Le droit des peuples: organe d'action socialiste nationale et internationale

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s.n. 1918, 26 Juillet. Le droit des peuples: organe d'action socialiste nationale et internationale. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4j09w09k0t/
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ORGANE DICTION SOCIALISTE NATIONALE ET INTERNATIONALE et cle Défense des IRéfuiQ-iés alsaciens, lorrains, ibelg-es, français SECRÉTAIRE DE LA RÉDACTION Eugène GRENIER (De 18 à 20 heure» aux bureaux du journal) LES MANUSCRITS IME SONT PAS RENDUS PARAISSANT LE VENDREDI (Huit pages) BUREAUX ; 6, Rue d'Aumale IX* (Métro Saint-Georges) TÉLÉPHONE Trudaine 53-24 ADMINISTRATION ET PUBUCJY1É Vincent VOLCKAERT (De 15 <i 18 heures aux bureaux du journal) ABONNEMENTS : Un an • 6 Ir. — Six mois : 3 fr. — Etranger : 8 et 4 f?. La Lotte des Classes -Un collaborateur de la Nation Belge, dans le très louable désir de réaliser l'union de tous les Belges, convie ie plus gentiment du monde lès socialistes à renoncer désormais à la lutte des classes, fiue ce serait beau, s'écrie-t-iil, si l'on pouvait reconcilier le capital et le travail, le patron et l'ouvrier ! (Sans doute, sans doute, mais ila chose n'est pas facile. C'est si peu facile que la guerre n'a pas suffi pour même étouffer complètement l'esprit de classe et que des grèves ont éclaté dans la plupart des pays [belligérante, West-elle pas compréhensible l'irritation de ces ouvriers qui se sont trouvés aux prises,ayec des patrons abusant des circonstances pour entraver leur action syndicale e£ qui voient des fortunes scandaleuses s'édifier sur les calamités publiques ? «Et la méfiance des ouvriers en général, constatent que tout «.» moins c^rtoitus i'rac:if»ns de la bourgeoisie poursuivent non pas la paix du droit, mais une paix de violence qui perpétuerait les antagonismes entre nations, cause première de la guerre présente ? De quoi sera fait demain ? Les changes -financières des Eitats seront énormes. Si les ouvriers n'y prennent garde, ce seront encore eux qui paieront la « casse ». .Notre confrère ignore-t-il que l'on s'apprête à introduire en Belgique — et ailleurs — sous les noms de « standardisation », de « taylorisme » de système Ro-wan, des méthodes de travail qui ont pour but d'intensifier la production. Je n'ai -contre ces méthodes aucune prévention, aucune hostilité de parti pris. Au contraire, j'en approuve Je principe. J'irai même plus loin et je dirai qu'il faudrait profiter de l'occasion pour moderniser certaines de nos industries et pour guérir le pays de la plaie du travail ù domicile. ^ 'Mais si les ouvriers ne surveillent pas l'application de ces iftéthodes, si leurs syndicats ne sont pas assez forts pour en imposer une réglementation conforme à leurs intérêts, elles auront pour résultat peut-être l'intensification de la production, mais sûrement l'intensification de 3'exploitation des travailleurs. Le collaborateur de la Nation Belge iest sincère, cela se voit, et je ne me permettrais pas d'en douter. Mais il en est 'd'autres, moins candides, qui, quand il? parlenti de mettre fin à la lutte des classes, ne sont pas aussi désintéressés que lui et songent dès à présent à porter atteinte aux organisations syndicales. Renoncer à la lutte des classes ? Le * catholique » de .la Nation Belge se re-présente-t-il bien de ce qu'une telle invitation présente d'énorme pour les ouvriers ? Cela signifie qu'ils renonceront à s'u-Tiir pour la défense de leurs-salaires, de leurs conditions de travail et d'existence, qu'ils s'interdiront toute immixtion dans les affaires publiques où leurs intérêts sont en cause, qu'ils se remettront sous la tutelle des capitalistes à ■ laquelle ils étaient parvenus partiellement à se soustraire, qu'ils confieront leurs destinées aux anciennes classes dirigeantes,qui s'y entendent si bien — ainsi, que le prouvent les événements actuels. C'est que la.luttî de-s classes n'est pas. comme semble le croire ca tholique,une machine de guerre inventé) par de mécihants socialistes pour être dé sagréables aux patrons. C'est un Fait doni les ouvriers ont à tenir compte, sous peine d'en être les victimes, sous peine de rester des asservis. Non, les socialistes n'ont pas l'âme aussi noire. On peut même dire qu'ils travaillent à la suppression de la lutte des classes et cela depuis qu'ils sont né5. Mais fis se sont convaincus qu'ils n'y parviendront que par la suppression des classes elles-mêmes et par la remise du capital entre les mains du prolétariat. Ils n'ont pas réussi jusqu'à présent, c'est, vrai, et il n'y a pas de leur