L'information de Bruxelles

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s.n. 1916, 22 Oktober. L'information de Bruxelles. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/125q815q4d/
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21e Année, N* 43 QUATRE page* — Prix du numéro : 10 centime* Dimanche, 22 Octobre 1916. L'IN FORM ATION ABONNEMENT : Un an, fr. 5.oo — Six mois, fr. 2.5o Trois mois, fr. i.z5. On s'abonne dans tous les bureaux de poste et aux bureaux du journal même. DE BRUXELLES REVUE HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge Téléphone B 7029 Compta chèques postaux n° 8 BUREAUX : 148 Rue Neuve, BRUXELLES-NORD. ANNONCES : La ligne de 90 m/m de largeur . . . .Ir. 1.— » » » » dans le texte. 2.50 PETITES ANNONCES : La ligne de 45 millimètres . . . . fr. 0.35 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal. Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. le directeur d* " ('INFORMATION DE BRUXELLES ,, Bruxelles. SOMMAIRE : « STRATÉGIES ET DIPLOMATIES DIVERGENTES DES ALLIÉS )) Le Japon en Chine ? — La Roumanie. — L'Italie et la Russie LES PERTES DE L'ANGLETERRE ET L'IRLANDE -*B Pourquoi l'Entente ne veut pas de la Paix Pour et contre la paix en Italie • O • La réouverture des Universités Machinations françaises contre Anvers et contre les intérêts belges. • l Mgr. Szeptizki. • Le chemin de la vie (poésie) Bibliographie : Dr Friedich Zahn. — Illustrierte Zeitung, Leipzig. — Les expositions : Le Salon d'Automne, Salle Studio, rue des Petits-Carmes. — L'Œuvre Nouvelle Au « Gresbam >, place Royale. — Au Musée du Livre, rue de la Madeleine. — Chez Dietrich, Montagne de la Cour. — A la Salle Giroux, rue Royale. 26. — A l'exposition de l'Œuvre Nouvelle (Communiqué). — Une belle initiative : Yolksopbeuring. Brussel. — Brnxelles-Attractions. I i Vers l'Avenir, pour la Paix, la Vérité, la Justice et le respect des droits de tous. L'Information de Bruxelles. Stratégies et diplomaties divergentes des Alliés. Le Japon en Chine? — La Roumanie. — L'Italie et la Russie. Un correspondant militaire de La Ziiricher Post examine les causes de la situation actuelle : il constate que les assauts russes n'ont plus la force des attaques précédentes. Les millions d'hommes des armées russes ne peuvent pas supporter sans interruption de si terribles sacrifices. La revision des munitions disponibles peut aussi conseiller une attitude plus calme, d'autant plus que les transports par Arkhangelsk paraît sérieusement me-nacé par les sous-marins allemands. D'autres sources annoncent que même les installations de la côte de Mur1-man ont été bombardées et endommagées; des assureurs refusent de garantir le risque de la navigation dans pes régions, et des matelots neutres ne consentent plus à s'y aventurer. De même pour les Etats-Unis, où l'apparition des sous-marins a influencé les cours des « valeurs Ide guerre », c'est-à-dire des fabriques de munitions, au point de leur faire perdre six cent millions de francs du jour au lendemain. On oonçoit le langage des journaux qui sont les organes de ces industriels « neutres ». Ces Circonstances peuvent cependant être temporaires : . . . Des sources russes, notamment le Rousskoïé Slovo, annoncent aussi que le Japon a arrêté 1 expédition de munitions en Russie; il veut les garder pour lui-même,1 en vue d'une campagne éventuelle en Chine, où il envoie déjà des troupes. Le nouveau ministère japonais, présidé par le général Terouchi, passe pour avoir une attitude plus « énergique » vis-à-vis des Etats-Unis comme de la Chine! Des connaisseurs de l'Extrême-Orient estiment que le Japon a tout intérêt à la continuation indéfinie de la guerre et à l'affaiblissement de toute 1 Europe; il ne verrait d'ailleurs pas de bon œil le succès complet de l'un des groupes de belligérants, car il se trouverait faible vis-à-vis d'une coalition victorieuse, tandis qu'il serait puissant et imposerait ses conditions vis-à-vis de deux coalitions toutes les deux épuisées et sans résultat décisif. Le Japon soutient donc bien la Russie, non pas comme la corde soutient le pendu (ceci serait une exagération), mais comme on tient un chien en laisse; on le retient s'il veut courir trop vite ou trop loin. Ce système permet à tout gouvernement japonais de louvoyer vis-à-vis des elements qui, dans son pays, sont hostiles à l'Entente. C'est un procédé très oriental, extrêmement oriental. Si, comme on le dit, le Japon mobilise et réquisitionne toute sa flotte commerciale, cela peut devenir une source de surprises, notamment pour les Etats-Unis, qui ont tant d'intérêts en Chine! Peut-être aussi, dit le journal suisse précité, l'arrêt des attaques russes est-il dû aussi à ce que des secours devraient être enfin envoyés, beaucoup trop tard, ajoute-t—il, aux Roumains serrés de près. A 1 offensive dispersée de ceux-ci succéderait, s'ils essaient de se maintenir sur toute la longueur de la