Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 11 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1qq2d/
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Lundi 11 mai 1914 No 108 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: ; un an un seme. un trime. ' francs francs francs ANVERS . . 15.00. 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 a.OO On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.—Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS CHATIMENTS PHYSIQUES Parmi les législateurs français élus au premier tour de scrutin du dimanche 26 avril, M. Reyinond, député de la Charente, se distingue par une profession de foi originale. Il ne s'est expliqué que superficiellement sur les grosses questions d'actualité politique : les modalités de l'impôt sur le revenu, la durée du service militaire, la défense de l'école laïque ; il se présentait surtout comme le candidat du fouet. Ceci revient à dire que M. Reymond se propose de faire adopter définitivement dans cette législature une proposition de loi dont il a effectué le dépôt dans la législature précédente, et qui tend à rétablir les châtiments corporels dans le code pénal français, soit des peines qui sont plutôt des supplices et que le progrès pénitentiaire avait fait abolir comme barbares. A son avis, le fouet présente d'incomparables avantages. Il est de toutes les punitions la plus efficace, parce qu'il est, vis-à-vis du récalcitrant, une réponse immédiate. Il est une leçon de choses qui aurait une utile répercussion et dont profiteraient solidairement les apaches du dehors. 11 possède cette qualité dont la science moderne fait avec raison très grand cas, d'individualiser la peine. De plus en plus, on se rend compte que, pour se rapprocher de la justice idéale, il faut de moins en moins cataloguer les délits et punir sur étiquette, mais au contraire mesurer la culpabilité au degré de responsabilité. Douze hommes qui ont commis exactement le même acte sont diversement punissables. Le projet tout d'abord choque les âmes sensibles ; mais, si on se renseigne, on reconnaît que son application n'innoverait rien. En Angleterre, la peine du fouet est appliquée dans nombre de cas, et notamment aux individus convaincus de participation à l'odieuse traite des blanches. Dans toutes les prisons britanniques, une commission peut infliger jusqu'à trente coups d'un instrument formé de lanières de cuir à nœuds, et qu'on appelle « le chat à neufs queues ». L'emploi en est relativement rare et, le plus souvent, la menace seule exerce une impression salutaire. Dans l'Inde anglaise, on se sert du « cat » ou du rotin. A Ceylan, en Australie, au Natal, on applique le « cat ». Au Canada, le fouet est appliqué pour d'autres délits. M. Laurent, dans son traité des « Châtiments corporels », rapporte les faits suivants : Le printemps dernier, un individu qui avilit l'uabitude de battre sa femme ti reçu ce châtiment. Le magistrat qui avait infligé cette peine a dit que, d'après les rapports de la pulice de MoiiLiéal, e]le avait eu un excellent effet. Les femmes qui avaient pour maris des hommes de l'espèce de -la brute fouettée par la police n'avaient qu'à les menacer de les dénoncer au magistrat pour les ramener à la douceur.11 y a peu de temps un sieur Harry Mai-ff a été condamné à cette peine pour avoir frappé sa femme dans la rue ; on lui mit les menottes, et l'opération eui lieu devant le député sliériff. Marff reçut sur le dos quinze coups de chat à neuf queues. Il s'évanouit, mais il reprit bientôt connaissance. Ti ute la presse a approuvé cette , sévère leçon. Aux Etats-Unis, la législation diffère suivant les Etats. Dans le Maine, le directeur de la prison peut punir, soit par le « cat », soit par les douches, soit par la suspension par les bras ou les jambes, « comme il le juge nécessaire ». Dans le Texas, les magistrats de police peuvent prononcer la peine du fouet en une ou deux séances espacées de quinze jours. Dans le Delaware, on applique le « cat » aux condamnés sur la place publique. Dans l'Indiana, le pilori succède à l'application du fouet. Dans l'Orégon, le mari qui bat sa femme est passible de vingt coups de fouet, et celui qui la trompe, de dix. En Danemark, à Vridiloselielle, le fouet n'est admis que comme peine disciplinaire à l'intérieur des prisons. Et ce n'est pas un tribunal qui l'ordonne mais bien une commission administrative. On se sert de verges ou de rotin, et le maximum est de vingt-cinq coups. A Flakke-bujg, on emploie alternativement les verges et le rotin. A Banders, la répression procède de la bastonnade ou de la camisole de force. La Suède est, comme on sait, devenue un pays modèle au point de vue pénitentiaire depuis le règne d'Oscar II, et c'est là que les méthodes modernes ont été poussées au plus haut degré de perfection. Pourtant, dans toutes les prisons, l'indiscipline et la rébellion sont punies du fouet. On peut en appliquer jusqu'à cinquante coups. En Egypte, les coups de fouet figurent au code pénal. L'Italie a supprimé les punitions corporelles et, depuis lors, on y constate une effrayante recrudescence de la criminalité juvénile. Aussi la plupart des juristes et des criminalistes font-ils campagne pour obtenir leur rétablissement. Comme, d'autre part, les Italiens ont supprimé la peine de mort et, avec elle, le bourreau, un politicien milanais a proposé la « bastonnade électrique » ; — laquelle se subirait dans un bain où le patient serait fustigé scientifiquement avec des éponges de métal. Hygiène, propreté, discipline ! On applique encore les châtiments corporels dans une grande partie de l'Allemagne. Des pétitions ont été adressées récemment à l'empereur pour l'inviter à v apporter plus de sévérité. En Russie, le knout a été abandonné, mais on y applique encore la peine des verges. Bref, le fouet, en France, ne serait pas nouveau. Il répugnerait pourtant au génie humanitaire de la nation, et nous serions surpris que la proposition de M. Reymond fût finalement adoptée. Firmin Charlerib. Mexique et Etats-Unis Mort de Mme c!e Bethman-Holweg Bwan«, 11 mai. — Mme rie Bethman-Hollweg, femme (lu chancelier de l'empire, vient de mourir après une longue maladie. Les Français au Maroc Rabat, 10 mai. — D'après, des renseignements reçus de la colonne du général Gôuraud ce dernier, pour aboutir à In liaison projetée de ses troupes avec celles qui étaient parties du Maroc oriental-, avait décidé de s'assurer la possession des massifs de Tfazza qui constituent une position formidable dont les crêtes étaient occupées par les Tsoul. Le général avait disposé ses forces en trois colonnes qui se trouvaient hier installées sur la rive droite de l'Oued Recifa eu face du massif de Tfazza. Des aéroplanes ont- survolé hier le camp ennemi et ont jelé des bombes qui ont produit un effet considérable. Aujourd'hui à la première heure les colonnes ont repris leur marche appuyées par de l'artiilerie. Les Tsoul n'ont opposé qu'une faible résistance et à huit heures du matin le général était maître du massif. 11 continuera ce soir sur l'Oued Amilil où il va installer un poste pour le ravitaillement, !e dernier entre Tfazza et Taza. Le général Lyautey partira demain de Fez et rejoindra mardi le général Goura,ud pour établir avec lui la liaison avec le Maroc oriental. LE "PATROiM" IV (Voir Anvkrs-Bour.se des 31 avril, 2 et 9 mai.) Commentant les résultats obtenus par son économat, M. Henry écrit : « Ainsi l'étude de la machine humaine, commencée dans le grand laboratoire de la vie pratique qui s'appelle l'industrie, nous a conduit, successivement, à étudier avec méthode les questions d'embauchage, à tenter un essai de contrôle scientifique de l'exécution du contrat bilatéral de travail, puis à examiner par le menu et pendant des années, les dispositions les plus propres à soigner un blessé ; ce furent ensuite les précautions d'ordre physiologique à prendre pour éviter, soit des accidents, soit la propagation de certaines maladies ; enfin, la question de la nourriture de la machine humaine s'est posée...» Cette étude a permis à M. Henry de s'assimiler la contrepartie du problème, nous voulons dire qu'en présence des facilités offertes à l'ouvrier, il fait la comparaison des salaires. Ceux-ci sont-ils suffisants ? Le coût de la vie n'est-il pas tel que le niveau de la rémunération empêche les ouvriers de se garder quelque argent en vue de l'avenir ? M. Henry a analysé la situation de quatre familles comprenant ensemble trente-deux personnes, donc assez nombreuses. Nous n'analyserons pas ses déductions, nous noterons ses constatations. Il en ressort qu'en 1912 la famille type de huit personnes, dont deux ou trois travaillent, dépense 1328 fr. 36 ; le revenu total net aura été de 2,522 fr. 95, en prenant la proportion moyenne des salaires de la région. En ce qui concerne le coût des marchandises, dont nous avons parlé antérieurement, nous constatons que le salaire s'établit par famille à 1,500 francs en 1880, à 1,907 francs en 1890, à 2,415 francs en 1900, à 2,200 en 1910, à 2333 en 1912 pour une dépense nécessaire de 1,200 francs en 1880, 1,029 francs en 1895, 1,056 francs en 1900, 1,343 francs en 1912, en supposant que la famille ait pu se nourrir toujours de la même façon. Depuis 1880, les effets d'habillement ont, toutes choses égales, diminué de prix. Karl Marx et son école nous enseignent que dans l'état actuel de la société nos travaux n'aboutissent qu'à augmenter un prolétariat dont « la misère, l'oppression, l'esclavage, la dégradation et l'exploitation ne cessent de croître ». M. Henry démontre qu'au contraire, dans le cas étudié, la situation ouvrière s'améliore et que par conséquent la loi d'airain des salaires n'est pas vraie. Il y a intérêt, devant la menace quasi inéluctable de la réduction des salaires par suite de la crise charbonnière, à examiner encore avec M. Henry la question de la rémunération du travail dans les charbonnages. Il commence par constater que le besoin de main-d'œuvre de bonne qualité grandit, que les employeurs recherchent de plus en plus les bons employés ; il y a, dit-il, concurrence entre les premiers au profit des seconds. L'ouvrier a donc le choix, qui se fixe, d'après des convenances personnelles d'abord, ensuite par des considération relatives à l'organisation de l'usine où il désire travailler:salaire,hygiène,confort, sécurité,traitement,outillage, institution de prévoyance, etc. L'élément salaire est essentiel. Et la question du salaire « équitable » prime toutes les considérations, au point de vue social. Or, l'établis-ment du salaire est chose empirique. L'école sociale préconise comme base le « juste salaire ». Mais quel est-il? Si nous étions encore aux temps de foi, il y aurait possibilité de le régler d'après les nécessités individuelles, se partageant une plus grande part par le sacrifice personnel du lucre chez l'employeur. L'école libérale n'admet comme base que la loi de l'offre et de la demande. L'école socialiste avantage l'ouvrier contre le capital. Les diverses écoles sociales recherchent la satisfaction de l'ouvrier, mais aussi celle du patron, dans des formules diverses dont les plus modernes se rapportent à la participation des bénéfices et aux actions de travail. M. Henry analyse ces diverses formules. Il leur reproche de ne tenir, pour la plupart, aucun compte des exigences du capital, de ne pas proportionner le salaire à l'effort et à l'effet utile, — ce qui est souverainement décourageant pour le bon ouvrier. Nous ne nous y arrêterons pas pour l'instant, pas plus qu'à l'examen des méthodes de Ror-van et de Taylor. Revenons aux conclusions de l'intéressant travail de M. Henry. Le patron le plus juste, dit-il, ne peut être que celui qui, dans la complicité des éléments qu'il doit mettre en œuvre, se trompera le moins souvent. Le patron moderne est une entité constituée par le groupement de tous ceux qui donnent des ordres et dont la décision peut influer sur le taux du salain. C'est tous ceux-là qui doivent se persuader que le meilleur rendement résultera, pour une large part, des efforts qu'ils feront pour fixer avec méthode et précision scientifique la rémunération qui revient à chaque individu. Il faut que cette préoccupation les inquiète à l'égal des préoccupations techniques, commerciales ou financières, et comme le problème du salaire devient aussi important et' délicat que les autres, il faut n'en confier la solution qu'à des hommes d'élite, spécialisés dans ces questions ardues et délicates. Et cet homme n'est pas le contremaître, mais l'ingénieur. Les ouvriers, il ne faut pas les mener au travail en bloc ; il faut constituer et instruire homme par homme une population ouvrière dont on désire obtenir un rendement élevé. — J. T. DONATO PREVENU Nous avons dit un mot, samedi, de l'aven -,:turè du pseudo-hypnotiseur Donato, qui s'amusa, deux soirs durant, au détriment du public assemblé au théâtre des Variétés. Pour ceux qui auraient pu douter encore de ia duplicité du fameux « magnétiseur » incarnant, pour un auditoire crédule, un personnage mort, hélas, depuis plus de treize ans, nous ajouterons que l'on pouvait voir chaque soir, le <> physicien ». en question jouer, dans un café restaurant de la rue de la Station, sa partie de manille avec les compères qu'il venait de produire comme -« sujets ». Vendredi matin, un de nos confrères les rencontra dans le wagon de chémin de fer qui les emportait tous, hypnotiseur et hypnotisés, vers des rives plus hospitalières. Car, il faut qu'on le sache, toute cette histoire a fini pou»- le pseudo-Douato, d'une manière, moins agréable qu'il aurait pu l'espérer. On sait que le parquet s'étant ému, sur la foi des affiches, d'un spectacle aussi hautement condamné par nos lois, avait cru devoir déléguer un représentant à ces exhibitions suspectes. La commission médicale provinciale que préside M. Victor Desguin, avait confié cette mission de contrôle à M. le docteur Sa.no .directeur de l'asile d'aliénés de l'hôpital du Stuyvenberg. Or, le docteur Sano ne badine pas. On lui avait demandé un rapport sur les représentations de Donato, et il en a déposé un. Si même le fameux « hypnotiseur » ne s'est pas mis directement sous le coup de la loi de 1892, punissant de quinze jours à six mois de prison quiconque aura donné un sujet hypnotisé en spectacle, Donato, aux dires de l'excellent praticien, n'en est pas moins « un homme dangereux dont les représentations peuvent exercer une influence néfaste sur les névropathes et les candidats à l'aliénation mentale qui pourraient se trouver dans la salle ». Il n'en fallait pas davantage au parquet, d'autant que les rapports de x>olice établissaient que, parmi les « sujets » présentés par Donato, il y avait plusieurs mineurs. M. le juge Denis, qui est chargé de l'instruction, a aussitôt mis le charlatan en prévention. Ce dernier, qui nous venait de Mons, a déclaré qu'il se rendait à Gand. Il paraît que l'affaire, en ce qui concerne les mineurs, revêt un caractère assez grave. Mais voilà, Donato attendra-t-il à Gand, les réquisitions de M. le juge Denis? En attendant, MM. les docteurs légistes Van Bèv.er et Claus ont été chargés d'examiner le rapport du docteur Sano. Donato, — dont le. vrai nom est Chaumont, tandis que le Donato original s'appelait d'Hondt, —- avait été invité à comparaître samedi devant le juge. Inutile d'ajouter, n'est-ce pas ? qu'il ne s'est point présenté. LA SEPTIEME OLYMPIADE Voici quelques détails complémentaires au sujet de la brochure de propagande qui va être incessammerit publiée par le comité provisoire de la septième olympiade, 1920. La brochure imprimée entièrement sur papier couché, comprend cent dix pages environ et contient plus de deux cent cinquante clichés. Au commencement figurent de magnifiques portraits en hors-texte, du roi, de la reine et des petits princes. Suivent les portraits des ministres, de M. le gouverneur baron van de Werve- et de Schilde, de M. le bourgmestre De Vos, de MM. E. Bunge, comte de Baillet-Latour, baron Delbeke, Charles Corty, H. Albert de Bary, et de l'échevin Van Kuyck. Le premier chapitre du volume jjose la question « Aurons-nous la septième olympiade a Anvers, en 1920 ? » Il évoque le souvenir des anciens jeux de la Grèce, et rappelle les raisons qui militent en faveur de l'attribution de l'olympiade future à notre ville. On sait que les premières olympiades modernes. se sont déroulées à Athènes, Paris, Saint-Louis, Londres et Stockholm. Celle de 1916 aura lieu à Berlin. Nous trouvons ensuite la liste des membres du comité international olympique, celui-là même qui doit décider, par le vote qu'il émettra à Paris le 20 juin prochain, du pays où les jeux seront disputés en 1920. Ce comité comprend des délégués des .pays que voici : Angleterre, Allemagne, Australasie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Danemark, Egypte, Espagne, Etats-Unis, France, Finlande, Grèce, Hollande, Hongrie, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Monaco, Norvège, Pérou, Portugal, Roumanie, Russie, Serbie, Suède, Suisse, Turquie... Le monde entier, quoi. Suit l'exposé du projet pour la septième olympiade d'Anvers avec la composition du comité provisoire et l'assurance du haut patronage de leurs Majestés le roi, la reine et de Son Altesse royale le duc de Brabant. Soixante-quinze clichés donnent en cet endroit du volume, les portraits des membres du comité Le chapitre suivant est consacré aux « concours d'art de la septièihe olympiade ». Jusqu'à présent, les épreuves olympiques ne pouvaient se flatter de constituer une parfaite restauration des jeux panhelléniques d'autrefois. Car les anciens plaçaient en regard des épreuves athlétiques proprement dites, des concours de musique et de poésie qui ennoblissaient d'un large souffle d'art ce que les luttes purement sportives pouvaient avoir d'un peu trop matériel. On décida en 1906, de renouer la grande tradition, en ouvrant des épreuves olympiques réservées aux poètes, dramaturges, musiciens, peintres, sculpteurs et architectes-. On comprend qu'Anvers, métropole des arts, pourra briller dans- ces différents domaines.Voici maintenant un chapitre consacré au « Greater Antwerp ». Il dit tous les embellissement de l'Anvers de demain et notamment les transformations des quartiers du Kiel voisins du stade olympique de Beerscxiot. Ce dernier se trouve également décrit au long. Là dernière partie du volume est consacrée à une description de la ville d'Anvers et se trouve illustrée de toutes les vues les plus marquantes de la cité ainsi que de six reproductions en couleur de chefs-d'œuvre de nos musées. C'est à coup sûr la plus belle brochure de propagande qui ait jamais été publiée chez nous. LE LANCEMENT DU «VALBORG » Le lancement du steamer Valborg samedi après-midi, aux chantiers de l'Antwerp Engineering, à Hoboben, s'est effectué avec un plein succès. Les fonctions de marraine étaient dévolues cette fois à Mlle Gerling, fille de M. F. Gerling, administrateur-délégué de la société» et elle s'en acquitta avec décision. Parmi les personnalités présentes, noté au hasard du crayon : M. Gerling, Mme et Mlle Gerling ; MM. Schack de Brockdorff, consul du Danemark ; Harald Petrie, consul de Suède ; le capitaine Larsen (de l'armement Lauritzen); le capitaine Corthensen (de l'armement Johan Bryde) ; Kuntzler ; Gylstroff ; Fletcher ; Spencer ; Eddington ; Gifford ; le docteur Verhoe-vçn ; Mac Gregor ; Kerfoot ; Morgan ; Samuel ; M. et Mlle Birch, etc., etc., plus vingt et un cadets du navire-école stationnaire. Après la cérémonie, les invités se réunirent dans les bureaux des chantiers, où M. Gerling prononça le discours d'usage, auquel M. Schack de Brockdorff répondit en excellents termes. Une coupe de Champagne fut vidée ensuite à l'heureuse carrière du Valborg. Le nouveau navire est un bateau construit en acier Siemens-Martin d'après les règlements du Lloyd anglais, sous la surveillance spéciale et pour compte de M. J. Lauritzen, d'Esjberg. C'est le septième bateau construit aux chantiers de l'Antwerp Engineering pour compte de cet armement. Il mesure 200 pieds 3 pouces de long entre perpendiculaires, 31 .G de large et 15.7 de creux. Sa portée en lourd est de 1,300 tonnes avec un tirant d'eau de l'î-pieds et demi. Le pont principal est continu ; il a un château central au gaillard d'avant et une poupe à l'arrière. Le bateau a deux-cales, deux mâts, six cornes de charge, trois écoutilles, trois treuils à vapeur, un appareil à gouverner à main et un à vapeur ; il existe un double pont sur toute la longueur et deux coquerons pouvant servir de lest d'eau. La machine motrice, placée au milieu, développe 500 HP et est à triple expansion, avec condensateur à surface. Les cylindres, au nombre de trois, ont 13x21x35 pouces; la course des pistons est de 27 pouces. La vapeur est fournie par deux chaudières multitubulaires avec surchauffeur Schmidt.La pression est de 180 livres par pouce carré. La vitesse, en pleine charge, doit être de 8 nœuds 3/4. INTÉRIEUR Le chemin de fer Bruxelles-Midi-Gand Sait-on combien de ponts monumentaux, de passerelles, etc., la ligne du chemin de fer de Bruxelles (Midi) à Gand traversera depuis la gare de la Petite-Ile jusqu'à la chaussée de Mons, trajet relativement Court ? Sept, ni plus, ni moins. D'abord, en sortant de la gare de la Petite-Ile, les voies passent sur la Senne voû- j tée, ensuite sur le grand viaduc monumental ! construit à la limite de Forest et d'Anderlecht, j puis sur un viaduc qu'on élèvera un peu plus ! loin pbur assurer les communications dans ce quartier nouveau ; puis vient le viaduc de la rue Bollinckx, qui doit donner passage au boulevard de Grande-Ceinture, la passerelle sur la Senne, le pont monumental sur le canal et, pour finir, le viaduc de la chaussée de Mons. Nos voies ferrées vers l'Allemagne L'administration des chemins de fer fournit progressivement l'augmentation de la capacité des voies vers l'Allemagne. Actuellement, c'est la ligne des plateaux de I-Ierve qui retient route son attention. Celle-ci sera dédoublée sur tout son parcours et les gares agrandies. La section de Chênée à Beyne est terminée.L'augmentation de la capacité de cette voie permet-tra à l'Etat de mettre de nouveaux trajns en marche sur cette ligne et de désencombrer celle de l'Est, surchargée. Renseignements commerciaux Le ministre des sciences et des arts vient, à son tour, de porter à la connaissance des membres •du personnel enseignant des écoles publiques du royaume que certains cumuls, peu compatibles avec la dignité de leurs fonctions, leur sont strictement défendus. La circulaire ministérielle est motivée par la collaboration d'un certain nombre d'instituteurs aux travaux d'une agence d'information commerciale, établie à Bruxelles, et qui se charge, moyennant une rémunération déterminée. de fournir des renseignements sur la moralité, la solvabilité et les antécédents des commerçants avec lesquels les clients de ladite agence se propose de ^traiter des affaires. M. Poullet estime que « ces pratiques de la part de fonctionnaires publics est abusive, qu'il doit leur être interdit de faire trafic de renseignements qu'ils possèdent comme fonctionnaires, et de cumuler avec-leurs fonctions celles d'agents de renseignements. En effet, la divulgation d'antécédents anciens peut être de nature à. ruiner des négociants qui ont racheté leur passé par une vie de labeur et de probité. D'autre part, cette divulgation salariée, de la part des éducateurs surtout, a quelque chose qui froisse l'honnêteté et entame en tout cas le prestige de ceux qui s'y livrent ». Aussi bien, M. le ministre des sciences et des arts prie les conseils communaux qui, jusqu'ici, auraient autorisé c& cumul, de rapporter sans retard leurs décisions. L'instruction des troupes montées M. le ministre de la guerre vient de prier le général Cuvelier, commandant de l'Ecole Militaire, de confier au major Hageman et à un officier de génie qui lui sera adjoint pour la partie technique, l'étude d'un projet intéressant l'instruction des élèves de l'école mili taire et des troupes montées en général. Il s'agirait d'installer sur le pourtour des plaines de manœuvres de nos différentes garnisons des pistes d'obstacles sablées permettant d'enseigner l'équitation de vitesse aux troupes. Ces pistes existent en France dans toutes les villes où la cavalerie tient garnison. La première piste d'obstacles installée, au cas où le projet serait adopté, serait celle de la plaine d'Etter-beck. Elle faciliterait l'instruction des- élèves de l'Ecole militaire et des deux régiments de cavalerie de la capitale. A Beverioo Une grande revue militaire à laquelle le roi assistera peut-être aura lieu mercredi au camp de Beverioo pour clôturer les manœuvres de la 4e division d'armée. Cette revue, qui sera passeé par le lieutenant-général Michel, mettra sur pied de 12 à 13,000 hommes : les 8e, 10e, 13e et 14e brigades mixtes, le 1er régiment de lanciers, le régiment divisionnaire d'artillerie et un bataillon du génie. Les régiments d'infanterie étant dédoublés compteront chacun 2,400 hommes, soit cent hommes par compagnie.La mission chinoise à Bruxelles Un événement dans l'animation dominicale ' de la place Royale, hier matin, que l'arrivée soudaine des voitures de grand gala de la Cour, attelées à six chevaux tenus à la main par des postillons tout de rouge vêtus. Elles venaient chercher à l'hôtel de Belle-Vue la mission chinoise pour la conduire au Palais ; et le rang d'ambassadeur spécial qu'occupe M. Lou Tseng Tsiang exigeait pareil décorum. C'est M. Davignon qui a présenté au Roi la mission qu'accompagnaient le général De-ruette et le major Pontus, attaché à la personne de l'ambassadeur. Celui-ci a remis au souverain les insignes de l'ordre du Grand-Mérite. La cérémonie n'a duré qu'un quart d'heure. Le soir, un dîner de grand gala a eu lieu, au Palais de Bruxelles, en l'honneur de l'ambassadeur. Cinquante-six invités, parmi lesquels, outre les membres de la légation chinoise et le ministre des affaires étrangères, se trouvaient, en autres, MM. Woeste, Devolder, Van den Heuv'el, Cooreman, L. Huysmans. De Sadeleer, Greindl, Liebaert, ministres d'Etat, et M. Warocqué.' Le dîner, auquel assistait la reine, qui était assise à la droite du roi, a été servi à 7 heures dans la grande salle de marbre. Le cercle avait été tenu dans la grande galerie. Le chèque M. Carton de Wiart vient de déposer un projet de loi sur le chèque. Il était temps que l'initiative gouvernementale se manifestât en pareile matière. Notre loi actuelle « sur les chèques et autres mandats de payement » remonte au 20 juin 1873, et elle est réellement ru-dimentaire.EÏ le ne comporte que cinq articles. Son auteur, M. Jules Malou, avait, espéré que le chèque se développerait considérablement, et il prévoyait une économie sérieuse de numéraire. Mais la loi ne produisit pas l'effet escompté. Aujourd'hui, la situation s'est modifiée du tout au tout, et l'emploi du chèque est devenu courant, dans les affaires. On n'ignore pas que le succès que vient d'avoir dans notre pays la création du chèque postal et l'institution du chèque barré. Il importait, dès lors, de mettre la loi de 1873 en harmonie avec la situation nouvelle. La Banque nationale étant intervenue dans ce but auprès du gouvernement. celui-ci vient de déposer une loi pour l'élaboration de laquelle il s'est inspiré des législations les plus récentes, celles de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, notamment M. Carton de Wiart s'est également inspiré des résolutions de la commission qui prépara les travaux de la conférence de La Haye. C'est, du reste, l'avant-projet issu des travaux de la commission belge déléguée à cette conférence qui a servi de base au projet. Celui-ci comportera une cinquantaine d'articles au lieu de cinq. Aux chemns de fer Suivant les prescriptions réglementaires, les fonctionnaires et employés sont admis à la retraite, par limite d'âge, le 30 novembre de . l'année dans laquelle ils comptent 66 ans. Exception est seulement faite pour ceux qui sont reconnus impropres au service, lesquels sont pensionnés à 65 ans. Le ministre des chemins de fer vient de décider d'accorder un congé d'un trimestre, avec traitement plein, à tout le personnel des services actifs qui serait admis à la retraite le 30 novembre suivant. En suite de cette mesure, le personel à pensionner le 1er novembre de chaque année pourra quitter le service définitivement le 1er septembre.Les travaux de la Meuse à Liège Il résulte d'une communicatin de M. le ministre des travaux publics à M. Dallemagne que les travaux de construction du radier d'un barrage mobile dans l'île Moncin à Herstal et les travaux d'amélioration de la navigation et du régime des crues dans les 18e, 19e et 20e biefs de la Meuse, y compris la construction d'écluses accolées aux écluses actuelles des Awirs et de Jemeppe, seront mis en adjudication le 26 juin. Les avions militaires Le comité national de propagande en faveur de l'aéronautique militaire a fait parvenir au ministre de la guerre la somme de 28,000 fr. aux fins d'acquérir un avion militaire pour l'armée. Cet avion ,un grand appareil muni des derniers perfectionnements, sera fourni par l'industrie nationale. Dans quelques jours, le comité de propagande remettra au ministre de la guerre, la somme nécessaire à l'acquisition d'un second avion de guerre du même type. Les personnes qui sont encore en possession des listes de souscription sont priées de faire parvenir celles-ci, avec les sommes recueillies, au siège du comité, 5-7, rue Henri-Maus.Le rail La longueur totale des voies ferrées européennes est de 342,923 kilomètres, en augmentation de 4,043 kilomètres pour l'année. Au point de vue de la longueur du réseau, l'Alle-mngne vient en tête, avec 62,692 kilomètres, suivie de près par la Russie, avec 61,861 kilomètres. Puis, voici la France, 50,993 : l'Autriche-Hongrie, 45,452 ; la Grande-Bretagne et l'Irlande, 37,735 ; l'Italie, 17,387 ; l'Espagne, 15,337 ; la Suède, 14,330 ; la Belgique, 8,775. Si l'on considère l'importance superficielle du réseau dans les divers pays d'Europe, c'est la Belgique qui vient au premier rang : 29 kilomètres 7 par mvriamèt.re carré ;puis le Luxembourg, 19.9; la Suisse 11.8; l'Allemagne, 11.6; Malte, Jersey et Man, 10; les Pays-Bas, 9.8; le Danemark, 9.7 ; la France, 9.5. CONGO Choses coloniales La crise qui a si durement atteint le marché du caoutchouc et qui a eu sa fatale répercussion sur la marche des affaires au Congo a incité nos directeurs de sociétés congolaises à étudier les moyens de varier les produits d'exportation et à ne plus faire de quatre ou cinq articles la matière presque absolue du commerce extérieur de la colonie. De là ces premières instructions que M. A. Delcommune avait données à-ses a^nts en Afrique et que nous avons signalées d'après le Bulletin de l'Office colonial de janvier 1914. De là encore ces instructions complémentaires que nous lisons dans le numéro d'avril du Bulletin de l'Office colonial. M. A. Delcommune y signale que les marchés indigènes sont un moyen d'acheminement progressif des produits vers les comptoirs, et il dit comment ces marchés doivent être organisés, de façon à réduire le plus possible les frais de transport donc certains produits pauvres ne sont pas susceptibles d'être grevés. Il y insiste aussi sur l'assistance mutuelle que doivent se prêter agents de l'Etat et agents des sociétés, et de façon générale tous ceux qui se préoccupent en Afrique du relèvement de l'indigène pour amener les noirs à développer et à varier leurs cultures. Le même numéro nous fournit quelques détails sur la situation économique de diverses régions du Congo au cours du premier semestre de 1913. Dans le district du lac Léopold II, le prix du caoutchouc variait de 1 fr. 50 à 4 francs. Dans le district de la Lulonga, il avait été acheté aux indigènes quarante et une tonnes de caoutchouc et cent quatre-vingt-cinq tonnes de copal. Les salaires y étaient de ' 7 fr. 50 à 10 francs par mois. Dans la zone de la Mongola, la Société des huileries du Congo belge avait terminé ses installations et commençait à produire pour l'exportation. D.ms le district de l'Uele, où la zone de la Gurba Dungu se prêterait admirablement à 1 l'élevage, la récolte du caoutchouc avait fléchi en raison de la baisse des prix. Dans le district de l'Ituri, diverses exploitations agricoles donnaient d'excellents résultats, et l'on exprimait le vœu de voir des familles belges bien au courant de l'agriculture et, de l'élevage y faire preuve d'initiative. Dans le district de la Lowa, la culture du riz se développait. Des expéditions se faisaient vers Léopoldville, qui allaient bientôt s'étendre au Katanga. Le budget des colonies On travaille très activement, dans les bureaux du ministère des colonies, à la refonte . générale du budget. Les études sont en bonne voie, écrit le correspondant bruxellois du Bien Public,et l'on prévoit que la réorganisation de l'administration coloniale et métropolitaine aura les plus salutaires effets. D'autres mesures concourront encore à alléger la charge du budget ; elles ont trait notamment à' la perception de l'impôt qui ne sera plus assurée désormais par le seul service des finances, à la force publique qui sera organisée sur des bases nouvelles, au service des travaux publics et au service de l'agriculture, où des économies importantes pourront être réalisées. Le comité financier vient de tenir, sous la présidence de M. Liebaert, deux séances qui ont produit la meilleure impression. MM. Gri-mard, Jadot, Félicien Cattier, le général Thys, Franqui, notamment, ont pris part aux discussions, et l'impression qui se dégage de ces premiers échanges de vues est nettement optimiste. Leur avis, est que la situation financière de la colonie peut être envisagée sans inquiétude. Il est permis de prévoir déjà que le prochain budget se présentera dans des conditions sensiblement plus favorables que celui de l'exercice en cours. La canalisation du bas Congo On s'occupe beaucoup du projet de canalisation du bas Congo, proposé par M. Lever, qui l'a fait étudier par un ingénieur anglais. Ce travail est possible. Le parcours du fleuve dans la région des chutes est beaucoup plus long, paraît-il, que les cartes ne l'indiquent, et le courant peut être remonté facilement par des vapeurs de 1,000 à 1,500 tonnes. Il faudrait en quatre ou cinq endroits seulement, franchir les chutes les plus fortes par des canaux parallèles au fleuve et munis d'écluses. Le travail entier coûterait cent millions ; il n'offre pas de difficultés spéciales à ce qu'on assure. Son influence sur l'exploitation commerciale de la colonie serait considérable. Les produits du haut Congo pourraient descendre de Stan-leyville en steamers ou chalands remorqués jusqu'aux navires de mer arrêtés à Matadi ou Borna. L'unique défaut de la colonie est l'hiatus entre son énorme réseau fluvial et la mer. Le projet Lever le supprimerait et permettrait aux minerais, à l'huile de palme, au sucre, au coton, au café, etc , de descendre à des tarifs fort réduits. La valeur de la colonie serait doublée. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port d'Anvers du 1 au 7 mai Durant la période du 1er au 7 mai. il est entré au port d'Anvers 152 bateaux contre 132 durant la période correspondante de l'année passée. Il y a donc une augmentation de 20 bateaux en faveur de la période de l'année en cours. Le mouvement des voiliers a décru. Depuis le 1er janvier, il est entré : 1914 1913 Steamers 2,386 2,316 Voiliers 96 115 2,482 2,431 Soit donc une augmentation totale de 51 bateaux en faveur de l'année en cours. Le mouvement du port de Zeebrugge Le port de Zeebrugge a reçu pendant le mois d'avril 75 navires représentant un mouvement de 46,795 tonnes à l'entrée et 31,451 à la sortie. Voici le mouvement du port pendant les quatre premiers mois de l'année courante, comparé à l'année 1913 : navires, 304 en 1913, 325 en 1914 ; charge en tonnes à l'entrée: 274,463 en 1913, 234.507 en 1914 ; charge en tonnes à la sortie : 115,701 en 19.13, 136,462 en 1914. China-Japan-Konferenz Les lignes de la Convention de l'extrême Orient, après avoir abaissé sensiblement les prix comme mesure de combat, ont décidé une élévation des taux de 2 sh. 6 d. vers Shanghaï et le Japon. EXTÉ RIEUR COSTA-RICA Le nouveau président De San-José, le 9 mai : M. Alfred Gonzales Florès a pris constitu-tionnellement possession de la présidence de la république de Costa-Rica le 8 mai. Il a formé son ministère de la façon suivante : affaires étrangères, don Manuel Castro Quesaaa, gobernacion ; intérieur, M. Juan R. Arias ; finances et commerce, M. Mariono Guardia. Ca-rozo ; travaux publics, M. Albert Echandi ; instruction publique, M. Luis S. Gonzalès. FRANCE Les ballottages d'hier De Paris, le 11 mai : A deux heures du matin, le ministère de • l'intérieur communique à l'agence Havas la statistique suivante : sièges à pourvoir, 252 ; résultats connus, 234. Sont élus : réactionnaires, 14; progressistes, 10 ; fédération de gauche, 8 ; républicains de gauche, 21 ; radicaux et radicaux-socialistes, 108 ; républicains-socialistes, 15 ; socialistes unifiés, 57 ; indépendant, 1 ; total, 234.. Les réactionnaires gagnent huit sièges, et en perdent six ; les progressistes gagnent trois sièges, et en perdent vingt-trois; la fédération des gauches gagne trois sièges, et en perd dix-huit ; les républicains de gauche gagnent trois sièges, et en perdent quatorze ; les radicaux et radicaux-socialistes gagnent quarante sièges, et en perdent seize ; les républicains socialistes gagnent cinq sièges, et en perdent six ; les socialistes unifiés ga- , gnent vingt-neuf sièges, et en perdent neuf En totailsant les résultats des deux tours de scrutin, on obtient les chiffres suivants : sont élus : conservateurs, 34 ; action libérale, 34 ; républicains progressistes, 69 ; républicains de gauche, 73 ; républicains radicaux, 52 ; radicaux socialistes, 28 ; radicaux socialistes unifiés, 173 ; républicains socialistes, 33 ; socialis-

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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