La Métropole

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s.n. 1914, 21 September. La Métropole. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pz51g0k03q/
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5 tiis It niid LA . METROPOLE 5 oliis lt ni 21e Année ^No264 ' (Joli tic ri. A B rue des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU SOIR rue des Peignes, 59 ANVERS Lundi 21 septembre!914 LA GUERRE L'avance française continue lentement ■ IHIflMM——I '■MBBBMBWMa— Il Mil Ml—I !!!■■■■■ Nouvelle victoire des Russes Ils npt tes Aééhs le Cracii La mission beige au Canada les ccmnitiniquÉs officiel français La 37me division française prend un drapeau La cathédrale de Reims est brûlée Anvers, 21 septembre. — (Communiqué Officiel de la Légation de France): De Bordeaux, 20 septembre, 15 heures. Le 19, la bataille a continué sur tout le front, de l'Oise à la Meuse, sans décision importante. Sur la rive droite de l'Oise, nous tenions en fin de journée la ligne Ressons lur Matz à Ribecourt- Entre l'Oise et Craonne, pas de changement ; notre 37me division a pris un drapeau.£ntre Craonne et Reims, violentes attaques, allemandes repoussées. La Garde se tenait vers Berry au Bac ; i'auu-res corps allemands A Beru-Bourgo-gne, Vitry-lez-Reims. La ville de Reims est bombardée depuis plusieurs jours ; la cathédrale est brûlée. En Champagne, pas de changements importants; nous occupons Soucun et Mel-licourt.Pas de changement à notre aile droite. Ministre des affaires étrangères. (Signé) DELCASSE, (Havas). Les allies reprennent immédiatement SeterrainGédé La pluie et les mouvements des troupes Paris, 20 septembre. — (Communique Je 11 heures du soir): A uotre aile gauche au nord de l'Aisne en aval de Soissons, nos uroupes violemment- contre-attaquées par des forces supérieures, ont cédé quelque terrain, mais elles l'ont presque immédiatement reconquis.En outre sur la rive droite de l'Oise, nous avons continué à progresser. De même, au nord de Reims, nous avons repoussé toutes attaques ennemies, bien qu'elles fussent très vigoureusement menées.Au centre-Est de Reims, nos propres attaques firent de nouveaux progrès. Dans l'Argonne, la situation est inchangée.En Woevre les dernières pluies ont dé trempé le terrain au point de re-ndre tout mouvement de troupes r>rès difficile. Le général De Maudhuy a reçu sur 1< champ de bataille la Croix de Comman deur de la Légion d'honneur. (Havas). One tentative de teurnei la droite alienasde Londres, 21 septembre. — Uce dépêchai Daily Mail, d'Amiens, raconte qu'ui îombat acharné s'est produit i l'Est d< Péronne, indiquant une tentative possi ble de tourner le flanc allemand. ——_____ >—aa —— — Les atrocités allemande! en France Une commission oîficieïle' d'enquêt* Une protestation contr< la destruction deReimi Bordeaux, 90 septembre. -j Au consei 'des ministres, M. Viviani informa &€ collègues de la nomination d'une commit sion, chargée d'une enquête dans les d< partements reconquis sur i .mportanc des atrocités allema-ndes. _ Le gouvernement a décidé d'adresse immédiatement, par voie iiplomatiqu< à toutes les Puissances un* protestatio indignée contre le bombardement et la de; fcruction de la cathédrale de Reims. i Router'a Tek OftJ Nouvelle victoire russe en Salicie Capture de positions fortifiées. — 35ÛÛÛ prisonniers, 10 canons, 3^000 camions Londres, 21 septembre. — (De notre correspondant par dépêche): On mande de PévTograde que de violents combats ont commencé à JarosLaw et sur la rive droite de La San. Les Russes ont capturé les positions fortifiées de Siniav-Sambarre. L'arrière-gar-d© autrichienne fut repoussée. Les Russes prirent 3000 prisonniers, dix oanons et 3000 camions. L'armée autrichienne coupée È Cracovie Londres, 21 septembre. — Une dépêche du bail y Mail, de Rome : Tandis que le général autrichien Auf-fenberg réussit à se retirer de PoLando, l'armée du général Dankl se trouve coupée de Cracovie, d'où les Russes se trouvent à 90 milles. L'Autriche convoque tous les hommes valides Rome, 19 septembre. — Des affiches apposées dans toutes les localités austro-hongroises ont convoqué tous les ho-mmes encore valides des classes 1892, 1893 et 1894, qui seront envoyés sur le front, pour peu qu'ils puissent tenir tin fusil. Le recul 70,000 Allemands autour de Bruxelles Les soldats bavarois ont permis à 8,000 prisonniers de s'échapper1 Londres, 21 septembre. — Une dépêche au Times, d'Ostende, dit que proba biement 70.000 hommes de troupes allemandes se trouvant actuellement dans k voisinage de Bruxelles. On croit qu'uc çjrand nombre d'hommes sont revenus du ! Sud. i Une dépêche au Times, d'Ostende, dil J que les incidents d'insubordination par ■ mi les troupes bavaroises à Bruxelles deviennent très nombreux. Un des plus extraordinaires de ces faite . est que des prisonniers français, venus do \ Maubeuge, qui occupèrent 6 trains, on1 été autorisés par leurs gardes bavaroises de s'échapper. Les Français quittèrent le* trains, se cachèrent dans les maisons avoi sinantes, où ils reçurent des dons, et da vêtements. Le nombre total des échappé: ^'élèverait à 8.000. ! L'Irlande ; et la guerre ' Hère déclaration de M^edmoni Londres, 21 septembre. — M. Redmond jhef du parti irlandais, passant la revu< des volontaires à Wicklow, déclara que 1; ( guerre est une entreprise de défense de principes plus hauts du droit éthique. ) Les Irlandais seraient pour toujour déshonorés s'ils manquaient de montre i leur héroïsme sur le champ de bataille ; héroïsme qui distingua notre race pen dan/o tout© notre histoire. (Heuter's Tel. Go.) La mission fas!ge en Amérique Elle se rendra au Canada Montréal, le 20 septembre. — (De notre correspondanlD, par câble): Les ministres belges, actuellement aux Enrats-Unis, visiteront à la fin du mois Montréal, Toronto, Ottawa oii des souscriptions locales sont ouvertes. Cambridge invite tonte l'Université de Louvain Londres, le 21 septembre. — (De notre correspondant par dépêche): Le Conseil du Sémat de l'Université de Cambridge, a envoyé au ministre de Belgique à Londres, une lettre par laquelle i] invite le personnel enseignant, et les élèves do l'Université de Louvain à conti nucr à Cambridge les cours interrompus. Des locaux séparés sont mis à la disposition de l'Université de Louvain et toftte* les facilités techniques seront données. Quand Mgr. Mercier était ici on 'u oarla de cette offre d'hospitalité. Le car dm al fut très touché de cette générosité Les dons da Canada Londres, 21 septembre. — (De notre cor resporidant par dépêche): Le Daily Telcgraph reçoit de Montrea la nouvelle que la souscription, ouverr< iAi Canada, sous la présidence du premin ministre, pour aider les populations r>el Tes, a reçu un accueil v'ialeureux. De; dans en vêtements et en aliments arrivobl en masse et seront embarqués bientôt. Lu retraite allemande Furieuse attaque des armées di von Kluck. - L'ennemi est re poussé dix fois. - Les allié: font 600 prisonniers et pren nent plusieurs mitrailleuses Paris, iq sept. — La bata&le de l'Aisne s oui faveur des alUfiiés. L'ennemi . é&é' refoulé à dix IciAomètmes, e-t mous avon ."ak 6oo prisonmlars. De nombreuses conte *>-a4taq\ùas ont été re -Xiusisées par les trouves anglaises, tandis QU «es trouipe-s françaises résésrtaimt victorieuse ;i*en* à trois attaques de rwjôt. 1-es Allemands fortifient encore lemrs posa rions et semblent partout sur la défensive. Les derniers combats Dtarant la nuit du 15 au 16. les Allemand ont fait un formidable effort et ont tenté pin -leurs sérieuses attaques de nuit contre no lignes. La grande vaieur e»t l'énergie de coupes françaises sur l'extrême gauche, e des troupes anglaises, au œntre de l'ail gauche, parvinrent seules à tepou&ser ces a« taques. Refoulé dâx fois, l'ennemi, obstinément ixxitinuast. st>n action, et, malgré des perte «nonnes, s'efforçait, mais etn vain, die perce nos lignes. La journée du 17 Rien ne s> produisit le 16, et durant 1 mit, mais le matin du 17, 1 a bataille recom .nepça. L'ennemi fut obligé de battre en n raite, k dfix kilomètres, en abandonnant dei ière lui plusieurs_ mitrailleuses. Nos troupe irent 600 prisonniers, A partir de ce moment, les Allemands mor crèreot des signes certains de fatigue. Je crois fermement qu'à la fin ils cédèrer levant les admirables attaques de nos soJdafc Comment se retranchent le: Allemands | Bordeaux, 19 septembre. — Il réeulto d< I ^ensaigjiemente parvenue du front quo k >ranchée« allwnandee dans toute la région a • Nord de Châlons-sur-Mamo, sont très fortx n«nt constituées; elles sont profondes d'n t .nètre environ, elles comportent des part kJets de 20 mètres en 20 mètre® et d< -harabtes de repos, qui sont couvertes pî aa portes do maisons, elles-mêmes reoouve: , tes do terre.Elles comprennent plusieurs rai q&es parallèles ,fLanquées d'autres t»ranché< ' perpendiculaires avec des mitrailleuses ente: i-ées. On comprend que, dans ces condition notre ftvan.<^ ne puisse être très rapide. ceavasx tes soi-disant balles "dura-dam,, françaises La mauvaise foi de la presse aliemande Aujtots, 21 septembre. — (Communiqué officiel de la Légation de France): Le ministre de France à Anvers, a reçu de M. Deloassé, ministre des affaires étrangères de la République française, k télégramme suivant : De Bordeaux, 20 septembre, 21 heures 10. — Le journal le Tay de Berlin, dans son numéro du 10 septembre, a reproduit la photographie des paquets de ^cartouches, soi-disant «Dum-Dum», trouvés à Longwy. De la simple inspection de ce dessin, il apparaît avec évidence qu'il s'agit de cartouches sans force de pénétration, préparées pour des tirs réduits au stand, et parfaitement inutilisables pour des tirs en campagne de guerre. Le numéro du Tai7 a été immédiatement retiré et détruit par les autorités allemandes, mais un numéro est entre nos mains, dont je vom enverrai ultérieurement la photographie. * • 6 De source officielle : Voici, d'autre part, sur le même sujet, quelques renseignements d'ordre technique, qui ne laissent subsister aucun doute sur la mauvaise foi de la presse allemande et notamment du Berlin&r Lolcal An-zciger.Le Berliner Lokal Anzei/jer, pour propager l'assertion mensongère, d'après laquelle les troupes françaises feraient usage des «Dum-Dum», a donné le fac-similé de cartouches et de paquets de cartouches, qui auraient éLé trouvés par les Allemands à Longwy. Or, l'inscription Nportée sur les paquets «Cartouches de Stand », aurait dû mettre les lecteurs du Lokal en garde contre le piège grossier que leur tendait cet organf officieux. Il s'agit en effet de munifcione ! exclusivement destinées aux sociétés de préparation militaire. Ces dernières, aya/nt dû quelquefois or-. p^aniser leur stand d'une façon sommaire, il a fallu mettre à leur disposition dec cartouches spéciales, dites de stand, grattes à l'extrémité de façon que la vitesse initiale fut diminuée et que la balle ne