La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 06 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n29p26rk9v
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Samedi 6 Février 1915 * Ë!_g? Samedi 6 Février 1915 _ LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION S, Rue Montagne-de-Sion, St, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES l L* petit# ligne, . ir. 0.40 I Réclame avant les annonce» . ; ; 1.00 ANNONCES | Corps du journal , , ; , ; j } , î 4.00 I Faits divers. ï i î S Ji ; , ; 3.00 J Nécrologie . .' ï : î ! î . • 2.00 LA GUERRE 187"" jour de gusrra - Des détails impressionnants ayant été publiés pai divers journaux anglais et hollandais sur l'intensité des combats d'infanterie et d'artillerie dans la ré- Son de Nieuport, nous attendions avec impatience version officielle que devaient en donner les belligérants. Ç'a été une nouvelle déception. Non seulement les communiqués de Paris et de Berlin s'abs tiennent de tout commentaire à l'égard de ces combats, mais en outre ils s'accordent à constater qu'il ne s'est en réalité rien passé de saillant sur le front de bataille en Belgique. L'action ne s'est du reste pas développée davantage sur les autres parties du front dans l'Ouest, >auf cependant au nord-est du camp de Châlons, au nord de la ligne Perthes-Le Mesnil-Beauséjour-Mas-siges. Nous avons souvent noté la persistance des efforts déployés par les Français pour porter leur front en avant dans cette région, représentée ci-« essous. Leur dépèche de l'après-midi du 3 signale // tiS /ARavarin /IfO 100 , • . «J™}*' •M . PjrriW, .. h-?£/ç/ Hurlus /^Min3ucr^\ ! _ rq/e /yvergemoulin //suippes '■*&*&-' m . W Cour&tW-^ Jea%V qu'ils y ont avancé légèrement, à l'ouest d'une colline qui s'élève aux environs de Perthes, et qu'ils y ont repoussé une contre-attaque. Leur dépêche suivante, celle de 11 heures du soir, montre que les hostilités ont pris ensuite plus d'ampleur. Trois attaques allemandes, dit-il, ont été repoussées à l'ouest de Perthes, au nord de Le Mesnil et au nord de Massiges.La version allemande est autre. Elle consiste à ùnc qu'au nord et au nord-ouest de Massiges, trois lignes de tranchées ont été prises d'assaut, et que les Allemands ont par suite réussi à s'installer dans la position principale française sur deux kilomètres. Le communiqué de Berlin ajoute que les contre-attaques françaises de la nuit du 3 au 4, dont Paris n'a pas encore pu rendre compte, ont été repoussées. Les indications divergentes qui précèdent ne permettent pas de douter que des hostilités de sérieuse importance se sont engagées sur la ligne Perthes-Massiges.* _ En ce qui concerne la guerre dans l'Est, Berlin signale l'échec d'attaques russes peu importantes dirigées au sud de la Memel, c'est-à-dire dans l'extrême nord-est de la Prusse orientale. Un seul autre fait de guerre intéressant cette province est noté par Pétrograd, qui annonce que les Russes se sont assurés près du village de Grossmedunischken — il nous a été impossible de le trouver dans nos cartes —- une tête de pont sur la rive gauche de l'Angerap, dont nous avons hier fait ressortir le rôle défensif. Dans le nord de la Pologne, où ne se sont produites, d'après Berlin, que quelques escarmouches, les Russes disent s'être établis à Skempe, bourg situé à mi-chemin entre Lipno et Sierpc. Tout cela n'est point palpitant, et c'est toujours sur ce qui se passe au sud de la Vistule, dans l'angle formé par la Bzura et la Rawka, que l'intérêt se concentre en Pologne. Le communiqué allemand du 3 avait annoncé La prise de Humin, et celui d'hier affirmait que l'offensive allemandè à l'est de Boli-mow, qui l'avait préparée, continuait à progresser malgré de violentes contre-attaques. Or, la dépêche de Pétrograd du 3 — celle de la veille n'offre plus guère d'intérêt — souligne avec insistance l'acharnement des combats sur la ligne Borzimow-Humin-Vola Szysdloweca-Bolimow, où les Allemands, dit-elle, ont amené -des forces considérables d'infanterie et d'artillerie et reçoivent continuellement de nou-. veaux renforts. _ C'est particulièrement autour du' village de Humin et dans le village même que là lutte a été chaude. Malgré les indications de Pétrograd on n'est pis nettement fixé sur le sort du village de Humin. On n'a du reste pas autrement de précisions à l'égard du village de Vola Szysdloweca, autour duquel on se bat depuis plusieurs jours et qui est situé au sud-est de Humin, sur la route allant de Borzimow à Wiskitki sur la Pisia. Dans les Carpathes, où les Russes ont constaté la présence des importantes forces allemandes dont l'intervention vient d'être officiellement reconnue par Berlin, les combats deviennent de plus en plus acharnés, mais ils n'ont point encore abouti à un résultat vraiment saillant ou décisif. Ce qui sem-J bk le mieux ressortir pour l'instant des communi/ qués officiels des deux sources, c'est qu'à l'extr£ mité ouest de ce front, les Russes sont établis s|r la ligne Dukla-Jasliska-Meso-Laborez. Plus vers l'est, l'offensive appartient aux Austro-Allemands : ils y ont réalisé des progrès notables. jgté- " ta suppression dejl'alcool en Russie Un© des mesures les plus importantes édictées par 1© gouvernement russe^ au moment de l'entrée en campagne a été 1 interdiction de là vente des alcools. La nouvelle de cette décision, qui en temps normal aurait produit un© sensation mondiale, a pour ainsi dire passé inaperçu© au milieu des événements qui passionnaient l opinion publique. Et cependant le fait vaut qu'on s'y arrête, tant au point de vue de ses conséquences économiques et morales que de la facilité avec laquelle a été résolue un© question _ devant laquelle la Douma et © Tsar lui-même s étaient trouvés impuissants. L© problème), en effet, n'était pas nouveau : dès sa première réunion, la Douma s'était préoccupée des moyens le réduire la consommation de l'alcool. Mais Les difficultés apparurent aussitôt, et, tout d'abord, celles d'or-ire budgétaire. On sait qu'en Russie la fabrication et la vent© des alcools constituent un monopole de l'Etat, et que ce der nier en tire une portion considérable de ses ressources annuelles. Dans les recettes du budget général, qui pour 1913 se montaient à 3 1/2 milliards de roubles — soit 9 milliards de francs — 1-es recettes du monopole de l'alcool figurent pour 900 millions de roubles, soit 2 1/2 milliards de francs, ou 30 p. c. environ. Déduction faite des frais de fabrication et de vente, le monopole de l'alcool a procuré à l'Etat russe, en 1913, un bénéfice net de 663 millions cle roubles ou 1 3/4 milliards d© francs. Il s'agissait donc d© trouver à créer d'autres sources de revenus en compensation de celle que la réduction de la consommation de l'alcool aurait tari. Il fallait en outre avoir égard aux industries productrices des matières premières. Enfin, le paysan russe se laisserait-il, sans protester,, priver de sa boisson favorite, et les mesures restricitives à la vent© officielle n'amèneraient-elles pas un accroissement de la fabrication et de la vente clandestines'? La question fut à l'étude pendant sept ans. Tour à tour la Douma, la Chambre Haute et 1© Conseil de l'Empire s'en préoccupèrent. L© Tsar laii-même manifesta Le grand intérêt qu'il y portait, en disant notamment dans le rescrit qu'à l'oocasion du tricentenaire de la dynastie dles Romanoff il adressa au ministre des Finances : « Je suis convaincu que devant Dieu et la Russie, j'ai le devoir d'introduire dans les finances et dans les problèmes économiques des réformes pour le bien de mon peuple. line convient pas que les ressources de l'Etat dépendent de la ruine des énergies morales et productives d'un grand nombre de mes loyaux sujets. t> _ Les paysans firent à ce rescrit un accueil enthousiaste, et les villages pétitionnèrent en masse pour solliciter la fermeture