frontière des Alpes de Transylvanie, « une défensive trop étendue qui s écroulera tout aussi sûrement. On devrait croire que le plan a, de nouveau, été élaboré sans compas ni mesure ». A ce propos, il faut signaler que l'officieuse Agence Havas annonce que les secours arrivent à la Roumanie; au contraire le Secolo déclare que c'est trop tard et que celle-ci est perdue; la Epoca de Rucarest craint que le front ne se rapproche toujours plus de la capitale; le Taqesanzeiger de Zurich annonce l'abandon prochain de celle-ci et de toute la Valachie, et la Neue Ziiricher Zeitung envisage aussi cette éventualité : il s'agit d'une concentration avec les' armées russes en vue d'une action plus sûre! Ce ne sont là peut-être que des ballons d'essai! On reproche beaucoup à la Roumanie de s'être jetée sur la Transylvanie, au lieu d'avoir combiné tout son effort avec celui de Sarrail contre la Bulgarie. D'une manière générale, la Ziiricher Post estime que la direction des armées de l'Entente n'a manqué d'esprit d'offensive ni à l'Est ni à l'Ouest; elle a eu de l'habileté tactique, et ses troupes, de la bravoure et de l'espritj de sacrifice. Mais la grande supériorité du nombre des hommes et du matériel n'a pas été judicieusement répartie ni dans le temps ni dans l'espace. Un nombre exagéré de divisions se trouve devant des positions puissamment érigées; là au contraire, où une augmentation de quelques divisions aurait produit des avantages opératifs importants, l'attaque n'a eu lieu qu'en retard ou avec des moyens insuffisants. Les causes de la répartition des forces qui a été choisie sont de nature politique, opérative et tactique. Au point de vue politique chacun a préféré ses objectifs particulière au but commun (en "d'autres termes chacun a fait « sa guerre »); au point de vue opératif on a attaché trop peu d'importance à certains théâtres de la guierre; au point de vue tactique, on s'est entêté dans la théorie erronée de la percée, qui veut, au taoyen de masses d'obus et de flots de sang, déchirer des fronts fermement agencés. En somme, la stratégie générale des Alliés manque d'unité et offre d'autres défauts. Le Popolo d'Italia reproche aux Anglais d'immobiliser inutilement une armée en Egypte. Des Anglais répondront que sans cela cette clef des Indes serait conquise d'un côté par les Senoussis, de l'autre par les Turcs, au sud peut-être par une nouvelle insurrection du Soudan. Voilà ce que c'est que d'avoir voulu conquérir et dominer des populations malgré elles. L'Italie elle-même n'a-t-elle pas fait surtout la guerre à la Serbie et à la Grèce, pour empêcher l'une d'obtenir la Dalmatie et l'Albanie, l'autre de garder l'Epire et de réclamer le Dodécanèse, qui est purement grec? Lorsque la guerre balkanique éclata en 1912, l'Italie se hâta de mettre fin à son conflit avec 1a Turquie : la paix fut signée le i5 octobre. Il ne fut pas question de s'associer aux Slaves. L'on retint les îles grecques fen gage, pour priver à l'avance la Grèce d'un des buts de son action, pour entraver son unification nationale. Par sa guerre contre la Turquie, l'Italie avait déclanché la question d'Orient et poussé les Etats balkaniques hors de leurs gonds; elle porte là une part de responsabilité dans les origines de la crise actuelle. -Mais elle lâcha ces Etats au moment où, comptant peut-être sur elle, ils se décidèrent à attaquer la Turquie! C'est que les intérêts et les ambitions de l'Italie sont inconciliables avec les leurs. La Russie voit la politique italienne actuelle de mauvais œil. On prétend que son ambassadeur à Rome, M. de Giers, est en froid avec M. Sonnino : il s'en irait en vacances à Lucerne : c'est bien 1^ moment, à cette saison, et lorsque le cabinet italien est convoqué en conseil extraordinaire! Les quatre attachés militaires russes seraient rappelés aussi du Grand Quartier Général italien. Ils se sont peut-être aperçu que l'offensive italienne, pour infructueuse qu'elle soit en général, aboutit en somme pour le moment à détruire et à occuper l'un ou l'autre hameau parfaitement slave du Karst, que l'Italie veut annexer au nom de ce pauvre principe des nationalités! Le ministre-président de Russie, M. Sturmer, s'en va lui-même en congé, à moins que ce ne soit l'avant-coureur de sa retraite, déjà maintes fois annoncée. Les hommes politiques s'usent vite en Russie par le temps qui court. M. Sturmer ne date que du mois de février. Depuis la guerre, l'Empire russe en est à son cinquième ministre de l'intérieur! Certes la Russie dément officiellement l'intention qui lui a été prêtée, de faire ou de préparer une paix (séparée : mais elle ne dément pas le bruit, qui a couru ten même temps, qu'elle n'est pas liée, comme les autres Alliés, par la Convention de Londres. Elle se réserve donc sa liberté. Son démenti est contredit par sa réticence. En somme, la diplomatie des Alliés, de même que leur stratégie, continue à manquer d'unité. La Russie n'a pas soutenu l'Angleterre et la France aux Dardanelles; les puissances occidentales et à plus forte raison l'Italie ont laissé sombrer la Serbie et le Monténégro. Autour de la Grèce se joue une partie où les contradictions abondent : la France, ou plutôt M. Briand malgré M. Clémenceau, est d'une violence que l'Angleterre suit en boitant; l'Italie contredit cette action tout en s'empa-rant de l'Epire grecque; la Russie se défie d'un mouve ment qui aboutirait en Grèce à une république dont elle craint la contagion dans les Balkans et chez elle-même. Elle a jusqu'ici laissé en plan la Roumanie pour la récompenser d'avoir cru à sa menace de l'envahir et de s'être alliée avec elle à raison de son invasion. D'après l'Invalide Russe, ce n'est qu'au printemps prochain que la Russie pourrait reprendre l'offensive en Roumanie! Comment qualifier cette stratégie et cette diplomatie à cahin-caha? L'an dernier, Lord Curzon félicitait Grey de mener si bien le quadrige de l'Entente. Lies quatre grands chevaux continuent au contraire à tirer chacun de son côté. Et l'hippogryphe japonais menace de prendre son vol de manière à troubler tous les plans, après avoir imposé à la Russie un traité humiliant pour prix des munitions qu'il va maintenant, d'après le Rousskoïé Slovo, se réserver pour lui-même. L'aigle américain, qui plane neutre au-dessus de tout cela, en comblant les Alliés de ses munitions, va peut-être se demander s'il n'a pas intérêt à les garder aussi! pour lui? La réponse cassante de M. Wilson à l'Entente au sujet des sous-marins a surpris du moins tout le monde, quoiqu'on période électorale on ne puisse dire au juste si elle présage quelque chose. Les pertes de l'Angleterre et l'Irlande. Sir Edward Carson, le chef des Orangemen, des protestants irlandais adversaires du Home Rule, vient de déclarer à la Chambre des Communes que les résultats sur la Somme ont coûté de grandes pertes aux Anglais : « il n'y a pas de raison de nous cacher à nous-mêmes ce fait, car le monde entier le connaît. Représentons-nous clairement la situation. Nous voulons continuer cette lutte jusqu'à la fin. Ce que ceci signifie, personne ne peut le dire. Mais si nous portons en compte (toujours Ce langage commercial!) les pertes et nos progrès des trois derniers mois, et avec cela naturellement l'ensemble des opérations, nous ne pouvons cacher, ni à nous-mêmes, ni à la nation, que nous avons encore devant nous un travail d'Hercule à accomplir... Le ministre de la guerre peut-il donner les assurances nécessaires quant aux réserves militaires? c'est là actuellement la question vitale pour toute la conduite de la guerre, et il est extrêmement grave que l'Angleterre ne dispose pas en ce moment de réserves anciennes et formées. » Il est bon de préciser la comptabilité indiquée par Sir Edward Carson. En trois mois, l'Angleterre a perdu sur la Somme l\% 7,000 hommes, sans compter peut-être 80,000 coloniaux et certainement sans ses hommes de couleur, chair à canon dont on ne fait aucun cas. Tenons-nous en au chiffre officiel anglais : cette perte a servi, d'après l'Evening News, à gagner cent kilomètres carrés. Le territoire français occupé en comporte vingt-mille. A ce taux, on peut calculer combien l'Angleterre et ses Alliés devraient faire de sacrifices pour libérer tous ces départements : il faudrait deux cent fois plus, c'est-à-dire quatre-vingt-cinq millions d'hommes. Il est évident que ceci est impossible, absurde; que ce n'est pas ainsi qu'il faut calculer. Mais il ne faut pas se figurer que l'adversaire aurait des pertes analogues ou approchantes pour continuer à défendre ainsi pied à pied le territoire qu'il occupe. Dans le numéro du 8 octobre de la France, de Bordeaux, le général Verraux écrit à propos de la désillusion résultant(|des défaites roumaines, qu'on a perdu de vue que toute la technique moderne p centuplé les possibilités de défense, et que les moyens défensifs sont encore supérieurs à ceux de l'attaque de manière à entraver toute marche rapide : on s'est trompé en proclamant l'épuisement physique, matériel, moral et financier de l'adversaire : il a trouvé contre la Roumanie les forces nécessaires sans s'affaiblir ni contre les Russes (au contraire), ni sur la Somme. Alors? La France appelle les derniers de ses embusqués et Ide 6es exemptés, les hommes de 17 à 5o lans, les faibles, les boiteux, les borgnes, les convalescents. Elle achète aux partisans de Ferrer, en Espagne, des « ouvriers » payés vingt-cinq pesetas par tête, aux agents révolutionnaires qui continuent la propagande anarchiste en Catalogne. On fait venir ces malheureux sous prétexte de travailler aux champs, et puis on les enrôle de gré ou de

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'information de Bruxelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1915 bis 1918.

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