Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 17 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j678s4ks6w/
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JÉD ACTION & ADMINISTRATION îft» ru# île la Bourse — LE HATEE Téléphone : Le Havre n* 14.65 Birectsw : FSSSAHS HEÏÏRÂ? 1 Tentes tes commnni cations concerna a la rédaction doivent être adresses s sSXn}rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIECLE Quotidien iseîoe paraissant eu iiavre ABONNEMENTS IFi*anca 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestNI 3ah.Otf.por tac*». » 7sft,fd. par trlmaatf Hvtres paya.. 8w, j|tir tmA • s 9 ti». » par trlmttti»* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration Htrntl au Havre ou à Londren Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne PetitasannonoosV paga:0fr.30lallgn« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européen« d« Publicité, io,rue delà Victoire, Paris, qui en cl le monopole pour Paris. ipis l'imis-giiiK Il ne se passe pas un jour où nous n'apprenions nue les Austro-Boches préparent l'après-guerre, la guerre économique, avec un acharnement égal à celui qu'ils ont mis à préparer la guerre1 actuelle. Ils savent qu'après la paix ils auront à lutter contre Ja réprobation qui s'attache à leur nom et à leurs prodiuits'et, en même temps, contre les mesures que les Alliés prendront pour tes écarter de "leurs marchés et se prémunir Tonitre leur concurrence déloyale. Aussi, (malgré les gra-evs préoccupations de l'heure •présente, malgré les difficultés dans lesquelles elle se débat, l'Allemagne renforce-t-elle encore l'organisation commerciale et iractastrielie dont elle disposait avant la guerre. En ce moment même, elle songe au développement des moyens de communication et en particulier des voies fluviales. Des associations, déjà très puissantes, se munissent, afin de paralyser les efforts faits y l'étranger pour faire concurrence .à l'industrie allemande. C'est ainsi que les deux principarax groupes des. industries de matières cotarantes viennent de se fusionner Pli s'anmexaiit en outre une fabrique très importante. C'est la constitution d un trust « kolossal » qui voudra continuer après la guerre la politique des trusts allemande, tc'est-MïS'e impl fier partout sa marchandise, au prix des plus grands sacrifices si c'est nécessaire, sauf à faiJia la loi au consommateur et <i réaliser ensuite des bénéfices énormes lorsque, grâce à leurs manœuvres déloyales ils sont devenus ,tcs maîtres du marché. Il ne faut pas se faire d'illusion; le groupe austro-allemand restera après la guerre une entité avec laquelle il faudra compter, et ce sériait pratiquer une politique d'autriclie que d'attribuer'à la victoire par les armes le pouvoir de nous délivrer à jamais de nos ennemis. C'est ce qui est très bien mis en lumière par JV1. Hnuser, professeur h. la Faculté r'e dJ-oit de Dijon, dans une remarquable étude qu'il vient de publier sur les méthodes allemandes d'expansion économique (1). 11 faudrait être aveugle, — écrit-il, — pour croire que tout s'arrangera. po»vr lo mieux au Ici-demain de la victoire n J'admire comme des êtres extraordinaires, disait hier, en phrases virulentes mais justes, M. Victor Gambon, ceux qui prédisent que ce jour-là l'industrie française n'aura qu'à se baisser •pour recueillir l'héritage de l'expansion alïo-, nronde à travers le monde. - Ces prophètes rl optimisme et de paresse n'ont pas lu les revues t journaux où se poursuit, sous le fracas des batailles, l'œuvre de la réclame allemande. Ils ne songent pas à ces commis-voyageurs allemands que le blocus a immobilisés dans l'Amérique du Sud, à ceux qui y ont été renvoyés â office par le gouvernement impérial et qui « s'y livrent à une propagande active et tendancieuse auprss de. leur clientèle » vendant au besoin des articles français ou anglais pour garder le contact, et enregistrant des commandes à livrer fin guerre. .Les banques allemandes sont toujours là-bns, dominant les journaux locaux par le moyen des affaires de publicité,' profitant des vides que la mobilisation a creusés, d'une façon parfois bien irréfléchie, dans les rangs des Français. L'association à laquelle Berrthard Dernburg donne de si bons conseils prépaie au commerce allemand, dans l'Amérique latine, des revanches triom-■phantes. A nos portes, ne voyons-nous pas des voyageurs allemands démobilisés tout exprès pour visiter le marché suisse, tandis que chez nous des «patriotes » à courte vue célébreraienl à l'égal d'une victoire la rupture de nos relations commerciales avec la république voisine ! « *** Tout comme les nations alliées et mênae plus qu'aucune d'elles, La Belgique doit méditer cet exemple et s'en inspirer. Elle se trouve en effet dans une situaiton particu-Sèrement pénible et, au point de vue eom-meiroial ^t industriel, elle est provisoirement rayée de la liste des nations. Son territoire est envahi, ses usines sont détruites ou pillées ; loin de pouvoir fournir à 1 étranger, elle doit tout lui demander. Mais e< n'est pas une raison pour se laisser allei au. découragement, ou pour s'abandonner t une inertie complète. Plus le mai est pro* fond plus il est urgent d'y porter remede plus les difficultés sont grandes, puis il un porte de les surmonter. Il faut donc que jiiès maintenant, on prépare les. ressources qui, après la libération du territoire, per mettront au peuple belge dTaiurmcr un< fois de plus Sïi merveilleuse vitaaie ; il tau< que Ion songe aux mesures .énergiques i employer pour que cette situation cessi .aussitôt que possible après la fin des.hosti ^ Le temps matériellement nécessaire pou-reconstituer le fonds de l'industrie et pou ramener la production à un taux qui de «*>asse les besoins du pays, — chose mdis pensable pour la richesse de la Belgique, -ce temips ne sera que trop long et n aur; donné à nos voisins que trop d occasions d • nous remplacer sur les marchés où nou étions établis. Chaque jour que nous per ' dmiris a gravera la situaiton : il faut don que nous tâchions d en perdre le moins pos sible. . , C'est ce ou'ont très bien compris les mé taftui'gistes" be ges réunis ces jouis-ci : Lyon pour étudier les moyens de confier dé maintenant à 1 industrie de la région d Lyon et de Saint-Etienne les commande die machines .nécessaires à la remise ei marche de leurs usines. S'ils aboutissent un résultat sérieux, ils auront déjà vainc le grand obstacle que présentera pour 1 m dustrie la nécessité de remplacer i'outillag disparut et cela à un moment où l'intensit des' demandes en rendra l'acquisition plu difficile. C'est là une initiative que l'on doi encouraïpr. Ce que les métallurgistes on fait, d'autres industriels peuvent le faire. 11 ne manque pas non plus, parmi le Belges exilés, de commerçants ou d'homme de finance jouissant d'un grand crédit. S'il ne disposent ni des agents ni des capitau: nécessaires nour effectuer de grandes opé j-ations, que la paralysie momentanée do 1 Belgique rend d'ailleurs impossibles, il doivent tout au moins songer à l'avenir: Il doivent user de leur influence et de leur (1) Paris. Armand Colin, 1916. relations pour conserver à la Belgique ses anciens débouchés et lui en préparer de nouveaux. Enfin, puisque les circonstances nous donnent le triste privilège de profiter de l'expérience d'autrui, nous devons tous nous efforcer d'améliorer nos méthodes poujr que l'heure de la paix nous trouve prêts à collaborer le plus utilement possible à la rénovation nationale. Ces efforts individuels et oes initiatives privées conpleteront heureusement et rendront efficaces les mesures prises par le gouvernement pour hâter la restauration de la Belgique. B. Pas de parti politique en temps de guerre Un appel ne portant aucune signature vient de convoquer les membres du par*' socialiste belge résidant en France à se grouper en une fédération. Cette initiative, à laquelle nous croyons d'aileurs les chefs du parti socialiste belge étrangers, est fâcheuse* No-us avons félicité jadis notre excellent ami M. de Dorlodot d'avoir refusé son concours à la constitution d'un groupement politique de catholiques et d'avoir rappelé que nul n'avait le droit de fonder des associations politiques au moment où la terre des tranchées est inondée du sang versé par les Belges de tous les partis. Il y aura bientôt un an que nous avons publié cette lettre de