Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1696 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 20 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 12 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7p8tb1012k/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

4e Année — N° 329 wan——a——«■ 111 fmgmnp» giimmi Rédaction & Adminlstraiior Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téiéph.216 " "" • Bureau à Maéstncht : Hotei Suisse,Vrijthof.Téléph.15? F FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 20 Juillet 1918 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : 1 florin par mois ^ Hollande:. _ ^ 2.50 fi. par 3mois A Etranger : port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 LA VOLONTÉ AMÉRICAINE ...Ainsi le passé et le présent sont engagés clans, un corps à corps mortel et les peuples du monde sont voués à la destruction. Entre ces deux parties, à cette lutte, il 11e peut y avoir qu'une issue. Le règlement doit Ctre définitif. Il ne peut comporter aucun compromis. Aucune solution indécise 11e serait supportable, ni concevable. Président WILSON. C'est par ces mâles paroles d'énergie concentrée que le président Wilson résumait naguère, en une occasion solennelle, devant la tombe du fondateur même des Etats-Unis d'Amérique, les volontés de guerre de tout le pays qu'il dirige. Le serment qu'il renouvelait virtuellemenl ainsi, il y a un an qu'il a été pris et malgré tout ce qui a été dit et écrit, on ne se rend peut-être pas encore suffisammenl compte partout de l'effort gigantesque en quoi se sont réalisées les aspirations belliqueuses d'une nation de cent millions d'hommes uniquement orientée vers h paix. On aurait tort d'ailleurs de croire qu'un monstrueux accès de barbarie £ tout-à-coup saisi la grande République e' qu'elle a dépouillé en une fois les règles de conduite dont elle s'honorait jusqu'ici Non, ce n'est pas pour la guerre que se battent les Américains. Ils l'ont en horreur aujourd'hui plus encore qu'hier peut-être. C'est pour la paix qu'ils ont pris les armes. A la suite des attentats sans nombre et sans retenue commis par le; Allemands dans toutes les parties di monde, ils ont éprouvé qu'une bête malfaisante, pire que les hydres fabuleux de l'antiquité, menaçait de mort sinon l'humanité entière, tout au moins la liberte qui forme le principe essentiel de soi air respirable. Ils ont compris qu'il faudrait un nouvel Hercule pour abattre seu le monstre aux mille têtes sans cesse renaissantes. Jugeant la situation avec le boi sens pratique qui forme le plus clair de leu force,ils n'ont pas voulu attendre la délivran ce de quelque heureux hasard." Habitue-to à ne compter que sur toi-même „ disai un de leurs glorieux ancêtres, Benjamii Franklin. Noblement ils ont voulu prou ver que la leçon n'était pas perdue e qu'ils savaient qu'elle se complète d'u; impérieux devoir de secours aux faible, succombant sous le poids d'une infortun< imméritée. C'est ainsi que les Etats-Unis nous ont offert l'appui de leurs bras so lides et de leurs immenses ressources Le trait caractéristique de cette pre mière année de guerre pour les Etats Unis est la transformation subite d'uni partie de la jeunesse valide du pays ei une armée nombreuse et exercée. En jan vier 1917 l'armée américaine comptai 9524 officiers et 202,510 soldats. Enjui: 1918 ces chiffres s'élevaient à 160.40' officiers et 2 millions 10,000 soldats ! Les chiffres des embarquements du moi de mai 1917 jusqu'au mois de juin 191 compris, sont très curieux. Jugez-en : Année 1917: mai, 1,718 hommes; jui 12,261; juillet, 12,986; août, 18,323 septembre, 32,523; octobre, 38,259; ne vembre, 23,016; décembre, 48,840. Année 1918 : janvier 46,776 ; févrie 48,027 ; mars, 83,811 ; avril, 117,212 mai, 244,345 ; juin, 276,372, Fusiliers mi rlns 14,344. Total : 1,019,115 homme: En comptant à 250,000 hommes seule ment le contingent mensuel amené actue lement en France, ce qui est manifes tement en-dessous de la réalité, nou voyons qu'un nouveau million de so' dats auront débarqué d'ici bien avar la fin de l'année. Au 30 juin prochaii c'est 4 1]2 millions d'Américains, qu'il aura en France et ils auront amené ave eux les équipements, les munitions e même les vivres pour soutenir et intensi fier leur rendement. Ces soldats n'au ront pas d'officiers, dites - vous. Ei reur. Le problème a été prévu e résolu. Ce seront des officiers françai: dont la production s'est considérablemer développée en ces derniers temps, qi commanderont les unités américaines côté des officiers fournis par les Etats Unis eux-mêmes, et l'expérience faite jus qu'ici a prouvé ■ brillamment que cette se lution, qui donne des résultats merveil leux, est excellente à tous les points d vue. On voit tout de suite le soulagemer que provoqueront à notre front les arri vages ininterrompus et toujours gros sissants de ces troupes de renfort. L 10 octobre 1917, c'est-à-dire 187 jour après la déclaration de guerre des Etats Unis, les troupes américaines étaient a feu, et au mois de janvier suivant, elles pre naient une partie de la ligne de fron comme secteur permanent. Aujourd'hu elles sont dans les Vosges, en Argonne, ei Picardie et sur la Marne; elles sont ei route pour l'Italie et elles seront demaii au front belge. Partout où elles ont ren contré l'ennemi, à Seicheprey, au Four di Paris, à Cantigny, au bois de Belleau, ; Château-Thierry, partout elles lui ont teni tête avec une telle énergie que l'Allema gne s'en est émue jusqu'au fin fond di jrrosiutjiib VYJLUo\jn. | ses provinces. Le Berlîner Tageblatt tentait de consoler ses lecteurs dernièrement en disant que le départ de tant d'hommes allait provoquer aux Etats-Unis une crise de main-d'œuvre. Mais ce petit esty même est vain. Il y a 15 millions d'-e mes valides aux Etats-Unis et il y a dere :mmes par millions aussi, volontaires, et- ' >urageuses comme les hommes, qui s't>a oient dans les usines à munitions et dai 1 tous les services de guerre. Si d'ail-leur pour tout prévoir, les travailleurs venaient à manquer un jour, n'y-a-t~il pas les Chinois qui n'attendent qu'un 1 appel pour nous apporter le secours de leurs bras infatigables et dont on pourrait très aisément organiser le transport ? Le seul danger qui pouvait risquer de compromettre ou tout au moins d'entra-; ver l'aide américaine était le sous-marin allemand. Mais qu'en reste-t-il aujourd'hui que nous savons que les pertes du fait des submersibles ennemis n'ont été que ' de 300 hommes sur le premier million ; transporté, soit 1 pour 3333 ! Il est vrai 1 que l'amiral von Capelle vient de dire que plus les Américains amèneront de ; troupes, plus les sous-marins auront de chance de pouvoir en torpiller. Evidem-: ment. Mais plus aussi les soldats alle-1 mands verront arriver d'Américains sur le front et plus ils maudiront les amiraux ' de leur pays et leurs grotesques inventions, car plus ils verront se multiplier 1 les occasions de se faire trouer la peau r sans aucun profit pour eux. " Nous ne donnons ici que des rensei-i gnements fort incomplets, sans doute, t mais absolument sûrs. Nous n'avons pas 1 parlé des 100,000 aviateurs que les Etats-Unis nous préparent et qui sème-t ront sur les villes allemandes une terreur 1 dont elles n'ont eu encore qu'un pâle ' avant-goût, ni des milliers de. techniciens : qui passent les mers pour nous offrir le > secours de leur science pratique, de leur intelligence et de leur ingéniosité. Nous n'avons rien dit des fonds que l'Amérique ■ nous procure avec une abondance inouïe - et sans lesquels aucune victoire ne - serait possible. Et n'allez pas croire qu'en i nous prêtant ces sommes, qui se chiffrent - jusqu'ici à un total de 35 miliards de francs, t et qui s'accroissent de 400 millions de dollars i par mois, l'Amérique fasse une opération 3 financière. Les Allemands, avec leur vilaine àme de boche, le chantent sur tous s les toits et s'efforcent ainsi de jeter le 3 discrédit sur la plus noble générosité qui fut jamais. Mais le bourgeois de Berlin n qui, au café, devant une chope d'ersatz, ; aura lu dans les journaux suisses ou même français le récit des manifestations de l'Independence Day, aura dû tirer une bien -, vilaine mine. Car tous les discours pro-; noncés à Paris ne sont point paroles qui - volent au vent. Nous vous recommandons ;. par exemple celui de M. Walter Berry, président de la Chambre de commere [- américaine, annonçant que son pays tien- i- dra pour remboursés après la guerre s les quelques neuf milliards de francs avancés à la France et qu'outre cela les tt flottes, les usines et les villes détruites 1, seront réédifiées par l'Amérique, à y ses frais, parce qu'elle estime que les c sacrifices, en hommes principalement, con- :t sentis par les Alliés, pour elle comme pour - eux, avant son entréeen guerre, valent beau- - coup plus que cela. Voilà certes un geste - d'une beauté incomparable et qui prouve t que l'amitié entre les puissances de l'Entente i, n'est pas un vain mot. Lisez après cela it les précisions impressionnantes données ii sur l'effort des Etats-Unis par quelqu'un à qui l'a observé de près, M. André Tar- - dieu, haut commissaire français au Nouveau monde,et vous serez tout-à-fait édifié. - Votre émotion sera d'autant plus vive - que M. A. Tardieu a eu à cœur de rap-e peler dans ce discours adressé à des gens qui savent entendre — et compren-t dre — que " sans la Belgique, fidèle au - devoir, après quatre ans comme au pre- - mier jour, l'Allemagne parjure, eût grâce e à deux semaines gagnées, réalisé son s plan d'attaque foudroyante „. Cette estime et cette confiance que nous éprouvons sincèrement l'un pour l'autre dans notre camp contrastent singulièrement avec les jalousies, les rivalités et les haines mutuelles qui seules réunissent nos ennemis. C'est dans ce contraste, croyez-le bien, que prennent leurs sources les forces morales qui, avec les forces matérielles dont nous disposons, demain nous assureront une éclatante revanche des douloureuses et longues épreuves que nous avons subies et que nous subissons pour quelques semaines encore. François OLYFF. J AU JOUR LE JOUR * Nous ne pensons peut-être pas •JT assez à la Roumanie. Non pas que nous l'ayons cliassée de notre cœur. ^M\jy Nous ne sommes pas des ingrats v et nous savons ce que nous lui devons. Seulement, comme elle ne combat plus et qu'elle est soumise au régime de l'occupation allemande, on ne nous parle jamais d'elle autrement que par le canal empesté de W olff. La liaison entre la Roumanie et les Alliés est rompue. Et c'est pourquoi nous semblons oublieux et ingrats, sans l'être. La Roumanie pourtant est, avec la Belgique, la plus dou-loiireuse victime de la guerre. Elle l'est même » plus encore que la Belgique, si l'on peut imaginer une somme de douleurs plus grandes que celles endurées # par les Belges, car elle s'est jetée dans la bataille de par 'Sa propre volonté tandis que la Belgique a été placée devant la fait accompli de la viola- tl' tion. Et la Roumanie a été abandonnée par F ses alliés et ses protecteurs immédiats. La B Belgique, pas. Enfin la Roumanie poignardée a< dans le dos par la Russie et étranglée par çj, l'Allemagne et l'Autriche, a été forcée sous peine d'extermination de signer un des plus , monstrueux traités de l'histoire de tous les _ temps. Elle subît encore, et elle subira encore ^ longtemps le joug d'un Mackensen, et six di- a visions 'ennemies campent dans ses villes et 11 dans ses campagnes, malgré la paix, et à cause de la paix. Aucun peuple-n'est plus malheu- d reux que la Roumanie. Ne l'oublions pas-, ne ^ l'oublions jamais. 1 Actuellement, les Allemands s'efforcent de tirer de leur victime toute sa richesse Et comme ils sont les maîtres du pays, avec leurs six divisions, ils ont eu l'idée bien allemande de faire juger les 'membres du gou- a vernement roumain qui fut assez audacieux ç pour leur déclarer la guerre, il y a deux £ ans. Ainsi en a décidé Kûhlmann, qui signa ' e le traité de paix de Bucliarest. Il s'agissait pour lui de « faire un exemple » et de prouver au .monde que le peuple roumain reniait ? ses maîtres d'un jour, rendus responsables de r la catastrophe. Il est clair que ce procès, en- F gagé dans les conditions où il s'engage —» six divisions campant dans le pays, et avec t1 elles plusieurs milliers d'espions — ne peut finir que par la condamnation des accusés, [> dont M. Bratiano, l'ancien président du conseil, ce fidèle ami des Alliés en guerre. Ils sont là toute une poignée, et non seulement des Allemands, mais encore des Roumains, vendus plus ou m^/is cber — les Beldiman, les Stere, les Carp père et fils — qui ont décidé que M. Bratiano mourrait sur l'écha-faud. Si ce crime s'accomplit cela n'en fera jamais qu'un de plus qu'auront commis les Allema»ds, et au jour où tout se payera — tout se paye ! — nous n'oublierons pas plus le forfait judiciaire qui se prépare à Bucliarest, que le meurtre de Miss Cavell, celui du capitaine Fryatt et tous les autres, tous les t autres, tant d'autres ! , Mais ce procès de « châtiment national > ; comme disait Kûhlmann, peut amener de sin-j guliers retours. L'idée est lancée, elle ne s'arrêtera plus. Aujourd'hui Bratiano comparait devant des juges terrorisés et asservis ' par des bayonnettes allemandes. Mais, demain 1 qui sera-ce ? Déjà trois des fauteurs des trai-1 tés infâmes ont disparu de la scène politique, 1 le Boche, l'Auitro-Boche et le Bulgaro-Boche, , Kûhlmann, Czernin, Radoslawoff. Au lende-; main de la victoire, les Alliés sauront se j souvenir d'autres hommes d'Etat, coupables j eux, et qu'attend un châtiment non point seulement national mais universel. Qui ? La j liste est langue. Et lorsque nous en serons là — et cela arrivera ■— il s'agira de savoir ' qui de Bethman, de Berchtold ou de Jagow >, sera jugé et exécuté le premier. « Au premier - de ces messieurs... » comme chez les coiffeurs. Mais les coiffeurs ne coupent que les cheveux. Et peut-être ici s'agira-t-il de toute la tête ! Heureux les Struerghk, les Molkte, les Bis- s sing, qu'une mort trop douce a soustraits au ] billot qu'ils ont si pleinement mérité. Mais ] crn.rp. juit n.nf.rps ! — T?,. "F. * ± i " PENSEES BRÈVES Ja ne connais pas de crime plus grand en politiquê que celui de ces demi-intellectuels qui «xercent une astucieuse et habile eorrup-tion sur les âmes simples et confiantes des travailleurs non prévenus et aigris par les malheurs des temps. > * ^ * * Henderson, le socialiste anglais, ancien membre du Ministère Lloyd George, vient de faire savoir qu'il accepterait de palabrer avec les socialistes allemands dont la réponse au ■ mémorandum de Londres lui parait satisfaisante.11 oublie que les socialistes allemand, dont on n'a pas à craindre la duplicité, sont en ( prison. Les autres, d'autre part, ne sont pas maîtres de l'heure en Allemagne. Les dirigeants en c« pays sont toujours Hindenburg et 1 Ludendorf. * 1 * * ! Une question : Les Allemands créent une garde nationale activiste en pays occupé ! Le « Vliiamsche Belgisch Verbond » est-il d'avis que nos soldats doivent tirer dessus en cas > de rencontre ? i La parole est au « Vrij Belgie ». a t * li * * p > Le chancelier allemand déclare qu'il ne veut conserver'la Belgique que comme gage pour la paix. i L'imbécile ne voit pas encore qu'elle est au > contraire un gage de guerre... car sans res- j titution, pas de pardon ! 3 Pierre de NAMUR. ^ Les frappes franetî«airraéricaines eontre-attaqiient entre l'Aisne lS B ■ ©t la Stagne swr un front de ^ 45 km. « - Elles avancent ;s- de 10 à 15 km., reprennent f- 20 wiiiages et font des g milliers de prisonniers i- n——« ■ ■ c Les Français attaquent entre Soissons et Château-Thierry PARIS, 18. — Havas officiel 2 h.: Ce matin nous avons attaqué les positions allemandes depuis la région de Fontenay-sur-Aisne jusqu'à la région de Belleau et nous avons sur certains points avancé de 2 à 3 km. Nous avons fait des prisonniers. Pendant la nuit aucun changement ne s'est produit sur le front de la Marne. Au S. et à l'O. de Nanteuil-la-Fosse, nous avons totalement brisé une violente atta-nue allemande. Une attaque entreprise par les troupes de la garde allemande au N. de Prosnes à échoué également. Les Italiens progressent aussi LONDRES, 18. — Reuter : L'agence Reuter apprend de source autorisée que les Français ont commencé ce matin une attaque sur une grande échelle entre Château-Thierry et Soissons et qu'ils font de bons progrès. Reuter annonce encore que les Français ont repris Montvoisin et Chêne-la-Reine et les Italiens Clairizet au S. 0. de Reims. Les Allemands ont enlevé un peu de terrain au N. de St Agnan. Nos alliés atteignent les hauteurs de Soissons et enfoncent toute la ligne allemande aux deux côtés de l'Ourcq o 5 to zo ao,fm- PARI9, 18. — Reuter officiel 11 h. soir : -Après avoir brisé l'offensive allemande sur les front de Champagne et sur la Montagne de Reims les 15, 16 et 17 juillet, nos troupes, en coopération avec les troupes américaines, sont passées ce matin à l'assaut des positions allemandes entre l'Aisne et la Marne sur un front de 45 km. Nous avons fait des progrès importants dans les lignes ennemies sur tout le front Amblény - Longpont -T roësnes-Bouresches. Nous avons atteint le plateau des hauteurs qui dominent Soissons du S.-O. et la région de Chaudun. De violents combats sont en cours entre Villers-Hélong et Noroy-sur-Ourcq. Au S. de l'Ourcq, nos troupes ont dépassé la ligne générale Marizi-Ste-Gene-viève-Hautevesnes-Belleau. * Plus de 20 villages ont été repris par les admirables et infatigables troupes françaises et américaines. Plusieurs milliers de prisonniers sont tombés entre nos mains. Sur le reste du front il n'y a rien d'important à signaler. Violent bombardement sur Ypres LONDRES, 18. — Reuter : Le Times apprend du qqartier général britannique en date d'hier que l'artillerie allemande a bombardé cinq heures durant, les positions de défense anglaises autour d'Ypres. L'infanterie n'a fait aucun opération. LONDRES, 18. — Reuter officiel soir : Les troupes britanniques ont capturé 30 prisonniers au cours d'une entreprise heureuse au S. E. de Robecq. n I Prunay est également repris — 4,000 prisonniers et 30 canons ont été capturés par un seul corps d'armée PARIS, 18. — Le correspondant militaire de Reuter sur le front français mande que l'attaque française a commencé ce ' matin à 4 h. 30 sans préparation d'artillerie sur un front de 27 milles. Les rapports, qui sont rentrés très tôt, montrent que les Français sur leur extrême aile gauche ont reconquis les hauteurs qui dominent Fontenoy. Ils ont atteint le Mont de Paris, à moins d'un mille de Soissons et la Crise près de Soissons sur un front de 5 milles dans la direction de Brézancy. La plus grande avance réalisée est de 8 à 9 milles. On annonce que le corps d'armée qui a fait cette avance a fait 4000 prisonniers et pris 30 canons et beaucoup de matériel. Plus vers le S. une division américaine s'est emparée de Vierzy et s'est avancée • encore de 3 milles au delà. A VE. de Reims les troupes alliées ont reconquis Prunay. La contre-attaque française a eu de meilleurs résultats que l'offensive allemande. La longueur du front d'attaque a été sensiblement la même de part et d'autre, mais les Français, en l'espace de six heures ont progressé deux fois plus ! que les Allemands en trois jours. Les Français ont maintenu leurs positions et menacent sérieusement les croisements de chemin de fer dans la plaine de Sois-sons-Reims.LONDRES, 18. — Reuter offic. amér. : Les Américains occupent dans la région de la Marne, toute la rive S. de la rivière. Au N. 0. de Château-Thierry, les Allemands ont à nouveau exécuté une attaque près de Vaux, attaque qui a été complètement brisé par le feu d'infanterie et d'artillerie, avant que nos positions américaines ne fussent atteintes. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 18. — Wolff officiel : Au N. de Lena et à l'E. de Villers-Bretonneux, des attaques locales ennemies ont été repoussées. L'activité, modérée pendant la journée, a augmenté dans la soirée et a pris parfois une plus grande force au cours de la nuit, au S.-O. d'Ypres et à la suite de nouvelles attaques ennemies à l'O. de Villers-Bre-tonneux. Au cours de reconnaissances, nous avons fait des prisonniers. Pendant toute la journée d'hier, I'ar-. mée du colonel-général von Boehm a été i engagée dans de violents combats. L'en-J nemi, renforcé par des divisions fraîches, a de nouveau exécuté, après une prépa-, ration d'artillerie de plusieurs heures, une * grande contre-attaque contre tout notre j front au S. de la Marne. Le soir, la ba-j! taille était décidée à notre avantage. Les attaques ennemies ont échoué avec de , lourdes pertes. L'ennemi, qui avait un J moment pénétré dans de petites localités au S. E. de Mareuil, en a été rejeté par j notre contre-attaque. j Au N. de la rivière également, l'ennemi a tenté en vain de nous disputer nos . succès. Nous avons pris une crête au S. de Pourcy, capturé les troupes d'occupa-. tion ennemies,avec un commandant de . régiment et pris plusieurs canons. A l'E. de Reims, situation inckangée. - Feu d'artillerie d'interlsité variable. Au . N.-O, de Massiges, l'ennemi a exécuté de petites attaques qui ont échoué sous nos - contre-attaques. Hier, 23 aéroplanes ennemis ont été , abattus. Le lieutenant Jacob a remporté sa 23e victoire aérienne. Berlin avoue le recul , BERLIN, 18. — Wolff officiel soir : Entre. l'Aisne et la Marne les Français ont attaqné avec de grandes forces de combat et des autos blindés et gagné : quelqùe terrain. Les réserves allemandes qui se trouvaient prêtes au combat ont participé à la bataille. La guerre aérienne LONDRES, 18. — Reuter officiel soir : Nos aviateurs ont, le 17 juillet, lancé 11 1/2 tonnes de bombes sur les lignes du chemin de fer et les ateliers à Bruges.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes