L'indépendance belge

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s.n. 1915, 28 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9f691/
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L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES. (HOLLANDE s 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : (udob HOUSE, TUDOR ST., LONDON, B.c. 11, PLACE DE LA BOURSE. t Avnnrc ,ri'm OQ attadcf 101c [3 MOI.?, 9 SHILLINGS. \ TELEPHONE" CITY 39 6ù TELEPU • i ^1 1-5 7 et LONDRES, JLIDI 28 OGIOBRL 1915. ABONNEMENTS: 16 MOIS, 17 SHILLINGS. J CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 1 v,i I Y diStoU. fELEPH.. j 238-75. ll AN. 32 SHILLINGS. SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Bulgares opèrent leur jonction avec les Austro=Allemands. Bruit de la reprise d'Uskub. Attaques alle= mandes repoussées devant Dvinsk, à l'est de Reims et en Artois. Succès italiens. Quatre navires allemands coulés dans la Baltique. Le problème du change.—Jutes Coucke. Lettre du Chili.—Carlos Delgado de CarvaLho. En ces temps de douleurs et d'espoir (XXXIX). —C. R. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Pétrograd.—P. Lettre de Hoilande.—Dr Terwagne. Au Hâvre. Ligue des patriotes. p™ "-j't'Viio i a travail /Iao naixgS> Echos. Nécrologie. Etc. UATION. opèrent dans la région de Veles et qui . si «ont distinguées déjà dans plusieurs . combats très sanglants avec les troupes e bulgares et les ko-mitadjis. Sur le théâtre russe des opérations, les troupes du général Hindenburg dé-s ploient une assez grande activité au sud s du chemin de fer Dvinsk-Ponievitz. Les t Allemands, ayant refoulé les Russes près de Tymshany, ne sont plus qu'à qumzt kilomètres de Dvinsk. Les atta-,j ques ennemies à l'ouest de la ville se multiplient, mais jusqu'à présent tous s les effo f.s des Allemands sont restés ; stérile*, et ils ont dû abandonner une partie du terrain occupé au nord-est de Garbov novka. s ' - • Sur le Styr, un retour offensif de» Allemands a ramené oeux-ci sur les hauteurs de Komaroff. Les Italiens ont quelques nouveaux succès à .enregistrer, notamment sur le Carso et dans la ré.g-ion de Toimlno; . t- c» y L dans ce dernier secteur, deux régiments a autrichiens ont été complètement anni-hiilés ou faits prisonniers, et sur le Monte Santo et le Monte Sabatino deux a mortiers de 440mm. ont été mis hors e d'usage par l'artillerie de nos Alliés, " dont le tir atteint une précision vraiment 't rem r-qirabifi. • j Si. C: so, des traackée» • autrl-?• I aménagées en vue rl'u.n*» jonctures économiques présentes ne doivent pas être perdues pour nous. Car, après la guerre, il 11e faut pas se dissimuler que nous serons aux prises, en Belgique, avec des difficultés financières identiques à celles que doivent résoudre en- ce moment la France et l'Angleterre. Notre balance économique internationale demeurera défavorable pendant un 'temps relativement long ; nous aurons à effectuer au dehors des achats importants de matières premières pour alimenter nos industries, et notre créance sur tes autres pays, du chef de nos exportations, sera de beaucoup insuffisante, du moins au début, pour compenser notre dette. Nos changes sur ^'étranger risquent donc d'être fatalement dépréciés, isi nous ne prenons de strictes mesures poiuiren modérer les fluctuations. A quel, îles méthod'es recourir afin d'atteindre ce résultat ? Uip procédé empirique, dont on vante souvent l'efficacité automa iq.ue, consiste à élever le ï;mx de l'escompte, en vue d'une part de restreindre les demandes de numéraire et d'autre part d'attirer les capitaux étrangers par l'appât d'un intérêt rémunérateur. Mais ce n'est là rien de plus qu'un expédient à la manière du légendaire Gribouille qui, comme chacun sait, préfère se jet< ■ à l'eau de Crainte d'être mouillé par la pluie. Car, à ireradre plus onéreuses les conditions de J'escompte, on provoque ne crise com-merciale sous prétexte de conjurer une crise financière, quand on in'aibouit.it pas simplement à surajouter l'une à l'autre. On peut remédier