Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7kv1j/
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Lundi 6 avril 1914 No 80 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. • francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.— Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS txix-l ooqq ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au jgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. I. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS IMPORTAIT Pour recevoir Anvers-Bourse per dant huit jours à Testai, il suffit d'e faire la demande à l'administration J journal. ACTUALITÉS LA CRISE OU LOGEMENT Dans le courant de cette dernièr semaine, le roi et la reine d'Angleterre 01 visité Port-Sunlight.S'ils veulent se rendr compte de l'importance sociale de cett démarche, nos lecteurs se procureror le numéro de samedi de I'Illustrate Lo.n News. Quatre pages de belles reprc ductions photographiques en fixent le détails et les aspects si attachants. San doute ont-ils déjà entendu parler de Porl Sunlight, qui est une petite ville artifi cielle créée autour d'une grande fabri que de savon et le type parfait de ce qui les Anglais appellent des garden cities Les souverains de la Grande-Bretagm ont pu constater ce que peut, pour l'hy giène, la salubrité, la prospérité, le bon heur matériel d'une population ouvrière l'effort des patrons lorsqu'ils ont con science de leur mission et sont animé: de sentiments généreux. Ils se sont reti rés émus d'une très vive admiration. A Port-Sunlight, par une combinaisor basée sur de forts salaires, les ouvrier: participent largement aux bénéfices d'ex ploitation. Ils sont tous propriétaires di jolies maisons entourées de jardinets construites en bordure d'avenues ombra gées de beaux arbres, bien aérées, con fortables, pourvues de baignoires, d'ap pareils de chauffage perfectionnés. Ils ont des piscines de natation, des parcs pour la promenade, des terrains plantés de gazon pour les sports de plein air une rivière pour le canotage, un stanc pour le tir. Comme ils forment une pa roisse, ils ont leur église et leurs desser vants. Gomme ils forment une collecti vité, ils ont laurs écoles, leurs service: organisés pour la voierie, pour la dis tribution de la lumière et de la fore; motrice. Ils ont une caisse d'épargne e une banque. Ils ont des magasins géné raux qui leur fournissent tout le néces saire à des prix réduits par une intelli gente coopération. Pour tout dire en ur mot, ils sont heureux et n'ont rien à demander au socialisme politique. Celui-ci, d'ailleurs, ne considère pa: Port-Sunlight avec bienveillance. Dan: les groupes socialistes, on n'aime pas lf Garden-city modèle. On y reproche ai capital, tout en reconnaissant ses inten tions incontestablement libérales et leur: résultats bienfaisants, de tenir ainsi les travailleurs sous sa dépendance. Or objecte que les ouvriers de Port-Sunligh! aliènent leur liberté, qu'ils ne sauraient, par exemple, se mettre en grève sans se ■ voir immédiatement dépouillés d'avantages acquis. Cet argument n'aurait de portée que si l'on posait en principe que la grève est un des éléments indispensables du bonheur. Il n'en est évidemment pas ainsi puisque aucun des ouvriers de Port-Sunlight n'a encore éprouvé le besoin, pas même la tentation de s'affilier à un syndicat. Une des merveilles qui ont le plus fortement frappé l'esprit du roi d'Angleterre lors de cette visite, c'est l'heureuse façon dont les patrons de la fabrique de savon ont résolu le problème du logement ouvrier. Quel que soit pourtant l'intérêt de cette création, il ne faut pas s'y arrêter avec l'idée qu'il y a là un moyen de rénover l'habitation populaire, pas plus en Angleterre qu'ailleurs. Cette rénovation sera une œuvre collective or elle ne sera pas. L'initiative privée produira de bons résultats accidentels el locaux ; elle est impuissante pour une réforme absolue et complète. C'est ce que les pouvoirs publics onl parfaitement compris en Angleterre, où pourtant l'initiative privée est en honneur. Alors qu'en France on refusail aux municipalités de construire pour les travailleurs, l'Etat anglais s'est montré assez intelligent pour faire la part du feu et assez hardi pour concéder aux autorités locales, depuis plus de vingt ans, non seulement le droit de démolir les immeubles insalubres, mais celui aussi d'acquérir des terrains et de construire, même en régie, des maisons pour les ouvriers. L'Angleterre est un pays de villes. La population y est trois fois plus dense qu'en France. La question du logement y a été posée tragiquement par le choléra de 1832. Terrorisés, quelques grands propriétaires firent démolir quelques foyers d'infection pour ne pas succomber. Mais on renonça à toute précaution d'hygiène après le danger passé. Aussi Engels et Marx ont-ils pu décrire l'effroyable misère des taudis anglais. Ceux de Londres ont eu une lamentable et honteuse célébrité. On découvrit un jour, vivant ensemble dans une cave de la splendide capitale anglaise, un homme, une femme, quatre enfants et trois cochons ! L'accaparemént du sol anglais par une petite féodalité de landlords, la spéculation sur les terrains, la poussée industrielle et la désertion des campagnes ont, en Angleterre plus qu'ailleurs, rendu difficile la solution du problème du logement. Vers le milieu du xixme siècle, coup sut coup, une loi autorisa les paroisses — i: faut entendre cette expression au sens administratif et municipal — à imposeï leurs contribuables pour assainir les chaumières. On vit se fonder l'« Association pour l'amélioration du logement des classes ouvrières ». Des coopératives d'habitation et des sociétés de construction commencèrent de construire, dans les faubourgs et les banlieues des grandes villes, des maisonnettes confortables et souvent jolies. D'après certaines évalua-i tions, il y aurait présentement en Angle-j terre plus de deux mille sociétés de construction groupant plus de deux cent mille membres et près de cinq cents coopératives ayant ensemble construit i quarante-sept mille maisons pour deux ) cent cinquante millions de francs ! (4 suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence /J.4FAS) 0 Espagnols attaqués par des Marocains e Tktoian, 6 avril. — Les Marocains attaqué-t rent un détachement ùe trente Espagnols qui I) faisaient un service de reconnaissance à la col H line appelée Aniarilla. Les Espagnols ont eu deux soldats tués el huit blessés. D'autre part, s un sergent a été tué à coups de poignard. Il S aurait reçu dix-sept coups de cette arme. DANS L'ANGOLA 3 Dans une consultation donnée hier à 1'Action économique, M. Léon Hennebicq 3 écrit : « Le gouvernement a commis une faute énorme en laissant les Allemands s'emparer du chemin de fer de Lobito-, Bay.» Il serait intéressant de voir M. Henne-5 bicq démontrer que le gouvernement bel-. ge a été jamais en état de s'en emparer. Nous n'avons pas conscience d'avoir ja-! mais été très tendre à cette place, pour M. Renkin, et malheureusement il va nous fournir encore bientôt matière à critiques trop fondées.Mais ici nous ne nous croyons aucun droit de lui adresser un reproche en ce qui concerne la ligne anglo-portugaise en question. M. Hennebicq ne s'est-il pas trompé et ne l'a-t-il pas prise pour la voie du bas Congo au Katanga où la faute d'orientation du ministère des colonies est surabondamment évidente ? La ligne de Boma-Léo achevée et la valeur du Katanga reconnue, on eût dû commencer immédiatement l'étude et les travaux en droite ligne, depuis l'endroit où le Kasaï ou un de ses affluents orientaux cessaient d'être navigables pour les steamers jusqu'à un point quelconque favorable situé dans la zone reconnue minière du haut Katanga. L'erreur se trouve tout entière dans une conception inexacte de la rapidité de construction estimée pour chacune des lignes qui se dirigent vers le Katanga. Elle s'accuse de façon on ne peut plus claire dans la phrase suivante de I'Exposé , DE LA QUESTION DES CHEMINS DE FER publié 1 en 1911 par le ministère des colonies : « Lors que la partie la plus urgente du programme des voies ferrées aura été réalisée par l'achèvement du chemin de fer du Katanga, l'effort financier devra i se porter sur la construction de la ligne destinée à relier le Katanga au bas Con-, go » (page xxxi). Et si on veut savoir pourquoi cette erreur a été commise, les circonstances semblent démontrer qu'on n'aura qu'à fouiller un peu l'histoire financière intime du Chemin de fer des Grands lacs... La concurrence du chemin de fer du Benguella n'était guère à craindre au début et jusqu'à ces tout derniers temps. Les travaux en ont été commencés dès 1905 ; les deux cents premiers kilomètres, — la partie la plus difficile et de loin la plus coûteuse du trajet, — étaient achevés dès 1908. Mais ils avaient complètement absorbé le capital-actions de soixante-quinze millions de francs de la société. C'est à la construction de cette voie que la Tanganyika Concessions doit l'immobilisation financière dans laquelle elle se trouve en ce moment. Rien à craindre, donc, de ce côté et si le danger a paru se préciser, plus tard, nos lecteurs savent que la Société générale de Belgique y a paré dans la mesure du possible en prenant une participation assez rondelette dans les obligations de la Benguella.Le danger en question, c'est l'intervention allemande dans la mise à fruit économique et peut-être l'« occupation » éventuelle de l'Angola. En 1898, la disparition du Portugal fut envisagée dans les tractations diplomatiques entre l'Angleterre et l'Allemagne. Par le traité conclu cette année-là, l'Allemagne acquit à l'Angleterre un droit de préemption sur le sud de l'Angola : la neutralité allemande pendant la guerre anglo-boer en fut le prix. Les récentes difficultés intérieures au Portugal ont donné occasion aux deux parties contractantes de revenir sur leur accord antérieur, qu'elles cherchent à compléter. Un certain nombre de journaux ont laissé entendre que les traités nouveaux sont signés. Nous avons d'excellentes raisons de croire qu'il n'en est rien. Il n'y a pas deux mois que le gouvernement portugais a nié catégoriquement qu'un accord nouveau soit intervenu. Non moins catégoriquement, il faisait déclarer qu'il ne consentirait à aucun amoindrissement politique ou territorial de l'Angola. Nous croyons ne pas nous tromper en disant que si la Deutsche Bank a pu entrer en négociations avec M. Williams pour lui fournir les moyens de poursuivre l'achèvement du Benguella, il serait osé de conclure de là à une main-mise politique de l'Allemagne sur l'Angola. Dans les sphères diplomatiques allemandes, nous le savons, on fait l'impossible pour étendre à l'Angola tout entier la situation qui avait été prévue en 1898 pour la partie méridionale seule. Mais comme alors la convention avec l'Angleterre garantirait la souveraineté du Portugal et les droits des tiers seraient respectés. Et c'est tout ce que nous pouvons demander. Par ailleurs, l'Angleterre ne semble pas I souhaiter l'ouverture de l'héritage portu-! gais. Elle s'est prémunie contre les appé tits allemands au Mozambique ; il n'est pas certain qu'elle abandonnera bénévolement l'Angola à l'Allemagne. (A suivre.) J. T. L'ENSEIGNEMENT DE PARSIFAL La dernière de Parsifal a eu lieu hier apr^s-rnidi devant une salle absolument comble et. qui témoigna par ses applaudissement enthousiastes du plaisir extrême qu'elle prit à l'audition de ce chef-d'œuvre vraiment grandiose. : L'éducation musicale de notre public paraît donc faite, et l'on peut regretter seulement que l'auditoire habituel des représentations populaires n'ait pu être admis à cette grande et superbe initiation. On prête a la Ville, l'intention de charger les décorateurs habituels du théâtre d'exécuter la série complète des décors, afin que l'Opéra flamand puisse, dès l'an prochain, reprendre Parsifal. L'idée est excellente, nous semble-t-il ; car ce qui importe avant tout, c'est de ne pas reperdre le terrain conquis. Et, d'ailleurs, il devient très difficile au public qui a pénétré et compris une fois le sens des grandes œuvres vvagné-rieiines de se complaire encore aux petites musique italiennes, à l'idée desquelles on a trompé trop longtemps sa faim de beauté, de grandeur. La seule suggestion que nous voudrions faire encore, en manière de conclusion, c'est celle de voir monter Tristan kt Isoldk par l'Opéra flamand. Le succès serait probablement égal à celui de Parsifal. LES « ENFANTS ABANDONNES ». Nous avons parlé tout au long du but que poursuit l'œuvre de « patronage des enfants moralement abandonnés et des libérés », qui fêtait hier, eu la grande salle de la cour d'assise, le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. L'auditoire était nombreux et choisi. Au bureau avaient pris place, à côté de M. Koch, sénateur, président du comité, MM. Carton de Wiart, ministre de la justice ; le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province ; Jan De Vos, bourgmestre d'Anvers ; Prins, professeur de droit criminel, président de la commission royale des patronage de Belgique, Diercxsens, juge des enfants à Anvers, Holle-voet, conseiller à la cour de cassation, et de Hoon, avocat général. On remarquait en outre MM. Pansaert de Balliencourt, président du comité tutélaire de Bruxelles ; Henry Jaspar, secrétaire de la commission royale des patronages de Belgique ; de Rode, secrétaire général ; Mans et Doin, directeurs généraux ; Wau-ters, inspecteur général; Loix, directeur; Renault, inspecteur au ministère de la justice : De VVinter, président ; 011evier et Macquinay, vice-présidents au tribunal d'Anvers, Godenir et Gielen, substituts, A. Ryckmans, sénateur, etc. Dans la salle, de nombreuses dames parmi lesquelles on reconnaît Mines Carton de Wiart, Pa.uwels, Rykmans, Maus, Ollevier, etc. C'est le président, M. j: Koch qui ouvre la séance pour faire un rapide historique de la société et adresser un vibrant hommage au souvenir des anciens présidents, M. Hayois de Termicourt, le fondateur, et M. Edm. Pauwels. Il fait acclamer également le nom de Mme Carton de Wiart. M. Koch rappelle aussi que M. Jules Lejeune, fut en somme l'initiateur du comité de patronnage. M. le juge du tribunal des enfants, Diercxsens, donne lecture ensuite d'un exposé très complet où il envisage sous tous ses aspects la question de la protection de l'enfance. La criminalité infantile est jjlutôt en progrès depuis quelques années. Se basant sur son expérience personnelle, M. Dierxssens indique comme causes principales de ce mal : la négligence des parents, le cinéma et surtout, à Anvers, la facilité qu'ont les enfants de marauder au port. Les receleurs leur procurent un moyen facile d'écouler les produits de leurs vols. C'est M. l'avocat général De Hoon qui parle ensuite. Il parle en flamand des ressources qui s'offrent aux condamnés libérés pour se refaire une carrière et se former une vie nouvelle. C'est en somme le métier de marin ou de pêcheur qui est le plus propice au relèvement des malheureux qui ont failli ; elle est encore accessible à tous. Il faudrait aussi multiplier les écoles professionnelles. AI. Carton de Wiart termine cette série de discours en examinant la question au point de vue social et philosophique. L'esprit de solidarité s'impose en ces matières comme dans toutes celles qui relèvent de la question sociale. Il ne nous est pas permis d'être indifférents en cette matière. C'est en somme nous même que nous avons à défendre et à relever dans la personne de notre prochain. Une chaleureuse ovation est faite au ministre. Et ainsi se termina la cérémonie. A LA LIGUE SOCIALE D'ACHETEURS L'assemblée générale annuelle de la L. S. A. tint ses assises, samedi soir, en la salle Beethoven, n° 11, rue De Boni. Un auditoire très nombreux s'y* était donné rendez-vous, tant pour prendre part à cette célébration dû second anniversaire de la Ligue que pour entendre la causerie de M. Paul Crokaert, avocat à la cour d'appel, qui parla de « notre devoir social ». Au bureau avaient pris jjlace Mme Osterrieth-Mols, présidente d'honneur, la baronne Joseph Osy de Zegwaert, présidente, Mme Ed. Belpaire, secrétaire générale, et Mlle ii. Oboussier, trésoriêre. C'est Mme Osterrieth-Mols qui ouvrit la séance en remerciant, successivement en flamand et en français, les membres de la L. S. A. de s'être rendus en si grand nombre à cette assemblée. La présidente d'honneur constate combien rapidement l'influence de la Ligue s'est étendue sur la Belgique entière, reconnue et appuyée par tous les pouvoirs publics. Son influence à Anvers est suffisamment démontrée par les quelque cinquante mille signatures qu'a réuni sa pétition en faveur du repos dominical. « Nous avons été heureux de constater, ajoute Mme Oster-rietli, que non seulement les employés, mais aussi les patrons se sont associés à ce mouvement, comprenant que notre ligue est soucieuse de servir leurs intérêts légitimes au même titre que ceux de tous les travailleurs. » Mme Ed. Belpaire, secrétaire, se charge de résumer, l'activité de la ligue pendant l'exercice 1912-1913. Au point de vue du travail général, ayant trait à la Belgique entière, la ligue s'est occupé des points que voici : 1° la création d'une fédération belge des L. S. A. ; 2° l'étude des moyens de répression de la falsification des denrées alimentaires ; 3° lq, question du repos dominical et la pétition adressée à ce sujet aux chambres ; 4° l'exposition du travail à domicile ; 5° le congrès international | des L. S. A., à Anvers. Au sujet de l'exposition du travail a domi cile, la secrétaire fournit un aperçu de la méthode qui présida à la fondation des comités d'enquête, aux enquêtes mêmes et enfin à l'élaboration des fiches accompagnant chaque objet. Mme Belpaire annonce ensuite aux applaudissements de l'assemblée, que c'est à la L. S. A. anversoise que sera confié, en septembre prochain, le secrétariat général de la Fédération internationale des ligues d'acheteurs. La ligue compte en ce moment à Anvers 11,957 membres. Elle existait depuis deux ans, au 14 mars dernier. Quant au travail local, la ligue s'est occupée 1° de la question du payement des notes; 2° de la « presse » aux épq^ques de Noël et du Nouvel An ; 3° des envois de fleurs aux mêmes périodes ; 4° de la question des bureaux de placements pour les garçons de café ; 5° de l'organisation de ses cours sociaux. Une médaille d'argent a été décernée, à la L. S. A. à l'exposition internationale de Gand. Restent à l'étude, les questions du repos dominical, des « contrats d'emploi », du travail des femmes, du travail à domicile, dans les couvents, dans les prisons, etc. M. Paul Crokaert parle ensuite de la façon la plus captivante de la faillite du régime du « laisser faire » dans la société contemporaine. La solidarité, s'écrie l'orateur, voilà le seul et grand remède. Le syndicalisme bien compris y pourvoira. Mais il faut songer également à réformer nos mœurs, trop empreinte d'individualisme égoïste. Des œuvres comme les L. S. A. y travaillent utilement. Que rien ne nous découragé dans ce bon combat quotidien. L'orateur est très chaudement applaudi. La séance se termine par un aperçu rapide de la situation financière de la ligue présenté par Mlle Hélène Oboussier. Grâce à la générosité de ses protecteurs, son bilan solde sans déficit. Et la baronne Osy de Zegwaert, présidente termine en proposant quelques modifications de détail aux statuts. La séance fut levée vers dix heures. LES AUTOBUS Le conseil communal élucidera ce soir, de façon définitive, la question des autibus aux bassins. Ceux-ci devront rouler sous peine d'amende à partir du 1er juin prochain. LE PREMIER MAI Il ne semble pas que la proposition de M. le conseiller Tervvagne, tendant à voir fêter officiellement la date du premier mai à Anvers, ait quelque chance d'être adoptée par le conseil. On s'en tiendra sans doute au statu quo. i N T É R I Ë U ~FT L'inauguration du port de Bruxelles Le conseil d'administration de la Société des installations maritimes a décidé, en principe que les fêtes inaugurales du port de Bruxelles, iuront lieu dans le courant du mois d'octobre. Contre la falsification du beurre Le Syndicat des marchands de beurre de Charleroi vient d'adresser au ministre de l'intérieur un vœu réclamant son intervention pour que : 1° on prenne des mesures sévères contre les falsifications des beurres qui se commettent, impunément avec une grande audace, au détriment des producteurs, des négociants et du public en général ; 2° on empêche, par des moyens rigoureux, l'introduction frauduleuse de margarine hollandaise qui s'exerce sur un si grand pied à nos frontières et aussi pour mettre un terme à l'emploi courant de la cocoline et des autres graisses végétales similaires pour mélanger au beurre. L'élevage du cheval de selle La commision mixte de l'élevage du cheval d'armes en Belgique se rendra à Enghien, le mardi 7 avril, pour examiner les chevaux que leurs propriétaires désirent voir agréer pour l'élevage du cheval de selle. Le roi Albert et le président Yuan-Chi-Kaï Le président Yuan-Chi-Kaï a conféré au roi Albert le grand cordon de l'ordre du Kia-Ho, le nouvel ordre chinois réservé aux chefs d'Etat. Le roi Albert a conféré au président Yuan-Chi-Kaï le grand cordon de l'ordre de Léopold. M. Wang-Yuang-Po, le nouveau ministre de Chine à Bruxelles, chargé de remettre l'ordre du Kia-Ho au roi Albert, arrivera à Bruxelles vers le 20 avril. Il sera accompagné de sa fennne, de ses trois fils et de M. Chou, attaché à la légation et ancien élève de l'Université libre de Bruxelles Le service belge des chèques postaux Les opérations faites par ce service pendant le mois de mars dernier ont porté sur 215,399,96s francs, dont 62,730,522 francs de versements et 89,606,478 francs de virements internes. Il y avait au 31 mars 5,419 titulaires de comptes, possesseurs d'un avoir global de 10.080,796 francs. t La joyeuse-entrée à Arlon On sait que nos souverains doivent faire leur joyeuse-entrée, Ncet.te année, dans le chef-lieu du Luxembourg. Le choix de la date de la visite royale suscite, à Arlon, de nombreuses préoccupations. En effet, les organisateurs de l'exposition régionale d'agriculture, qui aura lieu à Arlon, fin août, seraient heureux de voir le couple royal assister à l'ouverture de l'exposition, c'est-à-dire le dimanche 23 août et ils viennent d'émettre un vœu en ce sens. Ce v.œu est appuyé par l'administration communale et par toute la population arlonaise, qui, elles, se placent à un autre point de vue. Si la joyeuse-entrée avait lieu, comme il en a, pa-raît-il, été question, dans les derniers jours du mois d'août ou dans les premiers jours de septembre, l'éclat de la réception serait diminué par le manque de troupes. A cette époque, la garnison d'Arlon sera à Ostende. Quant à la sixième division d'armée (grenadiers, carabiniers et premier chasseui à cheval), qui féru ses tirs au camp de Lagland pendant le mois d'août, elle sera partie ou à la veille de partir pour les grandes manœuvres. Toutes les troupes de la sixième division pourraient donc assurer le service d'honneur, si la visite royale était fixée au 23 août et la présence de ces beaux régiments ne manquerait pas de faire une forte impression sur les nombreux visiteurs français, allemands et luxembourgeois qui afflueront à Arlon ce jour-là. La céruse Un congrès mondial des fabricants de céruse s'est ouvert samedi matin, à Bruxelles, avec comme ordre du jour, l'étude des moyens à employer pour empêcher l'application de la loi qui, à partir du 1er janvier 1915, interdit en France l'emploi de la céruse et arrêter le mouvement d'interdiction qui se dessine en Belgique, ainsi que dans tous les pays de l'ancien et du nouveau continent. Parmi les délégués, on signale MM. Van Lerberghe, de Cour-trai ; Le.vendecker, de Cologne ; Brève, d'U-trecht : Smith, de Londres ; Mac Carthy, de New-York, etc. Une délégation de l'Union centrale des ouvriers peintres de Belgique demanda à être reçue par le congrès, mais elle fut éconduite ; cette délégation était composée de goutteux, d'aveugles, de paralytiques et autres saturnins, victimes de la. céruse, qui dési raient entretenir les congressistes de l'inder: nité qu'ils considèrent leur être légitimemei due, puisqu'ils ne peuvent plus se livrer à ai çun travail. Les premières asperge Les asperges malinoise ont fait leur appai tion, samedi, au marché du soir. C'est un ci tivateur de Malines qui a offert en vente h cinq premières bottes. Elles ont trouvé ach teur à dix-huit, francs. Une garnison à Soignii La question de l'installation d'une garnisc à Soignies est réglée. Voici quelles sont L conditions officiellement arrêtées entre le d partement de la guerre et l'administratic communale concernant l'érection d'une caseri pour un régiment divisionnaire d'artillerie cession à l'Etat d'un terrain approprié ; mi: à la disposition de l'autorité militaire d'ui plaine de manœuvres d'au moins tren hectares ;" payement d'une somme de 250.0< francs comme part d'intervention de la vil dans le coût des nouveaux bâtiments. A la chambre de commerce belge de Lil La chambre de commerce belge de Lil vient de tenir son assemblée générale a: nuelle, sous la présidence de M. Pierre Me chior, consul de Belgique. M. Pierre Lacost secrétaire, a présenté un rapport sur les tr, vaux effectués par la chambre pendant l'a: née 1913. M. Lacoste a passé en revue les de nières statistiques du commerce spécial de Belgique avec la France et commenté les r marques et conclusions que les groupemen professionnels des deux pays ont déjà formi lées à ce propos, et dont nous avons déentretenu nos lecteurs. Le développemei croissant des transactions commerciales enti les deux nations voisines soulève journell ment quantité de problèmes complexes tai au point de vue des débouchés nouveaux qi s'ouvrent à l'activité des plus diligents qu'a point de vue des questions de douane et c transport pour lesquelles on réclame sai cesse des améliorations. En terminant, A Lacoste a remercié de leur concours actif < de leur appui financier les nombreuses pe sonnalitées dont la société a enregistré l'ai hésion pendant l'année écoulée. Grâce à c« collaborations, la chambre de commerce belp de Lille a pu se développer et acquérir l'aut rité indiscutable qui lui permettra d'êti l'heureuse médiatrice d'intérêts apparemmei différents et si souvent identiques M. Allen' a exposé ensuite l'excellente situation finai cière. et ses conclusions ont été adoptées f comité administratif, soumis à réélection, a été. réélu à l'unanimité. Après quelques p; rôles bienveillantes et pleines d'encouragemei du consul de Belgique, la séance a été levé Le recensement décenal agrico On continue à publier avec une sage lentei les résultats du recensement général de 191 Le volume relatif à l'agriculture vient de pi raître. Il nous apprend que pour tout le paj l'étendue des terres affectées à la grande eu ture représente 757.011 hectares dont 115,5' pour le Brabant, 103,739 pour la Flandre o cidentale, 102,462 pour la Flandre orienta; et 101,865 pour le Hainaut. Le froment couvi 161,475 hectares, le seigle 268,870, l'avoir 259.677, l'orge 25,077, le lin 13,310, le taba 4,545 .la betterave sucrière 60,241 hectares, 1 pomme de terre 171,623 hectares, la betterav pour l'alimentation du bétail 69,643, etc., et Pour les autres cultures, citons encore 36,6( hectares de plantes potagères, légumes, fra ses et tomates; et 296,280 mètres carrés d serres pour la culture des légumes : 1,483,8c mètres carrés de serres pour la culture de fruits et 2,207,140 mètres carrés pour la eu ture des fleurs. A 1920 la fin des renseignements. La ligue de la défense national Le comité de direction de la Ligue de la d< fense nationale s'est réuni, samedi après-mid sous la présidence de M. Léon Hennebicq, so président. On sait que le but de la Ligue e: de montrer aux Belges qu'au-dessus des que: tions qui les divisent, ils doivent placer le soi ri de la défense nationale, de réveiller et d'er tretenir l'esprit public et d'amener la natio à consentir les sacrifices nécessaires à l'entièr sauvegarde du patrimoine national. M. Alba Bertrand, secrétaire général de la Ligue, a fa rapport sur l'activité de celle-ci au cours d l'exercice écoulé. Le bureau a eu la satisfactio d'inscrire, cette année, son 3,060e membre. De conférences ont été organisées sur tous le points du pays et dans tous les milieux, afi de faire ressortir la nécessité qu'il y a de soi tenir et de développer tout ce qui est de n? ture à assurer la défense du pays. De non breux tracts ont été éparpillés, et, lors de 1 discussion de la loi sur le service personne la Ligue et ses conférenciers ont contribué faire comprendre au pays les raisons qui ju: tifiaient la réorganisation du mode de recri tement de l'armée. M. L. Hennebicq a donné quelques indict tions sur les travaux de la commission cor stituée en vue d'étudier le problème de la cré£ tion d'une marine de guerre — non dans le bi: de solliciter .la construction de dreadnought: mais pour servir en quelque sorte d'« appui à la marine marchande. Le lieutenant Van Eeckhout a développé es suite un intéressant projet de création d'un Union flamande-wallonne qui entreprendra une campagne, dans tout le pays, à l'effet d faire ressortir le péril d'un mouvement sépr ratiste, esquissé par certains orateurs wallon et flamands, au plus grand danger de l'unit nationale, si indispensable à la prospérité d pays. Le lieutenant Van Eeckhout, en collab( ration avec le lieutenant Pulincx, a prépar un projet d'action — tracts, conférences, etc. Après une discussion à laquelle ont pris pai MM. L. Hennebicq, Alban Bertrand, C. Maroj Ch. Terlinden, professeur à l'université de Loi vain, H. de Miomandre, etc., le comité dire< feur de la Ligue pour la défense nationale décidé de prendre sous son patronage mors et matériel l'Union antiséparatiste. Sur-1( champ, les membres présents ont souscrit e versé une somme de près de 500 francs, dest née à constituer le premier appui de la Ligu à l'œuvre entreprise sous son patronage. IV Hennebicq a félicité les lieutenants Van Eecl hout et Pulincx de leur initiative et de leu activité. A cette séance assistaient de nombrei ses personnalités du monde militaire, notan ment le lieutenant-général Cuvelier, le lieut< nant-général baron Donny, ainsi que M. Knuc sen, secrétaire de la Fédération des ancien militaires, le colonel Delpit, etc. CONGO Le mouvement commercial Nous cueillons ces quelques chiffres dans 1 statistique très intéressante et très suggestiv du commerce extérieur de la colonie pendan le second trimestre de 1913. Voici, d'abord, le chiffres relatifs à l'exportation. En commerc spécial : 16,238,434 francs. En commerce géni rai : 19,747,065 francs. En ce qui regarde 1 conunerce spécial de la colonie, les chiffre qui nous ont paru les plus intéressants son les suivants : au cours de ce trimestre, il a ét exporté 1,054 tonnes de caoutchouc des herbe ou des lianes, pour une valeur de 4,989,28 francs. Il a été exporté en outre 163 tonnes d bois, 196 tonnes de cacao, 1,229 tonnes de cc pal, 234 tonnes d'huile de palme, 74 tonne d'ivoire, 1,300 tonnes de noix palmistes. Voie deux postes qui ont une très haute .significa tion : les exportations d'or, au cours de c trimestre, se sont élevées à 863 kilog. 600 d'une valeur de 2,968,193 francs, et les exporta i- iions de cuivre brut à 1,514,250 kilogs, d'une ît valeur de 2,407,657 francs. Voici les chiffres i- relatifs à l'importation. En commerce spécial : 22,552,659 francs. En commerce général : 27,430,176 francs. La part du Katanga dans les îs chiffres du commerce spécial est ainsi fixée : j- aux exportations, 2,514,941 francs ; aux impor-1- tations, 3,075,339 francs. Les exportations sont représentées presque exclusivement par le 0 cuivre brut. Quant aux chiffres relatifs à l'exportation du minerai de cuivre, ils baissent de trimestre en trimestre, par l'excellente rai- »g son que le traitement du minerai sur place n permet d'en réduire à peu de chose le transport ;s et l'exportation. é- Le programme financier n Nous avons annoncé récemment qu'une le commission composée de MM. Jadot, le baron : Empain, Liebaert, Grimard, Thys, Arnold, Cat->e tier et Van de Vin, avait été chargée d'éla-1e borer le plan financier de l'administration te coloniale. La composition de cette commission )0 avait suscité quelques critiques. D'aucuns ne le la trouvaient pas assez étendue, d'autres estimaient qu'on avait eu tort de ne pas y introduire des économistes et des spécialistes des le questions budgétaires. M. Renkin vient d'ad-le joindre à la commission quatre nouvelles per-î- synnalités : MM. Lepreux, directeur à la Ban-1- que nationale ; Francqui, vice-président de la e, Banque du Congo belge ; Ernest Dubois, direc-i- teur de l'Institut supérieur de commerce d'An-i- vers, et Van de Putte, inspecteur général au r- ministère des finances. La commission sera a installée lundi après midi par M. Renkin. Les colis postaux pour le Congo Les envois de colis postaux entre la Belgique i" et le Katanga augmentant, le département des colonies, le département des chemins de fer ^ et l'office général des postes anglaises se sont mis d'accord en vue de l'organisation d'un ser-vice de colis postaux, viâ Londres-Capetown. . Il pourra ainsi être échangé des colis postaux 11 du poids de cinq kilogrammes et moins, sans 11 déclaration de valeur et non grevés d'un rem-■® boursement., entre la Belgique et le Katanga ' (Congo belge), viâ Grande-Bretagne, l'Union de • l'Afrique du sud britannique, le protectorat du Bechuanaland et la Rhodésie. Le nouveau ser-vice fonctionnera à partir de demain lundi. La taxe pour les colis de un kilogramme et moins :e sera de 7 fr. 50 ; pour ceux de trois kilogram-mes et moins, de 15 fr. 25, et pour ceux de cinq >e kilogrammes et moins, 23 fr .40. it. i' NOUVELLES MARITIMES e a L'émigration par Anvers en mars t- Durant le mois de mars écoulé, il est parti it par le port d'Anvers 5,032 émigrants par voie î directe et 1,263 par voie indirecte, soit au total 6,295 individus contre 8,622 émigrants durant e le mois de mars de l'année passée, soit donc r une diminution de 2,327 individus en défaveur ) de l'année en cours. Voici la statistique c.om- i- parative pour le premier trimestre des cinq s dernières années : 1914, 12,719 émigrants ; 1913, 1- 17,551; 1912, 19,957; 1911, 13,174 ; 1910, 16,920. 5 Le recul est donc assez sensible ! '0 L'émigration par Brème en mars Le mouvement de l'émigration par Brème en mars est en recul comparativement à l'année ® passée. Il en est parti, en effet 19,133 émigrants J contre 23,970 en mars 1913 et 21,782 durant le ® mois correspondant de l'année 1912. Voici la situation comparative pour le premier trimes-q tre des trois dernières années : r 1914 1913 1912 l~ Janvier .... 9,664 8,318 6,961 1 Février .... 11,672 13,931 10,180 ^ Mars 19,133 23,970 21,782 1_ 40,469 46,219 38,923 Le trafic de l'émigration autrichienne Après les accords, à présents définitifs, au e sujet du trafic de l'émigration autrichienne, il j. est nécessaire de compléter comme suit les j informations parues dans différents organes ' de la presse étrangère. La part de Trieste, de ,t 1915 jusqu'en 1919, s'élève à 7 %, et de 1920 à I 1929 à 10 % du nombre total des passagers transportés par les lignes appartenant en ce moment à la conférence de l'Atlantique du nord. La compensation pour infractions ou J retards sera de 100 marcs par passager. Les e compagnies de navigation sont tombées d'ac- '} cord pour qu'il ne doit tenté d'aucun côté de II modifier les parts du trafic pendant toute la e durée de la convention. Les négociations ayant a pour but de la .reviser ne sont prévues qu'après s expiration de la cinquième et de la dixième s année. a EXTÉRIEUR a i ALLEMAGNE Une conférence pangermaniste Le général Keim, président de la « Ligue mi-l" litaire allemande » doit faire le 21 avril une conférence publique à Strasbourg sur « La politique et les armements ». Les autorités n'ont " pas vu d'un œil favorable ce projet mis en ~ œuvre par le comité local de la Ligue. Le * général Keim ne saurait en effet s'attendre à '» un accueil sympathique de la part de la popu-" lation indigène à la suite des appréciations injustes et blessantes qu'il fit entendre à l'adresse des Alsaciens-Lorrains au moment ® des incidents de Saverne. C'est pour cette rai-^ son que les autorités de Strasbourg tentèrent e de faire remettre la conférence à une époque ultérieure. Mais elles se sont butées aux hauts ® milieux militaires de Berlin qui ont invoqué L des raisons patriotiques. Dans ces conditions, 1 il ne restait plus qu'à s'incliner, mais des dis-•; positions seront prises pour éviter des manifes- 6 tations au moment de la conférence. 1 CHINE Adhésion à l'union postale ,] La République chinoise vient d'adhérer à l'Union postale universelle. Cette adhésion a , été notifiée officiellement aux pays contractants et comptera à partir du 1er septembre 1914, date à laquelle la Chine aura pris les mesures édictées par les règlements postaux internationaux, e EGYPTE r La crise ministérielle Mustapha-Fahmi, ayant échoué dans la con-| stitution du cabinet, le khédive en chargea Rouchday-pacha, dont la combinaison a réussi. s ETATS-UNIS Mort d'un milliardaire Le milliardaire Frédéric Weyerhaensen est mort à Pasadena (Californie). C'était l'homme le plus riche du monde après M. Rockefeller. Venu d'Allemagne, il avait centralisé le commerce des bois de charpente avant le vote des lois pour la préservation des forêts domania-1 les. e g FRANCE e Ordonnance de non-lieu M. Maurice Jacobs, directeur de la Banque e française d'escompte, avait été arrêté sur man-s datde M. Bourgeuil, juge d'instruction, comme \ inculpé d'émission de fausses actions de la g Société d'électricité de Paris. Mis en liberté s le lendemain de son arrestation, M. Jacobs S vient de bénéficier d'une ordonnance de non-g lieu. L'octroi de Paris s Le produit de l'octroi de Paris, pour le mois i de mars dernier, présente une augmentation de 252,080 francs par rapport aux recettes de 9 mars 1913 et une plus-value de 121,353 francs ; par rapport aux prévisions budgétaires. Le produit des trois mois écoulés de 1914 présente

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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