Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

895 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 07 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854g24/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Mardi 7 avril 1914 No 81 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un (rime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.S0 5.2B EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 c>™s Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ltgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. JL BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS LA CRISE DU LOGEMENT (II) Avant d'exposer les mesures prises pai les municipalités anglaises pour résou dre la crise du logement, mentionnons encore deux efforts exceptionnels résul tant de l'initiative privée. A côté des coopératives et des entreprises de construction, des sociétés capi talistes se sont formées qui ont construii pour les autres et en vue d'un profit. Les premières ayant prospéré, d'autres sont entrées en concurrence. On en citt aujourd'hui environ deux mille qui dis poseraient d'un capital de plus d'un milliard et demi. Enfin, il y a la fondation Peabody. Peabody était un richissime américain décédé à Londres en 1870. Son testament a consacré une somme de douze millions et demi dé francs à la construction de maisons ouvrières économiques et salubres dans le centre de Londres. Les loyers y sont de vingt pour cent moins cher que partout ailleurs. Pourtant, le capital rapporte quatre pour cent, et l'on calcule qu'au centenaire de la donation, il dépassera deux milliards. Quant à l'action des communes pour la réforme du logement, elle résulte d'une loi de 1890 dont voici les dispositions principales : L'autorité locale peut, sur tout terrain acquis par elle ou lui appartenant, construire des maisons propres au logement des ouvriers ; transformer toutes constructions existantes en maisons destinées au logement des ouvriers ; modifier, agrandir, réparer et améliorer ces maisons ; les meubler et les garnir des accessoires et commodités désirables. Aux villes anglaises une caisse de prêt à trois et quart pour cent est ouverte pour leur faciliter la construction directe. Un autre avantage plus important leur est concédé : elles ont le droit d'établir des taxes pour faire face au déficit résultant de la reconstruction de locaux salubres sur l'emplacement de locaux insalubres démolis. Sans avoir, tant s'en faut, résolu le problème de l'habitation populaire à bon marché, les villes anglaises ont largement tiré parti de la loi de 1890 et des autres lois relatives au logement des classes ouvrières. On compte qu'elles y ont engagé jusqu'à présent un capital de plus de trois milliards de francs. Pour sa part, le conseil de comté de la ville de Londres y a engagé soixante-quinze millions de francs. Il loge dans ses immeubles cinquante-deux mille personnes et on sait d'autre part que les quatre cent cinquante mille chambres construites pendant ces dix dernières années dans la banlieue de la capitale y ont fait baisser le taux des loyers. Manchester a construit et gère au delà de trois cents immeubles. Glasgow a édifié deux mille cent cinquante logements pour familles ouvrières. A Salford, de 1900 à 1910, plus de deux mille maisons ont été déclarées impropres à l'habitation, et près de trois mille ont été modifiées profondément. Pour remplàcer les immeubles démolis, la ville n'a voulu accorder aucune faveur ou subvention à l'initiative privée ; elle a eu recours à ses propres moyens ; elle a construit quatre cent cinq maisons à quatre pièces, cent trente-quatre maisons à cinq pièces, quatre-vingt-quinze maisons à six pièces, plus trente-deux boutiques et une auberge modèle contenant deux cent quatre-vingt-cinq chambres. Les loyers y sont moins cher que dans le reste de la ville 1 Liverpool a dépensé des millions pour exproprier et démolir vingt-deux mille maisons insalubres et construire des habitations nouvelles qui contiennent trois mille logements. Bien qu'incomplète encore, l'œuvre de la ville de Liverpool a forcé l'attention et conquis l'approbation des adversaires de l'initiative municipale. On reconnaît que les finances municipa les n'ont pas payé trop cher une œuvre double de relèvement social et d'hygiène publique. En Allemagne, où l'accroissement considérable de la population et des villas a donné depuis longtemps à la crise du logement les proportions d'une calamité nationale, l'empire et la Prusse ont dépensé environ deux cents millions rie marcs pour la construction d'habitations destinées à leurs employés. Les caisses d'assurances ouvrières contre la vieillesse et l'invalidité ont consenti aux sociétés d'habitations populaires des avances qui s'élevaient à trois cents millions de marcs en 1910. Les communes de leur côté sont intervenues de trois manières : avancts de capitaux, fourniture de terrains, construction directe. A Ulm, où il y a moins de soixante mille habitants, l'initiative privée ayant démontré son impuissance, la municipalité s'est décidée à construire elle-même. Elle a acheté des terrains immenses et construit non pas de grandes et 'tautes casernes collectives mais des maisons in dividuelles qu'elle revend à des familles ouvrières. Le prix de vente est établi d'après le prix de revient à raison de trois pour cent d'intérêt et de deux et demi pour cent pour amortissement. L'annuité à payer n'est jamais supérieure au loyer moyen. Au bout de vingt-irris ans le locataire devient propriétaire ; tout en payant son annuité-loyer, il s'est ci n-stitué une maison de famille, tandis qu'il n'aurait rien eu s'il était demeuré le locataire d'un propriétaire capitaliste. Le père de famille ouvrier et sans fortune a acquis une maison saine et agréable, entourée d'un jardin qui couvre soixante-trois pour cent du terrain. Comme acquéreurs les familles nombreuses obtiennent la préférence. Pour éviter toute spéculation la ville s'est réservée le droit de rachat si l'acquéreur sous-loue avec bénéfice, s'il n'habite pas lui-même la maison, si la maison est mal entretenue. (A suivre.) Fihmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAFAS) La révolte à Bitlis Constaistinûple, 0 avril. — On .annonce officiellement que le commandant de la division de Moucli, avec des troupes d'infanterie, d'ar-tilierie et des mitrailleuses, est arrivé aujourd'hui à Bitlis. Au cours des combats, vingt-deux personnes, dont deux chrétiens, ont été biessées. Parmi la population civile, deux musulmans, dont une femme, ont été tués. Les Turcs ont eu six tués et onze blessés, indépendamment de deux gendarmes tués et un blessé. Les autorités oni arrêté quarante-deux personnes impliquées dans le mouvement. Cent cinquante Kurdes ont été tués ou blessés. Le budget roumain Bucarkst, 6 avril. — l.p ministre des finances a déposé aujourd'hui à la chambre le projet de budget. Les recettes sont évaluées à 598,732,000 francs, et les dépenses, à 592,602,000 francs. Les fonds pour les crédits ordinaires s'élèvent à 3,130,000 francs. La révolte des Epirotes Durazzo, 6 avril. — La commission de 'contrôle, dont tous les membres sont en ce moment réunis ici, a tenu séance hier et aujourd'hui, et s'est occupé des événements d'Epire. D'après les nouvelles que le gouvernement a reçues de Coritza, une bande de trois cents hommes armés avait été battue. Cinq membres de cette bande ont été faits prisonniers. Les incendies à Bombay Bombay, G avril. — Deux incendies se sont déclarés dans des magasins renfermant des balles de coton. Les pertes s'élèvent- à 30,000 livres. Les journaux discutent longuement les causes de tous ces incendies. Quelques uns y voient des cas de combustion spontanée. DANS L'ANGOLA il Nous avons dit hier que seules les circonstances politiques récentes sont parvenues à faire de l'Angola un danger pour notre Congo belge. Nous notons dans l1 Exposé de la question des chemins de fer,dont nous parlions hier,une phrase (page xxxv) qui nous semble avoir passé à peu près inaperçue jusqu'ici : « Le Congo belge ne possède qu'un port : Ma-tadi. Le département des colonies se préoccupe d'en améliorer et d'en développer les installations... Mais pouvons-nous garantir que, dans l'avenir et quel que soit le développement économique de la colonie, le port de Matadi offrira toujours une issue suffisante à ses produits ?» Il semblerait résulter de ce passage ou bien que le gouvernement se résigne à voir passer une partie du trafic belge par le Chemin de fer de Benguella, au delà même des prévisions conçues d'accord avec M. Williams ; ou bien qu'il chercherait à s'entendre avec le gouvernement portugais pour lui acheter ou recevoir, en échange d'autres avantages, l'enclave de Cabinda ou une section de la côte sud, en-dessous de Saint-Antoine. La seconde alternative nous semble fort peu probable. Il nous faut donc rejeter la première. Une fois achevé, le Chemin de fer de Benguella aura-t-il d'autre fret que celui que lui assureront ses avantages de la voie la plus courte vers le Katanga ? Les journaux coloniaux français nous ont apporté il y a quelques jours la nouvelle du retour de la mission Rohan-Chabot qui, précisément, vient d'aller explorer la « terra incognita » que constituait le hin-terland de l'Angola. Ils nous ont fourni d'abondants détails sur les résultats scientifiques de cette expédition ; mais ils ne nous disent rien encore, — ou du moins rien de bien précis, — de la valeur économique de ces régions. Force nous est, pour connaître l'Angola, de nous en rapporter à l'étude que publie à ce sujet la Quinzaine coloniale du 25 mars dernier. Nous allons l'analyser. Aussi étendu que la France et l'Espagne réunies, l'Angola, exception faite de la curieuse enclave de Cabinda, resserrée entre l'océan et les possessions françaises et belges au nord du fleuve, s'étend sur plus de douze cents kilomètres, du nord au sud, entre la colonie du Congo, la Rho-désie anglaise et le sud-ouest allemand. Au delà d'une étroite bande littorale, d'abord marécageuse puis sablonneuse, le sol s'élève par gradins jusqu'à une haute chaîne, suite de nos « Monts de Cristal », culminant à plus de deux mille mètres, et formant le rebord de grands plateaux granitiques, élevés de douze cents mètres en moyenne. La température, rafraîchie par le courant froid de Benguella, ne dépasse pas celle du Cap. Les productions naturelles sont toutes celles de la zone intertropicale. La région de Mossamédès élève de nombreux troupeaux, malheureusement décimés par la peste bovine. Parmi les gisements minéraux reconnus, les plus importants sont les gisements de cuivre. On évalue la population indigène à 4,180,000 habitants. Les blancs sont au nombre de neuf mille environ, dont deux mille fonctionnaires. Pendant trois siècles, les comptoirs de la côte n'avaient d'autre commerce que celui les esclaves, dont il fut exporté d'Angola environ un million depuis le début du xvimo siècle. Vers 1850, la suppression de la traite obligea les Portugais à chercher d'autres ressources. Ils firent des efforts sérieux mais peu continus pour développer les cultures tropicales. En 1911, soixante-dix pour cent de l'exportation étaient fournis par le caoutchouc. C'est dire qu'un fort déchet a dû se produire de ce côté l'an dernier. La culture de la canne à sucre avait eu, autrefois, en vue la fabrication de l'alcool. Mais les droits imposés en suite de la convention de Bruxelles en 1899 sur la vente de l'alcool ont porté un coup terri ble à la fabrication du rhum et de l'eau-de-vie.L'industrie de l'alcool s'est transformée en industrie sucrière, qui est la source de l'avenir économique de la colonie. La production cotonnière a subi d'énormes fluctuations, allant de 837,500 kilos en 1872 à 53,400 kilos en 1899. Sur quatre stations d'essais, trois furent abandonnées. L'Association cotonnière de Lisbonne déploie maintenant une activité qui promet des succès prochains. On attend aussi d'heureux résultats des efforts tentés par le syndicat allemand de Loanda. La Compagnie de Mossamédès a huit cents hectares en culture et projette d'étendre ses plantations. Les entreprises dues à l'initiative des missionnaires de l'Ovambo ont parfaitement réussi également. Le régime de la grande propriété domine. Mais le recrutement de la main-d'œuvre est difficile, à cause des rébellions fréquentes, de l'abandon des cultures par les indigènes, au profit de la cueillette du caoutchouc et du prélèvement opéré en faveur des îles San Thome et do Principe. Nous ne nous attarderons pas ici sur les bruyantes protestations des Anglais et des Américains relativement à « l'esclavage » prétendu des « engagés » angolais. Comme au Congo, il semble qu'il y a eu des excès ; mais la campagne a présenté des aspects, plutôt intéressés, d'une lutte entre diverses « sources » de cacao. (A suivre.) J. T. AU CONSERVATOIRE En sa séance d'hier soir, le conseil communal a approuvé le compte de 1913 relatif au Conservatoire royal flamand ainsi que son budget pour 1914. Nous y remarquons les particularités que voici : le .traitement du personnel qui figurait au budget de 1913 pour 119,900 francs, figure à celui de l'année en cours pour 123,300 francs. Par contre le poste relatif a l'achat et à l'entretien d'instruments de musique se trouve réduit de 3,500 francs à 1,600 francs. Il est à considérer cependant que l'on n'achète pas des instruments tous les ans. Une autre réduction notable est celle qui porte sur le poste 9 relatif aux « examens et auditions publiques ». Le budget de 1913 prévoyait à cette fin une-somm: de cinq mille francs ; il n'en reste plus pour 1914 que 1,900 ! Cette diminution s'explique par le fait que, jadis, ces examens et ces auditions avaient lieu dans la salle de concert du Cercle artistique dont le bel aménagement et la riche décoration leur prêtait un impressionnant caractère de solennité, alors que, actuellement, ils se déroulent dans l'espèce de réfectoire de couvent blanchi à la colle qu'à la suite d'une exploration courageuse on a déniché dans le fin fond du local du conservatoire. Au point de vue archéologique, cette découverte ne laisse sans doute pas d'être intéressante, mais l'idée d'en faire une salle de concert est plutôt extravagante. Elle doit être due a un esprit qui n'a pas le moindre sens des convenances. En dépit des tentatives, d'ailleurs très timides, d'appropriation, elle reste absolument défectueuse au point de vue des dimensions, de l'accoustique, de l'aération, des dispositions, de la situation et du coup d'œil qui est lugubre et rébarbatif comme un parloir de prison. Et c'est là que les élèves doivent affronter les premiers feux du public ! Vraiment, le moment doit être cruel ! Mais cela permet de réaliser une économie de trois mille et cent Zrancs à la «métropole des arts». Le subside pour les exécutions musicales tombe de 3,000 francs à 2,400 francs ; les bourses d'études enfin sont réduites de 800 francs à 600 francs-. Eh bien, non. Il ne faut pas que cela soit. Que l'on lésine sur tous les budgets que l'on voudra et réalise le plus d'économies possibles, c'est parfait. Nous gaspillons assez d'argent. Mais que l'on songe à gratter misérablement quelques centaines de francs sur le budget de la musique ou des beaux-arts, c'est inadmissible et indigne d'une ville comme la nôtre. Il faut rougir à cette pensée que l'on ait osé réduire de deux cents francs les bourses d'études des élèves musiciens indigents. En sommes nous réduits à manger le pain des pauvres pour équilibrer nos budgets ? HANGARS NOUVEAUX Deux hangars métalliques seront édifiés aux quais n08 99 et 100 de la deuxième darse. Chacun de ces hangars, d'une longueur de cent cinquante-deux mètres, se composera de deux travées, parallèles au mur du quai. La profondeur est fixée à cinquante"et un mètres, mesurée d'axe en axe des colonnes extérieures. (/entreprise comprendra également l'exécution de travaux de pavage de remploi ainsi que de travaux en matériaux neufs, évalués respectivement à 24,300 et 141,600 francs. Les travaux devront être terminés dans un délai de six mois. LA FOIRE DE PENTECOTE Le conseil communal a approuvé hier soir le cahier des charges relatif à la location des emplacements à la foire de Pentecôte de 1914. La foire s'ouvrira le soir du samedi 30 mai. Elle se prolongera pendant cinq semaines et sera établie à l'avenue du Commerce entre la rue Vondel et la place du Nord, comprise. Comme de coutume la musique y sera interdite après minuit en semaine, après minuit et demie les dimanches et jours fériés. Il sera interdit entre autres choses aux forains, de faire usage du sifflet à vapeur dans les carrousels ; aux tirs, de faire usage du « canon » ; aux dompteurs d'entrer dans les cages des fauves (?) ; d'exploiter des jeux de hasard de vendre des poteries émaillées ; de faire aucune besogne de ménage ou de lavage sur le champ de foire ; aux forains et à leur personnel d'importuner les promeneurs par des sollicitations « trop » pressantes. Et ce sera vraiment l'âge d'or si l'on parvient à appliquer tout cela. Souhaitons-le. LES PIANOS MECANIQUES Le cahier des charges relatif à la mise en adjudication des pianos-mécaniques qui seront autorisés à circuler pendant les fêtes communales et à certains jours prévus, a été approuvé hier par le conseil communal. C'est le 25 mai prochain que cette adjudication sera faite. Le permis de circulation ne sera accordé que pour quinze instruments, répartis comme suit dans les différentes sections de la ville : dans les 1er, 2me, 3me, 6me et 8me sections, deux pianos-roulants par- setrtion ; dans les 4me, 5me, 7ine, 9me et lOme sections; un piano par section. Voici maintenant les jours auxquels il sera permis aux pianos-roulants de se faire entendre : l°-de, la. veille de la Pentecôte (petite kermesse) au lundi de la semaine suivante, soit dix jours ; 2° de la veille de la grande kermesse du mois d'août au dimanche qui termine la quinzaine, soit seize jours. Au total donc vingt-six jours. Cela suffira sans doute aux amis de la musique urbaine. En ce qui concerne les heures auxquelles il sera loisible de jouer, le règlement prévoit neuf heures du matin à neuf heures du soir en semaine, et de neuf heures du matin à onze heures du soir les dimanches et jours fériés. Et il ajoute gravement : « les instruments devront être de bonne qualité et convenablement accordés ». Quant aux défenses prévues, en voici quel-.ques-unes parmi les plus utiles : Il est interdit aux exploitants des pianos mécaniques : « d'importuner le public ». Comment feront-ils pour obéir à cette prescription ? Il est défendu aussi « de sonner aux portes des maisons », de « stationner plus d'un quart d'heure au même endroit », « de circuler dans les endroits momentanément encombrés », «d'exhiber des singes ou d'autres animaux dressés », d'« atteler des chiens aux charrettes portant le piano », « de placer des berceaux sur ces charettes ». Oh remarquera que ces deux dernières interdictions sont nouvelles, encore que tous à fait légitimes. EXPOSITION BLANCHE TRICOT La salle Forst abrite en ce moment une collection des œuvres les plus récentes de Mme Blanche Tricot. On sait avec combien d'art l'excellente artiste pratique la dinanderie, le cuir repoussé, la peinture sur vélin et le grès flammé. Son exposition actuelle est tout à fait significative et marque le complet développement d'un talent que des expositions antérieures avaient montré déjà si plein de promesses. On s'arrêtera avec le plus vif intérêt devant cette série d'écrins et de coffrets patinés de tons anciens, boîtes à bijoux et reliquaires de souvenirs, qui sont en même temps les plus décoratifs des objets d'ameublement. C'est vraiment de très grand art appliqué à de petites choses. Les reliures ne sont pas moins somptueuses, ni les autres menues œuvres d'art qui se trouvent là réunies et groupées dans un ensemble des plus heureux. Le succès qui accueille cette exposition est des plus légitimes i f\l T E RME U R Nos compatriotes à l'étranger On inaugure à Buenos-Ayres, le 25 mai prochain, jour anniversaire de la révolution argentine, le monument de deux congrès : la Constituante de Buenos-Ayres, en 1813, et le congrès de Tucuman, qui proclama, le 9 juillet 1816, l'indépendance du pays. On sait que les auteurs de ce monument, qui fit l'objet d'un concours international, sont deux de nos concitoyens, MM. Jules Lagae, statuaire, et Eugène Dhuique, architecte. Le monument, d'aspect grandiose, s'élève Plaza del Congreso, au bout de l'avenue de Mayo, la principale artère de la ville. Non seulement les figures et les groupes en marbre et en bronze, mais même les principaux matériaux, notamment les pierre de taille, viennent d'ici et M. Lagae est à la fois le sculpteur et l'entrepreneur-con-structeur du monument, dont son frère surveille l'édification sur place. L'artiste, accompagné de Mme Lagae, part aujourd'hui même pour Buenos-Ayres, via Amsterdam, où il s'embarquera sur le grand steamer Tubantia dont ce sera la première traversée. Les mécomptes des expositions universelles On a vu que la Société de l'exposition de Bruxelles a clôturé ses comptes sinon en bénéfice, du moins sans grande perte apparente. Malheureusement, il n'en a pas été de même pour la grande exposition anglo-allemande de Londres, dont les organisateurs ont ce qu'on appelle en langage diplomatique bu un bouillon de choix. Mais, en gens "pratiques, ils s'étaient assurés contre les risques de l'entreprise auprès d'une demi-douaine de sociétés d'assurances. Celles-ci, sommées de remplir leurs engagements, firent bien la grimace ; seulement les juges anglais ne plaisantent pas en la matière, et ces jours-ci les assureurs furent condamnés à payer à leurs assurés la coquette somme de vingt-cinq mille liv. sterl., de quoi effacer bien des mécomptes. Les orga-. nisateurs de l'exposition de Lyon ont suivi ce salutaire exemple et se sont prémunis contre toutes fâcheuses éventualités. Ah ! si les directions des expositions de Charleroi et de Gand en avaient fait autant I Distribution de récompenses Le roi assistera le 19 avril, au palais du Cinquantenaire, à la distribution des récompenses du concours annuel de la race bovine. La famille royale à Ostende Le roi, la reine et leurs enfants quitteront Bruxelles très prochainement pour aller faire un court séjour à Ostende. L'avancement dans l'armée Ainsi que nous l'avons annoncé, les épreuves auxquelles sont soumis les colonels proposés pour le généralat ont eu lieu au camp de Be-verloo. Nous avons dit que dix-sept colonels étaient, appelés à se présenter devant le jury et que sept colonels avaient été exemptés pour des raisons qui n'ont pas encore été exposées. Tout cela provoque dans l'armée de multiples commentaires et du découragement. Un incident dont on parle beaucoup vient de se produire. Quatre colonels inscrits pour subir le nouvel examen ont refusé de se présenter à l'épreuve et ces officiers supérieurs ne sont pas les moins brillants de l'armée ; l'un d'eux appartient à l'infanterie, deux autres à l'artillerie et le quatrième au génie. L'un d'eux a sollicité une audience du ministre de la guerre auquel il a déclaré ne pouvoir se livrer aux hasards d'une épreuve à laquelle sept de ses collègues étaient dispensés de se pérsenter. L'annexion de Molenbeek à Bruxelles? La question de l'annexion de Molenbeek à Bruxelles sera soumise bientôt, nous l'avons dit, à l'examen du conseil communal de Bruxelles. Le collège échevinal, dans une de ses prochains réunions, examinera la solution à proposer et, vraisemblablement, celle-ci sera favorable à l'annexion. Si le pouvoir central ratifie la décision, la population de Bruxelles, qui est de 175,000 habitants en chiffres ronds, serait portée à 250,000 — Molenbeek en comptant 76,000. D'autre part, le territoire de Bruxelles s'augmenterait de 601 hectares, c'est-à-dire qu'il serait porté à 1,670 hectares. L'annexion de Molenbeek, faubourg peu riche, comptant une population essentiellement ouvrière et dont les services sont relativement organisés, occasionnerait, au début, des charges considérables à Bruxelles. Cette dernière aurait à mettre les nouveaux Bruxellois sur le pied des anciens au point de vue des services publics. Mais la capi taie a besoin de s'étendre, de trouver de nou veaux territoires, et, à cet égard, l'annexion de Molenbeek offrirait certains avantages aussi. A la légation d'Allemagne La Norddeutschf. allgemeine Zeitung annonce que le prince von Hatzfeldt, actuellement conseiller de légation à Bruxelles, va être nommé à l'ambassade de Paris en remplacement de M. von Radowitz, premier conseiller d'ambassade qui va occuper, aux affaires étrangères à Berlin, les fonctions de conseiller rapporteur. Le revue de mercredi Le casque fera son apparition — enfin ! à la revue de mercredi, à Bruxelles. La nouvelle coiffure est recouverte de drap gris-bleu ; un panache en plumes de coq sera adjoint au casque ; le cimier en sera orné d'un queue de crins pour les .cavaliers. Les troupes seront en grande tenue avec capote ; les cyclistes porteront le béret ; les officiers seront en grande tenue sans manteau ; il en sera de même de l'artillerie et de la cavalerie. Le général de Witte, commandant la division de cavalerie, prendra le commandement supérieur des troupes. Celles-ci seront échelonnées à partir de la rue de la Loi jusqu'au bois de la Cambre et l'avenue de Diane. Les troupes seront en ligne dès dix heures quinze ; la revue commencera à dix heures et demie. En avril, n'ôte pas un til Le vieux proverbe le veut. Le vieux proverbe n'a pas tort. L'expérience une nouvelle fois 'e démontre. Ceux-là qui en avaient fait fi, ont dû faire pas en arrière et rentrer dans le rang. Les bonnes vieilles personnes ont pour eux la sagesse que donnent les années. La jeunesse en hausse les épaules, mais c'est souvent à ses dépens. Nombre de rhumes qui sévissent pour l'heure en sont la preuve. Une seconde conclusion est à en tirer. Les soubressauts atmosphériques par où nous passons ne datent pas d'aujourd'hui. Avril n'est qu'un mois en marge de l'hiver où souventes fois la mauvaise saison s'attarde avec des flâneries, en ne sait quel jeu de cache-cache qui leurre et de brusques retours qui abasourdissent. Nos aïeux le savaient : cela a toujours été depuis que le printemps est printemps. Leur expérience s'est cristallisée en le dicton connu. Rien d'anormal donc en tout ce va et vient des heures tièdes et des heures froides, ce flux et ce reflux, ces remous et ces tohubohus météorologiques. Il en sera ainsi toujours ; il en sera ainsi sans fin. Ne l'oublions donc pas : En avril n'ôte pas un fil ! En mai fais ce au "il te plaît. Nos officiers et les cartes d'état-major Dans le discours prononcé la semaine dernière, au cours de la discussion du budget de la guerre, par M. Ooms, député de Tongres-Maeseyck, un passage mérite d'être retenu : J'attire l'attention sur la nécessité d'apprendre aux officiers belges à lire les cartes éditées par i'état-major de l'armée. Que sert-il d'avoir des cartes complètes qui font honneur à l'institut cartographique île la Cambre si ceux qui doivent s'en servir ignorent les notions les plus élémentaires de cette science ? Chaque été, nous avons dans ma commune de forts passages de troupes, et il est très rare que des cavaliers ou des artilleurs, devant passer à travers bois ou à travers bruyère, ne se trompent pas de route et font faire ainsi aux hommes et aux chevaux de longs parcours inutiles. Pas plus tard que lundi matin, des batteries d'artillerie passaient par Tessenderloo ; en voyant prendre par les officiers la chaussée de l'ael, Beeringen, Beverloo, Heppen, tout le monde disait . « Encore une fois ils ne connaissent pas leur chemin ; au lieu d'emprunter la route Quaedmechelen, Oostham, Heppen. qui est distante du camp de Beverloo de 15 kilomètres, ils vont effectuer 24 kilomètres. » Mais quel ne fut pas l'ahurissement, général quand, au lieu de continuer la route, nous vimes, à 600 mètres du village et à 400 mètres de la gare du chemin de fer, obliquer les canonniers et prendre un chemin de terre qui conduit droit à des marécages, à des tourbières, à des marais qui sont très nettement indiqués sur les cartes de l'état-major, et ce chemin de terre y figure clairement comme n'ayant aucune issue ! Ces erreurs impardonnables suscitent de justes mais amères réflexions parmi le public. CONGO Arrivée du « Jauqueline » à Banana Nous apprenons que le chalutier Jacqueline qui a été affrété par la Société d'études de pêcheries au Congo pour une campagne de pêche au large des côtes de notre colonie est arrivé à Banana après une heureuse traversée ; le bateau avait quitté Ostende le 3 mars dernier. Les finances coloniales Le ministre des colonies a installé, lundi après-midi, le comité chargé de préparer la réorganisation financière de notre colonie. M. Renkin a prononcé un discours où il a précisé le rôle du comité, rappelant notamment que « l'adaptation des rouages de l'ancienne administration au régime de la charte a mis en pleine lumière les inconvénients d'une législation trop centralisatrice ». Reproduisons ici le passage essentiel de ce discours : La loi coloniale a établi le régime de la séparation financière, qui est, peut-on dire, le droit commun de toutes les colonies. Mais aujourd'hui, par la force des choses, se pose la question de savoir si le mode d'après lequel ce principe a été appliqué au Congo n'était pas, eu égard à la réalité des faits et aux nécessités du gouvernement colonial, beaucoup trop rigoureux. L'annexion et l'intervention des pouvoirs métropolitains dans l'administration du Congo ont eu pour effet d'entraîner une sérieuse augmentation des dépenses de la colonie. Le plan de réformes adopté en 1909 imposait par ailleurs de gros sacrifices sur les recettes. Les cinq premiers exercices de notre gestion accusent cependant un boni global de plus de 6 millions de francs. Ce résultat est dû à une double circonstance : d'une part, la suppression de la régie domaniale ne s'est pas accomplie d'un coup mais par étapes, en manière telle que jusqu'en 1912 les produits de domaine ont figuré au budget ; d'autre part, nous avons disposé de certaines recettes exceptionnelles, provenant de la réalisation de stocks. En 1913, le nouveau régime étant complètement établi, la crise du caoutchouc est venu aggraver la situation. Dans le budget de 1914, le déficit prévu dépasse vingt et un millions. Le Congo subit en somme la crise financière que toutes les colonies, même les plus prospères, ont connue avant lui. Mais quelles que soient les difficultés de l'heure, nous devons les résoudre virilement, de manière fi donner à notre politique coloniale des bases financières saines et solidement établies. C'est dans ce but que liarrëté royal du 12 mars dernier a institué le comité financier colonial. L'arrêté et le rapport au roi qui l'accompagne déterminent avec précision la mission du comité. Son premier objet comprend à la fois l'étude des bases légales de l'organisation financière et de la comptabilité coloniale et celle des résultats des exercices écoulés. La recherche des mesures utiles au rétablissement de l'équilibre du budget se rapporte à la réforme interne du budget de la colonie et à l'intervention éventuelle de la métropole. L'examen des rapports financiers de la Belgique et de la colonie touche à des questions très importantes telles que l'emploi de la dette congolaise antérieure à l'annexion, la ventilation des charges de l'annexion, la ventilation des dépenses de souveraineté, l'emploi des fonds provenant de la succession du roi, etc., etc. Enfin, le développement des voies de grande communication, condition essentielle à la mise en valeur de nos territoires d'Afrique, exige de gros capitaux. Le comité devra déterminer l'importance de ces ressources, rechercher les moyens d'y pourvoir, définir la répartition des charges pendant la période de construction. .T'ai dit à. la chambre que toutes ces questions devaient être examinées sans délai de manière qu'un programme financier complet puisse être présenté aux chambres en môme temps que le budget de 1915. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur votre concours éclairé. M. Renkin a terminé en remerciant les membres du comité d'avoir bien voulu apporter au gouvernement leur concours et en leur promettant la collaboration de l'administration coloniale. Le ministre des colonies a déclaré le comité financier installé et a prié M. le mi nistre d'Etat, Liebaert d'en prendre la présidence. M. Liebaert a remercié le ministre et lui a promis tout le dévouement de ceux à qui il avait fait appel et le comité s'est séparé après avoir, en une courte séance, réglé l'ordre de ses travaux. NOUVELLES MARITIMES Le navire école belge l'« Avenir » Un radio-télégramme reçu par l'Association maritime belge signale son passage à la date du 6 courant, à 30° sud (latitude) et 34° (longitude), environ 152 milles est de Durban (Natal). Tout bien à bord. L'émigration viâ Rotterdam Le chiffre des émigrants par Rotterdam pendant le mois de mars s'élève à 4,730 contre 9,191 en mars 1913. Il y a donc une diminution de 4,461 émigrants. Depuis le 1er janvier, le nombre total des émigrants est de 8,967 contre 14,780 pendant la période correspondante de 1913. Il y a donc une diminution de 5,813 émigrants.L'émigration viâ Hambourg Le nombre des émigrants par Hambourg pendant le mois de mars, s'élève à 12,490 contre 15,831 en mars 1913. Depuis le 1er janvier, le nombre total des émigrants est de 26,652 contre 35,531 pendant la période correspondante en 1913. Il y a donc une diminution de 8,879 émigrants. Le marché argentin des frets On annonce une amélioration sur ce marché, en ce qui concerne les progrès de la demande. La tenue est ferme. De gros taux sont accordés pour chargements mai et juin. On se tient toutefois sur la réserve, car on attend de voir si l'amélioration sera de durée et aussi si les autres marchés, en ce moment tous très tranquilles, s'animeront. EXTÉRIEUR AUSTRALIE Importation et exportation de l'Etat de Victoria durant l'année 1913 Les importations et les exportations de produits, exception faite de l'or et du minerai d'or, se sont élevées respectivement l'année dernière à £ 24,087,774 et £ 17,194,914, montrant pour