faute, lis vent lûcher'de faire mieux. Aug. Dewinne. Union sacrée? Ce. n'ejt pas à nous qu'on pourra foin reijf'îL d'avoir tenté jamais un geste, une affirmation susceptible de porter atteinte aussi peu que ce soit, à l'union indispensable des hommes et des organisations qui luttent pour l'indépendance du pays. Nous avons toujours préconisé le desarmement des haines devant l'ennemi et considéré toutes les opinions philosophiques, religieuses, politiques mêmes, comme des idées-forces capables de concourir au maximum à la défense du pays attaqué. Mais vraiment, quelles que soient les réserves laites ou à faire à l'égard de certains procédés de gouvernement est-cç qu'il est tolérable qu'un homme, M. Léon Daudet de l'Action Française, continue plus longtemps sous le couvert de l'Union Sacrée, d'une part, ses appels à Vaction en faveur du renversement de la République, et d'autre part, ses accusations de trahison à l'égard d'un homme dont tout le monde — Léon Daudet y compris — sait bien qu'il n'a pas trahi la France ? Nos lecteurs qui ne lisent pas l'Action Française ne peuvent pas savoir quelles ignominies s'y étalent quotidiennement contre la République et contre les Républicains, sans parler, pour nous socialiste^, des articles.... spéciaux qui précédèrent la mort de Jaurès. Ce n'est pas un souci politique que nous servons en demandant qu'on arrête la ba.ve d"un homme pour qui nous n'avons depuis toujours qu'un absolu et définitif mépris ; c'est au nom même de l'intérêt national gravement menacé que nous demandons — sans gêne aucune — qu'on le mette hors d'état de porter atteinte au moral de la Nation. Et nous voudrions voir tous nos confrères socialistes ou simplement républicains ne plus couvrir. sous un prétexte trompeur d'union sacrée, la bête malfaisante qui a nom Léon Daudet. Eugène Grenier. A nos abonnés Nous invitons les quelques camarades qui ne nous ont pas encore envoyé le montant du renouvellement de leur abonnement semestriel- de le faire sans délai s'ils veulent éviter oue nous cessions l'envoi du journal. POUH kE GOfiSEILt fiATlOfiRU Déclaration de principes Camarades, Quatre ans de guerre, quatre ans Je deuils, de nuséres cl de souffrances, d'espérances souvent déçues, d'inquiétudes, d'angoisses, pèsent non seulement sur l'ensemble de la vie nationale, mais aussi sur lu vie de notre Parti. Lo trouble s'est glissé dans beaucoup d'esprits. A quelles règles -sûres se lier? Où est le devoir socialiste ? Où est l'intérêt du prolétariat ? lin d« telles heures, il n'est, pour un grand parti, qu'une méthode ; s'élever au-dessus des tendances, au-dessus des manifestations individuelles, au-dessus, des classements et reclassements de groupes, chercher par un grand effort de loyauté selon quelles idéies fondamentales, suivant quels principes essentiels définir notre politique. La Défense Nationale et la Paix Iji? de.-ir véhément tient sous les cœuîV: Comment arriver le plus vite possible à la paix ? Comment abréger les souffrances des peuples ? Comment éviter leur épuisement dernier ? Mais si véhément que soit ce désir, si lancinante que soit cette préoccupation, il n'est aucune conscience socialiste — il faut le répéter très haut — qui consente ù. une paix à tout prix. Pourquoi ? Pour deux raisons, que les socialistes une fois encore sont d'accord pour proclamer : La France a été attaquée ; La France ne peut vouloir qu'une paix du droU. Aucun socialiste ne révoque en doute l'une de ces deux idées. S'il y a débat entre nous, c'est qu'un trop grand nombre de camarades hésitent à donner à ces idées toute leur valeur et à en tirer comme il convient les conséquences logiques et nécessaires.La France a été attaquée Sans doute, la politique des gouvernements français a été souvent dangereuse et néfaste pendant les années qui ont précédé la guerre. La prophétique campagne de Jaurès et du Parti contre l'action impérialiste demeure aujourd'hui plus que jamais justifiée. Mais, dans les jours décisifs qui précédèrent la guerre, la France a délibérément voulu la paix. Le Gouvernement s'est appliqué à éviter tout prétexte de conflit. Notre Parti en a eu alors la garantie, tl garde encore maintenant cette certitude. L'examen attentif de tous les documents publiés depuis, de mois en mois, témoigne toujours qu'en fait la volonté d'agression fut du côté allemand. C'est la réalité toujours indiscutée et qu'il ne faut pas se lasser de rappeler. Les socialistes français demeurent donc-fidèles à tous les principes socialistes lorsqu'ils participent sans réserve à la défense de leur pays attaqué. Devant les socialistes de tous pays, ils peuvent porter le front