les sujet» s«n.ïxée, confiés à oc s édtwsfftffê saris pareil. Le colonel ang ate voulut interiompfe, jug-ant maladroite cette'révélation au naïf Belge. — Votre pays est dévasté, n'est-ce pas? dit-il pour m'aiguillonner. — C'est de sa faute, reprit un réserviste grec, qui rentrait au pays. L'Allemagne, le 2 août, leur promettait l'itid. pe-ndance, s'ils ne se baitajeei pas. L'Angleterre-, te 4 août, leur proirketuùt l'indépendance s'ils se battaient. La promesse d'un de ces garants dût valoir celle d'un autre aux yeux des Belges neutres, tilleuls des grandvs puissances. Leur méfiance fut punie. Le colonel anglais souhaita pend2iït toute la suite du voy:>ge que la Grèce se joigne aux Puissances Centrales avant notre arrivée à Pert-Saici. Lo Grec, trop diplomate, eut été hKeiné en débarquant, surtout qu'il avait comme compagne une langoureuse et sculpturale fille de Jsniïa. Nous traversâmes la Méditerranée sans incident. Tous les samedis, il y avait Gun Drill, exercice au canon. Cela consiste à jeter à l'eau un loniteau vide ; le steamer ne s'arrête pas; à 100 mètres du tonneau flottant, on lâche un coup de canon, puis un autre, un troisième, etc. Impossible de vérifier le tir, puisque le steamer ne ra'ienïit pas. On se borne aux hypothèses. Les patriotes déclarent que îe p.remier coup pulvérisa le tonneeu. Les peureux' craignent le contraire. Les sceptiques, à la jumelle, soutiennent que le tonneau, malgré les dix coups, flotte toujours. C'est, de la mise eo scène, pour rassurer les passagers, ces coups de canon ; alimentant la banalité des conversations. Notre colonel nous quitta à Oran. Peureux, il gagnait Londres par Marseille et Calais. Ses yeux, depuis Port-Saïd, fouillaient les vagues avec tant , d inquiétude, qu'ils commençaient à lui soieir de l'orbite. Des récits de torpillages pendant Les repas, l'avaient fait un soir apprwaitre au dîner avec ; sa ceinture de bouchon, portée psr son boy. Nul doute qu il occupe à l'arrière un poste grassement | payé-, où le récit de ses combats navals distrait le S spleen des soirées pluvieuses.. Après le golfe de Gascogne, il neigea. Les vagues vert sombre et la neige à •trajectoire, iiotkon i taie, "iKiis ëolèvaUnt tout horizon. Aucun sous i marin ne nous inquiéta. De Qr.essaiit, on traversa la Manche, !a nuit, feux éteints, puis nous longeâmes la côte, jusqu'au filet de pêche tendu de Deal à Ambleteuss, pour protéger le trafic vers Boulogne. Peu après, j'entrevis, ô pas longtemps, le début d© la côte flamande. El le appsrut, puis s'évanouit. Mais alors, des vers de Verhaeren me vinrent aux tèvres, comme une prière : F^aruiie tenace au cœur, Flandre des aïeux morts, Dès qu'on barre ta vie, ou qu'on touche à ton sort, Tu te dardes dans tes b^tjrois et dans tes tours, Comme en un cri gêani l'ers l'inconnu des jours. Chaque br.qtie, chaque moellon ou chaque pierre, Pcnjerma un peu de ta douleur héréditaire Ou de ta joie r par se aux «g-"s de grandeurs; Tours de longs deuils passés ou bejlrois de splen- [deiirs, Vous êtes des témoins dont nui ne se délivre; Votre ombre est là, sur mes pensers et sur mes lièvres, Sur mes gestes nouant ma vie avec sa mort. O que mon cœur toujours reste avec vous d'accord, • Qu'il puise en vous l'orgueil et la fermeté haute, Tours debout près des flots, tours debout près des Lcôies, E' que tous ceux qui s'en viennent des pays claiis Que brille le soleil, à l'outra bout des m?rs, Sachent, rien qu'en longeant nos grèves taciturnes, Rien qu'en posant le pied sur notre sol glacé, Quel vienx peuple rugueux vous leur symbolisez. Vous les tours de Ivieuport, de Liswegke et de LFurnes ! Septembre 1917. Maxim Benssns. LA