traversât pas les buttes d'une épaisseur insuffisante/» Ces cartouches ne sont même pas employées dans les tirs d'instruction de nos régiments; a fortiori n'a-t-on jamais songé à les tfirer en temps de guerre, puisqu'elles ne permettent pas d'utilisé^ ; les. propriétés balistiques de notre fusil. La Roumanie arme Cent millions de cartouches pour de bons tireurs Lond.res, 21 septembre. — Une dépêche de Rome au Daily Mail dit, que le gou vernement roumain a donné un ordre d( ' fournir oent millions de cartouches à des fabriques italiennes. (Reuter's Tel. Co. ] Charleville n'a pas étà détruite Des journaux anglais ont dit que Char le ville avait été bombardée ot détruite de fon< en comble par les Ald&mands. -, 1 M. Dubois, maire do Is'eufma&il, oommun< du canton de Charlevilile, précise les fait dans une lettre écrite au oPetit Journal» : î J'ai, dit M. Dubois, quitté C3iar>oviibe e .Hésières, le mercredi 26 août, à neuf heure - du soir; Aucune de ces localités n'avait en oore reçu de boulets ni d'obus. Le génie avai ^ seulement, les journées précédentes, fait saiu ter les ponts. Par oontre les Allemands, qui avaient en ' rahi Nouzon et Neufmanil, la première d> ces oommunes à dix heures du matin et lt . seconde à deux heures du soir, avaient boni ba/rdé ces deux localités. Le même soir, il - bombardaient aussi le fort d'A.veLles. 1 Le jeudi 27 août, je suis parti de la ferm s de Pracl où j'avais passé une partie do 1 nuit. A six heures et demie du matin, Char - lovilile était encore indemne, mais des per " sonnes rencontrées sur ma routo m'ont d: - que CtiarleviBe avait reçu quelques chu dams le courant de l'après-midi. Ils ajouté - rent toutefois quo ces obus n'avaient ocoa sionné aucun dégât. Oeoi dit, permettez-moi de remercier h municipalité et 1a population de Toivnerr (Yonne), du bon accueil et de la coixkal-s hospitalité qui m'est_accordée chez eux.aine " qu'aux cinquante réfugiés do ma commune ? J. Dubois. s t " Travaui forcés pour prisonniers j Se perre Les pri&'onnâens de guerre sont, en Alk-ma fjne, voués aux travaux forcés. News on trou vans 1 "aveu dans œofe dépêche : 1 Bcrfctn, 18 septembre. — Le journal socia - liste « Vorwarls » protesrte contre 1 V.tiiisatio - des prisorwwers à (ies travaux en Allemagne - Ainpi, ces étrangers viennerut retire s le 'xi ^ de Ixxîche <k* nos ouvriers. ( ?) VoiJà comment l'Allemagne respecte le - lois <Le la gfuenne. ^Le Japon fournit deî > pièces de siège h h . Russie. s u Pét- ,19 septembre. — On ooaifirm >- que lo Japon a fourni à la Russie, depuis 1 n oommencement de la guerre, bfc grosse airti >- lerie qui lui manquait. s On sait que l'avance russe en Prusse orier c taie avait pu être ralentie ces jours dernîei •- par l'artillerie lourde que les AHemanc i-'avaient fait revenir de Belgiquo. s! I/es artillei'-- fs pourront maintenar '-lutter à arme» 1^. I>es obusiers fabriqué j/au Japon vienne/it d'arrivw sur le front, ( lavec leur arrivée a coïncidé l'annonce off lidalle de la remise de l'offensive ruse»» L'Allemapne et la paix Les propositions du comte Bernstorff L'Evening World, de New-York, publie le 17 septembre le télégramme suivant de Washington : «L'Allemagne a répondu à la proposition bienveillante des Brats-Unis au sujet d'ouvertures de paix d'une façon fort iin-préciiso, en éludant le fond de la question. Le président Wilson a refusé de faire connaître la réponse de l'Allemagne, qui provenait du chancelier allemand. Voici cependant, d'après des sources diplomatiques autorisées, quelle serait l'attitude du Kaiser, par rapport aux ouvertures de paix : 1°) L'Allemagne serait heureuse de recevoir des propositions de paix, mais en est empêchée par l'attitude de l'Angleterre ; 2°) L'Allemagne ne cessera pas la guerre aussi longtemps que l'Angleterre déclarera que ceDue guerre est une lutte d'extermination ; 3°) L'Allemagne ne^eut prendre en considération la médiation et la paix que quand les Alliés seront disposés à prendre une attitude de conciliation et de considération ; 4°) Si la guerre actuelle est une guerre d'extermination, comme l'Angleterre le déclare journellement, l'Allemagne poursuivra la lutte ; si les Alliés sont déterminés à l'écraser et à la démembrer, alors elle luttera jusqu'au dernier homme ; 5°) Si le monde espère un désarmement, l'écrasement de l'Allemagne est le moyen lo plus faible pour le réaliser ; une Allemagne écrasée répétera le siècle après les guerres napoléonniennes en armera tout homme, enfant, chat et chien dans l'empire pour le jour de la revaaiche. 6°) L'Allemagne est disposée à considérer la guerre comme indeci&e. Une telle solution sera:t la plus favorable pour la paix future de l'Europe et pour le désar moment. Une victoire complète d'un côté ou de l'autre ne conduirait à rien de stable.Avanit que l'Allemagne consente à prendre en considération des négociations de paix, il faut trois choses : 1°) Il doit y avoir qeulque chose de plue substantiel dans la proposition que l'offre de bons services par les Etats-L'nis. Tout en reconnaissant les bons efforts de ctte nation, il est un fait que la proposition ne contient aucune assurance de la part des Alliés. L'Angleterre doit retirer ses exigences d'une guerre à outrance el d'écrasement ae l'Allemagne. Aussi long temps quo l'Angleterre gardera cette atti tude, l'Allemagne se verra obligée de fai re la sourde oreille aux offres les plut amicales ; i 2°) L'Allemagne en Europe ne doit paf ' être démembrée. Des négociations peuvem être entreprises au sujet des colonies,mais l'empire Allemand doit rester intact ; 3°) L'Alemagne doit êore laissée seule à l'avenir par les puissances qui l'entou rent. Tout homme dans l'empire croit sin cèrement et honnêtement que la guerre est une guerre de légitime défense contre le« incursions hostiles de la Russie, de lr France et de l'Angleterre. Vivre et laisaei vivre, Helle est la politique que l'Allema gne voudrait voir observer par ses enne mis. , La proposition gracieuse, de médiatior des Etats-Unis doit être déclinée par l'Ai lemagne, parce qu'il n'y a aucune assu ranoe de la part des Alliés qu'ils seraient disposés à la prendre en considération. Le Times, qui reprodtit ce télégramme I de VEvening World, ajoute: «Cette ver iion de VEvening WorlA correspond abso ' lumenjt aux déclarations faites par U ' comte Berns lorff à ses amis ; elle est di . versement discutée. D'aucuns qui ont par • lé au comte la considèrent comme un avei - que l'Allemagne a perdu la guerre ; d'au : très croient y voir une tentative trèa ha - bile de l'Allemagne, pour rejeter la res ponsabilité de la continuation de la guer [ re sur l'Angleterre. 1 : !!n appel aux popu'afioiis I des régions conquises ; par les Busses Pétrograde, 19 septembre. — Sur l'ordj-t du généralissime, l'appel suivant, rédig 1 da*ns les neuf Langues des nationalité* prin • erpaies de l'Autriche, est -répandu dans le régions oonquises par le« Russes. Peu pks d ' A utriche-Hon grie, Le gquvernement de Vienne a déclaré l guerre à lu Russie parce ou® le grand Einpi re, fidèle à ses traditions nistoriquee, n'a p abandonner kv Serbie inoffensive et admet tre son asservissement. Peuples d'Autriche-Hongrie, Le gouvernement déclare, au nom du Twlt - que la Russie, qui a versé maintes foi» soo - sang pour oue lea autres nations Boiem é<ma.mv-p?es du joug étranger, ne cherche qu - le rétablissement du droit et de la justice. 1 A vous aussi, peuples d'Autriche-Hongrie . la Russie apporte l'a liberté et la réalisati01 r de vos vœux nationaux. Durant de long •îièoles, le gouvernement austro-liongroi» s semé parmi vous la discorde et l'inimitié, oa .1 savait que vos querelles étaient la base d l'eaupire qu'il avait sur vous. I/a Russie, a contraire, ne tend qu'à un but qui est qu ohacun de vous puisse se développer et proc ^ oftrer ,tout en gardant le précieux héritag ■le ses père», leur langue et leur foi, et qu "Iiacun de vous, uni à ses frères, puisse vîvt I^n paix ot en accord avec s« voisin», «n re« pectant leurs droits nationaux. Eta.nt sûr que vous contribuerer de tout* vos forces à la réalisation de ce but, ]• vo-ii appelle à accueillir les troupes russe* «xmm dès amis fidèles, oombattant pour vos rév« P les plus cliers. NICOLAS. Un général tué à Fennem s t Bordeaux, 17 septembre. — Le tTempe i- ,tnjnonce> La morfc du «zénéiral Bataille, iué l'ennemi. Tous au travail ! La perre écenomiii Crème à chaussures M. le Rédacteur, Nous nous permettions, comme suite aux donuaindes d'adresses de fabricants de crème à diaïutasures die vous signaler notre maison. Fondée en 1838 par des lieLfjes notre maison n'a cessé d'apparieuir à des Belles. Nous avons une maison À CHichy près de Paris, dirigée par um litige. Nous avons dk^ponis dou-\ unis une deuxième usine à Gand où nous fifcbrkfuans le briikuvt l-kjuide Kaol. Nous fabriquons également les marques crèmes [K>ur chaussures Bison-Snoper, Agir, à des prix très avantageux. ^ Jacques RINSKOPF & Co, 102, rue du Jambon, Gand. Feutres pour pantoufles M. Brnest Schatiteman~De VVeerdiL, À Gand, iixxvs demande des adresses pour se procurer des f^ufires pour pantoufles qu'il achetait aiuparaivanc aux Aîlemands. Les bréviaires, missels Le» décrets pontificaux obligeant V Prêtres, Religieux et Religieuses, à se procurer de nou"\x»iux bréviaires, missels, livre? ilifurgiques, de chant, etc., nous leur signa-i<*us les éditiions de Desclée, Dessain, Nlam< de Tours, et des autres éditeurs belges français; édlidons bien plus beF.les, pratiquent moôns coûteuses, que celles de FAiWnand Il sera/in dai ïleurs inoui, 'nmpardormable, d» faire un achat quelconque à la nation bar bare, qui vienit de fusilr r. de_ martyriser, ur grand nombre de confrères innocents, san* e moindre motif, par pure cruaruioé et pa< liaâne de notre Sainte Rettgfou. Avî« aux «dépositaires b«"lges de ces imprimeurs teutons; qu 'ils ne présentent plius beur"-i>nosp«5t'us et prix-courant s'ils ne veulem A tre assimijliés, à leurs anciens fournisseurs. LE CLERGE BELGE. Produits do teinture La Royai! Axmimstw Co Ld. rue de la Concorde, q2, à Gand, nous demande <fal adresses de fabricants de produits de teintur* pour les laines k fabriqu- les tapis Noue ayons donné sous cett*> rubrique l'adresse de niuventeur d'un procédé de teinmure À cet effe«t, habiftamt Sa-'unt-Nicolas. Au besoin nou« 'rechercherons cotte adresse. Acide carbonique liquéfié M. Janssens qud a nous écrit è ce sujet vcuimII nous donner son adresse ? Jouets, voitures d'enfants, chaises pliantes M. le Rédacteur, lisant journellement votre iounnal, je eut» avec la pi/us grande attention vos article! « Tous aiu Travail ». Visitant annueSlement deux fois La foire de Ijeiipzig je me suis souvent demandé pourquoi les Belges n'étaient pas capables de fabriquer plusieurs produits exposés à O'tte foire moi personmeHemerw je veux m In «écrire le premier pour la fondation d'une société ou association qui veut s'occuper de la fa br, cation d>-s iouecs, voitures d'enfants et chaises pliantes, etc, des articles que l'Allemagne exporte v»°rs ta Belgique pour plusieurs millions de freine* ixar an. comme j'ai été longrenvrv; en A lté* magne pour appr^ndine la fabrication et oue :e suis actuellement le représentant pour U lîelgique de pkrsieairs firmes a-ll*-mandes rU •>remier ordre dans ces articles, je ne dout« nullement que mes renseignements pourront être utiles aux gens quii veulent s'occuper dr l'affaire. l>es intéressés peuven t m'écrire au bureau de votre journal sous la rubrique « Jouets». N. d. 1. R. — Nous possédons en Belgiou« •tlrusn'eum fiabrioues de voitures d Vmfanes oui lepuiis tout un tf mp<; imitent les chaises pli«n-es roulants allemande. Ces fahriou«^s sont •rès bien outillées II ne pourrait donc 6'agir ici à notre avis oue des spécialités que nou» ne fahriouons pos. Notre correspondant est prié de faire coffV naître son nom et son adresse. La cathédrale de Reims La principale curiosité de Reims est sor admirable cathédrale. Elle fut commencée au \Ille siècle et conmimuée au XIVe. Le snm met des tours fut achevé vers 143c. Jeat d'Orbais, jean l^oup, Gaucher de Reims o (kirnard de Soisssons y travailièrent. Matheu nausemvrw un grand incendie en 1181 dévasu la toiture et arrêta les travaux. I^es flèche: projetées ne furent pas exécutées. Cette cathédrale offre un d"*s plus merveil 'e«ux spécimens de l'architecture gothique surtout avec sa splendide façade surchargé <Le sculptures. Elle possède de très heaiu? viitna'ux du XIIle siècle et des tapisserie; remarquables. l^a destruction de ce joyau, qui fait pantin diu patrimoine commun de l'humanité, par k.ts Barhares teiutons est une véritable honte un crime dont même des flots de sang n< laveront jamaàs la race abhorrée I La vie à Liège Plus de lettres apportant de bonnes nouvelles Ïjq conres]x>ndant du «Télégraphe» d« Maestricht télégruirphie à Amsterdam, epe l; situation est calme. On permet aux habitant de enrouler en vitle jiusqu'à neuf heures, et di fermer leurs maisons. On surveille très a cri vem-'ou le tra fic des bateau x entre Maestrich et Liège, txnis passagers sont fouillés, le lettres qu'ils apportent «sont confisouées. I^e compagnies de navigation ont été informées que la navigation sera irut'-rdite, si les équi pages continuent k introduire des lettres. Mercredi et jeudi de aiombreux régiment avec 40 canons ont passé à Liège, ils se ren daient en Franco. > Un souvenir Se souvien/fc-on que lors de la Joyeus< Entrée de no« eouveraiaia à Anvers, plu sieurs navires de guerre étrangers son venus les saluer ? Parmi oeux-ci se trouvait le oroiseu anglais «Glouoester». Lo capitaine Leat ham «'est souvenu de l'accueil charman qui lui fut fait alors par nos oompaorio tes et a voulu contribuer à soulager 1j misère que la guerre déchaîne sur notr pays. Il a envoyé au consul général d-S. M. Britannique en Belgique, Sir Ceci Hertslet, un chèque de 6 livres sterling que oelui-oi a fait parvenir au présiden du oomirté de la Croix-Rouge ,aveo la let bre que voici : Monsieur le président, J'ai l'hoiLneur de vous informer que j'a 1 reçu ce maWitn une lettre du capitaine E L. T. Leatham, de la marine royale brit tannique, qui fut oommandant du navir de guerre «Gloucester» qui est venu à An vers pour saluer S. M. le roi des Belgee . lors de la Joyeuse Entrée des souverain , à Anvers en 1912. Le capitaine Leatham i tirés recoimaissan-t pour la courtoisie qu • lui a été montrée lors de sa visite, m'en voie un chèque de cinq livres pour un ' œuvre de bienfaisance belge, voulant, fai [ r© quelque chose, aussi peu que oe soit ; pour atténuer les souffrances de oe pays Je orois ne pouvoir mieux faire que d : vous remettre oe chèque pour le profit d ; la Oroix-Rouge de Belgique. > Veuillez agréer, Monsieur l» président 5 l'assurance de ma considération très diï tingnée. Le consul général de S. M. britanmique en Belgique Sir Cecil HERTSLET On se rappelle que le «Glouoester», sou j la oonduite de son brave oommandanl ' s'est déjà distingué dans la poursuite d «Goeben » et du «Breslau » en Méditerrj; i née, où ses exqellontâ oaïuioiiiôr* oui fai \unerveilie. L^aide anglaise Propositions de la Nouvelie-Zelands i*.' Londres, 21 septembre. — Une dépècht de Wellington dit que les fermiers de la Nouvelle-Zélande poussen-t le gouverne» ment à aider les femmes belges, françaises | et anglaises, qui subirent des pertes à cause de la guerre et à les inviter à venir à la Nouvelle-Zélande. (Reuter's Tel. Co.) Sur Mer L"Emden„ dans la baie de Bengale Londres, 20 septembre. — L'Amirauté : annonce que le 10 septembre le croiseu* allemand « Emden » de station en Chine^ après avoir été perdu de vue complètement pendant six semaines, apparut soudainement dans la baie de Bengale, cap* tura 8 navires (de commerce) anglais, dont 5 orot été coulés et un 6me envoyé t CaJcutta avec les hommes d équipage. L'« Emden » serait actuellement à Ran-. goon. (Reuter's Tel. Co.) ■ Nombreux navires allemands détruits Anv&rB, 21 septembre. — Communication die la légation britannique. — L'amirauté annonce que le «Pegaeus», un petit croiseur léger, qui détruisit Dar-e^-Salam, coula La canonnière allemande «.Vlôwe» et le d<»ck flottant fut attaqué dans le port de Zanzibar tandis qu'il nettoyait ses chaudières et réparait se« maohmes, par le diviseur allemand ■îKcenigsberg». Le «Pegasus» a été complètement désemparé. Entre le 10 et le 14 septembre le croiseur allemand «Emden» a capturé dans la bai# ie Bengale six navires marchands anglais: le olnduK», le »Lovet», le «Killin», le tDipio- - mat», 1e «Trabbock» et le «Kabanga». Il 0® - roula cinq et envoya le sixième à Galoutt» t veo le® équipages des cinq autres. Le croiseur auxiliaire britannique tOannâ-n.ia» a ooolé un navire de commerce allemand 1 armé en ooriseur que l'on suppose être U iQap Trafalgar» ou le «Berlin», au large de J la côte orientale de l'Amérique du Sud, le 1 14 septembre a-prè« un brillant combst. Le croiseur «Oumlicrland» signale de \m i rivière Oamervon que le 14 septembre un . vapeur allemand essaya de coulx la canonnière anglaise «Dwarf» au moyen d'une machine infernale. Ta tentative é<^oua et le vapew fut capturé. T>e 16" septembre le < Dwarf i fut abordé de propos délibéré par i le navire marchand «Naontâ^rall».Le «Dwarf» ^ubit dee avaries sans importance et il n'y mt aucun a/vident de nenwmne, tandis qu# 3 le «NaohtigaH> fut perdu. Un rapport ulté-riffusr ajoute que deux embarcations à vape<if vil amandes (steam-Launches) dont l'une ét*il uargée d'explosifs, ont été détruites. 5 : A ANVERS —lo(— Les marchandises du steamer "Tasmania,, h est porté, par la présente, k la «huiei®» ?anoe des intéressés qu'il sera procédé dèf demain, au quai n. 75 des bassins, au débarquement de la cargaison du steamer « Ta»-> mania ». , , j^ea intéressés à 1a délivraison dea marchandise# par ce steamer auront à se présenter. ? munis dea documents justificatifs de propriété " à la Commission des marchandises et dee na-J vires saisi, courte rue Neuve, 85, deuxième bureau où. oontre paiement des frn.- ot d€ t fret éventé 41 leur s«ra délivré

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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