Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c53dz0422n/
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g3aBMM>mraanaiwin»pn matanM nawi^ i, RÉDACTION & A DMINISÏ11ATION ffl» fsa je la Bonrso — LJ HAYRS Téléphone: Le Havre n* 14,05 Cirsctsur : FEPÀN2 SESRâ" Tovtes ies communications concernant Zti rédaction doivent être adressée s S1" .rue de la Bourse, Le Havre, LQfiDQN OFFICE: £1 ,Pantcn Street {Leieôster Square s.w)« ABONNEMENTS France 2 fr. 50 fjar» mois, 3 7 50 par tritno8tro làf>0}cïerre.... 2 ai). 8d. par mofe. a .... 7 ih.<3. J. par trinestPd Autres prtys,. 3 fr. » par mais. » . 9 fr. j> par trirrtastr# PUBLICITÉ S'arfresser à S'Administration du journal au Havre ou à Londres ft-jnanses 4' pïjes Ofj\ 4) la ligne PdtJios annonces »• paga: 0f»\33?a»ijn ô Les petites annonces sont également i reçues à La Société Européenne do Publicité, jo, rue de La Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre £€piscopat allemand refuse justice à la Pgiffê... Nous avions jusqu'ici doux réponses al temandes à l'admirable lettre adressée pai l'épiscopat belge aux évêquea d'Allemagne et* d'Àtrt.i'iSRi&AH'MgHei La « Koelni-x-ho Volkszoitung :> avait annoncé que l'épi» Icopat aœ-tro-attlcroaJMl n'accepterait pafr ' la proposition belge d'enquête, « la juy géant irréalisable en fait et en droit. » La n Vossis-che Zeitung « avait réclamé l'a-Jmemde ou la prison contre, le cardinal Mercier et ses collègues. Nous avons aujourd'hui une troisième réponse. Cette réponse qui n'est à vrai dire eru'un nouveau refus do réponse nous vi«nt j#ar Rome et Milan. Lo « Secolo » a, en 'effet, publié dans son numéro du £3 janvier cette dépêche datée de Rome, lo 22 au soir : L' ii Affenzia Informazioni » dit recevoir do bonne source : n Quelques journaux ont affirmé que les évêquea austro-allemands avaient repoussé la pronosition faite par les évêques belges do constituer un tribunal d'hoimeyr qui aurait eu à se prononcer sur les atrocités' aficmaiides- commises en Belgique. 11 parait, au contraire, que la proposition belge n'a pas rencontré do 5a part des évêques des empires centraux, au moins, potir la majeure partie, d'opix>sition. Mais ■e est jusqu'ici la pensée des évéaues en particulier, non le résultat d'une délibération collective de tout l'épiscopat. La première difvculté est précisément celle de convoquer dans des moments comme ceux-ci une assemblée des évêques des empires centraux qui examinerait la proposition et prendrait une décision dévnitive, En outre, le gouvernement allemand interrogé à ce sujet par le cardinal von Hartmann déclara se trouver dans ï'i lïpossîbifité de favoriser les enquêtes nécessaires, qui, pour être de nata.ro à donner .m résultat complet et satisfaisant, devraient être accomplies par une commission mixte de représentants de la Belgique ot de l'Allemagne, ce qui entraînerait la-nécessite de faire connaître à des personnes non animées de sentiments bienveillants à l'égard de l'Allemagne des secrets qui pourraient aider l'ennemi en lui fournissant îles données quo l'Allemagne a in-intérfit en e« moment à no pas faire connaître ; do plus, les gouvernements d'Au- j triche et d'AMamagno sont maintenant j trop occupés et préoccupés do la poursuite do la guerre pour tourner leur attention vers d'autres soins. » L'onpqsi tirai principale à l'inititiMvo pics évôqueo belges ne vient donc pas de l'épiscopat des empires centraux, mais1 des gouvernements de ces empires et elle est motivé ; au moins apparemment non par le désir que no s? tassa pas la lumière sur les accusations d'atrocités, mais par l'impossibilité pratique que la chose présente aussi longtemps que dure l'état de guerre. Il est ajouté que quand bien mémo la demande de l'épiscopat belge serait! accueilli!, il faudrait bientôt reconnaître ■»ju on manque des éléments indispensables pour une appréciation exacte des faits. Ii fi est pas difficile, par conséquent., que l'épiscopat austro-ajjemand réponde à l'épis-tcopat baige en déclarant accueillir sa proposition dans ses lignes générales, mais on j [invoquant la nécessité que les enquêtes opportunes soient renvoyées au début des [tractations de paix. » LP/mr longuement et tortueusement poUMé, le tefus qu'on vient de lire n'en est pas moins un aveu de culpabilité de la pan ?ueni„ V^lagI,c et unô lamentable défail- • fiance de la part de son épiscopat. . «ue les gouvernement des empires cen- 1 de sc Prêter à enquête ,, sraieuse sur les atrocités commises en Bel- ù kÏÏt'JT.IÏ Ùe,9avons depuis longteanps et _ mx fP3 ont Précisément rappelé , lux évêcnies allemands tous les refus aux- J juels ils se sont butés : S es mfZrïr,' t *'aU?les- à deux repri- ' ' "Ë TT,': 1915 et <" 10V c l'évrmï^ ïL 'iv„ eltre épiscopale — auâZ^.fmm)P"T une adressée B 18 avril ViKLit'■'. f,lre s" province, le s h-iS „ i°"?îî'!rcm la lormalinn d'un s BfeSifS tTl êln com',osé d'arbitres É <itu Usines, en nombre égal, et pré- ■ par un délégué d'un Etal neutre lr bftsiinl. ,nslan<:es se butèrent A un relus u allerVaMe était son- «' Muf J"*, Mais elle \^rtL?JTates- Ce^iTe- I l^ndé 1CS ^,'Èlïucs «»t de- r L I cntUX,.é:e;LUef. aUetnands de les aider q> ^ ( institution d'un tribunal d'en- t< pete contradictoire : u L'ni^T ar,biiT,ala' ««e le Pouvoir occu- 1 K ZL° ïeiusée! écrivaient nos évêques, s' ieiidrrz L acctovd%rcz, pl vous nous ob- Jï •alion nnhr " 0o^rnemenl la décla- l Iretoique les 'éntoins pourront p ■■e av'ih L™TIV0US el par nous à dirc loui tr Wréân^ T' sans avoir d redouter rfe, , le S ' ,De-??nt vmi3' sous le couvert " monde' ils se sentiront fJ r '» séeurUé, el encouragés à déposer 'oi d£,°rJ %u et •'le mmyic Hu™ m l6'*'sc°Pat d« nos deux nations " Zra i/, T e- commu>i contrôla aulhenti- 81 h< d£\l ?l0nages et garantira la. fidè-^nét!icTafoV" X~ L'en1"lHe' ainsi fetu^a^ r£î)ons° d°répis- s s T^tc- D^o«illoz-là de toutes m 0-iSS iî restf 5116 ^'®P^oopflX aue- la ii tt. ne .veut Pas <1 une enquête "r nmS™ TnklMe aux gouvernements bi oropires centraux. otn" éTiL-!^,j solennel t}0 notre con/sécra- la Ksh!wT)^e,' leOT avai«>t écrit les évô- rt (^ra&'S,terrw?311t Ieu'' lettr« ï'ai' ""e i»;ou Pi ^î?^v?3lte' "oos avons promis ~~ mais SL J. h£hSù <::tti3oliguo do n'être lier ni \ lwvr™1'3 ?6 ,a véi-itS, de n« pu 'il \'£JLf°¥baî m à la crainte, lors- en i&3 ». 2 c!c Prcw<"-' 5ue rtcus l'ai- me 'tëèr u Noe îrouveniements n-e veulent pas.... » répondent les évêques d'Allemagne et d'Au-tncne-Hongrie.rfi£t„Par "n. Wft? do pudeur, ils tâchent ■lépangner à 1 épiscopat la honte de leur ^ exP1.i,(l"<'«t qu'une réunion ff? a'o est împossiWo en ces temps trou- «i tr-op vitc (luc nagnèi-o encore ils étaient réunis à FalSa. Ah j que nos évêques font autre figure devant le monde. Il leur a fallu à eux aussi Snihlfw1^1!dans fliCS autrement ' fcf l i ^ 03 )oudres d'un pouvoir ' r!^t Sf „md,a'S^t à leur égard Ils 'j ;i ôeo^ que la voix de leur conscience ei ii9 ont fait leur devoir. ' ,tiLa,s«Çllia.<îuo souvenir du vaillant car-,}i ?J, M'flelioas allant en prison plutôt que ont \i^û' lc. c,0««''l?eux exemple du cardi-iifiii -■> ^£cr ® ,e f-':i suïfragânts réclamant er,.^s , se'n f?e !eur milière 6t dessous m?t? ? S 3a» eu rafc^ de la'pusillani-ÏÏÎlf <}°l prélats caporalisés qui selon te fort-ihitc'torSf®P.seiJ "-dans leurs palais confortables, loin du tumulte do la guerre, rompent en paix le pain que leur tend un gouvernement protestant et font le panégv- uyue de la pieuse armée allemande u Comme lc disaient nos évêques, en pro-pagoant pu* lo livre d'un prêtre oathoiiique L Pi'oies.-eur Rosenîiei^ de Paderborn, les accusatjons officielles oontre la Belgique es évoques allemands ont endossé à 1A1-lemagne catholique la responsabilité de la propagation aotive et publique de la caloim-nie contre lé peuple belge. Cette re^oonsabilité, ils l'aggravent encore en ajoutant aux injustices monstrueuses de leur .pays et en refusant de rendre au peuple bidge l'honneur que les calomnies allemandes lui ont volé. « Vous connaisses comme nous, leur écrivaient les évêques belges, l'adage de .a théorie mirais, humaine, chrétienne, catholique : SANS RESTITUTION, PAS UK PARDON. » Vucou plaidoyer, d'où qu'il vienne, ne peut désormais soustraire l'Allemagne et son épiscopat au verdict sévère de l'opinion et de l'histoire. Le service obligatoire en !is|îeîerre LE Bl' L EST ADOPTÉ DEFINITIVEMENT AUX COMMUNES, ET VOTÉ EN PREMIERE LECTURE; AUX LORDS Londres, 25 janvier. — La Chambre des Communes a ad«>té en troisième lecture, par 383 voix contre 86, le bitt do la conscription.La Chambre dos Lords a adopté lo Mil i n première lecture. LES DOCKERS ADMETTENT LA CONSCRIPTIONL'Union nationale des dockers, vin des syndicats les plus puissants, a élaboré une résolution qui sera discutée mercredi pro- ; chain dans le congrès général travailliste qui va se tenir à Bristo!. Cette résolution déclare que les dockers sont opposés ^ * n'importe quel système permanent de ser- ; vice obligatoire, mais qu ils. considèrent les j mesures prises maintenant par lo gouvernement bi itanniquo connhc justifiées par la J guerre actuelle. < i LA MISÈRE ET LA DÉTRESSE I EN ALLEMAGNE 1 wt< f k UNE SEHiE DE FAITS SIGNIFICATIFS. 1 LE REGIME DE L'EMPRUNT. LES ? PRISONNIERS OBLIGES DE S NOURRIR LEURS a GARDIENS ! f' Nous recevons d'une personne qui habite la Hollande, aux confins de la Bolgique et j te l'Allemagne, et quo sa position met i même d'être bien renseignée sur ce nui ' je passe chez nos ennemis, des informa- ® joins qui confiirment tout ce qui a été dit ■ lur la détresse de l'Allemagne et le mécon-entement do la population. _ La misère, noue écrit notre corespon-ant, bat tous les records. i .ussi le mécontentement et la révolte Sgnent i>i l'état laitent. (L'aspect d'Aia-a-Cl apcllo est désolant ; on casse les vi-•es des boutiquiers qui étalent des vivres rop a&péti&sants. On ne rencontre plus d'adolescents : rien [e lie défi enfants et des vieillards. ^ Les administotions publiques ne jouissait plus d'aucun crédit, il a fallu réqui-itionner de 1 argent. A cet effet, des gents des finances vont perquisitionner e maison en maison, et obligent tous les ontribuables à céder les deux; tiers de iiir argent. Contre reçu, évidemment lais à auand le remboursement 1 C'est en p uelque sorte lo régime de l'emprunt for- u' B. Jv:i Avant d'ffli arriver ù réquisitionner r'( argent liquide, on a fait la rafle de tous n£ s métaux utiles aux industries de guer- 0 e. Tout meuble orné d'un métal queTcon- ,ro< le, les pendules (hélas !), les lustres, etc. P° >ut cela a été en'evé. L'Allemagne a un o? Il besoin de ces métaux, du cuivre surtout SM tl'on a interdit l'exportation des accès- c?! lires d'électricité : culots de lampe, coim- ^ lutateurs, etc... On sait cependant co quo S® exportation du matérieil électrique rap- „ artait ii l'Allemagne. l ;i Nos soldats .prisonniers en Allemagne î',<' leurraient de faim s'ils no recevaient en de leurs families ou de3 marraines : . <-l'on voit souvent ce spoctade significa- tre f de tardions des cojnps de prisonniers ,1el endiiaait auprès d'eux un biscuit ou une oûte de pain - Très charitablement nos " ' nis l'accordent à leurs geôliers. da éta RSGËLLIDRS ET DESERTIONS W var De la mémo source nous apprenons qu ii SU:' sé la aamison allemande s'est révoltée ou [and elle a reçu l'ordre d'aller au feu ; 'e ,r:s; émo fait s'est pa^oduit dans plusieurs vil- Çï11* ïes des environs. ou Les déserteurs sont de plus en plus nom- ^lU eux. A Veuloo il en arrive continuelle- n(l0 snt d'AMem5gne directement. Le lonf de °e frontière belge, on a renforcé les bar- tar'i ires électriques. ami pas —— — A — ♦« ' ' ■ ' — — ^ • hhs jo-iHinwux allemands annoncent suis 3 les vivres ont coi^sidéroblement renchéri moi Knii,manie. Le lrilo de viande do pore ost mc,i nié de 1 fr. 60 à 4 fr.; le poulet de i fr. a ca 14 fr. le liieal lit à lu «o«- LA RECEPTION DE L'AMBASSADE BRITANNIQUE Le correspondant romain do la « Croix donne au- sujej de cette réception les d< tads suivants : « SirTIenry Howard, ministre de la Grar de-Bretagne auprès du Vatican, a doinn-iuer, un dîner en l'honneur du uardina Mercier. Y aseistaient notamment le cardi naJ Gasquet et Mgr de la Villerabel, évèqu d Amiens, line- brillante réception suivit. „ 'émoig ia„'(:s de sympatine conti nuêiit à affluer de toutes narts vers le car ZlAMfûicr' ,Jlii a 6,6 partculièremeri , ,,. de ceux «les cardinaux et de nom hi-e d évêques français télégrapliiés au S< mmaire belge : u Je ne savais pas, ne pu sempêcner d,e dii^s l'archevêque de Mali nés, a quel point nous étions aimés. » LA SIGNIFICATION DES MANIFESTATIONS ITALIENNES Elle est double, d'après le correspondan amam de la n Gazette de Lausanne » (nu-meio du 24 janvier), qui écrit que « l'Italie et Rome en particulier ont. fait au cardinal Mercier une réception triomphale. » tJnf'?4' d0!lt0' «iSM'e-Ml. la Viïïe. Eternelle tient à montrer sa vénération porn* l'homm'-mmi J -°ra uct-uelle, incarné si noible-- ^^"f^oement le patriotisane ?a.ns dome la cause de la Belgique suscite ici d univcrseBes sympathies, mais . je sentiment qrn domine et résume tous les autres, cest la haine de l'Allemagne. Ce ^ on aoclanie, dans le cardinal Mercier, cest la victime de la tyrannie allemande, cest le pasteur courageux qui a su tenir îfle g^léral y on Biesing et ù ses acoiy-U.s. L-s deinonsti^atio.iis de Rome sont sans ,"es acmoiistratioiis do sympathie 11 '• alioçtion pour la Belgique,mais elles sont avant tout et surtout des démonstrations & n ti-allemandes. 