Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 08 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g54p/
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Vendredi 8 mai 1914 No 106 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un ail un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au Iignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LE FEMINISME EN FRANCE La plupart de nos lecteurs sont au courant de l'expérience qui vient de s'accomplir en France à l'occasion des élections générales pour le renouvellement de la chambre des députés. Pour ceux qui n'y auraient pas arrêté leur attention, nous résumerons le fait en quelques mots. Il y a cinq ou six semaines, un grand organe parisien qui compte de nombreux lecteurs à Anvers, le Journal, prenait l'initiative d'une consultation adressée à ses lectrices : il les invitait à un scrutin « blanc » qui leur permettrait de signifier aux pouvoirs publics si elles veulent ou non obtenir le droit de suffrage. Il leur suffirait pour cela de découper dans un numéro un bulletin imprimé qu'elles iraient ensuite glisser dans des urnes déposées chez des marchands de journaux en relations d'affaires quotidiennes avec la feuille de la rue de Richelieu. Le gros tirage du Journal favorisait admirablement cette épreuve. On l'évalue au bas mot à un million d'exemplaires par jour, mais nous ferons attention qu'un million d'exemplaires suppose plus d'un million de lecteurs. Le même numéro d'un journal est lu dans une famille par plusieurs personnes et ses lecteurs deviennent encore plus nombreux si nous supposons la fréquentation d'un cercle ou la clientèle d'un café. Dans certains cafés, un journal peut être lu par plus de cent personnes et davantage. Nous ne serons donc pas loin de la vérité si nous attribuons à notre riche confrère parisien au moins six millions de lecteurs. Nous aurons, de plus, à examiner approximativement combien une quantité de six millions de lecteurs doit se répartir au point de vue des sexes. Partagerons-nous par moitié ? Ce ne serait pas équitable si nous nous en rapportions à la statistique ou aux probabilités résultant du journalisme. Il y a plus de femmes que d'hommes, mais les femmes sont moins que les hommes assidues à la lecture des journaux. S'il s'agissait du Temps, des Débats, du Times, s'il s'agissait même — bien entre nous — de I'Anvers-Bourse, nous ne saurions éviter d'attribuer la majorité au sexe fort, mais il s'agit du Journal et alors la proportion forcément se modifie, car le Journal a fait effort pour conquérir la clientèle des femmes par de petits romans courts qui les amusent sans les fatiguer, par des informations mondaines qui les intéressent et par des dessins de modes qui les passionnent. Eu égard à ces circonstances spéciales, je crois que nous pouvons opter pour la moitié et considérer que trois millions de femmes françaises ont été atteintes par la consultation.Combien ont répondu ? A peu près cinq cent mille. La commission de recensement a compté 505,972 bulletins en faveur du vote pour les femmes et seulement 114 bulletins contre le féminisme politique. Que penserons-nous de ces chiffres ? D'abord, nous réfléchirons que le vote était facultatif et que beaucoup de femmes en France, le dimanche 26 avril, ont pu s'abstenir par négligence plutôt que par indifférence. Il y aurait évidemment témérité, voire injustice à admettre que les deux millions et demi de femmes françaises qui n'ont pas pris part à l'expérience se désintéressent totalement du vote politique ou s'inscrivent contre l'électorat féministe. Personne ne sait comment elles auraient voté si elles avaient voté, personne ne peut se permettre d'interpréter leur abstention. Disons seulement qu'au témoignage de tous les journaux français, il faisait le 26 avril un temps superbe et qu'il faut bien de la constance, par une belle journée de printemps, pour affirmer un principe au lieu d'aller se promener à la campagne. Tenons compte aussi de la timidité de ces débutantes : beaucoup ont pu s'abstenir parce qu'elles avaient peur, comme on dit, de se faire remarquer. Enfin, il y en a eu tout de même au-delà de cinq cent mille et, si ce chiffre semble peu de chose en comparaison de trois millions d'élec-trices consultées, il a du moins dépassé 'es pronostics. Je m'attendais à moins, tout en étant persuadé que la femme tient à ses droits politiques, tout en professant que si elle n'y tenait pas, il-faudrait les lui conférer tout de même en la contraignant à s'en servir. Avec cinq cent cinq mille suffrages favorables, la manifestation prend de l'importance. Elle contient, en ce qui concerne les pouvoirs publics, au moins une indication. Le féminisme français vient d'aligner ses premières légions. Tenez pour certain que, si l'expérience se répétait la semaine prochaine, la saison prochaine ou même l'année prochaine, les résultats en seraient plus considérables. L'élan est donné. Les plus braves ont donné le signal, les timides suivront et bientôt, on n'en apercevra plus. Les indécises attendaient précisément l'encouragement qui leur arrive. Au surplus, ce qui donne à l'opération un sens non équivoque, c'est la proportion des bulletins négatifs par comparaison avec les bulletins affirma-tifs. On ne compte que 114 récalcitrantes, que 114 dédaigneuses en face de 505,972 femmes décidées à intervenir dans les affaires de leur pays, pour le plus grand avantage de leur pays. Cette proportion est éloquente. Nous ne devons pas nous en étonner. Nous la retrouverions certainement dans une épreuve de même nature tentée en Belgique. J'essayerai demain de vous expliquer pourquoi. Firmin Charlerie. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 7 mai : Le président de la commission de l'année a déposé au sénat une résolution tendant à porter à cent mille hommes les effectifs de l'année, chiffre maximum prévu par la loi. « Parmi les attendus, on relève celui-ci : La situation actuelle est de nature à nécessiter a un moment l'emploi de toutes les forces de l'armée régulière. » Le gouvernement de la zone de Panama fait savoir qu'une compagnie d'infanterie a été stationnée à Pedro Miguel et une à Miraflores pour protéger les ecluses du canal de Panama pendant la crise du Mexique. L'amiral Howard confirme la nouvelle du lancement de bombes sur Mazatlan par un aviateur des assiégeants. Il a conjointement avec le capitaine d'un navire allemand, demandé, aux constitutionhàiistes d'établir une zone neutre pour les non combattants mais comme l'engagement se poursuivait il n'a pas encore reçu de réponse. L'amiral dit que tout est. calme à Manzanillo. On a, avec le concours du consul d'Allemagne, pourvu aux besoins des réfugiés. Le vapeur anglais Ceteriana qui avait amené à Manzanillo des réfugiés de San Blas a failli être incendié. Il est ensuite parti avec des réfugiés pour Mazatlan, eh route pour San Francisco. Un télégramme consulaire reçu à l'ambassade britannique confirme que deux Anglais et î'n Américain ont été tués, dans le voisinage de Guadaljara. Des bandits barrent la route à un Anglais et à sept Américains. Le général Huerta a ordonné à tons les fonctionnaires de la région de Tampico de permettre aux employés des exploitations rie pétrole de venir reprendre le travail. Le département d'Etat a été informé que ces exploitations étaient soigneusement protégées. La répugnance du général Carranza d'adhé rer à l'armistice s'explique amplement par les succès qu'il dit avoir obtenus dernièrement contre les troupes du général Huerta. Il a, paraît-il, battu 3,600 fédéraux à Punez Cos, près, de San Luiz Potosi et fait à cette occasion dix huit cents prisonniers. Il s'est ensuite emparé d'ACaponcta et de Tepec et fait de-nouveau dix-sept cents prisonniers. Cfs divers engagements lui ont laissé un large butin d'armes, de muniliorts et de pièces de campagne principalement dans la déroute de la colonne ijiii a évacué Montérey. Le représentant des constitutionnalistes à Washington prédit emphatiquement l'investissement de Mexico d'ici un mots si l'avance des troupes du général Carranza se poursuit à; cette allure. De San-Diego (Californie), le 7 mai : Le croiseur Californie annonce de Mazatlan par télégraphie sans fil que la ville continue à se défendre contre les rebelles qui l'assiègent. jusqu'ici, les rebelles ont l'avantage. .*** De Los Angeles, (Californie), le 7 mai : L'agent de Carranza apprend que Mazatlan a capitulé. Néanmoins des combats continuaient contre une partie de la garnison que le général Guerrero repoussait peu à peu sur le bord de la mer. De Rome, le 7 mai : Le ministre du Chi.li près le Saint-Siège a eu m entretien avec le cardinal Merry del Val •'ii sujet des événements du Mexique et de la médiation des républiques sud-américaines en faveur de la paix. Le. cardinal Merry del Val a adressé, le 6 mai, à l'archevêque de Mexico un télégramme dans lequel il lui affirme le vif désir du Pape que la généreuse initiative des trois républiques sud-américaines en faveur de la paix apporte un appui efficace pour la tranquillité publique et la prospérité du Mexique. Il ajoute que le Souverain Pontife , éprouverait une grande satisfaction que ses vœux et ses sentiments soient manifestés au président et à toutes les personnes influentes de la république mexicaine. LA PAIX EUROPÉENNE il (Voir Anvers-Bourse du 7 courant) La certitude de la paix dépend si bien de la certitude que l'Angleterre suivrait ses « amies » dans une guerre européenne défensive, que dans ces derniers temps la pacifique Russie n'a pas caché maintes fois son désir formel de voir l'entente transformée en alliance. En France, on fait contre fortune bon cœur. Les écrivains militaires et les diplomates de journaux affirment être mieux informés des nécessités de la politique intérieure anglaise. « Nous n'avons jamais pensé, dit l'un d'eux, que cette transformation fût possible. » La mauvaise foi seule, d'après lui, fait dire aux journaux allemands que la France a éprouvé ces jours derniers une profonde déception, et qu'elle en éprouvera une autre prochainement quand sera publié l'accord anglo-allemand sur tes 'colonies portugaises. Et pour se confirmer elle-même dans ses pensées, la presse française affecte de considérer la triple entente, non plus seulement comme un instrument de paix, mais simplement comme un facteur d'équilibre. Les arguments invoqués à ce sujet sont curieux. Il ne sert de rien, dit-on, de prétendre que dans les conflits diplomatiques de ces dernières années la triple entente a enregistré plus d'échecs que de succès. Ces échecs sont dus à des erreurs de méthodes, à des incertitudes de direction, à des manques de confiance même dont le régime de l'entente ne saurait être rendu responsable. On pourrait croire le contraire, et dire que les « erreurs de méthodes, les incertitudes de direction » sont dues précisément au fait que la triple entente n'a jamais su mettre d'accord ses participants sur un plan précis d'action, qui ne soit pas à là merci du moindre événement. On objectera qu'au cours de la crise orientale, ce sont les deux chancelleries alliées, celles de la France et de la Russie, qui ont donné l'impression la plus sensible d'un manque trop grand de cohésion. On répondra que les froissements qui se sont produits entre les deux peuples'alliés, — outre le fait que la république française n'a pas de politique extérieure ou ne possède que malgré elle semble-t-il, le personnel diplomatique vraiment utile, — proviennent précisément du fait que aucun des deux alliés ne sait s'il peut, — ou non, -compter sur l'appui, intéressé ou désintéressé, de l'Angleterre en l'occurrence, pour faire prévaloir son avis. Le manque de cohésion dont op se plaint, on en a trouvé la formule répa ratrice au cours des négociations balkaniques : on répond aux notes concertées et identiques de la triple alliance par des notes également concertées et iden tiques. Encore faut-il, nous le répétons, que l'entente soit continue et que l'Allemagne ne puisse soupçonner derrière les désirs exprimés des volontés diver gentes. Elle sait à quoi s'en tenir du côté français et du côté russe ; elle sait aussi qu'une note sympathique à la France rencontre le plus souvent de violentes critiques dans l'opinion anglaise. Et élit-* oppose volontiers l'opinion du ministre à celle de son parti et du peuple anglais, exprimée par les journaux germanophiles d'outre-Manche. Faisant contre fortune bon cœur, nous le répétons, — la presse diploma tique française demande qu'à défaul d'une alliance, une entente militaire tout au moins soit établie, qui mette l'Angleterre à même de coopérer efficacement avec les forces françaises dans le cas où la guerre étant déclarée, l'Angleterre, aurait avantage à prêter appui à ses alliés. Elle souhaite un contact permanent des états-majors alliés et amis, chargé d'élaborer à loisir tous les plans de coopération militaire possibles. Il doit être entendu que l'Angleterre ne s'engage politiquement à rien, mais que )e jour où elle s'engagerait, on ne serait pas obligé de se livrer à des improvisa lions militaires qui seraient fort dangereuses à une époque où le premier mois d'hostilités peut avoir une importance capitale. Des précautions militaires ont été prises, c'est certain ; des plans de collaboration ont été dressés, mais qu'en sorti -ra-t-il au jour de dangers, si la parole de l'Angleterre n'est pas engagée. L'Angleterre cherchera son avantage d'abord, et son irrésolution peut durer longtemps. Nous parlons plus -haut des divergences de l'opinion anglaise. Dans son fameux article du Times et du Temps, M. Levisse, au très grand mécontentement du Times a parlé «d'un flottement, une dispersion, un émiettement de l'opinion publique». Le grand journal anglais réplique à M. Lavisse que la « démocratie impériale » saurait faire preuve de la même résolution virile que I'Old En-gland d'autrefois. C'est douteux, avec le= éléments profonds de discorde nationale qu'a semés le ministère radical actuel. Encore faut-il comprendre ces deux mots : démocratie impériale. En Angleterre comme en France, de nouvelles classes arrivent au pouvoir. ; en outre, dans les Dominions britanniques, de nouvelles notions grandissent et prennent conscience de leur force. L'entente avec l'Angleterre comporte l'entente avec les Dominions britanniques, qui ont leurs préoccupations à elles et qui ne laisseront l'Angleterre s'engager dans un conflit européen que si la nécessité de l'intervention leur apparaît d'aveuglante façon. Les guerres préventives, en tout cas, ne leur disent rien qui vaille et elles ne verront pas l'intérêt de l'Angleterre de s'immiscer dans tes affaires de frontières sur la Vistule ou le Rhin. L'empire britannique ne peut agir qu'en bloc, et il ne peut le faire sans l'unanimité de toutes ses parties éparses. La presse française « excuse » la non-alliance par le fait des nécessités qu'impose à sir E. Grey l'opinion de l'empire britannique. Nous ne pouvons en tirer que cette conclusion que la valeur de rentente cordiale ne se mesure qu'à l'avantage de l'Angleterre, et que de ce fait l'avantage en ressort bien mince pour la France et la Russie. - J. T. CHARLATANS Cette histoire de Donato est, en somme, bien divertissante. Mais, pour en apprécier toute la saveur, il convient de se reporter à quelques-uns de ses rétroactes. Constatons tout d'abord, et, en passant, qu'il existe depuis 1892 en Belgique une loi qui menace d'un emprisonnement de quinze jours a six mois « quiconque aura donné en spectacle une personne hypnotisée par lui-même ou par autrui ». Et ceci aurait dû convaincre pas mal des spectateurs qui, mercredi et jeudi .soirs, se rendirent aux Variétés, que le Donato qui se présentait à eux ne pouvait tenir ce que promettaient ses pharamineuses affiches. Mais le cas est bien plus amusant encore. On aura beau imprimer en grands caractères sur les murs que l'on est le seul, le vrai, le grand Donato, il est moins improbable qu'on le soit en réalité lorsque cet homme est mort. Or, le nouveau- Larousse illustré enseigné à. qui le veut savoir, que le vrai Donato, — qui était belge d'ailleurs et s'appelait Alfred d'Hont, — mourut à Paris en 1900. Il était né à Cliênée, province de Liège, en 1840 et ses expériences eurent, au point de vue scientifique, le mérite d'avoir provoqué à l'hôpital de la Salpétrière les retentissantes expériences du docteur Charcot. Hevenons-en à la journée de mercredi. Grande émotion aux Variétés ! On a fait, pour le soir, une salle de quinze cents francs, quand surgit gravement le commissaire. Il fait assavoir au directeur que le parquet s'est ému des expériences annoncées par l'hypnotiseur Donato, et qu'aux termes de la loi, lesdits expériences sont interdites. Il faudra rembourser l'argent. Ah ! permettez, fait le juriste de la maison, il faut au moins que le délit ait eu un commencement d'exécution. C'est bien, dit aussitôt le commissaire, j'assisterai à la représentation avec trois médecins. À la première incartade, je fais évacuer la salle et M. Donato s'en ira faire un tour à la prison. — Savoir ! dit M. Donato qui survient à ce moment. Et il ajoute : « Messieurs, laissez-moi vendre ma marchandise comme je l'entends. « Je suis un charlatan « (sic) et les braves gens que voici, sont mes comparses. Nous allons, si vous le voulez bien, répéter la scène devant vous. » Et voilà nos compères de faire des grimaces, de courir en rond les yeux fixes, comme des toqués, de simuler l'insensibilité hypnotique et de se livrer enfin à toutes les excentricités qu'annonçaient les affiches extérieures.Le commissaire reste songeur. Les médecins délégués aussi. «Ça ne prend pas, dit enfin, le représentant de l'autorité : à présent vous faites des simagrées, mais ce soir vous hypnotiserez pour le bon. » « Qu'à cela ne tienne, répond le pseudo-hypnotiseur, je vous invite à ma représentation. » « J'allais vous le proposer, dit le commissaire. » Le soir venu, tout notre monde est là, pulplic, directeur, commissaire, médecins et le reste. Notre Donato monte en scène et révèle tout dè suite, par son langage, qu'émaillent les plus naïves fautes de syntaxe, qu'il est un brave, un simple, un désarmant charlatan forain. Sa seule chaîne de montre ornée de griffes de léopard, et sa chemise, pardon, son devant de chemise que décorent deux galons de clinquant, et sa tête, sa bonne tête de méridional roublard, auraient dû cependant édifier l'auditoire. Mais non. Si une partie de la salle sourit et finit même par murmurer, la majorité des ' spectateurs, au contraire, assistent, ébaubis, à ces manifestations d'une force inconnue. Et dès lors le « magnétiseur » peut se permettre tout. Il conduit son pseudo médium au piano et lui dit de chanter. Elle chante d'une façon navrante quelque chose d'idiot, et les banquettes ne volent pas sur la scène. On assiste ensuite à la plus grotesque pitrerie que l'auditoire tolère et supporte sans se fâcher. La salle est pleine d'ailleurs et l'on a payé, aux fauteuils, quatre francs cinquante. J'ai bien peur que Monnet-Sully dans Œdipe-Roi n'eut pas fait le quart de pareille recette. Vraiment, lions sommes mûrs. Pendant ce temps, le Donato baragouine et ne peut s'empêcher de rire. N'a-t-il pas fait la forte somme au dépens des gogos ? Quelqu'un à la. sortie le traitait d'imbécile. On ne sait, pas, on ne sa!it pas... LES NOUVELLES DARSES La visite que M. le bourgmestre De Vos a faite à Bruxelles mercredi dernier n'a pas été sans influencer sérieusement la décision d'urgence prise, hier après-midi aux chambres, à propos du vote de la loi ratifiant l'incorporation des territoires d'Eeckeren et d'Austruweel sur lesquels sont établies les nouvelles darses, au territoire d'Anvers. C'est chose faite. La ville est seule propriétaire en ce moment des terrains en question. Ainsi tomberont en fait la plupart des articles de la « convention provisoire » présentée par M. Helleputte au collège.LES TERRITOIRES INCORPORES A la suite du vote d'hier à la chambre, M. le gouverneur baron van de Werve et de Schilde a eu une entrevue ce matin avec le bourgmestre. Il y a été décidé qu'une réunion aurait lieu jeudi prochain entre les délégués de la province, de la Ville et des communes d'Eeckeren et d'Austruweel, afin de régler les différentes questions d'ordre administratif qui surgiront en raison du nouvel état de choses. Les attributions des pouvoirs de police seront entre autres, réparties sur des bases nouvelles. •NSPECTION GENERALE Gardes civiques à vos armes ! C'est dimanche prochain que le lieutenant-général V. de Coune, commandant supérieur des gardes civiques d'Anvers et du Brabant, viendra inspecter, à la plaine de Wilryck, le premiei régiment d'infanterie. SAISON D'ETE A L'HARMONIE Les concerts d'été reprendront le jeudi Ml mai, jour de l'Ascension, pour Se terminer le mercredi 16 septembre. L'orchestre de la so ciété, Sous la direction de M. Constant Le-naerts, se fera entendre pendant ce laps de temps, régulièrement tous les' mercredis et dimanches de vingt heures et demie-à vingt deux "heures et demie. Il y aura, comme précédemment, un concert militaire le jeudi de chaque semaine, de quinze heures et demie à dix-sept heures et demie, et ces concerts se donneront avec toute la régularité compatible avec les exigences du service militaire. Pour rendre plus attrayantes encore, les fêtes de la saison d'été, la direction compte organiser, comme par le passé, des feux d'artifice, illumination, garden-parties, représentation en plein air, _ etc. A l'occasion du bi-centenaire de Gluck, né le 2 juillet 1714, la société organisera sur son théâtre de verdure une représentation du chef d'œuvre du maître : Orphée, qui sera donné avec le concours de vedettes de l'Opéra comique de Paris. INTÉRIEUR Pour les anciens gendarmes En vue de venir en aide aux anciens gendarmes dignes d'intérêt, en leur facilitant- l'accès aux emplois civils dans des sociétés sérieuses et chez les personnes honorables qui ont besoin d'auxiliaires de confiance, il est créé un organisme de placement composé de tous les commandants de brigade de gendarmerie du royaume. Ce comité fonctionne sous la présidence de l'adjudant secrétaire du major commandant le dépôt du corps à Bruxelles, avenue de la Couronne,- et sous le contrôle de cet officier, auquel tous renseignements peuvent être dmandés. Le roi de Danemark à Anvers Il se pourrait, assure-t-on, que le roi Christian de Danemark et le roi Albert fissent une visite non offiicelle au port d'Anvers. On sait que le souverain danois se préoccupe tout particulièrement des questions d'ordre maritime lesquelles, d'ailleurs, sont pour son pays d'un intérêt primordial. Pour conserver la qualité de Belge Le ministre de la justice amende comme suit le projet soumis à la chambre : Les personnes qui sont devenues Belges, faute d'avoir fait la déclaration prévue aux articles 6. 7 et. 17 de la loi du 8 juin 1909, seront admises, dans le délai d'un an à dater du jour où la présente loi deviendra obligatoire, à" décliner la nationalité belge, en déclarant, dans les formes requises par la loi de 1909. leur intention « de recouvrer » ou de conserver la nationalité étrangère. CONGO Les vicinaux du Mayumbé Le rapport de la section centrale de la chambre sur la convention passée le 10 juillet dernier entre la colonie et les vicinaux du Mayumbé vient d'être distribué. Il constate que les tarifs fixés par la société sont trop élevés. Ils sont, tels que sur certains trajets, le portage n'a pas cessé paralllement à la ligne. Sur le tronçon que l'Etat, a construit et qu'il exploite, les tarifs depuis le 1er juillet 1912 ont été ré duits de 50 p. c. De là le rachat pour généraliser cette mesure. Il se fait au moyen d'un payement de quatre-vingt-quatre annuités de 90,000 francs avec faculté de libération antici-pative moyennant payement d'une somme égale au produit de la capitalisation à 3 p. c. des annuités à payer. Il est vrai, ajoute le rapporteur, que l'Etat renonce, de plus, aux avantages résultant de sa souscription, en 1901. de 6,000 actions privilégiées, libérées à con-. currence de 1,425,000" francs. Mais cette libération a été faite" par l'Etat indépendant, de telle sorte que le sacrifice aujourd'hui consenti par l'Etat, de ce chef, ne représente que la valeur actuelle des actions privilégiées dont il est porteur. La question de la capitale Borna deineurera-t-elle la capitale du Congo oelge ? La question est posée, paraît-il, dans le monde colonial. Beaucoup de coloniaux, prétend le Journal du Congo, estiment que Boni:) est trop loin du centre économique du pays, et que la capitale devrait être au Stan-ley-Pool,Seulement, on a dépensé déjà beaucoup d'argent pour Borna-capitale. Nouveaux dégrèvements décidés au Congo Le gouvernement vient de, soumettre au conseil colonial, qui s'en occupera samedi, un projet de décret supprimant les droits de sortie sur les arachides, l'huile de palme, les noix palmistes,, le sésame et le café. Ces impôts ont été fixés respectivement à 1 fr. 35, 2 fr. 75, 1 fr. 40, 1 fr. 25 et 3 francs les cent kilogrammes par l'arrêté du 5 mai 1898. Ils paraissent constituer un obstacle sérieux au développement de l'exploitation commerciale de ces différents produits. La récolte des noix et la fabrication de l'huile de palme ne prennent pas, nonobstant la.richesse du teritoire en palmiers élaïs, l'essor que l'on est en droit d'en espérer. La même constatation doit être faite pour les arachides, le sésame et le café; dont, l'exportation est pour ainsi dire nulle. Il en résulte qu'une source abondante de revenus, pour l'indigène et de transactions pour le commerce d'exportation se trouve négligée. La mesure préconisée impose au trésor colonial un sacrifice de 137,000 francs environ, mais on, espère qu'elle aura une répercussion heureuse sur l'avenir économique du Congo belge. Cette diminution pourra, au surplus, être compensée par une augmentation des rentrées en matière d'impôt personnel, de transport et par une perception plus complète, de l'impôt de capita-tion, grâce au débouché plus facile trouvé pour les produits de l'activité des indigènes. NOUVELLES MARITIMES La statistique comparative de l'émigration par les quatre ports Voici la statistique comparative du mouvement migrateur par les quatre grands ports continentaux du nord durant les quatre premiers mois de l'année : Brème Hambourg Anvers Rotterdam 1914 55,790 38,771 ï 7,988 12,575 1.913 73,022 54,261 35,664 25.436 — 17,232 — 15,490 — 17,676 — 12,861 C'est donc Anvers qui marche en tête du recul formidable qui se manifeste dans tous les ports avec depuis le 1er janvier une diminution totale de 17,676 individus, dont 10,378 durant le mois d'avril seul. Puis suivent assez près Brème et Hambourg avec respectivement une diminution totale de 17,232 et 15.490 individus pour les 4 premiers mois. Rotterdam vient en dernier lieu avec 12,861 émigrants. Le recul total pour avril s'élève à 35,519 individus pour les 4 ports réunis et pour les 4 premiers mois la diminution totale atteint le chiffre respectable de 63,259 émigrants. Les survivant du \ Golumbian d Boston, 7 mai. — Le vapeur Franconia est arrivé ici ayant à bord les survivants du Co-i.umbian, tous dans un état de faiblesse extrême.A ia conférence de la Baltique Londres, 7 mai. — La conférence de la Baltique et de la mer Blanche qui se tient actuellement à Londres a adopté à l'unanimité line résolution tendant à démontrer que l'embargo en temps de guerre sur des cargaisons de vapeur marchands aurait des conséquences désastreuses et invitant les gouvernements intéressés à prendre en considération l'abolition du droit de capture en temps de guerre excepté en ce qui concerne la contrebande des armes. La conférence a décidé de se réunir l'an pro chain à Bruxelles. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 7 mai. Il semble bien que le principe fédéraliste nous offre à cette heure, pour le problème irlandais, la seule solution dont les partis puissent s'accomoder. Si nos hommes d'Etat parviennent à l'appliquer bientôt au profit de la paix publique, on constatera plus tard, non sans étonnement, que la proposition s'isinua contrairement à toute procédure, à la faveur d'un incident parlementaire ; on serait tenté d'ajouter : sans préméditation. M. Winston Churchill, qui l'a formulée: au milieu d'un inexprimable et scandaleux tumulte, l'avait d'abord énoncée devant ses électeurs de Dundee, à l'occasion d'nn meeting et pour répondre à un défi de lord Hugli Cecil qui lui avait reproché de préparer, par le « home rule », le démembrement du Royaume-Uni. Il répliquait en improvisant un plan de fédération des Etats-Unis de Grande-Bretagne où le principe du « home rnle » était étendu, non seulement à l'Ecosse et à la principauté de Galles, mais encore à tous les grands comtés dont le territoire et la population justifieraient une autonomie tranchée et une relative indépendance législative. On crut à une boutade. Bien qu'il n'ait pas encore dépassé la première jeunesse des hommes d'Etat, M. Winston Churchill est un orateur grave, et il seamble qu'il l'ait toujours été. Interrogé, ou plutôt interpellé à la chambre des communes quant au discours de Dundee. il en avait froidement renouvelé les formules en faisant observer avant toutes choses qu'il ne s'exprimait point au nom du gouvernement. Des reporters parlementaires assis en ce moment dans l'a galerie de la presse relatèrent. même qu'en écoutant son collègue de la marine, le premier avait fait la grimace. Et sans doute avaient-ils raison. Quelques protestations véhémentes s'élevèrent sur les bancs de l'opposition ; puis, l'incident fut oublié. Il a brusquement reparu dans la séance désormais historique qui suivit l'impudent attentat du 24 avril. La chambre éprouvait des émotions où son sang-froid pouvait succomber. On se demandait avec anxiété si le gouvernement n'allait pas édicter des mesures de rigueur pour « venger la loi outragée », comme on l'y conviait et les ministres ne pouvaient prononcer un mot sans s'exposer à des invectives moins blessantes pour eux que pour les conservateurs exaspérés qui les proféraient. Ce fut alors, profitant d'un bref et court silence, que le premier lord de l'amirauté invoqua -son programme fédéraliste et aussitôt l'orage se calma comme par enchantement. M. Asquith ne faisait plus la grimace. L'opposition demaurait attentive et sir Edward Carson reconnaissait que. sur ce terrain, l'accord serait possible. *** On confesse aujoiu.'"...i de toutes parts que l'organisation fédérale est aisément, réalisable, qu'elle est même dans les traditions du gouvernement. britannique. On se rend compte aussi que, pour l'adapter au Royaume-Uni il faut que toutes les autonomies y affluent par libre consentement sans qu'aucune y soit jamais annexée par la contrainte. L'histoire contemporaine nous en fournit des exemples. L'idée fédérale, lancée au Canada il y a. plus de soixante ans, n'y a pas d'abord rencontré grande faveur, et les deux grands partis nationaux affectaient de s'en désintéresser. Elle avait même mauvais renom, étant considérée, sinon comme révolutionnaire, du moins comme peu respectueuse de l'autorité de la couronne. Elle triompha cependant, en 1864, dans la. convention de Québec, chacune des divisions territoriales conservant option pour l'accueillir ou la rejeter. La fédération canadienne se constitua tout d'abord dans des conditions singulièrement imparfaites. Elle n'est même pas achevée encore, puisque Terre-Neuve, en raison de sa situation géographique, hésite à s'y rattacher. La Colombie britannique en est demeurée écartée pendant quatre ans, sans qu'aucune démarche ait été tentée pour la conquérir ou pour la persuader. Séparée des anciennes provinces canadiennes par son état géologique et par son histoire, elle ne discernait pas son intérêt à un rapprochement. Elle commença à le comprendre lorsque la construction des premières voies ferrées eut établi des relations nouvelles entre l'est et l'ouest, et elle demanda spontanément son admission après une consultation plébiscitaire. Le territoire dit du Prince-Edward résista deux ans de plus, c'est-à-dire six ans, et ce furent encore des motifs économiques qui en déterminèrent les habitants. Dans l'un et l'autre cas, l'adhésion fut volontaire ; elle ne répondit point à une sollicitation. La constitution fédérale du Canada est dune cohésion de bonnes volontés. De même, le commonwealth australien. L'Australie occidentale vota contre le système fédéral et en fut naturellement exemptée jus-qu'au moment ou un nouveau referendum de ses habitants eut décidé du rattachemem. Comme Terre-Neuve au Canada, la Nouvelle-Zélande demeure en dehors du commonwealth, et pour des motifs du même ordre, mais à l'abri d'une clause qui prévoit le rattachement comme une simple formalité réalisable sans délais. Enfin, le Natal n'est entré que-tardivement dans la fédération de l'Union sud-africaine, par une démarche spontanée et en vertu d'un plébiscite. »** Si le système fédéral prévaut comme solution du problême irlandais, il ne sera plus question d'excepter l'Ulster du « home rule » pour une période de six années, comme le proposait it y a moins de deux mois M. Herbert Asquith, mais pour une période indéfinie. Par rapport à la fédération irlandaise, l'Ulster se trouverait alors dans la situation qui fut. celle de la Colombie britannique pendant quatre ans par rapport au Canada, dans la situation qui fut celle de l'Australie occidentale pendant deux ans par rapport au commonwealth, dans la situation où se trouvent encore Terre-Neuve vis-à-vis du Canada, et la Nouvelle Zélande, vis-à-vis de l'Australie. Et la province de l'Ulster resterait dans cette situation jusqu'à ce qu'il lui plût d'en sortir pour se rattacher à l'ensemble de la fédération irlandaise. Si même, comme on est autorisé à le pressentir dès aujourd'hui, le système fédé ral s'étendait à toute la Grande-Bretagne, l'autonomie de l'Ulster se prolongerait à per pétuité Mais ceci est l'avenir, tandis que le problême irlandais est l'urgence. Malheureusement, le problême irlandais ne relève pas seulement des Irlandais. Il doit être tranché à Londres et par le parlement impérial Si l'on pouvait réunir dans un petit comité armé de pouvoirs législatifs une commission formée de M. John Redmond, de M. Devlin, de sir Edward Carson, du marquis de London-derry, du comte de Dunraven et de M. William O'Brien ,ils auraient tôt fait d'arrêter la carte des divisions futures, de délimiter les zônes d'influence et d'autorité au point de vue poli tique, au point de vue économique comme au point de vue religieux. L'avenir de l'Irlande s'arrangerait entre Irlandais. Peut-être y aurait-il lieu d'y aviser à la veille des conférences qui se préparent, pour demander aux leaders de l'île verte, non pas un projet définitif, mais au moins le projet d'un projet sur quoi ils seraient d'accord. Edw. Pearsons. EXTÉRIEUR ALBANIE Les pouvoirs du gouvernement On mande de Durrazo à la Zeit que la légation austro-hongroise à Durrazo aurait proposé de transmettre les pouvoirs du gouvernement albanais à la commission internationale de contrôle. Cette nouvelle, sous cette forme, trouve peu de crédit à Vienne, car il s'agit vraisemblablement d'une déformation de l'information disant que la commission est chargée d'arbitrer le conflit épirote. La commission de contrôle est, en effet, partie merrcedi soir pour Santi-Quaranta, où elle doit se rencontrer avec M. Zographos. Des pourparlers vont être échangés dans le but de régler la question de l'Epire. La Wiener Allegemeine Zeitung fait remarquer à ce sujet que l'intervention de la commission, qui prouve de façon induscutable le désir sincère du gouvernement albanais d'arriver à un compromis, causera dans tous les cercles une légitime satisfaction. On peut y voir un signe de détente prochaine dans la situation qui ne manque pas d'être critique. ALLEMAGNE Les Français en Alsace-Lorraine De Strasbourg, le 7 mai : « Contrairement à l'information d'un journal de Paris suivant laquelle le gouvernement aurait l'intention d'expulser des sujets français résidant en Alsace-Lorraine, l'agence Wolff est en mesure d'affirmer, d'après des renseignements puisés à une source autorisée, que le gouvernement alsacien ignore complètement pareille histoire,. » De Berlin, le 7 mai : « A l'office des affaires étrangères on se montre très réservé au sujet des mesures prises parle gouvernement d'Alsace-Lorraine à l'égard des Français qui y sont domiciliés. On dit ne pas avoir de raisons de croire à un retrait général des permis de séjour de tous les Français, niais on ajoute qu'il est fort possible que les autorités locales prononcent des expulsions d'individus par mesure de police intérieure comme peuvent le faire tous les gouvernements confédérés, et qu'au surplus, à Berlin, on manque de détails précis sur cette affaire. » AUTRICHE-HONGRIE L'état de François-Joseph De Vienne, le 7 mai : Au sujet de la santé de l'empereur on a publié ce soir le bulletin suivant : «Les symptômes d'nn catarrhe sec du côté droit ne présen-tent pas de modifications notables. Le besoin de tousser a cependant été plus grand pendant la journée d'aujourd'hui. Le fonctionnement du cœur et l'état général sont absolument satisfaisants. » CANADA Le nouveau gcuperneur De Londres, le 7 mai : . On annonce la nomination du prince Alexandre de Teck comme gouverneur général du Canada.

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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