Bruxelles, Vendredi 22 Novembre 1918 10 CENTIMES 25* année. - N° 4. dz/matin RÉDACTION : 66, RUE DE LA MONTAGNE Les conditions d'abonnement seront fixées prochainement. Actuellement le Petit Bleu ne se vend qu'au numéro. it Bleu ADMINISTRATION : 66 vRUE DE LA MONTAGNE Annonces : i fr. la ligne. Réclames, a fr.; Nécrologie, 3 fr.; Faits divers, 4 fr^ EcJfcios, fr. 7^0. LA LOI Les très nombreuses aires rc'es, LES KEVELATIONS DE MAX OE BAD! Dans une publication prussienne, l'ai^ chancelier du défunt empare d'AiieniA^ue, le prince Max de Bacte, f Ait pArattr© le texte du discours qu'il comptait, pronoao** pour s« justiiicAtion devant j* Dieu* de l'jruase. Avant l'armiatioa, ni notna propre peuple, ni l'étranger ennemi, dit-ii, h'avriei4 en ce moment la conception exact* d* notre situation militaire. J'Ai fati une cxinarie^propositâon, d'Apres laqueiile be flouvernemen»D aurait, comme première ciemarcue, élaboré un programme des buts do guerre, en s'appuyant sur leg principes du président Wnson et en indiquante, qu'il é-faut disposé à de lourds sacrifices; mais sane aller, pour cela, jusqu'à demander la 00nulusion d'un armistice. Les autorités militaires me répondirent, quo le résultat d'un* telle déclarattoni ne pouvait, pas dt1"» attendu, la situation au feront exigeant que, dans les vingt quatre heures, l'offre d'un arm* ice fût faite; si je ne voulais pas m'oxéouiuer, l'offre devait Atre présentée par l'ancien gouvernement. Je me décidai alors k des remaniements ministériels et je me HéV signai à appuyer la proposition d'Armi»wee de l'Autorité d'un gouvernement qui imitait pas encore compromis- Une eenjMne plus tard, les «iterates militÂires recon- sfà' Ions, en commençant par ceux qui lui I .Bruxelles et en province, se font \jpr leont ete signâtes comme urgents. »Ipied des dispositions du Code péi Cette redaction indique suinsamment Ilö67prévoyant les crimes et délite ficonquon n'avait pas prévu l extension que trelasûretcde l'Etat, disposition:! moprcnd'raieut les services d inspection eLcüïiées^ par la loi du 4 août 1914 par d analyse. L adoption du-système û'ana- larretc~l01duH octobre 1916, et, lyscs de toutes les denrées alimentaire* | sPécialejnent, par l'arrêté-loi du 8 pvrn 1917- Voici le texte de ce derme I avant leur mise en vente augmenterait encore le travail déjà si ardu des laboratoires communaux et provinciaux. Mais au-dessus de ces questions d'organisation se place une question d'équité, il est absolument injuste et il est grave que des saisies de marchandises ne soient suivies de renvoi devant le tribunal qu'après,de longs mois, uu bien, en elrei, le producteur d--: la denrée saisie en a cessé immédiatement la vente et il attend, en subissant un grave préjudice, la décision du parquet (decision qu'on ne lui communique que sur demandes réitt.ées), ou b*en ce producteur a continué tranquillement à vendre ses produits au grand dommage des consommateurs. Si la ligue demande que la loi soit renforcée sur les divers points que nous venons d'énumérer, elle demande aussi qu'on l'applique et. tenant compte de l'intérêt des commerçants .et industriels honnêtes qui assurent la prospérité du * * En résumé, la lei sur les falsifications devrait, d'après la Ligue, reposer sur ces principes essentiels : Agir préventivement; Supprimer l'anonymat des. producteurs; Combattre l'emploi de toutes lesindications mensongères; Ne punir que le vrai coupable; Ne pas laisser aux falsificateurs letemps de tirer parti de leur mauvaiseaction. L'adoption de ces principes simplifierait certes le régime de k surveillance et du contrôle des denrées alimentaires, éviterait à l'Etat et aux communes des dépenses inutiles, et garantirait le consommateur contre toutes les ressources dangereuses que la chimie met à la disposition d'individus 9ans scrupules. rêté naissaient que dans '«ur laçon de juger 'a supiation du froût» au 1er ootobœ, ete» UrompÀea i* I irons les Jtviiu Du «Journal de- Bruare-nes.... PATKIOTXSME Autrefois, on chérissait, ©ft petite paozrifc; mais 1a grande patrie, la Belgique, on s'y attachait par raison beaucoup plus que pai' gentiment, et elle constituait, plutôt une «*ssocialu/on d'intérêts qu'une conwnuniort de sympathies. Bref, on était fier d'êtJre Gantois ou Liégeois, Flamand ou Wallon ; mais, en règle générale du moine, on n'était pa» Lier d'état? Bei©e, — j'entends que l'on ne p^oolanait pas sa nationalité fcrès» hault Pour nous donner cet/te fierte-la,, fallu que L'adgia de Prusse promenAt, de la tagne jusqu'aux dunes, l'ombre de zrandesailes d'oiseau de proie: car Pnom* aie, hélas! est fiiüsi fait qu'il n'app oien son bonheur que lorsqu'à craint d'étao ue^aeé d*> le nerctre. O'eat P-odieuse a; -aion allemande qui, de c régional » qu'y Aait, a changé notre patraotiBme en ' jeutiment « national > ;et avec une telle K>udaiiietó qu'il faut, pour en donner l'iJb belge, a Pressé aux maire© du Ha j T^aAp«t vro et de SAinte-Adree&e une lettre cL* JÜ loureuse ies rejne^oianfc de la fraternelle \ hospitalité qu'il «vait vtçue durant plus oc quatie Ane. Du «Journal de Bruxelles»: LES COUIiEl/BS FRANÇAISES BK ALSACE Sur toutes les routes

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