Le droit des peuples: organe d'action socialiste nationale et internationale

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08 novembre 1918
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Le Droit des Peuples ORGANE D'ACTION SOCIALISTE NATIONALE ET INTERNATIONALE et d© Défense cies IRéfu.criés alsaciens, lor>rsii:n.s, !belQ-es, françsas SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION DA»fllOC#MT I F ADMINISTRATION ET PUBUÇ!1^ Eugène GRENIER (HuitPages) Vincent VOLCKAERT (De 18 A 20 heures aux bureaux du journal) . (De 15 à 48 heures aux bureaux du journal) , ^ BUREAUX ; 6, Rue d'Aumale IX* (Métro Saint-Georges) ABONNEMENTS : LES MANUSCRITS NE SONT PAS REiVOUS TÉLÉPHONE Trudaia» 53-24 Un an : 6 fr. — Six mois : 3 fr. — Etranger : 8 et 4 ??. POUR DE L'AUDACE, ILS EN ONTÎ Malgré la présence de von Scheide-mann au gouvernement, le Vorwœ'ts commence à voir clair et à changer de ton. Il serait extrêmement intéressant de comparer son langage passé à celui qu'il lient aujourd'hui et à ceux qui en ont le loisir, nous conseillons de le faire : ils ne perdront pas leur temps. Quoi qu'il en soit, le journal officiel clu vieux Parti avoue maintenant que les Allemands ne gagneront pas cette guerre- 11 reconnaît la su-pérorjté de l'Entente, il la qualifie de « puissante » et déclare que son pays ne. combat pas pour vaincre, mais pour obtenir une paix qui ne portera, plus en elle le germe des guerres nouvelles. « Notre ferme volonté, à nous socialistes, dit-il, est que l'Allemagne rentre à tout tari ai s son étendard do guerre, sans l'avoir rapporté victorieux, pour la dernière fois. » Nous enregistrons ces belles affirmations, noue nén sommes pas dupes et nous nous souvenons que le bonhomme dont ils ont mutilé la statue l'été dernier, composa, à l'usage des petits et des grands^ une fort jolie fable : le renard et les raisins. Nous pourrions nous contenter de sourire, mais le Vorvœrts va plus loin, Il suit, ajoule-t-it, les discussions qui se poursuivent chez les alliés. Et-, sur la foi d'un correspondant de Genè-ve, il pense que nous sommes dans un état d'esprit identique à celui qui animait les peuples des (Empires Centraux au moment des négociations de Brest-Li-tc-vsk, au moment où la voix du général Hoffmann étouffa d'une phrase : « Nous sommes les vainqueurs », toute idée d'une paix de conciliation. i Il croit ou il feint de croire que nous sommes persuadés que la. guerre peut fortifier la France et affaiblir l'Allemagne au point de donner à la première, considérée isolément, une supériorité incontestable sur la seconde. Il nous prévient charitablement qu'en présence d'une Allemagne humiliée et amputée, la France ne serait pas assez ferle pour pouvoir se passer du secours des alliés actuels, — qu'une Allemagne, imbue ds l'esprit de revanche mettrait la France, qui a besoin de protection, dans un état de servitude perpétuelle vis^à-vis des puissances étrangères. II ne va pas jusqu'à nous offrir la protection de l'Allemagne, mais il nous met gentiment en garde contre nos amis Britanniques (et Américains et nous laisse entendre que nous ne pouvons baser notre avenir sur l'espérance douteuse de les vojr se battre encore pour nous dans une trentaine d'années. On se demande vraiment quels desseins le Vorvœrts prête à l'Entente en général, au président Wilson, en particulier. Quelle idée se fait-il doue des fameux quatorze principes de Washington ? Qu'entend-il donc, par la Société des Nations. Que crain-il ? C'est lui qui se croit obligé de veiller à nos intérêts. « Le peuple français, dit-il, a le même intérêt que le peuple allemand à mettre fin au système de l'égoïsme politique et à te remplacer par celui de la solidarité des peuples. » Tienis donc, cette antienne est nouvelle : depuis que le sort des armes est tourné, tes majoritaires (allemands se J rappellent, iquet la solidarité nfesUpas s une vaine formule, s Mais nous sommes injustes, paraît-il, t Bien avant la guérre, nous prétend-on, i les travailleurs allemands ont voulu i une telle paix ; ils étaient alors trop - faibles pour la réaliser, les pauvres (même avec noire aide ?) Mais mainte- 1 nant, oh 1 maintenant, ils sont de > grands garçons et ils seront assez forts 3 pour l'obtenir, à une condition essen-3 tielle, toutefois, c'est que le national.is- > me français ne viendra pas renforcer le t nationalisme allemand, son frère inlel-r lectuiel. 