Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1063 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 09 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0g3gx45n04/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Samedi 9 et dimanche 10 mai 1914 No 107 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.QO 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On' t'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW"" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. al Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'estai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LES PROGRES DU FEMINISME Il n'en faudrait pas chercher la démonstration dans l'exception. Qu'uh certain nombre de femmes, plusieurs ou beaucoup, aient depuis quelques années pris part au mouvement des lettres, des arts, des sciences, chacune selon son talent ou son ambition, cela ne prouve et ne prouverait rien. On observerait avec plus de profit une tendance systématique par laquelle les femmes ont affirmé et continuent d'affirmer de plus en mieux la capacité intellectuelle de leur sexe, — capacité qui dans leur pensée doit avoir pour conséquence la reconnaissance par les hommes de leur égalité morale et la participation à tous les droits civils et politiques. Il n'y a pas inégalité parce qu'il y a différence. Plus la nature a dit clairement par tous ses signes qu'elle a entendu mettre entre l'homme et la femme des différences irrécusables, plus il est absurde et dangereux d'accentuer ces diversités par un traitement différent au point de vue des droits, d'ajouter à l'inégalité l'injustice, de punir l'ignorance par le refus du savoir et la faiblesse par l'oppression. Bien loin de croire qu'on respecte la nature en aggravant ses inégalités, on ne fait ainsi que les rendre plus problématiques en leur faisant porter des conséquences visiblement arbitraires. Gomme il n'est pas un caractère qui entre lés hommes ne puisse être allégué à titre de supériorité, il s'ensuit qu'aucune loi ne pourrait être imposée à tous sans blesser les prétentions de quelques-uns, sur des points non moins importants par eux-mêmes qu'insignifiants au regard de la raison générale. Aussi, Stuart Mill, partisan du vote des femmes il y a déjà plus de cinquante ans, disait-il qu'en attachant le vote politique à certaines conditions ou garanties, il n'avait pas trouvé un motif d'exclusion dans le sexe plutôt que dans la couleur des cheveux. La vérité, c'était qu'au point de vue de l'intelligence les femmes étaient en retard, sont encore relativement en retard parce que l'homme leur a de tout temps refusé ou mesuré l'éducation. On ne s'occupe guère de les instruire que depuis un demi-siècle. Ce fut d'abord, vers 1867, un ministre de l'instruction publique du second empire qui a laissé un grand nom : Victor Duruy. Il commença modestement, ayant à lutter contre de puissantes mauvaises volontés. Il inaugura les conférences de la Sorbonne où les professeurs des lycées de Paris vinrent donner aux femmes et aux jeunes filles ce qu'un personnage de Molière appelle « des clartés de tout ». Ces professeurs procédaient avec prudence, conformément à des programmes très sévèrement établis. Ce fut immédiatement un succès, et l'engouement devint bientôt tellement vif qu'une partie du clergé catholique crut y voir un danger. L'évêque d'Orléans, dans le pompeux et beau langage qui lui était familier, rappela les traditions protectrices de la femme ignorante. La discorde s'accentua, et un journal grave décrivit les deux puissances antagonistes qui s'affronteraient dans l'avenir par ce titre amusant : « Les Demoiselles Duruy et les Demoiselles Dupanloup.» L'évêque d'Orléans ne balançait pas à annoncer que l'enseignement donné aux femmes serait funeste à l'empire. Effectivement, moins de trois ans après, l'empire tombait, mais ce n'était pas parce que M. Victor Duruy avait institué les conférences de la Sorbonne. La nouvelle république porta au ministère de l'instruction publique Jules Simon qui, malgré les angoisses de l'heure, s'occupa d'organiser complètement l'instruction primaire des femmes. Sous tous les accidents de politique et de guerre civile et étrangère, son œuvre s'étendait et on y pressentait la réserve de toutes les batailles que les hommes pourraient perdre. Ses successeurs négligèrent son œuvre, qui ne fut reprise sérieusement qu'à l'avènement de Jules Ferry, en même temps que le parlement français adoptait le principe de l'obligation. Toutefois, les nouveaux organisateurs de l'enseignement de 1a. femme se défendaient de toute arrière-pensée féministe. Ils s'opposaient même avec ironie aux première démarches de Mlle Hubertine Auclerc et de Mme Potonié-Pierre en faveur de l'électorat politique des femmes, voire à la propagande si prudente et si élevée de Mme Maria Deraismes. Ils répétaient à l'envi que « la place de la femme est à son foyer ». Vaines précautions oratoires. La logique les entraînait, comme elle nous entraîne encore, vers l'affranchissement complet. Enfin, sur la proposition de M. Camille Sée, les lycées de jeunes filles furent établis, et on comprit dès lors que le triomphe du féminisme n'était plus qu'une question de temps. Depuis, et par progression constante, la part de production des femmes dans les travaux de l'esprit est devenue presque aussi considérable que la part du sexe fort. L'égalité est maintenant acquise parce qu'elle a été véritablement conquise.De là, l'importance du mouvement que nous venons de constater en France à l'occasion du « vote blanc » organisé par le Journal. Les femmes ont montré qu'elles étaient dignes du pouvoir politique dès qu'on leur a ménagé l'occasion de le mériter. Firmin Charlerie. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 8 mai : M. Bryan a appris que les co.nstitutionna-listes s'étaient emparés de San Luis de Potost. On aprend de source autorisée que le département de la guerre a étudié aujourd'hui le moyen de renforcer immédiatement les troupes du général Funston à la Vera-Cruz, de façon à permettre à ce dernier d'avancer dans l'intérieur du Mexique, s'il le jugeait nécessaire. Il est également question de concentrer à la Vera-Cruz des forces suffisantes pour défendre ce port contre toute attaque ou pour opérer une marche en avant sur Mexico. Un Américain, le docteur Ryan, qui avait été condamné à mort comme, espion à Zac.atoeas et qui fut relâché, viénl d'arriver à Puberto Mexico avec six cents réfugiés venant de Mexico. Ces réfugiés seront transportés immédiatement à la Nouvelle-Orléans à bord de I'Espe- ranza. i.e représentant du général Carranza est venu informer M. Bryan que les constitutionna-listes comptaient être maîtres de Tampico dans très peu de jours, et que le personnel des exploitations d'huile de la région peut être sur qu'il sera protégé par les constitutionnalistes. s** Répondant au général Huerta qui s'est plaint de ce que les opérations des Etats-Unis à la Vera-Cruz violent l'esprit de l'armistice proposé par les médiateurs de l'A. B. C. le gouvernement de Washington déclara qu'il n'a pris aucune mesure agressive et que rien n'a été fait qui soit contraire à la suspension des hostilités. Le ministre de la marine a appris que deux j navires allemands portant des armés et des munitions pour les partisans du général Huerta se dirigent vers un port du Mexique où ne se trouvent pas de navires américains. Le département d'Etat va prier l'Allemagne d'empêcher le débarquement. C'est vers Coatzaccalcos que se dirigent les deux navires allemands transportant des armes.Le représentant des constitutionnalistes qi;j dit avoir du général Carranza l'autorisation de le déclarer, assure que les actes du général Huerta ne représentent pas la volonté du peuple mexicain et qu'ils n'altéreront en rien les relations paisibles et amicales qu'entretiennent avec les Etats-Unis noji seulement les constitu tionnalistes mais la nation mexicaine. *** De La-Vera-Cruz, le 8 mai : Le général Maas a remis en liberté l'anglais Coxon, directeur des tramways de la Vera-Cruz retenu par lui comme prisonnier. Coxon vient d'arriver. De Rome, le 8 mai : L'archevêque de Mexico a répondu à Mgr Merry del Val : « Les catholiques du Mexique sont profondément touchés de l'affection paternelle du souverain pontife. Us accueillent avec respect les instructions du Saint-Père'. Le délégué du gouvernement implore humblement la bénédiction apostolique. Le télégramn e ayant été communiqué au président, celui-ci m'a dit : « Je vous prie de vouloir bien répon-» dre à Sa Sainteté Pie X que la république, » par mon intermédiaire, apprécie toute la va-» leur et agrée comme se- doit ses prières et » vœux ardents. » LE "PATRON" III (Voir Anvers-Bourse des 31 avril et 2 mai) Pour rendre à l'économat du Hasard son rôle qui est de resserrer les relations de l'ouvrier avec le patronat, en mettant les ressources et la compétence de celui-ci au service de l'ouvrier pour lui fournir ce dont il a besoin dans les meilleures conditions possibles de qualité et de bon marché, M. Henry commença par réformer le personnel vendeur. Convenablement choisi, surveillé, intéressé à la vente, celui-ci eut à étudier le client, ses goûts, ses habitudes, ses désirs. L'économat fut considéré non comme une œuvre patronale mais comme une entreprise complètement séparée de la mine ; l'acheteur y fut conduit non « pour se faire bien voir du patron » mais pour profiter des avantages réels qu'offrait le magasin et des multiples petits services que peut rendre un personnel intelligent aux ménagères qui.viennent le consulter. Bien traités, dit M. Henry, les clients affluèrent véritablement au magasin, attirés par le bon marché et même par le désir de se soustraire à la tutelle des coopératives politiques où les avantages sont accordés à certaines conditions qui peuvent ne pas plaire à tout le monde, isolé dans un village de sept cents habi-| tants, le petit magasin vit son chiffre de vente annuel passer de cinquante mille à sept cent cinquante mille francs en cinq années. Pendant cette période, les locaux s'agrandirent, les stocks de marchandises s'augmentèrent, le nombre d'objets vendus alla croissant, et jamais assez vite pour satisfaire à l'augmentation de la demande. La société fit ensuite son possible pour supprimer le régime ancien qui lui permettait de retenir sur les salaires le montant des fournitures faites, à condition de vendre sans bénéfice. Cette retenue sur salaires présente des avantages, mais elle offre des inconvénients parfois graves. On habitua progressivement l'acheteur à payer ses marchandises au comptant ou en n'usant que d'un court crédit, comme c'est la coutume dans la région. En quatre ans, on amena quatre-vingt-dix pour cent d'entre les clients à solder leurs dépenses complètement. Seules les coutumes et certains cas particuliers ont empêché d'étendre le régime à tous les acheteurs. Certaines clientes engagent sans compter tout le gain de leur mari. Ce dernier, lors du payement de son salaire, s'aperçoit qu'il n'a rien à toucher sur son salaire. Cette situation doit être évitée à tout prix, car l'ouvrier a une tendance à en rendre le patron responsable. Le régime de la retenue doit être supprimé et n'être toléré que dans des cas rarissimes. Conçu et exploité de cette façon, dit M. Henry, l'économat a rencontré chez les ouvriers une faveur telle que, malgré son champ d'application restreint, le chif fre d'affaires a augmenté dans le rapport de un à quinze. L'ouvrier est absolument libre de s'approvisionner ou non à l'économat ; il peut encore s'y approvisionner même s'il n'appartient pas ou n'appartient plus à l'usine. On a même pris des dispositions pour lui permettre de contrôler le poids et la qualité des marchandises. La propreté des magasins est poussée jusqu'à la minutie. Le personnel est très poli, et progressivement tous les clients se sont habitués à l'être aussi. L'ordre et la discipline sont de règle. L'organisme a permis d'aider bien des ménages à acquitter des dettes, à renoncer "à des retenues sur les salaires, à calculer. La presque totalité des bons ouvriers qui jadis ont connu les poursuites pour dettes et qui ont pu se libérer sont devenus des « payeurs » d'une parfaite régularité. Les économistes se plaignent de l'insuffisance de l'alimentation carnée dans le peuple : le Hasard a établi une boucherie, la vendeuse a charge de donner aux ménagères d'utiles conseils sur la façon de préparer la viande ! Les produits sont-ils vendus bon marché ? M. Henry croit qu'au Hasard on est descendu à l'extrême limite du prix de vente et les chiffres qu'il fournit mettront l'eau à la bouche de toutes nos ménagères. Voici les prix payés en 1913 : pommes de terre, 7 fr. 35 les cent kilos ; farine de froment, 26 fr. 10 ; poix, haricots, etc., 26, francs ; pâtes alimentaires, 80 centimes le kilo ; légumes conservés, 0 fr. 78 id. ; œufs, 10 fr. 70 le cent ; sel, 5 centimes le kilo ; sucre, 70 centimes id. ; porc, 1 fr. 91 ; viande autre, 2 fr. 25; beurre, 3 fr. 25 ; margarine, 1 fr. 60 ; malt, 30 fr. 90 les cent kilos ; saindoux, 1 fr. 50 le kilo ; café non torréfié, 1 fr. 89; conserves au sucre (confitures), 1 fr. 40 : chocolat, 2 fr. 15 ; tissus coton imprimés, 4 fr. 60 le kilo ; tissus de coton tients, 4 fr. 30 ; tissus de coton blanchis, 3 fr. 50; tissus de coton écrus, 3 fr. 15 ; coton. 1 fr. 50 ; lin, 1 fr. 77 ; laine, 3 fr. 54 ; pétrole, 22 fr. 20 les cent kilos ; savon mou, 0 fr. 38 le kilo ! M. Henry publie ces chiffres en vingt-six diagrammes qui constituent une mine précieuse de renseignements sur le coût de la vie, car il y a une concordance pratique vraiment remarquable entre les prix des statistiques officielles de valeur des marchandises et ceux faits à l'économat du Hasard. Voilà donc le problème essentiel de la vie sociale, la cherté de la vie, résolu par le bon marché extrême des denrées indispensables à l'existence, les prix de vente laissant d'ailleurs à l'économat un bénéfice suffisant pour se couvrir de ses frais de vente, généralement compris. Et ce dernier point rencontre l'objection classique : que l'économat patronal tue le petit commerce. M. Henry aurait pu répondre que les coopératives politiques aboutissent au même résultat et que par conséquent on ne peut en droit jugement lui jeter la pierre. Il se borne à dire que seul le petit commerce mal organisé y rencontre une concurrence redoutable et même mortelle ! Mais est-ce aux ouvriers à s'en plaindre ? Une grève ayant empêché les coopératives politiques de vendre le pain, le Hasard se vit obligé de créer une boulangerie, qui vint s'ajouter ainsi à la mercerie, à l'épicerie, à la boucherie, aux divers services établis pour résoudre le grand problème dont question plus haut. {A suivre.) J. T. la septieme olympiade Cet après-midi s'est réuni, dans les salons du Royal Yacht-Club, le comité provisoire d'initiative pour la septième olympiade. Nous, avons dit quels sont les efforts de ce comité pour obtenir que l'olympiade de 1920 soit disputée à. Anvers. Au cours de cette réunion, qui se tint sous la présidence de M. Charles Cnops, le comité acclama le nom de M. Robert Osterrieth, qui a bien voulu accepter la présidence d'honneur du comité exécutif, en remplacement de feu M. Edouard Thys. Des communications intéressantes furent faites aussi relativement à la brochure de propagande que le comité est sur le point de faire paraître. Cette publication contient un article de M. Ernest l-Ienrion, président de l'association de la presse (section Anvers-Limbourg) sur les jeux olympiques en général ; un article de M. -I. Wappers sur les concours d'art dans les olympiades : un article de M. l'ingénieur de Heem sur les extensions d'Anvers, une étude détaillée sur l'histoire ancienne et moderne de notre cité, et plusieurs plans et croquis relatifs au nouveau stade de Beersciiot. Cette brochure, ornée d'une couverture en couleurs très artistement dessinée, contient en outre des illustrations nombreuses accompagnant les différents articles que nous venons d'éuumérer. Elle est accompagnée enfin de diverses reproductions, en trichromie, de chefs-d'œuvre de nos musées. Au mois de juin prochain doit avoir lieu à Paris une assemblée du comité international olympique. Le comité d'Anvers insistera vivement auprès de ces messieurs pour qu'une décision soit prise, dès à présent, en faveur du pays qui verra se disputer l'olympiade de L920. De cette manière, le pays désigné, que ce soit la Belgique ou tout autre, aura deux ans de plus devant lui pour la préparation des concours et pour l'entraînement de ses athlètes. T1 va sans dire que l'impossible sera fait pour que le comité international consente à faire pencher la balance en faveur d'Anvers. Nous avons d'ailleurs, à des' titres divers, quelque droit d'aspirer à ce privilège. Notre réputation est faite à l'étranger pour ce qui regarde nos aptitudes à l'organisation de fêtes publiques. Sur ce point, nous n'avons à craindre personne. Les finances ne nous feront pas davantage défaut. Nous avons à Beerschot les terrains nécessaires. Anvers, enfin, est magnifiquement placée, au point de vue géographi- ! que, pour rassembler les concurrents de toutes | les parties de l'Europe et ceux que l'Améri- ! que nous enverra. ! Mais sans doute serohs nous fixés le mois ! prochain sur nos chances en vue de la septiè- i me olympiade. Quel que soit l'issue des démar- ! ches, le comité provisoire pourra se flatter de n'avoir rien négligé en vue de la réussite. les amis des parcs L'été, comme de juste, redouble l'activité des « Amis des parcs ». Voici que cette société nous annonce pour le 20 juin, l'ouverture d'une exposition d'un nouveau genre. Elle rassemblera dans les salles du Cercle artistique une collection d'estampes anciennes et modernes relatives à l'aménagement et à l'ordonnancé des parcs. La plupart de ces gravures seront empruntées à la collection de M. l'architecte Dechesne, de Paris, qui s'est consacré tout particulièrement à cet art gracieux et difficile du tracé des jardins. L'exposition demeurera ouverte jusqu'au 4 juillet. Deux conférences y seront données, respectivement par M. Des-c'iesne et par M. Edmond De Bruyn, professeur à l'Institut de beaux-arts. les musiciens exigeants Décidément, la vie se fait de jjlus en plus" difficile pour nos directeurs de théâtres. Déjà le dernier arrêté royal qui entrera en vigueur le 1er juillet prochain, oblige presque tous les propriétaires de théâtres à modifier leur salle. C'est ainsi que le Théâtre-Royal devra supprimer deux baignoires, un fauteuil, deux stalles et une douzaine de parterres. Cela ne fait naturellement pas le compte de M. Coi \ ii, directeur de ce théâtre, qui .perd de ce fait une recette journalière d'environ quatre-vingt francs. Afin de pouvoir regagner cette