plus utilement à un change défavorable par la réduction des importations, en s'efforçant de limiter au minimum la consommation de tous les objets et denrées qui viennent de l'étranger. Que nos achats au dehors ne portent donc que sur les matières premières nécessaires à nos usines et sur les produits naturels répondant à des -besoins indiscutables. Faisons notre profit des appels salutaires lan -»s dans tous les pays pour rct'rener les 'dépenses superflues, car des méthodes de stricte économie domestique peuvent contribuer dans une mesure appréciable à rétablir l'équilibre de notre commerce extérieur, et à raffermir notre crédit public. Le projet de taxe sur les automobiles fournies par l'industrie étrangère actuellement soumis au Parlement britannique, et qui a soulevé, de la part des Iibret-échangistes, une- vive opposition de principe, n'a d'autre but que de diminuer le volume des importations qui entraînent un si gros déficit dans le commerce britannique. Il faut tenir compte aussi de l'influence modératrice que pourra exercer sur le nivellement du change le portefeuille de la Belgique, si celui-ci comprend une quantité suffisante de valeurs étrangères. En négociant ces titres sur les marchés extérieurs et en obtenant ainsi, pour le règlement de nos importations, des disponibilités dans les grandes capitales économiques du monde, nous tirerons, le cas échéant, le parti le plus utile des placements faits par les capitalistes belges au dehors. N'oublions pas non plus que le dérèglement dans l'émission des billets contribue pour une large part à provoquer les crises du change. Une politique monétaire de prudence peut donc éliminer ce facteur de perturbation financière, en proportionnant l'émission à l'importance du portefeuille commercial de la Banque Nationale. Un emprunt contracté à l'étranger et placé dans les pays qui font avec nous un gros chiffre d'affaires*.est aussi de nature à améliorer l'état de notre change en nous ouvrant des crédits sur les marchés extérieurs. Tout ou partie de cet emprunt pourrait être affecté à la garantie d'un titre spécial, d'un billet de banque international dont la création, maintes fois suggérée, ne manquerait pas de résoudre bien des difficultés. L'émission de ce papier, limitée à de grosses coupures d'au moins cinq cents ou mille francs, portant la signature solidaire de tous les pays intéressés, serait gagée sur un fonds commun à la constitution duquel contribueraient tous les. gouvernements adhérents à l'Union économique qui se formera sans aucun doute entre les nations alliées, et peut-être même avec le concours de certains neutres, comme l'Amérique. On pressent quels précieux services rendrait à notre commerce extérieur pareil instrument de régularisation et de stabilisation du change. Grâce à l'effort persévérant de collaboration des grands instituts d'émissiort des pays participant à cette entente monétaire, on peut espérer aboutir à ce résultat d'un haut intérêt pratique: l'unification en tenant compte de leur poids et de leur titre •respectif du cours du franc, de la livre, du rouble, de la lire et du dollar, ou du moins les variations de leurs cotes contenues dans des limites étroites. Enfin, l'institution d'une chambre de compensation internationale établissant la balance des comptes réciproques entre les pays de l'Entente, réduirait même au minimum l'emploi de ce billet de banque international. Telles sont les conclusions d'ordre pratique qui ressortent de l'examen au quel nous avons soumis le problème si important du change. Car, en assurant par des méthodes éprouvées l'équilibre et la paix monétaire dans le double domaine national et international, on donnera un point d'appui et un pivot solide à l'essor économique de la Belgique reconstituée. JULES COUCKE. LETTRE DU CHILI. ' y 1 L'élection de M. Sanfuentes et la politique chilienne. (De notre correspondant particulier.) La parti libéral-démocratique. Le 18 septembre, le Congrès chilien a proclamé l'élection de M. Sanfuentes à la suprême magistrature