3 Le manifeste, le grand manifeste du 3 Parti et de la C- G. T. ne leur suffit pas, , gageons-le ; il ne les rassure qu'à de- - mi. J1 faut nous engager plus avant, • prêter une aide fraternelle à ces bons - camarades allemands. Allons, voyons, qu'avons-nous sérieusement' à leur re- . prçohe r ? t « Avons-nous réellement commis un . crime, nous demandent-ils-, _ lorsque 5 nous avons pris part à la défense de 5 notre pays au début de la guerre ? » ' Ah ! comment pourrons-nous nous entendre (jamais avec des gens d'aussi in-3 signe mauvaise foi ! Vous osez nous appeler à l'aide en ce moment etl vous 5 prétendez encore, aujourd'hui que vous r avez pris part à une guerre de défen-I se ! Sachez donc- une fois pour toutes t, qu'un socialiste ne fait que son devoir ^ quand il défend son pays. Vous, vous , avez commis le crime, non de défendre . le vôtre, mais d'attaquer ceux des au-j très, de vous associer au viol du , Luxembourg et de la Belgique. ' ®t vous venez plaider que votre abs-" tention eûLcompromis, pour de longues années, le mouvement de vos tra-i y ailleurs, que vous avez pris part au 1 combat, non par haine contre nous, n ais par intérêt pour votre peuple ! • Tout beau, messieurs. On ne déserte : pas d'abord quand on prélend_défendre son pays et il n'y a pas alors à s'excu-J ser. Et permettez-nous ensuite de vous t lancer à la figure que l'intérêt - travailleurs, quête qu'ils soient, ïu'estl s pas de s'associer à l'emploi de la, force • brutale, à la rupture de la foi jurée, à la mise en scène de procédés rappelant > ceux des pires barbares que l'histoire ' ait jamais connus ! I lie grâce, Messieurs (du Vorvœris, - rentrez en Mouts-mèrnies. Jugez-vous, j- avouez votre crime El quand vous en 5 aurez compris l'étendue, vous n'aurez ; pas I outrecuidance de venir nous don-5 ner des conseils. Nous, nous n'avons - pas besoin die vos objurgations pour suivre le « droit chemin », pour connaître et faire notre devoir : faites donc • le vôtre, si vous voulez que plus fard, i on puisse jamais vous pardonner : ■ Ecoutez Fritz, Kunerl et fondez la Ré-; publique ! ; H Doizy, député. m belges' délivrés A nie-lire que nos v i !1 e 3 sont reprises, le Droit ries Peuples pénètre dans (les milieux hier encore envahis. Que nos camarades n'oublient pas d eii.ee nos PAGES BELGES Dans ce numéro : Aug Dewinne, Vincent \'oî!cl-:aert. Arthur Jauniaux, Camille-Fa--j firy, Jaussens, etc..". J Action Socialiste Heureux — après les dures épreuves — sont nos amis socialistes belges. Ils vont rentrer dans leur pays, unis et prêts pour la longue et rude bataille socialiste.Depuis longtemps déjà, ils ont pensé à Vaprès-guerre ; ils ont mis debout maint projet concret en vue de leur action politique et sociale de demain. El parce qu'ils auront travaillé en dehors des querelles exclusives, ils seront, faits et écoutés par la nation beige loul entière.On n'en peut dire autant des efforts socialistes français. Dans VAction Socialiste d'abord, ici ' même ensuite, nous avons insiste bien souvent pour que le Parti français précise et adopte, sur quelques points importants, une altitude commune' qui pourrait conduire à une ar/ion d en semble, en dehors, à côté des désac* cordj' el des divisions même. Ailleurs, quelques camarades — II. Sellier, Deslinières, Deslandres, Fian-ccite, etc., — renouvelaient les appels de cet ordre sans résultat. Sans doute, nous entendîmes des tirades sans fin sûr l'Unité, sur la nécessité de l'accord et autres truismes, mais ces appels faciles tournent bientôt à vide quand ils ne s'appuient sur rien de pratique : Projets, travaux, études susceptibles de réaliser vraiment Vaccord dans Vaction. Aujourd'hui, le Parti socialiste français peut entreprendre une action positive el utile. Nous en avons décidé le principe à la C. E. de la Seine, nous en avons ratifié le programme à la Commission Administrative Permanente. Ce programme d'action lient en peu de mois : Lutter contre l'esprit cl les tendances mauvaises que la victoire met aux cœurs de nos nationalistes revanchards el travailler de toutes nos forces à assurer la paix préconisée par nous depuis longtemps et mise au point pâr le Président Wilson. Mais déjà nous sentons des résistances dans notre propre Parti. De nombreux camarades — et non des moindres — critiquent violemment la « paix Wilson » tout en continuant par ailleurs à reprocher au Gouvernement français de n'en pas tenir suffisamment compte. C'est parce que nous pensons que l'heure présente exige une homogénéité entière dans l'action socialiste ; c'est parce que nous savons que les forces malsaines ne sont complètement 'paralysées dans aucun pays; c'est parce que nous voulons assurer à la victoire toutes ses conséquentes démocratiques; c'est parce que nous voulons que le ca-raclètee de, celle victoire soit une justification de plus êe notre participation totale à la défense nationale, que nous nous tournons vers ceux qui parlent actuellement de l'unité nécessaire comme ils en onl parlé hier, sans plus et que nous leur disons ■ Etes-vous prêts à discipliner dans une action en faveur de la paix Wilson, conforme aux vœux d>u dernier Congrès, les forces socialistes bolchevisantes qui nous débordent el nous ,paralysent tous. Eugène Grenier. La CellalMtion Ses ûpiés Pourquoi faut-il qu'une fois encore, ii celle heure suprême, les gouvernements ef l'opinion publique des pays do l'Entente,semblent reculer effarés devant ics conséquences de l'écroulement austro-hongrois? Pourquoi faut-il que .journalistes et diplomates s'inquiètent si étrangement du triomphe de nos amis ? • Je comprends très bien Fattitude des publicistes royalistes tels que M. Bain-ville et M. Maurras. Ils sont les ennemie résolus de la démocratie. Ils estiment, ils l'ont dit et répété, que seule l'armature d'un Etat fort peut contenir et diriger les aspirations incohérentes des peuples." Ils considèrent le droit clés pcupi&S à disposer d'eux-mêmes comme un principe dangereux. Ils prétendent démontrer que c'est la politique des nationalités qui a compromis l'avenir de la France au dix-neuvième sièeie. Toi!1 cela est cohérent. Tout cela se tient. Dans les objurgations ou les menaces que les roaai" leurs dè Y Action Française ni cnf-cn» dre contre les démocrates 'assez feus pour défendre les droits des peuple"'», nous trouvons la conclusion pratique des idées qui leur sont chères. Je m'étonne un peu plus de laccôMi de certains, de mes amis tel^que Marcel Sembat avec les publicistes royalistes» sur ce point. A mon sens, la pensée qui les inspira si longtemps, la crainte ie prolonger la guerre en soutenant à f o » - • î les .revendications des nationalités, ét;?if. déjà une erreur. Tous r.enx qui suivaient depuis deux ans le mouvement de révolte des Tchèques ou des Yougoslaves, tous ceux qui participaient à l'organisation de leur Conseil provisoire ou de leur armée, savaient la foecc incomparable que, surtout du côté oriental, l'Entente pouvait puiser dans la confiance et dans la collaboration des nationalités opprimées. Loin de prolonger la guerre, c'était' bien au contraire — l'événement le prouve — en hâter le succès que d'aider sans réserve à la libération de- peuples qui voulaient secouer le joug de nos ennemis. Mais aujourd'hui, ta question n'est-elle pas tranchée ? et n'esKce ] as le devoir des républicains e! des socialistes que d'agir en cette heure de crise conformément à leurs traditions et à leurs principes ? Albert Thomas. LES mm Ï0M8EIT PAR EWîathiîde BREUiL Voici que sonne enfin pour le- morts de la grande guerre, l'heure des revanches et des résurrections. Voici que tes douloureux sacrifices de tant île lamentables victimes aboutissent enfin à, l'aube nouvelle que nous ai ions rêvée. Dans toute la vieille Europe passe le même souffle libérateur. Le vent des révoltes se lève'; les chaînes tombent, elles, traînent- maintenant brisées, sur les pavés des rues et leur bruit de ferraille emplit l'air d'une immense allégresse. Vous l'entendez dans vos tombe,ô morts qui les avez rompues, et dans nos cœurs meurtris les regrets que vous avez laissés s'adoucissent, le souvenir que nous PREMIERE ANNEE. — N* 43. i VENDREDI 8 NOVEMBRE 131».

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Cet article est une édition du titre Le droit des peuples: organe d'action socialiste nationale et internationale appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1918 au indéterminé.

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