LA GRÈVE DES MUSICIENS . . . • I ! Le, Syndicat des. artistes musiciens de Bruxel-les avait convoqué, jeudi à 11 h. et demie, une réunion plénière.pour discuter la situation et les conditions transactionnelles proposées par l'Union des directeurs de théâtres. La vaste salle du Lion d'Or, place St-Géry, était archi-comble. Le secrétaire permanent du iSyndicat des musiciens a exposé la question avec une force d'argumentation extraordinaire. En voici un résumé succinct. « Les directeurs de salies de spectacle méconnaissent volontairement la misère des artistes. Le musicien souffre plus que quiconque du renchérissement de la vie. Les instruments de musique coûtent beaucoup plus cher. Par exemple, une' anche de hautbois coûte 5 fr. (au lieu de quelques centimes jadis). L'orateur passe en revue les prix de toutes les denrées principales. Le savonnier M. Rasse vend maintenant sa brique de savon G fr. 50, avec une majoration de 75 p. c. Il y a actuellement une hausse de 263 p. c. sur les principales denrées urgentes pour vivre. Beaucou» de musiciens ont dû vendre leur piano et leur bibliothèque pour manger. Les trois quarts des musiciens qui fréquentent le Dispensaire sont tuberculeux.- Pour ceux qui travaillent, si peu que ce soit, aucun secours, aucune allocation, aucune ration supplémentaire sans la payer. Les musiciens s'anémient : six sont morts (en un mois. Aussi nous préférons chômer que de travailler sans être assez nourris. (Appîaud.) Une cravate noire qui coûtait 75 centimes chez Tiétz, coûte maintenant 4 fr. 50 ! Un costume noir, de rigueur, coûte 500 fr. au lieu de 75 fr. ! Les administrations et certaines entreprises privées ont spontanément augmenté leur personnel. Par exemple les employés qui gagnent 200 francs, en reçoivent déjà S00. A la Continentale du Gaz et partout on a augmenté tous les ouvriers.Le musicien, fier d'avoir le meilleur instrument, ne peut plus l'acheter. Un ouvrier de la Ferme des Boues de Bruxelles gagne nlus que lui, car de 3 fr. 50, son salaire, a haussé jusqu'à 7 fr. 65 et même 10 fr. Et ces hommes ont beaucoup moins de frais et plus d'avantages que nous, car tout le monde s'occupe d'eux. A la brasserie Wielemans-Ceuppens, on a ac-' 'cordé 10 fr. plus un dîner aux ouvriers camionneurs. Les typographes réclament et obtiennent de nouvelles augmentations nui porteront à 100 p. c. l'accroissement de leur salaire. Or, on donnait 5, 6 eu 7 fr. dans les théâtres à un musicien.Prenons une famille de 4 personnes pavant 1 fr. de loyer par jour; qu'elle s'octroie par jour la ration de pain à fr. 0.72, 1 kilo de rutabagas ajouté au dîner à fr. 0.75 des Restaurants Bruxellois, et voilà déjà une dépense de 6 fr. 32, sans parler du reste. Et l'on ose se récrier sur les exigences outrecuidantes de MM. les musiciens. On nous dit que le moment est mauvais. Allons donc! Dimanche dernier, même avec de mauvais pianos, il y avait du monde partout, alors que, en temps normal, dès mars ou avril, on fermait tous les théâtres. La température, restée froide, est favorable aux théâtres qui sont tous bien garnis, et d'ailleurs les bénéfices de la fructueuse saison d'hiver peuvent payer et au delà les augmentations qui nous 6ont nécessaires. Que. les théâtres comme l'Alca-zar, la Scala. les Galeries auernentent un per le prix des places. Les directeurs auraient dû s'entendre pour augmenter simultanément leurs tarifs. Le public qui se laisse gruger et raie 33 et 40 fr. un kilo de beurre et 3 fr. 75 le kilo de pommes de terre, aurait marché. A Bruxelles-Kermesse, on payait l'orchestre avec le bénéfice - des consommations et des r-ticles vn^ns à l'intérieur. On a mis un droit d'entrée de fr. 5.25, ce qui produit un surnlus de 400 fr. de recette en moyenne par soirée. Des jaunes ou sarrazins nous ont remplacés; ce sent de mauvais musiciens à qui on paie même plus que le tarif syndical que nous réclamons. Aux Galeries. Mme Van Loo paie en effet jusqu'à 400 et 365 fr. à pertains sarrazins. Remplacer les 1500 musiciens professionnels de Bruxelles par un tas de « crabbers » est une impossibilité. On a pu lire (ce n'est pas dans le « Bruxel-Jois » N. d. 1. R. ) que veus alliez tous les jours mendier votre rentrée, alors que vous venez tous les jours nous assurer de votre fidélité. (Appi.) ' Depuis quinze jours nous n'avons pas encore touché à notre encaisse : 10,000 fr. par mois nous rentrent et nous sont donnés par tous les musiciens qui travaillent au profit des grévistes. Les concours arrivent de tous côtés. Une dernière liste vient de rentrer avec l,4AO fr. Nous tiendrons six mois si c'est nécessaire. (Acclam.) Notre cause est juste et elle trioranhera. (Ap.) Il a fallu que nous leurs montrions notre misère, pour que les directeurs s'aperçussent enfin que leur petit personnel avait faim lui aussi. Si nous triomphons, les petits verront aussi leur sort s'améliorer et nous les y aiderons. On augmentera de 10 au lieu de 5 centimes les places du paradis, par exemple, et cela suffira. MM. les échevins Brabant et Pladet nous ont soumis les propositions des directeurs : 50 n. c. dès maintenant et 0.25 p. c. en septembre. C'est le tarif appliqué en deux fois. JHier; les directeurs nous ont transmis leurs propositions. Nous ne demandons qu'à transiger, mais nous ne voulons pas être leurrés. (Le «Bruxellois:! a publié les propositions des directeurs. N.d.l.R.) Or, on nous demande de contracter '/jusqu'à fin avril 1919. Alors que nul ne sait à quel taux de famine le coût de la vie montera. Nous ne pouvons nous engager sans savoir ce que sera l'avenir. Chaque directeur veut pouvoir prendre et renvoyer qui il voudra. Or, jamais on n'a imposé personne à un directeur. Ils ont traite avec ensemble; les directeurs doivent être aussi unanimes dans la reprise et ne peuvent faire de victimes innocentes. Nous tâcherons de trouver un accord, tout en respectant les contrats signés avec les « jaunes » occasionnels. L'augmentation de 50 p. c. est insuffisante, vu le coût de la vie. L'assemblée décidera toutefois si ces propositions sont acceptables.Comme on l'a dit mensongèrement, nous n'avons pas jeté de boules puantes aux Galeries. Sur 6,500 syndiqués, 3 jouent aux Galeries, 2 à l'Alcazar et un à Bruxelles-Kermesse ; total : 6 syndiqués traîtres sur plus de 6000 affiliés. C'est une victoire, car les directeurs ont couru partout en province pour en racoler. Depuis lors, plus de 30 non syndiqués sont venus s'affilier. (Applaud.) Même un embauché de Bruxelles-Kermesse nous a écrit qu'il quittera samedi. Les directeurs n'ont que du mépris pour ceux qui trahissent les intérêts corporatifs. Nous réclamons un salaire suffisant pour que nos enfants et nos femmes ne meurent pas de faim. Le patriotisme des profiteurs réside dans leur coffre-fort. Nous, nous voulons patriotique-ment ne pas être conduits au cimetière pendant que les directeurs enrichis profiteront de la guerre pour continuer à encaisser. Nous sommes résolus à vaincre, quoi qu'il arrive. » Des acclamations répétées et frénétiques saluent la péroraisôn du secrétaire permanent. Demain, séance à 10 h. et demie. Notre impression est que des deux côtés on tend à un accord prochain. M. de S. ECHOS ET NOUVELLES LE CABINET DE M. COORB1SAN M. Cooreman, ministre des affaires économiques et chef du cabinet, a chargé de la direction de son cabinet politique M. Charles Dejace, qui demeure secrétaire général du comité de guerre. M. De'wno.y est nommé secrétaire du cabinet et M. Brisnt, chef des services administratifs. MM. Veldekens, conseiller juridique, et Van Ginder-taelen, substitut du procureur du Roi à Bruxelles, sont attachés au cabinet. AU COMITE PROVINCIAL DU BRAB&WT La mort de M. Charles Janssen avait laissé vacantes les fonctions de président du comité provincial de Secours et d'Alimentation du Bradant. C'est M. le comte Tean de Mérode qui tient d'être appelé & succéder au président dé funt. MM. Maurice Janssen fils et Charles 1 Gheude ont été nommés vice-présidents. POUR LA POLICE M. Steens. ff. de bourgmestre de Bruxelles, : vient de rétablir sur la demande des intéressés les jours de congé auxquels, d'après le règlement organique, les agents de police de la capitale ont i droit tous les huit jour, dont ils n'avaient plus i joui depuis le début de la guerre. L'indemnité qui : leur était attribuée de ce chef leur a été consé- 1 quemment retirée. (A.) A QUI LES «000 GALLES" Au bas de l'avis annonçant la vante de beurre applique au local du magasin communal de la plu.ee Pogge, se trouve un N. B. libellé comme , s'ait : « L ancienne carte de beurre n'est plus e valable. Pendant la vente, il sera distribué à n tous les porteurs de carte de ménage une nouvelle carte de beurre contre paiement de 20 cen-a times ». a Comme tous les amateurs d" beurre à bon marché -— 10 fr. le kilo est en effet à la portée de toutes (sir) les bourses — j'ai payé les 4 :. sous recla'~:)''s; mais! pluis curieux ou plus in- 0 discret que les au.res, je pos- la question: Au-s profit de qui ont c.é prélevés les 4,000 fr. qu'ont i- vcroSs les, 20,000 ménagères de la commune de !- Schaerbeek, et pou. quoi nous a-t-on imposé ce e petit ( ! !) débours? Au prix qu'est le beurre, a les- frais généraux sont d'autant plus certai-:s nement payés que beaucoup d'acheteurs préten-e dent n'avoir pas eu leur poids. . A L'HOTEL PLETINCKX z En juin écoulé, la police de Bruxelles a écroué u à l'amigo 5 individus pour vagabondage, 65 pour vol et vagabondage, 1,900 jpour une nuit sur leur ,s demande, 137 femmes par mesure sanitaire (pros-titution), et 24 individus pour ivresse scandaleuse, ,0 soit un total de 2,1S3 écrous. R Pendant le même mois, M. Petit, le directeur de ^ l'amigo a distribué 2,111 rations de nourriture aux malheureux de passage. (A.) î- VOLS ET SALAIRES 53E FAMINE a Au N. 2 de la rue Belliard, à Bruxelles, se ? trouve le siège d'un oiwroir du comité local a dans lequel d-eux érjuipjs de jeunes filles sont employées à des travaux de couture. .Comme dans toute institution du ravitaillement et de l'assistance qui se respecte, il y fut scandaleusement volé, et après de laborieuses recherches, les auteurs des détournements furent découverts et renvoyés. Mais à qui la faute? Ces malheureuses ga-!" -gnaient 4 francs par jour; mais ne peuvent que x" travailler durant 1J jouirs. Vivez donc .70 ou 31 jours avec 4<8 francs par le temps qui court ! Comparez ce salaire à celui dv-s gross's k*-ir grimes. Ce salaire de famine n'est-il pas une vé-'s ritable excitation au vol ? { LA C3EYE G ES GARÇONS CE CAFE ,r û'i MAOF5ÎD i- On nous adresse une réponse à l'a'ticle pa: Li s. dans le «Bruxellois» des 29 et 30 juin 1918, n. le VM-i, édition A. Nous ne croyons pas qu-e les t, garçons du café de Madrid ont poussé des cris 1. et des hurlements pour annoncer leur grève. C'est après avoir exi réponse de leur dé'é^alion ix syndicale, envoyée plusieurs fois au patron de 's cet établissement, qui n'a pas tenu parole, qu ils i- ont quitté leur habit et leur serviette et se sont is retirés sans esclandre. Un des jaunes, rom pe t- vous dites dans votre article, a bien voulu vous donner des explications sur les î-cventi at~. - .< û des garçons. Les voici telles qu'elles ont été rs exprimées : abolition du mastic, suppression c;e payer le personnel débarrasseur employé par le :t patron ; indemnité de vie chère et la suppres-le sion de l'ohligation de payer la disparition du s- matériel, qui s'élevait à de jolies. sommes. Ce :e n'est pas la première fois que les garçons- ont i- quitté le travail pour de tels raotiis dans cet :e établissement et c'est une contre-vérité que l'jn n ver.tion de fr. 0.80 de l'heure soi-disant ùc-îs marc'ée par les garçons. En plus, à Bruxelles, i- il n'y a pas 4,003 garçons, mais 4,0C0 emploies i- d'hôtels et restaurants. Le nombre de garçons ie est de 1,100 Le reiste est officiers, plongeurs, à filles de cuisine, valets de chamlve, femmes de chambré, portiers, etc., et si M. de Barbe .a le avait j tenu parole, son personnel serait resté au le travail, mais à la place de garçons dams la maison, un boulanger, un chanteur faisant le 1- service. rs Le Comité d'études de l'U. Syndicale is des garçons R. L. ) L'ASSOCIATION DU PERSONNEL e DES THEATRES '.s DE L'AGGLOMERATION BRUXELLOISE: ,s fondée le 19 mai 1918, organise pour le lundi : 0 juillet une matinée au théâtre de l'Olympia Au programme figure «La Femme et le P. :-Un» avec \ vonr. e George et Juljean et un in-j termède de chant. Tous les artistes qui î'igu-j. rent au programme ont promis leur concou s gracieux. >i DA?iS LES BOUCHERIES COMMUNALES 'r comité des boucheries communales vient de décider que dorénavant chaque habitant aura s dro t à 150 gr. de viande tous les deux i-urs. (À 1 it PETITS PLATS DE RIZ ET PETITS PATE3i II paraît qu'on a l'intention de défendre aux st pâtissiers. de débiter encore des petits plats de riz — prix 1 fr. 75 — sous prétexte qu'en ces ■s derniers temps, il a été vo.é beaucoup de riz r» i"1 detnment <iu C. N. Nous ne vovons pas j- en quoi cette mesure puisse enrayer Y- . vol du riz, écrit le «Vlams, que nous ne voyons ■r Ç?? sn-"s, surprise prendre cette attitud ' f,» à pâtes? Et encore, à quoi cela servirait-il? i. 11 :ltr nourriture, alors que le p\ ; p . "é Prix ir- °-75 — n'en représente aucun. Et en se r basant sur ces sophismes, le «Viaru» coiicsù : is • pas mieux prohiber la vente d< s petits pâtés ? Et encore, à quoi cela servirait-ii i g A supprimer une catégorie de p .vilégiés, do t ,t le nombre ne cesse de croître et embellir, répondons-nous. Tous les estomacs ne d vrai-nt-n faiin?aS(H ) P possible, être égaux dovant la i- TARIF DES TRAMWAYS V03INAUX i- Brusquement, sans crier gare, les Tramways Vici >- naux viennent d'augmenier leurs tarifs. Celte mesure n'est pas sans provoquer de vives récriminations par- l- mi les habitués des lignet, principai.in^ni ti_ ccli.s :. qui desservent les parues ruralas. 2 ^ En effet, les « aiisr-r<to>. 3 ont été supp iraéa : d'un trait de plume et les abonnements ont été nota-1. Mement augmentés. Tout ctk» en dépit des conven-u tions annexées aux concessions d'exploitation. Tour les abonnements notamment, la « to le » e;t ' géik.i A. t s n_trwcïiœs, éviéemmersl erronées eu mal inlerprétées, prescrivent, paraît-il, de majorer e immédiatement l.s ou.a- en cou ab i)> i abonnc-menls ne son. pas e rpirés. Il est d jurispru-* den.e constante, urueiM'-n? le» •> onn-'i, • u tes conditions faites au moment où l'a^ORement a e été souscrit doivent con'imser seurs effets jusqu'à i'ex-® ptration du déiai dudii abonnement. Cela fait des commentaires sans fin entre voya-£ geurs... a LE CONSEIL COMMUNAL DE St-CILLE3 s'est réuni jeudi, sous la présidence de M. Bréart, bourgmestre. Après ira comitié secret au . cours duquel on a piis plusieurs disposi-•- '.ions relatives à l'administration de la com vj-ne, à la mise en disponibilité d'un îgent de police, à la nomination et à la démission de mem-Q bres du personnel enseignant, et à la citation d'une garde communale, le Conseil enue en séance publique Le bourgmestre, devant tous les assistants debout, annonce la mort héroïque du iils de M. le conseiller communal Lep; ,.,«, qui est tombé au champ d'honneur. Il coiiima-J nique ensuite le décès d-e-s bourgmestres d'ixel-> les et d'Etterbtek. deux commus-.es limitrophes a avec lesquelles St-Gilles a toujours tu de bens j rapports. M. BTéart propose d'envoyer une let-tre de condoléance* a*x membres <ic la famille t des défunts, au nom du Conseil communal. Cette proposition est adoptée à l'unanimité. Entamant l'ordre du jour, le président pro-pose au Conseil de voter l'ordonnance de »o-Wj élaborée par le collège, au sujet de la fréquentation par les entants Ans spectacles cin4-" matographiques. Ce projet est combattu d'abo«3 é par le conseiller Dtraaont qui trouve qu'il est 6 contraire à la Constitution belge et qiril n'«st ni utile, ni nécessaire à te protection de l'en- 1 fan ce; par Maître Soîiet ensuite, qai appuie les oouskltéiations de son coi lit u a .M. DumontJ iL dit qu'on a toujours tort de ^ porter atteinte l la liberté. M. le conseiller Gilliaux, de la droi te, donne la réplique à Maître Soliet ; selor lui, la réglementation du spectacle cinématographique est nécessaire dans l'intérêt et la "sau yegardé des enfants. M. le. bourgmestre met sa proposition auj voix; celle-ci est adoptée par 15 oui, 3 non.o une abstention, celle de fil. Morichar, échevk ds l'instruction publique. Sur la proposition du président, le Consei adopte la xelocation faite par le bureau de bien faisance,- au prix de 1,700 fr. l'an, d'une mai son lui appartenant, sise chaussée de Forest, 13 Les comptes de l'exercice de 19K> de l'ancien ne caisse de pension sont adoptés. M. le bourgmestre propose au Conseil d'à dopter le projet défini.if _ d'acte d'union inter communale pour la création d'une clinique df psychiatrie. La commission administrative c'( cc te institution a été appelée, en séance du i avril derner. à donner son a.:s sur le texte dé finitif de l'acte d'union à conclure entre le; diverses communes du Grand-Bruxelles, en vu; d'érigé.- le futur établissement. M. le -docteur Van Heirgen, délégué de St Gilles, dit-il, a combattu le projet de réparti tien des frais et a piéconisé un mode d'inter vention financière, basé sur le système adop'.i pour la formation du fonds commun, mais loti: les autres membres de la commission, hormis 1< délégué d'Ixelleis, étaient d'avis de choisir i< pourcentage établi par la commission d'étude: et déterminé par le montant des quatre contri butions. Néanmoins, ajoute le bourgmestre, cet te assemblée, sur la nropositio^ de notre dé'é gué, reprise dans celle du Collège, appicuvé; par le Conseil communal, a décidé de procéda tous les cinq ans à une révision du poureen tage admis. Le projet définitif tient compte dei cette dé cision qui est de nature à contrebalancer le inconvénients du système adapté e 1 ce qu: cor. cerne St-Gilles. Chaque période quinquennale ré tablira l'équilibre et ramènera une plus just part d'intervention pour les différentes asso cices. Cette proposition est adoptée à l'unani mité. Le projet de constitution d'une société cco pérative pour la création d une buanderie in iercommunâle, n'étant pas suffisamment étudié a été remis à une prochaine séance. Le Conseil décide à l'unanimité de majore de 5C0 fr. le crédit pour l'entretien d'orphelin à charge de la commune de St-Gilles et d portir celui-ci de 12,000 à 12,500 fr. et un majoration de crédit de 183,0C0 de celui d: DO.^OO fr. inscrit au budget do 1917 pour l'en tretien des malades dans les hôpitaux. M. Morichar, éch-evin de l'instruction p.:bii que, donne icct-jre au Conseil de son rappor concernant l'ouverture de ouatae classes au ly cée de jeunes filles, du règlement et du p:o gramme des cours. L'institution du lycée de ieu r.es filles avait été décidée en principe, en sçan ce du .27 décembre 1917 ; depuis lors, une com mission spéciale s'est occupée du p egramnv et -de l'horaire des cours de cette nouvelle insti tution. La p-o'position est adoptés à l'unanimité. Le Conseil communal, sur la p-oposition d: M. l'échevin de l'instruction publique, ratifii les conclusions du rapport et autorise la. dé pense de 3.7o'5 fr. pour l'équipement du gym «ase du braiment scolaire la deaux par MM. Deneclc frères, Gerand'Place à Bruxelles. Sur la proposition de M. DJporte, échcvi: des -travaux publics, 1? Conseil accueille favora blcmont une ^e-quête de la fédération des Syndi rats socialiSic-s et ncatr<*s p^ur la majoratioi des salaires et la limitation des heures de tra vail en tz\p:r du personnel des adjudicataire des travaux de la commune, et décide do porte de 25 à 00 p. "c. l'ausipeiitation des 'salaire iisé" par le barême adopté et de limiter lj da rée du travail à huit heures par jour. (A.) CE QU'09 fJ'OSÊ FAiRE S-D Un cultivateur ayant planté dans ses champ des îaitabagas sans y ètnfc autorisé comme 1 prescrivent l'es règlements et sans en avoir fa: ia déclaration exigée, le bourgmestre requis tionr.a des-cîtarrues et fit labourer à une bonn profondeur tout le champ indûment ensemence Voilà enfin u;i bourgmestre à poigne ! Le fait que je vient de vous raconter s'er récemment passé à Ysëndj-ck en Hollande < se-.', un marristrat hollandais qui donne à no mayeurs belges cet exemple énergique et ; suivre t à-URAIÏ-CE LA 6BÎPP23 ESPAGNOLE!' La mystérieuse « grippe espagnole » serait-cil-dans nos murs ? Le nombre de cas d'inftuenz: s'accroît à Bruxelles dans des proportions cou sidérables depuis quelques jours. La maladie toutefois, n'a jusqu'ici qu'un caractère assez bé ni n, mais sa propagation possible n'est pas san inquiéter ceux qui ont souci de la santé pu biique. L'EXFOSmOf! RETROSPECTiVi B5J FURÏEUR Le comité organisateur prie les «antiquaires de la capitale de lui confier les vieilles et ia téressantes pipes, tabatières, étuis, pots à tabac etc., enf:n tous ustensiles ou meubles ayan r.ppoxt au tabac. Le comité acceptera la vent d- s objets exposes par MM. les antiquaires car l'exposition offrira une occasion exception neïle pour le placeicent de ces objets. La li vraison n'aurait Lkni qu'après 1 ■ clôture év; demment. Le compartiment des objets en «ma roqu.nerie» ayaût trait au tabac, ne sera pu le moins intéressant, car 011 ne se doute pa du grand nombre d'ustensiles que le «bcsoii de fumer» a fait inventer. LE « PROCURE»?? MAI.LERS Au théâtre du Film, à Ixeles, rue du Bailii h £ h. a?! a —a a nedi ••- • - 1. Fr ■ u Hallers», la pièce qu'a créée au Winter le remai qiiaak; act^at M. \ t-j t" • Sternon qui reprendra le rôle écrasant qu'il jou a ia pcr.wtio'-. HN PROVLNCe A AN VERS. — Fraudeur de sucre arrêté. — Les actifs et clairvoyants agents de la brigad Celis ont arrêté au quai Flamand la nommé V H.... de Tamise, porteur de 40 kilos de suer cristallisé qu'il allait apparemment livrer à ui client. Denrées du C. N. saisies. — II a été saisi mer credi matin chez un épicier de la rue Nationale 15 grands et 15 petits pots de confiture, 10 kilo de lard et 8 kilos de café. Toutes ces denrées pro venaient du ravitaillement auquel elles ont ét remises. i Vol de ris. — Des malfaiteurs dérobèrent sacs de farine de riz pesant ensemble 480 kilo dans les magasins du C. N . aménagés dans 1 hangar 29 du dok Asia. Le nommé T. W., de meurant rue de Esschen, put être arrêté tandi qu'il transportait un des sacs volés.Une enquêt rapidemen' menée fit découvrir à la fois les au très coupables et les 5 sacs manquants. -V A CHARLEROI. — De notre correspondant Le 29 juin à 2 heures de l'après-midi, des avia tcors de 1 Entente ont lancé 15 bombes sur I; banlieue de Charleroi. En dehors de quelque carreaux cassés, il n'y a p- « eu de dégâts. Cett attaque a fait une penible impression sur la po pulation. ★ ^ A I.IEGE. — De notre correspondant. — Ui contrôle chez les boulangers. — A la suite de nombreuses plaintes formulées par la populatioi de la commune de Beyne-Heusay, au sujet d l'humidité excessive du pain fourni au Comiti Hiapano-NéerlandaiSj celui-ci vient de nomme: un fonctionnaire qui est chargé d'aller vérifie: journellement chez les boulangers le degré d'hu midité du pain, tant frais que rassis. Le trafic des caiiques scolaires. — On vient d. découvrir à Aywaftle un scandaleux commerci avec des touques scolaires. Une femme de cet* «ommune vendait clandestinement au prix di 1 fr. 25 les conques qu'elle rafflait chez les éco liers moyennant pai«*er.t de 35 à 30 centimes. / raison de ces abus, ordre fom*el a été donné qui tous les éeoli«rr- «Joiv«at «oi>eot*in«r leur touqu »5i «lasse, avec défense stricte de l'emporter che: eux* A LIECE. — Les erreurs de comptabilité du bureau de bienfaisance. — M. Simon, receveur du Bureau de bienfaisance, est en congé, à l'effet de rechercher, avec l'aide d'un expert-cornpiab'a, les erreurs commises dans les écritures et vérifier la comptabilité ie quatre années, qui traite d'opérations s'élevant à plusieurs millions de francs, li n'est nullement question d'un détournement; on s'est déjà aperçu, paraît-il, que les erreurs provenaient d ela transposition de certsins postes dans les livres de comptabilité. Quoi qu'il en soit, il est hautement regrettable que dans une institution aussi importante que te Bureau de bienfaisance d'une ville comme Liège, des erreurs pareilles aient pu se commettre. — Exposition d'tri. — La Société intercommunale de ravitaillement de ia province de Liège a l'intention de décerner un diplôme aux cultivateurs qui lu! ont rendu service pendant la guerre. A cet effet, el!e ■ ouvrira un concours de composition réservé exciusi-i vement aux élèves des deux dernières années de composition de l'Académie et comportant quatre prix de valeur. L'exposition des projets sa fera à la Galerie permanente Art et Travail, place Cathédrale, à partir du 1er juillet. La décision sera rendue par les visiteurs de l'Exposition qui déposeront dan» une urne scellée ieitr bulletin de vote. Le produit des entrées .sera réparti entre les concurrents non c!as-: sés. Bourse officieuse de Bruxelles l'u te nombre toujours croissant des demandes concernant noir: dé-pariemni financier, nt.us ~ nous sommes décidés à ouvrir dès atïiourd k''-i une « Boîte à lettres financières dans laquelle nos lecteurs trouveront les réponses relatives à leurs demandes. Sous -peu nous organiserans notre service d'une telle façon que nos lecteurs -pourront venir nous 5 consulter de vive voix. - VENDREDI 5 JUILLET 1913 J La Bourse de ce jour est tout aussi active que hier et la tendance reste bonne. Le début fut très soutenu; le niveau général se raffermit en cours de Bourse et la clôture se fit dans les mêmes dis- • positions. Les compartiments qui donnèrent hier" - le plus de signes de vie, restent très affairés éga- > lement aujourd'hui et la plupart de leurs diverses rubriques non seulement conservent le terrain acquis mais même enregistrent de nouveaux gains. 5 En somme la Bourse gc ce jour a lieu de nous 2 satisfaire tant au point de vue transactions qu'au - point de vue tenue des cours. : Le groupe de nos valeurs nationales est moins " actif que la veille et se contente de maintenir ses derniers cours, tant en Rentes d'Etat qu'en lots - et obligations de villes. t Rente, 72.50; Trésor 1917, 103.25; Anvers 1903 - 71.25, 71.75; Bruxelles 1905, 73.75, 74.25 : Liège - 1897, C6.50 ; Liège 1905, 70.25, 70.75; St-Tosse - 1918. 490. Les diverses obligations industrielles ne sor- - tent pas de leur inertie habituelle et leurs cours • n'offrent rien d'intéressant à signaler. Agr. Argent., é95, 505; Hypoth. Amér.. 440; Ch. fer Tr. Publics, 350- Rosario, 410, <12.50; Economiques, juin, 510 ; Perse 5, 125 ; Belgrade, : 265, %5\ Mutuelle, 430; Tiflis 5, 205, 200; Oran, ; 250; Pieper, 3G0, 95; Konstantinowka, 5. 450; - Ougréè, 510; Atel. de liai, <25, 30; St-Ghislain, - 485; Ressaix, 512.60. 515; En'.rcpr. Electr., 475; Centre 3.C-J, 185; Centre 4, 200; Rosr.rio, 465; Stalle, <30; Suer. St-j"ean, 470, 80; Tiflis (500) 35; id. 300, 22.50. 25; kl. 4.50, 24, 25; Centre 1 var., 77.50- Sierra Carth., 235. Les titres bancaires sont un peu plus voulus et leurs cours progressent "légèrement. Quelques- 1 uns, comme la fondateur Sud-Américaine maintiennent aisément leurs dernières avances, il en ; est do même pour la fondateur Crédit National r Industriel dont les quelques titres venus au mar-5 ché sont facilement absorbés et restent très re- - cherchés en clôture. Agricole Argentine, cap. G50, G0, jouis. 1430, s 1500 ; B. d'Anvers, 1615, 25 ; B. belge chem, fer, 475; B. belge pour l'Etranger, 847.50, 852.50; ; B. de Bruxelles, 960; B. Coloniale, cap. 03, 07; 2 B. Liégeoise, priv. 455, C0,. ord. .625; Natiçnale, 1 3830 ; Out.' C -er, 81,0 ; Caisse de Reports, 1410 ; Comptoir d'Escompté, 290; Crédit Anvorsois,<!-0 ; 430; Crcdi. F. Ex. Or., cap. 430, 47.50; Crédit Général Belgique, 10e fond., 210. 20; Cr. Gérér. Liégeois, 525, 20. 30; Créd't Mobilier Belgique, f 462.50", 70- Crédit Net. Industriel, priv. 340. 45, t ord. 340, 10e fond. T15, 20; Immobilière de Bel-s T-ique, 105, 7 r.O ; Société Générale, rés. G575; 1 T'rav. Publ. Caire, priv. 315, 25, div. 112.50, 17.50. , Les chemins de mer offrent un teu plus d'intérêt que la veille et les cours cotés dénotent de : la fermeté. Les Trams sont un tantinet moins ac-1 tifs ét leurs cours s'en ressentent légèrement, mais ce marché reste toutefois très bon. Aux. ch. fer Brésil priv. 390 : Congo, fond. 3700, G50, G75; Naples Nola, G.75, 7.50; S. O. 3 Brt-.iliens. ord. 25, 20; Voies Ferrées, cap. 380, 890, jouis. 292.50, 302.50, Alexandrie, priv. 137.50, 8, div. 267.50, 71.50; - Anvers, fond. 65; Athènes, priv. 33, 34, divid. 12.50, 13 ; Bangkok, cap. 155, 60 ; Barcelone, f. i 15G0, 90; Belgrade, priv. 105, 7.50. cap. 30, 31; Bialystock, cap. 29, 31; Bilbao, jouis. S2.50, 7.50; Bruxellois, div. 865; Bucarest, div. 11, fond. 80; t Huenos-Ayres, cap. 75, 8, div. 34.25, fond.222.50 ; e Caire, priv. 550, jouis. 820, 25; Tram Car. cap. , 37, 8, tond. 57, 00; Catane, 35, 30; Central El. - Nord, 13, 14; Dunkerque-Calais, cap. 57.50, 60, div. 7- Economistes, 526; Espagne El., cap. 170 - 172.50," div. 83, fond. 1780. 1300; Galatz, cap. - 117.50, div. 30, 35; Ind. Electr., 5e c. 150; Int. s i'ramT/., cap. 127.50, 32.50, div. 45; Kiew, cap. 3 84, 86, div. 27.60, 32.50; Liége-Seraing, o. 4.Ô; 1 Madrid Esp., priv. 302.50, 5; Milan Bergame, priv. 23, 21; Murcic. cap. 50, 61.50 div. 21.75, il ; Mutuelle, cap. 69 ; Palerme, cap. 70 ; div. " 13, 17 ; Piémontais, priv. 197.60. ord. 130 ; Rail. » Electr., cap. 580, 90, div. 15, 3.7.50; Rosario. c. r'8.50. 81, div. 40.50, 45; Rotterdam, cap. 98, div. " 80; Saratow, cap. 60. 2, div. 25; Secondaires, cap. 550; Soc. belge de Tramw., ord. 9, 8: Té-3 Ci-rirf', div. 20, 25: Ticntsin. cap. 1720, 25- Tr. et Electr., ord. 33.50, 5.50; Tram et El et t. Russie, cap. 255, 60; Transp. Fin., cap. 1140, 1160; fond -13J 5, 30- Turin, M5 ; Union Tram, priv. 62.50, cap. 17.50. 16.50; Varscyie, jouis. 10, cap. 1 J, 80 : Vérone, cap. G3, 65, div. 16.50, 17 ; Ver- - v:é"r.-v Aux Métallurgiques nous remarquons vn peu 3 'c i>ienti -«ement dans les transactions qveique 1 la généralité des cotations reste plutôt satisfaisante. Il y en a qui, en dépit du b'.n sens, ie- - prennent un peu du terrain perdu; c'est le cas , pour les Grandes Chaudronneries de l'Escaut: s nous nous demandons en vain sur quoi se basent - les amateurs de ces titres pour justifier les cours - actuels. Alliance (Forges), 315, 12.60, 17.60; Angleur, 5 030, 600 ; Atel. de la Biesmes, o. 170, 5 ; Ate-» liers Germain, 82.50, 7.50; Jambes, f. 127.00, 2 :2 .50 ; Atel. Métal 1. d. 20; Ac éries a-t. o. COO ; Atelie"-r. du Thiriau, c. 300, 10; f 170, 80; At. s V îllcWoeck. o 1203. 30: Baume-Marp-nt, cap. î 975, 50; Boulonncrie du Nord, 70, 5, 69 50; Braine-le-Comte, f. 300, 25; ChMelet (Lr.niin), pr. 250. 80 ; o. 309, 30 ; Gockerili, 925, 15, 35 ; Cons. Elect. Charleroi, c. 315, 25 ; Energie, f. : 62.50, 5; Espérance-Longdoz, o. 271; Giily, 112.50, 17.50; Gr. Chaud Escaut, d. 50, C_0; l Haine-Saint-Pierre, 1750 ; Industrie, 45, _4 ; î.'é- 3 tail. Hainaut, 135; Minerva, 260, 70; Monceau-e Saint-Fiacre, 120 ; o. 115 ; Ougrée-Marihaye, 70135; Pieper, p. 165; Prov'dence Belge, 1520; Ragheno, 85, 90; St-J'oscph. 705, 690; S^rnb-e Moselle, p. <S30 ; o. 170, 65 ; Sud de Chàtcli-1 neau. 350, 70; Taretzkoïe (Atel.), f. 750, "O ; 5 Thy-le-Chûtcau, 1275 ; Tôleries Konstantinowka, i j. 17.V) ; Union Aciéries, £00; Valère Mabill-c, > capital. 180. i Les diverses rubriques charbonnières sont très : soutenues et très affairées. La majeure partie al-r fiche des plus-values sensibles et reste en excellente orientation. Abhooz, 700. 780; Aiseau^Presles, 1330, 1350; : Amercceur, 24éo, 2500,; Bernissart, 670, e'Jfl ; j-,ié-: laïa, j. 19.50, 20; Bois d'Avroy, 890, £KK>; Bois î de Micheroux, 1600, 1C50, 1025 ; Bois d» Srint-î Gkislaip, c. 185, l!)5 ; bons, 60, 55 ;, Bonne r in, W30 ; Bonïïier, 910, 930.; Carabin cï\ 1370, 1390 ; l Centre de Jumet, 2900, 2875, 29'*6 ; Charb"n-; ti^ige Belles, c 8$0, 875: CcMorde, 1875; C-ou-; Chant-Ffcfcii, 05 ; Courcelles-Nord, 2575. 2/jtO ; 1 Est <te LM.je. 1S95, 14## : F**aio-*-n£véflpie, . 6l«L.62rt> i ..GrandeConty.. 76#. 770- 2G6i Gian4- Mambourg, 265, 200; Grande-Bacnure, 1750, 1800; Grande-Machine, 3250, 3350; Hair.aut, c. 740. 750; Ham-sur-Sambre, 660, 630 , 670; Hasard, 1190; Herve, 1330; Houillères-Unies, 1263, 1S30. 1275; Kcssîles, 1755: La Hav>, 06'"' La Louvière et Sais, 362.50, 367.60; Laura et Vereen, d. 1750, 1749: Lonette, 370, 3-75: Mi-, nés de Luhan, 680, 6/0; Maireux. »230; Maici-nelle-Nord, 815, 820; Masses-Dia bois. 30"I ; Mon-oeaurBayemont, 380; Monceau-Fonl?ine, 7650; Nord Flénu, o 3 50 155; Kord Ricu ou C<rur, 1350, 1325, 1335; Patience et. Beau.i-j.ic, 970;. Pays de Liège, f. 590: Petit Trv. 1700: Petite-Bacnure, 1650, 16G0; Poirier, 1080, 1090 ; Produits au Flcnu, 675». 6850; ( )uatre-jean. 740, 745 ; Ressaix, 3400 ; Ricu du Cœu.r, 1C-50, 1105 ! Sacré-Madame, 3650; Stfépy-Bracquegnies, 2975, 2950; Tamines. 1500: Trieu-Kais'n 17PO, lPOl; Unis-Ouest de Mons, 1405, 1410; Werister, 3675 j Willem Sophia, 2750. 2760/ Les zincs restent fermement tenus et ont qvel-, ques bonnes transactions. Asturienne, 6475, 6525 ; Austro-Belge, 375 ; Bacarès-Almeria, 135, 141; Zincs de. Hambourg,, f. 325, 350; Mines Ci? Générale, n. 70- Ni rates, cp. 127.50, 128; d. 47, 48; Nouvelle Mon» tagna, pr. 515; Oierpelt, j. 5SJ; Phospb. dr Ma-iogne, p. 22-0, 217.50-; Rouina, 400, 320; Vieille-Montagne, 1150. Quant aux glaces, verreries, gaz. électricité, textiles et constructions et produits chimiques, on est plus calme comme échanges et soutenu comme cours. Le p.-tit tripotage habituel continue en ordin. Céramique Now. Comme la Céramique cc nmenCe à s'user, on parle d'exploiter du bois. Nous en re- , parlerons aussi. Belges (Ver.), c. 252.59, 253 ; Jumet p. 975,' IOOO. Faux San Antonio, c. 75 ; d. 25. Centrales Electr. c. 775; d. .",00; Flectr. Cuest-.Belgique, c. 475; Electr. et Hydraulique, p KO, 92.00 ; Elcct. Cie Inlerr. Belg", S'3: E!" tr. de Nantes, cap. 95; d. 47.50, 50; Electr. Rosario, c. 115, 120 ; cl. 60, 62; Entr. Elcct. (S. G. B.), capital, 7'5, 750. Lain. Barcelonaise» d. 300; La Nô, c. K7.50;. f. 203; Linière Gantoise, 1740; Linière St-Léo-nard, o. IOS; Rcos Geerinckx, 710, 715. Carrières Wincq^, 117.50, 122 50 ; Cér. De-fuisseaus, 160, 155; Céramiques Now, o. 7-5, 10 5. Briq Sambre f. 12, 11; Cannon. Brand A, 277.50, 80, 77.50; 0. 125, 130. Alum Peniakof, o. 12, 14 ; Salins de Mosellab o. 20, -22 50 (o. Hier, c. n.) Les Coloniales retiennent toujours l'attention C$ accaparent une bonne partie de l'activité bor-rsi&r re. La majeure partie des rubriques u aintiennenfc et raffermissent facilement leurs dernières a\ an* ces; les autres sont plutôt irrégulières, tout eiit conservant un fond de résistance très ; 1 préciable, Le Congo Belge a de nouveau un : irrhé la ge et facile; la Katanga fait un nouveau jus en avant. Quant aux Produits Kemmerich, ils ne voient pas leurs cours maintenus à la cote : trou-ve-t-on peut-être qu'il n'y a pas Heu ce n ter ces titres 75 fr. plus haut ici qu'à Anvers ? En leut cas nous attendons toujours aprsè les renseignements qui nous permettraient de juger ft les cours, actuels ne sont pas surfaits. Belgika (Compt.), o. 431; Belgo-Katanga, d.. 111, 12.50; Commerce au Congo, 4425; Com. Min. au Congo, cap. 125; d. 60, 1; Cie Congo-Belge, 295, 85 ; Comfma, f. 850, 10 ; G-àomines, 915; Haut Congo, o. 805, 15; Ir>tertrcpi-al. c. 125, 30; Intertropical, fond. 185; Kasaï, 76; Katanga, o. 3420, 390, 4?0 ; Lomami, p. 469, 70 ; Luki, c. S7, 6, 8; j. 83, 2. 2.50; Lukula, d. 12.50, 17.50 ; Plantations Lacourt, c. {£5, 40 ; f. 625, 20; Pr. Vcg. H.-Kasaï, c. Gl, 3; Siin-i kat, c. 117.50, 20; d. 615, 10; Union Minière, cap. 1780, 70. Fauconnier Post, c. 395, 405 ; f. 425, 35'; lïé-r véa, 207.50, 15.50. Aux diverses, remarquons la fermeté continue-des Etablissements Gratry et des Matières premières ChapelleneXes papeteries sont u utenues.. On recherche vainement les Papeteiies de Sa en-them. Les Pétroles sont soutenus r.ans plus, ^ux Sucres, l'Européenne se montre très ffcrme. Par contre la Saint-Jean est moins bien disposée dev même que l'Union des Papeter s. *—- -— André Devriendt, o. 90 ; B.lg.-Oanadian Puip,. 5tv0; Brass. et Lait, de Haechi, 335; Brass. du. Hainaut, f. 46.50, 7; Cartouch. Russo-Belge, p. W), 5 ; o. 45 : Ezbekich, 600, 500, 5 ; Explosifs Favier, 100 ; Floi'idicnne, c. 443, 50, 47.50; Fourrure, c. ; Grand Bazar, <-„-0, 47.50, 52.50 j Gratry (Etabl.), d 1060, 50, CO ; Mar. pr. Ch. Amér. c. 1630, 70; f. 1440, CO ; Minoteries, 22':5l, 175; Papeteries Anversoises, d. 7-7.50, 82.50; Pàp» Deruysscher, p. 715, 735 : Papeteries de Gastâ-che, <50, 4-47.50, 455; Pêcheries à vapeur, o. 75'J, &QQ; Pétroles de Grosnvi, p. 22i~ : o. 2101; Pétroles de Nafta, c. 110 ; d. 247.50, 250 ; Pétr. de Tustanowice, pr. 415, 363, 370; c. 135; Su» crière Européenne, c. 153.50, 156.50; f. 153, 157, 159; Suer. Saint-Jean, c. 115, 117.M, 110 ï f. 205, 192.50, 195; Union des Papeteries, <20. Aux actions étrangères, nous remarquons un peu plus d'irrégularité, les Egyptiennes soni moins soutenues, à part la Capital Enterprise et les Basse-Egypte, qu'on recherche à des couis en légers progrsè. Kaipmg, act. gr. c. 89, 89.25, p. c. 90.50, 91; Nitrates, 390; Barcelona Traction, act. 109.50, 'J? Brazi'.ian Traction, 332.50, 7.50; Mexico-Tram, 302.50. 300; Agricole d'Eg., priv. 415; Angltt Belge Eg., 145, 40; Allot, cap. 1G2.S0, fond. Basse Eg., div. 290, 7.50; Egvptian Entreprise^ cap. 243.75, 50, div. 285, 2.50, 90; Gharbieh, 143.75, 5, 2.50, div. 86, 7.50, 6.50; HéliopoKs. cap. 180; Luiar, #60, 90: 7 -d rrî«r, 110, 14.50, pet. 19.75, 20.25; Port Para., priidi, 157.50, 5', ord. 85, 6.26; Aima; era, 6. 156.25 ; Carr. Saint-Raph., 360 ; Dyle et Bacalaa ord. 1040, 35 ; Métropolitain, act. 415; Parisienna 200; Tram Sàlonique, ac. anc., 92.50, 7.50; Zviid Preanger, 170, S0; Magyar Belga, jouis. 2.30, 40-t Ch. fer Napolitains, 250: Nord Milan, ord. 2#8. 210; Turinaise, 230, 5; Burbach, act. 2800, 15,-2805; Gaz de Porto, act. 19. 20.50; Mét. Roum., 52.50, 5; Dniéprovienne, act. 2150, 565, 35; Ko-lomna, 490; Métall. Russo-Belge, act. 1325, 275 j Taganrosr. act. 300, 20. Rie spécial par continuation en ohlig étions étrangères. Axgmun 1900, 83; Minas Int.. 305; Sao Paulo, 375, 380 ; Brésil Resc., 80.50; Dominicain, 103; Espagne Ext, 116; Tabacs Portugais, 525 : Russe 1867-9, 300, 5; S. O. Bahia, 355, 60; Heliopolis 5 p. c.. 480, 5; Immobil. Eg., 4 , 360, 5; Madrid Saragosse. 390; Villa Prado, 470. 1- Barcelone, prior., 410; Brazil Rails, 235; Central Amer., 395, 7.50; Port Havana, 350, 2.50; Port of Para . 425, 31; Ch. fer Donetz, 460; N. O. Brésil, 347.50, 52.50; Eaux Vienne, 4, 18. Argentine, 56, 6 25, 5; Tansran.. 11S.75. 19.25. Le marché en Banque est plus achalandé que la veille. On est fermement ^luteuu f.n Ii.tern^ Pétroles Mayumbe et Brasseries E oile. La Générale Egyptienne est moins .outenne. Créd. Mobilier Belgique, fond. 55, 60; Hyoîi, Ciply, 1090: Katchkar, priv. 28.75, ord. 15.50,. 16; Mines Réunies. 240, 42.50; Productora A, 157.50, B, 157.50; Noembinsr, cap. 725, 735, 10e. fond. 600. 620; Semadam, fond. 610 P., Sennah Rubber, 67.50, 57, 58; Simpang Kanan, capit. 1510, 30, fond. 1075; Vicinaux Mayumbe, 490, 605; Brasserie de l'Etoile, 144, 46, 5 p. c., 4*70, 476; Intcrn. Pétroles, priv. 142.50, 145, ord.. ^S.SO, 1S0 fond. 3225. 3400; Lorrain» Dietrkh, 505, 20; Céram. Moustier, cap. 13S. 140; Agrk. Mayumbe, 330, 20, 27.50; Brux. Culture Java, cap. 232.50, 235; Huileries Sumatra, cap. 140, 145, fond. 210, 230 ; Soc. Gén. Egyptienne, fond, «o 77, car). 210 215; Plantations Annamites, c. 132.60, 135. Boîte aux Lettres Financière 5. B., à Mouscron. — Au cours actuel nous garderions. B. M., lxelles. — Nous vous avons conseillé la Fondateur Crédit National Industriel vers 800. On est 925 et nous voyons encore mieux. S. A.. Gand. — Vos deux numéros demandés sont sortis déjà il y a deux ans avec 125 f aijps, il y a toutefois lieu de déduire le montant des s e*cs»s«és ind'6j«ent. L. S., Anvers. — Envoyez-nous la liste de vos valeurs à lot, class<*s par ordTe mtmériqtie et nous pr*cé<ierons à la vérification. T. V., Boom. — Pour la i>4«»ci*fio* de vos titres adief»««s-vous à l'ag»nt de ctaasre Polet, à, Anvers. Dlaee Léopold, 10. Le IBs-iixelïcils

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