Le journal du Congo

1297 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 26 Fevrier. Le journal du Congo. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm15030/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Jeudi 26 févri Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3m" année. — N° 22. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ « Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : ■ Rue de la Tribu ne, S, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le 30 septembre Belgique .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DAHS CE NUMÉRO : Le rail allemand en Afrique et le Congo belge. Au Conseil colonial. Echos et nouvelles. L'avenir du Congo belge. Contribution allemande. Le obeuM de fer de Lobito. L'Acte de Berlin et les missions religieuses. Les hauts faits du petit sergent Cassart. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Le rail allemand en Afrique et le Congo belge * * * * L'arrivée du rail allemand au Tan-ganyikia, que nous avons déjà signalé il y a quinze jours, a provoqué des surprises et éveillé des craintes. Nous n'avons éprouvé aucune surprise et n'éprouvons aucune crainte. Nous voici dans une disposition d'esprit qui nous permet de rendre, sans aucune arrière-pensée, hommage à la ténacité et à la célérité dont les Allemands ont fait preuve dans l'exécution de leurs projets. Hommage bien mérité si l'on considère que le trajet de Dar-es-Salam au Tanganyika équivaut à celui de Berlin à Milan ; qu'il fallait autrefois quarante-deux jours pour franchir cette distance ; qu'il suffira maintenant de cinquante-quatre heures, bientôt réduites à, trente-six, et quel la construction qui, suivant les traités, ne devait être terminée que le Ier avril 1915, l'a été le Ier février 1914. Voilà le fait et voilà l'explication de la surprise. Si l'on ajoute que cette ligne allemande, qui se raccordera à la ligne belge et à la ligne fluviale, pour pénétrer par l'est dans la région minière du Katanga, l'emportera en rapidité et en sûreté sur la ligne du nord et sur la ligne du sud par Salisbury et Broken Hill, on aura l'explication des craintes que cet « incident » a pu faire naître dans quelques esprits. Expliquons-nous sur ces deux points. . * . * * La surprise, réserve faite pour la date d'achèvement des travaux qui devance de quatorze mois laj date fixée par les contrats, ne sera guère partagée par" ceux qui ont suivi avec attention l'effort allemand en matière de colonisation. Il y a quelques années encore, la politique coloniale de l'Allemagne était ondoyante et incertaine. Son effort parut se porter d'abord vers la Chine où F Allemagne rêvait de vastes projets d'établissement à la suite de la prise à bail de la rade de Kiao-Tchéou. Les victoires japonaises firent s'évanouir ce rêve,. Puis l'Allemagne fixa ses vues sur l'Asie Mineure. Ces vues, elle ne les a pas abandonnées'. Les récents accords conclus avec la Turquie et la France au sujet du chemin de fer de Bagdajd' suffiraient à le démontrer. Mais il semble que, pour la Chine comme pour l'Asie Mineure-, l'Allemagne n'y ait vu qu'un débouché pour son 'industrie et pour ses capitaux. L'empire avait encore, vers 1908, jeté son dévolu sur le Maroc. Il s'y trouva en conflit",avec les ambitions françaises. De là, le « Coup d'Agadir » ; dei là aussi le traité franco-allemand du 4 novembre 1911, Par lequel l'Allemagne allait tourner désormais toute son activité vers l'Afrique équatoriale et vers le Cameroun. Et ici, elle a,marché à pas de géant. Nous avons sous les yeux une statistique qui en dit long à ce sujet. A la I fin. de 1908, l'Allemagne exploitait en Afrique 1,988 kilomètres de voies fer-| rées et la France 6,185 kilomètres, soit "ne proportion de 31 p. c. qui corres pondait très sensiblement au rapport de la superficie des possessions allemandes et des possessions françaises d'Afrique. La situation a aujourd'hui singulièrement changé. L'Allemagne