des débits d'alcool. Mais après quelques semaines, une réaction se produisit et la réouverture des débits fut réclamée. Il fallait tenir compte de la nature humaine, et l'abstinence ne^ semblait pas pouvoir être imposée par un simple édit. Les choses en étaient là lorsqu'éclata la guerre. Pendant la mobilisation, les débite furent fermés.1 Cette mesure temporaire a^ été prolongé© depuis lors sans que le sentiment public^ protestât, conscient des devoirs qu'imposaient les circonstances graves, et c'est ainsi que le peuple russe, qui passe pour un des moins tempérants de l'Europe, voit s'implanter sans murmure la règle de l'abstin en ce total e. A vrai dire, théoriquement, la prohibition n'est pas absolue et complète. Les prescriptions qui datent du 26 octobre dernier, qui émanent du Conseil des Ministres et ont été a-pprouvées par le Tsar, permettent au Ministre des Finances d'autoriser sous certaines conditions la vente des boissons fortes dans les villes. Mais là où règne l'état de guerre ou de siège, cette autorisation dépend de l'autorité militaire. En outre, jusqu'à La fin de la guerre la vente de liqueur© doit être absolument interdite là où le demandent les autorités locales intéressées. La plupart de celles-ci se sont prononcées en faveiur de l'interdiction. Ajoutons que le commandant en chef de l'armée a, de son côté, défendu l'usage des boissons fortes dans toute la région d© son ressort. Pratiquement donc, la mesure est générale. Les conséquences no peuvent évidemment s'en faire jour d'une manièro complète dès à présent. Toutefois, comme l'a signalé M. Bekhterew dans la « Gazette d© la Bourse », il n'est pas douteux que les statistiques de la mortalité, de la criminalité et de la folie n'en soient, à bref délai, grandement et favorablement affectées. Déjà, au point d© vue de l'épargne nationale, les conséquences de la mesure ont pu être appréciées en chiffres. A la Commission du Budget il a été signalé que les versements du mois de décembre 1914 s'élevaient à 27 millions de roubles (72 millions de francs) comparativement à 650,000 rouble© (1,750,000 fr.) pour la période correspondante de 1913. Los versements de la première quinzaine de janvier, qui s'élevaient en 1914 à 280,000 roubles (750,000 francs), se montent en 1016 à 14 millions de roubles (38 millions de francs). Au point de vue budgétaire, néanmoins, la suppression de la consommation de 1Jalcool, en frappant directement le monopole, imposa au Ministre des Finances une tâche ardue. U fallut d'abord parer à la diminution de recettes du monopole pour les derniers mois de 1914. et de plus pourvoir au manquant que subiraient les prévisions de recettes de l'aloool, inscrites on 1915 pour 800 millions de roubles. Il serait trop long d'entrer dans les détails des me-, sures prises. Bornons-nous à dire que par des majorations de© impôts existants et par rétablissement de certaines bases imposables nouvelles, les difficultés financières ont pu être heureusement résolues sans frapper Itrop lourdement la population. à ^ ( LES FAITS DU JOUR" /A Gibraltar sont arrivés d eux nou veau x navires anglais avarié©, en vue de répwu^U^M. Oë seraient, clôfc oit, des"bâtiments ayant pris parti, à la bataille de© îles Falkland. Les journaux allemands publient des informations sur des incidents sanglant© survenu© en octobre 1914 à la frontière diu 8ud-Gueeb Africain allemand et de l'Angola, où trois Allemands, dont un"fonctionnaire supe^ rieUir du district" et deux officiers, ont été tués en territoire portugais. Leur mort a été confirmée par une courte note officielle de Windhoek, mai© malgré les efforts répétés qu'on a faits pour communiquer avec Windnoek, on ne connaît encore rien des circonstances spéciales de l'incident. Curieuse répercussion d© la guerre : les sangsues manquent.^ Les différents théâtres de la guerre sont précisément ceux sur lesquels ces peu jolies mais utiles'bêtes trouvaient à se développer. Les médecins cle Londres se plaignent et l'Ecole de médecino coloniale se préoccupe de faire venir des Indes une espèce de-sangsue qui pourrait remplacer sa congénère d'Europe. . Un service de steamers a été inauguré, vendredi dernier, entre le port roumain de Galafat et le port serbe d© Praoxo, sur le "Danube?' Ce service a pour but la jonction des chemins de fer roumains avec la ligne Praovo-Nisch-Saloniquc. L© yacht Erin, appartenant à sir Thomas Lipton, mis par/son propriétajxeJi la disposition des missions_de la Gré-Ronge anglaise qui se rendent au Monténégro" etfen Serbie, transporte huit docteurs et chirurgiens, seuze infirmiers, douze infirmières, et un très nombreux personnel auxiliaire. L'Erin apporte également pour les hôpitaux serbes des provisions considérables de produits pharmaceutiques et do linge. ■iA^ne-Z*ei% dame c*e quatre-vingt-trois ans, qui avait du quitter Ypresau moment où cette ville était bom-bardee, et qui s'était réfugiée en France, vient d'obtenir, exceptionnellement, l'autorisation d'y rentrer •apèra aovir exprimé le désir, se sentant très malade, de finir ses jours parmi les choses qui lui furent familières.La pauvre femme, dont 1© fils fait vaillamment son devoir dans les rangs de 1 armée belge, a été transportée, avec d infinies précautions, dans la ville ravagée. tfo" vapeur Southporfc a quitté Philadelphie mercredi avec un chargement de soixante-dix mille rime offerts par les meuniers américains /ÉrtixBclges. Parmilesjïsplosifs, les Français ont fait choix du paissant rflwrmge-eonrra sous le nom de mélinito, et des e*P(,'nenoes effectuées avec des obus dans la composition pesauels oe mélange entrait ont prouvé que les projec tiles pouvaient, sans exploser, pénétrer dans une épais seur de métal blindé de 25 centimètres. Les obus quit tent la gueule du canon avec une vitesse initiale dépas sant 600 mètres par seconde. La première condition d'un explosif est qu'il soii d'une nature telle qu'il ne soit pas -susceptible de fairi éclater l'obus avant de quitter 1© canon ou avant d'at teindre le but visé. Le gouvernement britannique est partisan de l'emplo de corditte et aussi de lyddite. Ce dernier explosif tire son nom de l'endroit où il est fabriqué, et qui est Lydd dans le pays de Galles. Le 13 janvier dernier, « La Belgique » a rapporté 1( bruit qui courait alors de la mort de M. Bourbon, baryton du théâtre de la Monnaje, de Mme Delna et de sor mari, M. Ad. Prié de Saône. Nous avions re-produit cette triste nouvelle d'aprèf un journal étranger que nous pouvions croire bien informé.Nous somme© très heureux d'apprendre que le fail était absolument inexact. M. Bourbon, nous dit-on, s© rait prisonnier en Allemagne. Quant à Mme Delna el t &un mari, ils sont tous deux en fort bonne santé à Vichy, où ils s'occupent des services ambulanciers mili-t aires. Sous le titr© «L'Industrie en Belgique», la « Nord Deutsche Algemeine Zeitung » émet les considérationf suivantes : —• On avait" dit que la production du sucre de bette rave en Belgique "serait très mmîme ~pour l'année cou-r&rptôr£v-'p©b-une. erreur, car toutes les fabriques sont en exploitation, notamment celles de Wanze qui comptent parmi lies pLu© grandes du monde-. D© même la raffinerie de Tirie.mont est en activité. Les cultivateurs avaient perdu en septembre dernier tout espoir d'être payes de leur réeolte, mais le© raffineries ont acheté et p-ayé pooir plu© de 30 millions de francs de betteraves. On annonce d'Athènes que le navire de guerre grec Hellas a quitté vendredi le port de Valona, à la suite d'un accord înt'ëi*?SYrù^ntTe" îë gouvernement italien el : le gouvernement grec. On mande du Havre^que 1© gouvernement belge a autorisé les prêtre© belges à signer la déclaration qui Je.ur a été soumise par l'administration allemande, cette déclaration étant complète ment conforme à la Convention de La Haye. La ville