Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 02 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b56d21sh4f/
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LE XXE SIÈCLE * PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal KAMffiDl i ï^vniKtt uns. LE HAVRE 28'", Rue de la Bourse, 28** Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS , France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois —- . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Dans Jérusalem ttirrfc Somment la population a aGGueîlli les Yainpeun Notes d'un témoin La lettre ci-dessous a été écrite, le 9 janvier, à l'intention des lecteurs du XX" Siècle, par un Belge éminent. qui habite l'Orient depuis plus d'un quart de siècle. Elle a la valeur d'un tëmoiqnage et d'un document. Le lecteur en appréciera, la précision et la couleur. Nous nous permettons de la recommander à l'attention de notre département des Affaires étrangères, qui peut avoir son mot à dire, à un certain moment, dans les affaires d'Orient- Notre pays a là-bas, dès à présent, des intérêts économiques nullement méprisables. I- I AlOACUllUd. IW, O jCUU v.iox. I Je viens justement de parler avec un ■ de mes amis, officier qui a assisté en pre-I mière ligne à l'entrée solennelle des Al- é M liés daps la Ville Sainte. C'est mn homme y. H cfe toute première valeur, et de plus un >, H orientaliste. Ce détail augmente notable- a H nient la valerur de son témoignage, car il ®. I a pu sonder directement — sans l'inter- ^ H jnédiaire de drogmans — les sentiments ;<j ■ des indigènes. Avantage diont disposent si I rarement nos plus vaillants reporters, gé-is I néralement trop pressés pour pénétrer H dans le tréfonds de l'âme orientale. 8; ! INTOLERANCE TURQUE ET COMPLICITE ALLEMANDE I L'accueil de la population a été passa-ÎQ I tiennent nuancé dams l'expression : les I catholiques exubérants, les orthodoxes f I grecs (plus réservés — l'effondrement russe ■ lés a consternés — les Musulmans décidé-R ment froids. Q-uiant anix Juifs, en majo-j« jité d'origine allemande, ils se sont mon-I très de glace. | Avant sa retraite, la garnison turque a ■ voulu laisser des traces de son intolérance H dans les sanctuaires et établissements re-H ïigieux où elle avait campé : des croix I ont été abattues, des images saintes mu-I tilées, des croissants dessinés dans le i ! 6anotuaire. Notez que les troupes aMe- ,Q ■ œdes stationnées à. Jérusalem étaient s * I €n majorité composées de catholiques, bà- s ■ narois et autrichiens. Un signe de leur c I: jpart. eût suffi pour prévenir ces profana- c ■ lions- Ils ne se sont (pas davamtage op- t - ■ posés au. transfert du patriarche latin. ^ I Leurs officiers boches sont partis en au- ^ n I tamobile et ont laissé le prélat — dont c E l'auxiliaire Mgr Picardo est mort de mi- 1 d# if ère ! — faire la route avec des moyens c I de fortune. Il est bon que les catholiques B ries pays neutres connaissent cette atti-I tudie. OpfposonsJa à la conduite des Al- 1 1lTâ g Jiés. Ils ont préféré s'exposer à des portes un I sérieuses — les Turcs ont fort habilement r:a • i exploité cette magnanimité — plutôt que c ni- Bld'user de leur supériorité balistique au >n- H risque d'endommager la Ville 'Sainte. Pas 1 ■ un obus n'a été tiré sur Jérusalem, tan- & —. B dis que les mitrailleuses ottomanes fai- v I • saient rage. Stoïquement, officiers et sol- 1 ji» fjdats britanniques se sont inclinés devant r H cet objectif religieux supérieur. c ' f1 i l Au cours de son histoire mouvementée, 1 I 'dans la série des innombrables sièges 1 in 11 qu'elle a subis, c'est la (première fois que e ■Jérusalem a vu entrer d'aussi magnani- a limes vainqueurs. Une discipline d'une ri- x —r meneur incroyable a été établie. L'accès * Bces sanctuaires — dans le but sans doute 0, prévenir des malentendus — a été * ~ EBetrictement limité, parcimonieusement ré- ■ e Igiamenté pour les vainqueurs par l'état-I major anglais, ,pour les chrétiens aussi c " lifcien çue pour les musulmans indiens, ces 1 ■ derniers très désireux d'accomplir leurs r ■dévotions dans le grand sanctuaire de la 1 ■mosquéo d'Omar. Tandis que les hôpitaux ■ et les établissements des Alliés avaient ■été occupés et saccagés par les Turcs- € H Teutons, les Anglais ont respecté les hô- * ■ipitaux, les écoles des Boches et, malgré £ ■le froidi intense qui règne en décembre c Isnr les montagnes de Juda. exposé leurs 1 ■ propres trouipes aux intempéries de l'air. T ■Magnanimité qu'on pourra trouver ex ces- s rai- Bsive peut-être, mais qui procède du moins ï tfis- ■d'une conception élevée des principes de F ré- ■justice et d'humanité. Comparez le 1 ou3 MKrieqsbiLch ! c. ■he. ■ ] is ; |US VISEES SIONISTES EXPLIQUENT T- 1 LA FR0,DEUR DES musulmans ■ L'accueil froid des Musulmans s'exjpli- 1 ■ '* ■l'io -par les préoccupations que leur cause m;. Ile Sionisme. Mon informateur a pu s'en- A ■tretenir dans leur langue avec le moufti soisï les principaux lémas de Jérusalem. Ils eur* Il lui ont déclaré qu'iiLs sont déenminiés à pa.- «'opposer de toutes leurs forces -à l'établis-■semerit d'un régime juif, ou d'une orga-y'-vl ■irisation prétendant à créer aux israélites n * Ben. Palestine une situation privilégiée, les rié9 i^tir du droit commun. Sur ce point > * Btious nous trouvons, ont-ils déclaré, com- 1 ge î Bplètement d'accord avec nos frères les 1 oca« ^chrétiens de Palestine avssi décidés que j nftix ■nous. Effectivement, l'épouvantail sioniste ■fl opéré un rapprochement entre "cdiré-sseî Bticos et musuilmans indigènes, que le ré- î r' fc'me turc avait toujours travaillé à désu- i tant Bnir pour les tenir plus facilement sous le allé- Boug. Ser- ■ Ces appréhensions, cette froide résolu-vo9 Btion ne doivent pas surprendre. Pour les ■musulmans arabes, la conquête des Alliés 7 rin< «signifie l'égalité dé tous. Leur meaiitalité ( l'ifi- B^aliste ne trouve aucune difficulté à ad~ ■mettre que leurs compatriotes chrétiens 5ua>e( lîeur soient désormais assimilés. Us l'ad-Îjt'. Imettent avec d'autant plus de résignation £ 3 tïtf l^ue, dans la pratique passée, le régime { , 41 < Iturc les avait encore plus oppiimés que i pau< lies chréitiens fréquemment défendus par i f 1^'Europe. Ils acceptent moins aisément 1 mi là I1,assimilation avec les Juifs, que leurs ■préjugés religieux. (N. D. L. R. : — Le XX0 \ ur. ■ Siècle les a indiqués) ne leur permettront < |ï>as de les considérer comme des égaux, 1 ■moins encore comme des compatriotes, i iT. i?1) effet, les neuf dixièmes des émigrés | < lauifs sont des étranglera usurpateurs des ' obtus des fellah muba.iim .is vous exposera en détail toutes les étapes de cette usurpation abhorrée. Comme jadis le Prophète ~ dans le Coran, il opipose ces injustices à ^ l'esprit d'équité qui anime les chrétiens et auquel leur livre rend hommage (Coran ; V, 85). ^ Ils se disent que, pour eux aussi, la Pa- ; 3 lestine est la « Terre Sainte », le pays f de la résurrection, la patrie des saints prophètes » : ainsi parlent leurs livres reli-^ gieux. Jérusalem fut le terme du voyiaige mystérieux accompli par Mahomet, lorsqu'il fut transporté de La Mecque sur l'emplacement de la Mosquée d'Omar. . Gloire à VEternel — ainsi débute la 17e sourate — qui de nuit transporta son Ser-. viteur du territoire sacré (la Mecque) jus- : ; qu'au Sanctuaire âloiqné (Jérusalem). » Et 9 ils se disent que l'ihiégémonie sioniste en-i traînera tôt ou tard la perte de ce sanc-. tuaire. La mosquiée d'Omar occupe en effet ; - remplacement du Temple. A qui fera-t-on croire que les Juifs disposant de Faurto- l rité résisteront longtemps à la tentation î de vouloir rébâtir leur Temple ? Or, pour . les muéuilmans du monde entier, après [ la Mecque et Médinc, il n'existe pas de . sanctuaire plus vénérable que la mosquiée î d'Omar. Si le « croyant » se trouve dans - l'impossibilité d'accomplir le /pèlerinage , t aux Lieuix Saints de l'Islam en Arabie, . seule la vibite à Jéru.