GUERRE k*as 0-* V8 B-» I 1 F* «a» StittsiaaMHÉg fâfî&lfes ALL&ftl£$£D$ BERLIN, 15 septembre. — Ojl'ciel de midi : ïuctiire do ici guerre a l'Ouest. fcrioaps a'aiiaee au iciu-itiarêen»! généra] piiacô Héritier -tiappiacrït cie Bavière: Dans quelques secteurs isotés dn front de Flan-dro, l'action des artilleries s'est accrue de nouveau dans la soirée. Au jeu de destruction du 14 septembre dans la matinée, a succédé près de £f-Julien une atwqae ang aise partielle, qui a subi un échec à ta contre-attaque. Nous avons maintenu un certain nombre de prisonniers angiais„ iirciipe d amée da priaes imoéiial allemand; Âti Wtntcrbsrg et près île Cretonne des groupes d'attaque d'un régiment tsidois ont ramené donc reconnaissance des prisonniers des tranchées françaises.A la route de San m- Py-Sou ifin ^ les Fiançais se sont clancïs à deux reprises contre natj-e position sans préparation par t'artillcne. L'ennemi envahisseur a éti aussitôt rejeté par une cantre-attaqne de nos troupes. Nous avons maintenu des prisonniers. Sur la rive orientale de ta Meuse, des fraciiaqs d'une division badoise, rompue au combat, ont pris d'assaut Kp'ès une brève action ctartilterîQ ia hauteur à l'est du bois de Chaumes. L'ennemi a opposé une tenace résistance, qui a été brisie en corps-a-corps. Plus de 300 Français ont été fans prisonniers. Les pertes sanglantes de l'ennemi se sont élevées encore par des cantre-atlaques stériles. Aviatioa ; Le HctiU'iumt von Bnlov/t abattu son 2Ce adversaire en combat aérien. Eiôâtra ds la «osrre à l'Kst. L'action e été minime ei la situation est restée partant inchangée. 5'Tont en Macédoine: Pas d'opérations de quelque envergure* BERLIN-, H septembre. — Officiel ; Combat animé d'artillerie en quelques sedeurs du front nord-est de Verew., seulement. îsttî lîi»ï. BERLIN, 14 septembre»,— Officiel. Dans la zone de barrage&auiouT de l'Angleterre, un grand nombre de navires de commerce et quelques vaisseaux de pèche, jaugeait/- un total brut de 22,000 tonnes, ont été <mentis par l'activité de nos sous-marins, notamment le vapeur beige armé «Elisabethville» (7,017 tortfies), chargé d'huile du Congo, en tfits, à dcsiiiuitifyn de Fui mont h, et un voilier français chaigé dclchaibon, à destination de Nantes, un vapeur che&é d'arachides se rendant de Dakar à Dunkenme; un vapeur chargé, inconnu, naviguant sous eàorie; ensuite le cotre de pà he belge « Jeannet Jj; les vap- urs de pèche anglais uUniy» et «Resri >i Un navire de guerre paraissant ressembler a'i| torpilleur-canonnière «Halcye» a été coulé le |5 septembre au cours d'une attaque nocturne par un saus-rnai in, au large de la cô'.e orientale anglaise. La détonation de la torpille a été obseivée sans contestation possible. Un autre sous-marin a atteint d'un coup de torpille un petit croiseur dv type «Arabis», dans la Manche; l'arrière du navire a été complètement éi'Lntré par une explosion de munitions succéaant immédiat-ment au coup de torpille, tout près du grand mât. Les sons-marins en question n'ont pas pu observer si les deux naii, es ont coulé. BERLIN, if septembre : Du 1 janvier au 31 août 1917 nos sous-marins n'ont pas coulé moins de 226 canons dans la Méditerranée, appartenant aux vapeurs armés coulés. Dans ce total ne sont pas compris les canons se trouvent à bord de navires de guerre coulés, ni ceux qui se trouvaient à bord de navires aimés qui se sont échouas ou qui ont touché des mines. Parmi les canons il s'en trouvait trois de 12 cm., un de 11.8 cm., un de 10.5 cm. un de 9.5 cm., un de 7.5 cm., 42 de 7.6 cm. et 169 de calibre inconnu. AUT RïCIKJEM VIENNE, 14 Septembre. — Officiel : Théâtre de 1a guerre italien : Sur le versant septentrional Su Monte San Ga-brieic\ Trois fortes attaques des Italiens ont été repoussées; à part cela rien de particulier à signaler d'aucun freni. CONSTANTINOPLE, 13 septembre : Sur la rive ouest de l'Euphrate, nos cavaliers ont attaqué une patrouille ennemie escortée d'automobiles blindées. L'ennemi a perdu 27 soldas 'nés, ainsi qu'un officier et deux soldats tci's prisonniers. A ta Dia'a quelques compagnies et escadrons ennemis qui s'avançaient à l est de She-ribern ont été dispersés par notre feu d'artillerie. Front du Sis»; Le matin du 12 septembre les Anglais ont entrepris une nouvelle reconnaissance, an moyen de 60 escadrons, 21 bataillons et 5 batleries contre Bir-esSain. Les escaarons d'avant-garde ont poussé jusqu'à Tnil-Chebari-Abs-Sukcban-Kos-cl-Bnsat. Des troupes de garde parties de Wadies-Sidd ont été prises sous le jeu d'une de nos batteries et se virent ebligies à la retraite. Vers 4 heures de l'apiès. midi le gros des forces ennemies s'est également retiré. BULGARES SOFIA, 13 septembre ; front en Xd&côdoine ; Dans la région de Bitoha, feu animé d'artillerie, vers le soir. Dans la région de la Moglena, feu d'entrave. Coups de main isolés d'artillerie sur la rive droite du Vardar. Sur les versmls septentrionaux de la Kruscha P anina et à la Strouma intérieure, combats d'artillerie qui se sont lernu'iés en notre faveur et au cours desquels nous avons tint quelques prisonniers anglais. A l'embouchait de la Strouma, le lieutenant Eschwciàe abattit un avion ennemi. ffrssu en Koumanïe : Feu d'artillerie contre Tulcca. Fusillade près d'issaccea. FRANÇASa PARIS, 14 septembre. — Officiel de 3 h. p. m.: Sur le front au nord de l'Aisne, l'ennemi a exécuté au petit four, contre nos positions du plateau des Casemates, un coup de main qu'il avait fait précéder d'un violent bombardement. Après un combat corps-à-corps, l'ennemi qui avait essuyé des pertes sérieuses, a été rejeté dans ses lignes. En Champagne, au cours d'une opération de détail, nous avons pénétré dans les tranchées ennemies à l'ouest de Navarin et fait de s prisonniers. Sur les rives de la Meuse, activité habituelle des dfltrx artilleries. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 14 septembre. — Officiel de 11 h. p. m ; Lutte d'artillerie assez vive en Champagne,dans la réfgïon des Monts. Sur la rive droite de la Meuse, après an violent bombardement, l'ennemi a attaqué les positions que nous avons r'cemment conquises au nerd des Caurières. Strr un front de cinq cents mètres environ, U a réussi à pénétrer dans notre l.gne aven êe, où le combat continue, journée calme sur le reste dn front. PETRQGRslD, 13 septembre. Au frctil de ÏQuesit dans la direction de Riga, nos troupes, d'avant-garde conUnuent a avancer en combattant.Dans la. légion du l'Jtoral,!ious avons occupé le village de KuHs. Au sud de &t tante de Rïga-Pl-skow, des bataillons lettons ont, après tin chaud combat, occupé le village de Telm et ramené des prisonniers ei du butin. Après l'occupation. de T eim, les lettons ont avancé vers Rentz t'a. Pi i loin vers le sud, nos troupes d'avent-garde ont o cupé la ligne Moriizberg . WUz - Wake . Nigac< Gossoruin - Schkersten - Gcrt - AU Kaipen - Mi'l ness - NigiKas. Feu d'infanterie dans les autn secteurs. Aviation. — Pendant une reconmtissance a rienne dans la région de Turillsche, au nord-oue de Kunii'-ness-Poiiolsk, un obus ennemi a tué n tre observateur, le sous-J-ieuienaKt Betjnjefj, blessé grièvement le pilote, le jfbrtc-drapet Kruisehkoff. Malgré sa blessure, le courageux f iote Krntschkofj a ramené son aéroplane dans t endroit exempt de danger et survolé nos ligne Dans des