du Chili. Ce fait qui, suivant les règles constitutionnelles, se répète tous les c nq ans dans ce pays, prend, cette fois-ci, une signification, ou, tout au moins, un aspect tout particulier. Cette élection marque une date dans l'histoire du Chili ; elle marque, en effet, l'arrivée au pouvoir d'un parti dont l'existence nominale est ancienne, mais dont l'action parlementaire est plus récente et qui fut tenu à l'écart depuis 1891 : le parti libéral-démocratique, à un moment donné appelé " balmacédiste." Le Chili a toujours constitué dans l'A-imériqtve du Sud un type remarquable de stabilité politique. Son indépendance, «caïqjtfjjse, en grande partie, par l'action de son aristocratie puissante, fut maintenue et affermie par les traditions (conservatrices et, jusqu'à un certain point, par l'autocratie d'un gouvernement appuyé sur un parlement dont la majorité représentait lies hautes classes ide la nation. Après l'ère des présidences décenna-lles, c'est-à-dire des mandats régulièrement renouvelés, la République devint libérale; c'était toutefois sous l'impul-ision die Baknaceda que devait s'opérer l'orientation démocratique, tout au moins nominale, qui demeure aujourd'hui le caractère saillant du pariiemen-tarisme chilien. Ce fut toujours la constitution de 1833, dont l'interprétation était en jeu : entre le présidentialisme à 3a façon des Etats-Unis et le parlementarisme anglais, la Révolution chilienne de 1891 donna gain de cause au Congrès contre te président, qui rêvait une autorité forte, " représentative," au dire des ibaimacédistes, basée sur la démocratie. ;Le président fut vaincu, mais l'idée démocratique ou tout au moins parlementaire ne le fut pas. De grands noms chi-(lienis, comme Vicuina et Sanfuentes, ■entrèrent dans le nouveau parti libéral-démocratique, où, à côté des éléments populaires nouvellement admis, se trouvait uni important groupe de fonctionnaires et alients du balmacédisme vaincu. D'année en année grandissait le inom'bre des suffrages réunis par leurs partisans. La disparition de Vicuna. Mais l'unité de vues ne semblait pas présider à l'action du parti grandissant. L'intransigeance de M. Vicuna n'admettait pas les coalitions avec d'autres partis ou leurs dissidents, les sanfuentistes, plus opportunistes, les recherchaient, au contraire, comme le meilleur moyen d'acquérir au Congrès une prépondérance marquée. C'est peut-être là une des causes qui empêcha longtemps ce parti d'imposer son candidat à la Présidence. D'autre part, les événements de 1891 étaient encore trop récents pour permettre à un balmacédiste l'accès de la première magistrature de l'Etat que Balmaceda avait plongé dans la guerre civile : le nom même de M. Vicuna était trop intimement lié au souvenir de la dictature. Désillusionné et vaincu, M. Vicuna mourut, laissant à M. Sanfuentes la direction du parti. Le futur président. M. Juan Luis Sanfuentes, qui va recueillir en décembre la succession présidentielle de M. Barros Luco, est un homme de 57 ans, né à Santiago et sorti en 1879 de l'Université du Chili avec le titre d'avocat. Il porte un des noms les plus connus dans la politique de son pays. Une des causes indirectes de la révolution de 1891 fut la candidature officielle de son frère Henrique à la succession de Balmaceda, à laquelle d'ailleurs il eut le patriotisme de renoncer. M. Luis Sanfuentes, entré dans la politique en 1888, faisait partie au moment de la révolution de la Chambre des Députés. II fut toujours un lutteur en politique, mais en 1890, à la veille de la dictature, son attitude fut des plus conciliantes, à ce que l'on sait. Après la défaite du balmacédisme à Placilla, M. Sanfuentes se retira de la politique pour ■ entrer dans les affaires, où i! réalisa une fortune considérable. En 1903 toutefois, il rentra dans la politique, et prit place au Sénat pour y représenter Valdivia. Pendant la présidence de M. Jerman Riesco il accepta le portefeuille des Finances, qu'il dirigea avec compétence. Des questions d'ordre purement politique amenèrent à un moment donné un désaccord entre le président et lui, ce qui l'éloigna du ministère. Il prit alors la direction effective du parti libéral démocratique. C'est alors que Conception l'élut pour sa représentation au Sénat. A cette époque l'action politique de M. Sanfuentes était encore trop fraîche pour viser à la succession de M. Riesco et ce fut M. Pedro Montt, fils d'un président chilien, Manuel Montt, qui, revenu d'Europe, arriva à la présidence grâce à l'Union Nationale (radicaux-libéraux-nationaux). Sénateur, ancien ministre plénipotentiaire et ancien ministre de l'Intérieur, M. Montt avait été candidat en 1901, mais VAlliance Libérale (radicaux-libéraux-dbctriinakes et libéraux-démocratiques) avait fait triompher M. Riesco. La mort prématurée de (M- Montt à Brème (17 août 1910) vint laine fois de plus démontrer la perfection) de la machine gouvernementale chilienne en même temps que l'esprit d'ordre et d'autorité qui caractérise La grande république parlementaire. Tout se passa ■suivant les régies les plus strictement 'constitutionnelles : le vice-président, M. Albano, prit Ses rênes d(u pouvoir; à sa mort, survenue .moins d'un mois après, oe fut M. Figueroa, lie ministre de l'Intérieur, qui occupa la magistrature suprême et présida, en cette qualité, aux élections présidentielles de 1910. M. Ramon Barros Luco. C'est alors que s'exquissa pour la première fois la candidature Sanfuentes. Malheureusement pour elle, le conflit s'éleva entre le parti libéral, désireux de garder la tradition présidentielle qui lui appartenait depuis si longtemps et les sanfuentistes. D'autre part une importante coalition de suffrages lui opposait une autre personnalité chilienne. Il fallut en venir à un accord, et la " Convention libérale " de 1910, formée par l'adhésion des partis, porta à la présidence, à l'unanimité, M. Ramon Barros Luco, un des vainqueurs de 1891, honorable vieillard dont un demi-siècle d'activité politique était un gage assuré d'administration intègre et de bon gouvernement. En 1912, M. Sanfuentes vit renouveler son mandat sénatorial et son ■ action dans le parti libéral-démocratique redoubla d'importance pendant que, de ■ son côté, 1 "Alliance libérale," qui • avait porté M. Riesco à la présidence, se , préparait à ,'ui opposer M. Alcorta. Mais i la candidature Sanfuentes, plus mûre i cette fois, l'emporta aux dernières élec- ■ tions, fort disputées d'ailleurs, et vint : prouver que le succès d'une candidature, : quand elle n'est pas le résultat d'un com- ■ promis des partis, réussit souvent à une : seconde tentative. Tissu de contrastes. ' Donc, un quart de siècle, presque jour [ pour jour, après l'établissement de ladic-^ tature de Balmacéda, un balmacédiste, et qui plus est, un Sanfuentes, entre à la "Moneda," par la volonté du peuple chilien. Vingt-cinq ans ont passé sur 'a page la plus sombre de son histoire et le pays a tout pardonné. Que faut-il en penser? Que Sanfuentes, malgré son - parti et son nom, n'est pas l'héritier de - Balmaceda? Que le "parlementarisme" i implanté au Chili, par l'omnipotence i conquise en 1891 par le Congrès, impli-; que ou admet toutes les idées et toutes s les théories et que celles-ci, pour con-î tradictoires qu'elles soient, peuvent tou-i jours se réclamer de Balmaceda, qui ne ; fut jamais lui-même qu'un tissu de con- - trastes, qu'un faisceau d'antithèses? En réalité, avec l'affaiblissement gra- . duel de l'autorité présidentielle, telle - qu'elle avait été conçue dans l'esprit de t Portalès et, en fait, dans la lettre de la - Charte chilienne de 1833, les partis ont - beaucoup perdu de leur rigidité primi-i tivq. Ils se sont multipliés et, en se - multipliant, ils. se sont éparpillés : ils se i sont coalisés pour l'action parlemen-. taire, et en se coalisant ils se sont affai-r blis en doctrine. Nous sommes loin des s intransigeances des "pelucones," des , monttvaristas du décennat Montt, des S6ème année* No. 255

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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