-aïfcni peut rem;pla«er ' cet acte éminent de religion. Les livTes . canoniques des musulmans sont pleins de , - traditions, d'attentations à cet égard. Et . voilà pourquoi les califes ommyades ont _ voulu élever cette splendide mosquée, un t des chefs-d'œuvre de l'art oriental — nous - ne disons pas arabe ni musulman, puis--3 qu'elle fut construite par des chrétiens. ! C'EST LE MONDE MUSULMAN TOUT ENTIER QUI SE CROIT MENACE 5 t La menace qui risque de leur enlever 5 ce sanctuaire incomparable, ils l'entre- 1 voient pour d'autess sanctuaires palesti- 5 niens. Nommons seulement Hébron, où _ sont enterrés Abraham, Isaac et Jacob. . Qu'il suffise de rappeler que, jusqu'ici, les . musulmans n'ont jamais permis à un in- t fidèle de passer le seuil de la mosquée d1'Hébron. Dans le Coran, Abraham est présenté comme l'ancêtre des Arabes, le l fondateur de la Kaaba. le grand prophète ; et, précurseur de l'Islam. Ce recueil . affirme qu'Abraham appartient exclusi- . vemen/t aux musulmans. Avec le sio- ; nisme — ainsi raisonnent les musulmans î — c'est F a.néan tissem en t de tout ce passé 3 religieux. Et cette conviction n'est pas un - sentiment local palestinien. c'est celle de . l'Islam mondial. Qu'on juge donc quel i guêpier représentera pour les Alliés celte 5 utopie sioniste, et combien la prudence ; nous conseille de faire machine en arrière 1 pour revenir à des conceptions plus con-t formes "à lia, réalité des choses. t Inutile désister. J'ai seulement voulu . expliquer la fraîcheur des sentiments avec . lesquels les musuflmans de Jérusalem ont s, accueilli notre entrée dans la Ville Sainte. 3 C'est là une tournure d'esiprit qu'il devient g urgent de révéler. Je la connaissais depuis longtemps. Mais j'ai été reconnais- 1 saut à mon ami de m'en avoir fourni une 3 preuve toute récente et de la. recueillir sur 3 place en des circonstances et avec des ga- 3 ranties d'impartialité et d'authenticité qu'on peut déclarer omni exce-ptione majores. Il faut qu'on le sache ! r xx. .—— www . . LIRE EN 4n PAGE : ! LA VIE MILITAIRE i —A/VWVt i — ; tl) FRONT FRANÇAIS 5 14 heures. J Nos détachements ont réussi divers coups de main dans la région de Nieuport j et au Nord-Ouest de Reims. Nous avons , jait des prisonniers et ramené une mitrail-a leuse. Dans la. région au Nord-Est de Flirey, - un fort parti 'ennemi, qui tendait d'aborder r nos lignes, a été dispersé par nos feux. 3 Nuit calme sur le reste du front. 23 heures. s Rien à signaler, en, dehors de la cano-n-3 nade habituelle sur la plus grande partie é du front. RUSE ALLEMANDE s . . Il a été trouvé, dans les lignes françai-1 ses» à la suite de coups de main, des en-e gins explosifs laissés par les Allemands, e Ces engins sont munis d'un système de r mise de feu assurant leur explosion au t bout d'un certain temps. s Us peuvent servir à opérer des destruc-0 tions de défenses accessoires, d'abris et à t causer des pertes au personnel. En effet, leur aspect extérieur ne les rend pas sus-i. pects. Us peuvent n'éclater qu'après réoc-s|oupation du point où les Allemands au-« ront effectué le ooud de main. APRÈS LA VISITE DES GOTHAS 47 tués, 207 Messes pg Tel est le bilan définitif du raid boche sur Paris (COMMUNIQUÉ OFFICIEL) Paris, i" février. eurs D'après les derniers renseignements i'un recueillis, le chiffre total des victimes lec- du raid de la nuit du 30 au 31 janvier e la doit être ainsi rectifié : •res, 45 tués, dont 3i à Paris et 14 en ban-rires lieue, parmi lesquels il y a 11 femmes nul- et 5 enfants ; 207 blessés, dont 131 à Paris et 76 en banlieue plus sera ,_ES ÛBSE<jUES 0gç VICTIMES SE ^ FERONT AUX FRAIS DE L'ETAT ^ a Les obsèques des victimes auront iiea aens aux fTais cie l'Etat ainsi que cela se ^>assa 3ran p0ai;r i,6s victimes du raid des zeppelins de p janvier 1916. La Ville de Paris accordera gratuitement des concessions perpétuelles .y dans un cimetière, probablement au Père- ^ Lachaise. Les obsèques semblent devoir être fixées lors- ^ dimanche. Un membre du gouvernement su^ et. M, Adrien Mithouard, président du con- nar se^ niunicipal, prendront la parole. Ijt, Ajoutons que le cardinal Amette a raa- Ser- Kifesté son intention de présider la céré- jus- moTÎ,i6 religieuse des obsèques. » Fi en' UN JOURNAL SAISI anc" Le « Petit Journal » -a été saisi vendredi pour ne pas s'être soumis à la consigne enet qUj faisait défense à la presse de donner les adresses des personnes tuées ou bles- ^ !