d^lBéthune est pour ainsi dire dépeuplée. Le© autorités militaires conseillent aux habitants de se mettre à l'abri et déjà la plupart ont suivi ce conseil. De 30,000 habitants, il n'en reste plus que 5,000. Les dépôt© militaires ont été transférés loin du front. Les pires dévastations sont celles des environs du canal de La, Bas©ée. Les Allemands y ont saisi de> grandes quantités de houille et de matériaux dans deux charbonnages près de Béthune. Violaine©, petite ville éloigné© à peine de 3 km., de La Basse©, a été évacué© par les troupes françaises, mais n'a pas encore pu être occupée par le© Allemands. De cette petite ville -très riante il ne reste plais qu'un monceau de décombres. Aux environs do. Lens et de Yermelles également la pression de l'armée allemande e©t très sensible. Loa habitants se sont enfuis pour la plupart, tout démon* trant que l'ennemi y fera les plus grands efforts. Les bâtiment© de la marine hollandaise, chargé© do rechercher les mine© flottantes qui auraient pu pénétrer dans le Zuiderzeej viennent <dl© cesser leur travail d'exploration. Les autorités ont la conviction que lo danger des mine© flottantes n'existe pas en ce moment dans le Zuiderze©. Les autorités militaires allemande©- viennent d'allouai iupè giratificali'on spéciale aux eiiipLoyés du gouveeme-j/ent. luxrenibourgeois qui ont un grand surcroît de travail par suite de l'occupation allemande. ^ Une dépêche de Rome annonce que l'Allemagne, l'Autriche et*"KAngleterre ont accepté la proposition faite par le/Papé d'échanger toutes les prisonnières et tou© les prisonniers civils ayant, plus de 55 ans. Le correspondant parisien du « Daily Ifèlegiraph » prétend que le ministre français de l'intérieur a interdit la lecture dan© les églic-e© de la prière pour la paix ■d^pape Benoît XV. LoJjlag^a y a i t quitté Gai veston dimanche dernier : ri 1 a ia"T savoir mardi ©oir de Sandy Bay par télégna^ phie sans fil qu'il n'était pas encore saisi. Il possède à bord de© vivres pour trois"mois^ef^fai£,*SQn plein de chan-bon, II peut par conséquent atteindre Rotterdam •©ans faire escale. Suivant le « Hamburger Fremdemblatt », le gouvernement allemand prendra de© mesure© contre la haïsse du prix de la viande, qui a monté par successifs Boubre-eaut©, en ces dernier© temps. . L'Associated P.ress dit que 20 sous-marin© sont sufc ehamirr_au Canada. On Los oometruit pour compte l'Angleterre. Une dazaine d'entre eux pourront êtrq livrés avant l'automne. , , " M Mexique Suivant une dépêche de New-York que noua avons reproduite avant-hier, le général Villa aurait été blessé de plusieurs coups de revolver et aurait succombé à ses bSesûures. Son meurtrier serait un de ses officiers d'état-major, le major Fierro. J^an© la situation anarchique où se trouve le Mexique et dans laquelle quatre factions et même plus se disputent 1© pouvoir, trois chefs s© sont spécialement mis en évidence: Oarranea, Villa et Zapata. Carranza, qui avait occupé la capitale, s'en éloigna quand les forces de Villa s'y présentèrent. Aujourd'hui, il est de nouveau à Mexico, ayant séparé les force© de Villa en deux groupes, l'un au nord, qui était le champ d'action de Villa, et l'autre au sud, dans l'Etat de Morelos, où domine Zapata, avec qui, probablement, doit se trouver le général Gonzalez Garza, nommé président provisoire par un& convention militaire, à Mexico. 