Le petit bleu du matin

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s.n. 1914, 15 Août. Le petit bleu du matin. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rj48p5wd97/
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BRUXELLES, SAMEDI 15 AOUT 1914 21- ANNÉE.*- N° 227 REDACTION TÉLÉPHONES 3894 et 2601 31 ,BoH(agnc-aux-Herbes-Po(ngères,31 abo\i\i;më]vt : J}ÏÏ1"XEIJ,ES : Trois mois, 3 francs: six mois, S francs; douze mois, 12 francs. PROYLV E : Trois mois, fr. 3.75; six mois, fr. 7 5t, douze mois iBfiancs. BG : Trois mois. S francs ; sii mois, 10 francs: douze mois, 18francs. Pour 'es PAYS-BAS , s'adresser à la postf. 12TKANUKU : Trois mois, I francs; SIX mois, 15 francs; douze mois, 30 francs. On s'abonne dans tous les bureaux de poste. DZ/MATIN ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 3895 î 9a , Montagne • aux• Herbes • Potagères A rV IV O I« C E 8 T^es annonces sont reçues au bureau' du jouraal, ite favorable pour nous comme pour nos alliés. En particulier, les renseignements reçus de Lorraine sont très bons en ce qui concerne les Francais* On s'attend à une nouvelle entreprise des Allemands contre nous, mais toutes les dispositions sont prévues pour la repousser comme il en a été fait pour les précédentes. QUE VONT FAIRE LES ALLEMANDS ? Un confrère bruxellois dont les informations de guerre sont habituellement sûres, annonçait . dans son édition de vendredi, y heures, que les Allemands exécuteraient „un mouvement général vers Anvers et -Bruxelles." Le journal déduisait cette nouvelle du fait que l'infanterie allemande s'avancerait de là .Meuse vers Tongres et Saint-Trond, vers Diest et Aerschot, dans une direction très septentrionale audessus de Waremme. il se peut que de petits corps d'avant' garde exploitent la région en ce sens, mais rien ne permet d'affirmer que les Allemands commettraient la folie dp se buter aux forts d'Anvers et de se faire prendre de flanc par notre armée de campagne. En tout cas, le département de la guerredément la nouvelle catégoriquement et officiellement, et l'on déplore que par pareillesnouvelles l'on alarme inutilement la population. , j lucoup d'émotion pour rien... LES TROUPES FRANÇAISES EN BELGIQUE Toutes les troupes françaises qui, d'après le plan des opérations dressé par les ctatt;-majors alliés! doivent opérer" en Belgique, sont sur notre territoire. Elles ont pris leur ordre de bataille el .attendent l'ennemi de pied ferme, o^ -*^ oyclistes, est couché, lui, avec deux blessures produites par des éclats do shrapnel à la cuisse droite. .Son état est tout à fait satisfaisant; les balles ont pu facilement être extraites et le malade n'a pas la moindre fièvre. Nous avons été autorisé à le voir et avons été heureux de reconnaître en lui un ancien cainarado de collège. Le lieutenant Desmedt lut mis hors de combat au cours de l'attaque du pont do Wobbecom, qui fut si victorieusement défendu pendant plus de quatre heures par la compagnie cycliste des carabiniers. Il nous a raconté en détail les prodiges d'héroïsme accomplis par . ses soldats. Il nous parla élogieusement du capitaine Vandezande qui commandait la compagnie cyclistes des mitrailleuses. Il nous a confirmé aussi l'abomina blo crime perpétré à Orsniael-Gussenhoven sur un carabinier qui fut martyrisé, pendu et éventré par les Prussiens, qui se vengèrent ainsi sur un des nôtres do l'échec retentissant qu'ils venaient de subir. Quelques officiers allemands, qui étaient soignés pour des blessures superficielles, à l'hôpital de Diest, ont été évacués ce matin sur -Bruxelles. Un commandant de uhlans et un lieutenant do dragons sont encore conendant en traitement sur place. Nous le?rr avons demandé s'ils étaient contents de la façon dont les Belges les avaient traités.Et le plus âgé des deux,qui gardé dans les yeux une indéfinissable pondit simplement, dans lo français le plus pur : „Je suis très satisfait... très satisfait... Vous êtes de braves-gens !" Et ajustant son monocle, qui no l'avait pas quitté, il dit encore, en secouant la tête avec mécontentement: „Cette guerre contro votre pays me dêplaft souverainement !" Les oreilles do Guillaume ont dû tinter... Elles tinteront encore ! Victor BOIN. Etant données les dispositions actuelles des armées françaises, anglaises et belges, le Ministre de la Guerre a décidé que l'intérêt supérieur du pays commande de ne plus faire le moindre communiqué quant aux mouvements des trois armées. Le Gouvernement compte sur le patriotisme de toute la presse sans exception pour que le silence le plus absolu soit observé, en ce qui concerne les opérations militaires. Les forts de Liège. On reçoit concernant la les renseignements situation à Lióse : Les Allemands ont cessé leur canonnade contro les forts do la rive droite de la Meuse. Ils portent tout leur effort sur la rive gauche, dit le „Soil". Ils ont fait pass*» par leur tète do pont de Lixhe de l'artillerie de siège aanonéo lentement par le plateau de Hervé. Ils ont L les forts de la rive gauche et commencé le bombardement. Los forts attaqués sont ceux de Pontisse, au nord, près de la Meuse, do Liers Lantin, de Loncin, de Hollogne et de Flémalle qui arrive, au sud, à la Meuse. Le bombardement le plus violent a été jusqu'ici contre les forts de Hollogne et de Fiémalle. Pontisse a subi un assaut dans la nuit de mardi à mercredi'. Ce fort gêno particulièrement 1rs Ailemands dans leur passage de ^ la Meuse à lixhe. Aussi cher-chentils à le prendre rapidement à coups d'hommes par des attaques de vive force, fans attendre l'action do Partfllerie del siège. L'attaque de mardi soir, " d'abord commencée mollement, à atteint, au milieu de la nuit, une extrême violence. Les Allemands voulaient profiter des deux ou trois heures d'obscurité que donne actuellement la nuit. Les Allemands n'ont pu dépasser le glacis, où ils ont été fauchés par masses. Ils nt amoncelé des fascines et des matelas pour )emplir les fossés, mais ils n'ont pu s'en seiMi. Le fort de Liers a prêté un appui efficace au fort de Pontisse pendant l'assaut. L'intention des Allemands est évidemment de s'emparer des forts de la rive gauche qui, entre nos main-, s,,nt une anno terrible contre eux si nous marchons vers Liège. Entre leurs mains, au conlrahe, ils s'en serviraient comme base d'une action vers la Belgique centrale ou couuuç bouclier coude nos. coups,, ~ La journée de jeudi. VERS LE NORD Les Allemands, qui avaient été si vigoureusement tenus en échec mercredi, n'ont point tenté de mouvement sérieux au cours do la journée de jeudi; à peine une fusillade do quelques minutes a-^d-Qlle réveillé les échos vers Orsmael. Vers la fin -do l'après-midi toutefois, ce calme £ut quelque peu troublé. Mais co n'est plus vers Haelen que les Allemands se présentèrent. C'est vers GeetBetz, localité sur la Gètho, à six kilomètres au sud de Ilaelon et à cinq kilomètres audevant de Cortenaeken. La rivièro était bien surveillée et l'ennemi trouva nos troupes en nombre. Il fut repoussé avec pertes et se replia vers l'est. Quelques escarmouches eurent lieu vers StoVoort, à l'est do Ilaelen, où nos avantpostes canardèrent les uhlans. VERS LE SUD i. C'est à Novillo-Taviers qu'eut lieu jeudila phase principale de l'engagement signalépar nous comme s'étant passé à Eghezée. Vn gros de cavalerie allemande en reconnaissance s'était installé Sers Tavicrs,dans un repli de tentait une de camp r. s. f. il kilomètres des forts de Naïnur. Ils fuient aperçus par les nôtres et l'alarme fut donnée. Lanciers 'et cyclistes, au nombre d'une centaine, so précipitèrent vers eux et les surprirent au milieu de leur quiétude. Ce fut un beau désarroi. Leur retraite commença immédiatement. Ils abandonnèrent leurs mitrailleuses, leurs autos et une partie do leurs chevaux. A. JSTAMUFl Journées calmes. Chaleur étouffante. Les drapeaux arborés flottent nullement. Les rues sont peu animées. Dans certains quartiers, on ne voit personne, et si des sentinelles n'étaient postées, l'arme au bras, on se croirait dans une calme cité de la Provence, à l'heure où les habitants l'ont leur sieste. Cependant, toute la matinée de mercredi a été troublée par des détonations lointaines et répétées. Devant la gare, las pronostics allaientbon train. On précisait l'endroit de la bataille. A cette heure, je revenais de , où le génie faisait sauter les arbres de la route. Pauvres» arbres, victimes de la folie des ambitieux d'outfeEhin. Cela m'a fait do la peine do voir éclater les troncs en larges esquilles blanches et moites; nous étions tristes en regardant s'écrouler ces géants de la route. .Quel ravage ! X X X Au boulevard Leopold, autour du kiosque,les vieux, les vieilles, sont assis en rond.Ils devisent paisiblement. Des enfantsjouent, des chiens galopènl et aboient joyeusement: Tout ce monde a l'air d'attendrel'arrivée de musiciens qui vie]don- née un concert. Non, vraiment, il- n'est pas possible de croire que l'attaque esl probable, proche peut-être. N'était la présence aux- terrasses de nombreux médecins, pharmaciens, officiers de réserve, on se croirait en pleine paix. De temps à autre, un petit rassemblement devant la sortie des voyageurs. On démarque parfois quelques prisonniers.Ce sont "des cavaliers uhlans, hussards oudragons, dont l';irépond pas du tout à L'image que les spectateurs s'étaient Faite du soldat prussien. La plupart paraissent étte des Lithuaniens ou des Lettons. Petits, maigres, le amard, les yeux légèrement bridés, ils tremblent tous, en montant dans l'auto qui va les conduire à la place pour y être interroge Nous voyons un jeune sous-officier rassurer un prisonnier frissonnant. Et, de la foule, une voix crie : „Sergent, dihez H qui nos n'el magnrant nin. Il est bin trop mai'g !" silencieuse. x x)x Vu débarquer une cinquantaine d'éclopés i. La plupart ont les piecte en com-' pote. Un spectacle plus impressionnant encore est celui des brancardiers allant, p recevoir les dernière, in truetionsl'étui à pansement à l'hôpital militaire. X'X-X• lies troupes de la garnison de Namur s'impatientent et brûlent d'àllei au feu. Si le contact a lieu bientôt, me disall un do nos bons ollu au s, nous auron peine à retenir nos hommes ! Ils i d'excellente et terrible besogne. Ces quelques jours de répit nous ont peril inure les réservistes et de las ox< Nous avons un grand nombre d'excellents ^Umu>. vdvnt la précision sera redoutable peur l'ennemi. Si celui-ci ose s'approcher notre position, il subira inévitablement des pertes plus sérieuses qu'à Liège, car nos intervalles sont dès maintenant infranibles. Vous ne pouvez voue imaginer ce qui a été fait. Si l'ennemi veut prendre Namufr, il devra lier cent mille hommes et établir lo en règle. D'où nouvelle et longue imii jbilisation, qui achèvera la défaite teutonne. Mon cher ami, si les Allemands vont un jour à Paris, ils no se vanteront x)aB&'$ être arrivés par î'express. — Pourtant, je viens de lire qu'ils passaient par "Engis, se dirigeant vers Namur,avec de la grosse artillerie ! Mon ami a un large sourire : — Cela ne veut pas dire qu'ils y arriveront. Fntrc l'intention et l'action, il y atoute la différence de la réalisation. Attendez, soyez patients, et surtout ne vous énervez pas en ville. Voyez mes hommes dans leurs fossés. lié parlent sans bruit. Ils sont calmes ! Ils sont admirables. Quand l'heure sonnera, ces paisibles se rueront en loups, eb ils feront aux Allemands* une rouge réception. Mais le soir arrive 11 faut rentrer à Namur. L'air est chaud. Des nuages cuivrés planent à l'ouest. La val^e de la Meuse est baignée dans une buée bleuâtre dans laquelle so profilent collines mauves. C'est un Wytsman do réve. Demain on s'y égorgera peut-être. i y fera moisson d'hommes, D'un côté, 1rs partisans do la forcé brutale et do la tyrannie; de l'autre, les amoureux de leur patrie et de la liberté. LETTRE DE SOLDAT. communique Bruxelles : ,,Chère tante, „Je profite de quelques instants de repos notre belle ville de Namur $our l'envoyer do mes meilleures nouvelles. ,,Jo suis heureux de l'annoncer que je sorti sain et sauf des combats que avons livré dans les environs de e. Tu connais certainement les détails r de cette terrible bataille qui ne dura pas moins de deux fois vingt-quatre heures, sans trêve ni repos. La vaillante 'Je division, dont je suis fier de faire partie, ne qu'écrasée par un ennemi huit ou dix supérieur en nombre et trompée par procédés d'une rare lâcheté em] par ces sales Albochos. Ce qui console, c'est que plus de 30,000 (?) d'entre eus lestés dans les plaines de la, rive de la Meuse et (pie ceux qui ont ou l'audace de s'emparer de la ville de Liège sortiront que désarmés ou n'en sortiront plus du tout ; cela vaudrait encore mieux. „Je suis à Namur avec quelques fortui amarades de combat qui ont pu sortir terrible et sanglant combat livré à m (sur la rive gauche) et voici coni- • „Notre compagnie, sous les ordres du vaillant commandant Cuvelier, avait cerné nande de monstres allemands; ceuxci-le point d'être pris, ont' montré le et jeté leurs armes à terre. nous sommes avancés pour les capmais arrivés ù lo mètres environ, une partie d^entre eux qui s'étaient - les remblais du chemin de f e f ont fait utres sortaient leurs [vers. Bon nombre d'entre nous sont i - : les autres (en bien petit nombre) se sont sauvés pêle-mêle.. „Nous sommes restés deux joins sous la i des forts de Liers et "Lantin. avons rallié une trentaine d'hommes mente, lie, 12e, génie, carabi- , etc., et nous inies mis en poui li'uy à travers les lign s àllc- leux jour,m irehe... irrivés sans encombre àlluy où nous avons embarqué pour Namur. attendons des ordres d'un instant ni rejoindre notre division qui dans les enviions de... où elle me, „Les Allemands n'avancent pins : ils se nehent fortement pour subir l'assaut éparo sans doute à leur lane jours. mes meilleurs baisers avec m de te revoir bientôt. „Vive la Belgique et 1'.innée l>elge ! mou l'Allemagne et vive la France ! brutes ! „Georges.' JLi&TLi? On niais rapporte que les Prussiens, au les lois de ia guerre et de neuri viendraient de prouver une fois de eut qu'une chose : la ait, en e|f( i barbares, vils auraient enfer- iiniers l>elges dan- d'énoi mes \ oit m e^ de déménagement et dans dès \ataille aux arm-ies alliées on Belgique avant l'intervention possible de l'armée hollandaise ; une victoire allemande arrêterait cette dernièro et réglerait définitivement la liberté d'action de l'armée prussienne. Si l'on veut, d'autre part, respecter la neutralité de la Hollande, il faut attendre, l'arme aux pieds,do rétablissement de la voie et du pont d'Angleur avant de reprendre vers la Hesbaye le cours des opérations principales. Pendant ce temps, les combats des troupes avancées, renforcées peu à peu, pourront s'exécuter contre le front des alliés poulies tenir en tSveil, les énervfcr et les fatiguer peu à peu ; mais, d'autre part, les alliés se renforcent et les Busses avancent. Enfin, si les Allemands ne veulent recourir ni à l'un ni à l'autre de ces deux modes d'entrée en campagne, il resterait, pour eux, à examiner la possibilité do pousser leur offensive, par la rive droite de la Meuse, à travers les Condroz et les Ardennes. Si les opérations des armées belligérantesnous en laissent lo temps, nous aurons àexaminer les avantages et les inconvénientsque pout présenter à l'armée prussienne(l)la traversée de notre pays, par la rivedroite de la Meuse.B. (1) N'oufl -qipeloim l'armóo allemande

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Cet article est une édition du titre Le petit bleu du matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1894 au 1919.

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