possède maintenant, en Afrique, 4,177 kilomètres de chemins de fer, la France 7,600. La proportion du réseau allemand au réseau français a passé de 31 p. c. à 54p. c. L''accroissement des chemins de fer allemands d'Afrique a été, pendant les cinq années écoulées, de 1908 à 1913, de 109 p. c. ; celui des chemins de fer français, pendant le même laps de temps, de 21 p. c. Les Allemands ont posé 2,189 kilomètres de rail, tandis que les Français n'en posaient que 1,415. L'effort ahemand ne s'en tiendra pas là, II se porte à la* fois sur le réseau du Cameroun, sur la ligne Dar-es-Salam qui va se prolonger de Tabora au coude du Kagera, de façon à desservir les riches territoires compris entre le lac Victoria et le lac Tanganyika, sans compter la participation prévue de l'Allemagne dans le chemin de fer du Lo-bito-Bay. Pour assurer la prompte réalisation de cet effort, le gouvernement a inscrit cette année, au budget des colonies, des crédits s'élevant à environ 80 millions. Les budgets de l'Afrique équatoriale et de l'Afrique occidentale ne prévoient que 25 millions, première tranche de l'emprunt de 167 millions que le Parlement français vient d'autoriser. Ces faits et ces chiffres nous permettent de mesurer dans toute son ampleur l'effort allemand. L'Allemagne a compris que pour assurer la complète mise en valeur de ses possessions orientales, il lui fallait relier l'océan au lac Tanganyika. La décision prise, elle a marché de Pavant : c'est aujourd'hui chose faite. Mais ces projets nous les connaissions, Dieu merci ! et que le rail allemand soit arrivé au Tanganyika dix mois plus tôt ou dix mois plus tard, ce n'est pas cela qui doive nous jeter dans un profond étonnement. Tenons pour certain, dès maintenant, que] quand la participation de P Allemagne dans l'achèvement du réseau de l'Angola aura été définitivement réglée, les travaux se poursuivront avec la même vigueur et la même célérité. . sk . -T- -T- Avons-nous à nous en inquiéter ? Il y a quelques jours, le Tem\]is a fclonssacré à cette question de graves articles où on parlait d'encerclement du Katanga. Le mot a été répété et il a eu la fortune des mots expressifs. De l'encerclement économique on a passé à l'encerclement politique et l'on a insinué que P ex tension des chemins de fer allemands aboutirait, tôt ou tard, à une expropriation du Katanga. Cette thèse est assez naturelle dans les colonnes du Temps, qui, p|ar des comparaisons inquiétantes de l'effort allemand et de l'effort français, cherche à stimuler l'activité des autorités coloniales françaises. Nous aussi, nous prendrons texte des mêmes faits pour conjurer les autorités congolaises de marcher plus énergiquement de l'avant et de ne pas se laisser distancer par nos rivaux. Mais cela, dit, où y a-t-il place pour des inquiétudes fondées et avons-nous à craindre pour notre autorité en Afrique et au Katanga ? Ecartons d'abord les craintes d'encerclement politique et d'expropriation. Les journaux allemands, à commencer par l'officieuse Gazette de Cologne, se gaussent des craintes qu'expriment à notre sujet les journaux français et non Sans raison, croyons-nous. On oublie trop facilement que nous ne vivons plus sous le régime exclusif de la force ; que le Congo a son existence internationale garantie par des traités solennels et que l'absorption de tout ou partie du Congo par telle ou telle puissance déchaînerait des rivalités et des conflits dont la certitude est peut-être pour nous la plus efficace des protections. L'Allemagne, par ses organes autorisés, nous a toujours prodigué les assurances les plus pacifiques : de quel droit suspecterions-nous sa sincérité et pourquoi considérer les Allemands avec méfiance, quand ils nous proposent une collaboration dont nous pouvons tirer profit ? Reste la question économique. Ici une première observation : les Allemands sont chez eux et ils y font ce qu'ils veulent. Les cassandres qui nous signalent les dangers d'une exploitation économique du Katanga par les Allemands avaient-ils un moyen d'empêcher les Allemands de conduire leur voie ferrée de l'océan Indien aux rives du Tanganyika ? Pourrons-nous les empêcher d'intervenir dans la construction du chemin de fer de l'Angola ? Et quand on nous dit que ces voies seront plus rapides, plus sûres que les voies construites ou à construire sur le territoire de la colonie — admettons cela par hypothèse — ne subissons-nous pas la loi que nous impose la configuration géographique du Congo ? Cela étant, il nous reste à tirer le meilleur parti d'une situation inévitable. Au fond que devons-nous souhaiter quand il s'agit d'assurer, par le développement de son commerce extérieur, la prospérité économique de la colonie ? Nous devons souhaiter que, par les voies les plus rapides et les moins onéreuses, les produits de la colonie soient traiisportés vers k# rives de l'océan, d'où ils seront déversés sur les marchés européens. Ce souhait nous avons cherché, nous cherchons encore à le réaliser par nos propres moyens, et Ce sera tout bénéfice pour notre industrie des transports, comme pour les finances publiques. Mais nous n'avons pas à nous bercer de cette illusion que nul ne songera à nous faire la concurrence. A un point de vue immédiat, si le chemin de fer de Dar-es-Salam. ou le chemin de fer du Lobito-Bay offrent à nos exploitants des conditions plus avantageuses, nous ne pourrons leur faire grief d'accepter les facilités qui leur sont offertes. Mais quoi ? L'exportation se fera à des conditions qui lui faciliteront la concurrence avec les produits étrangers et n'est-ce pas là ce que nous devons souhaiter en tout premier lieu ? Mais, dit-on, nous aurons à subir une véritable sujétion économique. N'est-ce pas là une étrange et funeste erreur ? Le rail allemand ne pénètre pas sur le territoire congolais. Il n'y pénétrera et ne se raccordera à notre réseau — ce qui est la première condition du succès — que moyennant des autorisations administratives qui seront, et qui sont déjà pour le rail anglais, subordonnées à des règlements devant nous donner pleine sécurité. On oublie que l'exploitation fructueuse des réseaux étrangers est elle-même menacée par notre concurrence et qu'à, vouloir trop pressurer la clientèle que lui offrent les circonstances, ils la perdraient fatalement. Au surplus, est-il dans ce domaine une seule nation qui puisse se passer de concours étrangers ? Notre exportation ne doit-elle pas s'adresser au rail fran-fais ou allemand, à. la marine anglaise ? Anvers n'est-il pas avec Rotterdam et Amsterdam le grand port d'exportation de l'Allemagne occidentale et ses produits ne doivent-ils pas emprunter le rail belge ou hollandais ? La situation •peut être précaire, périlleuse même pour le pays que ne baigne pas la mer, et l'on conçoit, par exemple, que la Serbie, consciente de ses besoins les plus impérieux, ait été prête à tout risquer pour se conquérir une place sur l'Adriatique. Mais le Congo a, par ses voies de communication terrestres et fluviales, accès à la mer. Et bientôt, espérons-le, les points les plus reculés de la colonie siéront reliés à la côte par des moyens de communication dont la concurrence réglera dorénavant les tarifs.Dès lors, qu'avons-nous à redouter ? En vérité nous ne le voyons pas. Combien la situation serait différente s'il s'agissait d'un pays encore primitif, inorganisé, où la prépondérance économique se doublerait rapidement d'une prépondérance politique. Mais on nous fera la grâce de ne pas comparer le Congo à un pays primitif, inorganisé et mal défendu. Au Conseil colonial **«« En l'absence de M. le ministre des Colonies, retenu par une indisposition, la séance tenue samedi par le Conseil colonial était présidée par M. Galopin( vice-président du Conseil. Au début de la séance, M. Van de Vin a communiqué au Conseil la résolution prise par le conseil d'administration de la Banque Natibnale de se rendre acquéreur de tout l'or recueilli au Congo et de le monnayer. Cette résolution recevra immédiatement son exécution. Dès cette semaine, il sera procédé à la frappe de louis d'or; à concurrence de cinq millions. Ces écus d'or porteront une effigie nouvelle déterminée par un arrêté royal tout récent. * * * Le Conseil avait ensuite à approuver le rapport rédigé par M. Cattier, sur le projet de décret approuvant une convention passée entre le gouvernement de la colonie et la Compagnie du Kasaï relative à un droit de recherches et d'exploitations minières. Cet objet a dû être renvoyé à une séance ultérieure,, les négociations nouvelles entreprises à la suite de quelques observations faites par le Conseil colonial n'ayant pas encore abouti. J|c * * (Nonobstant l'absence du ministre des Coloniesj, qui désirait apporter quelques éclaircissements sur certains des projets soumis au Conseil, l'ordre du jour a été ( . abordé., avec cette réserve, toutefois, que la résolution à prendre sur deux des projets serait renvoyée à une séance prochaine.* * * Le Conseil a d'abord approuvé, sans observations, un projet de décret approuvant la délivrance d'un certain nombre — il y en a 65 — de permis spéciaux de recherches minières au Katanga. Ces permis sont relatifs à des découvertes de charbon (3)/, d'étain (39), d'or (15), de fer (7), et de pétrole. On remaruqera que, sous l'empire de la nouvelle législation minière, il a été délivré un nombre Idéjà respectable de permis spéciaux. Il serait intéressant de savoir ce qu'il en est advenu des permis déjà accordés. M. Morisseaux a été désigné comme rapporteur. * * * Le Conseil a approuvé ensuite à l'unanimité un projet 'de décret approuvant la concession d'un hectare 81 ares,, faite à l'American Presbyterian C-ongo Mission. On remarquera qu'à 3 kilomètres de la circonscription urbaine de Luebo, la mission en question a déjà reçu une dizaine d'hectares. Au totalk elle disposera de 11 hectares 46 aresy qu'elle affectera à la création de lazarets pour trypanosés. Etant donné ce but hautement humanitaire,, certains membres 'du Conseil se sont demandé si l'administration coloniale ne faisait pas preuve d'une certaine pingrerie. Ils se sont demandé encore si les missions protestantes ne limitaient pas leurs demandes au strict minimum dans la crainte de se heurter à un refus. Cette observation^ qui soulevait toute une question de -politique générale;, a fourni matière à une intéressante déclaration faite au nom du gouvernement .-.celui-ci, pleinement conscient 'des devoirs que lui impose l'Acte de Berlin, ne pratique aucun traitement différentiel entre missions catholiques et missions protestantes. En faitv et quelles qu'aient pu être les dispositions de jadi^, Le gouvernement entretient avec les missions protestantes d'excellentes relation^, ,et celles-ci savent qu'il ne leur sera rien rjefusé de ce qui peut leur être nécessaire^ ou, plus simplement, utile. M. !Dubreucq a été chargé de la rédaction du rapport. * * * Venait ensuite l'examen du projet ratifiant une ordonnance en date du 5 septembre 1913, prise par le gouverneur général et interdisant l'exportation des caoutchoucs frelatés et impurs. Là même ordonnance avait suspendu provisoirement l'exécution du décret du 1 6 janvier 1911 frappant de pénalités sévères « l'adultération » du caoutchouc. Ce décret, pris dans la pensée de garantir la réputation commerciale de la colonie, n'avait guère produit les effets escomptés. De là une ordonnance de caractère plus radical, qui était réclamée énergiquement par nos industriels. A diverses reprises, en parlant de la crise de l'industrie caoutchoutière, nous avons eu l'occasion de parler de ces réclamations. Le projet de décret ne se borne pas seulement à approuver une ordonnance qui ne devait produire ses effets qu'au Katanga. Il y ajoute un certain nombre de dispositions destinées à l'étendre à tout le territoire de la colonie (art. 2) et armer les autorités locales des pouvoirs nécessaires pour en assurer la parfaite exécution (art. 3). 1 'Ce projet n'a fait l'objet que de quelques rapides observations. Réserve faite de la contexture générale du décret qui est assez bizarre, on s'est demandé ce qu'il faut entendre par caoutchouc « frelaté » ou « impur ». Une définition paraît nécessaire, puisque des instructions devront être données aux agents chargés d'empêcher, le cas échéant, l'exportation des produits. Mais cette définition même ne présente-t-elle pas de danger et ne court-elle pas le risque certain d'être inefficace parce que fatalement incomplète ? L'esprit de fraude est si ingénieux que si vous prévoyez huit cas de caoutchouc « impur » ou « frelaté », il en découvrira un neuvième qui, n'étant pas prévu, ne sera pas atteint. ■'Mais, à ce compte, il ne faudrait jamais définir une falsification. Présisément, disait-on : est-ce que notre code pénal définit la falsification des denrées alimentaires ou la contrefaçon du billet de banque ? Evidemment, cela est avant tout question de fait, mais il semble bien que l'ordonnance ait prévu cette difficulté quand elle prescrit que tout caoutchouc destiné à l'exportation devra être accompagné d'un certificat de vérification. Dans la pratique, ce certificat ne pourra être délivré que par gens de métier, en la loyauté et en la compétence desquels il sera permis d'avoir confiance.* * * L'échange de Vues relatif au projet de décret portant approbation de la convention passée avec M. John Alfred Jordan, pour encourager l'élevage du gros bétail, a été aussi relativement sommaire. Pas d'observation sur le principe même de la convention. Aussi bien l'élevage du gros bétail est-il de ces industries que, dans l'intérêt évident de la colonie, il faut encourager de toutes les façons. Tout s'est réduit à quelques observations sur le mécanisme de la convention et sur les droits du concessionnaire. Le concessionnaire pourrait-il se soustraire à ses obligations, si, pour prévenir une épidémie, le gouvernement ordonnait la fermeture des frontières ? Pourrait-il faire apport de sa concession à une société anonyme ? Les clauses de déchéance, impérieusement prévues par l'article 15 de la loi coloniale, ne devraient-elles pas faire l'objet d'une disposition explicite ? La convention ne va-t-elle pas trop loin dans le droit qu'elle reconnaît au concessionnaire de chasser sur les terres concédées ? A quel titre la colonie appréciera-t-elle si les coniditions imposées par le concessionnaire à ses acquéreurs ou à ses locataires sont « préjudiciables » à ses intérêts ? Prévoit-on une décision administrative ou une décision judiciaire ? Toutes ces questions ont été rapidement effleurées. Elles ne feront l'objet d'une décision définitive qu'après les explications annoncées du ministre des Colonies. ÉCHOS ET NOUVELLES La manifestation Henry. C'est le 12 avril prochain qu'aura lieu à Bohan la manifestation organisée en l'honneur du commandant Henry, gouverneur de la Province Orientale. Les concitoyens de ce fonctionnaire congolais lui offriront à cette occasion une superbe coupe, un album de photographies et un bronze d'art, L\e Poète, œuvre fort belle d'A. Puttemans. Le vin d'honneur sera offert au héros de la fête à la maison communale de Bohan. Les pièces d'or... congolais. Un arrêté royal paru au Moniteur belgp a déterminé le modèle et les frais de fabrication de la monnaie d'or. Ces conditions n'avaient pas été déterminées et on ne s'en était pas aperçu depuis trente-deux ans. La dernière frappe en pièces de 20 francs date de 1882 ; elle a été de 10,446,300 francs. Y compris cette dernière, de 1865 à 1882, les frappes ont

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le journal du Congo appartenant à la catégorie Koloniale pers, parue à Bruxelles du 1911 au 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes