Le petit bleu du matin

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s.n. 1914, 11 Août. Le petit bleu du matin. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bb7z/
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BRUXELLES, MARDI 11 AOUT 1914 «1.- AMMtE. - N° 223 SŒ RÊDACTIOM TÉIÉPMOWES 3894 e! 2601 31 ,Hootagoe-aDx-Herbc8-Po(agères,SI ABOIVMEMEHTT S BRUXELLES : Trois mots, S (runes; six moil, • frtBB9 douze uiols, 12 francs. PROVINCE : Trois moi:-, tr. LIS; ilx mois, fr. 19, don/,» mois. 15 franc3. LUXKÜBOUKG : Trois mois, 6 frtncf: ÜX »0t* IS iranes; douze mois, 18 lranca. Pour lt3 PAYS-BAS . s'adreaser A la pofte. STRAWGKIt : Trois mois, 8 trauci; fix molt, Ci trascfj âcaie mola, W francs. 'trt e'abotîs» fana £o«s «•» burettes 3» DlfMATI// ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 3895 19". Montagne- aux-Herbes-Polagfirtt j% ivrvoivcE» £•• annonces sons reçues au bur«oa cfu journal, 29* et 31, Montagzieaus-Herbes-Potagères, JJruxelles, et dan» toutes Je» agences de publicité du pay» et ete l'étranger. Pour la France, s'adresser exclusivement ê M. Marc Ougenïieim, 53, rue Vivienne, Paru On trait* à forfeit 90VI* oontfeta rm arcrcj importante. Plan de campagne des Allemands Opérations en Belgique (*) » LES OPERATIONS MILITAIRES Résumé officiel de la journée de lundi Lundi, 10 août. (De notre envoyé spécial.) L'auto du „Petit (Bleu" a reçu aujourd'hui le baptême dtt feu et il nous est permis de dire* avec fierté que notre voiture s'est comportée vaillamment : le moteur n'a pas faibli un instant — au contraire — et aucun des quatre pneus n'a rendu l'âme au cours de cette escarmouche. Voici les faits. Nous les enregistrons ici dans l'espoir de les voir passer à la postérité. Revenant d'uno longue visite aux ca*ir •tonnements nous roulions par des chemins quasi impraticables, au milieu d'une campagne merveilleusement féconde, cherchant à -rejoindre la route de Tirlemont à yannut. • On avait signalé la présence do uhlans dans cette dernière localité; on avait mémo vu, paraîtIl, des dragons à Jodoigne. Mais depuis quelque temps ne voit-on pas des soldats prussiens un peu partout, et s'il fallait craindre de les rencontrer on devrait se calfeutrer dans sa cave. Ils sont à Waremme, ils sont à OroeAendael; ils sont dans les couloirs de la banque Nationale, ils sont à la terrasse du Palace Hôtel... Imagination; canards; petits faits considérablement exagérés; bruits pessimistes lancés par des agitateurs intéressés, telles étaient les réflexions que nous aous faisions, tandis que notre auto,violemment cahotée sur des pavés préhistoriques, risquait à ehaque instant de se rompre les /oues dans une fondrière. Enfin, après un coude brusque do la ?öntflnous. Mais, au moment précis où nous allions firer pour l'emprunter, cinq uhlans surfirent à notre droite et nous firent de la main signe d'arrêter. Dans la vie, il faut savoir prendre rapidement une décision. Kené, mon brave autant qu'habile chauffeur, n'hésita pas un quart de seconde sur l'attitude à prendre : il passa avec rapidité La journée de lundi Une utile recommandation. Recommandation expresse est faite aux .parents de militaires de ne communiquer à qui que ce soit J'endroit d'où leur fils leur adresse des nouvelles. Pour des raisons tactiques, il est hautement désirable que l'ennemi soit laissé dans la plus complète ignorance de l'emplacement et des mouvements de nos corps de troupes. Un bruit odieux. Il convient de signaler pour le flétrir le bruit qui a circulé avec persistance à (Bruxelles. Des gens malintentionnés et d'auIres inconsciemment malfaisants ont colporté ia nouvelle de l'arrestation, pour crime de trahison, d'un major des grenadiers dont on citait le nom. C'est une infâme calomnie, nous a-t-on déclaré au ministère de la guerre. Où nous en sommes. Au ministère de la guerre, on nous a fait, iundi à midi, la communication suivante : „La situation est toujours bonne. Les armées française et anglaise avancent méthodiquement. Le plan d'ensemble des deux armées ennemies se dessine. Pour nous, les conditions paraissent bonnes et répondent tout à fait aux prévisions. . 1/2 grand état-major de l'armée n'a pas remis aujourd'hui lundi de communiqué officiol à la presse. Pourtant, nous croyons pouvoir affirmer que les nouvelles sont bonnes. I^e mouvement en avant, dans le Limbourg, de POUR LES ANCIENS OFFICIERS Le ministre de la guerre fait un pressant appel à tous les officiers ayant quitté l'armée. Il connaît leur dévouement et les prie instamment de se mettre le plus rapidement possible à la disposition du pays flui a besoin de leur concours. ^>-i?*|L^f-'*u Evidemment, plus le temps avance et plus [de la troisième à la quatrième vitesse et poussa à fond l'accélérateur... Quatre coups de feu éclatèrent derrière nous, mais ni la voiture, ni ses deux occupants n'en souffrirent. Les uhlans ont vraiment sur la précision dans le tir, des idées qui leur sont particulières. Les Prussiens, anrès cette démonstration do sympathie, n'insistèrent pas; -ils tournèrent bride et. disparurent presque aussitôt derrière un bouqueiti d'arbres. Quant à nous, c'est à une vitesse.remarquable que nous arrivâmes aux avant-postes belges, qui avaient déjà barricadé la route depuis plusieurs heures. Ah ! ce retour... Quel „rush", mes enfants ! Jamais jo n'aurais soupçonné que l'auto du „Petit Bleu" puisse voler sur la route avec une telle rapidités Elle avait des ailes, la pauvre chère ! Line fois au milieu des* nôtres,nous étions en sécurité. Mais, en attendant, quelle émotion avait été la nôtre. Emotion légitime d'ailleurs, car, no l'oublions pas, tout reporter de guerre appartenant à une nation belligérante et qui est fait prisonnier, en campagne, par ses adversaires, est considéré comme indicateur et passé par les armes, sans jugement. Alors, vous comprenez, il vaut mieux se „barrer", comme dirait M'sieu Titi, que d'essayer de parlementer, x xxl Nous portons à l'ordre du jour le lieutenant L..., du 9e déligne. Au cours do l'échauffouréo do CBoncelles, cet officier avait été fait prisonnier et conduit par deux soldats prussiens derrière la ligna du rfomr. Tout a cotrp, profitant d'un instant de panique causé par l'explosion d'un schrapnell, le lieuitenant L... tua à coups do revolver fees gardiens, puis, se frayant un passage à coups de sabre dans les rangs ennemis, il parvint à rejoindre sa compagnie. Les hommes à poigne no manquent pas dans l'armée belge. »Victor BOIN. l'imminence de la rencontre générale s'affirme. Mais nous no pourrions encore en spécifier l'endroit. Nous avons de» bonnes nouvelles de Liège, dont la population reste très calme. Excellentes nouvelles aussi de nos forts. Nous avons reçu le rapport officiol du commandant de l'un d'eux spécifiant que le fort est en parfait état, que les hommes sont en excellente santé et amplement pourvus de vivres et de munitions. Il n'y a aucunement lieu de s'alarmer de l'approche signalée en tel ou tel endroit d'une poignée do uhlans, commie le bruit en a encore couru hier, dans les enviions de BruIxelles. Ce sont ordinairement des cavaliers ayant perdu leur route et qui se rendent à la première sommation. Il y en a un pjeu de tous les Côtés, mais cela ne signifie lien au point de vue stratégique. La population ne doit pas non plus se laisser émouvoir par l'annonça d'un raid. Du reste, les abords de Bruxelles sont très inen gardés à ce point de vue, et vu là disposition do notre armée, le passage d'un escadron complet serait extraordina'ie." 200,000- Anglais sur le continent. Un communiqué officiel du ministère do la guerre français dit que le débarquement des Anglais continue dans d'excellentes con-^ ditions. Le corps expéditionnaire anglais atteindra 300,000 hommes. De cet effectif, 20,000 hommes «iraient débarqué hier sur la côte franco-lxilg}. • deux régiments de cavalerie qui avait été signalé a été enrayé. L'état-major a confiance dans son planstratégique et dans la qualité de nos soldats. De plus, la France et l'Angleterresauront intervenir efficacement au momentopportun. , .a. jftuisr-VEi^s On saisit trois mule fusils allemands. On a saisi à Anvers, rue "Pierre Pot, dans une ancienne synagogue désaffectée et transformée en magasin, trois mille fusils allemands soigneusement enfermés dans des caisses. Lés Allemands avaient donc l'intention de former au sein de nos grandes villes, comme Liège et Anvers, des corps de com» battants destinés à porter le désordre parmi nos défenseurs et la panique dans la population. Comme nous l'avons vu, la Ire armée allemande a reçu la mission d'envahir la Franco, par la 'Belgique, apt*ès etrofo* mis iters tie cause Vannée beige. On compte qu'après avoir battu l'armée française envoyée contre elle, elle pourra rejeter cetto armée vers le Sud, la poursuivre avec une partie de ses forces et, aveo le restant, en descendant la vallée de l'Oise, menacer Paris abandonné à ses propres ressources défensives. Pour exécuter ces importantes opérations, la Ire armée allemando, dans le plan que nous envisageons et qui a été maintenu jusqu'au moment do la déclaration de guerre, était composée comme nous l'avons dit do dix corps d'armée et do quatre di\ isions de cavalerie, y compris la division do cavalerie et le corps de la garde, savoir : Ile corps (.Stettin) .(9), Ille corps ('Berlin), IVo corps (Magdebourg), Vile corps (Munster), IXe corps (Hambourg), Xe corps (Hanovre), Xle corps (Cassel), XIle corps (Dresde), XIXe corps (Leipzig), garde ('Berlin). Voici comment devait opérer cette puissante armée, d'environ 450,000 hommes, pour traverser la Belgique, première phase de "ses opérations : Pondant la période de l'année permettant imo entrée en campagne favorable, toutes les garnisons établies dans la #>he limitrophe de la frontière belge, c'est-à-dire pouvant être transportées par chemin de fer, en Belgique, en quelques heures,étaient maintenues à l'effectif fort, qui comporte 664 hommes par bataillon, 147 par escadron, 132 par batterie; les hommes en congé, habitant la ville de garnison, ou les communes environnantes, peuvent rejoindre on quelques heures leurs unités, et dès mesures sont prises „pour que les équipages régimentaires reçoivent, en même temps, leur complément en cjievaux; de sorte que les' corps sont prêts, pour entrer en campagne, et à ï>cu près .mobilisés, en un jour. Ainsi, un avertissement de mobilisation étant reçu le matin et fixant le ' premier jour de mobilisation de l'armée au lendemain, toutes les garnisons-front ières sont prêtes à être embarquées, le premier jour de la mobilisation, à la première heure, pour être, transportées sur le territoire belge et occuper les points stratégiques les plus importants de nos provinces. Soixante à septante mille hommes devaient être ainsi jetés, par surprise, en Belgique, avant que nous ayons pu être avisés du danger et commencer notre mobilisation. Pour faciliter cette invasion par surprise, la veille du premier jour de la mobilisation do l'armée allemande, des groupes de pionniers, vêtus en ouvriers, porteurs d'outils de différents métiers, ayant au fond de leurs sacs, une veste et un képi militaires, pour les revêtir dès le lendemain, et armés .do revolvers, devaient occuper, le soir, les principales stations, les ponts et les ouvrages d'art de nos chemins de fer, pour les garder intacts à l'usage des trains allemands. T'ne partie de ces pionniers habitent en anence la Belgique: et travaillent à unité des points où ils doivent opérer (2). Ils sont inspectés une ou deux fois par au leurs officiers voyageant en Belgique, i'Ourgeois, pour reconnaître les lieux où ils doivent opérer au moment do la re. Ces pionniers, résidant en Belgique, sont renforcés, la veille de la mobilisation, par des camarades déguisés comme eux en ouvriers et arrivant à pied d'œuvre par les derniers trains. Les commandants de ces détachements ont des instructions écrites ; ils doivenj,, vers ilieu rie la nuit, occuper les gWes, arrêter et garotter le personnel telge, couper toutes les communications télégraphiques et 'ioniques avec l'intérieur du pays. Les gares à occuper sont notamment celles de U.erenthals, Diest, Saint-Trond, Landen, Ramillies, Gembloux., Ciney, Marloio, Jumelle, Libramont, Bertrix, etc., aiusi quo les stations principales entre ces points et la frontière. Ces dispositions prises, \qh trains, portait les 60 à 70,000 Prussiens des garnisons voisines de *ios frontières, peuvent pénétrer, dès l'aube du premie? jour do la mobilisation allemande, jusque dteus ttotre pays, sans danger quo notre gouvernement en • soit même averti. Po cotte façon, Liège et bientôt tcite la Belgique devaient tomber entre les mains ffc l'envahisseur sans que notre armée o se rassembler, sans quo nous puismettre en œuvre aucun do nos moyens dense. C'est ce quo l'état-major allemand appelle : Mettre Vartuée betgc £»©>•« tie cause. Pour la réussite de leur plan, les Allemands se basaient sur la surprise, sur la

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Cet article est une édition du titre Le petit bleu du matin appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1894 au 1919.

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