Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 13 June. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06z04h/
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Samedi 13 et dimanche 14 juin 1914 No 135 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : / un an un seme. un trim*. v 41\5 \ francs francs francs fflWERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cm£s Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au Iignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes avis important Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. A C T UAL I T É S EN ROUMANIE (") Dès le printemps de 1908, le roi Carol 1 , fait voter la loi instituant la Caisse urale qui a pour objet essentiel de ji'lér aux paysans le crédit nécessaire !'d.chat des terres. he ■capital est de dix millions. Les i .'.ans sont nominatives, et ne peuvent être possédées que par des Roumains ; l'Etat en a la moitié. Les paysans qui ont acheté des terres à la Caisse rurale ou par son entremise sonl tenus de les cultiver ; ils ne peuvent les donner a bail qu'avec le consentement de la Caisse qui n'autorise cet affermage que quand les propriétaires sont dans l'impossiibi-Iilé de travailler eux-mêmes ; encore, les terres ne peuvent être affermées qu'à des Roumains. Les baux passés sans le consentement de la Caisse rurale sont nuls de plein droit. Les terres achetées par l'entremise de la Caisse ne sont hypothéquées qu'avec sou consentement et seulement jusqu'à concurrence des versements effectués par les acheteurs sur le prix total. Les communes autorisées à se constituer des pâturages communaux peuvent emprunter les fonds nécessaires a cet achat à la Caisse rurale. La Caisse achète aux enchères publi-ues ou de gré à gré des terres d'une ■ enduè supérieure à deux cents hecta-- pour les revendre ensuite aux pay-.s. mais elle peut acheter des terres oindre étendue pour le même objet. 1 >; dirige et contrôle toutes les opéra-ions relatives au parcellement et au ayement du prix. Elle accorde aux paysans des prêts hypothécaires au taux maximum de cinq pour cent par année. Elle émet des bons ruraux qui seront donnés en payement des lots achetés par les paysans ou des pâturages communaux.Le propriétaire désireux de vendre soumet une offre au conseil de la Caisse. Une fois l'entente établie entre lui et les paysans sans l'intervention d'autres intermédiaires, le conseil nomme une commission qui examine la qualité du terrain, la situation économique et les conditions d'exploitation. Si le propriétaire est d'accord, il est aussitôt procédé aux formalités d'achat. Aux termes des réformes projetées, les contrats de vente-achat sont déposés au tribunal ainsi que l'acte par lequel les paysans acheteurs constituent hypothèque au profit de la Caisse rurale pour toutes les sommes qu'ils se trouvent devoir à cette institution. Ces inscriptions sont imprescriptibles. Aucune action d'éviction des terres achetées par la Caisse rurale ou par son entremise ne pourra jamais être exercée. Il sera établi des lots de cinq hectares, sauf dans les régions de collines vitico-les, où l'étendue peut-être réduite à trois hectares. Un même paysan peut acheter jusqu'à cinq lots, mais les acheteurs d'un seul lot seront toujours préférés aux acheteurs de plusieurs. Les acheteurs d'un lot versent, au moment de la signature de l'acte, un minimum de dix pour cent, ceux de deux ou trois lots vingt-cinq pour cent, ceux de quatre ou cinq lots trente-cinq pour cent. Dans le cas où les paysans contracteraient des emprunts aux banques populaires pour payer une partie des lots ou acheter du bétail et des instruments aratoires, ils ne pourront emprunter une somme supérieure à celle qu'ils ont à leur crédit dans les banques. La Caisse rurale pourra également acheter des terres pour les lotir et les revendre. S'il ne se présente pas assez d'acheteurs de lots de cinq hectares, la Caisse peut vendre par cinquante hectares à des acheteurs n'ayant pas d'autre propriété d'une étendue supérieure à vingt-cinq hectares. Les acheteurs de lots de cinquante hectares devront en verser intégralement le prix, lequel prix ne pourra dépasser de dix pour cent celui auquel la Caisse les aura achetés. La Caisse consent aux communes des prêts destinés au payement des dettes contractées pour constituer ou compléter leurs pâturages communaux et garantis par une hypothèque de premier rang sur ces pâturages. La Caisse pourra aussi consentir des prêts hypothécaires de second rang aux communes qui achèteraient des domaines grevés d'une première hypothèque. L'Etat garantit à la Caisse rurale le remboursement des dettes communales en capital et en intérêts. Les prescriptions minutieuses dans lesquelles le législateur est entré montrent qu'il a voulu travailler avec énergie au morcellement des grandes propriétés et à la répartition de la terre entre les paysans roumains. Il met à la disposition de ceux-ci une aide puissante sous forme de prêts, au taux de cinq pour cent par an, pouvant s'élever jusqu'à quatre-vingt-cinq pour cent du prix d'acquisition. Il favorise les acheteurs de petits lots qui, lors des adjudications, ont un droit de préférence et obtiennent des avances plus fortes que les autres. L'acquéreur d'un lot n'est tenu de verser d'abord qu'un dixième du prix, tandis que celui de quatre lots doit en fournir immédiatement les sept vingtièmes. Le possesseur de plus de vingt-cinq hectares ne peut même pas se porter adjudicataire aux lots .de cinquante hectares mis en vente par la Caisse rurale. C'est là une législation excellente et vraiment libérale. Elle se complète d'une législation meilleure encore au point de vue de la morale et de l'hygiène : La réforme limite le nombre des cabarets et ordonne que tous les cabarets ferment leurs portes à neuf heures du soir. N'avons-nous pas des exemples à recevoir de la Roumanie ? Firmin Charlerie. L'entrevue de Konopischt L'empereur Guillaume 11 est aujourd'hui l'hôte de l'archiduc héritier François-Ferdinand au château de Konopischt. Les jardins et la roseraie de Konopischt, objet des soins assidus du châtelain, sont en ce moment dans tout leur éclat et la presse autrichienne en vante la splendeur. Mais ce n'est point seulement pour les admirer que l'empereur allemand est allé eii Bohême, il est accompagné de l'amiral de Tirpitz, son ministre de la marine, et l'archiduc aura près de lui l'amiral Haus, coin mandant de la marine austro-hongroise. Or l'amiral de Tirpitz n'est point un ministre ordinaire ; c'est, dit la Nouvelle presse librl:, « une de ces tètes de fer cfui brisent aussi les murs «. Avec un esprit de suite et une ténacité remarquables, en dépit de toutes les oppositions et malgré l'énormité de la dépense, il a réussi à créer la grande flotte de guerre dont Guillaume II avait toujours rêvé. Il est permis de penser que son souverain comjjte sur lui pour persuader l'archiduc héritier et l'amiral Haus de la nécessité pour la monarchie austro-hon-groise de renforcer encore sa marine de guerre. L'Autriche-Hongrie dispose maintenant le quatre dreadnouglits entièrement armés ; quatre autres, d'un tonnage encore plus élevé, sont en construction, et l'on prévoit déjà la mise en chantier de huit autres. « La flotte austro-hongroise, dit la Nouvelle pri-sse libre, est appelée à coopérer à des événements qui changeront la face de l'Europe. » Voilà l'Europe avertie. Le gouvernement de Vienne est d'ores et déjà décidé à posséder une flotte de guerre comparable à celle des grandes puissances maritimes ; il ne s'agit maintenant que de savoir dans quel délai ce plan arrêté dans ses détails sera exécuté. Dès maintenant, les dreadnouglits austro-hongrois constituent dans l'Adriatique une force avec laquelle il faut compter. Mais, dans les combinaisons allemandes, ils sont destinés à jouer aussi un rôle dans la Méditerranée. C'est là, sans doute, que s'accompliront les événements « qui changeront la face de l'Europe ». Les conversations des amiraux Tirpitz et Haus rouleront à coup sûr sur ces éventualités et sur les meilleurs moyens de les faire tourner à l'avantage des deux empires alliés. Ce sera leur première conférence, mais ce ne sera vraisemblablement i)as la dernière. A l'image des chefs des états-majors des deux armées — qui se sont tout récemment encore rencontrés à Carlsbad, — ils vont prendre l'habitude de se réunir périodiquement. L'entrée de l'Autriche-Hongrie parmi les grandes puissances maritimes sera l'un des événements les plus importants de la première moitié de ce siècle. Mais une pareille transformation 1 e s'opère point sans douleur. Toute la presse austro-hongroise gémit depuis des années sur le délabrement des finances et le ralentissement des affaires. En Hongrie, l'opinion est en grande majorité opposée à l'accroissement des crédits de la flotte. On dit à Vienne que l'amiral de Tirpitz fera un bouquet d'impôts avec les roses de Konopischt. Ces roses garnies d'épines ne seront pas douces à tenir ni à respirer. Il reste à savoir si les populations austro-hongroises consentiront à faire les frais du bouquet de l'amiral allemand. Dépêches télégraphiques {Service de l'Agence HAVAS) La tension turco-grecque Constantinople, 12 juin. — D'après 1111 bruit provenant de la meilleure source diplomatique grecque, le ministre de Grèce aurait déclaré de vive voix, avant hier et hier, au grand-vizir que si les irréguliers tues qui cernent Aivali pénètrent dans la ville et-que si de regrettables incidents se produisent, les relations entre la Grèce et la Turquie prendront un caractère dangereux et critique. Mexique et Etats-Unis Niagara-Falls, lé juin. — La première clause dont on a établi le protocole aujourd'hui est composée d'éléments tirés du plan des médiateurs, du plan américain très différent de celui des médiateurs et du plan mexicain assez sensiblement conforme à celui des médiateurs. La difficulté considérable de la transmission des pouvoirs qui a arrêté pendant trois jours tout progrès est donc résolue entre les Américains et les Mexicains. Demain aura lieu, à titre privé, une réunion des Américains, des Mexicains et des médiateurs. Ils discuteront ensemble le reste du projet d'accord. S'ils s'entendent, ils tiendront une conférence plénière officielle aussitôt que possible pour en rédiger le protocole. C'est la première fois que tous les membres de la conférence se montrent optimistes en même temps. Dans tous les cas, l'œuvre de la médiation a abouti aujourd'hui à un important, résultat dans le règlement du différend mexicain-américain.*** Tampico,' 12 juin. — Le vapeur Antilla vient de décharger deux aéroplanes et 1,600 caisses de munitions qu'un train spécial a. aussitôt portés à l'armée constitutionnaliste. *#♦ Washington, 12 juin. — Le général Carranza enverra trois délégués à la conférence de Niagara-Falls mais sa note est muette sur la question de l'armistice. Le président Wilson s'attend à ce que d'ici peu de jours la conférence des médiateurs aboutisse à une solution favorable. ••• Washington, 12 juin. — Ce serait par suite d'un malentendu entre les divers ministères que le vapeur Antilla a reçu des lettres de libre trafic pour le Mexique. Il a été décidé après le conseil de cabinet d'aujourd'hui que dorénavant, on ne donnera à aucun navire chargé de munitions ses passeports pour le Mexique. Les affaires d'Albanie Vienne, 12 juin. — On mande de Durazzo à la Correspondance albanaise : « Le bruit court que le conseil des ministres aurait décidé d'adresser un ultimatum aux insurgés dans lequel ils seraient sommés de se soumettre sans condition et de livrer leurs armes dans les vingt-quatre heures. Dans le cas où ils ne le feraient pas, on procéderait, samedi, à une attaque générale contre les insurgés. Le bruit court également que les troupes restées fidèles se seraient emparées hier d'Ischmé et en auraient délogé les insurgés. » *** Durazzo, 12 juin. — L'information publiée par les journaux italiens d'après laquelle à la suite de discussions au sein du cabinet on aurait décidé de faire marcher, il y a quelques jours, les Mirdites qui séjournent ici contre Rasbul où ont eu lieu les derniers combats, mais qu'en raison de refus des Mirdites, on avait abandonné ce projet, ne répond pas à la réalité. Dans les cercles compétents on qualifie également de pure invention la nouvelle répandue par des journaux italiens d'après laquelle le président du conseil des ministres,;; Turkhan-pacha, aurait présenté des excuses au. ministre d'Italie au sujet des récentes mesures prises contre des Italiens et se serait déclaré prêt au nom du gouvernement albanais à faire toutes les réparations qui seraient demandées.*♦* Vienne, 12 juin. La Wienf.r Allgemeine Zei-ti'.ng apprend qu'en cas de conflit t.nrco-grec, la Bulgarie observera une stricte neutralité. Le • gouvernement bulgare -serait, en outre, décidé à amener les rapports les plus Amicaux avec la Grèce, et ferait tout le nécessaire dans ce but. #** Athènes, 12 juin. — Les déclarations de Ta-laat-bey télégraphiées de Vienne et d'après lesquelles un millier de Grecs seulement auraient émigré de leur plein gré malgré les autorités turques sont à ce point inexactes qu'il ne paraît pas nécessaire de les discuter. Le fait que dix mille Grecs d'Asie mineure se trouvent déjà à Chio et ;'i Mityjène. dépourvus de toutes ressources après avoir été dépouillés et que cinquante mille autres Grecs massés sur le littoral de l'Asie mineure attendent les moyens de se sôustraire aux autorités turques, prouve aussi combien les déclarations de Talaat-bey sont dénuées de fondement. Saloxique, 12 juin. — Sur un ordre urgent du gouvernement ottoman, le ministre de Turquie à Athènes, Ghalib-bey, a interrompu sa tour née et s'est fembarqué hier soir. Il ;i refusé de recevoir les membres de la presse. L'Angleterre rentière (il) (Voir Anvers-Bourse, d'hier) Ce que nous avons dit hier de l'esprit de travail dans les classes supérieures anglaises, on sait assez qu'il est vrai également de la classe ouvrière. Après maintes luttes dont nous ne pouvons ici refaire l'histoire, l'ouvrier anglais est parvenu à s'assurer une situation maté-térielle et intellectuelle qui n'a pas sa pareille dans d'autres pays. Mais toutes les augmentations de salaires sont limitées par la capacité de concurrence de l'industrie britannique sur le marché national étranger. Et cette capacité décroît parce que la forte augmentation des salaires n'est pas compensée par une amélioration de la technique qui permette de rendre plus intense le travail, d'augmenter le chiffre de la production et de réduire le prix de l'unité. En face de l'Angleterre rentière se dresse l'Allemagne en pleine allure de travail. L'économie allemande s'est modifiée de façon complète au cours du siècle passé. L'Allemagne agricole a fait place à l'Allemagne industrielle et commerciale. Mais l'Allemagne agricole perfectionnait ses méthodes de telle façon que, malgré la désertion du paysan vers l'atelier, elle est parvenue à augmenter fortement sa production et à pouvoir fournir presque seule le marché intérieur, alors que l'Angleterre ne possède pas la dixième partie de ses moyens de ravitaillement. La production agricole de l'Allemagne est fort importante mais elle n'est pas de nature à créer une concurrence à l'Angleterre. Si la politique économique de l'Allemagne était encore purement agra-rienne, la bonne entente des deux peuples ne courrait aucun danger. Mais le développement du commerce et de l'industrie de l'Allemagne, depuis la création du nouvelle empire, a fait naître toute une série de problèmes économiques dont la solution, ne peut, de l'avis de certains, être résolue de façon pacifique. L'augmentation de la production du charbon en Angleterre, de 1840 à 1910, a été d'environ trente et un pour cent ; celle de la production allemande dans le même espace de temps a été d'environ cent vingt pour cent. L'épuisement des mines est assez prochain en Angleterre, d'après M. Fritz-Diepenhorst, tandis qu'il est beaucoup plus éloigné en Allemagne. Or, l'épuisement des réserves de l'Angleterre aura une très grande importance au point de vue du bilan des payements, — sans même envisager d'autres aspects, — car les exportations importantes seront remplacées par des importations considérables, et peut-être les industries qui ne se trouveront plus en état de faire la concurrence, à raison du fait qu'elles devront se procurer leur charbon à l'étranger. Mais on doit espérer que la technique aura découvert d'ici là de nouvelles sources d'énergie et qu'il sera possible de mettre à profit les chutes d!eau et la chaleur du soleil. Il est vrai que cette modification aurait pour l'Allemagne des conséquences encore plus importantes que pour l'Angleterre, car aujourd'hui elle consomme plus de charbon que cette dernière. L'avance prise par l'Allemagne est plus importante encore en ce qui concerne la production de la fonte, de l'acier, du zinc et du plomb. Voilà pour les conditions internes de lutte entre ces deux rivaux économiques. Pour l'extérieur, la concurrence anglo-allemande sur le marché mondial est à la base de tous les problèmes anglo-allemands, et il est étonnant que les Anglais aient mis tant de temps à se rendre compte de cet état de choses. Ils en sont restés jusqu'en 1890 à la boutade de Pal-merston proférée en 1861 : « Les Allemands peuvent labourer le sol, voguer avec les nuages et construire des châteaux en Espagne ; mais jamais, depuis le commencement des temps, ils n'ont eu le génie de parcourir les mers, de se hasarder sur les eaux.» Les premières plaintes relatives à la cnncurrence allemande se sont produites au cours de la crise de 1880 : on faisait ressortir que le commerçant anglais et les marchandises anglaises avaient été évincés par les Allemands sur des mar chés sur lesquels l'Angleterre avait seule régné jusqu'à présent : l'Allemagne, les Etats-Unis, la Belgique. Les organes anglais officieux répondirent que la marchandise allemande n'était que de la camelote, — ce qui était très vrai alors, — ou une mauvaise imitation des marchandises anglaises. La loi de 1887 imposa la marque : « Marie in Germany ». L'insuccès de cette loi commença à exaspérer les Anglais et d'autant plus que l'aire d'influence allemande grandissait chaque jour : au Transvaal, au Gap, aux Indes, en Asie, dans le sud et dans le nord : « Lorsqu'il s'agit d'exploiter une mine, de construire un chemin de fer, notait à ce sujet en 1897 la Saturday Review, là où il faut arriver à ce résultat que les indigènes se nourrissent de conserves plutôt que de pain, l'Allemand et l'Anglais cherchent à se dépasser mutuellement. Si demain l'Allemagne était supprimée du monde, il n'y aurait, après demain, aucun Anglais qui ne serait d'autant plus riche.» La concurrence commerciale anglo-allemande battait son plein. Les rapports consulaires semaient l'alarme, on chercha à améliorer les conditions de lutte. Il était nécessaire de se conformer davantage aux besoins des consommateurs, il fallait conquérir de nouveau marchés, si l'on voulait s'assurer la suprématie commerciale. Le commerce britannique avait subi la fâcheuse influence du fait que les commerçants anglais se sentaient peu disposés à fournir des produits de qualité inférieure, à admettre le système métrique, à accorder plus facilement du crédit. [A suivre). J. T. VISITE DE CADETS Un groupe des « Mounted and naval austra-lian cadets », venant de Melbourne et parcourant l'Europe pour un voyage d'étude, est prochainement attendu à Anvers. Ces messieurs seront les hôtes officiels de la Belgique, et l'annonce de leur venue est parvenue à la ville par la voie du ministère des affaires étrangères. Nos hôtes, qui viendront visiter la ville et le port, passeront à Anvers une journée entière. Ils arriveront de Liège. LA RESTAURATION DE LA TOUR M. l'architecte Van Mechelen a présenté hier au collège le plan de l'échafaudage destiné à la restauration de la partie supérieure de 'a tour de la cathédrale. L'adjudication définitive pourra avoir lieu dans un mois. MANIFESTATION VAN DOOSSELAERE Au cours de la cérémonie qui aura lieu demain à dix heures à l'hôtel de ville en l'honneur de M. I. Van Doosselaere, un bronze sera offert au jubilaire au nom de la ville. Cet objet • d'art est dû au sculpteur Math. Moreau. Il représente « Le Torrent », un personnage debout inclinant une Urne. Le socle porte l'inscription que voici : « Dankbare hulde van de Stad Ant-wèrpen aan den Heer Is. Van Doosselaere, ge-durende vijf en twintig jaren voorzitter van het Weldadigheidsbureel. — 1889-1914. » TRAVAUX MARITIMES Les dossiers relatifs aux différents projets qui ont été proposés à l'Etat pour la construction de l'écluse du Kruisschans ont fait l'objet d'un examen approfondi de la part de l'administration des ponts et chaussées, qui les a ensuite acheminés vers le ministère. Tout porte à croire qu'une décision pourra être prise incessamment en ce qui concerne la date même où les travaux seront entrepris. Il est probable que le projet d'exécution j. sec des fondations des têtes de l'écluse, bien qu'il paraisse présenter une réelle économie sur le procédé par caissons à air comprimé, sera rejeté en raison des aléas qu'il comporte. A la cote qu'elles doivent atteindre, les fondations traverseront en effet, sur plusieurs mètres, la couche de ce sable fin et saturé d'eau que l'on désigne sous le nom de « diestien ». Comme un accident survenant dans cette partie des travaux, aurait pour effet de retarder et de compromettre sérieusement la bonne marche de l'ensemble, il est très probable que la préférence sera donnée à la proposition de celle des firmes dont le projet repose sur l'emploi de caissons pour la fondation des trois chambres des portes de la nouvelle écluse. LA TOUR Au cours de sa séance d'hier, le collège s'est occupé des mesures à prendre pour empêcher d'une part que de malheureux fous continuent de se précipiter dans la rue du haut des galeries de la tour, et protéger du même coup les passants qui circulent au pied de l'édifice. 11 ne semble pas qu'une solution satisfaisante ait pu être, jusqu'à présent trouvée. Plusieurs projets sont en présence dont les bureaux auront à étudier les avantages et les défauts. Les uns voudraient que l'on clôturât la seconde galerie d'une grille haute I Pourquoi ne pas installei tout de suite des filets autour de la flèche ? Ce serait faire bien de l'honneur à messieurs les suicidés que de mettre en cage, pour leur sécurité, tous les visiteurs raisonnables qui monteront là-haut jouir du panorama d'Anvers. Pour ce qui est de placer un gardien à la seconde galerie, on estime que sa présence n'empêcherait personne d'enjamber la balustrade. Pourquoi pas ? Il importe surtout d'exercer un effet moral sur les déséquilibrés en question, et ce résultat, à moins que l'on n'ait affaire à des fous furieux, serait certainement atteint. Et puis, n'est-ce pas la seule solution raisonnable de ce petit problème ? LES CHARMES DE LA CAMPAGNE Une petite maison à la campagne... Ce rêve de tout le monde devient peu à peu une réalité. C'est extraordinaire ce qu'il y a d'Anversois qui, l'été venu, vont se loger dans la banlieue. Le long des lignes de la Hollande, de Bruxelles et de Termonde, c'est par centaines que les villas laissent entrevoir dans un bouquet de verdure leur architecture saugrenue. C'est là, par la fenêtre ouverte, qu'on passe des heures délicieuses à respirer un air que de temps en temps corrompent les autos qui passent, — il n'y a pas de roses sans épines, — et qu'après avoir regardé le soleil comme un immense plat de cuivre rouler derrière les arbres de l'horizon, on rêve devant la paix du soir. Heure exquise, chantée par les poètes : il est inutile que nous tentions ici, dans une prose indigente, d'en célébrer le charme émouvant. C'est alors, au milieu de ce calme idyllique que, soudain, une voix s'élève. Ce n'est pas le rossignol : il ne chante plus en cette saison ; ce n'est pas encore l'alouette, douce messagère... air connu. Non? c'est Caruso, ou Tamagno, ou Macaroni. Avec d'affreux gargouillements dans la gorge, il lance l'appel désespéré de Paillasse, ou se rince avec les sanglots du Mario de la Tosca. C'est comme dans les ménageries. Quand un lion se met à rugir, toutes les lionnes pleurent à l'unisson. Et voici que lui répondent des Mignon, des Mimi, des Léonore, des Vio-letta et des Manon, toutes les héroïnes que l'opéra inventa et que vulgarisa l'orgue de barbarie. Leurs larmes et leurs rires s'entrecroisent sur le même ton nasillard, entremêlés de ronflements, de grattements et de fritures, comme dans une communication au téléphone. Mais qu'importe ! Etre à Vieux-Dieu, à Cap-pellen, à Eeckeren et avoir l'opéra sous la main, n'est-ce pas admirable? Il y a des gens qui ne trouvent pas cela admirable du tout. Ils sont allés à la campagne pour jouir du calme de la nature et apaiser leurs nerfs irrités par le tohu-bohu de la ville. Et ils se plaignent. Ils voudraient voir une municipalité soucieuse des intérêts de ses administrés imposer une taxe sur les gramo-phones, d'où vient tout ce bruit. Ont-ils tort 9 Ont-ils raison ? Il est vrai que les sauvages qui préfèrent un vulgaire chant d'oiseau au phonographe le plus perfectionné n'ont qu'à émi-grer dans quelque lande inculte où la civilisation n'a pas encore pénétré. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt-troisième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 31 mai au 6 juin 1914 : naissances, cent, dont deux appartenant à la population flottante (pas de naissance gémellaire); décès, cin-quante-trois, dont quatre appartenant à la population flottante. Soixante-huit mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : tuberculose pulmonaire, cinq ; typhus et fièvre muqueuse, un. INTÉRIEUR Une crise dans l'industrie du tissage Depuis plusieurs mois, l'industrie du tissage traverse à Gand une crise qu'on ne connut pour ainsi dire jamais avant cette époque. Dans la plupart des usines on ne travaille que cinq jours et même que quatre jours par semaine. Jusques il y a deux mois, les ouvriers obtenaient facilement de l'ouvrage, mais il n'en est plus ainsi maintenant. Douze cents des huit mille métiers existants sont arrêtés et les ouvriers privés de besogne ne trouvent pour ainsi dire pas le moyen de se caser ailleurs. Il est encore heureux pour les ouvriers gantois que ceux qui demeurent à la campagne restent en ce moment chez eux pour les travaux de culture. En 1912, qui fut une année pendant laquelle les industriels firent d'excellentes affaires, la caisse de secours du parti socialiste paya, du 1er janvier au 11 mai, 429 fr. 35 à 111 membres chômeurs pour la perte de 256 journées de travail ; 62 journées ne furent pas indemnisées conformément aux statuts. Pour la période correspondante de cette année, la dépense s'est élevée à 2,395 fr. 80, au profit de 352 membres pour 1,363 journées ; il n'a pas été donné d'indemnité pour 644 journées. II. est à remarquer que, pour avoir droit à une prime, les chômeurs doivent être privés d'au moins deux-jours de travail par semaine. Ajoutons que beaucoup de tisserands ne sont pas affiliés a cette caisse. La perte causée par la crise est donc énorme pour les ouvriers... comme pour les patrons. Mort du dernier officier de la marine belge On annonce la mort, à Bruxelles, de M. Auguste Tack, ancien officier de la marine royale belge, supprimée en 1848, et dont il était le dernier survivant. Au nombre d'une quinzaine, tous ces officiers entrèrent alors, les uns, dans l'artillerie de terre, tel le général Bouyet, les autres dans l'industrie, tel le baron Sadoine, directeur-général de Cockerill ; d'autres encore, au nombre de sept, prirent du service dans la marine de guerre de la confédération germanique, mais sans perdre leur qualité de Belge. Lorsque, en 1853, les étrangers ne furent plus admis dans la marine allemande, les sept Belges furent pensionneés avec le grade de lieutenant de vaisseau. M. Aug. Tack entra alors dans la marine marchande et ce fut lui qui commanda le premier vapeur construit en Belgique faisant le service entre Anvers et New-York. Par la suite, M. Aug. Tack devint industriel, et ce fut lui encore qui introduisit en Europe le système de conservation des traverses de chemin de fer par le créosotage. Il était le fils de M. Charles Tack, qui fit plusieurs campagnes sous Napoléon (il fut blessé à Bant-zen et à Saragosse) et, en 1830, 1a. campagne contre les Hollandais où il organisa le régiment des dragons de la Meuse. M. Aug. Tack avait pr.ès de 93 ans. Nos cadets Suivant avis télégraphique reçu par l'Association Maritime Belge, le navire-école L'Avenir a quitté Falmouth en destination du Havre. La correspondance est à y adresser comme suit : M. X .., à bord du navire-école L'Avenir, aux soins de MM. Vairon, Schwenn & Co, Le Havre (France). Adresse télégraphique : « Concordia-Havre ». Le transport des sucres Les négociants en denrées coloniales ont adressé à M. le ministre des finances une requête tendant à ce que les lettres de voiture dont la formation est prescrite par les règlements puissent mentionner, indépendamment des sucres dont elles couvrent le transport, les autres marchandises faisant partie du même envoi; ces documents contiendraient toutes les indications réglementaires et porteraient en outre en caractères apparents, le mot « sucres » ; ceux-ci figureraient toujours en tête de la nomenclature des marchandises; de plus, pour les expéditions par la voie ferrée le verso du document constituerait la lettre de voiture exigée par l'administration. L'honorable ministre a favorablement accueilli cette demande. D'autre part,_les pétitionnaires proposaient que les indications des lettres de voiture comprenant des sucres fussent reproduites, au moyen d'une presse mécanique, dans un copie-de-lettres spécial portant l'inscription : « Circulation des sucres », et que le copie-de-lettres ainsi constitué pût remplacer la souche des lettres de voiture et du registre de vente ou d'expédition. Cette demande a reçu un accueil non moins favorable, à la condition que les copies seront claires et lisibles. Ces décisions ont causé une vive satisfaction aux commerçants. Chine et Belgique Depuis moins de deux ans, les Belges ont entrepris en Chine deux grosses affaires : le chemin de fer du Kansu à la côte (environ 2,000 kilomètres), qui est en pleine construction, et le chemin de fer de Tung-Cheng (un millier de kilomètres), Ces deux affaires, dont l'importance se chiffre par quelque chose comme 600 millions de francs, sonî entre les mains de deux sociétés belges, aidées de groupes français; la moitié des commandes est garantie à notre industrie. Des dépèches d'agence viennent de lancer la nouvelle d'une autre affaire' chinoise, bien plus importante, qui serait entreprise en partie par des Belges; il s'agirait de la constitution à Pékin d'une société sino-belge. au capital de dix millions de dollars, en vue de l'exploitation des riehesses minières de Chansi et du Kamsu. D'après des renseignements qui parviennent au Journal de Bruxelles, cette nouvelle serait tout à fait inexacte. Il a bien eu des suggestions chinoises en vue d'une affaire de ce genre à conclure avec des Belges, mais elles n'auraient pas été accueillies. Tramways bruxellois Depuis longtemps, le public réclame le prolongement de la ligne du boulevard de Grande-Ceinture jusqu'au Gros-Tilleul, à Laeken, par l'avenue Van Praet. Les Tramways bruxellois ont sollicité les autorisations nécessaires à cet effet. Après de longs mois, les services compétents viennent de se prononcer, en imposant l'installation d'un caniveau avenue Van Praet ! NOUVELLES MARITIMES Le « Montmagny » arrivé à bon port Quebec, 12 juin. — Le vapeur Montmagny, qu'on supposait perdu, est arrivé à North Sydney (Islande). L'équipage est sauf. Le droit de péage au canal de Panama Washington, 12 juin. — La Chambre des représentants a adopté par 216 voi contre 71 la suppression de l'exemption des droit de péage du canal de Panama pour les caboteurs américains, motion déjà voté par le Sénat. Les mouvements du ort de New-York New-York, 12 juin. — Les entrées de mar-chpandises générales du port de New-York durant la semaine se chiffrent par S 20,360,000, y compris S 3,066,000 pour les nouveautés, contre S 18,710,000 et S 2,661,000 pendant la huitaine correspondante de l'année dernière. Compagnie maritime Sous ce titre, un confrère de Paris pousse un cri de détresse dont nous ne croyons pas inutile de nous faire l'écho : « Si l'on veut avoir une idée des difficultés multiples, et très considérables, en vérité, que rencontrent nos compagnies de navigation pou'- remplir leur mission dans des conditions, non pas brillantes, mais simplement honorables, il suffit d'étudier le rapport et les comptes de la Transatlantique. On sera fixé immédiatement. Une constatation s'impose en effet, c'est la presque impossibilité de soutenir la concurrence contre la marine étrangère, qui a moins de charges et va de l'avant grâce à l'appui officiel. Chez nous, en dépit des efforts des compagnies, le résultat est misérable, car les dépenses imposées aux entreprises les écrasent et la faveur du gouvernement est absente. De plus, il n'y a pas encore de port assez vaste pour abriter les grands navires modernes. Réduite ainsi à ne compter que sur ses propres forces, la Transatlantique, par exemple, n'en peut mais. Qu'on en juge. Tout d'abord, malgré les installations luxueuses, de ses navires, la compagnie constate une diminution du mouvement des passagers de première classe. Il se trouve maintenant que les efforts de toutes les entreprises de navigation dépassent les besoins du trafic entre l'Europe et les Etats-Unis. En second lieu, pour conserver son rang, il faut suivre le progrès, envisager des tonnages et des puissances de plus en plus élevés chaque fois qu'une ancienne unité doit être remplacée : bref, il est devenu indispensable de reconstituer une partie de la flotte en raison des nouveaux contrats maritimes postaux. Ajoutons que la compagnie a l'ambition, très naturelle, d'exercer son activité, directement ou indirectement, sur toutes les lignes de navigation, depuis le Canada jusqu'au détroit de Magellan et de porter son pavillon au Pérou et au Chili, après l'ouverture du canal de Panama. Or, tandis qu'elle est presque forcée par les circonstances de réaliser un programme d'une telle envergure, le parlement et l'administration, dans leur sollicitude bienveillante, ont gratifié la compagnie des obligations onéreuses énumérées ci-après : retraites ouvrières (loi du 27 décembre), qui met à sa charge 3 % des salaires ; caisse des invalides (loi du 14 juillet 1908), avec une charge de 3 % des salaires; modification de la jauge des paquebots (décret du 22 juin 1904) ; réglementation du travail à bord et de la sécurité de la navigation ; organisation du repos hebdomadaire payé, etc. Pour l'ensemble de l'armement français, c'est 35 millions de charges nouvelles par an ; comme la Transatlantique est la plus grande compagnie française, c'est elle qui paye la part la plus forte. A cela s'ajoute la hausse du charbon, qui s'est maintenue malgré les symptômes de crise industrielle. Mais il y a une chose qui est véritablement scandaleuse, c'est le traitement de faveur des. compagnies étrangères dans notre beau pays de France. Toutes les fois qu'un grand navire entre au Havre, en revenant de New-York, la compagnie paye 15,251 francs. Un 'navire étranger s'arrêtant sur sa route à Cherbourg, pour rafler du trafic aux concurrents français, ne débourse que 7,267 francs. A Marseille, une compagnie anglaise trouve les charges trop lourdes. Que fait-elle? Elle adopte Toulon comme escale et bénéficie aussitôt de nombreux avantages. Pourquoi la Transatlantique ne suit-elle pas cet exemple, dira-t-on ? Mais , parce qu'elle en est empêchée par son cahier des charges. Elle est tenue d'assurer un service déterminé et ne peut pas, à sa guise, modifier ses têtes de lignes ou terminus. En' second lieu, la dépense entraînée par un bouleversement pareil serait prohibitive. On ne s'explique donc pas que la navigation française soit ainsi abandonnée à elle-même, quand les concurrents étrangers fournissent un effort colossal avec l'appui moral et matériel de leurs gouvernements. Nous conseillons au nouveau sous-secrétaire de la marine marchande de méditer le rapport de la Transatlantique et des Messageries, et surtout la sténographie de la discussion. Il sera édifié et attristé. Puis-se-t-il souffrir dans son amour-propre de Français : il n'hésitera plus alors à tendre la main aux compagnies françaises. » Avis et Communiqués Aéronautique. — Le comité anversois de propa gande en faveur de l'aéronautique militaire a terminé ses travaux et tenu sa séance générale sous la présidence de M. Em. Van Migem. Après l'approbation du procès-verbal de la dernière séance le comité approuve l'état des souscriptions remis par le trésorier M. R. De Visch qui a fait l'envoi au comité national d'une somme de 3,530 fr. 27, ce qui donne un total de 5,922 fr. 45 pour les souscriptions anversoises. Il est nécessaire de faire observer que cette somme est le montant intégral de toutes les souscriptions reçues car tous les frais d'administration ont été supportés par le comité anversois. Outre les souscriptions le comité anversois a fait don au comité national de cinq milles insignes (plus six cents se trouvant chez M. le baron de Vryere, à Ostende). ces insignes représentent une valeur de plus de 500 francs. M. Jos. Bastin, secrétaire général, fait part au comité de la remise qui sera faite à Mme veuve Verschaere de l'insigne en or frappé en souvenir du meeting sur l'Escaut auquel le vaillant aviateur avait pris une part si active. .Al. .Tos. Bastin remettra en môme temps une lettre conçue en ces termes .- Madame, Le comité anversois de propagande en faveur de l'aéronautique militaire avait fait frapper un insigne en or pour l'offrir à l'intrépide aviateur que fut

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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