Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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19 February 1914
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s.n. 1914, 19 February. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5dj5b/
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Jeudi 19 février 1914 No 42 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.80 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On t'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. CWT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS L'AMERIQUE ALLEMANDE (IV) Comme agriculteurs, les Allemands su. sont particulièrement distingués en Amérique depuis environ deux siècles. Déjà au xvin™ siècle, ils ne sont [>ns fixés sur la côte, mais en Pennsylvanie, en Virginie, dans les deux Caroliries ; ils habitent la frontière des pays qui ne sont pas encore ouverts à la civilisation, et ils sont les pionniers de celle-ci en portant toujours plus avant la culture du sol. Ils envahirent peu à peu la vallée du Mississipi, l'Illinois et ils furent les premiers à pousser jusqu'en Californie. Depuis deux cents aps, ils possèdent en agriculture une supériorité incontestée. Ils savaient juger exactement de la nature du sol ; ils le payaient comptant ; ils le défrichaient en enlevant jusqu'au dernier tronc et jusqu'à la dernière pierre ; ils lui faisaient rendre tout ce qu'il pouvait produire mais en évitant de l'épuiser par l'alternance des cultures. Ils ne gaspillaient pas ses produits comme l'Américain ; ils étaient ménagers même du bois qui poussait pourtant en si grande abondance. Le bétail, lus instruments, les bâtiments, les cours, les haies, les potagers et les vergers étaient irréprochablement tenus. Les fermes allemandes se signalaient par un type particulier de granges vastes et solides, et les Allemands furent les inventeurs d'un genre de chariot qui, avant les chemins de fer, accompagna tous les émigrants dans l'ouest. Le paysan allemand vivait dans une stricte" économie ; il avait de nombreux -enfants dont le travail augmentait son aisance ; la ferme restait de père en fils dans les mains de la même famille. Aussi, les Allemands étaient-ils des rivaux redoutés, et dans plus d'un comté, on fit obstacle à leur établissement.. Actuellement, il y a à peu près trois fois plus d'Allemands occupés d'agriculture que d'Anglais et autant que d'Anglais, d'Irlandais et de Scandinaves réunis. D'une façon générale, tandis que les Irlandais choisissaient les prairies au bord des fleuves, qui leur rappelaient l'Ulster, les Allemands préféraient les contrées ondulées, semées d'arbres vigoureux, surtout de chênes, qui leur rappelaient le l'alatinat et qui indiquaient en même temps un sol riche. Ils ne craignaient pas le dur labeur du défrichement, et laissaient aux Amé-cains le steppe, plus facille à mettre en culture et qui produisait de plus amples moissons. Au bout d'une génération, les Américains avaient épuisé le sol, tandis que la terre des Allemands, dont la fertilité avait été sagement ménagée et accrue, se trouvait en plein rapport et produisait plus sur un arpent que des hectares dt prairies. Ils délogèrent finalement le; autres races, et les contrées de céréales qu'ils occupent sont devenues le greniei des Etats-Unis et même du monde. Com me la récolte de blé est chaque année un facteur essentiel de la prospérité économique de l'Amérique, c'est le tra vail des descendants des immigrant; allemands qui contribue pour une grande part à la richesse des Etats-Unis. Ils ne se sont pas bornés à la culture des céréales. Leur activité s'est exercée dans toutes sortes de branches. Ils onl importé la culture des fruits. La culture ele la vigne aux Etats-Unis, aussi biei; dans la vallée du Missouri et du Mississipi qu'en Californie, est l'œuvre des Allemands. Avec leur prédilection nationale pour les arbres, ils ont été les initiateurs de la sylviculture américaine: l'un d'eux, après avoir commencé comme charpentier, est devenu le roi du bois de charpente. D'autre part, les Allemands aiment se nourrir bien et abondamment ; le voyageur distingue tout de suite à la qualité des restaurants les régions où ils sont fixés en grand nombre, et ils savent éviter la maladie nationale de l'Américain qui est k gastralgie. Aussi ont-ils monopolisé lii fabrication des conserves de légumes el de fruits et ele toutes sortes de produit; alimentaires. Un Allemand, Spreckel e[ui vers 1850 débarqua à Charleston avee trois dollars en poche, a été un de; premiers rois du sucre : déjà riche, il ne elédaignait pas d'aller travailler plusieurs mois dans les raffineries de New-York et de Magdebourg pour s'initier aux procédés de ses concurrents. Enfin, l;i brasserie est aux Etats-Unis une industrie purement allemande, même en ce qui concerne les bières dites anglaises. En Amérique, les ingénieurs allemands ont été longtemps aussi renommés que les agriculteurs allemands ; on peul même dire que, pendant la plus grande partie du xix'nc siècle, ils ont possédé sous ce rapport un véritable monopole. A une époque où l'enseignement tecli nique, aux Etats-I nis, était encore orra nisé de la façon la plus rudimentaire: l'Allemagne comptait déjà d'excellente; écoles, dont les élèves devinrent de, initiateurs de l'autre côté de l'océan. Les ponts, les mines, les installation: électriques, les produits chimiques e pharmaceutiques, les instruments scien tifiques, les machines agricoles, le wagons-et les locomotives, les bateaux les industries du fer, de l'acier, du verre de la soie, autant.de domaines où l'oi rencontre au début exclusivement de Allemands, dont quelques-uns ont lais?.' une réputation et attaché leur nom à d grands travaux, tandis que d'autre amassaient de grandes fortunes. C'est m Allemand qui a importé la lithographie c'est un Allemand qui a inventé en im primerie la linotype. Les violons Gcnuin-der, les pianos Steinway sonl des marques allemandes d'Amérique. Les Allemands ont fait autant, sinon plus que les Anglais, l'éducation industrielle des Américains. !A suivre..) Firmin Chari.f.rik Dépêches télégraphiques (Service de VAr/cnce HAVAS) DANS LES BALKANS Les pourparlers turco-serbeô Constantinopi.e, 18 février. — Les pourparlers de paix turco-serbes ont fait aujourd'hui 1111 grand pas vers une solution favorable. I.a Porte et le chargé d'affaires de l'ambassade de Russie, qui :i été choisi comme arbi re par les deux puissances, sont tombés d'accord sur les points encore en litige. L'accord intervenu a été envoyé nu gouvernement serbe pour ap p'robation. Les Grecs en Turquie Constantinoplk, 18 février. — Une entente complète est intervenue sur tous les points en litige relativement aux élections entre la communauté grecque et le Comité Union et Progrès.Les Grecs ottomans auront droit à 17 sièges de députés. Les relations entre le Vatican et l'Albanie Rome, 18 février. — Suivant un bruit recueilli par le Resto del Carliho, Mgr Petit, archevêque catholique romain à Athènes, aurait offert de servir d'intermédiaire pour les relations entre le Vatican et le prince de Wied. La réponse de la Turquie à la note des puissances Vienne, 18 février. — La réponse de la 'l ui quie à la note des puissances, malgré l'ambi-guité de ses ternies, est considérée à Vienne comme un pas décisif vers le règlement défi-tif de la crise orientale. Lorsque la décision des puissances, relative au îles de la fer Egée et à l'évacuation de l'Albanie, aura été exécutée, la diplomatie des puissances sera saisie de la question de l'accession économique de la Serbie à l'Adriatique. Au moment où les puis sauces donnèrent leur assentiment à la création de l'Albanie autonome, elles le firent à condition que la Serbie obtiendrait un libre débouché sur un port albanais par une ligue de chemin de fer internationale. Le cabinet de Belgrade, dans un délai rapproché, demandera aux puissances de se prononcer sur le projet de chemin de fer du Danube à l'Adriatique, élaboré à Belgrade. Cette question, qui est d'un grand intérêt, également pour la Russie, puisque la nouvelle ligne reliera directe ment Saint-Pétersbourg à l'Adriatique, a été l'objet avec d'autres questions de nature éco nomique des conférences, de M. Pasitch ;i Saint-Pétersbourg. La solution des litiges turco-serbes Constantinoplk, 18 février. — On annonce de source turque bien informée qu'à la suite de pourparlers le chargé d'affaires de Russie et Halil-bey ont trouvé un mode de solution pour toutes les questions litigieuses. Le projet de traité de paix turco-serbe, qui a été élaboré, a été transmis à Belgrade. On assure que le secrétaire général du ministère des affaires étrangères de Serbie, M. Stefanovitch, viendrait ici pour signer le traité, le délégué actuel, M. Pazlovitch, devant être définitivement. rappelé. Les achats de cuirassés par la Turquie et la Grèce Le correspondant du Temps à Londres télégraphie que les pourparlers continuent au sujet de l'achat possible par la Grèce du cuirassé argentin Rivadwia qu'on termine actuellement à New-York. Malgré les démentis du gouvernement argentin, il y a lieu de croire que les pourparlers sont assez avancés et que le jour où le Rio de Jvneiro, l'ancien cuirassé brésilien acheté par la Turquie, arrivera dans la Méditerranée, il ne trouvera pas la Grèce tout à fait désarmée. L'évacuation du Dodécanèse De Rome au Temps : « On déclare dans les couloirs de la chambre que l'évacuation du Dodécanèse par l'Italie s'effectuera le :il mars. » La révolution haïtienne Ni:\v-York, 18 février. — Suivant un télégramme du Cap-Haitien, les troupes du département sont aux prises avec les rebelles à la Grande-Rivière. Les partisans du sénateur Théodore sont durement pressés. On réclame des renforts des deux côtés. Le corps consu laire a conseillé au chef des rebelles d'abandonner Cap-Haitien, mais celui-ci a refusé. Des marins américains font des patrouilles dans les rues. , Les nouveaux ministres argentins Buenos-Ayres, 18 février. — Les nouveaux ministres ont prêté serment. Le parti suédois en Finlande I-Ielsingfors, 18 février. — Le parti suédois à la diète finlandaise a présenté un projet d'adresse relatif aux finlandais actuellement détenus à Saint-Pétersbourg. Ce projet vise leur réintégration dans leurs droits et la suppression de toutes les pénalités encourues pour violation de la loi touchant l'égalité des Russes et des Finlandais en Finlande. La visite des parlementaires français à Londres Londres, 18 février. — [.e groupe commer cial du parlement s'est réuni cet après-midi «à la chambre des communes pour s'occuper de la question de la visite que les membres du parlement français devaient faire à Londres le 26 février. Il a été décidé d'ajourner la date de cette réception, en raison de la prochaine visite des souverains anglais «à Pa-, ris et de la proximité des élections législati ' ves françaises. L'invitation sera renouvelée à date ultérieure avec la quasi-certitude que le gouvernement se joindra aux parlementaires anglais pour faire bon accueil aux visiteurs. EN ÉGYPTE Les chroniques que Anvers-Boursh consacre régulièrement à l'Egypte, dans sa rubrique « Extérieur », présentent le plus vif intérêt en ce qu'elles marquent, semaine par semaine, le progrès réalise dans tous les domaines de l'économie égyptienne. Notre seul but aujourd'hu: va à coordonner les éléments divers de cette économie au cours des dernières années. Un trop grand nombre de nos ■ lecteurs ne connaissent de l'Egypte que la crise qu'elle a subie de façon quas: ; continue depuis 1906 ; ils ne se renden ' pas compte que cette crise est terminée au sens économique du mot, la «reprise> attendue ne provenant que d'une com préhension quasi purement boursière d< la situation en Egypte. On est loin d'être i revenu à la belle prospérité de 1906, nou: s dira-t-on. Nous répondrons que l'on es revenu à une situation normale, et qui le mot de prospérité ne s'allie pas néces 3 sairement avec un « boom » qui lui i même constitue la véritable crise. Notri : éWdè sera surtout historique et nous er emprunterons les éléments coordonnés à un travail anonyme, mais supérieurement documenté, que publie le Correspondant.Lord Cramer, bien « démonétisé » aujourd'hui, était à l'apogée de sa gloire politique en 1907 quand il quitta l'Egypte. On a constaté depuis que, financier et administrateur de premier ordre, il n'avait pourtant pas les qualités nécessaires pour bien remplir la mission de gouverner les Egyptiens. « Il appartient trop, avec les formes les plus courtoises, à cette école qui tient pour axiome la supériorité de l'Anglais sur tout Européen, et pour qui tout indigène d'Asie ou d'Afrique est un être très inférieur.» Le résultat de sa longue administration fut la naissance du nationalisme égyptien, l'hostilité contre la domination anglaise, une démonstration d'impuissance à reconnaître les véritables maux dont souffrait l'Egypte à un moment où croulaient toutes ensemble les sources d'un développement financier vraiment inouï. Sir Eldon Gorst, qui lui succéda, avait compris que la « manière forte », chère à lord Cromer, pouvait devenir dangereuse au protectorat anglais; mais il était d'un caractère indécis, et le pessimisme qui faisait le fond de son caractère ne l'incitait guère aux réformes radicales. Les concessions politiques qu'il fit à une sorte de self-government égyptien, cependant, eurent pour effet d'atténuer les résistances au régime qu'il représentait. Lord Kitchener lui succéda en 1911. Sa connaissance approfondie d_e l'Egypte et des Egyptiens, sa gloire de soldat vail-lant-et-heureux, lui rendaient la tâche plus aisée. En fait, il a réussi là, où avaient échoué les diplomates financiers, parce qu'il a été ferme, juste et bon, et que, gouvernant au nom de l'Angleterre, il a gouverné dans l'intérêt et, pour la protection des vaincus. Au point de vue politique, la tâche lui a été rendue extrêmement rude par l'attitude prise par l'Angleterre, au cours des dernières années, à l'égard des peuples musulmans, de la Tripolitaine d'abord, de la Turquie ensuite. « Le peuple égyptien, malgré son indignation devant la façon dont étaient traités ses correligion-naires, a fait preuve, durant toutes ces guerres, d'une complète possession de lui-même ; il est venu en aide autant qu'il l'a pu aux musulmans si éprouvés,, et il l'a fait avec un grand dévouement, mais il ne s'est jamais départi, pendant tout ce temps d'épreuves, de l'attitude la plus digne. Ce résultat, c'est à l'influence de lord Kitchener, et à elle seule qu'il est dû.» Ce qui nous intéresse davantage, c'est qu'à lord Kitchener également revient le mérite d'une réorganisation économique pour ainsi dire entière de l'Egypte. Toutes les mesures qu'il n'a cessé de prendre ont eu pour but la défense des intérêts des populations rurales et leur protection contre les exploiteurs étrangers, et les concessions les plus larges possibles dans les conditions actuelles, dans le sens du gouvernement représentatif. Dès le début de son « proconsulat, lord Kitchener s'attacha à liquider de vieilles questions d'ordre local, telles que celle des routes devant relier certaines grandes villes. Ouvrant ensuite de nouveaux débouchés à l'ambition terrienne des fellahs, il fit drainer un immense territoire dans la basse Egypte, dans la province de Gharbieh, comprenant ainsi en étendue les déchets que pouvaient subir certaines récoltes malheureuses de coton. Il fit organiser vigoureusement la lutte contre le « ver du coton », entamée mais sans aucun esprit de suite comme sans méthode par le département égyptien de l'agriculture. Pour régulariser les crues, il poussa activement le barrage d'As-souan qui, l'an dernier déjà, a permis de lutter efficacement contre un bas niveau du fleuve, qui, en d'autres temps, eût équivalu à un vrai désastre pour l'Egypte. Pour développer les idées d'économie dans la population rurale et en même temps pour protéger ces économies contre la rapacité des voisins comme des aigrefins, pour maintenir dans la circulation d'énormes quantités d'or que le fellah enfouissait chaque année quand il ne pouvait les employer à l'achat de terrains, lord Kitchener établit dans chaque village une caisse d'épargne postale, dont le service est fait par les collecteurs de taxes, qui agissent comme agents des banques et reçoivent ou remboursent les dépôts. La réforme n'a pas été acceptée docilement dès le début, mais le succès des caisses d'épargne est aujourd'hui assuré. Pour 1912 seul, le nombre des dépôts s'est élevé à 268,662, augmentation de 189 pour cent sur l'année précédente.(.4 suivre). A. d'Hove. EXPOSITION THEUNISSEN La salle d'exposition (lu Cercle artistique contient en ce moment une bonne trentaine de toiles de M. Ch. Theunissen dont la vision et le coloris ne sont pas sans charmes. A première vue l'on serait tenté de reprocher an peintre de faire la place trop grande nu sujet de ce genre, et de le trniter surtout à une échelle que son intérêt ni son importnnce ne , justifient. Mais c'est Ièi une de ces critiques . hâtives de passant. En vérité, M. Theunissen se montre peintre ému de la vie fnmilifile et ' s'il prend autour de lui, près de lui, ses thèmes d'inspiration, c'est sans doute en vertu du vieil adage : épouse tn voisine. iv. illeurs une remarque tout de suite s'impose. Chacune des grandes toiles de l'artiste sert de motif ■ i une étude particulière d'éclairage délicat ou 1 difficultueux.Les contre-jours surtout ont séduit s;i virtuosité réelle et il en analyse les subtils effets dans plusieurs de ses grands intérieurs, .1 entends bien que lies tableaux dans le genre de « L'examen nuptial » qui est cependant un fort bon morceau de peinture, et une fort agréable notation moqueuse et spirituelle quant an sujet, sont d'une manière un peu d.'iu-jdêe. Cependant quelle vie au-delà de cette fenêtre du fond, par où se devine un verger, un jardin chaud de printemps, un ciel bleu coupé de blancs nuages. I.es expressions des personnages, leur dessin, leurs attitudes, tout est d'une.belle justesse et devient intéressant 'pour quiconque s'attarde un instant à les considérer. Mais il est un autre aspect du talent de M. riieunissen qui vaut qu'on lui rende hommage. C'est celui que nous révèlent des toiles dans le genre de « L'enfant à la poupée », et « Jouets ». Ici le coloris se fait d'une chaleur singulière, et trahit nettement l'influence du ni litre qui doit avoir présidé a la formation do M. Theunissen. Quel est-il? Le nom qui nous vient a propos de «L'enfant à la poupée», dont les chairs sont si'belleinent, si richement savuureuses et dorées est trop grand pour que nous songions à pousser ici la comparaison. Passons donc a quelques autres toile. « Vers la kermesse », avec la gaité de son mouvement de foule, sa route de matin ensoleillé, nous plait un peu moins parce que Je tihleau s'apparente à trop de choses connues et qu'il chatoie, en outre, avee une insistance un peu lassante ; les rouges, les bleus, les vertS simples s'y enchevêtrent et s'y marient d'une façon un peu naïve. Dans « Les bords de la Meuse », au contraire, petit triptyque où s'étale une claire immensité de collines qui dévalent vers les berges basses du fleuve toutes chargées de blés murs, de guérets tondus, de verdures lointaines, — chante une délicieuse fraîcheur d'air libre. C'est l'une des toiles les plus séduisantes de ce salon. Nous aurions des préférences, en outre, poulie délicieux tableautin qui s'intitule « Le sapin », bel arbre émouvant, tout nimbé de soleil et dressé glorieusement sur un coin de carnpine qui se devine. l)e la même manière est lui tableau qui s'intitule « Marais dans le bois », et dont les teintes d'eau un peu vives ne s'en marient pas moins avee beaucoup de charme au cadre des verdures environnantes. A JEROME BECKER Après avoir été assez cruellement brisé en pleine carrière par 1111 mouvement d'humeur du feu roi Léopold el 11'avoir reçu pour prix île ses services qujune place d'inspecteur au transbordement des poudres à Lillo, voici que le pauvre Jérôme Becker, héros trop méconnu de la pénétration belge en Afrique, va se voir statufier post mortem. Un comité de la ville a commandé une stèle, un médaillon, une négresse de bronze et son fils, au sculpteur Frans Jochems. Le tout sera érigé ironiquement dans quelque allée de la. pépinière où se dresse déjà, pudique et confus, le plus beau monument que nous ayion's à Anvers après la fontaine de .lef Lambeaux. Le mémorial Coquilhat. Il ne faut jjas épiloguer sur ces choses. Souhaitons seulement que l'héroïsme comme le génie, portent leur récompense en eux-mêmes. LE MONUMENT APPELMANS Encore lui ? sans doute. La Ville a décidé de le laisser en place jusqu'après les fêtes du carnaval au moins, afin que toutes les critiques puissent se faire jour à son sujet. Aussitôt après, et dès que seront parvenues à l'hôtel de ville les observations de la commission des monuments, il est probable que l'on s'occupera de faire exécuter les soubassements qui serviront de support au monument définitif. INTÉRIEUR Nos étudiants en médecine en Allemagne Le cercle des étudiants en médecine de l'Université de Bruxelles quittera notre ville le 20 courant pour se rendre à Francfort, Munich et Nuremberg. On sait que chaque année, à pareille époque, nos futurs esculapes font 1111 voyage scientifique dans un grand centre universitaire et. médical. L'an passé, ils visitèrent la Falculté et les hôpitaux de Paris; où ils furent reçus successivement par les professeurs Crouzon, P. Marie, Babinski, VVi-dal, Walther, Metchnikoff et Chauffard, dont ils entendirent une conférence, une leçon ou visitèrent une clinique. Cette année, le programme scientifique sera non moins chargé et la récolte assurément fructueuse. Pendant leur séjour à Munich, qui durera une semaine, les membres du C. M. auront l'aubaine d'entendre les professeurs Muller, Katwinkel. Pfaundler, von Hess, Lange, von Angerer .Doderlein, Borst, Krasplin et Ruckert, et de visiter sous leur conduite les admirables locaux universitaires et hospitaliers de la capitale intellectuelle de l'empire germanique, si réputés à Le repos dominical Les sections de la chambre ont adopté hier le projet de loi sur le repos dominical des clercs et commis des notaires, avoués et huissiers, et le projet de loi modifiant la loi de 1844 sur les pensions civiles. Des officiers belges en Arménie En vertu de l'accord russo-turc relatif aux réformés de l'Asie Mineure, des officiers four nis par les pays neutres doivent être chargés d'organiser la forcé publique en Arménie. Boghos-pacha Nùbar vient de faire à Bruxelles un séjour de quelques semaines et a profité de son passage chez nous pour engager avec le gouvernement des pourparlers flatteurs pour notre pays. Plusieurs officiers belges seront probablement autorisés à quitter momentanément l'armée et à se rendre en Arménie où ils se rencontreront sans doute avec des officiers hollandais. Aux Tramways bruxellois Le ministre de l'agriculture et des travaux-publics fait connaître que les pièces constituant. le projet de la construction, de l'entretien et de l'exploitation d'une ligne de tramway prenant naissance au terminus de la ligne place Simonis-Basilique provisoire de Koekelberg (concédée à la Société générale de chemins de fer économiques), empruntant, l'avenue des Gloires nationales et rejoignant la voie de droite de l'avenue de Jette, seront déposées du 1er mars au 1er avril l'hôtel du gouvernement provincial du Brabant. La pension des mineurs En annexe au rapport sur le budget du travail, se trouve un petit tableau qui nous renseigne sur lçs premiers résultats de la loi suites pensions des ouvriers qui travaillent dans le^ mines. Il en résulte qu'il y a eu, en 1912, 173,595 ouvriers mineurs affiliés à la caisse de retraite. Leurs versements personnels pendant l'année se sont élevés A 2,656,765 francs. Les versements imposés aux patrons se sont élevés à 4,046,386 francs, soit, en moyenne. 1.00 pour cent des salaires payés. L'Etat est intervenu pour sa part de la manière suivante : primes, 1,551,322 francs ; subventions de 2 francs par livret, :?35,12'6 francs. On estime que le nfduve- 1 ment des sommes reçues par les caisses de prévoyance et versées par elles, tant pour le service d'affiliation à la caisse de retraite que pour le service des pensions, s'est élevé dès la première année à 8,130.134 fr. 15. Dès cette première année (1912), les caisses de prévoyance ont accordé 13,311 pensions de 360 francs à de vieux ouvriers et 2,6S3 pensions de 180 francs à des veuves de vieux ouvriers. Les ouvriers agricoles belges en France Le ministre de Belgique à Paris a été chargé de demander au gouvernement français s'il est en son pouvoir de provoquer une amélioration de la situation, au point de vue du logement, des ouvriers belges qui se rendent en France pounr y faire des travaux agricoles, en vertu, notamment, des dispositions générales de la législation française concernant la salubrité des logements ouvriers. Nos locomotives D'après une réponse faite par le ministre des chemins de fer à M. Fléchet, député de Liège, il y avait 1,314 locomotives antérieures à l'année 1888 et 1,972 antérieures à '1393. Aujourd'hui, il y a 4,386 locomotives, dont 2,414 postérieures à 1898. A la fin de décembre 1912, il existait aux chemins de fer de l'Etat un effectif de 'i,238 locomotives. La céruse Le Moniteur de la peinture consacre son numéro du 5 de ce mois à la question de la céruse. On y trouvera, entre autres documents intéressants, une série de réfutations, par divers spécialistes, d'une brochure publiée par les fabricants de céruse. Parmi ces réfutations, signalons, notamment, celle de M. Alexandre Souris, contremaître des ateliers de peinture des chemins de fer de l'Etat et professeur de peinture à l'école industrielle de Louvain. La fin de la lettre de M. Souris résume parfaitement les opinions développées par tous ceux qui ont pris part à l'enquête ouverte par le Moniteur de la peinture. Elle est ainsi conçue : « La céruse est le plus dangereux et le plus aisément remplaçable des poisons industriels La céruse doit disparaître. • Le projet de loi vient d'être admis à la presque unanimité des sections. La céruse vit ses derniers jours chez nous. 11 n'y a pas un homme de cœur qui ne s'en félicitera. » La fermeture des frontières au bétail étranger MM. Pèel et Van Merris avaient, dans une question posée au ministre de l'agriculture, signalé la pénurie des bêtes maigres pour les pâturages du pays de Furnes. Ils sollicitaient l'ouverture de la frontière aux vaches maigres de France. Le ministre a répondu : L'état sanitaire du bétail français ne permet pa? encore de fixer la date de la réouverture de la fron tière à l'importation de bêtes bovines provenant tic France. Notamment les départements qui constituent le centre d'approvisionnement du bétail maigre à engraisser dans nos pâtures sont encore contaminé? de stomatite aphteuse. Le service postal dominical à Bruxelles Le ministre des postes, télégraphes et de la marine a prescrit des mesures nouvelles en ce qui concerne la remise dominicale des postes à partir du 1er mars prochain,tous les bureau? de postes de l'agglomération bruxelloise serom complètement fermés le dimanche ; il ne sera fait exception que pour Bruxelles-place de la Monnaie, Bruxelles - Nord, Bruxelles - Midi ei Bruxelles-Q.-L. La taxe d'ouverture des cabarets En réponse à une question, le ministre des fi nances, a fait mardi, les déclarations suivantes au sujet de la taxe d'ouverture des cabarets : Le brasseur, qui ouvre un nouveau débit de bois sons doit payer la taxe d'ouverture comme tout non veau débitant. Le projet de loi contenant le budgei des voies et moyens pour l'exercice I9lî renfermaii des dispositions de nature à sauvegarder la situatior des anciens débitants établis, à la date du 9 décem bre 1912. dans un débit pour lequel un tiers s'est faii reconnaître en qualité de commettant. Dès le 10 no vembre 1913, des instructions ont été données au> fonctionnaires pour qu'ils s'abstiennent provisoire ment d'exiger le payement de la taxe d'ouvertun de ces débitants. Le vicinal Warzée-Ougré* Répondant à une question de M. le députe Iinperiali, M. le ministre des chemins de fei vient de dire à la chambre : Les travaux de construction ele la section de lion celles à Warzée, du chemin de fer vicinal d"Ougré< à Warzée, sont poussés le plus activement possible e l'on espère pouvoir les terminer en avril prochain Les mesures nécessaires seront prises ensuite pour h mise en service de cette partie de ligne. Quant à lf section de Boncelles à Ougrée, les négociations poui l'acquisition des terrains ne sont pas suffisammen avancées pour qu'il puisse être procédé à l'adjudica tion des travaux, mais elles seront activées autan que possible. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 18 février. En politique, la polémique dénature tout ci qu'elle touche, même à supposer parfaite h bonne foi des polémistes. C'est ainsi que nou avons oublié à peu près complètement le pro jet de loi relatif à l'autonomie irlandaise Nous ne connaissons plus le Home Rule com me texte législatif ; nous ne voyons plus dan sa réalisation éventuelle mais nécessaire qu'une menace de guerre civile, qu'une sourc de misères et de malheurs. L'agitation d" l'Ulster nous a fait perdre la notion des légi t.irries revendications des autres provinces d l'île. Au seuil du débat suprême engagé de vaut la chambre des communes, il semble qu la clairvoyance et le sang-froid nous aien abandonnés.- C'est le moment de citer une sage parole di vicomte John Morley de Blackburn, anciei secrétaire pour l'Irlande et aujourd'hui lori président du conseil privé de la couronne. I disait devant ses collègues du National Libéra club : — Au lendemain de la promulgation de 1; loi de « Home Rule», il y aura deux homme bien étonnés. Ce sera d'abord l'Orangiste d la province de l'Ulster. Depuis dix ans ai moins, on lui persuade que les nationaliste de Dublin viendront l'égorger ou l'étrangle cette nuit même, et il aura la stupeur de s réveiller intact et tranquille. Ce sera ensuit le nationaliste de Dublin qui attend du « Hom Rule » des transformations extraordinaires e qui devra se rendre compte que rien n'es changé ou pas grand' chose. Revenus de leu surprise, ils ne tarderont pas à se rapprochei C'est peut-être un peu exagéré de prédir que le « Home Rule » ne changera rien o ne changera guère dans la situation politiqu de l'Irlande, mais il est au moins certain qu les changements attendus ne se produiron qu'avec lenteur, le projet de loi du gouverne ment adopté par deux fois à la chambre de communes ayant stipulé des délais, des réseï ves où les pius timorés reconnaissent de pos tives garanties. Aussi, chez les conservateur< l'opposition au « Home Rule » ne dérive poir: des clauses mêmes de la loi, mais des inter tions qu'ils attribuent aux nationalistes dan l'application de ces clauses. La loi — il n'est pas inutile de le rappele en cet instant — est irréprochable de sagess et de modération. *** Elle accorde à l'Irlande beaucoup moin d'indépendance qu'aux grands dominions d Canada, de l'Australie ou de l'Union sud-afr caiiie. Que la loi soit promulguée demain, et Di blin verra s'assembler un parlement irlandai chargé de dénouer par des solutions nouvelle tous les problèmes irlandais purs. Ce parli ment se composera d'un sénat dont les qu; rante membres seront d'abord nommés poi: cinq ans par ïe vice-roi. a l'ex-piratFion de cinq années, les membres du sénat irlandais seront élus, toujours pour des périodes de cinq ans, par les quatre provinces — quatorze pour l'Ulster, onze pour Leinstèr, neuf pour Munster, six pour Conriaught — sous le régime de la représentation proportionnelle. La seconde .chambre, dite des communes, se composera de cent soixante-quatre membres élus pour cinq ans, la représentation proportionnelle s'exerçant dans toutes les circonscriptions ayant droit à au moins trois représentants. Au cas d'un conflit entre ces deux chambres, elles se réuniraient en congrès pour trancher leur différend à la majorité des voix. La constitution de ce parlement réduira forcément la représentation irlandaise au parlement de Londres. De cent trois membres, elle tombera à quarante-deux, mais le lien législatif et politique sera maintenu que tous les partis estiment indispensable à la cohésion du Royaume-Uni. Le « Home Rule » n'implique aucun séparatisme.Le parlement de Dublin ne pourra légiférer sur aucun des points suivants : Les constitutions britanniques en ce qu'elles se rapportent à la couronne, aux droits et aux privilèges du roi, à la succession au trône, à l'autorité du vice-roi, à la gestion des domaines irlandais relevant de la liste civile ; Les décisions relatives à la déclaration d'une guerre ou au maintien de la paix ; L'organisation, l'entretien, le budget, le commandement de la marine, de l'armée active ou des forces territoriales ; Les relations diplomatiques, consulaires, commerciales, douanières du Royaume-Uni avec lés autres puissances ; La loi pénale en ce qui concerne les cas de haute trahison, la loi civile en ce qui concerne la naturalisation des étrangers ; Les lois sur la marine de commerce et la quarantaine ; Le régime des postes et télégraphes, sauf pourtant en ce qui se rattache «'i l'administration intérieure de l'île. Le parlement de Dublin pourra élever ou abaisser le taux de l'affranchissement en Irlande mais en se servant des timbres du Royaume-Uni ; Les dispositions relatives au service des ports, aux phares, aux bouées ; Les lois sur la frappe de monnaies, sur les mesures usitées dans la Grande-Bretagne ; Les lois sur les marques de frabrique et sur les brevets. Enfin et surtout, le parlement de Dublin sera incompétent quant aux avantages, aux droits, aux privilèges établis, quant à la situation en 1111 mot des communautés ecclésiastiques. Les hommes de l'Ulster accusent les nationalistes de préméditer l'écrasement du protestantisme: ils ne pourront même pas y toucher. Ce parlement irlandais aura un pouvoir exécutif, c'est-à-dire des ministres irlandais chargés d'appliquer ses décisions dans le domaine qui lui est si étroitement réservé, Ici le Home Bule consacre une innovation. Au parlement de Londres, les ministres ne peuvent intervenir aux débats parlementaires que dans la chambre du parlement à laquelle ils appartiennent. Si le premier ministre appartient a la chambre des lords il n'a pas le droit de se faire entendre devant les communes ; s'il appartient à la chambre des communes, il lui est interdit de défendre sa politique devant la chambre haute. A Dublin les ministres irlandais parleront devant les deux chambres irlandaises, quitte à voter seulement dans la chambre dont ils font partie. La désignation des ministres, conformément aux votes du parlement, appartiendra aux vice-roi comme à Londres elle appartient au roi. Même dans les matières où il est compétent, le parlement de Dublin ne sera pas admis à exercer une autorité immédiate. Pendant cinq ans, il ne pourra aucunement modifier les lois sur la propriété, ni sur les pensions à la vieillesse, ni sur l'assurance contre le chômage e• l'invalidité, ni sur les caisses d'épargne, ni sur les associations ouvrières ou patronales. Pendant cinq ans encore l'administration de la police irlandaise relèvera directement de Londres et personnellement du ministre de l'intérieur du Royaume-Uni. Pendant cinq ans les magistrats qui rendent actuellement la justice en Irlande resteront sur leurs sièges et la nomination de leurs ' successeurs appartiendra ensuite aux deux chambres du parlement de Dublin. Pendant cinq ans encore la chambre des lords de Londres demeurera la juridiction suprême pour la solution des conflits et la cassation des arrêts. Autant dire que si le Home Rule était promulgué demain il ne rendrait, ses effets qu'A partir de 1920. C'est à cette loi si prudente et si modérée que les agitateurs de l'Ulster prétendent répondre par une déclaration de guerre civile. C'est cette expérience qu'ils se refusent à accepter. Il n'était pas inutile de le rappeler. ; Edw. Pearsons. i ! congo Le commerce des tissus au Katanga Il est porté à la connaissance des intéressés qu'une collection d'échantillons des tissus d'importation courante dans le district du Tanganyika-Moëro et introduits par la côte orientale, vient de parvenir à l'Office colonial du ministère des colonies, où ils peuvent être examinés. L'office est ouvert tous les jours ouvrables de 9 heures à midi et de 2 heures à 5 h. 1/2, le samedi après-midi excepté. Analyses de calcaires du bas Congo i D'après des analyses du laboratoire de la i station agricole de Zambi, la pierre blanche, 1 abondamment répandue dans cette localité et 1 utilisée comme pierre de construction, pour-1 rait être employée en agriculture comme engrais calcaire : elle renferme 40 à 49 pour cent. » de chaux. Les terres du Congo étant générale-5 ment très pauvres en chaux, cette étude du 3 laboratoire de Zambi présente beaucoup d'in-i térêt pour les planteurs. Le personnel d'Afrique [ On se préoccupe vivement au ministère des l colonies de la question du recruteme tt du l personnel d'Afrique. Le besoin d'éléments de * valeur se fait sentir jusque dans les plus 'nuis grades, et la réorganisation projetée doit avoir précisément pour objet de remédier < cette 1 situation hautement préjudiciable «à la 1. nue ^ gestion des affaires de la colonie. ? On nous assure, à ce propos, que plusieurs 1 agents des services métropolitains, dont la col- 0 laboration est justement appréciée, ont de-Q mandé ù partir pour l'Afrique. On ne peut, qu'applaudir à ce geste, et souhaiter qu'il ^ trouve des imitateurs. Nouvelles maritimes 1 L'accès des navires étrangers g dans les ports russes Saint-Pétersbourg, 18 février. — Une ordon-,. nance a. été publiée aujourd'hui en ce qui P concerne l'accès des navires étrangers dans les ports et les eaux russes. Demeurent ports ouverts, ceux de Windau, Odessa, Théodosia, s Novorossisk, Petropavlovsk et plusieurs autres. Ll La plupart, des ports de la Baltique et de i- l'océan Pacifique, de la mer Noire et de la mer d'Azoff sont déclarés ports ouverts con-i- ditionnellement. Pour visiter ces ports, une s autorisation préalablement accordée par la s voie diplomatique est nécessaire. Des ports absolument fermés sont indiqués dans un dé-i- cret spécial du ministre de la marine. I.'or-r donnance ne s'applique pas aux navires à s bord desquels se trouvent dés chefs d'Bttit ou

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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