combats aériens dans la région de tlusi tyn et Sk-hi, nos aviateurs ont forcé deux avioi ennemis à atterrir. Nos avions ont jeté des bon bes sur plusieurs -positions ennemies, noiamme\ 5 pouds (80 lcifos de bombes) sur /e bourg i Kriwoscliin, au sud de Baranowitschi, et huit poui {128 kilosJ sur la région de Kowel. Des avions ei nemis ont jeté des bombes derrière nos lignes,dm 'a direction de Baranouitschi, sm les gares < RadziwMoff et Kirvorzy. ITALIEN ROME, 13 septembre. — Officiel ; An nord-est de Gyizia, les détachements enn< mis récemment concentrés ont pris l'offensive ont tenté, avec un extrême acharnement, de noi refou'cr du tuont San Gabriele. Leurs furieuses a taques ont- réussi à maîtriser quelques-uns de ni uvani-poues, mais elles se sont heurtées contre m ire irgne principale qui, énerg-qiiement défsndi par les vailLues itoupès de la lie division, est re. lie entièrement entre nos maiis. Au /roui du Treuiin, au cours de combats ent\ nos avant pestes, des patrouilles ennemies ont é mises en fuite. Un avion ennemi, touché par le feu de nos o nons de défense, est tombé dans les environs i Duino. ANGLAIS Londres, 13 septembre. — Ofjiciet ; Cette nuit, nos putiouilles ont fait quelques pi soniucrs près te Lens. L'artillerie ennemie a été active à proximité i B u lie court t au sud-est de Messines et au nord c Long marck. La nuit dernière l'ennemi a surpris nos positioi à l'est de Bul'ecourt après une violente canonna d'une heure. Il réussit à pénétrer dans nos tranchées, m&s fat repousse au cours d'un violt.nl combat ei lais: nombre ue morts, de blessés et de prisonniers ei lté nos mains. Durant la nuit, nous avons exetu un coup de mam couronne de succès dans le vois nage d'Oppy. Ce matin de bonne heure l'ennemi ouvert une violente canonnade sur un front de pli d'un mille au nord et au nord-ouest de Lang> marck. Il a attaqué avec des forces considérable Après un violent combat l'attaque fut repoussi avec des partes considérables pour l'ennemi. Aviation : En dépit du temps couvert, n0s avions ont ex< cuté hier des observations d'artillerie et pris di clichés. Le bombardement des champs d'aviatio, dépôts de munit.ons et stations de chemin de fer et n--'mis s'est poursuivi joui et nuit. Trois apparei ennemis ont été abattus désemparés; deux des m ires sont porks manquants. Dernières Dépêches s» La réponse allemande aa Pape. Amsterdam, 15 septembre. — Du » Tijd > La réponse des jouissances Centrales ser communiquée prochainement au nonce poi tineai a Vienne, iiile uitrérera de ia note d Wiisoa dans un sons favorable. Jille commet ee par déchirer que les propositions du i'ap xoiinent une base appropriée pour des né&< ciatious de paix, liif ee qui concerne l'echai ge clos régions occupées, le s quesions arl> raies, les armements, la ligue des nation: te., il y est formulé des déclarations qut te moignon t ou sens magnanime des Puissance centrales et de leur volonté sincère de cliei eirer actuellement une paix durable qui soi de nature à assurer le bonheur de tous le peuples. En ce qui concerne la question de Balkans, ia Pologne et la restauration de 1 Belgique, elie_ contient également des déeia rations conciliantes. Toutefois on y însist sur cette condition que les puissances enne mies doivent donner également des preuve sérieuses de dispositions pacifiques par ia dis eussion bienveillante des ciuc-stions qui div: sent actuellement les peuples. La note-répor se sera publiée aussitôt que l'acquiescemen du nonce papal à Vienne sera acquis. Les ccrnbats à Plsonzo. Vienne, 14 sept. — Au front de 1 Iscnzo, Parti lerie ennemie a dirigé hier un assez vio-(î«; fe d'entrave contre plusieurs secteurs. II n'y eut de combn.ts d'infanterie qu'au mont San Michel, oi dans 1e courant de la soirée ainsi que dans la nuî trois fe>rtes attaques ont é.