les premières une diminution de £ 654,000, et pour les secondes une augmentation de £ 1,230,000 sur les chiffres de 1912. C'est la première fois depuis 1908 que l'on enregistre une diminution de la valeur des importations. Il est intéressant de constater à ce propos qu'alors que les importations accusent un progrès d'environ 50 pour cent depuis 1909, les exportations sont restées à peu près station-naires, établissant une balance du commerce défavorable à la colonie. Il faut en trouver l'explication dans le fait que le pouvoir d'achat de celle-ci a été extraordinairement favorisé durant ces dernières années par les nombreux emprunts qu'elle a placés sur le marché de Londres. D'autre part, les efforts tentés par le gouvernement pour peupler l'intérieur du pays et y seconder le développement de l'agriculture, qui alimente presque exclusivement le commerce d'exportation, n'ont pas donné les résultats qu'on en avait espérés. Un tableau donnant, pour les quatre dernières années, la valeur du commerce des principaux articles d'importation et d'exportation, peut être consulté par les intéressés au Bureau officiel de renseignements commerciaux (E. 662), à Bruxelles. A la fin de l'année 1913, on ne cachait pas, dans les milieux commerciaux et financiers, une certaine appréhension quant aux perspectives qu'offrait la situation économique de la colonie. Depuis lors, les résultats des récoltes, les prix de 1<* laine, l'augmentation des exportations de /iande conservée, ainsi que les conditions avantageuses auxquelles le gouvernement a trouvé à emprunter plus de 150 millions de francs à Londres sont venus rassurer tout le monde. On ne s'attend guère à une nouvelle et forte augmentation de la prospérité, mais on a confiance et l'on espère qu'au point de vue des affaires, l'année 1914 ne sera pas inférieure à la précédente. AUTRICHE-HONGRIE L'empereur indisposé On annonce que l'empereur François-Joseph fut empêché par une légère indisposition résultant d'un refroidissement, d'assister dimanche au millième concert de l'Union des sociétés chorales de Vienne. Son médecin habituel considère cette indisposition comme absolu-men tinoffensive. BRESIL L'acclimatement du bétail européen dans l'Etat de Sao-Paulo L'« Association scientifique internationale d'agronomie coloniale et tropicale » vient de publier une importante contribution de M. L. Misson, directeur de l'Industrie animale dans l'Etat de Sao-Paulo, à l'enquête internationale qu'elle poursuit sur l'acclimatement du bétail européen dans les pays chauds. Après quelques indications générales sur la population animale actuelle de Sao-Paulo, l'auteur examine l'influence des divers facteurs de l'acclimatement, visés dans le questionnaire servant de base.à l'enquête : 1° le milieu, facteurs météoriques, climatériques, biologiques ; la flore dans ses rapports avec l'alimentation, la faune dans ses relations avec les maladies enzooti-ques ; 2° les individus importés, pays d'origine, races, choix des individus, etc.; acclimatement plus ou moins rapide et parfait des races européennes. L'ensemble constitue le résumé des essais d'acclimatement poursuivis depuis 1907 au poste zootechnique fédéral de Sao-Paulo. Les races européennes qui semblent avoir le plus de chances de réussite sont les suivantes : Chevaux. — Arabes et anglo-arabes du sud-ouest de la France. Bovins. — Le bétail hollandais de la Frise, le flamand du nord de la France et du sud de la Belgique, le Schwyz moyen de la Suisse, le Limousin des environs de Limoges, et, à titre exceptionnel, le Jersey et le Guernesey des îles de la Manche. Anes. — Du sud de l'Italie. Chèvres. — De Toggenbourg (Suisse) et flamandes (Belgique). Porcs. — Berkshire et Large Black d'Angleterre quand la sélection des races nationales n'est pas avantageuse. Poules. — Races de la Bresse, Orpington noires et Minorques, qui paraissent être celles qui dégénèrent le moins. La partie du travail de M. Misson relative à l'immunisation contre la piroplamose mérite une mention particulière. La piroplasmose existe pour ainsi dire dans toutes les fermes d'élevage de l'Etat de Sao-Paulo. Les premiers animaux importés, il y a une dizaine d'années, périrent presque en totalité, et c'est à partir de 1907 seulement que des expériences furent faites pour rechercher les moyens de réduire ces pertes. A l'heure actuelle, l'immunisation par injections sous-cutanées de sang virulent, suivies quelques jours après d'une injection de bleu de trypan, assure en général la résistance des animaux importés à la maladie. GRANDE-BRETAGNE La réélection de M. Asquith De Londres, le 6 avril : M. Asquith est rentré ce matin à sept heures, de retour d'East-Fife, sa circonscription électorale. Les conservateurs ont définitivement renoncé au projet d'opposer une candidature à la sienne, dans la crainte de fortifier le suc-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods