Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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01 February 1914
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s.n. 1914, 01 February. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h707w68411/
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Orgaan hetabende voor doel : De proqaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». sw AANGESLOTEN BII DE BELGISCHE PERSVEREFNIGTNG VOOR TTT DSCHRTFTF.N W.VAN D£R V£P/$CS ANV£RS. Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défense des intérêts du commerce local. - Edité sous les auspices de la ligue « Anvers en Avant «. AFFILIÉ A L'UNION DE LA PRESSE PÉRIODIQ ;J E BELGE ■ s»" AANGESLOTEN BII DE BELGISCHE Le Dernier Il Cataclysme au Japon, Pauvre Japon! on dirait que la nature inexorable si ______ plait à l'envelopper de tous les cataclysmes possibles, e g g *1 pour l'avoir gratifié du plus pittoresque et du plus rian aspect, elle ne le me'nage pas dans toute l'étendue di I son territoire. Essentiellement volcaniques, le continent nippon e les 385o îles et ilôts qui le constituent sont fréquemmen masslt - , , , , , M secoues par des tremblements de terre et des éruption udule. | s souterraines ou sous-marines, qui, avec les raz de maréi anéantissent tout ce qui se trouve dans leurs zones d'ac 1910 t'on" surP'us indépendamment des désordres sismi ire - clues I1" émanent du fond, le ciel à son tour contribui I pour une bonne part à l'œuvre d'anéantissement, par le: ■ orages, cyclones, typhons et autres phénomènes atmos' îlllt? ' phériques, qui ne le cèdent en rien aux autres dans l'hor 1 reur de la dévastation. Le Japon, issu pour ainsi dire d< == ;Bla fournaise ardente de l'intérieur du globe, qui par suc ji i—_ Kcessives éruptions vint émerger des profondeurs d< J l'océan, possède un nombre considérable de ciatères.don il faut compter une cinquantaine en perpétuelle activité NEZ 'cause évidente des secousses sismiques si fréquentes ayant probablement leur origine dans la pression de: rceau vapeurs emprisonnées sous la partie superficielle du sol 'S La terrible catastrophe qui vient de faucher tant d( ===== vies humaines, s'est produite dans la partie méridional) extrême de l'empire et dépendant de l'île Siou-Ki; u. Al ; sud de cette dernière, se trouve la baie de Kagosima longue de 8o kilomètres sur une largeur moyenne de goeî> (20, au milieu de laquelle une autre petite île Sakura- t'aîlb shima émerge à son tour et possède le Mi-Take haut dt -1 mille mètres environ dont le cône ébriché forme a lu enin^en seu' avec ses Pentes crevassées toute cette masse ; terrestre. Depuis plus d'un siècle, ce volcan n'avait donne I aucune inquiétude, et sauf quelques rouleaux de vapeurs Iblanches qui s'échappaient parfois, son voisinage n'inspirait aucun danger aux villages clairsemés tout le long du rivage; quand, tout à coup, le sol se mit è trembler et simultanément surgiient d'épais nuages de cendres accompagnés d'émanations sulfureuses poui faire place aussitôt à une pluie de rochers énormes ei une coulée de laves incandescentes qui, glissant dr cratère avec une foudroyante rapidité tout autour dr cône, incendièrent tout sur leur passage, et vinrent eu : User, champs et habitations dans une pâte de feu qu'i fut impossible de fuir pour la plupart des malheureux surpris au bas de cette montagne maudite. Pendant que se multipliaient les oscillations du sol, la force de pro jection était telle que les blocs rocailleux s'élevaient è de formidables hauteurs, rendant plus teirible encore leur chute définitive et l'écrasement final. 11 eut semblé que le phénomène eut pu se localiseï —' dans l'île de Sakurashima et peut-être même qu'un des versants, aurait pu suffire comme proie au monstre, mais il n'en fut rien; quelques heures après les pre-mieres coulées, les secousses sismiques se firent encore plus violentes et le cratère se mit a vomir avec une violence telle que non seulement tout fut entièremeni recouvert et dévasté dans l'île, mais que le fléau atteignait la rive occidentale opposée du golfe, quoique | distante de plusieurs kilomètres du volcan et séparée pai un fort bras de mer. C'est ainsi que fut entièremeni détruite 1 ancienne ville de Kagoshima dans la province de Satzouma. L'incendie se propagea avec d'autant 1 plus de rapidité, qu'au Japon, en raison de la fréquence I des tremblements de terre qui bouleversent continuellement le sol, on ne possède que des constructions légères plus résistantes aux oscilations, mais essentiel-lement inflammables; les forêts environnantes et la végétation en général, servant en même temps d'aliment | au feu, ce fut un sauve qui peu terrible vers le nord, mais d issue difficile, car il fallait remonter les collines I et les contreforts, les routes étant envahies par une po-M pulation de près de 70000 habitants qui se jetaient sur 1 » T.3*nS en masse compacte, affolés par la soudaineté t. ; e ' imPardonnable fléau. Cette ville avait déjà dans son histoire lin e\ 11 î" rp rlpcoctra 1 1 ' i. ' 1 i PERSVEREENIGING VOOR TIJDSCHRIFTEN bardée et entièrement brûlée en 1863 par une escad: anglaise. Avec elle et ses environs, disparait pour l'ii stant un centre intéressant pour la fabrication de c< ^ belles porcelaines si recherchées en Europe ainsi que I faïences et bibelots de toutes sortes, qui ornent n< ; se étagères. Plusieurs manufactures d'armes, de yatagan ^ et et autres objets de panoplie faisaient de cette contri ant un petit Tolede Japonais; ajoutons y aussi quelqm de usines de filés coton dont l'outillage jadis très rudumei taire commençait à se perfectionner, et on se rendi et compte que l'industrie commençait a y avoir une plac ent déjà florissante. 3ns Quant à la petite île de Sakourashima foyer du fléai rée on évalue à 10000 âmes sa population, mais on igno: ac- encore quel a pu être le nombre des rescapés, s'il e ni- fut, tout service télégraphique ayant sombré sous la la^ sue et l'abord en étant impossible en raison de l'incande les cence, de l'extrême chaleur et des émanations asphyxiar os- tes. Cet ilôt avec son volcan au centre, entouré de tah or- grisâtres et ravinés avaitàsa base uneceiniurede chamj de verdoyants, étagés de culture, où dominaient les arbri uc- à suif, les orangers et les cerisiers, d'où son appellatic de (île des cerisiers). jnt Issue elle-même vers le milieu du VIIIe siècle d'ur té, éruption volcanique sous marine qui la mit à flo es elle devait 1200 ans plus tard, périr de ce qui l'ava ZI ,eS L'île de " Sakurashima ,, P0Llr détruite par l'éruption du volcan " Mi-take ,, les et it du fait naître. Cette catastrophe ajoute encore plus d'é] ar du vante à la destinée du Japon, qu'actuellement la far ut en- y règne effroyablement avec tout son cortège de mal.' qu'il e'pidémiques qui en accentue l'horreur. ireux, La soudaineté de cette éruption nous remet en ît que moire malgré nous, la catastrophe du Mont Pelé e pro- Martinique le 8 mai 1902 qui eut lieu dans le me ient à conditions, anéantissant en quelques minutes 3: ncore personnes, ne laissant, paraît-il, la vie sauvé qu's nègre emprisonné, dont la géôle hermétiquement c aliser permit d'échapper à la terrible asphyxie dont péri n des la presque totalité des victimes. nstre, Il serait fastidieux de faire l'historique des érupt i pre- volcaniques au Japon; elles ne se comptent plus, 1 ncore les plus fortes vibrations ont eu lieu dans les conl : une de l'archipel où se trouvent les principaux cratère: ment précisément dans la région deTokio voisine du fan attei- Fousy-Yama et arrosée par des rivières descendue oique l'Asama-Yama. On parle de cent mille victimes, loi parée la catastrophe qui renversa Yedo en 1854. Quant :ment quantité de petites îles qui surgirent soudain, se vince plèrent et disparurent avec tous leurs habitants, la utant en serait intéressante, si l'on possédait une docume aence tion exacte que le Japon jusqu'à ce dernier lustre n nuel- cilitait pas précisément. tions Devenu depuis quelque vingt-cinq ans le pei atiel- vraiment civilisé de l'Extrême Orient, et pouvant et la jourd'hui se mettre au niveau des grandes nation ment l'Occident, les Nippons ont des Instituts sismologie nord, très complets et que fréquentent les plus illustres lines vants géologues, mais on dirait que la nature, jâk e po- de sa force brutale indomptable, s'évertue à leur n t sur trer l'inanité de leurs ressources pour essayer de la c ineté battre dans ses débordements. D'aucuns voient c dans cette lutte perpétuelle contre les éléments et les grai 30m- catastrophes réitérées l'inépuisable courage du J; Ire nais, son abnégation de lui-même et son fatalisme qt n- lui font envisager la mort sans trop d'appréhensior :es parfois même par un raffinement d'honneur ou une ne les cessité qui ne doit pas se discuter. ;Os Les dernières guerres, ont du reste bien mis au joi is, ses qualités d'endurance et de discipline, de travail 1 •ée de persévérance. On pourrait croire d'autre part que le les disparitions de tant de vies humaines si fréquemmer :n- répétées doivent avoir une influence fort sensible si ,ra l'ensemble de la population d'un pays; il n'en est rier ce paraît-il, car grâce aux qualités prolifiques de la Jape naise l'empire du Levant conserve sensiblement so u, même nombre de sujets qu'on évalue à 48 millions.Fau >re il peut-être voir dans ces grands rapts de vies humaine en au Japon une sauvegarde pour les autres continent: ve car 11e nous piédit-on pas depuis longtemps, un env£ ;s- hissement futur de la race Mongole en Occident? Dan n- tous les cas, et pour l'instant, plaignons nos frère us jaunes dans ces moments de calamité, et félicitons-nou ps en même temps, d'être moins exposés qu'eux aux fan •es taisies brutales de la farouche et inexorable nature. on Imageries populaires. Le Cercle Artistique d'Anvers vient de nous donr l'occasion de visiter une exposition très intéressan d'images populaires provenant de la collection de 1 Van Heurck. Cette exposition faut-il le dire a été ti ne fa- ———•—- 1 euple appréciée du public; certains pnt eu quelque plaisii ît au- retrouver les images de leur jeunesse, images avec ns de histoiresattendries, merveilleuses ou plaisantesou en ;iques avec des batailles où les tambours roulent, où les f .s sa- sifflent, où les trompettes sonnent, où les boulets di louse vent de glorieuses paraboles dans le ciel ; d'autres mon- voir pour la première fois ces feuilles naïves, au de com- grossier et primitif, au bariolage violent et fantasti< dans devant lesquelles nos populations flamandes ont andes dans leur ferveur crédule, ces images satiriques, lé; Japo- daires ou d'aventures dont la morne et banale ima£ «rwiiraiBniramwnrtMfr m 1 tu iTWiw—«M IMnHSHHUMMnni [ui d'aujourd'hui n'est pas parvenue à égaler ni le charrr >n, ni la beauté. îé- Longtemps abandonnée aux mains des enfants ou 1 léguée aux murs des chaumières, elle entre maintena ur dans le cabinet d'estampes à l'égal des plus nobles gi et vures en taille-douce. Ne raconte-t-on pas que le folkl les riste français, M. Pa il Sébillot, pour acquérir u :nt image du « Petit Poucet » de la première édition, d ur couvrir la feuille de billets de banques. Les images soi :n, en effet, des preuves d'un procédé d'expression qui 10- parfaitement atteint son but d'enchanter les enfants, on faire prier les simples, de transmettre de génération ut- génération les fonds de farces, de légendes et d'épopé les de la tradition. ts, Ce n'est donc pas par leur intensité esthétique c ■a- leur perfection technique, que ces planches d'un sou ns disputent aux chefs-d'œuvre de la gravure, mais par •es parfaite convenance de ces moyens à sa fin. Ce genre us connu des maîtres, dans tous les pays d'Europe, n- Mais plutôt que des œuvres d'art, les images so toujours de sincères documents ; leur conception moii académique et leur destination populaire en font d — interprètes sans réticences de la psychologie de lei public et des mœurs de leur époque. Une collectic d'images constitue un répertoire tout fait de toutes 1 inspirations et préoccupations émanant du peuple c qui ont affecté sa sensibilité. Aussi bien que l'amatei et l'historien ou le folkloriste, le critique d'art renco: trera dans l'imagerie un élément particulier d'intérét. Dans le fonds de l'imagerie persistèrent des motifs s tiriques, des traits caricaturaux qui paraissent parfo obscurs dans certaines compositions classiques : schul tures grotesques, sujets de Breugel, Teniers, Callo Luyken et dont les survivances dans les images ou leu légendes livrent parfois le secret ou le commentaire. er L'histoire de l'imagerie forme pour toutes ces raisoi e> un des chapitres les plus curieux de l'histoire de l'ar ■4r Mais cette branche est des moins explorées et cela es conçoit si l'on songe à la disette de la documentation ir à y d'une part fragilité de ces feuilles de papier d'usage fi îc des gace et rareté de leurs collections, que les bibliothèqui ncore publiques n'ont pas su composer à temps; d'autre pa fifres rareté des renseignements touchant les imagiers,dont ! décri- condition modeste échappait au reportage. :s à y C'est Turnhout qui a été, au XIXe siècle, le centi lessin principal de l'imagerie belge. La petite capitale de 1 :ique, Taxandrie, quoique perdue au milieu des bruyères < : prié presque dépourvue de moyens de communxation, égen- compté plusieurs fabriques importantes. igcrie La plus ancienne, et certes la plus considérable, e: t 4<ie Jaargang N» 68 Verschijnenende den i" en den i5" van elke maand 1 FEBRUARI 1914 — 1 FEVRIER 1914 Paraissant les 1er. et i5 de chaque mois 4me Année No 68

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