'Si la nouvelle de l'assassinat de Villa est exacte, elle ne produira à notre avis aucun changement pouvant améliorer la^ -situation, car le© autres bande© continue»-ront h s© disputer 1© pouvoir. Villa était .un homme d'humble origine, intelligent et audacieux, qui avait su# acquérir quelque prestige par ses triomphes militaires. C'était le type de l'homme des champs du nord de la République, vaillant et ambitieux, mais sans culture et dépourvu de sens moral. Nous rappellerons, à son ©ujet, l'assassinat du sujet 'britannique Ben ion. D'après ce qui fut rapporté alors, l'auteur de ce crime aurait été Villa Lui-même ou quelqu'un de son état-major, le maior Fierro, précisément, qu'on donne aujourd'hui comme son meurtrier. ^ Les prévisions émises, il y a déjà quelques mois, à l'égard d© la politique du président Wilson et de l'aide qu'il accordait aux révolutionnaires mexicains, ©ont aujourd'hui pleinement confirmées par la situation du pays. Il faut espérer qu'en avouant son erreur, 1© président Wilson changera de politique, aussi bien pour sauvegarder les intérêts des étrangers au Mexique que pour ramoner la paix dans c© pays, lequel, par se© ri-eliesse© naturelles, par son histoire et pr^r la place qu'il a occupé ©dans ces derniers temps aux côtés des nations d© l'Amérique latine, est digne d'un brillant avenir. Cet avenir, il saura certainement l'acquérir aprè© la dure épreuve à laquelle il est soumis. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allsmands > Berlin, 4 février (Officiel de ce midi) : 1 héâtre de la guerre à l'Ouest. — Au front, entre la mer du nord et Reims, il n'y a eu que des , combats d'artillerie. Des attaques françaises renouvelées près de Perthes ont été repoussées avec pertes pour l'ennemi. Au nord et au nord-ouest de Massiges (au nord-ouest de St-Menehould) nos troupes ont attaqué hier ; elles ont pris d'assaut trois lignes de tranchées , situees les unes derrière les autres et se sont établies dans la position principale française sur une largeur • de 2 kilomètres. Toutes les contre-attaques des Français, continuées pendant la nuit, ont été repoussées. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et 601 hommes, et nous sommes emparés de 9 mitrailleuses, de 9 canons de petit calibre et beaucoup de matériel. Pour le reste, il n'y a à signaler, aii centre des Vosges, que le premier combat des troupes de skieurs contre des chasseurs alpins français, combat qui a tourné à notre avantage. Théâtre de la guerre à l'Est. — Dans la Prusse orientale, de faibles attaques russes contre nos positions au sud de la Memel ont été repoussées. En Pologne, au nord de la Vistule, il y a eu, comme suite des combats d'artillerie déjà annoncés, des escarmouches de petits détachements de différentes armes. Sur la Bzura, au sud de Sochaczew, une attaque nocturne russe s'est brisée avec de fortes pertes pour l'ennemi. Notre attaque à l'est de Bolimow fait des progrès, malgré de violentes contre-attaques russes. Le nombre de nos prisonniers augmente. Dans les Carpathes, des forces allemandes combattent depuis quelques jours coude à coude avec les armees austre^hongroises. Les troupes alliées ont obtenu une de beaux succès danS^e terrain montagneujgrdiffi.cile et cot*v«rt * B<*rlin, 4 février (Officiel) : s Le « Moniteur de l'Empire » publie l'avis suivant ' dans sa partie officielle : • Les eaux qui entourent la Grande-Bretagne et l'Ir-lande, y compris toute la Majieke anglaise, sont dé-| clarees, par la présente, zône de guerre. 1° A partir du 18 février, tout navire marchand ennemi rencontré dans cette zône sera détruit, sans qu'il soit toujours possible d'écarter les dangers menaçant l'équipage et les passagers. 2° Les navires neutres courent également des dangers dans cette zône de guerre, étant donné qu'en présence de l'abus du pavillon neuSre décrété le 31 janvier par le gouvernement britannique et les hasards de- la guerre maritime, on ne peut pas toujours éviter que les attaques destinées à des navires ennemis atteignent des navires neutres. 3° La navigation, au nord, autour des îles Shetland dans la zone est de la mer du Nord et sur une bande d'une largeur d'au moins 30 milles marins le long de la côte néerlandaise, n'est point dangereuse.A l'appui de cette déclaration, un mémoire sera adressé aux puissances alliées, neutres et ennemies. Berlin, 5 février (Officiel de 'cTmiïï) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Sur tout le front il n'y a eu que -des combats d'artillerie. Une attaque française isolée sur notre position au nord-ouest de Perthes est restée sans effet. Théâtre de la goierre à l'Est. — A la frontière de la Prusse orientale, les attaques renouvelées des Russes au sud de la Memel ont été repoussées. De même les fortes attaques russes contre nos positions nouvellement conquises à l'est de Bolimow ont échoué. Le nombre des prisonniers que nous y avons faits depuis, le 1" février atteint approximativement 6,000 hommes. * * * Vienne, 4 février (Officiel de ci midi) : En Pologne et à l'ouest de la Galicie, rien de spécial ne s'est passé. Les combats dans les Carpathes continuent avec la même violence. Dans la partie ouest du front, les attaques ennemies ont été repoussées. Dans les montagnes boisées du centre, nos colonnes marchant de l'avant ont réussi hier à gagner de nouveau du terrain et à faire quelques centaines de prisonniers. . . — Communiqués ctes armées alliées Paris, 3 février (Communiqué officiel de 15 heures) : Rien de saillant ne s'est produit au nord de l'a Lys. Entre la Lys et l'Oise, dans la région de Noulet-tes (ouest de Lens), nos batteries ont fait taire un vif feu d'artillerie ennemie. Les Allemands, en amont d'Aveluy (nofd d'Albert), ont fait dériver des brûlots sur la rivière l'Ancre ; nous les avons arrêtés avant leur explosion. Notre artillerie a obtenu des résultats dans la vallée de l'Aisne. A l'ouest de la hauteur 200 près de Perthes, nous avons légèrement avancé et en rejetant une contre-attaque. En Argonne, les Allemands ont entrepris hieav: vers 0 heures du soir, une seconde attaque près du Pavillon de Bagatelle, attaque qui a été repoussée comme la première qui avait été faite à f heure de l'après-midi. Sur les Hauts de Meuse et dans les Vosges, le calme prédomine. En Alsace, nous avons fortifié le terrain gagné au sud -d'Ammerzweiler. * * # Paris, 3 février (Officiel de 23 heures) : Il n'y a rien à signaler, sauf trois attaques allemandes à l'ouest de Perthes, au nord de Le Mes-nil-les-Hurlus et au nord de Massiges; ces attaques ont toutes été repoussées. Dans l'Argonne, une nouvelle attaque allemande près de Bagatelle, dans la nuit au 2 as 3 février, a été repoussée par jios troupes. Pétrograd, 2 février (Communiqué officiel à\t grand état-major général) : Les combats dans la région de Mlawa. c<3nt>* nuent. Une attaque allemande, entreprise hier mati» daris le secteur nord de Borsimow, a été repoussée. Le combat se poursuit au sud du village de Gt* miin, ou nous avons repris les tranchées avancées qwj nous avions perdues le 31 janvier. Jour et nuit, 1 ennemi n'a pas cessé de canonncjl les régions situées au sud de la Pilica et de la Da-najec, mais il n'a pas obtenu de résultats. 1 Dans les Carpathes, nos troupes qui tout en combattant durant les journées du 31 janvier et du 1— fevner, se sont avancées sur un front très vaste prèrf du col de Dulcla. Dans la même région, un mouvement offensif près d'Ysitzko, au sud-est du col d'Uszok, a été repoussé. » * • Pétrograd, 2 février (Communiqué officiel d4 l état-major de Varmée du Caucase) ; Aucun combat important n'a été livré hier. * * # ; Pétrograd, 3 février (Communiqué officiel dû grand état-major général) : ^ Dans la Prusse orientale, nos troupes se sont établies près du village de Grossmedunischken, sur la rive gauche de l'Angerap. Sur la rive droite de la Vistule, les rencontres avec l'ennemi sont devenues plus fréquentes. Les engagements les plus sérieux ont eu lieu sur le front de Lipno-Bjesjhun. Nos troupes ont pris d'assaut le bourg de Skempe et ont repoussé une tentative faite par l'ennemi point se rendre maitre du village de Blino. Sur la rive gauche de la Vistule, le combat a continué avec la même violence le 2 février, sur la ligne Borzimow- Humin- Vola Szysdloweca- Sierce? Boli-mowski. L'ennemi a amené dans la première ligne de feu plus de 14 régiments. De nombreuses batteries fcd artillerie, parmi lesquelles de l'artillerie lourde-tirent jour et nuit. Le combat dans le village de Humin a pris uil caractère de particulière opiniâtreté; l'ennemi continue a amener de nouvelles forces au combat. Des tentatives d'attaques ennemies sur la riv< de la Nida n'ont pas réussi. Les combats dans les Carpathes se développent et deviennent de plus en plus acharnés. Nous avons constaté la présence d'importantes forces allemand des. i ^ — j Dépâches diverses V Bôrlm, À février : On annonce que le lieutenant en second von MaicJcs est arrivé, avec lee matelots survivants de I'équipagi» de l'Emden, à proximité de Hodéidah, à la côte sud de 1 Arabie, etTy a éfcé-âccueilli avec enthousiasme pas les troupes turques. La traversée du Canal d© Périm avait été effectuée sans donner l'éveil aux gardes côtes anglais et^ français. Pareillement le débarquement s'eol fait sans incident, sans éveiller les soupçons d'un croiseur-cuirassé français qui était en vue. **« Montréal, 3 février : Le Parlement canadien s'ouvrira jeudi prochain. Ls ministre déposera une demande de créidfit de 100 m3- lions de dollans pour la continuation de la guerre. * * « Londres, 4 février : ******** Sut le réoea-u du Great Western Railway, à proximt. té dJAvon Munth, des inconnus ont tenté de provoquts? le déraillement d'un train qui transportait des troupes et id'es munitions. Une sentinelle a heureusem«ûé découvert à temps cette tentative criminelle, et l'a fai* avorter en déplaçant un bloc qui avait été placé travers de la voie. * * * Serajewo, 4 février : Dans la prison de la forteresse ont été exécuté© hi«» les jeunes criminels accusés de haute ^trahison lois die l'affaire de Serajewo et condamnés naguère à mort* Pas d'îfi'cfdent. Prinzip, l'assassin de l'archiduc Fraa-çois-FeTdinand, qui n'avait pu, comme on sait, à eau*» de son Jeune âge, être condamné à mort, a été condamné à 20 ans de réclusion. * * • Londres, 4 février : Le chalutier à vapeur anglais Earl Bloward, ds port de Grimsby, est, considéré comme perdu oorpB biens. C'est le trente-quatrième vapeur de pêche qui as perd depuis le début de la guerre. * i ♦ # Londres, 3 février: La commission parlementaire anglaise chargée âm î examen des pensions et des rémunérations militairas vient de déposer son rapport. Elle propose. d'alUouer a* minimum 2-5 shillings par semaine aux soldats et au* marins réformés qui ne sont pas dans l'impossibilité absolue de se livrer à un certain travail. En outre un* rémunération spéciale serait accordée à ceux qui oui des enfants. Quant aux invalides de la guerre, ils reos» vraient une pension de 35 shellings maximum par m^aine. Les officieirs seraient naturellement traités ms£* vant un barème spécial. Berlin, 2 février: M. Liebknecht, qui avait été enrôlé dlans 1© sturm, vient d'être renvoyé chez lui, le chiffre du cosh tingent étant dépassé. . # * # L© Caire, 3 février: Les troupes anglaises ont eu hier un engagement a*6t les Turcs près d'Ismaïlia à mi-chemin du Canal de &aeau L'avance dès Turcs a été contrariée par les trombe» sable soulevés par le vent. Les Anglais ont eu 6 homme* "blessés. Home, 3 février : I^a « Gazette officielle > publie un décret royal sant le ministre de la ma/rine à réquiai±àonnoe>r, on cal de giieire, tous les bâtiments et vapeura d© la marins marchande, pour être affectés aux besoins airr-i de la flotte. • * • Genève, 3 février: ^L'Agence internationale de Genève pour les prî«s* niere de guerre a donné, du 15 octobre au 30 janvier 104,105 renseignements à dies filles d© prisonnieaB^I répondu en outre à 26,500 demandes verbales. **• Borne, 3 février: Plusieurs médecins suisses sont partis pour les hôpitaux austro-hongrois, a la demande du gouvernement autrichien et avec le consentement de la direction ds l'armée helvétique.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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