-_ sées au cours du raid des avions allo-tlo:n ifcands. Dour fr^s UNE PROTESTATION DU ^ CARDINAL-ARCHEVEQUE DE PARIS ians cardinal Amette vient d'adresser au-; liage curôs et aux fidèles de l'arcIiidi'OCèse de Pa- "M'e> ïis la lettre suivante : acer \-res ^ans la r^it du 30 au 31 janvier, de nom-j. breux avions allemands, ont. attaqué Paris et iï. sa banlieue, jetant partout des bombes, attei-• gnant- une église et plusieurs hôpitaux, fai-ont sanî die nombreuses victimes, parmi lesquel-un les beaucoup de Xeinmes et d'enfants. ious Une fois die plus, au nom des principes de yuàer la civilisation chrétienne, en union avec le . Souverain Pontife, qui a réprouvé plusieurs fois tous les attentats de ce .genre, nous protestons contre ces actes barbares, qui cons-tituent de véritables assassinats, sans aucune ACE utilité militaire. Ils ne sauraient ébranler le courage de la ever population parisienne, qui «e montre, au itre- contraire, résolue à tout souffrir pour obfce-esti- nir la victoire finale ; mais les fidèles t.rou-où veront là un motif de plus d'appeler Dieu çc>k au secours de notre cause, en faisant avec " ferveur la neuvaine de prières à Notre-Dame ' . de Lourdes, qui doit avoir lieu du 2 au 11 1 L1?" féAirier. quiee Nous prierons aussi pour ceux et celles quj est viennent de succomber, victimes de la cruauté le allemandê ; un « De Profundis » sera chanté hète à leur intention dans toutes les églises du *ueil diocèse .dimanche prochain, après la grand' j lusi- messe- g^Q. " ' ' 'WWW gg LIRE EN 1' PACE : 5 u,n Agitation maximaliste à Zurich ; 3 de quel Les Américains en ligne ; :eite Des nouvelles pour nos soldats ; Notre feuilleton ; corn- Nouvelles de la Patrie belge. . UVW>, . ouilu avec ___ _ EC HC O S nent nais- les Jésuites belges aux Indes ■ sur II y a' a,ux ID^es anglaises, deux cents i m. Jésuites belges environ; l'archevêque actuel jcité de Calciutta, Mgr Meulemans, est Belge ma. comme Mgr Goeth-als, son prédécesseur. L'un de ces missionnaires, le Père Va.n de ; X. Merged, mort récemmejit, avait défendu la —Belgique et le Congo belge contre un journal de Calcutta qui faisait écho aux campagnes congophobes de Morel. Les Jésuites belges, enfin, se sont associés aux fêtes et souscriptions organisées dans l'Inde au profit des Belges victimes de la guerre. S www Du as belge à l'honneur L'Aéro-Clmb d'Amérique vient de décer-es- ner la médaille spéciaJe de guerre -de l'Aé-•vers ro-Club d'Amérique au sous-lieutenant ■port aviateuir Thieffry, de l'armée belge, pour vons ses nombreux succès aériens. Le sous-lieu-rail- tenant Thieffry, on le sait, a détruit plus de dix avions ennemis. irey, www rder r pnnfftanA pniF dupont-emera' rfly 1 uuniiriliri de Bruxelles. Ses ate- , liers à Paris, 7. rue Auber (Oiiéra). es. noa- %rtie Ecrivez à nos soldais! i Beaucoup de soldats belges, au front de- 1 puis plus de trois ans, sont sans nouvelles irai de leur famille. Nombre d'entre eux, depuis ; en" ce temps, n'ont pas reçu une seule lettre; nds" et cette solitude morale est, pour eux, la e cte Pire des épreuves. Mesdames, si vous vou- i i au lez mettre, dans ces ombres du cœur, la i clarté d'une amitié, d'un intérêt: si vous i truc- voulez, par vos lettres, remplacer les ma- i et à mans et les s<eurs demeurées au pays on-jffet, vahi, demandez à l'« Appui belge », -ue ! sus- Taitbout, 24, à Paris, l'adresse d'un soldat i réoc- belge sans famille et sans lettres depuis < au- plus de trois ans. i cnlHal! I Le général Léman à Varii " Le défenseur de Liège est arrivé vendredi à Paris et y a été accueilli par une manifestation enthousiaste Vendredi maitiii, 9 heures, gare de Lyooi. a Affiiuence de Belges, cohue kbaki où se t£ uétacheinit quelques uniformes d'offiaiiers ti supérieurs français. Tout ce monde est II venu pour faire fête au général Lcman e! parti jeudi soir de Genève. le " Mais le train de Modane a une heure de rc retard et, en attendant son arrivée, offi- h cicrs et officiers s'entretiennent sur le tr quiai ou dans le salon aimablement ou- q; vert pour la circonstance par la campa- p "nie du P. L. M. Il y a là le major Gai- el le* S'péciajlemant envoyé par le roi Albert, c, le 'colonel Renault représentant le .prési- ti dent de la République, le général Pollac- g; chi, rléiléguié du gouverneur militaire de l Paris, un officier délégué par M. Clemen-ùj; nij'iïistrê de la guerre et président (lu conseil français, le baron do Gaiffier, ministre de Belgique à Paris, accompagné d - M. le conseiller de légation Van der 11 Elst, ie sénateur Empain, le consul gé- S1 lierai Bastin, les généraux Bertrand et n- Thiemann, le colonel Molitor, de l'air- a" i.'iée d'Afriqtie, représentant le minis- v| tre dos Colonies, le colonel Fourcault, c( commandant, la place belge de Paris, le colonel Ledoserav, les majors Boël, Chabeau. Lecointe, les commandants De P1 Ivra'he et De Lannoy qui furent à Liège ™ de l'état-major du général Léman, bien " d'autres encore que nous nous excusons s} de ne pas citer at en qui le vaillant soldat « pourra satoer tantôt des camarades ou « dieis anciens élèves. t % A dix heures, le train' est annoncé. Sur P' le quai se rangent un détachement de nos <T gendarmes et une délégation de nos sol- P; dats dont les chevrons et, les blessures di- ir sent les héroïques services. tr FIGURE DE CHEF Cf F Tout le monde se masse vers le milieu du quai, et c'est devant une foule frémis- 5) sainte que le long train glisse, la locomo- c( tive soufflant et les voyageurs se pressant air- portières, étonné3 de ce déploieraient ° militaire. A une des vitres du second wa- £ goS. a:ppar-feenf de>i flmiïs ; un garde- J convoi fait des signaux. C'est, là que se trouve le général et, le tTain continuant d'avancer, cela oblige toute l'assistance n: à se rapprocher de la sortie. Un instant y plus tard, le géméral suii\d de sa fille, des- p< cend de wagon. Il est accueilli par urne a: acclamation qui s'amplifie sous le grand p: bail : « Vive le général Léman !... » a Trois ans de souffrances ont encore ac- gi cusé les traits énergiques de ce soldat chez quii tout révèle le chef. Dans l'uniforme fr khaki et sous la casquette de l'Yser, on p retrouve la. phvsionomie que Bruxellois ^ et Liégeois ont s'i bien connue jadis et qui ^ est maintenant populaire dans le monde 0] entier. Les yeux sont étincelants de vie . et on y voit briller la joie de retrouver ,^ dans une atmosphère amie tant de frères ^ d'armes p SALUTS ET HOMMAGES le Aussitôt le général est salué par le ma- r. jor Gallet qui lui souhaite la bienvenue t£ au nom dui roi Albert et lui renouvelle cj l'expression de la reconnaissance royale r( pour le grand soldat qui fit si noblement cj son devoir. Après lui. le colonel Renault j, ajpiporte le salut du président de là Repli- g( blique et offre au défenseur de Liège l'ihom- ^ mage de la France heureuse de l'accueil- _ lir sur son sfel. Puis c'est le baron de Gaif- fter qui le salue au nom du gouvernement , belge, le délégué du ministre de la guerre français et le général Pollacchi qui expriment l'admiration de l'armée franc-aise, le colonel Fourcault et le colonel Molitor qiui lui disent la joie et la fierté de l'armée belge et de nos soldats de l'Afrique. CONFIANCE ET VOLONTE DE VAINCRE A chacun, le général répond par quelques mots martelés avec force où il dit son attachement au roi, chef de l'armée 1< et de la nation, et son dévouement à la d patrie, son enthousiasme pour la France J' et sa glorieuse armée illustrée à jamais « par des victoires comme celles de la Marne L et de Verdun, sa confiance dans la victoire S des années unies de la France, de la Bel- w gique, de l'Angleterre. « Bientôt, dit-il au P général Pollacchi, vos soldats sortiront de « nouveau des tranchées pour courir sus P à l'ennemi, car il doit être refoulé... » E Puis ce sont des effusions douées à ce cœur de soldat : son fils, arrivé du front n belge le matin même, se jette dans ses a bras et c'est une poignante étreinte entre s ces deux hommes séparés depuis trois ans. v Le général ne s'y arrache que pour serrer les mains du général Thiemann et du général Bertrand qu'il remercie de ce qu'il a fait de sa chère division et à qui il rend un témoignage émouvant : « Si j'ai pu faire quelque chose, dit-il, c'est grâce à vous, Bertrand ! »... Puis il retrouve ses collaborateurs des rudes heures de Liège, „ les commandants De Lannoy et De Kraebe ^ et il remue avec eux le souvenir des tra- ^ vaux communs, les remerciant de leur dé- s vouement. Et les mains se tendent, et les noms se a pressent sur les lèvres du général avec des c exclamations de joie tandis que les photographes font crépiter le magnésium. « NOTRE VIEIL UNIFORME ! NOS >' CHERS SOLDATS !... » d S « Je suis content de revoir notre vieil d uniforme... » laïuoe le général aux ge.ndar- t mes qu'il passe en revue « ...et nos chers ;' soldats. Ah ! les braves gens... » s'écrie-t-iL t. en saluant nos blessés. c M. le baron de Gaiffier conduit ensuite h le général Léman dans le salon d'honneur où militaires et civils l'entourent bientôt en e continuant de l'acclamer. Le ministre de o Belgique tient à exprimer, au nom du gou- o vc.rnement dont les membres sont retenus t au Grand Quartier Général par un important Conseil, la reconnaissance de la nation belge envers son héroïque defenseur. je Il le fait dans les termes les plus heureux q et avec une émotion qui touche visiblement a; le vieux soldat. « Votre nom, dit M. le ba- n-ron de Gaillier, vivra à jamais dans notre ci histoire et c'est dans votre inoubliable let- c< tre écrite du fort de Loncin au Roi Albe/t que les Belges puiseront pour leurs fils les H plus beaux enseignements de patriotisme n et d'énergie. Nos pensées à tous vous accueillent dans une complète union avec no-tre armée et avec nos alliés. Vive la Bel- e: gique ! Vive la France ! Vive le général Léman I » <1 ci MODESTIE DE HEROS h C Les acclamations sont répétées avec en- c thousiasme par toute l'assistance, puis le n: générai répond en quelques paroles d'une modestie émouvante : « Je voudrais, dit-il, _. avoir mérité tous les éloges dont vous m'a- vez comblé, mais je dois surtout mes suc- ^ cès au concours dévoué et au patriotisme ^ ardent de tous ceux qui m'ont servi. Les a simples soldats et les généraux ont été p, pour moi au-dessus de tout éloge. Je les re- J3 mensje de tout cœur. Je remercie le mi- & nistre de Belgique à Paris de ses paroles si cordiales. Avec lui, je proclame ma con- n fiance dans l'avenir de notre patrie et je d salue ses grandes a J Sées la France et l'An- H gleterre, si grandes par la vaillance. J'ex- et prime ma profonde gratitude à tous ceux u cfui sont venus ici à ma rencontre et en particulier aux officiers de notre chère ar- m mée, camarades ou anciens élèves, devenus fc tous des amis très chers. Avec vous tous, R Messieurs, je mets tout mon cœur dans c< ce.3 mots : « Vive la Belgique ! Vive la ji France ! Vive l'Entente ! » H Il est maintenant, près d'onze heures. S( Malgré toutes les fatigues d'une telle ré- ti ception, précédée d'une nuit de voyage, le général se soumet avec bonhomie au sup- ^ plice de l'interview, sur le désir de quel- ques journalistes dont il déclare cependa.it n. avec un bon sourire... avoir peur. ^ — Rien sur l'Allemagne, dit-il. Quant à ? mon arrivée en Suisse, je vous dirai qu'en «i y entrant'j'ai eu l'impression de sortir d'un ]/ petit pays pour entrer dans un grand. J ' 7 „ ai vu à l'œuvre la -Croix-Rouge et je vous 4; prie de dire qu'an n'écrira jamais sur elle e" autant de bien qu'elle en fait avec une ir générosité infatigable. » l Et tandis que le général rqpète à nos con- te frères parisiens son admiration pour la ^ France, Mlle Léman nous redit la grati- 3 tude de son père pour l'hospitalité helvé- a tique. Elle nous montre aussi les fleurs dont v on l'a chargée au cours de son voyagé à Fribourg, à Lausanne, à Genève où l'en- é1 thousiasme de la foule était si grand que ci la fille du général a failli être renversée v par les admirateurs de notre héros. n Il n'en va guère autrement ici et quand lp général sort du salon pour monter dans " l'automobile qui va le conduire à son hô- Cl tel, aux Champs Elysées, de nouvelles ac- Sl clamations s'élèvent sous le hall. Elles se répètent quand la voiture se met en marche, arborant à travers Paris comme un P fanion d'honneur les couleurs belges dont I sont nouées les gerbes de fleurs qui disent a tant de choses. —— — WWW - -- ■ UNE CONVERSION? IL FAUT UNE PAIX HONNETE, AVEC REPARATION ADEQUATE AUX " DOMMAGES ET DES GARANTIES, | déclare Lord Lansdowne P Londres, 31 janvier. d Un groupe de pacifistes a présenté au- d jouird'hui à Lord Lansdowne une adresse ^ de félicitations à propos die sa dernière lettre. Lord Lansdowne leur fit une allocu- a tion inattendue. Il cita plusieurs fois MM. '® Lloyd George et Wilson, montrant soi- 0 gneusement qu'il adoptait leur manière de P voir sur les points les plus importants. Il v parla ensuite de la Ligue des nations, à 5 laquelle il assigne comme charte la liberté pour chacune de déterminer son avenir. ^ Enfin, il déclara nettement : t( « Nous désirons par dessus tout la paix, ®' une paix honnête, offrant une réparation , adéquate aux dommages causés et fournis-sant enfin des garanties pour l'avenir. » s iRadio.) a WVtAA P AU FRONT 8RITANNIÛUE ? d Après-midi. ^ XJne tentative de coup de main effectuée d par l'ennemi, la nuit dernière, à VOuest à d'Arleux-en-Gohelle a échoué sous nos feux. y Nous avons fait un certain nombre de pri- r sonniers. n Quelque activité dc l'artillerie allemande, c a\i cou.rs de la nuit, vers Lens et Gouzcau- c court. p 20 heures 45. h Hier, à la faveur de Vépais brouillard, à Vennemi a exécuté un cou:) de main sur un P de nos postes vers la voie ferrée d'Ypres à Staden. Quelques-uns de nos hommes ent a disparu. Un détachement allemand, qui i: tentait hier soir d'aborder nos positions à g VOuest de Gheluvelt, a été rejeté. Nos j,a- g trouilles ont enlevé, en différents points, vn r. certain nombre de prisonniers au cours de la journée. é Le chiffre des prisonniers faits rions en janvier 1918 s'élève à *ent soixante-et- a onze dont quatre officiers. Nous avons, en c outre. vris sept mitrailleuses et trois mor- f PENDANT QU'ILS PARLENT DE PAIX.* Une mile et ieipe liste de coDânnatioiis et exécutions ei Beigipe orna- La liste de nos martyrs s'allonge. Le§ ur. journaux belges publiés en Hollande ainsi iux que des informations particulières noua ent apprennent de nouvelles arrestations, de ba- nouvelles condamnations, de nouvelles exé-tre cutions. La Belgique, par toutes ses plaies^ let- continue de saigner sur s'a croix-ert Nous avons parlé, déjà, du tribunal do les Hasselt, devant lequel ont comparu de me nombreux Linmbou/rgeois. ac- De ce© patriotes, M. Stevigny^ contrô-rto- leur des douanes, condamné à mort, a été iel- exécuté le 13 décembre. ral Le frère directeur du couvent des frères des écoles chrétiennes, de Maeseyck, a «H4 condamné aux travaux forcés à peipé-tuité. Paull Boonen, Jean Réuni ers et Van Cieef, à 15 ans de travaux forcés. L'avocat e"' Croonenbergh j, 1 mois de prison et 500 le marks d'amende. ]ï}f Le professeur Gresens ,est acquitté ainsi , > que Mme Stevigny, qui est devenue folle. 1 Pierre Beckers de Bruxelles, est con-uc" damné aux travaux forcés à perpétuité, sa me gj]e aînée, à 20 ans de prison. Le chef des accises de Malines aux travaux forcés à ote perpétuité, celui de Brée est acquitté. Jos. r®- De Page serait également condamné èù ni- mort. Sa femme à 3 ans de prison. 