11 ne saurait y avoir aucun doute ù cet égard. » Le cardinal Mercier, le surlenj. main de son arrivée, a eu un très long ejitreiA?n avec le Pape. Bien que, au Vatican, on ob serve a cet égard une extrême réserva on ne se trompera pas beaucoup en aflirnians uUe do Oelgiquo aura exposé ii Renoit W dans toute sa cruelle viril. - 1 épouvantable situation de la Belaiqiie. Puisquo dans Jo monde eedesitustique romain il y a encore des gens qui mettent en doute,lois atrocités alio.mandes, le car^li. Mercier aura pu expliquer au Pape qa'eUori sont encore au-dessous de la réalité, lit ii p. -est pas inutile de faire observer que Je jour même où arrivait il Rome le cardinal Mercier, l'épiscopat belge faisait publier son u mémorandum » aux évêques allemands, dont je vous entretenais l'autre pour. Le « mémorandum » a été expédié te il novembre dernier. Les évêquès allemands ont eu tout le temps d'en prendre icnnai&sanec et d'y répondre : ils n'ont pas ngé h propos d'uccopter le tribunal d'bon-ieur proposé par les évéquos bolges. C'est a meilleure preuve qu'ils se sentent dans 'impossibilité de réfuter le terrible aeie l'accusation drossé contre les autorités dlemandes par les évêques belges. Ce si-uice de l'épiscopat d'Allemagne est hautement significatif et il produit, cela va sans lire, dans le monde ecclésiastique romain a plus pénible impression. Comme je vous 'écrivais l'autre jour, qui ne dit rien con-ent. En ne répondant pas aux évêques bêles les évêques allemands avouent impliei-ament qu'ils n'ont pas un mot i opposer ux accusations formulées par leurs eoilè-ues de Belgique. La vérité des atrocités llemandes en Belgique se trouve ainsi une >is de plus lumineusement prouvée. » Ne relevons qu'un mot dans cette corrcs-ond-ance : il est inexact quo l'épiscopat elge ait fait publier son u mémorandum <• ux évêques allemands. La publication de ; document s'est faite ù leur insu et nous vuvons tire qu'ils n'y ont' pas la moindre irt de responsabilité. A propos d'une chanson UNE LETTRE DU CURÉ RAMOUX... Nous avons trouvé dans notre courrier la '.tre suivante gui, on va le voir, nous vient loin : Du Paradis (Coin des Wallons). A Monsieur le Rédacteur en chef du XX" Siècle, •Mon clieir Confrère, tarsque, des bords dé l'Yser, un brave , ito beige s'en vient partager notre bèaÀi- < te ot notre « souk' al 4osse », il nous ap- .< rte des jounnaux : le -\A6 Siècle, le Cour-r de l'Armée, etc. -(Ii va sans dire que nous f venons rien savoir des journaiix ernbo- i 6s, et pas irai, d'ailleurs, pas uin dés Belges l »rts en Belgique occupée, ne veut em em- t rtei1.) Nous avons donc, dans notre pc-tit l m de Wallons waltonisants, vu avec plai- t le Courrier reproduire, et le XX0 Siècle i npléler, la farineuse chanson des Prus-nis. Meus taut-il, ô brave Louis Molmœns, 2 vos esprits, au vernit die la guerre, sara-idanit à rinslar de vos « Ctokis dtiilje »«? '• ut-il, aimable Isi Collir,, qu'une « Divine t> noontre n vous tro'U:b'c 5 ce peint 1 1 fouffit à ma gloire, mon flier Louis, <1 voir écrit ««U Compiintie d'ine pôv' bo- /< sise ii et la première version du « Valeu- c x Liégeois ». Laissez a,u populaire Char- " ■, mon cher « César », l'honneur des d impôts sol G-abèie », qui attaquaient '> illeuirs, si j'ai bonne mémoire, l'impôt bli sur la mouture par lie gouvernement <] landais d'avant 1850. Et laissez-moi re- si idirprer pour mon vieil ami, le juriseon-Le Vefez, la paternité des u Prussiens », ,plu.tot, de la mordante satire ainsi bop-e. Tenez-vous, au reste, pour heureux q le « liagnanit » Velez ne vo»3 persifle, di poiursuive en jiust-ioo. L'ueage quotidien- si « Souk" al loss® » a, heuirerrsemienl, u. n<a son caractère. Et je n'interviens en cc Jéibat <jue dans l'intérêt de la vérité his-q-u», et.pourl faire plaisir à mon vieil . Car, pour être immortel, on n'en est moins homme. m x-euslez mon intervention — hélas 1 je «i - uini pen le troisième larron, — et croyez, |ii > cher Confrère, à mes în-edlleurs senti- <co uts. pi J.-B. Ramoux, curé de Glans. la Pora- copie caniforanfj ,T. Flament. m, lletu ii front | —=——• MARIAGE D'UN AVIATEUR ET D'UNE INFIRMIERE .. Mercredi dernier a eu lieu au front belge le mariage d'un de nos plus intrépides aviateurs, le comte Harold de T'Sercïaes de Itattendael avec Madame Knocker, l'infir-i mière bien connue, décorée de la croix de 1 Chevalier de l'Ordre de Léopold. Après la cérémonie civile, une messe - avec accompagnement de musique militaire, a été dite par l'abbé Quoidbs.-ch, aumù- - nier de l'aviation, au cours de laquelle lo - Père De Groote, l'un de nos aumôniers mi-t litairos les plus dévoués et les plus aimés, ■ a prononcé une allocution avant de procé- - der à la cérémonie du mariage. t « L'Histoire des siècles passés, a-t-il dit • » notamment, nous apprend que les T'Ser-» claes ont toujours pos té bien haut la ban- !» Bière du dévouement. Peu de mois avant » la guerre, une revue militaire rappelait » comment soas la direction de l'un d'eux, n de fiera et intrépides bataillons luttèrent - » pour la gloire de nos armes et de la pa-» trie. Votre présence dans nos rangs, à » l'un des postes les plus dangereux, prou-1 » vo que bon sa.ug ne peut mentir. Hé bien, ! » te croix que S. M. le Roi a fixée sur votre » empêchera cette vaillance de se perdre en » la transmettant à d'autres êtres, lit l'on » continuera à bénir en Belgique le nom » des r'Serclaes. » Kt vous, Madame, en vertu de la divi-» ne loi de l'amour, en vertu de celle de » l'hérédité aussi, vos rejetons, sang de » votre sang, recueilleront en leur être Vad-» mirable esprit de sacrifice qu'attesta cet-» te croix que S. M. le-Roi a fixé sur'votre n poitrine. Voici de longs mois que la divi-» sion d'armée ù' laquelle vous êtes atta-» cliée est fière de vous, Madame, fière de » votre oubli de vous-même, <!e voire géné-» rosité, de. votre héroïsme, Quand les bal-» les sifflaient autour de nos soldats, vous » étiez près d'eux ; 'quand on bombardait » votre modeste abri, vous teniez bon. Kt » Dieu seul sait les plaies que vous ave?, » pansees, les encouragen.cnts que vous » avez prodigués, les consolations que » vous ave:-1, répandues, n Ces paroles lilogiowses, seront, ratifi-ies par toute l'année. Des milliers de soldais lelges ont vu b.êu souvent Mrs.Knockcr dajis un des villages de la première ligne bùu-înis preequo jouriiellonient au tir do l'o-r-tiiterié de l'emiemi, donnant aux blessés les premiers secours allant do nuit sur uno -. 'te battue pi;: les ehrapnels et les balles porter des boissons chaudes — sa tasse de • chocolat esi, devenue légendaire — aux so'i-<iats des avant-postes, en se glissant le lo-n^- des arbres ; logeant daïls uno des rares caves du village demeurée intacte, bref j vivant règlement de la vie du soldai. Quel est d'ailleurs paimii les « anciens » i de l'armé • belge, parmi ceux qui ont porté > lo bonnet de police rond, le shako ou le ké ' pi à couvre-nuque, surtout panni ceux de ! sa division, celui qui ne connaît pas Mrs. j Rnockers ? Ceux qui no l'ont pas vue aux a tranchées, l'on certainement creiséo plus < d'une fois sur les routes vêtues de kaki et 1 coiffée d'un polo, conduisant elle-même, le ' sourire aux lèvïes, son automobile, ralen- ^ tissaait nour ne pas éclabousser ou couvrir £ de poussière ceux dont elle partageait tes c périls ot calmait les soufi'rnnces. De nombreux officiers assistaient au ma- ■ riage. Parmi eux, le Prince de Teck et le J> Général Jacquet. Après la cérémonie reli- i gicu.se, ta Comtesse rie T'Sercïaes a offert r un lunch à ses invités. Une musique miH- e taire est venue jouer quelques-uns des .plus beaux morceaux de son répertoire au domicile des jeunes époux. A. M. J LES FAITSDUJOUR i ron - a Le roi de Monténégro, accompagné des. I princes Pierre et. Danilo el de la princesse Mititza, est arrivé à Lyon lundi soir. Il a été reçu à la gare par ie maire de Lyon, le préfet du Rhône el le général d'Amaie, et conduit à son hôtel où il {ut l'objet d'une s vive maniieslalion de sympathie de la part v le la foule. Des détachements d'infanterie ® ;/ iw escadron de cuirassiers rendaient les 'ion,neurs. ' à A/. Denys Cochin est.dtlé, dans la soirée, c saluer le roi au nom du gouvernement f. 'rançais. , 't flwwvvlvwvl ' I La Chambre grecque s'est réunie lundi ; .1/ es représentants de l'Epire septentrionale ' isxistaient à la séance et ont prêté serment, linsi que loin les députés nouvellement __ l/its. Après cette cérémonie, la chambre $ 'est ajournée à une date indéterminée. de Dans sa protestation au sujet de l'occu- V.) talion île Corfou, le gouvernement grec 71 ,!'n lemaildé l'évacuation immédiate de, t'ils. Vautre part, il aurait demandé des garân- i',1, ies à la France el à l'Angleterre pour nue im Entente n'occupe pas un autre port que les 'alanique el n'étende pas la zone de querre do - l'intérieur du pays. ' vit ✓WWMjVT/U.V h ' VOi Malgré toutes ses déconvenues, M. Vé- JS izelos reste fermement convaincu de la vie- j qr„ tire des AUiés. i;1 « Vous avez cw. moins, vient-il cCts^re 1 rt» Madame Juliette Adam, la grande satis- if?1 wlicn d'assister aujourd'hui à la Revan- \e et de noir demain le nouvel épanouisse- S 1 en! que lui assurera le succès définitif des lliés duquel je ne yeux douter un seul is'ant. » mi Cette ojHnion de ce vieil homme d'Etat 110 « a vu si clair jusqu'ici méritait d'être ~ mlignée. MVHHVIW4 On mande officiellement de Washington voï u; le gouvernement américain demandera ®e, •s explications au gouvernement turc au rmi- 1>rl Au 11 fersia », qui, selon les affirma- 4i w.ç de la diplomatie allemande, aurait élé •ulé par un sous-marin turc. vtwwvvwwt de ;Spi; Les présidents des Chambres de Com- pa'k crce de France ont tenu lu,ndi à Pa.iis itélé u; asseynblée oà ils ont discuté, entre ser lires choses, la question d'une entente »ep mmereiale entre tous les pays alliés pour pou éparer la guerre économique et uamcrr ailï concurrence déloyale du commerce aile• ™ii in;'. aj4e te fc» sens La réponse du patriotisme belge aux avances internationalistes Le « Temps n a compris tout comme nou; 3e discours de M. Vanderveldo à Laresan ne. Daiis son numéro du 24-janvier, h grand iournal parisien écrit que ce dis cours « constitue une réplique pleine d< bon sens aux paroles en faveur de la re .co<nsitituition de l'Internationale que Toi entendit rôceananent en Hollande, j) i «.On avait été péniblement impressionn» éci'ii .lo « Temps » par le fait que c'était lin r-oprô-senlam du parti ouvalep belge agissant, il es; vrai, au nom du bureau. sQçlaliste international qui préconisait aiasi une f^rise do contact in <lire> te avec la Sozialdènioicratic, afin de forcer lefl voies douteuses devant soener a une p-ai> boiteuise, car jl est bien cea'toin oue le peurole ©elge. après tout ce qu'jj a souffert, ne pourrai! admettre que la réparation du droit ne fût na? absolument eompKîto Aiissi, la voix de M Emile Vandervelde. autorisé plus que nuille fiiitve pour traduire la ^ensne et lo sentiment du soeiahs-me belge, dissipe-t-olle tout irîsque de ma-lentendu douloureux. L'honoraWe miptistaxî d'Etat et membre du cabinet b^lge a aflii-nié très ca-tégonquament que ies socialistes allemands e! les socialistes des pays alliés sont s.jparcs par un abîme : rAlsace-Lorraine, « car le droit es) anpresoripLible comme la jusôtoe, et quai-ante ans do doQUiiiatioH allemande <ne sauraient justifie la spoliation passé. «. Le « Temps )j loue aussi M. Vander-vetbde do demander comment on pourrait ôtaWir d^>s relations avec les soziaidemo-lûi-ates crui soutiamit la politique impériale ; coîmment les socialistes des pays a!, liés pourraient serrer la.main quo leur of iront des gens dont l'autre main' est dans celle du kaiser « toujours tachée de san^ belge et français ». « Get ar^um-ent. écait-iî, sera certainement' compris do toit; ceux qui ont le sons profond du devoir ^atriotwrae et nui ne .se mentent pas à etixsm'mes par des fonmules d'un mterr.ationa-Jtsme faoUe, ,préicxie ù toutes les ceu]>ables dé-faiLanees, Ce n'est -pes parce qu'une minorité oe socialistes allemands cherchent actellemen» u, reagii* coniav ua^ politique de crânes et de spoliations, qu'il osf. possible d'oublier îa'lourde pari de .w^poiiisabiLiro assumô) par l'ensemble Je la Soy,ia]damokrat;o dans cette guerre d'aeres sion et do conq"/;}o. ^1. Vanderveldo a fait .ressortir îttJttaerit, au surplus, crue si rnfVn- o le pairti socialiste allemand était, unanime à vou-'.o*r la paix, la situiation soldait la môme, puisau« 30 n est pas avec lui que l'on aurîtit h négocier :A à i-raïf,-.,-, mais avec ceux qui commandent les .à'OUfpes inipemles et qui foulent le sol de ia Mnanœ et de la Belgique. C'est cola que l'or, oublie tror. souvent quand m se nl.iît. dans certains milieux, ù exagérer la ugnifiœtion et ia pointée pratique d«s aiwelles p.vt ^rviseat aetu.rlloment la Sozialdemokratie. vjous avons établi ici, • ù plusieurs reprises, -ùe a gouvernement de Berlin essaye de se servir es socialistes impérialistes d&oe oir d'éten-Ire sa propagande en faveur de la ^ïx aux élé- poDulaiix?s des nations alliées, >nnr 1 faudrait négocier, on verrail la Sozialderno-□'atia s effa er <jt on se trouv^n en •■'>ésemy> tes inîlueijoes réaoUennai3JéB qui ont délivrerait provoqué ta guen-e dans un but de brutale ionqu;"! ' ' - fait ne> M.Vandervehde partage ette manière de voir-et qu'il est pea^suadé. lu? ussi, r(p 1 impuiLssaneê des socialistes allemands imposa- leurs i es en ce «ui concerne la * u î] affiar/iie <juo ce n'est pas avec eux, mais vec le gouvernement impérial qu'il faudrait rauer, doit convaincre de leur eaTeua* ceux oui. e bonne loi, nous voulons le croire attendent ï eoTteliisian de la guerre de l'impossible re-ûnstrtutjon de rinternatioT)a.le ouvrière avec la o.'a-hoi'awoi?, de la So5îia.]demok!i'atie. humiliée t. angoissée peut-être, mais non r^antante. » « Lorfîou'on viendra nous parler de paix, l'une paix précaire, a dit le leader dii parti uvrier belge, nous nous boucherons les ►reilles obstiaiéjnent. n C'est, conclut le Temps » la seule attitude qui convienne, t les nations alliés le savent : elles ont 1 onscience do combattre pour leur exis-wice indiépendiante et sachant que leur venir ne peut être sûrement garanti que ar Li victoire de leuu's a rmes. LES SOCIALISTES 0U K&JSŒR A L'ŒUVRE Nous racontions hier d'après le maire >cialiste de Roubaix les exploits du député avarois Auer, au début de la guerre. Aue? ocoratplissait dans le Nord de la Franc: ' ,j m<>me besogne que ses amis K os ter et C:< BiThxe'HeS. Mais on, se tromperait en ' rayant aue les socialistes du Kaiser ne s r mt distingués cliez nous nue dans l'en- ! îousirjarne des premières tseanaines de ilC'iTÛ. M- Edmond Laskine nous apporte dan.c m Matin » du 23 janvier d'intéressant- , tails sur un voyage plus récent do quel ies « Kameraden )> doue notre pays : • On n'a pas oublié, écrit M. Laskine. la r,ro L ^ Scheidemann. dp^ înç.um. des àudekujn auprès des socialisas • nègres. Ou sait moins qu'en octobre J tes sorfD^émocPôtes David. Eberl; Sc.h- j-i el _Scheutamdnn ont fait un "« vovage dâéfû ' i i P1£y1n>''>« occupées du nord do In 'n ^ e M Bçlçiqiw. Après &vofr élé réou'f i •grand quartier général, rîs ont visité Rou-ix. on, coimjne> le disent, non sans cynisme journaux allemands, « ils ont eu l'oecasior ' se _waidro compte de la situai ion d'urne gr,?nd |e ludi'sinelV .. r ils s p. son f an-é'és A 5Utk Jnarieroi, à Oand et h Bruix^es, où le généi'al i Pissmg a «« fait cornaîfj-^ aux dénutes ,ivd rrastrauon civile de la Belgioue tout entière » ît^cueil ]és a sans doute ravis, et un émipor' i îald^noeira.te. le derteur ITeinemanrv, dons br'ie.nU'Pe oit il énumère triorrf-ihailoment ir<-uhats socialistes obtenus pendant ta auerr. erunitz. LaïKlgrai, r,. 3). n'hésite r.as ii célé 1 ">i r le sens de la justice inerecMWvUsslhnYoui I -nie le gonéral von Bissing, le bourreau de lo I ' gique et l'assassin d'BditJi CaveH ! D '< Et c'est avec ces gems-là que M. Ca-lle Hu^smans rêvait d'unir do nouveau I •-3 ouvriers belges ?... J r» OUVELLES BRÈVES I- - Grâce h la douceur de l'hiver, on peut r, dépura quelques jours, <lara la bon ic and de Paris, ù Issy et à a aman ïqnws arbres fruitiers, pruniers nn. irneait, complètement fleuris. - Des marins anglais se sont emparés la station météorologique allemande dn "i1 Izberççen et tout le personnel, a été fait i ioraiier. Cette station envoyait, pnr !.-■ 'a graphie sans fil, à l'Allemagne, dlc-s ôh- r dations sur l'état de l'fiît-lJrosphère, et le- ;%« ixilins se Gai-daiefit^ de ces observait-iom- Mv r laine tenais incursions c.n AngleteaTe C>I1 r i ■Riirs. On pense qus les lies voisines ser mt As^ilem-ant -te basi aux sous-marin ni manda. J m [JERN1ËKS BEDBG Gûsiffiunsqoè officiel français Paris, 25 janvier, 15 heures, , J StGW,E' au «w«s de la nw:!, les-• anufines ont contiinué à se moài!ii"er' rtl '«las la région, de Nieupor'i. De»1 louvemœ détails oonCrmeait que natteœuc 'S. ^ à renibou,cfauro d«< Jççr a étc. dasloquée paj- nos tirs d-'ai-til-i S'Jr AU®mands n'ont pu déiboBchor, i en un point où quelques gronor^ ne r- IQncéc. Ils en ont été chassés auissi-tô1 Sa latte très vive à coups do ÂFtrmi a ?fut;é d3S Peites sensAts. Un ARTOIS, l'action, airiyée 1)>. mi-, ennemi contre nos posiwoœ, ù 1 oVd ■> lTS°f?'nt'-Vaa^r°î q«i avW iomplè- rfn î n éU) rePrisc par lui à m un de la journeo avec plus d'arnpieur.^ pi t-J ne nouvelle série d'explosions do mine» tccatopagnees d'un fa-ès v-iotent bomli,-i' :;r-l "ent, les Allemands ont lancé*unatemiei ~ur un wont de quinze cents mètn s envi-1 "n, {fcma l'angle formé par la root' ii-'At-j ras à Lens et la route de Neuvillc-Saiut-i Vaast. ; L ennemi a été rejeté dans ses lignes por; notre ieu. Eli deux points où notre tranchcoi oe tir avait été. bouleversée par des explosions, il a pu occuper les entonnoirs dont1 Iji^plupait lui ont été repris presque aussi-1 Dans les VOSGES, nous avons offectué un-boiïïbar-dfeiaineiitt efficace sur 3es! bv.v:'.:ij"i . ennemis du Bail de Sapt. " ° • „»£££ CHEMINOTS ANGLAIS RECULA-MENT, SOUS MENACE DE GREVE, I,A JOURNEE DE HUIT HEURES Londres, 25 janvier. — On mande do' ■New-York au « Daily Teiegraph » qco )oa, cheminots exigent la journée de huit heu-' res et mie augmentation de tarif pour 'es; lieures supplémentaires. Quatre grande? compagnies sont d'aecor l ù ce sujet. Un référendum aui-a lieu le 1er mar;U-I-'arhitrige ne sera pas accepté si la grèva est votée. Elle atteiwlra 400.000 cheminots., Les compagnies demanderaient au you-vennemen-t la pormiasion d'élever les tarif «r pour faire face aux demandes des cliami-;' nots. ~la situation militaire Mardi 25 janv:. ". L'ennemi a tent ;> do donner un noi voaU a coup de sonde d dans notre front occidental. Mais, celte fois, à la différence de ca qui s'est passé ù la Bulte-dJu-Mesnil, eu, Champagne et. à Neuville-Saint-Vaast, «n. Artois il n a pû mener l'attaque. Quoique les Ii«neo alliées do Nieii-port eussinit éiûi uî rosées par 20.000 obus de tous calibres, l'infanterie allemande n'a point osé sortir de ses abris. En agissant de la sorte, nous-croyons bien que l'intention prir.-cip.ile de i'emnemi est de « sonder nos reins et nos cœurs » et de tâcher de lire dans nos projets ou de .nous en détourner. On y peut: trouver aussi ia preuve des inquiétudes de l'ennemi sur notre front où l'artillerie alliée ne casse de montrer une activité supérieure i ia sienne. Au nord' de Saionique, tout un vol d'avions illiés -'en est allé bombarder et, sans doute, ■ pliotofraphier les position® de l'eD-nenii. "ammo on photograohie maintenant ù 2.000 nètres, voire à 3.000 mètres de liauicuir, 1 est M-blo que, dès à présen' te général' lairrail est fixé, ou nçj s'en faut, sur les lositions de l'ep-nemi, leur importance et as ressources en hommes et en matériel lui v sont rassemblées. Ce vol d'avions est. I le prélude d'une action offensive ou tout iu moins d'une forte reconnaissance mm 'armée alliée de Saionique serait disposés •omsser contre l'ennemi ? Il faut l'es'iénei; ar toute marche en direction de Monastip u de Stroumitza rétablirait i'éaufflàjrc dan» ■s Balkans. Le général Sarrail esl un hon--ne de gu»iTC que l'on dit être d'une grands nerpie. Il est le maître absolu des troupes-lliées. Saionique n'est pas la Crimée, où. i dispute éclata naguère entre le géni-érali '.inçais Canrobert et le général anglais Ra-, 'la», qui, anCieo a:de-d<?-camp de W&liing. n à \Vnterloo, entendait jouir d'une aiito-i om.ie dont s'accommodaient mal les plana' i général en chef français. A Saionique, loi ftmérad anglais Mohon a accepté le corn-i.nnidemeiit dni général Sorrail et cette umdiéj « (tepection, si elle est énergique-, esl grossoi e- (nnosnesses. Que. tpiS'qiie jour, nous voyions, l'aiTOédi isse du Caucase, en liaison avec l'amnéai "i.tànmr'qué tfc Mésopotamie, marcher suri Asiie-M ineurc et enoper celle-ci de la Sy-i ' e ; l'année Sairrail rê-mporter une victoiroj ir .les eihem-ins de- Sofia : ia Bukovinie re-; ■wsftr aux mains des Russes ; le géméra^ adoma forcer l'Isonzo, et l'on compreraCr®, ; ■ jour Ift, — mieux qu'o,n. ne l'a fa-tt jus-' l'ft présent hélas i — que ta décision de! onerré peu t étïv obtenue aussi biea Rosphore et sur le Danube que sar Isj h in et sur la Vistule. , Paul CROKAERT. ^ CHEZ NOS*ENNEMIS ' « no« LES PERSECUTIONS CHEZ LES v SERBO-CROATES \ I^e tribuinal milita-ire autrichien de ZagrcB rlni! de condnmner, le 12 janvier, le rneoc-vdocteur l>azare Popovitch, l'avocat Mi» n -Metikoeh let le député aia panlememii' oa-te et délégué a.p partemeret de Budapest rge Boiidisavlévitch, ù quatorze, flix e% c tmois de réclusion pour le crime d'avoirt ■i'oublé la paix publique n. On tes accuse d'avoir fomenté ira- mo&VoJ înt sâpoa'atis-te dans lies sociétés die sMkjuo a^isquoiles ils s'inlànessakaiL " ,j Leniméro ; 10 Centimes (» CSWTÎMES AD FKOKT) Mercredi 26 Janvier 1916 . 22° ANNÉE. — Série nouvelle. - -N* 445^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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