M. de Dorlodot et mille témoignages nous ont prouvé depuis lors que le sentiment si bien exprimé par le président de l'Association catholique de Namur est partagé par l'immense majorité des Belges, à quelque parti qu'aillent leurs préférences.Aussi, avons-nous confiance que la tentative que nous signalons aujourd'hui sera vaine. Nous voulons en voir un gage dans le patriotisme et le bon sens dont les ouvriers socialistes belges n'Ont cessé de faire 1 preuve depuis le début de la guerre. Pour tou,s les Belges, il n'y a aujourd'hui : qu'une guerre : celle qui se fait à coups de ! canon, qu'un ennemi : le Boche. qu'un 1 parti : celui de la Belgique. M. le député i Terwagne vient encore de l'affirmer avec | éloquence et avec force dans un discours I dont nous reproduirons demain les princi-j paux passages. Nous applaudissons avec | d'autant plus de foie à ses déclarations pa-| triotiques, que nous sommes certains que i c'est là, et non ailleurs, qu'il faut chercher le reflet des véritables sentiments de la masse des ouvriers socialistes. PAS DE PAÏX^ALLEMANDE On sait que le « Tijd » est un des journaux neutres que séduit le plus l'idée de la paix à tout prix. 11 n'en est que plus inté-imsant de noter l'avis que ce journal reçoit <le son correspondant de Londres et qu'il pub-lie dans son numéro du 10 mai : « Une enquête privée que j'ai menée les dernières semaines au sujet de l'état d'es prit dans les cerclas dirigeants militaires, financiers et commerçants, m'a confirmé dans l'opinion qu'il est absolument prématuré de parler de paix en ce moment : d -s .propositions de paix faites par des pays neutres seraient considérées comme dictées par ie désir d'aider l'Allemagne à sortir d'u-ne passe difficile, maintenant que ce pays a lancé dans sa noie à Wilson un -.rl de détresse et clamé son besoin de paix "t que dans cette même note il a été reconnu que le blocus anglais, dont l'efficacité est désormais irréfutable, correspond à un siège régulier de l'Allemagne affamée, » C'est, on en rraiviendna, un nouvel aveu très net que l'Allemagne doit renoncer à voir accueillir ses suggestions de paix. Venant d'un journal comme le « Tijd », cet aveu est doublement intéressant. LE PROCES de sir Roger Gasement ~-»)0<( UN DE SES COMPLICES COMPARAIT AVEC LUI Le procès du traître Gisement a aom-menscé le 15 imai.au tribunal de Bow Street, à Londres. Il s'agit de débats préliminaires chargés d'établir l'inculpation de haute trahison qui pèse sur l'accusé et,si les preu ves sont jugées suffisantes, de le faire renvoyer .pour jugement définitif devant une juridiction supérieure, composte de trois ou cinq juges de haute cour, assistés d'un jury. Bien qu'en raison de l'intérêt (présenté par ce procès on eût choisi pour oes débals La plus vaste salle de Bow Street, c'est h peine si quatre-vingts personnes,panmi lesquelles trente représentants de la presse purent y trouver place. A l'heure fixée, Casement qui avait été amené secrètement de la tour de Londres où il est incarcéré, fut introduit. Il avait l'air profondément abattu, son visage était pâle et ses traits tirés* A peine arrivé dans le box, il s'assit, le menton appuyé sur sa main, contemplant, sans paraître' y prendre grand intérêt, :a cour et le public. A ta surprise générale, un autre prisonnier vint aussitôt le rejoindre ; on sut bientôt que ce second accusé, sur qui pèse la même inculpation, est un nommé Daniel Juilian Baiiley, originaire de Dublin qui, de tSOi à 1913, appartint au régiment, des fusiliers irlandais et qu rappelé comme réserviste au début de la guerre, fit campagne en France et fut fait prisonnier par l-s Allemands, dans les premiers jours de sep Urobre 1914. Le rô!e de !a Belgique dans l'Europe de demain UNE INTERVIEW DE SIR EDWARD GREY Dams une interview qu'il vient d'accorder à un rédacteur du « Chicago Daily News », sir Edward Grey, ministre britannique des Affaires étrangères, s'est ainsi exprimé sur les engagements des alliés vis-à-vis de la Belgique et sur le rôle de notre pays dans l'Europe de demain : « Avant La guerre la Belgique était effectivement un bastion déiensif pour l'Allemagne. pour la France et pour ia paix européenne.» En avril 