Notre Belgique

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s.n. 1918, 09 Juillet. Notre Belgique. Accès à 26 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8g36p/
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Oku pr&fêge h libre BzlgJtfa* ^ ^ « s s? y U Mande êtir po VBelgique ferai? merviti Si «on / Q U O 1.1 II 1 ^ f| psm qut vnaye m s'est fir d'esse Wallon I «, _ ?h«ia SfitfV Tarif des Abonnements Rédacîto» *« iMmiaittrotidai àfa«i»ii8ffla«»ï8 Hiiiym : Oivîi^r^Fyancë) ' "- " " I Moi* Î5Ï «h * Mol* 5 S 13 RDS CfMÉU^Él €AUWf* l** ' 8'f ' Mr 10 < ! Usager) • • • ' SSoîa St-SS ir. 8 âSoli» & >?. * ' " fc8e'.® IKOO Sr. « Ne nous induisez pas en tentation » Il connaisseit l'homme, Celui qui de ses lèvres divines, voulant enseigner l'art de la prière, laissa tomber cette parole ; Il savait de quelle faiblesse et de quelle boue nous sommes pétris et que les puissances J de la chair et du sang nous plieat à une rude tyi annie. Aussi nous fait-Il demander à Dieu dans ce Pater que nous récitons dès nos premiers bégaiements, quII daigne écarter-de notre chemia la tentation, l'invita au: mal et à l'abandon sensuel. Je songeais à cette prière évangélique, s hier, en lisant la lettre suivante : « Mon cher Lelou, i VoulfZ-vous me permettre de vous demander d'écrire un article pour demander que l'on observe la décence dans les théâtres du front? Vous feriez là œuvre excel- ; lente, nécessaire, «urgente». « Pas plus tard qu'hier je rencontrais; des hommes de mon bataillon sortant d'un !( de ces théâtres ; je me suis rnèlé à 5 ou 6 f groupes de soldats, et dans chacun j'ai | entendu cette réflexion : «L'est dommage qu'on joue des pièces aussi légères ».j Pourtant il y en avait parmi ces hommes ! qui ne sont pas très prudes. j « Que de fois en ces derniers temps ai-je , entendu émettre la même critique 1 » , Semblable appel me fut adressé ûéj4 ; ii y a quelques semaines. Je tardai à y répondre, parce que je n'étais pas assez documenté. Aujourd'hui je suis mieux, armé et je n hésite plus è joindre la voix de « Notre B lgiqae » à celle des vrais j amis du soldat qui protestent contre des spectacles démoralisants et scandaleux. : Nous ne citerons pas de noms en ce prr- ^ mier article, nous bornant à pousser un , cri d'alarm3 et à attirer sur ce sujet l'at- , tention des autorités. M le Ministre de la Guerre a publié. i! y a plusieurs mois une excellente circu-laire indiquant la voie à suivre en la matière. Extrayons-en les ligues suivantes qui ont déjà paru ici : « Sans y mettre une fausse pudibonderie, la règle est que tout soldat doit pouvoir assister aux représentations et diver.issements organisés pour lui, sans subir de froissement pour sa conscience ou d atteinte à ses sentiments ». « La tutelle morale à exercer dans l'intérêt de nos soldats s'impose d'autant plus que ceux-ci étant séparés de leur famille, l'armée doit-être plus que jamais pour eux ua milieu de perfectionnement et de préservation. » Oa ne pourrait mieux dire. Hélas, la lettre qui précède, d'autres que nous avons reçues démontrent que i pour certains entrepreneurs de spectacles i la circulaire ministérielle est demeurée I lettre mort". Cela doit cesser. Distraire le 3 jasse n'est pas le salir ou le corrompra, s ; Nos régiments comprennent l'élite du ? pays, les plus vaillants, les plus généreux les plus noble3 de nos jaunes gens, s Beaucoup n'ont pas 20 ans, beaucoup - ont quitté les bancs du collège pour s'en-r ■ gager et n'ont connu, avant la guerre, que i i l atmosphère saine et pure du foyer faini-| liai. Inviter ces braves enfants à des séan-, l ces récréatives, puis leur exhiber des scènes épicées, à l'usage des vieux marcheurs et des jeunes blasés, c'est un crime, c'est une indignité. La galanterie, l'amour libre, l'adultère,ne sont pas des plantes de r notre terroir. Les étaler sous les yeox de nos jasses, les présenter comme l'expression de la vie rormale, provoquer à leur ; sujet la plaisanterie et le rire, c'est aller à 1 l'encontre de la volonté sacrée des familles S ' q | qui ont donné leur fils à l'armée, comme à g ! une école de devoir f t de vertu. | Certains, à nous lire, hausseront les p : épaules et se diront : « Il va fort, celui-là ! ! Ne peut-on plus s'amuser un brin ? » ' ; S'amuser c'est-à-dire se distraire, rire 5 ' d'un rire sain à des spectacles décents, 0 ' auxquels le soldat pourrait assister avec J ' sa famille, parfait ! J Après la tension et la œoBût<wu© de la ' tranchée, il est bon de se délasser et le théâtre est une des plus efficaces récréa-lions.x | S'amuser, c'est-à-dire débrider ses ins- 6 <' tincts et les assouvir de toutes façons, ' certes on ne le peut, sous peine de se „ j dégrader devant Dieu et les hommes, et ! de grossir le nombre de ces malheureux •' qui ont soufflé la petite flamme de l'idéal . ! qui brûlait dans leur cœur et qui ne vivent i plus que pour H jouissance ignoble, épui-^ ' santé, inféconde, désespérante. ! « Ne nous induisez pas en tentation 1 » ^ N'est-ce pas la prière qui jaillit de l'âme !S ' de nos chers soldats qui luttent pour e l'honneur de leur foi et de leur vertu, qui, lt loin du « home », du « sweet home » fami-!_ ' liai, ballottés par la guerre, déracinés et ir ' nomades, demandent que l'autorité les j, aide à rester fidèles aux traditions du , foyer, et leur épargne des excitations per-| verses qui ne rencontrent que trop d'écho j. ' dans leur pauvre cœur, faible et dé3cm-1S paré ? , t Cette prière, nous estimons de notre x devoir de la porter aux oreilles de l'auto-i. rité, et comme elle est représentée en l'occurrence par un grand honnête homme qui est aussi un parfait soldat, nous avons >s l'assurance qu'elle sera entendue. ie LELOU SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ L'était vert laûi d'août 1916. Ji veillait tans lum'ère dans ma cagna, tout seul, m'amusant à regtrdsr, par la petite lucarne pareille à un hublot, les flots de {inondation qui berçaient de la lune. Pour chasser le sommeil que je sentais venir, j'allumai ma pipe, et ht regards plongés dans la nuit de mon abri, jet-tayai de faire des vert. J'en était à ma deuxième stance, lors• que soudain, dant l'oblique rayon de lune qui entrait par la lucarne et barrait l'ombre d'une large bande bleu-pâle, une forme humaine, menue et fine, se précita. L'était un petit homme, qui dant mon bonnet de police suspendu par la jugulaire à la poutrelle tel un minutcule'ha-mac, eût pu te coucher ds tout ton long, et dormir comme un roi. Il portait un pourpoint de soie blanchi, det culotte* bntff mtes, un joli chapeau large à plume rett* comme un marquit • des comédies de Molière ou comme un t prince des contes de Perrault. 3 Je consultai mes souvenirs littéraires t pour lui trouver un nom ,* je ne savait auquel m'arrêler. s Uns chanson d enfance me revint à la s mémoire, et je pensai : "Ce doit être • Pierrot, — Pierrot déguisé en grand seigneur..Mais lui, devinant ma pensée, répor-e dit, l'air mutin : "Je ne suit pas Pierrot. 