Notre Belgique

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s.n. 1918, 10 Juillet. Notre Belgique. Accès à 26 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx3612v/
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3' h*mi* - K» SOI ■ Ut Mumêm S et"""* Mercredi 10 Juillet »18 a. » xr a.« jmjm Jty sbhàb jwu» s «cti «t,_ ; bm^p Dieu PnlifJ» »!•" *W«* ÔUOTiaiFN " Kao',ï fHr "• '«"«"f* *»* mirvh, Ma "ùi 1 V ^ Si m»» qui ®w?e <wi s'est fit d'esse W&li&i i Tarif dss Mllltalrss I fâols 8 .KG «r. S srîei# 4 lr. Qivllsi ; France) .... I Sfê«!s S .83 lr. S £3ois S fs- ■ . tranger) .... I PS® la 2.SO fr. 8 JSots S fr. SÇèdacêl»» «i Atlminiilratleiit 13, RUS DIS COMMUEES, CALAIS Abonnements Militaires Ï Fa r U$<gix.i*» i • » ©.26 ï?„ , pa? f C Nit3»Mmittl < Psp Basai* i . I.OOfr. «ollMtifc f.lTrar-^7)7^r.Tva;h',fnTim-rtfii rr irrittm »<rw?aB..w>wM<rTgag Pour combler une lacune 11 y a un mois, à la suite de mon artkl sur le « Renouveau catholique dans la lettres françaises », je reçus plusieur lettres, dont une surtout, celle d'un jeun poète, me fit réfléchir. Elle me reprochai charitablement d'avoir gardé le silence su le mouvement catholique * dans les lettre belges », mouvement important, et qui ; précédé de plusieurs années celui qu nous applaudissons aujourd'hui en France Cetto omission n'avait été, à vrai dire, n entièrement involontaire, ni tont-à-fai coupable (1). Le sujet me semblait mérite d'être traité séparément, daus un articl suivant ; cet article, j hésitais à 1 écrire parce que les notes 11 documents qu m'étaient nécessaires pour le contrôle d certaines dates, de certains textes, son demeurés en Belgique occupée. D'autr part, il importait que justice fût rendu aux écrivains et poètes catholiques de che nous. Le souci de justice combattait 1 souci de justesse. Une lettre de M. Firmin van den Bosch le critique littéraire bien oonnu, vien résoudre la difficulté. Elle apporte la mis au point nécessaire, corrige mon articl (avec plus d'indulgence qu'il n'en mérite) le complète et en comble les lacunes. Le Caire, le 28 mai 1918 Mon cher Confrère, Sous le ciel d'Orient, je lis, dans «Nota Belgique», votre bel et juste article sur 1 « Renouveau catholique dans les Lettre frsnçaises ». Et c'est comme une bouffé de jeunesse qui m'éclaire et qui me réjoui l'âme. Vous avez raison de porter à l'ordre d) jour les grands écrivains de France qu restituèrent à la Foi sa place dans la vi de l'Art ; — merveilleuse pléïade qu assure à la Beauté chrétienne le règne d' l'avenir. Sans rien enlever au méiite et à la gloir de ces grands et bons ouvriers de notr cause, il doit être permis de constater qui cette revanche de 1 idéjal catholique dan les Lettres eut son point de ùépart ei Belgique et fut l'œuvre d adolescents d ch z nous. C'est au Congrès de Malines d 1891qu'uneélite de jeunes gens —groupé (1) Ni même totale : Oa trouve, en tfl f dans l'article en questi )n, cette phrase : «Che nous, le mouvement de la Jeune Belgique eu dès le début, une plulangoda vaillants catho liques, et des revues naquirent, telles que L< Magasin littéraire, Darendal, Le Specîateu: catholique, le Drapeau, Le Catholique, L' Lutte, qal osèrent être « catholiques san respect humain et sans compromission ». Trop de Grisaille xi. De tous côtes on nout encourage à continuer notre campagne à l'effet d obtenir de C autorité une répartition moin* chichi de» distinctions destinées à récompense) le mérite de nos soldats. Officiers et /assis s'accordent à constater qu'à moins d être sérieusement eiamo-chi', il est extrêmement diffiiile d'obi& nir que Vhércïtm* dus braves soit publiquement et officiellement reconnu. Di là, das rancœurs, dus décourage-ments, qu'il vaudrait mitux éviter ni qu ne peuvent qu'affaiblir le moral di le troupe. Nous savons parfaitement qu'on vaut de très bonne fol clair semer les décorations pour en augmenter la valeur, conformément à l'adage : « Ce qui est rart est cher ». Mais celte très louable intention, (démentie an surplus par certains faite plus my>téritux que tous les X. de touta Ift a'aehrtf) — Ana.stasie, par i peu après sous les plis du « Drapeau » — 3 lança pour la première fois ces idées d'un s revival catholique et moderne et reven- 3 diqaa comme parrains de son initiative t Verlaine, Villicrs de l'Isle-Adam, B.irbey r d Aurevilly, Ernest Heilo. Et ce mouve- 3 ment correspondait si bien aux nécessités i intellectuelles de l'heure, qu'il ne tarda 3 pas à conquérir une place prédominante . dans la vie spirituelle de la B jigique. Il i y a plus de vingt-cinq ans que les revues t jeunes catholiques, en notre p?.ys, mènent r le combat pour les idées défendues par 3 Agathon, par Robert Vallery-Radot, par , Jimmes et par Claudel ; et dès le début, i notre littérature catholique fut riche en 3 oeuvres où 1 Art apparaît comme le visage t de notre Foi. 3 11 importe peu à ces initiateurs que leur 3 nom soit aujourd hui oublié; leur jeunesse z cultiva, pour sa beauté propre, un rêve si î indifférent aux contingences ; mais ils revendiquent hautement, pour leur patrie ( et pour les catholiques Belges, 1 ho&neur t d'avoir ouvert la voie où 1 Art devait 3 rejoindre la Foi. î Veuillez agréer... etc. Firmin VAN DEN BOSCH Nul ne pouvait, mieux que l'émlnent critique, plaider la cause de notre littérature catholique. Ce que sa modestie lui fait cacher, c'est qu'il fut lui-même un des » initiateurs les plus clairvoy ants et les plus 3 enthousiastes du mouvement ; que, dans 3 ses écrits dont tout le monde aime l'intré-; pide franchise et la belle loyauté, il en t encouragea tous les efforts, en nota tous ie3 progrès,en célébra toutes les victoires. i Certes non, nous n'oublions pas les ou- ; i vriers de la première heure. Leurs con-3 seils et leur magnifique exemple nous sont i précieux. î Dans la voie qu ils ont ouverte, une nombreuse phalange marche aujourd'hui. * Faute de place nous ne pouvons donner 5 de nos écrivalnsotpoêtes catholiques d hier ' et d'aujourd'hui qu'une nomenclature, et s forcément incomplète : F. van den Bosch, i G. Yirrès, P. Demade, H. Carton do Wiart, 3 E. de Bruyn, E. Gilbert, H. Mœller, H 3 Hoornaert, Dom Bruno Destrée ; — V. 3 Kinon, J. Cad r, Th. Braun, G. Ramae- ckrs; — P. Nuthomb, N. Dubois, fr. Hugues Lecocq, etc. j Nous l'affirmons avec fierté et confiance : t L'idéal chrétien n'a point manqué et ne manquera pas, en Belgique, de fervents ) défenseurs. Et nous aimons à respirer le " parfum de lys, d'encens et de bonne terre 1 patrlale, qui s'exhale de leurs œuvres. i Joe fifloanllght MM <ivî3e=âti»iieiei*iaaweM»36sa«5>s»^ swasaswrr mr- jon J — ni doit pas méconnaître Us règles de Véquité et refuser à la vaillance l'honneur qui lui est dû. <bi notre armes regorge de héros (nous sommes abtolummt convaincu qu'il en est ainsi et nous faisons cette déclaration sans l'ombre d'une intention de flitterie intéressée) eh bien ! tant mieux, soyons an fisrs, et proclamons le devant l'univers.Un soldat nous écrit ce matin : « Je crie de tout cœur bravo, Monsieur 1 Lslou, et j* voudrais avoir le plaisir de vou$ féliciter de vive voix, car moi aussi js suis de ceux-là qui ont passé la frontière pour rejoindre l'armée, mais main-, tenant les gaz boches et un$ grave rnala-: die contracté» au front ont fait ds-moi un inapte qui à son grand regret ne reverra plus les bordt glorieux dt V 1 » Voilà un brave qui est peut-être traité ' d'embusqué par ceux qui le rencontrent et qui n'a rien sur lui pour commander le ' respect qu'exige son magnifique passé de guerre. D autres lettres donnent une note identique,Bornont'nout à reproduire ces lignes i De quoi demain sera-Wl fait? Le monde est dans l'attente. D'un jour à , 'autre, d'une heure à l'autre, les Allemands j meuvent déclencher une nouvelle offensive, >lus furieuse, plus acharnée que celles qui ; mt précédé. Tous les critiques militaires s'accordent à déclarer que la grosse attaque est croche. Elle aura lieu parce qu'elle est une técessité pour l'ennemi, parce qu'en demeurant dans l'inaction, il s'avouerait virtuelle-nertt vaincu. Nous avons parlé hier du mécontentement \roissant des masses allemandes. Ce n'est pas a révolution pour demain, mais c'est un état l'esprit protestataire qui menace de se généraliser et de s'approfondir. Pour y couper \ourt, il n'y a qu'un moyen, et c'est la victoire me victoire décisive, qui mette fin à la gran-le calamité. Seule la victoire pourra conserver à Luden-lorff et à l'Elat-Major la maîtrise de la Ger-nanie, parce que seule, elle justifiera le sang\ }ersé et les sacrifices accumulés par le peu- j île. Pour remporter cette victoire, le haut com- ! nandement ennemi ne reculera devant rier. ! De plus, chaque semaine qui s'écoule ac- ! entue la menace américaine. Il y a actuel- ^ ement 600.000 hommes de troupes combat- ( antes, venus de l'autre côté de l'Atlantique. « Il ne faut pas, dit Henri Bidou dans les , ! Débats », s'en tenir à ce simple chiffre. Ces j combattants américains très entrainés, très disciplinés et très ardents sont des soldats premier ordre, vigoureux, instruits et fra Fis doivent être un grave souci pour Ludt ; dorff. On a réussi à cacher leur exister, i»i/t soldat- allemand*. Du moins, les prise niers du 4 juillet ne soupçonnaient pas force de leurs nouveaux adversaires. Me il est impcosible que l'état major impéri n'en soit pas inquiet. » Or, avec le temps qui p isse, cette inqu tude ne fait que s'accroître, le flot américc ne cessant de couler. C'est pour Ludendorff la débâcle certai à échéance plus ou moins longue. Il n'y qu'un moyen d'y parer, et c'est la bataille plus tôt possible. Aussi, pouvons-nous nout attendre pour un délai très rapproché. Devons-nous nous en effrayer ? Certes, la perspective d'un tel choc ne pi ! nous laisser froids. Il faudra encore des v times, encore des souffrances, encore c morts. Mais, l'expérience aidant, les armées l Entente tiendront certainement le coup. Rt forcées des magnifiques divisions américain> elles enlèveront à l'ennemi sa supériorité r ! mérique, et comme leur courage est à la ho \ teur de tontes les épreuves, nous pouvons t trevoir avec confiance l'aube des jours ! venir. J. Morands d'un lieutenant, un çhtf admirable, qi ne vit que pour ses hommes : «Il n'est po ni difficile ds chanter le mt rite de nos soldats, et cjpsn iant on m i fait et on ne le fara jamais assez pou faire comprendre aux pingres dutribi teurs de décorations qu'ils ont tort do voir tant de scrupules lorsqu'il s'agit a donner suite aux propositions ds distim t tionx que les commandants de compagm émettent en parfaite connaissance du nu : rite de ceux qu'ils vo ent travailler t . souffrir depuis tantôt k ans. Ces retour p de propoiitions sont toujours douloureu r ei point du tout faits pour encourager qt t que ce soit. » ' Ces voix et dss soldais gt ds leurs ch") ' seront-slles entendues ? Nous aimons à le coirg, et san3 ga> . dir la moindre illuùo 1 sur la fa'blets . ds notre crédit, nous serions si hsureu, dît penser que nous avons contribué : faire mettre en relut la vaillance des p$ i jiis Bilgit. i ILULOU l'ecole au front; A la 6me D. A, i Résultats obtenus aux Sessions du Jury Central Candidature en Phîf&soph'.e et Lettres (Ire épreuve) : Charles Thonet (avec distinction).Humanités gcie^tifiqaes : Ptincslet F. lé-preuve totale) ; Berger J. (Ire sous-épreuve,). Hamanités aueiouneo. — Ont réussi t'épreu ve totale : B»'.k G — Dalacroiï ,T. —Deail J. — De-samory 0. — Dastrée J. — Dykmans A. — Schoonbvoadt L. — Uytt rhoevan J. Oat réussi la 1rs et la 2 me sous-épreuve : Hoornaort A. — Spruyt P. — Van den Abeela C. — Lelèvre A. — Ruyssen L. — Van Canneyt J. — Van Elder C. Oat réussi la Ire sous épreuve : Dleltiens E. — Haven G. — Scherpereal M 23 élèves étaient présentés par l'Ecole divisionnaire de la 6me D. A. 2 seulement ont été ajournés. Ca brillant résultat est dû à la bienveillance éclairée du Lieutenant-Général, aide du camp du Roi, Biehuyck, commandant la division, au zèle des professeurs et au travail assidu des élèves, qui surent élever le eoucl de leu1 ij formation intellectuelle à la hacleur de leur | dévouement au Roi et à la Patrie. (J M. le Ministre des Sciences et d.*s Arts, . qui sssiataii à la dernière séance das examens , a daigné exprimer sa haute satisfaction pour ! l'œuvre accomolia par l'Ecole au Front, " —^ — —•• ~■■■ - ■ —— Pour la mï D. A. ORDRE DE LA tOme D. I. S. le Roi vient d'autoriser le 13e et le 19e régiments de ligne, ainsi que les batteries du 1er groupe du I Oe régiment d'artillerie, à porter sur leurs drapeaux et sur les boucliers de leurs pièces, le nom désormais glorieux de « Merckem ». Je les salue avec fierté. En leur conférant cette haute distinction, le Commandant en chef do l'Armée a voulu reconnaître la part brillante qu'ils prirent au combat du 17 avril dernier et en perpétuer le souvenir. Au cours de cette mémorable journée, le I 3e et le I 9e occupant, depuis quelques heures seulement, une partie du front sommairement organisée, ont résisté victorieusement à l'attaque puissante et inopinée de l'ennemi. Ils ont réussi, e» n'engageant «u'un seul bataillon qui fit preuve d'une indomptable ténacité, à briser les assauts répétés d'une infanterie très supérieure en nombre et à reconquérir de haute lutte, malgré des pertes sévères, la plupart des points du terrain que l'adversaire, au prix de sanglants sacrifices, était parvenu à occuper. L.ec batteries du 1er groupe du lOe d'artillerie, animées d'un admirable esprit de dévouant ent, se sont dépensées sans compter pour donner à l'infanterie l'appui qu'elle réclamait, elles ont subi sans faiblir un instant le violent bombardement de l'ennemi. Fantassins et artilleurs ont brillamment soutenu la gloire de nos armes. La 10e division d'infanterie a démontré une fois de plus sa haute valeur morale; parfout où elle renoontrera l'ennemi, elle le batfra, parce qu'elle a la volonté de vaincre. ^ Le Général-Commandant, (s.) FLE BUS. e Soldat, NOTRE BELGIQUE P fait ce qu'elle peut pour toi. Fals-i, tu ce que tu peux pour elle ? u Soldat, achète, propage NOTRE i> BELGIQUE. Llndependance Day AU Camp d'Auvours Los troupes b^lg^s du camp d'Auvours ont célébré avsc solennité les fêtas nationales américaines. A 1 entrés du camp, doux grands arcs de ' triomphe avaient été drassés d'où se dét8-i hsient trois immenses mâts. A celui du centra 11 Utait ua immense drapeau américain, î aux deux autres les couleurs belges et françaises.'■ A 10 Ij4 h., le drapeau américain fut hissé i avac la cérémonial d'nssgo djvant le quaitior s de i E .at-Mi»jor, puis les troupes défilèrant / musique en tête, devant ia général Varbist, commandant le groupement II, entouré du génértl Gie: n, du lieutenant-colonel Trott, t du capitaine Forbes, do lEiat-Mtjor américain daas la Sartho, du commandant d'aimfs t françai'4 et de tout i'Etat-M jor d'Auvours. Das fête3 furent ensuite organisées dans la camp et les troupes jouirent du service du dimanche. » Le gènéial Veibist envoya au généra ' Pershing, commandant les troupes américaines, la télégramme surent ; * Au général en chef das troupes américai les ' G. Q. G. américain « Au moment cù les troupes ba'ges du » cump d'Auvours (Sjrtho) viennent de défiler devant le drapeau das Etats-Unis d'Amérlq ia * et de lui rendre les honneurs avec tout ta cérémonial n'usaga, j'ai l'honneur de vous transmettre au nom des officiers et des trou- f pes soas mes or.ires l'expression de mes hommages de respect et d'admiration pour '■ la grande et chevaleresque Amérique. r (signé) VERBIST LA SITUATION L'avance italienne sur la Basse-Piave En se retirant sur la rive gauche de la Piave, les Autrichiens avaient néanmoins conservé dsns les lagunes du Delta que forme le fleuve entre San-Dona et la mer un certain nombre de postes qui s'étaient maintenus contre toute attaque. Le sont ces postes, nids de mitrailleuses, et petits blockhaus installés dans les diguts bétonnées que les Italiens, depuis plusieu s jours, ont cherché à réduire même avec l'appui de forces navales qui s'ajoutent à l'artillerie lourde et à grande puissance de terre. Après avoir repoussé les tenaces éléments austro-hongrois qui au nord tenaient toujours les abords de Sktesannova, voici qu'ils viennent d'invoa tir au sud le village de Cavazuccharina en capturant bon nombre do prisonniers. C'est ainsi qu'ils n'hésitent pas à harceler l'ennemi en déroute sans lui laisser le moindre ropit pour se reformer en vue d'une action ultérieure. Les modifications intervenues dans le haut commandementautrichien à cet égard ne font aucun doute et l'arrivée du général prua.' ien Otto von Bel<j\v, en remplacement de Conrad von Hoetzjndorff sur le front montagneux d Italie, indique nettement que les Allemands sont décidés à se servir coûte que coûte des réserves austro-hongroises assez impoitantes qui n'ont pas donné lors de la première offensive pour fixer l'armée italienne qui nous a déjà fourni quelques éléments pour le combat sur le front français. Mais ne nous effrayons pas de ce changement de tête. L'armée autrichienne est un corps débile que toutes les énergiques impulsions du commandement ne revivifieront pas. La seule chose qui pourrait rendre uu certain ton au brillant second serait l'ec-voi en Italie de quelques divisions allemandes et Ludendorff a bien trop de peine à reconstituer un groupe de choc sur notre front pour se démunir d'un seul feld* grau. I Nous verrons donc comment va se com«

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Cet article est une édition du titre Notre Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Calais du 1916 au 1918.

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