é engagées contre ne positions du versant septentrional, nuis e'ic® fi rent nettement repoussées. Ces combats rectiSeï ainsi le communiqué officiel italien du 13 septen br. On y tente no arriment d'amoindrir le succès d notre contre%ocon au Monte San Gabriele, qt nous a valu la ferme possession de nos ancienne premières lignes. Les Italiens ont notamment a; ftnné que nous n'avions réussi qu'à occuper de postes avancés, mais que nofee attaque avait él arrêtée devant la ligne principale. Les ccntre-a.i: ques furieuses qu'i's ont mises en œuvre hier prci veat qu'ils n'ont pas seulement tenté de reoenqw rir des postes avancés, mais encore les lignes peit eipales perdues. La guerre s l'Est. Vienne, 14 sept. — Bu front d'srmae du co!c i nei-générai archiduc Joseph, il n'y a à signale î qu'un feu modéré d'entrave ennemi. Près du grot | pe d'années von Boehm-Ermolli, deux détachs monts d'infanseirie russes ont attaqué nos oositior is près de Zbrzyna soir le Zbrucz ; ils ont été repous-> ses. A part cela, il n'y a eu d'activité combative is qu'en quelques secteurs. 3- En Albanie, un violent orage, qui a empêché ■-» l'activité combatiive, a sévi durant la nuit du 13 au 14 septembre. Au &u;et ^ demieres combats, s- il faut encore mentionaer qu'en charaant les Ita-st liens qui avaient passé l'Osum, près de Zebariy, i- l'ennemi a perdu H morts ainsi que du bétail de transport. Nous avens captiuro en outre un grand 'ii nombre die matériel de tout genre et de nombreux i- vivres. " L'afiaire des dépêche.i suédoises, s. La Haye, 14 sep,. — D'après le «Tknes», le i- gouvernement britannique a décidé de ne plus péris mettre la transmission de télégrammes chiffrés sué-i- dois via tous les câbles marins qui se trouvent it sous le contrôle de l'Angleterre, aussi longtemps le que le gouvernement suédois n'aura pas exprimé se-s (s regrets quant aux faits qui se sont pasoés et ne i- donnera pas la promesse formelle qu'ils ne se rets présenteront plus. le Opinion russe contre l'Angleterre et la Franc© Stockholm, 12 sept. — L'attitude des Alliés à l'occasion de la défaite russe près de Riga provoque une tempête d'indigrnatici., à Pé-rogiad. ' es journaux bourgeois publient de longs articles contre ' l'Angleterre et particulièrement contre la France. Le « Journal de la Bourse » reproduit ks opinions { de la presse française, qui disenr qu'on devrait rayer la Russie des rangs. Le « Journal de 1a Bourse » fait remarquer à ce sujet que la Russie ne répondra pas à ces reproches; elle passe en ce mo-^ menj par une épreuve très dure, mais elle ne doit pas être rayée des rangs pour ce motif. C'est justement 'e moment où la vérir-able amitié devrait se , témoigner. Les journaux socialistes écrivent que l'Ang eterre et la France ne remplissent pas leur devoir d'amis vis-à-vis ae la Russie. El'es n'ont jamais eu dts rapports loyaux avec l'Empire russe. e La Russie ne devait apporter que la victoire à leur guerre. Comme une 'oj de p-.esse russe a été ré-c-mment mise en vigueur, défendant les attaques contre les Al'ie's, ces articles expriment vis'ble-ment le mécontentement du gouvernement russe. A Pétrcgrad, on discute également le conflit que '■e Keaenski a eu avec les ambassadeurs de l'Entente, ]e après 'a conférence de Moscou. Pendant Le discours de c'cture de Kerenskl, l'ambassadeur unis glais Buchumn, qui assistait à la Conférence en sa 'e qualité de bourg cis honoraire de Moscou, quitta ostensible m. n*- sa loge. Revenu à Pétrcgrad, l'wnT lt basad ur