1913^ nous avons donné à la Belgique de niveau l'assurance que sa neutralité serait respectée. Lorsque la guu.. e sem:> probable, nous avons demandé à la France si elle tiendrait les promusses faites i la Belgique ; la réponse de la France fut affirmative. Nous avons posé là même question à l'Allemagne et celle-ci refusa. Immédiatement après et en dépit de sa. signature, elle attaqua ce rempart et le détruisit. » Nous dirons à l'Allemagne : Reconnaissez les principes appliqués partout par les vrais amis de la liberté. Donnez aux nations d'Europe une liberté véritable et non la prétendue liberté qu'accorde aux peuples opprimés la tyrannie prussienne. n Réparez dans la mesure du possible le mal que vous avez lait. Personne ne peut désirer la paix plus ardemment que nous, mais la paix que nous voulons est une paix juste, une paix qui restaurera le respect des droits internationaux. » Sachons gré au grand homme d'Etat anglais d'avoir aussi clairement indiqué la nécessité pour les Alliés de reconstituer au flanc de l'Allemagne, le bastioif belge qlii dlait être à même, demain, de remplir son rôle mieux encore qu'il ne l'a fait hier. LESFAI TSDÏTJ û U R DO» Il est curieu.r de remarquer qu'après la riposte du président Wilson, qui consacre l'humiliation de VAllemagne dans la question de Ig. guerre sous-marine, la prisse dy.cmanidfT, d'abord désemparée a repris la. ligne de conduite qui lui avait nt<> tracée avant qu'on ne connût ia riposte. Son leitmotiv., 'liflsi qu'il résulte d'articles de la. Gazette fie Francfort et du Lokàl Anzeii~kr, est aujourd'hui celui-ci : « La réponse américaine répond à notre attente ; nous sommes d'accord ; nous n'avons iamais posé de conditions aux Etats-Unis. » L'humiliation est donc plus profonde qu'on ne le pensait, et ces manœuvres révèlent à coup sûr l'espoir vivace qve nourrit encore le gouvernement, de Berlin d'amener les Etats-Unis à s'interposer en vue de la levée du blocus. rwvaivt ww , vr M. Pachitch a fuit à la presse russe des déclarations très nettes sur l'accord intervenu entre l'Italie et la Serbie. La Serbie . . asvire à la mer, a-t-il dit, mais dans le but i d'y posséder seulement des débouchés éco- - norniques, et non des ports militaires ; l'Ita-t lie ne se mettra pas en travers de ces aspi-1 rations, et Von discutera après la guerre le nombre de points d'appui nécessaires à s l'Italie pour la défense de sa puissance militaire dans l'Adriatique. Ces déclarations ont produit, en Italie une i'; excellente impression. MWWWUW ^ On prétend qu'à une conférence tenue à Dublin, M. Asquith et un groupe de négo-J. ciants et de notables ont posé la question ,, ilu désarmement général de tous les volon- t aires irlandais. j Le procès de sir Roger Casement et d'un , de ses complices a commencé à Londres. i I WWWWIW. ri Un télégramme officieux de Berlin à la I Gazette de Cologne, qui le reproduit en ca-;1 raclères gras Annonce comme prochaine lo a nomination d'un dictateur économique. ' ■ Les présidents des conseils des ministres ^ des Etats confédérés et les ministres des finances de ces mêmes Etats se S07it réunis - lundi à Berlin pour prendre une décision dans fa question des nouveaux impôts- kVVWWWWVW Le conseil des ministres de Roumanie vient de décider que l'exportation des. blés et maïs ne pouvait pas désormais dépasseï , 60 p. c. des stocks " existant en Roumanie Cette décision, motivée par les besoins inté rieurs de l'armée et de la population, aurc i- sa répercussion forcée sur te ravitaillemen L, germano-turc. i- W,VVWV WVWl Les représentants des commissions de k 1 Chambre et du Sénat américains se sont mL d'accord sur le texte d'un bill pcrmcltan e de doter immédiatement les Etats-Uni: ls d'une armée de 631,000 hommes. Cette ar I! mée serait fo-rmée de 101,000 soldats régu tiers et de 425,000 miliciens. ,è [ s -wvvtwvvvw à Les forces améiïcaines ont occupé la ca s- pitale de l'île Saint-Domingue. IVWVWWVW> £ Révolutionnaires ét gouvernement négo •s dent en Chine sur le nroiet d'une conféfena •t qui se tiendrait à Nankin pour régler le: î( destinées du pays. La situation financièrt subit le contre-coup fâcheux des discorde: politiques : on a dû décréter le cours forci { des deux banque* (jouvernementales et in à terdire les payements en argent. Eta op rations pusses i —*°«— i- LOTTE D'ARTILLERÎE é- a- Petrograd. 1S mai. — Sur le front de s troupes du général Evert, l'artillerie enne mie a mon I ré, en maints endroits, un grande activité. LIS BH6ESA ROMS i UNE EXPOSITION A SAINT-JULIEN-DES-BELGES. — UN BON INDICE. — LE PAPE ET LOUVAIN ('Correspondance particulière du XX" Siècle) Rome, le 8 mai. Saint-Julien-des-Belges ne réunit pas seulement les Belges pour des cérémonies 1 belges comme la communion générale " d'hier que vous avez déjà signalée à vos < ! lecteurs. Depuis quatre jours, les salles l du collège adjacent reçoivent une l'oulo i - cosmopolite attirée via del Sudario pur i . une exposition de deux artistes belges. M. < - Alexis Fivet y a réuni, en effet, 33 ta- i bleaux, 7 dessins et 5 beaux morceaux ds sculptdre et M. Henry Delmotte y a joint I 9 tableaux. Si on peut juger ilu -uccès 1 1 d'une exposition d'art par la réussite de la 1 vente, on peut dire que cette exposition est un beau succès, car depuis le premier jour ^ les mentions : « vendu » ee multiplient sur l les tableaux et les autres œuvres. Parmi ^ les noms des acquéreurs, on remarqua ' ceux de M. Van den Heuvel, ministre de 1 Belgique près le Saint Siège, du ministre - de Hollande, du conseiller de lambassadc russe, de MM. Denis Jaminet, Genet, Mox- . het, Fishe, Bolle et d'autres notabilités s belges ou étrangères. Mais l'exposition d'e MM. Fivet et Del-j motte a reçu d'autres suffrages. La presse s tout entière l'a comblée d'éloges et le Gior-nale d'italia a reproduit une phologianhie du grand buste de S. Em. le cardinal Mer-® cier. } Le crititjuc artistique du grand journal ;> romain a apprécié ainsi ce beau morceau 6 de M. Fivet : « Le jeune artiste liégeois (M. Fivet), qui i- a fortement senti la fascination de la soli-a tude romaine, nous en raconte la poésie in-u time dans certains de ces petits tableaux n pleins de sentiment et de fraîcheur. Ainsi n Le Printemps, La Cabane, t'//ef de soleil couchant, Solitude sont des moments nfi - l'ûme du peintre a vibré avec la grande i âme des choses éternelles de la Campagne | romaine et qui se renouvellent dans une ' succession de visions magnifiques Parmi les portraits on remarque la figure du cor-d'inal Mercier, mais n >us préférons la forte a sculpture de Fivet qui nous donne du Pri-' mat ce Belgique le beau front élevé et l'œil fixe et la plasticité nriginaie du visi-ge sur c lequel la bonté et l'énergie sont exprimées s dans une savante haniv n.ie. n e Le iVM'"re .ûEÎUque -s " ipi- c?'^ aussi on teç» t- mes très flatteurs sur des aquarelles et des « fusains douloureux et patgnan's exposés par M. Delmotte. M. Fivet a exposé aussi .une petite réduc-!- tion en bronze du buste du cardinal Mer-'e cier, réduction qui a eu un énorme succès. Parmi les visiteurs, qui- ont ous félicité le e jeune artiste, riions M. Besnard, directeur de la Villa Méd'icis, qui n'a pas été avare de U compliments envers les exposants ; i1 a 'r leiuié la force de leur conception et leur belle a technique. De cotte belle exposition, qui a servi à faire connaître et apprécier un jeune artiste belle, on doit remercier les proviseurs du 'f Collège Belge, et partisuJièreraent le recteur, ~ Mgr Vaes, oui se dévoue à tout ce qui inté-(( resse la Belgique avec une ardeur d'apôtre. i- i- M. le député Lorand vient d'obtenir un le beau succès oratoire dans la ville de Cuneo, d eu Piémont, où sa conférence a été l'ocea-i- sion d'une grande manifestation de sympathie en l'honneur de la Belgique. Gela le prouve que, même dans les milieux qui, il y a uin on, n'étaient pas favorables i une intervention immédiate de l'Italie, la Belgique jouit de sympathies sincères. Car à Cuneo est le fief électoral de M. Giolitti. 3" n * a î_ M. le chanoine Noël, professeur à l'Université de Louvain, vient d'être reçu par le n Pape à qui il a présenté son ouvrage sur Louvain. Le Saint Père a reçu très aimablement le distingué professeur, et il a eu dies [a expressions d'une ardente sympathie pour 3. i Université et la viile de Louvain et pour la la Belgique entière. 35 * * 's La GiunLa diocesana di Roma vient de is tancer une circulaire annonçant que, sur '» initiative et par les soins de la Giuntu Direttiva dell' Aziane catlolica italiana, aura lieu, le lundi 15 mai, à 18 h. 30, dons . la grande 6alle de la Cancellaria, une céré- ] mdhie solennelle h l'occasion du XXV° a-nni- f_ versaire de l'Encyclique Rerum Novarum. 7 Nul dioute que les Belges de Rome, dont e. beaucoup s'occupent si activement ici d'œu- ~ vres sociales, tiennent à s'associer à cet ra. hommage envers le grand Léon XIII. nl Bruzjo Romano. la ni La coalition ennemie is £ dispose de 311 divisions Le colonel Repington évalue à 311, le nom-a- bre des divisions dont dispose l'ennemi. Ce chiffre parait juste et bien vérifié. Il coïncide avec les renseignements fragmen-0. taires révélés jusqu'ici. c'e Voici comment se répartissent ces divi-es sions : Allemagne. — Front occidental. 120 divis. C(i Front oriental.. 49 — n. Balkans 3 — Autriche. — Front oriental.. 42 — ~ Front talien 30 — Balkans 3 — S Turquie 52 — Bulgarie 12 — 311 Les divisions allemandes, autrichiennes es et bulgares doivent être chacune à l'effectif le- de 10.000 à 12.000 baïonnettes, mais cet ef-nel fectif n'est certes pas atteint par les divi-sions torques. h erois de guerre. pour nss braves s.v.p. (VWWWWVWI IIS DEMANDENT QU'ON LEUR APPLIQUE LE MM FfiAKÇAIS —o— Nous deni-andions l'autre jour que la croix de guerre lût alwibuée à nos soldats' dans les mêmes conditions où elle est accordée aux sondais français. Les lettres que nous continuons à recevoir à ce propos prouvent que nous n'avons fait qu'interpréter un désir génerall dans notre armée. Publions-en une qui a le mérite de p3aid.îr très bien une cause qui nous parait tout à fait juste : Monsieur le Directeur, Voulez-vous permettre à une bande de poilus belges de vous soumettre le résultat d'une P^is- ! bre survenue à cause de la croix de guerre.Voici j de quoi il s'agit : à l'araÏ6e belge les faits de ; guerre sont cités soit à l'ordre du jour du régiment, soit à l'ordre de la division ou à l'ordre d j jour de l'armée, mais seuls, ceux qui sont cités h l'ordre du jour de l'armée ont di'oit à la croix de guerre, alors que nos camarades i-'ranoais qui sont à l'armée française cités aux mêmes ordres du jour que nous, la reçoivent dans tous les cas de citation, a\ec une distinction sur le ruban pour désigner à quel ordre du jour ils ont Ct4 cités. Ne croyez-vous pas, Monsieur lo Directeur, qu'il y a chez nous, soit un oubli < une lacune quelconque "jut l'on ferait bien d ombler, afin que nous soyions mis sur le^mêrru pîed que nos . frères d'armes Français, c'est-à- i que pour une citation à l'ordre du jour du régiment on octroierait la croix de guerre ave une étoile en bronze, pour .'ordre du jour de divis.on une étoile en argent et pour l'ordre du jour de l'armée une pa^me. Vous ne sauriez croire,Monsieur le Directeur, le nombre d'heureux que vous foriez si vous vouliez bien soumettre cette lettre ^ M. le ministre de la Guerre qui, nous en sommes certains, ne refusera pas celle légitime satisfaction à ses soldats, qui ne devront plus alors regarder d'un rr;i d'envie leurs camarades Français décoras pour des faits analogues ù ceux pour le que's nous ne lo sommes pas et qui sont de ce frtjt IV ' de beaucoup de conversations. Ce'le meui' ' -ait en plus ur enco.uraqe.moM considérable • ur les futures ac''>ns d'éclats el nous serions tous fiers d'être m:- sur îo m*me pied q,ue notre grand voisin. Nous osons espérer, Monsieur le Directeur.que votre sympathie pour nous voudra bien faire une pen'c roconn/iissanœ ""Offcnsi e mais arnica le et que nous n'aurons pas en vain souligné Cet oubli. ,, . Agréez. Monsieur le Directeur, l'expression d. notre entier dévouement. Vive noire chère Belgique bientôt libre ! Un groupe de poilus cités aux ordres du jour de régiment el de division. C'est de tout cinur qiie nous renouvelons r «-offensive » demandée. Quant à la reeon-naiss-an.ee, nous la réservons pour le ministre qui donnera satisfaction à nos bm- vcs. g M. l'Abbê Wstierlê au Havrs La Société de Géographie commerciale du Havre, organise le vendredi 19 nmi, au Grand Théâtre, une conférence au profit île ta Société hivraise de secours aux prison-; riens de guerre. On v entendra M. l'abbé Wetterle,ancien diéipufc au Reiohstag et à la Dicte d'Alsace-Lrtr-ralue sur « La pierre et ses -conséçpien- Beaucoup de nos lecteurs seront heureux de profiter de cotte occasion pour témoigner d-e l'ardente sympathie dont jouit auprès des Belges 1 •Alsace-Lorraine et pour applaudir l'un de ses fils les phiis vaillants. Vingt mois d'occupation allemande nous ont tait mieux comprendre que quarante ans d'histoire Le martyre de l'Alsace-Lor-raine. et nul, plus que les Belges, n'apprécie l'intrépidité du patriotisme avec lequel r-tbtoé Wetterié n'a cessé d'exprimer la fidélité de son pays opprimé à son idéal nationalAussi engageons-nous tous ceux de n~s lecteurs qui le pourront à assister à la con-férenoe rie vendredi soir. IjS bureau de location des places est ouvert au Grand Théâtre, de 10 heures à midi et de 13 heures et demie h 17 heures. Le prix en est fixé comme suit : Première loges et fauteuils d'orchestre, 6 fr. : fauteuils rie ba.loon, stalles d'orchestre, chaises d'orchestre et baisnoares, 5 fr.; secondes loges. 4 fr. ; secondes et parterre, cinq premiers rangs, 3 fr. : parterre, rangs suivants, et troisièmes. 2 fr. ; quatrièmes, 1 fr. UN AVERTISSEMENT POURQUOI 1 ES ALLEMANDS REGRETTENT LEURSCOLONIES Le secrétaire d'Etat impérial des colonies, M. Soif, est allé, le 3 mai, à Hambourg, discourir devant une section de la Société coloniale allemande. Entre autres déclara tions. que rapporte la « Koelniscbe Zei-tung », le ministre a dit que l'Allemagne devra se faire, après -la guerre, restituer ses colonies. Le motif sur lequel il a appuyé est celui-ci : « En vue de la prochaine guerre, il faut que l'Allemagne ait ses colonies, et, dans ces colonies, une puissante organisation militaire, car, de cette façon, elle retiendra dans leur pays la plupart des forces militaires indigènes dont disposent aujourd'hui les Alliés ». C'est ce qui peut s'appeler un comble de prévoyance. Au moins, nous voilà avertis. — Un Américain bien connu, M. P.-J. Goldsoll, a adressé au « New-York Herald » une somme de 5f>.000 francs pour qu'il ouvre une souscription en faveur des soldats français qui ont perdu les deux mains ou les deux pieds, au cours de la tweim UN EPISODE DE LA BATAILLE DL LVSER Dans l'enfer de Dixmude Depuis octobre 19 M, Dixmude reste, comme on sait, un des points principaux, de la lutte persistante entre Belges et Allemands sur les bords de l'Yseï'. Cela donne un intérét d'actualité immédiate au livre que MM. Léon Bocquet et Ernest Hosten publient, cette semaine, chez l'édileuT Taltandiçr (75, rue Dareau, à Paris) sous le titre : « Agonie de Dixmude », De la collaboration de M. Léon Bocquet, poêle apprécié (Flandre, Les Cygnes noirs, etc.) et de M. Ernest Hosten, archiviste de Dixmude, est sorti un ouvrage éloquent et passionnant où, dit M. Charles Le Goffic dans sa pré{ace, l'histoire, le document inédit, le pathétique s'unissent en une belle trame. Illustré de 12 reproductions dv peintre Castel, ce livre constime un hommage enthousiaste rendu à l'égale vaillance des troupes belges aussi bien que françaises et sénégalaises qui participèrent à la défense. Aous sommes heureux de publier ces extraits d'un des chapitres où MM. Jjéon B acquêt el Ernest Hosten racontent une des phases du martyre de la pitoyable petite ville. Dans la ville maintenant désertée par tous ses. habitants, il n'y a plus Cfue les soldats des réserves qui s'y r> .lient.quelquee postes de secours provisoires et des ambulances ave leurs médecins, leurs infirmiers et leurs aumôniers. Mais ns sans toits ni pignons, fenêtres aveu. i'os, iaçades branlant».-, débris informes. La pluie qui' jitis-«el'* fait luire les pans de murs calcinas. n/ ;■ entant d© la tristesse d'un ciel noyé d'à ière-sais.ow la désolation de ce paysage flagellé. Malgré les bannières de la Croix-Rouge qui flottent au-dessus de ces squelettes <ï hôpitaux ei •rbebitatfoiMdferUJte^e allemand continue cV s'acharner sur le moitié t- ■ de cailloux, comme si elle enten-d.°i' condamner à périr les ruines elles-m'-P -tant des b'es&és d? la rude bataille son1 ià nul se tordent dans la souffrance ou ri! h l'agonie. Et r n seulement des be-~ scs 1-sigïR et français, mais tes blessés aile-rjir- - .-s'aiss'i, ra.-jiassés après chaque assaut rt'ie lignes et K aes tran- ehée ennemies où ils pilent, inhumaine-m- '.tendœonoos' : - ' is leurs.Hela-" rie*, r'o'--' sacré pour I'advc'-seire . ni la do^'eur qu' s - lamente, ni la -liMSié q-ui se dévoue, ni la mort qui réconcilie «t pardonne (1). Lorsqu'il n'y eut plus chapelles ni églises à anéantir. ïa fureuir r criiège de l'artiUerio germanique prit volontiers pour objectifs 1 hôpitaux et ambulances, tous les endt-ciia d&l" s 4 la piété, les asiles de refuge des nii- • cèr s humaines après ceux du rôve et d<? la • priè'e. Assurément, au lendemain de l'incendie do Dixmude, les Aiuvnaads, «atkrfait de leur œuvre de dévastation, raleaitiront la flroque-nce du bombardement contre la viifc. Les 2S0 et. les nuvnmites des lourdes batteries installées- à Ee-ssea ou à Beerst seront . dirigés de préférence sur la tète die pont, les tranchées de l'Yse.r et le quartier général die la halte de Caeskerke. où il resté des hommes inti'épides qu'il faut réduire et lasser de leur rôle de gardiens sublimes des i décombres. Toutefois, par intermittence, . des ra Cales triolenles éparpilleront encore. . les .projectiles sur les quartiers démolis et les plâtras fumeux. ; Que dans.la ville pantelante, à l'aube in-déoise ou au noir tombant, une lumière . brille et décèle, un reste cfe vie, aussitôt les • canons braqués y convergent leur feu. De nouveau les' engins de tout calibre re--, prannent leur tapage inXemal, les bombes , incendiaires silionnoni les airSjioudi'oy-ent, . éclatent, lall-uimant des bpasiers mal cons-'J-. més, abattant des pans de murs diM- bréf, 1 fouilant les caves où peut-être quelqu'un . encore est terré. " Jusqu'au 20 octobre, ta Père Brouwers célèbre néanmoins la mêsse dans la clia» ; pelîie de l'hôpital, écrit M. l'aumônier Y... . Cespend-ant, les jours suivants, notis n'osiona plus risquer ia chose, car les A'ienuuirfs, . voyant de la lumière dans l'établissement, . -'.iri.jieadcnt sur le bâtiment le tir de leurs , batteries. » A dire vrai, ils confondaient peut-être ces ; lueurs avec des signaux que des complices . et des indie-dterars ne cessèrent, {'usqw'au bout, de leur faire dans la défense. J Quoi qu'il en soit, ies précautions les plus 1 minutieuses furent inu'jies. Successivement tous les postes de secours sont menacés et successivement évalués. On commence par vider tous les îmmeuibles pour parer au plus pressé. " On avait en hâte déposé des blessés il quelque distance dans la. rue et, en attendant qu'on pût les emporter, l'aumônier1 avait fort à faire, allant de l'uni à l'autre, 1 consolant, absolvant. Enirc-temps, une au ' noenade plus forte fait s'écrouler toits et maisons à î'ent.our et l'ambulance elle-même, ensevelissant blessés et médecins. , Quel spectacle! Jamais je n'oublierai les - gémissements entendus, ces horriBles cris d'hommes à l'agonie qu'on retire des ébou-lis. les membres broyés, la .figure i-a . bouillie. » . Un des postes les plus exposés quotidieu- • nemesnt fut l'ambulance installée dans la . maison de M. Vansieleghem, ancienne ré-s si'dience des gouiverrneurs espagnols, à l'en-. trée du pont diu Nord. Sa tourelle la dési-, gnait au tir des Allemands. Ils la prirent ' pour cible. Insouciant du péril, le Dr Pie- ï (t) « Aprèf (es attaques, il y avait toujours fie-vont nos premières iienes de nombreux blessas allemands. Nous les relevions comme les nôtres. Un jour nous avons ramassé un soldat allemand grièvement atteint et qui était abandonne de-pin* cinq jours. Pendant tout ce femps, le mai-/i-tiwux n'avait ni bu ni «langé et, pour conibîe de supplice, il avait fait des efforts désespérés 1 pour se trainer jusqu'à une boîte de biscuils qui s/> trouvait à quelques mètres de lui. Cet homnQç faisait peine à voir. Aussi de quel regard de re-i connaissance il nous remercia ! » (Lettre du soi- i m aj. 23* ANNÉE. — Sérienoureïle.—N°554 Le numéro*. ICI Centimes (5CMTEMSSAU fEONT) Mercredi 17 Mai 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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