'tes Les familles Jooeten, Gresens et Croo-on- nenberghs ont été remises en liberté. Mais je dans le Limbourg encore, le vicaire de ^n- Heusden, sa sœur et l'instituteur de la ex- commune ont été arrêtés il y a environ îux un mois pour des raisons inconnues, en Dans le pays de Spa, pour résistance à ar- un soldat allemand dans l'exercice de ses lus fonctions, M. Victor Hans aîné, de La us, Reid. Mme Hans et Mlle Félicie Hans sont lus condamnés à 4 mois de prison, M. Hans la junior à 3 mois, Mlles Pauline et Marie Hans, à 100 marks d'amende. Les Hans ies. sont une famille d'apiculteurs de La Reid, ré- très estimée dans le pay». le Le 20 décembre, vingt-deux exécutions à up. mort auraient eu. lieu à. Gand (quatre îel- jours avant cette visite du Kaiser, dont nous parlions avant-hier !) Parmi les victimes se trouvait ure Ho! !+mdah. Arie Hol-, gee, caipitaine de marine à Dordredht. Les , ;l noms des autres victimes ne nous sont pas ien encore connus. Aujourd'hui enfin, l'on té-légraphie de La Haye à l'agence Radio ^ / que, suivant le journal u Les Nouvelles », )us 42 patriotes ont été arrêtés à Bruxelles, ™le entre autres M. Paul Lambert, le grand me industriel français de Chaunv, M. Edouard Laguerre, fils du député français, M. Mer-on- tens, directeur de l'usine à. gaz d'Ixelles. ]a Le bourgmestre d'Aiost a été condamné à iti- 3 mois de prison parce que des armes Vp_ avaient été trouvées cachées dans cette ont ville. Lgè On annonce que 90 notables de Gand ont en- été pris comme otages pour garantir l'exé-jue cution par les habitants de certains frasée vaux militaires ordonnés par les Allemands.A Liège, un Belge du» nom de Wery et U]S un Hollandais nommé Pauilusson, ont été hû. condamnés à mort. La femme de Paulus-a,_ sen a été condamné® à 12 ans de prison, se ■ WWW- ■ i L'ESPAGNE ET LES FIMES Une protestation énergique ^ contre le torpillage du G1KALDA Si l'on en croit les bruits qui courant à) Madrid, le gouvernement espagnol va< ,x adresser à l'Allemagne une protestation énergique contre le torpillage du Giralda. Il exigera la réparation immédiate et complète du dommage subi, et fait capitaJ qui donnerait à la note le ton d'un ultimatum, demandera une réponse dans un délai do ~ quaeante-huit heures. i Les raisons que l'honneur castillan a de cu[ se plaindre sont péremptoires. L'Espagne [M~ 'es^ k d€a"T1ier neutre d'Europe, si l'on ex-joil cep te les pays du Nord, acteurs dans une ^ ~ prudente neutralité par Icut dangereux tj voisinage. Mais la neutralité de l'Es}>a.gne x ne l'a pas sauvée des cruautés boches. Des ^ia douzaines de navires espagnols ent été coulés sans avertissement ; faute de bateaux, le ravitaillement de la péninsule est L-x extrêmement pénible et très insuffisant.. i0rJ Le commerce espagnol est ruiné. Cepen-xjs_ dant que l'Allemagne traitait ainsi l'Espa-^ gne sur mer, sur terre elle se servait et abusait de la neutralité pour obliger l'Es-pagne à donner l'hospitalité à tous les Germains échappés des pays belligérants, et B empêchés par le blocus de rentrer dans leurs pays. L'Espagne est "devenue un nid d'espions boches et bochisants; on y signale ^es postes clandestins de télégra,-L phie sans fil ; sur les côtes espagnoles les uée dépôts secrets de combustible et de vivres ; lest à l'usage des sous-marins foisonnent; il ux. y a quelques mois, — suprême outrage à ori- l'honneur castillan —, un sous-marin allemand interné à Cadix réussit grâce à des .de, complicités, à s'enfuir malgré la parole du au- commandant boche. On comprend que l'opinion publique soit très énervée par delà )■ les Pyrénées et elle pourrait forcer la main ,rd à un gouvernement enclin encore à tem-' un poriser. s à Voici, entre cent autres, un extrait d'ur» ent article de la presse de Madrid : cet article qui indique en même temps que l'exaspération s d générale, les moyens dont dispose l'Espaça- gne pour faire pression sur le gouverne-vn mont du Kaiser : de Dans son éditorial, la Correspondencia écrit : Comme le dit le « Libéral ». il faut que la « Giralda » soit le dernier navire espagnol en coulé, par les sous-marlns de Guillaume II i or- Personne ne der»ande que l'Espagne prenne ! joart à la guerre, mais nous avons d'autres SAMEDI 2 FEVRIER 1918- Le Numéro : 1 O oentimos I gUATRIEME ANNEE E. — N" 2097

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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