tendit une visit. officielle au miois.re d-s •a Affaires étrangères Terestschenko, et lui déclara que la conduire de Kerenski ne répendait pas aux 1(1 intérêts de l'Entente. Depuis lors, Bischanan était i- I Arne du mouvement soi-duant eontre-révotuticu-a naire, qui v'sait le remplacement de Kerenski par 's un dicta,eur civil, dévoué aux anglophiles. L'am--- bassadeur parvint à rallier à ce mouvement !a s. tie monarchiste de la généralité ainsi que les ca-e dets et le centre. Il qualifia en même temps la rentrée du Tsar comme inaecep a'ole au point de vue anglais, et recommanda par contre pour le trône le î- grand-duc Michel ou le grand-duc Paul-Al?xandro-<s wtteh. Cette campagne monarchiste devais être pré. i, cédée par la dictature militaire de Korni^îf. Après i- révceat.cn de Koroiloff, les ambassadeurs alliés ■s rendirent une visite collective à Terestschenko, afin 3- de protester contre les mesures de Kerenski, parce qu'elles mettaient en danger les buts militaires communs de l'Entente et rendaîenit impossible une intervention heureuse de la Russie sur les champs de batail'e. L'anarehis en iEussie. Copenhague, 15 sept. — « Berlingske Tideode » annonce de Pétrcgrad viâ Haparaoda, que 1 ancien ;• président du ministère de la guerre Lwow et 80 L aubes politiciens de son entourage, ont été arrê-e tés. On annonce de Viborg que le commandant du t- 40e corps d'armée, en garnison à Viborg, en Fha-e lande, )e général Orakowsfci, ainsi que le com-mandant de la forteresse, te général S-efanoff, avec L cinq autrïs officiers supérieur-, ont été arrêtés, i, Orakowski avait refusé la veille d'exécuter l'ordre - de Kerenski de marcher contre les troupes de Kcr-® niloff. Lorsqu'on a amené les sept officiers au t poste centra! afin d erre interrogés par le Conseil s des ouvriers et solda s, ils furent cernés par s un groupe de soldats, traînés sur le pont sur l'Aa a et jetés à l'eau; ensuite Les soldats tirèrent sur e eux. Les sept officiers fuient tués. Le soir, encore un autre off.cier supérieur, 1e chef d'un régiment s de uhians, a dû partager leur sort. Le capitaine Icnsanoff a été nomme a la p'ace du géméral Ora-kowski.t Tronb.es et incendies. Stockhotm, 13 sept. — La ville de Nicaîajewek dans 'e gouvernement de Samara, a été le théâlro de troubles graves qui sa s£nt terminés par un incendie catastrophai.- Les soliia.s d'une compagnie, prête à marcher, ont dévasté les bâtiments du me J' nopele officiel dos eaux-de-vie. Les soldats et H population oti; emporté plus de 20,000 sea'ux d'eau S de-vic. Le dépôt fut réduit en cendres ; 200 perso» nés ont péri dans les flammes. La panique règne dans la ville. En raison des pillages habi-uels, tous " les magasins et bâtiments publics sont fiermés. Un ^ incendie a également éclaté jeudi dans la fabrique de munitions Lehmaun, à Pétrograd; les dé^ rs gâts sont éikit mes. s Une révolte de paysans m Russie, é Le « Dziennik Polska », qui paraît à Czentochau, t annonce qu en Bessarabie et en Prdoiie, ttne révol-te, qui s'étend journellement et menace d'embras. ser tout» la Russie méridiens:e, a écïa.é pe;-mi la population agricole. Le Japon et la Eussie. L'Agence Reuter tient d'une source japonaise au. - torisée que l'on ne sait abeolumeint rien qui soit r susceptible de confirmer les bruits de l'envoi ou :- de la concentration de troupes japonaises pour ai-"- der la Russie. On considère comme improbable que s ces bruits aient quelque fondement.

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Cet article est une édition du titre Le bruxellois: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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