haut. Ils protestent contre toute assimilation qu'on prétendrait faire entre eux et les socialistes impérialistes d'Allemagne. Ils soutiennent qu'il ne peut y avoir de renaissance vraie de l'Internationale que si les responsabilités des gouvernements et des partis sort clairement et complètement établies. Dans cette guerre, la défense nationale ne saurait avoir la môme valeur socialiste chez les Alliés et chez l'ennemi. L'histoire enseigne aux ouvriers et aux socialistes qu'il n'y a pas d'émancipation prolétarienne possible dans un pays natio-nalement opprimé. C'est dans cet esprit qu'à celte heure les socialistes des nations opprimées, participent à l'effort d'indépendance nationale. C'est dans cet esprit "que les socialistes de France, s'étevant au-dessus même de la lutte des classes et son» géant à l'avenir socialiste, participent sans i-éserve à la défense nationale. Le vote des crédits et la Politique intérieure Cette nécessité commande leur attitude au regard de l'umëïi nationale et du vote thés crédits. ils dénoncent et combattent foutes les manœuvres qui, sous la formule d'union sacrée, tendent à développer une politique a.ntisocraliste et antidémocratique. Mais ils admettent, et pour leur part ils exigent, l'union raisonnée de tous les citoyens on face de l'envahisseur. Cette union, les querelles politiques ne sauraient l'atteindre. Et de même, quelques réserves qu'ils aient à formuler contre les gouvernemenls, quelque lamentable qu'apparaisse parfois la palitique de ces gouvernements, queluue fpt'ils- aient à engager contre eux, les socialistes &c refusent à subordonner le vote des crédits de guerre ù des préoccupations d'ordre intérieur. Si, dans un cas extrême où l'intérêt même de Ja nation et du môme coup celui d.e la classe ouvrière seraient menacés, ils envisageaient un tel refus, ce serait pour eux 1 expression d'une situation révolutionnaire qui obligerait encore à bien d'autres réso lutions. En dehors d'une telle situation, ils se refusent à émouvoir l'opinion publique et à énerver l'effort commun de défense nationale par des manifestations qui ne pourraient être, comprises et qui compromettraient à jamais la cause du Parti. C'est encore cette préoccupation de défendre le pays attaqué qui commande la politique quotidienne du Parti. C'est celte préoccupation, et cette seule préoccupation, qui doit le dresser, même dans une aUitu ie d'opposition violente, contre les gouvernements qui négligent leur devoir cle létens-i nationale. Comme le faisaient les socialistes de 1870 et de 1871, ils ont aujourd'hui le devoir de dénoncer les défauts d'un liant commandement que l'on n'a su ni organiser ni renouveler comme la guerre l'exigeait depuis quatre ans ; qu'ils dénoncent i:i "mollesse et l'incohérence d'une politique ri'ef l'ectifs qui n'a pas su utiliser au maximam les ressources des pays de l'Entente, i.js insuffisances des programmes d'armement, les à-coups et les flottements de leur réali-I sation. C'est dans cet esprit qu'ils critiquent les incertitudes et les timidités de l'action diplomatique qui doit soutenir d'uni? manière constante l'effort des armées. Et, du point de vue de la p uiti jijo intérieure, comment ce haut souci de défense nationale ne dresserait-il pas tout le Parti contre la campagne d'opinion et de procédure par laquelle 1e Gouvernement, en pleine guerre, s'acharne à abattre ses ad-versaiies politiques. Punir des crimes était bien. Diviser le pays par de telles campagnes va directement à f'encontre de la défense nationale. Et c'est une faute effroyable que notre patriotisme ne doit césser de dénoncer que de ne pas faire appel, un appel sans réserve et de toute confiance, à une classe ouvrière qui n'a jamais ménagé ni sa peine (ni son sang pour la défense du pays. La défense nationale ne peut être efficace, elle ne peut conduire à la victoire que si le peuple a conscience que l'égalité et la justice sont respectées pour tous les citoyens, qu'aucun arbitraire ne se glisse dans l'exécution des lois de mobilisation, • et qu;e tous les citoyens, ouvriers et ouvrières des> usines, réfugiés, évacués, mutilés, réformé» ou soldats, jouissert de tous les droits que le pays leur a. reconnus. Parce que la France a été attaquée, le Parti est dans la guerre de toute son énergie, de toutes ses foo"c«s, de toute son in-

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Cet article est une édition du titre Le droit des peuples: organe d'action socialiste nationale et internationale appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à - du 1918 au indéterminé.

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