2 Tu taurat mon nom. Je suis fils d'une a fit bienfaisante. Elle avait, entre autres . pouvoirs, celui de donner l'immortalité. i Elle ne l'a donnée à personne, qu'à moi. :■ V'oilà dit siècles que je m* promèit, visi• tant ceux qui n'ont rten. J aimt let pau-', vret gtnt qui n'ont point de feu dans leur chaumière, et let va~nu-ptedt qui cou-, chtnt au bord des fottét. Tu comprendt 11 que depuit quatre ans, les protégés ne me *1 manquant point..." LE CRÉPUSCULE DU PANGERMANISME Lp Raichstag a entendit ce* de 'niers ismpi 3 des déclarations qui r>nl du faire frémir Us , B pangermaniftes el l°* fanatiques des Hc/ien-' znllern. Certaines pk ises n'ont même pas ! été reproduites dins la presse, tant elles ap- j paraissaient scandaleuses et presque blas-' 11 phématoires. X Et pourtant, le fait seul qu'elles aient été prononcées témoigne ». ! progrès fait dans p l'empire de Guillaume. II, par les idées de révolte et les menées u~\'.iespotique3. e « L'Humanité » cite ie.-î paroles prononcées le 1er juin au parlement allemand par le député social-démocrate indépendant Oscar Cohn, paroles, dit elle qu'on voudrait, dans S l'intérêt du maintien de la paix à l'avenir, ' savoir prophétiques : « Si la question devait se poser : la guerre •r pour la monarchie ou la paix sans monar-' e chie, alors j'espère que le peuple allemand e répondrait : plutôt la oaix sans la monar- i. chie ! » î ' ! ir Paroles terribles quand on songe au culte 1 ^ dont la dynastie impériale est entourée en \ Allemagne! Faut-il que la guerre ait exas-' ^ péré les cœurs pour qu flics aient pu retentir' en pleine séance parlementaire à Berlin I j Tout récemment, le o juillet, s'est produit ' !S au Reichstag, l'incident Scheidemann et ! Ledebour dont « Notre Belgique » a parlé hier. Incident significatif lui ajissi l •e Scheidemann est le chf.f de ceux qu'on a 3) nommés à juste titre les^ocialistes du kaiser, H > se î de ces social-dépinprates qui, depuis la décla-s j ration de guerre, ont c mstitué les meilleurs i- ! appuis de la politique impérialiste, qui ont s i brisé adroitement toute résistance populaire ;-jfî qui ont p.'.-mis à la ramarilla pangerma-ï- nùtc d'exploiter et de saigner les masses \ sans provoquer de révolution. Or voici qu'il é ne retourne contre l'état- najor, qu'il refuse i s le vote du budget, qu'il réclame la paix le le plus tôt possible. Ledebour qui parle au nom de la mine *!■' sociaii;"!.'- renchérit encore sur :S s es déclarations et va jusqu'à dire que le le peuple allemand n'a plus d'autre mot d'ordre lr que : « En avant pour la Révolution / » ls Certes, ce sont mots, et nous ne devons ' pat nourrir l'illusion que VAllemagne va changer de face d'un jour à l'autre. Il n'em-e pêche qu'il y a quelque chose de changé r~ chez nos ennemis, et que les maux de la i guerre commencent à leur ouvrir les yeux. Si r~ i après les victoires allemandes de la Somme, I de l'Aisne, de la Flandre, de telles psotesta-( tions retentissent à la Chambre berlinoise, 711 qu'arriverait-il si les armées allemandes su-l I bissaient une. défaite ? Certes, la Bochie ne "" j serait pas de taille à supporter cette épreuve ' et les Hohenzollcrn auraient grand'peine à lt : s'en tirer. Et ce ne sont pas les dithyrambes el de Karl Rosner, le journaliste impérial du ^ , « I.okal Anzeiger » qui parviendront à redo- | rer l'auréole du Seigneur de la guerre. a ! r, J. Msrande. le f le Il faitaii ht cent pâs dans le rayon de a" Inné, comnti *w un entier... Je l'observais curieusement ; malt j} 1S* n'osai im parler, de, piur que mu g ont 1S' voix n'effarouchât la frêle apparition. se « Ecovte, reprit-it ; j ai pitié de toi el ux de tet camarades. J ai souvent égayé lt réveil det maladet par un bouquet dt rotes, celui det pauvres par un bsau pain Qj„ doré... A vont, les exilés, leschamineaux, les jasses (ce mot ne vous blesse point, j n n'est'ca pas ? il dit si bisn votre misère et voire patience !) je préfère donntr ceci : >ur UM Pe^te fl?ar bleus dans l'âme. Etle nt . vous sera pat inutil*. Lumiè'eet parfum, • ' elle dissipera bien dss fois les doutes ou ni- let tristesses... » jes Je me sentis très reconnaissant envers t'aimabl# lutin. — « Puii-je savoir votre er> nom, balbutiai'je, a fit que jt dise votre jfiQ bonté devant let hommes ! » m_ Il tourit avec indulgence. "Je m'appelle : l'Espoirdit-i l. jre Et aprèi un* jolie revéranct à la mod? ancienne, 'l disparut. en Joë Monllght. me uns Le Respect des Morts ' Par les beaux soirs de Juin, j'aime mo promener seul sur les grand'routes conduisant de la ligna aax avancées I Plus de trois ans, nous n'avons connu da j la Flanira que l'Immense plaine et la désolation da ses Inondations ! Mais maintenant, ; dans le nouveau secteur, Î9s passerelles monotones sont oubliées — et les côteaux t les valions rappellent à l'envi Io.i petits coins familiers de chez nous l Mï'haurcusement, la guerre a passé par ici pins atroco que partout ailleurs ; alla a bslayé sans an laisser de tracas, les jolies fermes ' d'autiefois ; elle a fouillé las entrailles de la terre grassa des Flandres, qui mettra long-' temps à se guérir do ses horribles meurtris-: sures ! Pauvre terre martyre, toute gorgée du sang do milliers da nobles soldats 1 Les raols-, sonneurs t'ont quittée et seule, la sinistre faucheuse est demeurée, Jalonnant ton sol d'innonbrables petites croix. . Quand la brise s'élève, paifois elle vous, apporte des bouffées pestilentielles et le soldat, pressant le pas, s'éloigne et s'ffforce 1 d'écarter cette idée de la mort qui lui est renoua tellement sensible l le Souvent même, à quelques pas de l'sbrl, un cada-vra oublié se putrffii : et malgré soi, l'on compare le grand sacrifice du soldat ie. s'hnmolaut pour son pays et l'immense détresse da celui dont les rentes pourrissant là dans les hiutoa hotb33 l ï' Db-moi, soldat chréiieu, a3-tu oublié que l' c'est una œuvre do mhéricoido que d'ense-11 veiir les morts ? Pourquoi, surmontant ton n dégoût par l'amour de ce Trère tombé pour la grande cause, ne creuses-tu pas una fosse à l ce pauvre oublié ? Appelle à ton aide ceux g! qui, dans ta compagnie, fout profession de : . Churité : ils seront heureux de t'?id r I Et quand lo trou sera creusé, et les rastes y déposés, plantes-y la croix formée de deux humbles planchas, sigae da paix et d'espé-" raric^) — et murmure tout bas uae prière. Dieu certes bénira de là-haut cette dernière ** charité toute faite de désintéressement, et t» religion et l'hygiène seront bien servies I SPHCTATOR. La guerre aux poux ••• j Nousocfiupons présentement un larg . front Las séjours aux tram hécs sont prolongés, et pendant les jours de >epo.«, impossible d'aller aux bwns l Le premier jour, oti dort jusqu'à midi, lo second on va au travail et le troisième, on se prépare au départ du soir I Alor», vous vous figurez aisément quel terrsiu de culture excellent nos cu'ottes constituent pour la vermioa I Aussi sur dix piottes qu'on reni onlre, neuf se grattent. Quel remède y apporter ? Ne pourraP-on, psr example, dan*! les| compagnies ramasser les pantalons au retour des tranchées ? La voiture les transporterait aux bains les plus pro' lns ; on passsarait toutçi à l'étuve — un quart d heure d'ouvrage — et on serait ainsi laissé tranquille perdant qu lques jours ! Il ma semble que ce serait peu compliqué et très pratiqua l Da moins, c'est l'avis des piottes. SPECTATOR. i] Soldat, NOTRE BELGIQUE - fait ce qu'elle peut pour toi. Fals-a ' tu ce que tu peux pour elle ? -j Soldat, achète, propage NOTRE l BELGIQUE. MOSAÏQUE C'est lu faute du temps Da notre ami la « Travailleur d'Aurillac » : s j MAURIAC, marché — 500 pièces da e fromage sont rentrées et se sont écoulées.s Evidemment, par ces t- mps da chaleur, la <1 marcha est déprimante. . e e " * V n '■f Hardie conjecture •e L'excellante « Liberté « a publié dans so^i numéro du 13 juin, (2o p»ge,6 j colonnt) cette nouvelle : a EN SEINE ET OISE i- On a trouvé dans un puits à B: zons, le a cadavre d'un réfugié du Nord, Louis çi Pl?ys. Oa croit à une mort certaine. Catte « Liberté » n'a peur de lien et ua re-cule davant aucuno hypothèse, irême la plus 5, ex-iremo. ie : LA SITUATION LES AUTH CHIENS SOU S LES ORDRES DES ALLEMANDS ' Si les renseignements donnés par 1' «A<>gs-' burgar Aberidr^ltung » sont exact», toutes 1 les fortes autiichlennes en Italie passent sous " le3 ordres du général Otto von Below, la même qui commandait l'offensive de fin 1917 sur l'Isoczo et celle du 21 mars à l'ouest de 1 Saiut-Qaentln. La maréchal Conrad von Hootzandorf serait 1 en même temps remplacé par le feld-maré-1 chai hongrois von Kotwos, ancien chef des 1 forces autrichiennes en Roumanie. 1 C'est la subordination totale de l'Autriche J à son absorbanto alliéo. 1 Cas grands chtfj allemands vont-ils par - leur seule action, galvaniser les forces, i que les Italiens ont si heureusemeut malmf- • nées, et reprendre avec elles la tâcha man-quée ? Vont ils se faire suivre sur las bords b de la Piave de matériel et de quelques trou-» pes allemandes ? Il semble que cslles cl ne pourraient-être que de nombre peu elevé, la nécessité obligeant à ne rien enlever aux concentrations du front de France. Pent-ê re y aura-t-il de» échanges da front à front entre cartains éléments allemands et Autrichiens ? Tout cela demanderait du temps, et l'on m réctmment prêté à l'Allemagne l'intention da faire concorder les attaques sur les fronts français et italien. D'autre part, la prasse ennemis et des pti-sonniers faits dans les derniers combats annoncent la généralisation de l'offenslva allemande sur tout le front. Je me borne à ces notations, qui ne peu- * vent rien enlcvar à la certitude que l'attaqua 13 sur lo frout franco-anglais est « una nécassiié 1 pour l'ennemi ». e 1 Ce qu'a été le Mouvement Gréviste à Budapest j La «Neuo Frele Pi esse» assure que sur le9 > 257.000 ouvriers organisés que compte 1* '*> Hongrie, 100.000 ont participé à la dernière rj grève, dont 70.000 à Buiapest. La mouvement gréviste fut spontané et 8 n'eut à aucun moment chance d'aboutir à una ® grève générale. D9 profondes divergences 1 paraissent même avoir divisé les ouvriers 5 hongrois puisque, tandis que l'on faisait grève dans certains ateliers des chemins da c fer de l'Etat, l'Association des cheminots hongrois, dans une assemblée tenue à GUus condamnait la grève comme « antipatrioll-que ». Da leur côté les corporations industrielles de Budapest venaient au Parlement féliciter le ministre du commet ce Sztereugt pour sa conduite, tandis que des asioclatlous ouvrières de l'Imprimerie, de l'industrie des î machines et da l'industrie du fer lui offraient i» leur» bons offices pour un arbitrage. Oa sait que la gendarmerie hongroise est E à demeure dans les usines. Or comme dacis tes ateliers des chemins de fer da l'Eut da 9" |fr 501 S'rméré 5 &£**** Mardi 9 Juillet WIS nu., i ■ ■■■m i i i n i III I —rm—Tifan»m—Ti.Vi..n. r ■ ■■■ a ,1 .■ 'm r^—^TTMir—r-

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Cet article est une édition du titre Notre Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Calais du 1916 au 1918.

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