Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 12 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gh9b56f597/
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Mardi 12 mai 1914 No 109 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15-00 8-00 4'50 INTÉRIEUR . 18-00 9.50 5.25 EXTÉRtEÛR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes actualités ARMEE AMERICAINE Si le gouvernement des Etats-Unis était entraîné à une guerre ouverte contre le Mexique, quelles forces pourrait-il lui opposer, quels effectifs serait-il capable de mobiliser immédiatement et sur quelles réserves pourrait-il compter ? L'organisation militaire de la grande république américaine du nord diffère tellement des organisations européennes, tellement même de l'organisation mexicaine que, sans quelques explications, le lecteur ne comprendrait peut-être pas clairement comment une vaste fédération de près de huit millions de kilomètres carrés et de soixante-quinze millions d'habitants peut assurer sa défense et le maintien de l'ordre public avec une armée de vingt-cinq mille hommes au plus. C'est l'occasion de résumer cette situation.La puissance militaire des Etats-Unis comprend deux éléments distincts : d'une part, l'armée fédérale, qui est permanente ; d'autre part, les milices des différents Etats, qui sont de véritables gardes civiques. Les troupes 'fédérales sont mises en mouvement, conformément à une disposition spéciale de la constitution, soit pour garantir à chaque Etat un gouvernement républicain, soit pour résister à une invasion, soit, enfin, en cas de désordres qui mettraient l'Union en péril. En dehors de ces trois circonstances, une loi du congrès est nécessaire pour faire intervenir l'armée dans les cas prévus par la constitution : le maintien de la liberté du vote dans les périodes électorales, le respect des quarantaines, la protection de la propriété individuelle, l'application des lois civiles. Il en résulte que le soin de réprimer les émeutes par la force publique est laissé dans tous les Etats au gouvernement local et aux gardes civiques, les réguliers n'intervenant que si les grands services publics sont menacés. En réalité, ces gardes civiques sont mieux préparées aux opérations de police qu'aux services de la guerre, et on a vu de ces milices se cantonner dans une destination de gendarmerie, refuser par exemple de prendre part à la guerre de Cuba en prétextant que la guerre étrangère n'est pas dans leurs attributions. Leur rôle est surtout dans la répression des émeutes et le maintien de l'ordre ; elles reçoivent même une éducation, un entraînement particulièrement adaptés à la guerre des-rues. Elles s'en acquittent à merveille. Leur mobilisation, leur mise en route, leur entrée en action s'opèrent avec une incroyable rapidité, les' citoyens y apportant le plus vif empressement. En 1892, lors des troubles en l'Homestead, on vit des miliciens quitter les bains de mer ou les villes d'eaux, interrompre leur voyage de noces, pour rejoindre aussitôt leur corps. La même année, des troubles ayant éclaté dans les environs de New-York par suite des prescriptions de la quarantaine contre le choléra, l'ordre de mobilisation des gardes civiques fut proclamé à huit heures du soir et parfaitement exécuté au petit jour. D'autre part, en organisant les escouades, on a soin de les composer d'hommes logés dans le voisinage les uns des autres ou employés dans les mêmes établissements. C'est ainsi que, dans l'ouest de la Pen-sylvanie, il existe un bataillon formé exclusivement de mineurs. Il suffit d'un signal des contre-maîtres pour assembler les compagnies en quelques instants. On ne s'étonnera point qu'avec un entraînement raisonné de pareilles troupes aient été bien vite mises en état de faire figure sur un champ de bataille contre un ennemi régulier. Il manquait cependant à la plupart d'entre elles, lors de la guerre de Cuba, la préparation militaire et l'organisation matérielle. L'infanterie n'était pas habituée à la marche ; l'artillerie n'exécutait pas d'écoles à feu ; les corps de cavalerie et les équipages du train n'avaient pas de chevaux. Si dans certains Etats il y avait des escadrons dont tous les membres sont des sportmen possédant chacun une écurie, on voyait les deux escadrons et la batterie légère du Montana réduits à faire le service à pied et s'en allant au camp comme infanterie faute de fonds pour louer des montures et des animaux de trait. Les ressources en armes, en équipements sont très variables : elles dépendent de la richesse des Etats et de l'esprit qui y règne. Tandis que certains parlements répugnent aux dépenses militaires, d'autres font largement les choses. C'est ainsi que le budget des seules gardes civiques de l'Etat de New-York est supérieur au budget du gouvernement fédéral pour la totalité des troupes régulières permanentes. La désignation des cadres ne se fait pas partout d'une manière uniforme. Les hauts grades sont conférés par le gouverneur de l'Etat, qui est de droit commandant en chef des gardes civiques. Il a sous ses ordres ^un état-major complet, trop complet même, car il lui est loisible d'attacher à sa personne un nombre indéterminé d'aides de camp, qu'il choisit ordinairement parmi les civils de sa connaissance, dont il fait d'emblée des majors ou des colonels. La plupart d'entre eux ne se sont pourtant guère distin-gés que dans des batailles électorales. Aussi, presque tous les politiciens américains ont-ils des grades militaires. Il n'y a pas bien longtemps, la chambre des représentants et le sénat du Missouri étaient presque exclusivement composés de colonels ! [A suivre.) Firmin Chari.EWE Dépêches télégraphiques (Semice de l'Agence fl/tPAS) L'armement naval du Brésil Rio-di:-.)aneiro, 11 mai. — Les journaux annoncent que l'Amirauté a décidé cle faire construire un dreadnoUght de 30,000 tonnes armé cle canons de 15 pouces, et que remplacera le Rio-de-Janeiro. Le ministre de la marine et le représentant d'un maison de construction anglaise seraient sur le point de signer le contrat. Les grévistes à Barcelone Barcelone, Il niai. — Les grévistes ont décidé de boycotter la Compagnie transatlantique espagnole.Mexique et Etats-Unis De Washingtonf le 11 mai : On a fait des représentations diplomatiques au Département de l'Etat en faveur de cinq sujets amérciains, arrêtés à la Vera Cruz, sous l'inclupation d'avoir tiré contre les Américains lors de la prise de possession de la Vera Cruz. Le ministre de France, à Mexico, dit que le vice-consul des Etats-Unis, à Saltillo, est bien prisonnier et qu'il s'efforce d'obtenir sa mise en liberté. Les employés du consulat, ont été relâchés. Ils ont été embarqués à la Vera Cruz. Le consul américain à Tampico et le vice-consul sont à bord d'une canonnière. Ils ont entendu, hier soir, 23 coups de canon, du côté de Tampico. C'est au 'cours d'une perquisition à El Labor, près de Guatalajara, pour rechercher de l'argent en barres volé, que les ouvriers révoltés attaquèrent les étrangers et tuèrent deux Anglais. Ces Anglais avaient rendu leurs armes. Ils furent poignardés et fusillés. Les autres étrangers furent faits prisonniers puis relâchés.*** De New-York, le 11 mai : Assistant aux obsèques solennelles des marins et des soldats, morts à la Vera Cruz, le président Wilson a fait leur panégérique. Il a dit notamment : « Notre sympathie et notre affection entourent leur mémoire, mais à notre retour cle cette cérémonie funèbre nous n'éprouverons pas d'abattement. Nous resterons avec la confiance que tout se terminera heureusement. Nous sommes allés au Mexique pour servir l'humanité- et nous avons trouvé un moyen de le faire. Nous ne voulons pas combattre les Mexicains, nous voulons les servir. Mourir au cours d'une guerre d'agression n'inspire aucune fierté. Mais, c'est un honneur de périr pour rendre service. Je n'ai jamais été au feu moi-même, mais j'imagine qu'il est aussi pénible de faire son devoir en face des ricanements qu'en face des balles, car les ricanements percent les cœurs ». *♦* De la Vera Cruz, le 11 mai : Les médiateurs du général Huerta sont à bord du Krom>rinzi:ssin Cec.ii.e, en rade de Ni-gara. L'amiral Fletcher les visita et leur offrit ses services. Les Mexicains les déclinèrent et ne lui rendirent pas sa visite, désireux cle rester en territoire neutre pour des raisons diplomatiques.LA "COLONISTIQUE" Un proverbe anglais trop peu connu est celui qui dit qu'une once de pratique vaut mieux que dix livres de théorie. Nous le répéterions volontiers à propos de l'étude que vient de publier sur cette science nouvelle M. Ch. de Lannoy, professeur à l'Université de Gand et membre du conseil colonial. Les faits montrent que la pratique des méthodes de colonisation manque couramment à notre ministère des colonies, quelque zèle et quelque bonne volonté qu'y mettent certains dirigeants du département. Mais il paraît bien que la théorie manque tout autant chez bon nombre de nos concitoyens qui se flattent de diriger l'opinion chez nous. Il était de bon ton il y a un quart de siècle, en Belgique, de prêcher contre la colonisation. C'était un des « leit-motiv » de l'enseignement d'Emile de Laveleye. Quiconque est en état de rapprocher les événements actuels des bases des théories du grand économiste libéral en tire sans difficulté cette conclusion qu'aujourd'hui Emile de Laveleye serait un partisan déclaré de la colonisation, non pas telle qu'on l'entend peut-être dans certains cénacles politiques, mais telle qu'elle se comprend au point de vue économique et civilisateur. Mais les disciples outrent volontiers la pensée du maître. D'avoir appris la doctrine à sa source, les dispense, semble-t-il, d'éclairer celle-ci à la lumière des événements. Ils n'oublient rien, peut-être, mais ils n'apprennent plus rien. Magister dixit... L'aveu en est naïf sous la plume de M. Magnette, sénateur de Liège. Il prend une autre dénomination sous la plume d'un « adversaire irréconciliable de la civilisation » et qui, industriel, parvient à clore son bilan en bénéfice grâte à une centaine de mille francs gagnés à traiter certain produit du Katanga. Le temps n'est plus où on sacrifiait ses revenus à ses opinions... Et c'est devant cette méconnaissance des conditions réelles de la colonisation qu'il y a intérêt à opposer doctrine à doctrine, colonistique à oppression systématique de l'indigène', que signifiait autrefois le mot colonisation, du moins dans certaine école aujourd'hui presque centenaire qui opposait son concept à celui, tout moderne, que préconisait déjà Paul Leroy Beaulieu en 1874 dans un des premiers livres qui aient paru sur le sujet. L'étude de M. Ch. de Lannoy que nous allons résumer a été présentée à la séance du 1er décembre dernier de la classe des lettres de l'Académie royale de Belgique et elle vient d'être reproduite dans son tout récent « Bulletin». Le concept moderne de la colonisation dont il se fait le champion, il le fait remonter à la fondation du « Royal Colonial Institute » en 1867, à la publication par Ch. Dilke des « Problems of Great Britain », à la conférence géographique réunie à Bruxelles par Léopold II le 12 septembre 1876. L'abondante littérature coloniale que nous possédons aujourd'hui est née à ce moment. Tous les éléments d'une science de la colonisation existent aujourd'hui, mais la science elle-même n'est pas encore codifiée. « Le phénomène dont elle s'occupe, politique par certains côtés, économique par d'autres, est si complexe, dit M. de Lannoy, qu'il est difficile de dis- ! cerner des caractères essentiels, ceux qui ! lui donnent son individualité et se ren-| contrent, par conséquent, dans toutes ses | manifestations actuelles et anciennes.» 1 M. de Lannoy cherche à formuler ce con-! cept et il donne à la science à créer le ' nom de « colonistique », qui n'est pas ; plus mauvais qu'un autre et qui dit tout au moins clairement l'objet qu'il entend préciser. Le mot « colonie » possède aujourd'hui des sens très divers et qui n'ont plus guère de lien avec son origine étymologique.Le conflit des idées que révèle la multiplicité d'acceptions du mot, et du verbe « coloniser » qui en dérive, se réduit à ceci : ce que l'on envisage principalement quand on parle de colonie, ou de colonisation, ce sont les territoires acquis outre-mer par des Etats arrivés à un haut degré de civilisation : on est unanimement d'accord sur ce point. Certains discutent, il est vrai, le « haut degré de civilisation » auquel nous nous croyons arrivés et à force de découvrir des qualités substantifiques dans l'état de nature donneraient volontiers, comme disait Voltaire des élucubrations de J. J. Rousseau « la tentation de marcher à quatre pattes ». Ces amateurs de paradoxes sont atteints de folie douce : laissons leur pensée déambuler tranquillement le long des circonvolutions troublées de leur cerveau. Pour certains économistes, l'acquisition de ces territoires n'est qu'un cas particulier d'un phénomène général appelé colonisation, qui peut revêtir beaucoup d'autres formes et s'accomplir sans que le territoire colonisé appartienne au pays colo-' nisateur ou dépende à un degré quelconque de celui-ci. Pour d'autres, il ne faut considérer comme colonies, parmi ces territoires, que ceux qui sont habités par une population originaire en majorité du pays colonisateur. Quant aux autres territoires, ce sont des dépendances, non des colonies, et ils constituent un objet d'études particulier. Parmi les partisans de cette opinion, autrefois la plus générale mais aujourd'hui de plus en plus abandonnée, il en est qui comprennent parmi les colonies des pays qui ont pu être considérés comme tels à une période antérieure à leur développement, mais sont devenus indépendants. Enfin, selon une dernière opinion, la plus courante, les études coloniales ont pour objet tous les territoires acquis par un pays au dehors de ses frontières et sur lesquels il exerce des droits de souveraineté plus ou moins étendus. Expansion de la civilisation, essaimage des populations, domination extérieure, voilà donc ce qui caractérise la colonisation, selon les cas. Quelles sont les conceptions qui doivent fournir la base de l'étude de la colonisation ? (A suivre.) J. T. UN JUBILAIRE La Banque de commerce a fêté samedi le quarantième anniversaire de l'entrée en service de.M. Eni. Marinus. Cérémonie intime au cours de laquelle M. P. Creutz, administrateur-directeur, félicita le jubilaire au nom du conseil d'administration et de la direction et lui remit un superbe souvenir. Ensuite ce fut M. L. Nolîet, fondé de pouvoirs, qui félicita le jubilaire au nom du personnel de la Banque en lui remettant également, au nom de ce dernier, un, précieux présent. Le jubilaire, très ému, remercia en quelques mots l'assistance pour les marques de sympathie qui lui furent témoignées. On vida une coupe de Champagne et la petite, fête se termina de la façon la plus cordiale. LA SEMAINE ANGLAISE Cette question se trouve au premier plan de l'actualité. Toutes les associations professionnelles d'employés et d'ouvriers s'en sont préoccupées, non seulement en Belgique et à Anvers, mais en Angleterre, aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne, en Hollande, etc. Examinons donc où en est cette question, au point de vue législatif. Car il ne suffit pas qu'une réforme constitue en elle-même un progrès désirable : il faut de plus qu'elle soit actuellement possible, que l'état présent des mœurs et des conditions économiques ne la rende ni trop malaisée, ni trop périlleuse. Il faut, en d'autres termes, que « le moment soit venu » d'en provoquer la réalisation. Il paraît bien, en l'espèce, que l'heure soit arrivée d'établir cette modification dans les conditions de durée du travail. Mais fera-t-on pour cela appel à la loi ou se contentera-t-on d'agir sur les milieux professionnels et de provoquer de libres ententes locales ? Réclamera-t-on en outre le bénéfice du demi-congé hebdomadaire pour tous les ouvriers et employés, même adultes, ou seulement pour les femmes et les enfants ? Pour toutes les professions ou seulement pour certains groupes d'entre elles ? C'est par un coup d'œil jeté sur les législations étrangères que nous pourrons nous rendre compte de l'état de maturité de ces différentes questions. En Angleterre, une enquête faite en 1816 sur le travail des enfants dans l'industrie nous montre qu'à cette date l'habitude de réduire la durée du travail le samedi s'était déjà introduite dans les filatures de coton. Dès 1825, le parlement intervenait et faisait un premier pas, qui devait être bientôt suivi de beaucoup d'autres (lois de 1847, de 1850, de 1867, de 1874, de 1878), dans la voie d'une consécration légale de la semaine anglaise : il décidait en effet que, pour les enfants des deux sexes âgés de moins de seize ans, le travail devait cesser le samedi à quatre heures et demie au plus tard. Aujourd'hui les dispositions en vigueur sont celles du 17 août 1901. La journée du samedi, pour les femmes et pour les jeunes ouvriers de moins de dix-huit ans, est de cinq heures et demie au plus dans les industries textiles, de sept heures et demie au plus dans les autres industries. L'heure limite fixée pour l'arrêt du travail varie, suivant les cas, entre onze heures et demie du matin et quatre heures de l'après-midi. Notons enfin que le principe de la cessation du travail à quatre heures au jjlus tard s'applique même aux ateliers domestiques (travail à domicile), du moins en ce qui concerne les adolescents. La législation industrielle de l'Angleterre n'ôdicte, on le voit, le chômage partiel du samedi qu'au profit des jeunes ouvriers et Jes femmes. Les ouvriers adultes restent en dehors de la protection légale. Mais les mœurs vont plus loin que la loi, et c'est en fait la grande majorité des ouvriers anglais (industries textiles, industries du bâtiment, mines, et".), qui bénéficient cle la journée réduite du samedi. Quant aux "employés de magasins, ils jouissent, même les adultes, d'une législation spéciale, codifiée par la loi du 29 mars 1912, dont voici les deux dispositions les plus #intéressantes. Sect. 1, paragraphe premier : « Un jour ouvrable par semaine au nioins, tout employé de magasin ne pourra être occupé aux tra vaux du magasin après une heure trente de l'après-midi. » Sect. 'i-, paragraphe premier : « Sauf dispositions contraires cle la présente loi, tout magasin sera fermé aux acneteurs, un jour ouvrable par semaine, à partir de une heure de l'après-midi au plus tard. » C'est le principe de la semaine, complété par celui de ia fermeture obligatoire. Les Etats-Unis ont généralement suivi l'exemple de l'Angleterre. Grâce à l'action des Trade-Unions le demi congé du samedi, depuis longtemps en usage dans les banques et dans le grand commerce, s'est définitivement implante dans un grand nombre d'industries, si bien qu'il tend à devenir une véritable coutume nationale. Sa généralisation s'est trouvée favorisée par l'habitude des milieux professionnels et du législateur lui-même de fixer « par semaine » le total des heures de travail, ce qui laisse aux chefs d'entreprises une certaine latitude pour la répartition de ces heures entre les divers jours de la semaine. En Suisse, dès 1877 la loi posait pour tous les ouvriers le principe d'une journée plus courte le samedi. Cette loi de 1877, disait pour les fabriques, en son article 11 : « La durée du travail régulier d'une journée ne doit pas excéder onze heures. Elle est réduite à dix heures la veille des dimanches et des jours fériés. » Avec la loi fédérale du 1er août 1905 un nouveau progrès était réalisé • ÀRliCLK l'REMiKR. — Dans les établissements industriels soumis à la loi du 23 mars 1877, la journée (Ju travail le samedi et les veilles de jours lériés légaux ne doit pas dépasser neul heures, y compris le temps nécessaire puur les travaux de nettoyage, ni se prolonger en aucun cas après cinq heures du soir. C'est encore peu sans doute ; mais c'est un commencementLa législation allemande a aussi édicté par deux lois, en 1891 et en 1908, des mesures favorables au repos du samedi soir. .Mais, à la uiiïérence de ce qui a lieu en Suisse, le bénéfice de ces mesures ne s'applique qu'aux seules ouvrières. Voici le texte de la loi du 28 décembre 1908, modifiant le code industriel .- « Les ouvrieres ne peuvent être occupées la nuit de huit heures du soir à six heures-du matin, ni le samedi et la veille des jours de fête, après cinq heures du soir. Les ouvrières ne peuvent être occupées plus de dix heures par jour, ni plus de huit heures la veille des dimanches et- jours de léte. » Ces dispositions concernent tous les établissements occupant normalement dix ouvriers au moins. Voici maintenant la très intéressante loi hollandaise du 7 octobre 1911 : A ht. G. —- 1° Dans les fabriques et ateliers, il est interdit aux adolescents et aux femmes : a) de travailler plus de dix heures par jour ou plus de cin-quante-huit heures par semaine... 2" Dans les fabriques et ateliers, il est interdit aux femmes mariées et aux femmes célibataires, chargées du soin d'un ménage et qui ont informé de ce fait le chef d'établissement, de travailler le samedi après une heure de l'après-midi, sauf dans les cas énumérés dans le règlement. ;r Un règlement peut interdire l'emploi d'adolescents ou de femmes dans les fabriques et ateliers le samedi après une heure de l'après-midi dans toutes les industries ou' certaines industries. Enfin, le conseil supérieur du travail en France a émis en novembre 1913, les vœux que voici : a) La journée légale du travail pour les femmes employées dans l'industrie reste fixée pour les cinq premiers jours de la semaine à dix heures. Le samedi, le travail, sans exception, devra cesser a midi. b) La journée de travail des hommes adultes employés dans l'industrie reste soumise, pendant les cinq premiers jours de la semaine, aux règles éta blies par le décret-loi du 9 septembre 1848, modifié par l'article V de la loi du ::o mars 1900. Le samedi, dans les industries qui seront déterminées liai- la commission permanente du conseil supérieur du travail, le travail pourra cesser, pendant toute l'année, ou seulement une partie de l'année. le samedi après-midi. L'heure de cessation du travail sera arrêtée d'un commun accord entre les syndicats patronaux et ouvriers de la ville, ou de la région, ou h. défaut par les conseils de prud'hommes. < | Dans les établissements commerciaux de gros, Ijuroaux, banques, assurances — et partout où la mesure pourra être réalisée sans préjudice grave pour le public le travail cessera à midi les samedis et veilles de jours fériés. Dans les autres établissements commerciaux le personnel bénéficiera d'un repos compensateur l'un quelconque des jours de la semaine, de préférence le lundi. Voilà où en est la question de la semaine anglaise. On voit qu'au point de vue légal tout est encore à faire. La Belgique n'a encore aucune législation en cette matière. LES POISSONNIERS Nous n'aurons pas encore, pour aujourd'hui du moins, la grève des poissonniers au marché. Ils ont accordé un nouveau délai de huit jours aux autorités pour s'incliner devant leurs revendications. Un accord est encore possible, comme on voit. LE ROI DE DANEMARK Le roi Christian de Danemark visitera ico-gnito nos installations maritimes, dans la matinée du 21 mai, jour de l'Ascension. La Ville délégera M. le bourgmestre De Vos, M. l'échevin Albrecht et plusieurs ingénieurs et fonctionnaires attachés au services du port et de ses extensions pour piloter le souverain LES AUTOBUS Il paraît qu'en raison des retards qu'a subis la livraison des carrosseries pour les voitures qui seront affectées au service des autobus au port, ceux-ci ne commenceront pas de rouler au 1er juin, comme le prévoit le cahier des charges, mais au 1er septembre seulement. La Ville n'a pas fini de patienter avec cette société. La question du Congo et la presse étrangère Le 9 septembre 1908, au lendemain de l'annexion du Congo, I'Etoile belge terminait un grand article sur cet événement par les phrases suivantes : « Nous devons au roi un immense empire colonial. La Belgique cesse d'être une nation obscure et presque anonyme, pour prendre rang parmi les peuples glorieux qui portent le flambeau de la civilisation. Non seulement, l'annexion aura pour notre pays des résultats économiques inappréciables, mais elle nous rendra cet éclatant service d'élargir le cerveau belge en brisant le cercle de plomb qui le comprimait. Désormais, nous verrons plus haut, plus grand et plus loin : 1908 couronne 1830 ! Une nouvelle Belgique se lève : novus nascitur ordo.» Cinq ans à peine se sont écoulés depuis cette date mémorable, et voici qu'une brochure parue, à Bruxelles, conseillant la vente d'une partie de la colonie a l'honneur d'être discutée et commentée par les principaux journaux de la Belgique. Quelques-uns examinent sérieusement cette étrange proposition ; la plupart la rejettent avec indignation. Il est très naturel que le cerveau belge, si fraîchement élargi éprouve quelque difficulté à concevoir le rapetissement qu'on lui conseille. Il faudra peut-être pour le convaincre autant de temps qu'il en a fallu pour démontrer la nécessité de l'annexion. En attendant, puisqu'on fait miroiter devant nos yeux des milliards aussi réels que le fameux résultat économique, ne négligeons rien pour nous éclairer et reproduisons l'article intitulé « Belgique et Congo » de la Kôlnische Zeitung qui nous fixera à cet égard : Il est tout naturel, qu'une proposition qui n'engage personne, qu'un particulier habitant la Belgique a lancée dans le monde, et qui tend à faire vendre par la Belgique à l'Allemagne la partie de sa colonie située au nord du Congo, que cette proposition ait été signalée par quelques journaux allemands. Il était d'ailleurs tout aussi inévitable que cet écho, d'ailleurs extrêmement faible, serait exploité par la presse française, comme une nouvelle preuve de la voracité de l'Allemagne. Il y a quelques années déjà, quand, après règlement de la question du commerce marocain, une partie de l'Afrique équatoriale française revint à l'Allemagne, il fut question de la cession d'une bande de terrain entre le Kameroun et lrest africain à l'Allemagne et, aussitôt, la presse française en prit prétexte, pour monter les esprits contre l'Allemagne. Les suppositions énoncées en France ne rencontrent, il est vrai, guère de créance auprès des lecteurs avertis de journaux belges. Il n'en est pas moins vrai qu'il importe de faire disparaître toutes traces de cette nouvelle création fantaisiste, en présence de la publicité qu'on a l'habitude de donner à toute nouvelle histoire hostile à l'Allemagne. La Belgique se trouve en face d'une crise coloniale. Un déficit important s'est déclaré dans le budget colonial, et il n'y aura, pendant bon nombre d'années, pas d'autres moyens de le couvrir que les subsides de millions par la mère-patrie. Avant la reprise de l'Etat indépendant par la Belgique, on avait escompté, en Belgique, que l'introduction d'un nouveau régime dans la possession lointaine aurait valu au- trésor une dépense d'une dizaine de millions, jusqu'à ce que la colonie, après un nombre plus ou moins considérable d'années, pourrait subvenir à ses propres besoins. Maintenant, les sacrifices apparaissent comme étant considérablement plus élevés, sans que cependant jusqu'ici aucune voix influente en Belgique ait seulement émis l'idée d'une vente d'une partie de la gigantesque colonie à une puissance étrangère. Il serait donc parfaitement inutile de s'occuper de la question, si elle n'était pas exploitée, comme d'habitude, pour mal interpréter les visées de l'Allemagne. Pour autant qu'on peut se faire une idée de l'opinion publique en Belgique, l'idée de la cession ne se fait absolument pas jour, môme au prix de tant de milliards, d'une partie plus ou moins grande de la colonie. La Belgique se trouve dans la même situation dans laquelle s'est trouvée naguère la Hollande, quand, après la suppression du fameux « Kuïtuurstelsel », les Indes néerlandaises ont exigé, durant des années, de gros sacrifices de la part de la mère-patrie. Si même le résultat fiscal de la politique coloniale est pour le moment fort défavorable, il s'agit d'une région riche, dont on ne peut attendre une administration bénéficiaire constante, qu'au moment où elle a été convenablement préparée. D:ins l'entretemps et grâce à la colonie, la Belgique, comme p"«ys commercial, a réalisé bien des progrès et, d'un autre côté, il ne faut pas perdre de vue, que des milliers de fonctionnaires ont trouvé, au cours des années, leur subsistance dans la colonie, à laquelle sont liées des milliers de familles, même si leurs membres ont sacrifié leur existence à la gronde œuvre de culture dans l'Afrique centrale.Maintenant on objecte que la petite Belgique n'est pas en état, à la fin, de faire les gros sacrifices qu'exige d'elle la mise à fruit de la colonie. On aurait pu dire la même chose jadis de la Hollande. Seule, la Belgique, qui actuellement n'a pas encore d'impôts lucratifs, notamment l'impôt sur le revenu, pourrait dans la mère-patrie, comme dans la colonie, faire d'autres dépenses, si elle voulait bien faire donner toutes ses formidables forces économiques, ce qui depuis longtemps a seulement été évité, parce que le parti politique au pouvoir ne peut pas s'attirer l'antipathie des électeurs qu'il s'agit de soigner ; c'est . aussi pour ce motif que l'exploitation des chemins de fer est si défectueuse, situation dont le pays souffre tant. Mais tout cela doit finir une fois, et alors, on trouvera le nombre de millions nécessaires, aussi bien pour la mère-patrie que pour la colonie. Que l'on ne se laisse pas égarer par l'un ou l'autre Belge pessimiste qui veut jeter le manche après la cognée. C'est tellement dans leur tempérament. Et si nous ne nous trompons, c'était le chef du cabinet Malou qui disait que le Belge est un homme qui aime à se plaindre. Pour cela il ne faut donc pas toujours le prendre au sérieux. Il est vrai qu'aucune œuvre humaine n'est éternelle, et la .suite des temps devra décider si tel ou tel pays conservera finalement ses possessions d'outremer. Qu'on se rappelle seulement que de l'empire colonial formidable au dix-huitième siècle de la France il ne reste presque rien et que par suite des circonstan ces, elle en a acquis un nouveau, principale ment au cours de ces dernières années. On peut dire avec lord Salisbury que le coq gau lois a pris-en Afrique beaucoup de sable pour y gratter, en d'autres mots, que la France possède plus qu'elle ne peut utilement administrer, qu'elle a pris trop. En effet, son activité en Algérie et dans d'autres contrées de l'Afri-droit, les politiciens en chambre peuvent prétendre,pour la France comme pour la Belgique, qu'elle abandonnera un jour une de ses possessions. Admettons un instant, par impossible, que la Belgique, dans sa situation politique et coloniale actuelle, voudrait céder sa colonie en tout ou eu partie ; est-ce que ce serait alors réellement l'Allemagne qui se rendrait acquéreur de ce formidable trait d'union entre ses deux grandes possessions africaines? Nous croyons que si l'empire ressent le besoin d'augmenter ses possessions d'outremer, il dirigera, si possible, ses regards vers d'autres contrées qui n'exigent pas des sacrifices pécuniaires tellement considérables. D'autre part, le Temps publie la correspondance suivante de Bruxelles, que nous reproduisons à titre documentaire. Les articles publiés par certains journaux allemands et français, et suivant lesquels la Belgique devrait vendre à l'Allemagne lonte la partie de sa colonie située au nord et au sud-est du fleuve Congo afin de permettre à l'Allemagne de réunir le Cameroun à l'Afrique orientale allemande, produisent une impression de m ildise dans"les milieux coloniaux belges. Quand ce projet fut exposé pour la première fois en Belgique, j'ai signalé aux lecteurs du l'i"mps qu'il n'émanait ni des cercles officiels, ni des cercles coloniaux, ni des cercles politiques, mais qu'il avait été lancé par une publi cation spéciale et qu'il n'était discuté avec une apparente complaisance que par les éléments qui furent toujours hostiles en Belgique à toute politique coloniale. Je sais de la façon la plus certaine que le gouvernement belge n'envisagea pas un seul infetant l'idée de vendre le Congo ou une partie du Congo, que jamais il n'a été question lie se procurer par la cession de certaines régions coloniales à l'Allemagne ou à n'importe quelle autre puissance des ressources pour f;iire face aux nécessités financières. En Belgique même, contrairement à ce qu'affirment certains journaux allemands, il est absolument faux que le projet de vendre une partie de la colonie soit pris en considération p ir les plus sincères partisans de la politique coloniale, et il est absolument faux encore qu'on s'habitue peu à peu à Bruxelles à l'idée que la Belgique sera tôt ou tard hors d'état de diriger ses vastes entreprises. Au contraire, en présence des difficultés avec lesquelles on se trouve aux prises au Congo, en présence de la nécessité de conseil tir de gros acrifices pour assurer le développement normal de l'organisation coloniale et pour réaliser la politique des chemins de fer que le ministre des colonies a exposée il y a quelques mois au parlement et qui tend à fixer solidement la prépondérance économique de la Belgique dans toutes les régions du Congo, on assiste à un véritable élan dans les milieux coloniaux L'idée qui domine à Bruxelles dans les cercles officiels et politiques, c'est que le Congo, tel quel, forme un tout dont aucune partie ne peut être aliénée sans risquer de compromettre gravement l'avenir de tout le reste ; c'est que la Belgique doit faire la preuve de sa capacité colonisatrice et mettre en valeur l'empire africain dont elle fut dotée par Léopold 11 ou qu'elle doit renoncer à être jamais une puissance coloniale. Sur ce qui doit être fait, l'opinion publique et gouvernement sont d'accord.Quelles que soient les difficultés de l'heure présente, nul ne songe sérieusement ici à abandonner l'entreprise. L'empressement avec lequel certains journaux allemands ac-cueilllent et commentent l'iaée de céder les régions du^Congo qui permettraient de relier le Cameroun à l'Afrique orientale ferait supposer qu'il s'agit là d'une véritable suggestion allemande. Je sais qu'à diverses reprises, quand la situation des puissances dans l'Afrique centrale faisait l'objet de discussions internationales, des assurances formelles ont été données par / Berlin à plusieurs hautes personnalités belges qu'on ne méditait aucune mainmise allemande sur le Congo et que l'Allemagne serait respectueuse des droits et des intérêts belges en Afrique comme en Europe. Il n'y a aucune raison de douter de la sincérité des assurances ainsi données par ceux qui avaient évidemment qualité pour les donner. Mais il n'en est pas moins vrai que dans les.cerles allemands dont l'influence est considérable en matière coloniale, d'étranges appétits et de grossières convoitises s'affirment nettement au sujet du Congo belge. Il n'en est pas moins vrai que des journaux allemands qui ne sont pas sans crédit reviennent constamment sur l'idée d'un « arrangement » qui mettrait le Congo belge aux mains de l'Allemagne. Cela ne laisse pas d'être assez inquiétant et d'impressionner désagréablement en Belgique, mais qu'on ne s'imagine pas, dans les milieux gargantuesques d'Allemagne, préparer par là les voies à une solution allemande de la question. De rares journaux belges, parce qu'hostiles en principe à toute politique coloniale, ont pu avancer qu'il serait prudent pour la Belgique de vendre le Congo avant qu'on le lui prît de force et sans indemnité. Mais ce sont là des boutades sans véritable portée, et l'on peut être certain que si la question se posait sérieusement on ne trouverait nulle part en Belgique aucune complaisance pour faciliter la satisfaction des convoitises allemandes.Par les deux articles que nous venons de reproduire, on peut se rendre compte de l'impression qu'a produit en Allemagne et en France la suggestion de l'ingénieur Gernaert. Il semble en résulter que la brochure n'est pas inspirée par l'étranger, mais alors on se demande sous quelle influence elle a été dictée. Cette thèse est-elle l'écho de certains intérêts particuliers qui n'hésitent pas à conseiller à la Belgique de s'engager dans une voie contraire à sa dignité, dangereuse pour son indépendance? Ou bien, s'agit il de préparer l'opinion publique à une discussion par la diplomatie européenne d'une solution prétendûment avantageuse à la fois à la Belgique et aux grandes puissances ? Question ! — Gébé. INTERIEUR A l'école de cavalerie Les membres du jury chargé de procéder apx examens de l'école de cavalerie viennent d'être désignés. Ce sont : le général-major Proost. commandant la seconde brigade de cavalerie ; le lieutenant-colonel De Ridder. du 1er régiment d'artillerie ; le major Lemercier, du 1er régiment de lanciers et le vétérinaire Gérards. Les dettes de la princesse Louise Un accord définitif vient d'être conclu entre la princesse Louise et ses créanciers, auxquels elle abandonne une somme de quatre millions et demi. M08 Léon Théodor, bâtonnier, Brunet et Bot-son, anciens bâtonniers, seront chargés de toucher les fonds de l'Etat belge et de les distribuer à qui de droit. Les Beiges naturalisés français Durant les douze derniers mois. 604 Belges se son tfaits naturaliser français. Il n'y a que les Italiens — 715 — qui soient plus nombreux. Puis viennent les Espagnols et les Allemands. avec respectivement 147 et 120 naturalisations. Les autres nations n'interviennent dans cette statistique que pour des chiffres insignifiants. Dans le corps de gendarmerie Est à l'étude en ce moment* au département de la guerre un projet abaissant à trois ans ou à cinq ans le ternie du premier engagement des candidats gendarmes. Ce terme est actuellement de six ans. Cette mesure serait prise notamment en vue de faciliter, le recrutement des gendarmes La ligne de ceinture line convention est conclue entre le département des chemins de fer et la commune de Schaerbeek au sujet du voûtement de la ligne détournée du chemin de fer de ceinture de Bruxelles, entre la rue Ernest Laude et l'avenue Louis Bertrand. L'exécution de ce travail [ est confié à l'Etat, tandis que la commune de

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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