La Métropole

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s.n. 1914, 09 August. La Métropole. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z31ng4hx34/
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LA MÉTROPOLE EDITION DE 6 H. DU RUIUI 21 e Année •^NoTl9 -Sition B i réb le iBi Dimanche 9 oût 1914 PAS DE NOUVELLES SONNES NOUVELLES rrTC-wrcrMihurwjtnraesi3CTgraHr.i'.w ,ê mm iihi ,i av -i jbb Le sainte après h tempête Ignobles massacres dans la région de Visé Ce que disent les blessés 1 11 Tin d'une fin Mit Anvers, 8 août. — Que le public ne s'émeu te pas du silence voulu qui vient de se fair< tout d'un coup autour des événements. De grandes choses se préparent. Tout ci jue nous pouvons dire c'est que pour nous tant que pour les troupes françaises, elles s présentent bien. Qu'on ne s'étonne donc pas si nous n donnons aucune indication quant aux mouve ments des troupes françaises et aux dispo sitions de l'armée belge. L'avantage considérable que nous avon /varpûTc-12 à met les Allemands dan 1 «ne posture fâcheuse. La résistance des forts liégeois les oblige faute do pouvoir utiliser les ponts de Liège i contourner la ville, à passer la Meuse su. des ponts de bateaux. Très vraisemblablement, les forts de Liég< à l'heure actuelle se bornent à une défens< rapprochée mais quand la grande bataille aurj lieu, ces forts entreront à nouveau en actioi à grande distance, détruisant les ponts, énei vant l'action des réserves et permettant nos troupes d'accentuer leur succès. Si celui-ci est tel que nous le supposons ce sera une défaite retentissante provoquan des redditions en masse. Ce qui nous facilitera l'avantage c'est l'éta d'épuisement des Allemands, leur manque d munitions, les difficultés de traverser 1< Meuse. Nous ne tarderons pas à être fixés. Pour ce qui est des incursions de patrouil les et de reconnaissances allemandes dn-ns le provinces de Limbourg et de Namur, elle signifient tout simplement que le débarqua «nent allemand fait surveiller au nord et a ludj les mouvements éventuels. Qu'on n'aille pas croire pour cela que 1 marche des Allemands s'oriente de l'un o l'autre de ces côtés. x Les biessés DES ECLOPES ARRIVENT A BOITSFOR Bruxelles, 8 août. — Hier matin, troi cents éclopés d'un régiment d'infanterie on été ramenés par train du théâtre des opérs tious et ont été débarqués à Boitsfort. Il ont été admis daïis différents hôpitaux et an balances. Après quelques jours de repos, il iront, selon leurs vœux les plus chers, rejoin diï/ leurs camarades. BLESSES BELGES ET ALLEMANDS Dans la oiinique de la rue Jonfosse, où ce pauvre* gens ont passé la journée on amen des blessés belges et allemands. Un des Allemands avait reçu trois balle dans la tête. Son état était désespéré. _ U soldat belge du 9e de ligne, blessé à la jarr be, raconte qu'il a roulé dans une tranché* Un Aiiâjnand* se rua sur lui et voulut le fraj per à la tôta avec la crosse de son fusil, li stinoftiv<-a.oent, notre soldats se protéga la f gure avec la main, qui fut seule atteint* L'Allemand avait tiré son revolver et s'apprt tait à faire feu, mais quand il vit le sang g cler, quand il s'aperçut que le Belge étai blessé, iJ remit son revolver dans la gaine prit sa gourde et lui donna à boire. Un autre soldat belge, très mal arrangé, s souleva sur son brancard en arrivant à 1 clinique et cria : « Vive la Belgique ». « ICH WEISS ES NICHT... » Comme, vendredi soir, un train contenan les blessés belges et neuf prisonniers aile glands, veinant de Liège, à destination d'Ar [ers, s'était arrêté dans la gare du Nord pou les nécessités de manœuvre, un garde oiviqu lui connaît un peu d'allemand entama ave an prisonnier une -conversation, et lui de banda notamment : — Savez-vous pourquoi vous vous battez Le soldat haussa les épaules, et répondit — Ich weiss es nicht... (Je ne le sais pas) UN BEAU RAID D'UN AVIATEUR MILITAIRE Namur, 8 août. — Le lieutenant aviateu Massaux a effectué un beau raid. Monté su un biplan qui n'avait aucun signe distinctii il vit un shrapneU allemand éclater au-dlessu ce lui.. Plus tard, des coups de feu furent, pa erreur, tirés contre lui pardes troaipes bel ges. Ce que voyant, pour éviter d'autres nté prises l'aviateur Masçaux descendit dans u: petit village, o ùle curé lui remit un clrapea* belge. Et il repartit pour Namur, où il atter Jt après une fructueuse reconnaissance au te us des forces ennemies , Dramatique récit de Liégeois réfugiés à Bruxelles Bruxelles, 8 août. — Un journaliste a vi hier matin, rue Ernest-Allard, une famille d< pauvres Liégeois qui ont fui à Bruxelles dan: la nuit de jeudi à vendredi. Contentons-nom de reproduire simplement, fidèlement, l'im pressionnant récit que nous a fait le père, ui brave ouvrier métallurgiste^, que ses trois fil ! écoutaient, silencieux, la mine grave, ce pen dant qu'il nous parlait. De tels document humains bont plus beaux que toutes les litté ratures: « Nous habitions La Préalle, un hameau d< Herstal, sur les hauteurs, à côté du fort d< Pontisse. Pendant toute la journée de mer credi, nous suivîmes le tir incessant de no forts. Ce fut, tout le temps, un vacarme épou vantable. Vers minuit, ma femme, mes troi: fils et moi, nous nous décidâmes à aller nou: coucher. Tout à coup, dans mon demi-som meil, j'entendis comme un son de cloche trè: lointain, puis comme le puissant ronflemen' d'un moteur. Je crus à un dirigeable. Je ve nais de me mettre à la fenêtre quand^ un< détonation formidable se fit entendre près d< chez nous. Je dis aux miens, réveillés en sur saut: a Je crois que c'est le pont de Wandn qui vient de sauter >. Cette détonation £tr suivie d'un crépitement de coups de fusil, qu > venaient de la direction du cimetière voisin i T'eus le sentiment très net que les Allemand: . étaient là. Ma femme et moi. nous nous ren dîmes sur la route ; mais les balles sifflaient i nos oreilles. Nous nous réfugiâmes derrière > un petit mur de notre jardin. « Bientôt passèrent devant notre mai soi des artilleurs et des lignards belges qui bat 1 taient en retraite. Toute la population de 1; 1 Préalle se sauvait à Liège. Nous étant vêtu - rapidement avec ce qui nous tomba sous h ^ main, nous partîmes tous les cinq pour Liège et nous donnâmes l'alarme, en passant, i l'état-maior. ^ > « Place Saint-Lambert, où nous arrivâme t vers 3 heures du matin, il y avait des cen baines de personnes affolées. Nous nous assî , nies sur les escaliers du Grand-Hôtel, et nou attendîmes. 3 « Cependant, nous vîmes bientôt passer ei t auto des soldats belges rapportant des dra peaux allemands blancs avec l'aigle d'or. a Comme électrisés, oubliant notre douleu et notre angoisse, nous nous levâmes en crian " i Vive la Belgique l » s a Vers 6 heures, nous nous rendîmes che s ma sœur, qui habite rue Jonfosse et qui es concierge d'une clinique, où bientôt on ame na des blessés belges et allemands. Nous avon 1 passé la journée à les soigner, et pendan que nous faisions cela, la nouvelle nous par ^ vint qu'un ultimatum avait été remis par le Allemands: Les forts devaient se rendre o ' la ville serait bombardée. a Vers-6 heures du soir, on conseilla le dé part à la population civile. Nous étions plac du Marché, mes fils et moi, quand je vis un balle fracasser l'horloge de la Violette (l'Hc f tel de Ville). a Je retournai chez ma .sœur, qui resta à soc s ooste, mais nous confia ses deux petits en ^ fants, âgés de deux et six ans, et tous le • =^pt nous allâmes à la g'are des Guillemins. s a Des trains partaient toutes les demi-heu - res pour Bruxelles, où nous arrivâmes dans L 3 nuit ». Les réfugiés de Liège s Bruxelles, 8 août. — Ce n'est qu'une parti a infime —_ queftques milliers — de la popula lion de Liège qui est arrivée à Bruxelles. C s sont des femmes, dets enfants, des vieillard* a en tout cas non combattants dont les habita _ Lions étaient exposées aux obus de l'ennemi ». La plupart ont été recueillis soit par de amis bruxellois, soit par des particuliers ch-a . ri tables. Il en reste cependant encore une ci r. _ quanta ine que l'administration communale (> pris sous sa garde. Momentanément, ils sont logés à l'Eco' _ industrielle de typographie, rue des Minimes t l'ancienne prison des femmes. Ce sont des habitants du quartier populeu de 1a rive droite de la Meuse, désigné sous 1 e nom de « Dju-d'là». Les pauwes maison f! qu'ils habitaient n'auraient pu résister V temps aux obus; d'ailleurs la plupart soi: pour ainsi dire dépourvues de cave. On corr prend parfaitement quia ces pauvres gen aient quitté la place et aient cherché un refug t ailleurs. Tous, en ce moment, se trouvent dans 1 _ plus profond dénûment et sont à la charge d r l'assistance publique. e Les malheureux n'ont d'aulnes vêtement c que ce qu'ils portaient sur eux au moment d _ la panique. Déjà, de nombreuses personnes charitable ? se sont chargées de^ pourvoir à leurs besoin5 : jusqu'à ce qu'ils soient à nouveau en état d le faire eux-mêmes. Il suffît encore de l'intervention de que ques personnes de cœur pour que 1e sort d tous soit assuré. , LE MINISTRE DE L'INTERIEUR i CHEZ LES REFUGIES DE LIEGi s ^ Bruxelles, 8 août. — Le ministre de l'inW r rieur et Mme Bèrryer ont été, oe matin, rer - dre visite petite rue des Mimmçs, aux Lit - geois qui avaient fui la cité ardente. Il e< i fait un chaleureux atwel à la charité des Lit! i geois habitant Bruxelles en faveur de leur - frères malheureux. Les dons peuvent êtr - adressés à M. Berryer, au ministère die I'ir térieyr, rue de la Loi. LES PRUSSIENS, BÊTES FÉROCES L 5 Le correspondant à Maeseyck du jour ne j «De Tijd» d'Amsterdam, hollandais et pa 5 conséquent neutre, raconte les faits que voie l vraiment incroyables: ' Du côté prussien, on a tiré le oa.no . contre les habitants de Mouland en. fuite :c'es ' un fait irréfutable. A Visé, des lignards allemands ont bu ûl , lés maisons et ont assommé une popuJatio j sans défense, réfugiée dans les caves, i A maints endroits, on voyait une hécatoir } be d'habitants fusillés, hideusement redres^ . contre les murs d'un hameau en feu, comm . autant d'exemples d'une répression sanglan t< . ne pouvant que provoquer de nouvelles reprt . sailles meurtrières ! Ah ! les horribles visions . Mouland est complètement rasé."Boaucou - de paysans et leurs femmes ont été fusillé: . Le curé de Mouland "a été arrêté égale men , sans autre foi-me de procès, on a fusillé ! , malheureux, contre le mur de son église. Je répète qu'il m'est impossible de donnt , même une faible idée de la férocité et de l'irr • placabilité des Allemand s. Un- jeune vachea i quelque peu simple d'esprit, qui amenait u troupeau destiné au ravitaillement de l'armé ; belge, tomba au beau milieu d'une patrouill . allemande: d'un coup de sabre, on lui fend , la bouche jusqu 'au larynx I A un jeune télégraphiste, on brisa le geno et on força le petit malheureux à porter ei , suite une charge de 2«f kilos. A Borneaux, tout un ménage, père, mèree [ cinq enfants, qui s'étaient cachés dans 1 ; cavc, fut exterminé. t J'ai renconrté le-bourgmestre de Warsagt lia assisté au pillage et à l'assassinat de se t malheureux administrés, et m'affirma de 1 façon la plus formelle que ses conoitoyer ; n'avaient pas tiré sur l'ennemi. Lui-même échappa à grand'peine au ma - sacre. 11 avait été arrêté par une patrouil' ? allemande et transporté à un -camp volant o il vit fusiller huit de ses amis. Son tour éta i arrivé lorsqu'il, fut reconnu par deux officiel - qui avaient bu la veille son_meilleur vin... Que oe n'est oas sans raison que le peup" • belge haït le Prussien, les nombreux récii t. que me font les fuyards et les blessés le prov vent. Des femmes me racontèrent comme:: on les força d'aooorter à manger aux^solda b ennemis, et, comment, après les avoir elle - mêmes laissé souffrir la faim toute une iou > née on les assomma à moitié. t En revenant sur mes pas, ['ai vu des fa - bleaux d'une horreur inconcevable. On s'e s conduit comme des barbares dans les vi'i!ag< i environnant Visé. J'ai vu dans une ferrr lont tous les occupants avaient été masss - crés, sauf une jeune fille, le chien de la ma on gardant les cadavres en poussant des hur ? 'ements lugubres. Quant à la jeune fille, el errait à travers les vergers, devenue folJi Diéu sait après quelles tortures morales « ' physiques !... • s Quelles bruites, et comme nous avons suide les haïr! Le récit d'un aviateur Anvers, 8 août. — Un aviateur bolge r< venu de Liège déclare que la situation resl - normale là-bas. ~ Le général Léman a quitté Liège pour £ loger dans un des forts d'où il donne s< ' ordres. L'aviateur raconte ensuite que deux so • dats belges rencontrant près de Liège si s ulhans virent ceux-ci s'approcher d'eux av< quelque hésitation. Mais oomane les deux be ges attendaient de pied ferme, prêts à toul éventualité, sans manifester le moindre moa r. veinent hostile, les Allemands enhardis L s accostèrent: — Vous mangez bien chez vous? demai dèrent-ils. \ — Pas trop mal, .répondirent • no6 den fantassins. — Oe n'est pas comme nous, firent-i comprendre. — Venez donc alors manger un peu c ; notre rata, proposèrent nos dèux lurons. 3 Les six uÛians ne se firent pas prier < e suivirent sans plus de façon les deux Belge Et c'est ainsi que l'on fait des prisonnie: c de guerre. Il suffit de leur offrir à mang» c de la cuisine belge. Et à bas la choucroute! ç e A la frontière franco-allemand< e 150 UHLANS PRISONNIERS ARRIVENT A SEN On avait appris lundi 8 août, par l'arow* d'un pigeon voyageur, à Roubaux, la nouvel! que 150 uhlans avaient été faits prisonnie par un régiment d'infanterie, à la frontiè: de l'Est. Nous recevons à ce sujet la dépêche su vante, qui semble être la confirmation c i cette nouvelle : Paris, 7 août. — Nous apprenons qu' ® vient d'arrirer à Sens (Yonn©), un convoi c _ 150 njiteiis, faits priswmieni k la frontièi'® c C Conseils s&zaiz Belges La vraie forme du patriotisme pratique D'abord et avant tout, pas d'affolement. Du calme. Livrez-vdus paisiblement à vos occupations ordinaires. Ne vous mêlez pas h ceux qui cherchent à organiser des manifestations dans les rues. Secondement: Pensez aux autres plu< qu'en temps ordinaire. Pensez à vos devoirs vis-à-vis de vos concitoyens et vis-à-vis de l'ensemble de la nation. N'hésitez pas à accomplir toute œuvre utile dans la sphère de vos moyens. .Pratiquez h sobriété et l'économie. Evitez le gaspillage Ne contribuez pas à raréfier les vivres er vous livrant à des approvisionnements excessifs.Ne thésaurisez pas. Ne faites rien qu soit de nature à alourdir la circulation monétaire. No retardez pas la liquidation de ce que vous devez à ceux dont les ressources sont restreintes.Employeurs, faites l'impossible pour dimi-i nuer le nombre des chômeurs. Employés, prenez en considération les difficultés dans lesquelles peut se débattre votr< employeur. Soutenez et encouragez nos braves soldats Contribuez à toutes les œuvres créées en vu< de leur donner confort et bien-être. Efforcez-vous d'expliquer à tous la gran deur de la cause défendue par les armes. I faut que tous en Belgique sachent bien qu nous luttons pour le droit et la liberté. ! L'INVASION I DANS LE LIMBOURG r Tongres, 8 août. — Depuis mardi, la villi > de Tongres est complètement isolée. Plus au oun train n'arrive. Le génie a fait sauter troi ponts de chemin de fer, dont deux de la ligm r* vers Saint-Trond et i de la ligne vers Liège t Une compagnie de uhlans étant signalée ; 2 kilomètres de «-Tongres, les ap-é graphiques et téléphoniques ont été brisés II Une escarmouche a eu lieu la même heure Les lanciers ont fait 2 prisonniers. Un uhlnn est venu 9e constituer prisonnie 6 à l'hôtel de ville. e Dans tous les villages environnants, à Ton gres même, on signale le passage de petit. ^ groupes de cavaliers allemands, marchan • sans direction précise, semb'ont égarés, plu P sieurs même reprenant la direction de Visé. D'ici on entend parfaitement le tir des fort » de Liège. Cette nuit encore, le canon, a grond e avec une viotëinçe extrême de minuit à deu: heures; il paraîtrait qu'un violent comba r aurait eu lieu sur la route de Liège à Ton - gres (à Rooour). Le nombre de s morts serai "> considérable, surtout du côté, «"Ur'nand. n l Dans le Luxembourg Arlon, 7 août. — Dans le Luxembourg tout a bien changé depuis deux jours. Éi " vingt-quatre heures, les uhlans qui sillon sl naient la contrée en tous sens et par petit a groupes, ont été maintenant rejoints pa. d'autres groupes plus nombreux qui avancen ( lentement. La cavalerie allemande est dan ^ notre province luxembourgeoise et occup a déjà une bonne partie de notre territoire. s Des uhlans en reconnaissance ont fait sau ter la voie du chemin de fer sur la ligne d' . Ciney à Huy entre Havelange et Bomenville 'e Les routes sont maintenant désertes, les vi! j-j lages paraissent inhabitables. Seules les mili t ces citoyennes donnent encore un peu de vi ;s h ces contrées. Nos éclaireurs sont entrés en contact ven e dredi avec la cavalerie allemande dans le su 5 de la province de Namur et on doit enregis ! trer un premier succès à l'actif des nôtres Dans le nord du Luxembourg, des dragon s français et des avant-postes d'infanterie fra.n çaise seraient entrés en contact avec un im portant effectif de_ cavalerie allemande qt aurait été mis en fuite avec pertes. Les avant L_ postes français et allemands sonit en contac: -t lies opérations vont maintenant se déroule s rapidement. On comprendra que nous n'e: e disions pas davantage. La population est ca! me, confiante en la grande victoire finale de j_ nôtres. e Les troupes françaises Bruxelles, 8 août. — Les troupes française qui ont franchi la frontière ont été accueillie par la population belge aveo un enthousiasm indescriptible. On comprendra que nous ne donnions pa d'indication sur l'emplacement des troupe françaises, mais il est intéressant de signale que, dans de nombreux endroits, la «liaison y des troupes belges et françaises s'est faite d e façon poignante. Les sous-officiers françai ont donné l'accolade aux sous-officiers belge ie pendant quelles soldats belges entonnaient 1 ■s « Marseillaise ». t La neutralité hollandaise e u Rotterdam, 8 août. — Le «Nieuwe Roi :s terdamsche Courant», écrit: 1_ Dans notre édition du* matin nous avon déjà expliqué la confusion qui s'est produit x en Belgique à la suite de la nouvelle venu de Maastricht disant que 5000 fuyards al;U [s mands avaient passé par cette ville, et, aprè avoir été réconfortés, avaient été expédiés Aix-la-Chapelle. Il semble qu'on croit en Bei •ique qu'il s'agissait de soldats allemande ^ A tort, évidemment: il s'agissait de non-corr 5- battant, probablement des A'ilemands ou de 16 Belges parlant l'allemand de la Belgique. 'T Tous les combattants allemands qui fraîchissent notre frontière sont désarmés et fa prisonniers — comme on l'a déjà fait d'ai leurs — et on en agira ainsi avec n'import lequel des belligérants fuyant <Ians notre ;< ritoire, neutre. La neutralité nous impose c } devoir impérieux et universellement reconnu A notre regret, nous apprenons, qu'en Be gique, — mais non pas clans les sphères lies g ponsables — on doute que, emers les troupe allemandes se trouvant sur territoire belgK :e à proximité de notre frontièbe, nous appl quons bien rigoureusement oette règle d'un nation neutre. ^ Ce doute est absolument sans fondemem •e Quels que puissent être nos sentiments dan cette guerre acharnée, la neutralité que nou •_ avons à maintenir, et d'autre part l'initéré " supérieur du pays, ne nous permettent p-: ■e nous étendre davantage et d© nous borner défendre nos frontières contre toute atteint i] d'où qu'elle vienne. e Pour la ténacité, avec laquelle lies Belge se^ dressent contre la violation de leur terr e toire, nous avons, cela ya de soi, îe plu grand respect* te Livre Bleu anglais ► Les causes de la guerre. — Le marché pro posé à l'Angleterre.— La violation de notre neutralité était préméditée par l'Allemagne Le gouvernement anglais vient de;publier un Livre bleu qui jette une vive lumière sur , les négociations diplomatiques qui ont précédé la déclaration de guerre de l'Angleterre. Ce œ blue book » comprend 159 documents. Le premier est une dépêche que sir Edward Grey adressait le 20 juillet 1914 à l'ambassadeur britannique à Berlin. Le dernier est l'ultimatum remis à l'Allemagne le 4 août. Le 25 juillet, M. Sasonoff eut une importante conversation avec F ambassadeur d'An-' glcteirre. 11 exprima l'opinion que l'action autrichienne était en réalité dirigée contre la Russie. Il ajouta qu'il ne croyait pas que l'Allemagne voulait la guerre, mais il était convaincu que celle-ci serait en tout cas évitée si l'Angleterre- so plaçait résolument aux côtés de ses amis. Malheureusement, ajoutait-il, . l'Allemagne est convaincue que l'Angleterre est résolue à rester neutre. Le même jour, le ministre des affaires étrangères d'Allemagne déclarait au charge d'affaires à Berlin que P Autriche-Hongrie désirait donner une leçon aux Serbes et était résolue à une action militaire. Il ajoutait, remarque significative, que le gouvernement ' serbe ne pourrait pas « avaler » certaines des i demandes autrichiennes. En même temps l'ambassadeur à Rome télégraphié à sir Edward Grey que seule une acceptation complète de toutes les demandes * autrichiennes pourra arrêter l'Autriche, et i ajoute: « Des renseignements sûrs permet . tent d'affirmer que l'Autriche a l'intentior 1 de saisir le chemin de fer de Saionique. » Dans l'intervalle,-la Russie avait recom-5 mandé au gouvernement serbe la plus grande modération. Le 26 juillet, l'ambassadeur à Vienne ra-p ' porte qu^ M. von Tschmsehky, représentai^ de l'Allemagne, est convaincu que la Russie se tiendra tranquille pendant que la Serbie reçoit son châtiment, parce que le Tsar n'au ra pas l'imprudence de s'exposer à une mesure qui aura probablement pour résultat de ; jeter dans la fournaise les questions polonaise. . ruthène, roumaine et persane. « La France . ajoutait-il, n'est pas en mesure de faire te > guerre ». Le 27 juillet, l'ambassadeur britannique t exprime l'opinion que la note a été rédigée do manière à rendre la guerre inévitable. A ce moment, sir Edward Grey propose ji l'Allemagne, à la France et à l'Italie de se joindre à l'Angleterre pour offrir leur médiation. Le secrétaire d'Etat allemand refuse. Le 28 juillet, l'ambassadeur de Russie informe le Foreign-Office que Saint-Pétersbourg est disposé à accepter toute proposition qui pourrait amener une solution favorable du conflit. La veille, il avait avisé l'Autriche de ce que si la guerre éclatait il serail impossible de la localiser, car la Russie n'étail plus disposée à céder comme elle l'avait fail en 1909. t Cette déclaration n'empêchera pas 1 Autri-. che-Hongrie de déclarer la guerre. Elle était , fermement convaincue que la Russie n'interviendrait pas. Celle-ci propose, en vue d'éviter eles complications, une< conférjmco à Londres des quatre grandes puissances qui ne sonl * oas directement intéressées dans le conflit 1 L'Autriche refuse. Le 29 juillet, sir Edward Grey parle ouver-' tcMiient à l'ambassadeur d'Allemagne: « S. 1 l'Allemagne fait la guerre, ia situation de-" viendra très tendue et il avertit le diplomati< 5 que le ton amical de sg conversation ne doil pas l'induire en erreur et lui donner à penseï 1 que l'Angleterre est décidée à s'abstenir. » s L'Allemagne, malgré cela, spécule sur l'a - version que l'Angleterre montre pour la guer re. Cela apparaît clairement dans une propo - sition que chancelier de l'empire fait le 2Î - juillet à l'ambassadeur d'Angleterre comm< ■ le montre la lettre suivante : « J'ai été prié de faire visite au chanceliei - qui rentrait <10 Potsdam. ? » Il m'a dit que si l'Autriche est attaqué* par la Russie, une conflagration européens - deviendrait inévitable... Il fit alors la propo ' sition suivante pour obtenir la neutralité d< - la Grande-Bretagne. Il comprenait fort biei • que celle-ci no pourrait permettre que laFran ' ce fût écrasée. Tel n'était pas le but de l'Aile - magne. Pourvu que lia neutralité de l'Angle 7 terre fût ceitaineyle gouvernement impéria i était disposé à lui donner l'assurance que 1< - gouvernement impérial 11e voulait effectue: ; aucune acquisition territoriale au détrimen r (le la France s'il était victorieux. 1 » J'ai questionné Son Excellence au suje - des colonies françaises. Il m'a répondu qu'i ? était dans l'impossibilité do prendre le menu engagement à leur sujet. » En ce qui concerne la Hollande, toutefois ' Son Excellence m'a dit qu'aussi longtemp: que ses adversaires respecteraient son in té grito et sa neutralité, le gouvernement aile mand était disposé à prendre le même enga gement. Les opérations militaires de la Fran 5 ce pourraient forcer l'Allemagne à entrer ei 5 Belgique, mais après la guerre, l'intégrité - belge serait respectée, si elle n'avait pas pri; parti contre l'Allemagne... » 5 Le 80 juillet, sans hésiter, l'Angleterre re 5 pousse du pied les propositions allemandes. r a Ce qu on nous demande c'est de reste: » tranquille pendant que la France est dépouil 3 lée de ses colonies. Cette proposition est in 5 acceptable car là France, même si l'on res 5 pecte son intégrité en Europe, perdrait s; 1 position de grande puissance et deviendrai vassale de l'Allemagne. » Le chancelier nous demande aussi de fain un marché en ce qui ex>ncerne la neutralité d< la Belgique. Nous le repoussons. » Le 4 août, sir Edward Grey denne pou mission au ministre à Bruxelles d'informer 1 gouvernement belge que si l'Allemagne exere _ une pression sur la Belgique pour l'amener ï renoncer à sa neutralité, le gouvernemen anglais espère que le gouvernement belg< s résistera par tous les moyens en son pouvoir c. et. que ,dans cette éventualité, le gouverne e ment britannique est préparé à se joindre i _ la Russie et à la France, si cela est désiré pa s la Belgique, pour résister à l'usage de la fore ^ pa.r l'Allemagne et pour donner à la Belgiqu _ lia garantie de sauvogarder son indépendance et son intégrité à l'avenir. 1 Ainsi donc, les trois gouvernements ont pri s formellement l'engagement de maintenir Fin ' dépendance et l'intégrité de notre pays. Il im porte d'attirer l'attention sur cette promess-solennelle.e e Ce que vaut la parole du Kaiseï Le « Pourquoi Pas?», qui n'oublie pas 1 - côté satirique des choses, même aux instant s d'angoissante horreur que nous vivons, ra-p • pelle avec un à propos d'une sanglante ironie - les termes du toast qui fut porté au roi et ; e la reine des Belges, par l'empereur Guillau me. au palais de Bruxelles, le 25 octobre 1910 Voici les paroles qui sortirent, à cette occa s sion, de la bouche parjure du fou furieu: s dont le geste criminel a jeté la désolation dan t le monde civilisé: Puissent les relations remplies de confianc ■i et de bon voisinage entre la Belgique et l'Ai e lemagne so resserrer davantage. Puisse I règne de Votre Majesté répandre le bonheu s et la prospérité dans sa maison royale et par - ml son peuple I C'est là le vœu qui part di s plus profond de mon cœurl Vive la Belgique Vive la famille royale! VIL.L.E D'ANVERS U ililÉUMIDitlïli Le Bourgmestre juge de son devoir d'en= gager de nouveau la population au calme et an sang=fioid. Il importe absolument qu'elle se pénètre de la gravité des conséquences que toute violence contre les personnes ou contre les propriétés des sujets allemands ou autri chiens pourrait entraîner. Les citoyens qui se laisseraient aller à cet égard à des actes ré-préhensibles s'exposent à de graves poursuites et créent pour la patrie les pires responsabi= lités. Quant aux faits d'espionnage, l'autorité militaire seule est qualifiée pour les juger. Elle appliquera la loi dans toute sa rigueur. Il est donc indispensable que le public de meure calme et se mette en garde contre <a tendance de soupçonner ou d'accuser à la légère d'espionnage^ des personnes contre les= quelles aucune preuve ni aucune indication sérieuse ne peuvent être invoquées. Des bruits faux sont également répandus m sujet de l'attitude d'une nation voisine et imie qui, par sa situation, est tenue à la îeulraliié mais qui, dans ses' assemblées par* ementaires et dans ses organes de la presse, 'ait des déclarations de réelle sympathie pour a Belgique. Je ne puis assez conseiller à mes :oncitoyens de s'abstenir également de toute Manifestation à l'égard de ce pays, afin de ne las compromettre nos rapports de bon voisi-lage et de ne pas créer des complications qui, surtout dans la situation actuelle, seraient lautement déplorables, d'autant plus qu'en ;e moment, les Belges qui ont dû quitter lotre territoire trouvent là*bas un refuge et jue les journaux hollandais ouvrent dans eurs colonnes des souscriptions en vue do /enir en aide aux familles des nos blessés. A l'hôtel de ville d'Anvers, le 7 août 1914. Le Bourgmestre, J. DE VOS. Échos LA VILLE Programme de la journée COURS: Berlitz School, 8. Melr. — Langues vivante*. Le droll à la guerre L'Allemagne, faisant fi de tous lés traités, assurant la neutralité de la Belgique, a passé outre et nous a déolaré la guerre. Elle doit déjà s'apercevoir ce qu'il en coûte de s'attaquer aux soldats belges. En droit, la guerre est cet état élans lequel on poursuit son droit par la force, par extension, c'est l'état par lequel une .nation poursuit ou défend son droit_contre une autre nation par la force anieinée jusqu'à la elestruction des hommes. Par la guerre les peuples se rendent donc justice à eux-mêmes en l'absence d'un pouvoir supérieur qui puisse la leur faire rendre. En thèse générale, la guerre ne devrait être entreprise que pour les motifs les plus impérieux et alors qu'il n'y a pas moyen de se faire rendre justice si ce n'est en recourant à la force des armes. En pure théorie la guerre n'est donc juste et licite qu'à une double condition. U faut, en premier lieu, que celui qui la déclare ne la fasse qu'«après avoir reçu une offeinse grave» ou qu'il soit en danger imminent d'en recevoir une. Quand la guerre est juste, elle n'est que la réalisation ele la légitime défense. INJUSTE ELLE EST LE MEURTRE ACCOMPAGNE DE BRIGANDAGE. Cette ignoble besogne, l'Allemagne l'ac- ■ complit ouvertement en face du monde entier. Et -'le monde entier la châtiera comme elle le mérite. Ascenseur pour 'le bateau de passage On nous écrit: 1 J'ai constaté que l'ascenseur a cessé le ser-f vice lundi à 7 heures juste; tandis que la marée était presque basse et qu'il y avait un ' lourd chariot de déménagement qui devait monter le pont, etc. Mais ce qui a été le plus ' grave c'était un chariot chargé bien lourde-! ment avec des charbons attelés de 2 chevaux ■ non muni d'un frein et que l'on n'a pas pu ; maîtriser, et qui était venu se heurter contre 1 le remorqueur, ce qui aurait pu avoir des - suites excessivement graves, un des malhcu- ■ reux chevaux a été jeté sur le remorqueur et • a faillît tomber dans l'Escaut. ' Heureusement, que les autos, motos et che-! vaux qui devaient être embarqués pour l'armée en eiestination ele Bevere.n, étalent juste-; ment embarqués élans les bateaux de passage, sans quoi il y aurait eu des accielents bien ; graves. . 1 Une équipe de pontonniers a pu relever le 5 cheval avec beaucoup ele peine. Ne pourrait-on faire fonctionner l'ascenseur 1 ayee des marées basses après_7 heures ,ce qui ' rendrait un serviœ bien précieux pour lies m-' téressés. Aux armes 1 ! La Société royale de bienfaisance « Les ; Sauveteurs d'Anvers» adresse un vibrant ap-5 pel à tous ses membres, afin qu'ils s'engagent tous, sans distinction, dans l'armée corn bat-' tante ou, s'ils n'y peuvent être admis, dans un des services auxiliaires. Nos sauveteurs sont trop bons patriotes ' pour que cet appel ne soit pas entendu ! L > Les tramways Nos réclamations ornt été écoutées: la Com-; pagnie des Tramways anversois s'est enfin ; décielée — mieux vaut tard que iamais ! — à pavoiser ses voitures. Elle a commencé par quelques-unes hier après-midi. Espérons 5 qu'elle n'en restera pas là et que les autres 1 suivront. 1 - ; Vive l'armée , L'enthousiasme provoqué parmi la pe>pula - tion par l'héroïque conduite de nos soldats, 1 s'exprime par tous les moyens. Depuis hier, • les vitrines des magasins et eles cabarets,dans ? les quartiers populaires, s'&dornent d'inscnp-? lions: « Vive l'armée ! » i La franchise postale pour les lettres - aux soldats On nous apprend que conformément à ce • que nous avons pu prévoir, les correspondan-c€is adressées aux militaires iouissent de la franchise de port. Seulement les correspondances .émanant des militaires mêmeseloivent être affranchies., , Les bons-poste s Rappelons aux intéressés que quoique le . service des mandats-poste soit supprimé, celui des bons ele poste continue à fonctionner. La Caisse de prévoyance contre le chômage A partir de lundi 10 août, l'apposition du cachet sur les cartes de contrôle des ouvriers chômeurs affiliés à une Union professionnelle, se fera entre 9 heures et midi, à l'Ecole primaire supérieure de la rue du Prince, 24. Les femmes sans travail affiliées aua Unions professionnelles devront comme auparavant faire estampiller leurs cartes de contrôle entre 9 heures et çtiidi, au n. 16 de .la rue des Pèlerin*, Nos amis de Llverpool Messieurs Steinmann et Oie ont reçu k lettre suivante: Messieurs, Nous sympathisons avec tous nos amis bel-ges dans les temps d'épreuve que votre pays passe en oe moment. Nous vous avons télégraphié ce matin vous exprimant toute notre sympathie et vous priant de transmettre celle-ci à tous ne» bonp amis d'Anvers. Ni la Belgique, ni la Grande-Bretagne no sont les agresseurs dans eette guerre, mais maintenant que nous nems trouvons en faoe de e>elle-oi, nous avons la plus grande oon-j fiance dans notre complète victoire sur notre ennemi commun. Nous espérons que 1a bataille ne sera pas de longue durée et que d'ied peu des conditions pacifiques succéderont aux troubles actuels et basées sur des cr-^r1'4-' s telles qu'elles assureront une sécurité permanente.Un appel de " Schelde Vrij " Le comité « Schelde Vrij » fart un pressant appel aux officiers et mécaniciens, piloter, pursers, employés de courtiers de navires et toutes personnes ayant certaines compétences maritimes, dont il y a urgente nécessité. Se présenter, 28, Marché au Lin. Le président, F. DE SURGELOOSE. Les beaux gestes La firme B. M. Spiers and Son, l'une des plus anciennes maisons de la place, a mis son immense immeuble sis Sablon et rue de l'E-tuve à la dispe>sitk>n de la Croix Rouge et fournit, en outre, 25 lits complets. L'ambulance du Commerce Le Comptoir commercial d'Anvers vieitt d'installer dans ses superbes locaux une ambulance que le docteur Van Langermeersch, chef de la Croix Rouge, a qualifié avec raison de «merveilleuse». Elle se compose ele vastes salles, bien aérées, où l'on peut recevoir, dès ce soir, $0 blessés; d'une salle d'opération et ele pansement, de magasins et d'une pharmacie de tout premier ordre. Tout cela a été organisé en l'espace ele trois jours, grâce à l'initiative ele M. Louis Cri-quillon et à la collaboration dévouée ele plusieurs autres commerçants a 00a r tenant notamment à la branche des grains. Au service général de cette ambulance sont préposées: Mme la baremne l>elbeke, Mme la supérieure des Sœurs de Notre-Dame, présidentes; Mme Fr. Van Brée et Mlle Berthe Criquillon, infirmière diplômée, vice-présidentes.Les services sont répartis comme suit: Au service de la chirurgie et des malades sont attachées: Mlle Berthe Criquillon et texi-tes 'les elames faisant partie du comité appelées suivant les nécessités et les aptitueles; Au service de la pharmacie et du pansement: Mme Van den Bosdi, Mme Wauters-Va.n Put et Mlle Leblon; Au service du ravitaillement: Mme De Decker; Mme Me>eyersoen et Mlle Madeleine Van eien Bosch; A la lingerie: Mme Leblon, Mlle Bel paire et Mlle Anny Eiffe; Au vestiaire: Mme De Bruyn et Mlle Van Dyck; A la couture: Mme Decoreles et Mlle Ma-car; . A l'office: Mme Grégoire, Mlle B. Criquillon et Mlle Marguerite Van den Bose^h; A la direction du service médical et pharmaceutique: MM. H. Eilers, docteur en chef; F. Caeymaex, J. De Herd-t, V. Derho, L N'elo, A. Van Vyve, A. Van Schevensteen (yeux), A. Verhaert. Pharmaciens: MM. E. Hoet, Ch. Theus. Les personnes qui désirent organiser des ambulances sont priées ele s'adresser au comité ele ['«Ambulance du Commerce» qui s'empressera ele leur fournir tous les renseignements.Les dons Les firmes Je>sé Tinchant et Co, Stanislas Pauwels et Th. Verellen omit fait d'amples distributions de nombreux cigares et de paquets do tabac aux soldats. La firme Araks a donné 50,000 g'garettes. Tricotez des chaussettes mesdames Nous recevrons la lettre suivante : Ma chère a Métropole », Mon frère, étudiant en médecine à l'université de Louvain, en ce moment engagé oomane aide-clîirurgien à l'hôpital, m'écrit qu'il s'est déchaussé pour donner ses chaussettes à un soldat qui passait, pieds nus dans ses bottines. C'est là sans doute un cas exceptionnel car nous savons tous que nos soldats sont très bien équipés. Mais quelle est la elouzaine de paires de chaussettes qui résisterait dans les temps actuels ? Vouliez vous elonc proposer aux Anversoises de reprendre les aiguilles de leurs grand'mères et ele se mettre à tricoter de grosses chaussettes ele laine grise ? (Vous pourriez vous offrir à recevoir ces dons et à les expédier à qui de droit). Ne m'objectez pas qu'en ce moment, dans l'attente des blessés, tous les doigts agiles sont au service de la Croix Rouge. Ils le sont en effet, mais leur nombre est tel qu'hier après-midi deux jeunes filles du meilleur monde me disaient, désolées : « ueyus n'avons plus rien à faire, il n'y a plus d'ouvrage ». La « Métropole d so chargera avec bonheur de la réception et de l'expédition de ces chaussettes aux dépôts. Petite correspondance Un abonné. — Si vous connaissez la retraité d'un Allemand, vous devez la signaler à la police ou à l'état-inajor de la garde-civique.

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