perle qui pesera sur son budget, M. Coryn demande à la .Ville de pouvoir augmenter le prix de certaines places. C'est ainsi qu'il voudrait majorer de cinquante centimes le prix des stalles, des parterres, des loges et balcons de face, des deuxième et troisième rangs. Il demande aussi de pouvoir majorer d'une moyenne de cinq francs par mois les abonnements à ces places et de supprimer l'abonnement personnel, afin de ne plus avoir que des abonnements impersonnels. Il paraît cependant que la Ville ne se montre pas fort empressée à lui accorder l'autorisation indispensable à cette majoration. Et pourtant, ce n'est pas tout. Voici que le syndicat des musiciens intervient, à son tour, pour tomber sur le directeur. Il lui réclame une augmentation moyenne de trente-cinq francs par mois et par musicien, en faveur de l'orchestre. Nous croyons que des prétentions identiques ont été affirmées par les musiciens du Théâtre-Royal et de l'Opéra flamand. Cette demande est peut être fondée, mais on conviendra qu'elle n'est pas pour simplifier les difficultés dont s'accompagne d'ordinaire une I entreprise théâtrale. Les directeurs sont dans la perplexité. Us envisagent même, nous dit-on, la possibilité de faire venir un orchestre complet d'Allemagne. Mais que ne dit-on pas ! compere a l'œil On n'a. pas oublié quel fut le retentissant succès de cette amusante revue de Mtre René Van Santen. Deux représentations en furent donnéés, qui à des prix très élevés ont fait chaque fois salle comble. Voici qu'une troisième représentation en est annoncée, en faveur de l'œuvre de la Tuberculose cette fois. La représentation sera donnée le 17 mai, au Cercle artistique. salle buyle Nous signalerons tout spécialement à l'attention de nos lecteurs la vente publique qui aura lieu lundi prochain, à trois heures, sous la direction de M. Guillaume Campo, d'une importante collection de tableaux modernes à la salle Buyle, place de Meir. M. G. Campo, dont on connaît la remarquable compétence en ces sortes d'affaires, a su réunir une soi-i xantaine de toiles dont bon nombre de réelle valeur. Nous épinglerons notamment un petit chef-d'œuvre de Franz Courtens, Mare sous bois ; des toiles d'un impressionnisme aigu de .). H. Hollestelle, Maurice Hagemans, A. Hulk et C. Springer, ces deux derniers deux peintres hollandais qui jouissent d'une renommée bien assise. Amour maternel de J. Por-tielje, d'une exécution ravissante ; une marine de Romain Steppe ; une jolie tête d'Espagnole de Jan Van Beers, etc., etc. N'oublions pas de mentionner quelques tableaux anciens et des aquarelles, dont une de E. Rahel, non plus que des gravures, dessins, eaux fortes et livres qui feront la joie des connaisseurs. a cappellenbosch Nous pataugeons en pleine crise financière, et les gens de bourse connaissent une ère extraordinairement ingrate. Mais il n'y a pas que les boursiers qui aient à se plaindre : toutes les branches de l'activité humaine sont affectées par cette crise, qui se répercute sur le commerce gros et petit, sur les beaux arts, etc. Les transactions immobilières surtout sont en ce moment difficiles. En Belgique comme dans tous les pays, et particulièrement en Allemagne, ainsi qu'on peut s'en convaincre par la lecture quotidienne de nos informations, les ventes de terrains ont subi un ralentissement considérable. Un seul endroit paraît faire exception : c'est celui de Cappel-lenbosch, non loin d'Anvers. Ce coin de Cam-pine qui est devenu, comme on le sait, un des endroits de villégiature les plus selects d'Anvers, est plus que jamais en pleine vogue, s'il l'on s'en rapporte au bilan de 1913 de la société des domaines de Cappellenbosch, qui dénote une situation très prospère. On y constate que le capital de un million a été remboursé intégralement aux actionnaires, que ' ceux-ci ont eu outre touché un coquet dividende sans compter les réserves. Il est vrai que beaucoup de ce résultat est dù à l'adresse et à la compétence des administrateurs qui sont à la tête de cette affaire ; mais, tout de même, la chance n'y est pas tout à fait étrangère non plus-. Après tout, il ne faut pas que la méchante guigne se trouve partout. le mouvement de la population Le dix-huitième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultais suivants sur le mouvement de la population du .26 avril au 2 mai 1914 : naissances, cent vingt, dont neuf appartenant à la population flottante (une naissance gémellaire) ; décès, quatre-vingt-trois, dont six appartenant à la population flottante. Soixante-neuf mariages ont été contractés dans le courant de cette semaitie ; deux divorces ont été prononcés.Parmi les causes* de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, un ; tuberculose pulmonaire, huit ; croup et diphtérie, un. INTÉRIEUR Le marché du travail en mars Quarante-six offices de placement gratuit ont fourni des renseignements sur leurs opérations pendant le mois de mars 1914. Dans quarante-quatre de ces instituions, pour 4,313 offres d'emploi, il a eu 5,952 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 139 demandes pour 100 offres. En février dernier, la moyenne était de 159 demandes, et en mars 1913, 103 demandes, pour 100 offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 245 unions professionnelles ouvrières, réunissant 76,202 membres. Chez les diamantaires anversois, le chômage atteint encore près de 18 p.c. des syndiqués.Parmi les 72,185 syndiqués des autres industries, on signale, vers le milieu de mars 1,393 chômeurs involontaires, soit 1.9 p. c. contre 3.7 p. c. en février dernier et 1.3 p. c. en mars 19î3. Les données de l'une et de l'autre source s'accordent donc à représenter la situation générale- comme fortement améliorée depuis un mois, tout en restant inférieure encore à celle de l'an passé à même époque. L'inauguration de Bruxelles-port de mer La commission chargée d'élaborer le programme des fêtes d'inauguration de Bruxelles-port de mer s'est réunie, pour la seconde fois, vendredi matin à l'hôtel de ville, sous la présidence de M. l'échevin Steens. On y remarquait la présence de M. le comte Hippolyte . d'Ursel, de M. Jaeobs, président de l'Aéro-Club, de M. Van Elewyck, président de la chambre de commerce, de M. le notaire Van Halteren, président du Royal-Club Nautique, de M. La neau, conseiller provincial, de M. le sénateur Poelaert, et des autres conseillers communaux inscrits dans la commission, de M. Ludig, de Bruxelles-Attractions, etc. Les secrétaires MM. Zone, Tok et Steens fils, étaient également présents. La commission a pris connaissance des décisions proposées et des subsides demandés par les différentes commissions chargées d'étudier la fête nautique, le raid d'hydravions, la publicité, etc. M. Jaeobs a proposé un raid d'hydravions Bruxelles-Francfort et retour, par l'Escaut, la mer du Nord et le Rhin. La sous-commission de la publicité a proposé la publication d'une affiche artistique en deux formats, de timbres spéciaux et d'une plaquette de luxe composée d'une partie artistique et d'une partie scientifique. Pour ce qui est de la médaille commémorative, l'exécution en sera confiée à M. Godefroid Devreese ; une breloque sera demandée également pour être distribuée à titre de souvenir aux membres des sociétés participantes, aux marins, etc. ; son exécution fera l'objet d'un concours entre les jeunes sculpteurs belges. La prochaine réunion de la commission aura lieu le 22. M. Depaulle a été institué secré taire général. La nouveile tenue On fera l'expérience, à la revue du 20 mai, des nouvelles tenues d'infanterie, modifiées depuis le 8 avril. Le casque est conservé, mais l'on ne sait pas encore s'il sera gris-bleu ou bleu-de-roi ; cette dernière nuance s'harmonise mieux avec le restant de l'uniforme, mais afin qu'on puisse juger entre les deux, vingt-cinq hommes auront le casque gris-bleu, et vingft-cinq le casque bleu-de-roi. Quoi qu'il en soit de la nuance, on a enlevé au casque expérimenté à la revue du 8 avril ses jugulaires, on a raccourci et relevé un peu la visière de devant et on l'a privé à tout jamais du plumet. Le casque de grande tenue ne différera du casque de campagne que par la présence du cimier à gueule de lion et des ornements autour du chiffre du régiment, sur le devant ; tous ces accessoires seront dorés, et non plus bronzés. Le casque de campagne pèse alors 280 grammes : c'est réellement léger. Pour ce qui est de la tenue, on s'est arrêté à deux systèmes : ou bien les épaulettes entièrement. gris-bleu, ou bien les épaulettes à dessus gris-bleu et frange amarante. On choisira plus tard. La liseré du collet et les passepoils ne seront plus rouges, mais gris-bleu (c'est la transformation qui a déjà été faite pour les officiers d'infanterie). Vendredi matin, plusieurs soldats revêtus de ces différentes tenues, l'un d'eux portant notamment la tenue essayée à la revue d'avril, ont. été amenés en automobile au ministère de la guerre et présentés au ministre, qui s'est rendu .compte « de visu » de l'effet produit. Le concours Solvay Le 30 décembre 1909. M. Ernest Solvay publiait un article intitulé « Physicochimie et Psychologie » et faisait suivre son étude d'une série de dix questions constituant un vaste programme de recherches qu'il conviait les savants à poursuivre. Afin d'encourager les efforts de ceux-ci, il annonçait en même temps qu'il consacrerait une somme de cinquante mille francs à récompenser les travaux ayant trait à ces questions et qui seraient adressés avant le 1er janvier 1914 A l'Tnstitut Solvay de physiologie, à Bruxelles. Le jury fut composé à la fin de 1913, de MM. L. Fredericq, professeur à l'université de Liège, président : J. Ver-schaffelt, professeur à l'université libre de Bruxelles, et O. Donv-Hénault, professeur à l'école des mines de Mons et collaborateur scientifique de l'Institut Solvay. Cette commission a décidé d'attribuer un prix à M. G. Bre-dig, professeur â l'école technique supérieure de Carlsruhe, pour l'ensemble de ses remarquables travaux sur la catalyse ; un prix à M. G. De Meyer, assistant <i l'Institut Solvay, pour d'intéressants travaux sur les courants d'action et d'extension des muscles ; et un prix à M. J. Boselli, de Paris, pour son travail sur la vitesse de réaction dans les systèmes hétérogènes.Protection de la pêche maritime Il a été prouvé que c'est principalement durant les mois d'avril et de mai que les poissons déposent le frai et, pour cela, se rapprochent des côtes. Aussi différents pays maritimes ont-ils édicté une loi interdisant la pêche à cette époque et endéans une certaine limite des eaux territoriales. Sage mesure. Néanmoins nombre de nos pêcheurs transgressent cette loi et ramènent quantité de poissons non arrivés à croissance. La commission maritime et ses agents font tout leur possible pour empêcher ce délit : de nombreux procès-verbaux ont été dressés, des engins de pêche pris et confisqués. A Os-tende, on s'étonnait de ne plus voir vendre sur place de petits poissons ; mais la commission maritime, qui avait des raisons de se méfier, envoya ses agents à la gare centrale et à la gare maritime, où l'on confisqua des paniers à destination de Bruges et qui ne contenaient que des poissons n'ayant pas les dimensions réglementaires. Les automobiles de l'Etat Le département de la guerre et celui des travaux publics étudient en ce moment un projet de fusion de leurs services automobiles en ce qui concerne le garage, l'entretien, la réparation des voitures et le ravitaillement. Le département des travaux publics possède sept automobiles et un camion qui servent à l'inspection des routes du royaume. Il accorde également è ses fonctionnaires l'usage de 300 vélos et de 40 motocyclettes. Enfin il possède six yachts automobiles pour l'inspection des voies navigables. Les autos sont remisées et réparées à Bruxelles ce qui n/c; :te de longs déplacements. De son côté, le département de la guerre possède, pour le service de l'armée, un grand nombre d'autos et ce nombre ira en augmentant. Les deux administrations exami nent s'il ne serait pas possible d'établir à Anvers, Liège et Namur, nos trois places fortes, des garages pour les autos des deux départements. Le même personnel-mécanicien serait chargé de l'entretien et de la réparation de toutes les voitures. NOUVELLES MARITIMES Ports de Bruges et de Zeebrugge Voici le mouvement des navires de mer aux deux ports précités : Nombre de navires. — Avril 1914, 75 ; quatre premiers mois de 1914, 325 ; quatre premiers mois de 1913, 304, soit en plus 21 navires ou 6.91 pour cent. Jauge en tonnes Moorsom. — Avril 1914, 38,532 ; quatre premiers mois de 1914, 177,764 : quatre premiers mois de 1913, 188,708, s'oit en moins 10,944 tonnes ou 5.80 pour cent. Charge en tonnes métriques à l'entrée. — Avril 1914, 46,795 ; quatre premiers mois de 1914, 234,507 ; quatre premiers mois de 1913, 274,463, soit en moins 39,956 tonnes ou 14.56 pour cent. Charge en tonnes métriques à la sortie. — Avril 1914, 31,451 ; quatre premiers mois de 1914, 136.462 ; quatre premiers mois de 1913, 115,701, soit en plus 20,761 tonnes ou 17.94 pour cent. Canadian Pacific Railway Cet armement vient d'augmenter son prix de passage en troisième classe de Rotterdam à Quebec de 24 florins. Nouveau service de la Holland-Amerika Lijn Cette ligne de navigation va inaugurer un nouveau service vers Cuba. Le premier départ de Rotterdam doit avoir lieu le 9 juillet prochain et sera suivi par d'autres steamers à des -intervalles de vingt et un jours. Les mouvement du port de New-York New-York, 8 mai. — Les entrées de marchandises générales du port de New-York durant la semaine, se chiffrent par S 20,500,000, y compris S 2,22i*.000 pour les nouveautés, contre 8 19,110,000 et S 2,441,000 pendant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉRIEUR ALBANIE L'insurrection épirote De Durazzo, le 8 mai : Avant l'armistice une bande d'environ deux mille Epirotes, brûlant et massacrant tout ce qui se trouvait sur son passage, a pénétré jusqu'à huit heures au sud de Berat. Hier, Asis-paclia Vrieni, ministre de l'agriculture et du commerce, a été chargé par le gouvernement de se rendre à Berat où lui et sa famille sont les plus puissants afin d'y organiser la résistance pour le cas où les négociations en vue d'une entente échoueraient. Dans les environs d'Argyrocastro, on a combattu avec des chances variables. A Coritza, qui tient bon, il y a eu hier malgré l'armistice un combat acharné au cours duquel cent cinquante soldats grecs sont tombés et beaucoup d'uniformes grecs ont été recueillis. La situation est, là-bas, si favorable pour les Albanais qu'ils ne veulent pas interrompre le combat. Il n'est pas question d'une menace contre Durazzo. ALLEMAGNE L'impôt de guerre et les étrangers De Carlsruhe, le 8 -mai : Une société anonyme russe qui fait le commerce en Allemagne et qui a une importante succursale dans le duché de Bade s'est refusée à payer l'impôt de guerre voté par le Reichstag pour sa fortune foncière et les capitaux d'exploitation qu'elle possède en Allemagne. Elle appuie son refus sur les articles 1 et 3 du traité de commerce russo-allemand suivant lesquels les sujets de l'un ou de l'autre pays sont exemptés des impôts de guerre. AUTRICHE-HONGRIE L'état de santé de François-Joseph De Vienne, le 8 mai : L'état, local de l'empereur demeure le même. La toux fut moindre dans la journée. L'empereur séjourna une heure dans la petite galerie avec les fenêtres ouvertes. Il reçut longuement le prince de Bavière. A la commission des affaires étrangères de la délégation autrichienne Répondant aux orateurs qui lui avaient reproché son optimisme non fondé, le comte Berchtold assure que, malgré tout son optimisme, il ne ferme pas les yeux devant les dangers que la situation actuelle contient, mais il croit pourtant qu'il n'y a aucun motif de s'abandonner à un pessimisme qui ne pourrait qu'être malsain. Le ministre, revenant sur les explications de son exposé relatives à l'Albanie, déclare, au sujet de l'organisation de l'administration de l'Albanie, que déjà avant et pendant les réunions de Londres un échange de vues confidentiel avait eu lieu entre l'Autriche et le gouvernement italien sur les chances de rétablissement pratique et l'organisation de l'Etat, que l'on ne pouvait considérer comme défavorables. Au sujet des troubles de l'Epire, le ministre déclare que, dans ïe fait que m! Zographos a consenti à négocier avec la commission de contrôle, il veut voir un pas fait vers la pacification du pays. Nous poursuivons avec attention 1a. suite des événements, et nous accommoderons d'accord avec le gouvernement italien notre conduite aux faits ultérieurs. Le ministre constate de nouveau la grande importance de 1a. politique albanaise autrichienne entraînant, le ministre ne le conteste pas, beaucoup de contrariétés d'un côté pour le maintien de l'équilibre dans l'Adriatique, pour la liberté de la position maritime autrichienne, et d'un autre côté pour les relations de l'Autriche avec l'Italie et pour la paix européenne. Les contrariétés sont petites si on les compare aux résultats que nous avons obtenus, dit le ministre. Parlant ensuite des rapports austro-hongrois avec la Roumanie, le ministre s'élève contre certaines élucubrations d'une presse irresponsable. Elles ne doivent pas être confondues avec les vues des hommes politiques sérieux de Roumanie. Je n'ai pas besoin d'insister, dit-il. pour vous convaincre que nous entretenons des relations pleines de confiance et d'amitié avec la Roumanie. Une des tâches les plus sérieuses de l'avenir sera de surveiller les agitations qui peuvent être dirigées contre l'Autri-che-Hongrie au delà de la. frontière et surtout en Galicie. Le gouvernement de la Russie, dit m. Berchtold, nous a déclaré de nouveau qu'il n'y avait pas à tenir compte de pareilles agitations. En terminant, m. Berchtold se déclare heureux de voir que l'Asie mineure vient d'entrer dans la voie de l'exploitation économique grâce aux accords récents conclus par la Turquie avec l'Allemagne, la France et l'Angleterre. On peut attendre de cet événement un essort, économique et la consolidation politique de la Turquie. Le ministre est prêt à donner son appui aux sujets austro-hongrois qui voudraient participer à cette exploitation. BULGARIE Les Bulgares de Roumanie De 'Sofia., le 8 mai : Une délégation de prêtres bulgares de la Dobroudin viendra prochainement exposer au président du conseil e! aux représentants, des puissances la situation difficile'créée au clergé bulgare dans les territoires annexés par la. Roumanie. CHILI La situation financière De Santiago-du-Chili, le 8 mai : Le ministre des finances a déclaré à la chambre des députés que l'exercice financier de 1914 se terminera sans déficit, car il espère

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods