Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 28 July. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gq6qz23g7f/
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Mardi 28 juillet 1914 No 171 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANV^'- • 15-00 800 460 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du imirnai et dans tous les bureaux de poste HeBelgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléohone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 0^"" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS le PERE de la proportionnelle j'ai plaisir à vous signaler, d'après une ,'Tuude revue française, une remarquait.. élude de M. Henri de Montfort sur 1 organisation scientifique de la représen-luian nationale. Ces pages sont d'actua-jilé, au moment où partout, notamment on Angleterre, en France, en Italie, en Belgique le mode de votation est remis en question. On est unanimement d'accord que le suffrage universel est la loi supérieure des gouvernements et des peuple s, mais rarement, on ne s'est autant divisé quant à son exercice et à son application. Quand les théoriciens sont aux prises, quand on dispute, non plus sur les principes, mais seulement et presque uniquement sur les méthodes, le plus sage est d'en revenir aux origines, et c'est lit, précisément, dé quoi M. Henri de Montfort s'est avisé. Il a recherché à travers l'histoire quel fui lu père de la représentation proportionnelle, et i! n'a pas eu de peine à le découvrir : le problème s'est posé pour la première fois dans l'esprit de Condor-cet, et, dès l'an 1785, il exposait ses théories en une brochure intitulée : Essai sur l'application de l'analyse a la probabilité des décisions rendues a la pluralité des voix. Condorcet n'avait pas encore publié les ouvrages et les opuscules de droit constitutionnel qui devaient lui assurer un rôle prépondérant dans les premières manifestations de l'esprit nouveau ; mais, à partir de ce moment, ce point de vue sera dominant dans sa pensée que le scrutin doit être organisé de toile sorte que l'on en puisse toujours déduire le véritable vœu des électeurs. « ba forme la plus commune des élections », écrivait-il. « consiste à faire nommer par chaque électeur celui des sujets éligibles qui lui paraît mériter la préférence, et l'on regarde comme ayant le vieil de la pluralité, et par conséquent comme élu, celui qui a réuni le plus de suffrages.» C'est exactement la conception majoritaire.« Or », poursuit Condorcet, « ce système n'est pas scientifique. En réalité, il trou pe sur l'intention véritable des électeurs dès qu'il y a plus de deux candidats en présence.» L'égalité a toujours été pour Condor-cet le droit fondamental, le droit naturel de l'homme par excellence. Il le déduit avec une logique impeccable et d'une rigueur absolue de la nature même de l'homme. Celui-ci est « un être sensible, capable de former des raisonnements et d'acquérir des idées morales ». Cette qualité fondamentale se retrouve chez tous les hommes, sans distinction d'âge, de situation, de fortune, de couleur. Tous ouf donc les mêmes droits, droits qui appartiennent de même aux femmes, car chez elles aussi se retrouve la qualité « d'être sensible doué de raison ». Vous n'avez pas oublié d'ailleurs que tout récemment, à Paris, les comités féministes ont honoré la mémoire du grand homme d'une imposante manifestation au peid de sa statue. Condorcet nous est signalé comme le père clu féminisme français dans l'instant même -où M. Henri de Montfort le salue comme le père de la représentation proportionnelle. L'égalité est pour Condorcet le premier principe. C'est d'elle que proviennent tous les autres droits naturels. Mais, si les hommes sont égaux, ils n'en sont pas moins dans la nécessité absolue d'accepter une organisation sociale, c'est-à-dire d'admettre une démarcation entre les gouvernants et les gouvernés. Il s'agit de concilier l'égalité des hommes et la nécessité du gouvernement. Le gouvernement direct ne pouvant convenir à aucun pays, Condorcet s'inquiète alors d'organiser le gouvernement représentatif où tous les pouvoirs, toutes les fonctions auront l'élection pour origine, où, en tous ras, en suprême analyse, le dernier mot appartiendra au peuple. Oe là découle dans son esprit l'importance primordiale du droit électoral et l'obligation de l'organiser scientifiquement, afin que les décisions prises en conformité des suffrages obtenus soient également conformes au vœu- véritable des électeurs. . Pourquoi », se demande Condorcet, « l'usage s'est-il introduit dans les socié-lés de soumettre tous les individus à la volonté du plus grand nombre ? » 11 répond en substance qu'à son avis, quand les hommes commencèrent à regarder la décision de la pluralité comme la volonté commune de tous, ils n'adoptèrent pas cette méthode comme un moyen d'éviter l'erreur el de se conduire d'après des décisions fondées sur la vérité, mais « ils trouvèrent que, pour le bien de la paix, pour l'utilité générale, il fallait placer l'autorité où était la force cl que, puisqu'il était nécessaire de se laisser guider par une volonté unique, c'était la volonté du petit nombre qui naturellement devait se sacrifier à la volonté du plus grand ». Mais aujourd'hui, il n'en est plus de même et, « quand les hommes consentent à regarder comme leur volonté celle du plus grand nombre, ce n'est pas seulement à la nécessité qu'ils se soumettent, c'est aussi à leur propre raison : elle leur dit que, dès qu'il faut se conduire ^d'après une opinion commune, chacun doit adopter pour règle non celle qui lui paraît la plus probable, mais celle qui paraît telle au plus grand nombre. C'est la plus probable pour celui qui serail obligé de choisir, ou d'avance, sans connaître comment la question sera décidée, ou après qu'elle l'a été, sans connaître les motifs de la décision. Elle est donc aussi la plus probable pour tous lorsque, pour maintenir l'égalité, chacun doit faire abstraction de son jugement personnel ». Ainsi donc, si la minorité se soumet à la :: ujoritô, c'est parce qu'il est extrême-ei't probable que la vérité et la raison -,e trouvent dans la décision du- plus grand nombre. [A suivre). Firmin Ciiarlerie. La crise austro-serbe Les bourses des fonds publics restent fermées. La tension politique touche à l'extrême. — Mais il n y a encore rien de eusse. — On veut espérer quand même Toutes les puissances intéressées prennent des précautions militaires et navales. Le tsar de Russie perd patience. L esprit belliqueux en Autriche et aussi en Allemagne. — L'An//te terre, la France et l'Italie ne perdent pas couru//e dans leurs efforts de médiation. En Autriche-Hongrie VIENNE, le 27 juillet. A propos de la réponse de la Serbie Les journaux du soir font remarquer à propos (le la réponse de la Serbie (pie les Serbes ne cherchent que de mauvaises raisons, et, étant donné cet état de choses, le gouvernement austro-hongrois ne peut plus reculer sous aucune condition. Aucune démarche ne serait encore faite ni par la Russie ni par la France La Nouvelle i-resse libre dit apprendre de source authentique que, jusqu'ici, ni la Russie ni la France n'ont fait de démarche auprès du gouvernement austro-hongrois a l'occasion de la rupture de ses relations diplomatiques avec la Serbie. importants préparatifs militaires On achève en ce moment de très importants préparatifs en vue d'une action militaire qui serait exercée dès demain matin contre la Serbie. Les intérêts des Serbes en Autriche-Hongrie L'ambassade de Russie, m Vienne, est chargée de la protection des intérêts des nationaux serbes vivant dans la monarchie. La femme et les enfants du ministre serbe M. Jovanovitch, ministre de Serbie, qui a quitté Vienne pour Belgrade ce matin a laissé dans sa maison de Vienne sa femme avec son enfant atteint d'érésipèle. Les trains de l'Express-Orient A partir du 26 juillet les trains de l'Orient-Express ne circuleront qu'à partir et jusqu'à Budapest. Le taux de l'intérêt A la conférence des banquiers de Vienne, qui a eu lieu aujourd'hui, on a décidé de laisser inchangé le taux d'intérêt pour les carnets de dépôt. Pour les dépôts en comptes courants, le taux de l'intérêt a été fixé à 4 %, et poulies sommes engagées, à 4 1/4 %. Le dossier contre la Serbie Le dossier mentionné dans la note circulaire austro-hongroise adressée aux ambassades étrangères relève que le mouvement partant de la Serbie et tendant à arracher les parties méridionales de l'Autriche-Hongrie à la monarchie pour les unir avec la Serbie est de date ancienne. Pendant que, d'un côté, la presse serbe entière se proclamait contre le combat contre la' monarchie se formaient des associations se préparant à ce combat. La « Narosna Odbrana » a été la plus importante de ces associations. Elle a été, d'abord, un comité révolutionnaire. Plus tard, cette organisation, complètement dépendante du ministère des affaires étrangères de Belgrade, s'est constituée sous la direction d'hommes (l'Etat importants, parmi lesquels le général Jankovitch, l'ancien ministre M. Jovanovitch, le major Voja et les capitaines Tankositch et Milan Pribisevitch étaient parmi les fondateurs. Cette association se proposait de former et d'armer un corps d'irréguliers pour la prochaine guerre contre l'Autriche-Hongrie. Le comité central de la « Narosna Odbrana » publie un journal prêchant le combat contre l'Autriche-Hongrie, qu'il représente comme étant le premier et le plus grand ennemi. Le mémoire reprend ensuite la déposition d'un comitadjis embauché par la « Narosna Obrana » racontant l'activité que déployait alors celle-ci, qui entretenait des écoles pour l'instruction des bandes dirigées par deux capitaines parmi les quels le capitaine Tankositch, et régulièrement inspectées par le général Jankovitch et le capitaine Milan Priblcevitch. Les comitadjis étaient eux aussi instruits à lancer des bombes, à poser des mines, à faire sauter les ponts des chemins de fer. Après la déclaration solennelle du gouvernement serbe de 1900, la fin de cette organisation semblait être arrivée. Non seulement, cet espoir ne se réalisa pas, mais la propagande fut continuée par la presse serbe. Le mémoire en donne comme exemple la manière dont l'attentat contre M. Varesanin, chef de l'administration de la Bosnie, a été exploitée par la presse, qui a acclamé l'auteur de l'attentat comme un héros national serbe. Ces journaux ont été introduits en contrebande dans la monarchie sous la même direction que lors de la fondation de la « Narosna Odbrana ». Celle-ci devenait de nouveau le point central de l'agitation à laquelle ont participé la Fédération des tireurs, avec 752 sociétés ; la Fédération des Socolo, avec 2,500 membres, et différentes autres sociétés. Le mémoire relève les proclamations et les discours tenus par les propagandistes de la « Narosna Odbrana » dans lesquels est pêchée l'extermination de la monarchie pour délivrer les régions dans lesquelles des millions de frères languissent sous le jong autrichien. Le mémoire exposa que l'activité de la « Narosna Odbrana » et des sociétés qui lui cent affiliées s'est étendue à l'étranger par l'envoi de conférenciers en Bosnie, où l'on procédait ouvertement à des enrôlements dans les organisations dont il est question actuellement. Une instruction est encore ouverte sur le fait que des sociétés de Sokols de Serbie ont déterminé la formation de sociétés analogues dans la monarchie, et se sont unies avec elles dans une fédération jusqu'à présent tenue secrète.Le poison de la révolution a été ainsi intro duit dans l'esprit des hommes d'âge mûr e: dans celui de la jeunesse. D'anciens officiers de la llonved et un lieu-; tenant de gendarmerie ont été incités par Mi i ian Pribisecvitch à quitter le service militaire de la monarchie. Dans différentes écoles, no tamment dans les écoles normales cette agita tion considérable a été développée. La guerre désirée contre la monarchie a été préparée sé rieusement en se sens que des émissaires ser bes ont été chargés de la destruction d.es moyens de transport, etc., etc., et ont provoqiu ;"i la révolution. Tous ces faits sont prouvés pal des annexes spéciales. Le mémoire établit la cormexité de cette acti vité de la « Narosna Odbrana » et des organisations affiliées avec l'attentat commis contre le commissaire royal M. Vuvaj à Agram en juil let. 1013, avec l'attentat contre M. Dejic à Agrarr en 1913, contre le baron Skerloosz et avec l'at tentât qui échoua et qui avait été commis pai Schaeffer le 20 mai 1914 au théâtre d'Agram. Le mémoire expose la manière dont les au tours des attentats empoisonnés déjà à l'école par les idées de la « Narosna Odbrana » se ■ sont procuré les instruments des attentats à l'aide de Pribiscevitch et de Dacitch. Il relève notamment, le rôle du capitaine Tankositch qui livra les armes aux meurtriers, et le rôle du capitaine Ciganovitch, ex-comitadjis, actuel lement fonctionnaire des chemins de fer serbes à Belgrade, qui apparaît déjà en 1909 comme élève des écoles de la bande dirigée par In « Narosna Odbrana ». La manière dont les bombes et les armes ont été importées en Bosnie ne laisse aucun doute qu'elles ont suivi un chemin détourné et bien préparé pour les buts mystérieux de l-i « Narosna Odbrana ». Une annexe contient le résumé du dossier du tribunal de'Serajevo concernant l'enquête sui i'attentat contre l'archiduc et sa femme. Il en ressort que Princik Cabrinovitch, Grabez, Cu brilovitch et Popovitch avouent avoir ensemble avec Mehmed Basitch, qui s'est enfui, formé un complet dans le but d'assassiner l'archidue et sa femme, et d'avoir guèté l'archiduc dans ce but. Cabrinovitch avoue a voir, jeté une bombe. Princik, avoir commis l'attentat à l'aide d'un browning. Tous deux ont avoué leur intention meurtrière. Cette annexe contient aussi les dispositions entre les inculpés pour la naissance du com plot, la provenance des bombes qui avaient été confectionnées dans un atelier militaire établi au point de vue militaire et d'après les emballages provenaient du dépôt d'armes serbe de Kragujevat.z. L'annexe contient, enfin, les dépositions des accusés sur les agissements des Serbes en Bos nie. Un autre déposition d'un témoin établit qu'un sujet austro-hongrois voulut, quelques jours avant l'attentat, informer le consulat d'Autri che-Hongrie à Belgrade des soupçons existanl en Bosnie sur un projet d'attentat contre l'archiduc au cours de son voyage en Bosnie-Her zégovine. Cet homme aurait été empêché de faire cette communication par les agents de l;i police de Belgrade, qui l'arrêtèrent immédiate ment pour une raison futile avant qu'il entrât au consulat. Cette déposition fait aussi ressor tir que ces agents de police auraient eu con naissance de l'attentat projeté. Ces assertions n'étant, pas encore vérifiées, on ne peut se prononcer pour le moment, sui leur véracité. Un supplément au mémoire dit que devanl la salle de réception du ministre de la guerre serbe sont placés, sur le mur, quatre ta bleau n allégoriques, dont trois représentant des suc ces de guerre serbe, tandis que le quatrième représente la réalisation des tendances de l;i Serbie hostile à la monarchie. Sur ce tableau, représentant une partie des montagnes de la Bosnie et une partie de In plaine de la Hongrie méridionale, se lève" l'an rore des espérances serbes. Au premier plan se tient debout une figure de femme armée avec un bouclier sur lequel sont figurés les noms de toutes les provinces encore à délivrer : Bos nie-Herzégovine, Smyrne, Dalmatie, etc. **» MELBOURNE, le 27 juillet : Les Autrichiens en Australie sont rappelés Les Autrichiens sornmis au service militaire ont reçu l'ordre de revenir en Autriche. I.'nrn riisti'e est promise aux déserteurs. NEW-YORK, le 27 juillet : Les réservistes autrichiens en Américfus Des milliers de réservistes autrichiens cl hongrois de fous les grands centres se dis.,,, sent à partir. ISCHL, le 27 juillet : Baron Giesl et major Gellinck acclamés à Isch l.e baron Giesl, ministre d'Autriche-Hongrii a Belgrade, et le major Gellinck, attaché mili taire dans la même ville, sont arrivés. I.e pu lilic les a acclamés. I.e baron Giesl a été reri en audience par l'empereur. **• BUDAPEST, le 27 juillet : La. buurse de Budapest fermée I.e conseil de la bourse de Budapesth a dé ridé la suspension des opérations de boursi aussi bien à la bourse des valeurs qu'à 1; bourse des céréales, les 27, 28 et 29 juillet. *** USKUS, le 27 juillet : Préparatifs militaires Depuis hier, les préparatifs militaires son | commencés. Les autorités avisent les officier de réserve de rejoindre leurs corps dans le délai de trois jours, La ville est calme. En Allemagne BERLIN, le 27 juillet : ?Vî. de Jagow chez les ambassadeurs M. de Jagow a vu aujourd'hui plusieurs ambassadeurs, parmi lesquels .M. Cainbon, ambassadeur de France, qui a eu avec lui une longue entrevue. Pour le moment, la proposition de sir Grey n'a pas encore pris de forme précise. On cherche la façon sous laquelle cette proposition pourrait être réalisée. Les grands établissements financiers et les principales maisons de banque de Berlin ont pris la résolution suivante : Pour les avances faites aux maisons traitant des affaires de bourse les prêteurs se contenteront d'une convention calculée sur le cours au comptant du 25 juillet et pour les valeurs fin de mois sur les premiers cours côtés le même jour. Pour préserver les particuliers de jeter leurs titres sur le marché 011 renoncera à réclamer les avances faites tant q eula valeur des titres sur lesquels 011 a fait des avances ne sera pas inférieure, d'après les cours, aux avances consenties.D'après des renseignements puisés à des sources autorisées, tant allemandes qu'étrangères, il né semble pas que la situation se soit sensiblement modifiée depuis la communication de sir Grey à Berlin, à Paris et à Borne. Il semble de moins en moins, — bien que Berlin affirme cependant toujours son désir de coopérer avec les grandes puissances pour éviter l'extension du conflit, — doive ou veuille agir de façon effective à Vienne à moins d'être certain que cela ne déplaira en rien à son alliée.A la Wilhelmstrasse on répète avec insistance que c'est sur l'attitude de Ballplatz et uniquement sur elle que l'Allemagne se réglera, mais on dit qu'une manifestation d'une grande puissance n'a chance d'être prise £ii considération ici que si Vienne l'accepte d'abord. En tout cas, ce serait alors vraiment une médiation. On ajoute que tout essai de peser sur Vienne ou de faire peser sur elle serait considéré comme une intervention, et Berlin ne saurait s'y prêter. Les retraits de fonds Les retraits effectués samedi soir et ce matin ;'i la caisse d'épargne de la ville ont été considérables.La situation reste grave. Rien de positif L'office des affaires étrangères déclare qu'il continue à considérer la situation comme grave. Cependant, le danger existant n'est pas plus rapproché. On ne sait rien de positif sur l'essai d'intervention de puissances quelconques dans le conflit austro-serbe ; mais 011 a l'impression qu'il y a des influences médiatrices dans l'air. On continue à garder l'espoir que le conflit général sera évité par la coopé ration des grandes puissances. Les appefs en faveur de la paix Le correspondant berlinois de la Gazette de Francfort, commentant les appels en faveur de la paix des journaux étrangers à l'empereur d'Allemagne, dit que le maintien de la paix fait d'autant plus l'objet des préoccupations de l'empereur que l'Allemagne n'a rien à gagner dans une guerre. L'empereur à Wildpark L'empereur est arrivé à trois heures de l'après-midi par train spécial de Kiel ;i la gare des Princes. L'impératrice l'attendait a la ' gare. Après les réceptions à la gare, l'empereur s'est rendu avec l'impératrice au nouveau palais, où il a reçu le chancelier, le général de Molkte et le vice-amiral von Polil. *** STRASBOURG, le 27 juillet : La panique à Strasbourg A la suite des nouvelles reçues sur la situation politique, de nombreuses personnes se sont rendues ce matin, à neuf heures, à la caisse d'épargne, afin de retirer leurs-dépôts. En Angleterre LONDRES, le 27 juillet : Les décîarations de sir Grey à la chambre des communes Un député demande à sir Ed. Grey des informations sur la situation austro-serbe. Sir Ed. Grey s'exprime ainsi : « J'ai reçu, vendredi dernier, de l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie la note que cette puissance a communiquée à tous les pouvoirs, et qui a, depuis, paru dans la presse. Cette note contenait la demande des réclamations austro-hongroises auprès de la Serbie. J'ai fait, dans l'après-midi de ce même jour, une démarche auprès des ambassadeurs étrangers et leur ai dit que le conflit concernant l'Autriche et la Serbie, l'Angleterre ne saurait intervenir à aucun titre, mais que, si les relations entre l'Autriche et la Serbie devenaient plus tendues, de ce fait la paix de l'Europe serait alors mise en jeu, ce qui nous concernerait certes tous. » J'ignorais alors la position que pourrait prendre la Bussie dans ce conflit. Mais il m'a paru que si la Russie y prenait une part active, la seule chance de sauvegarder la paix de l'Europe serait que les quatre puissances qui ne sont pas directement touchées par la question serbe, c'est-à-dire l'Allemagne, la France, l'Italie et la Grande-Bretagne, fissent un effort simultané auprès des gouvernements austro-hongrois et russe pour les amener a suspendre toute action militaire, tandis que les puissances déjà nommées essayeraient de trouver un terrain d'entente. C'est, alors que j'appris la rupture des relations diplomatiques entre l'Autriche-Hongrie et .la Serbie. Je de-! mandai immédiatement aux gouvernements français, allemand et italien s'ils consentaient à ce que leurs ambassadeurs se réunissent ici en conférence. D'autre part, j'ordonnai à nos ambassadeurs auprès de ces mêmes puissances de demander que les représentants de la France, de l'Allemagne et de l'Italie à Vienne, à Saint-Pétersbourg et à Belgrade informassent leurs gouvernements de la conférence I proposée, les invitant en même temps à cesser toute action ultérieure et à attendre les résultats de cette conférence. Les réponses à ces propositions ne me sont pas encore parvenues. ! » Dans une crise aussi grave que celle que nous traversons, les efforts d'une seule puis-s ince en faveur de la paix demeureraient vains. C'est pour cela que j'ai tenu à assumer toute la responsabilité de faire une proposition sans savoir si elle serait favorablement accueillie. " » Je crois que ma proposition peut fournir | ; la base sur laquelle le groupe des puissances 1 : déjà mentionnées pourrait trouver un accord i raisonnable. Il ne faut pas oublier qu'à partir • du moment où la question cesse de se confiner I à l'Autriche et à la Serbie, elle englobe toutes j les puissances, et ne peut manquer de se ter-! uiner par la plus grande des catastrophes t i que l'Europe a jamais vue. Personne ne j 5 pourrait alors décrire les limites du conflit, dont les conséquences directes ou indirectes seraient incalculables. » En réponse à une autre question de M. Bon-nay Law, sir Èd. Grey dit qu'il pense que le gouvernement allemand est favorable, en principe, à une médiation entre la Bussie et l'Autriche-Hongrie ; mais, en ce qui concerne la discussion de cette médiation par une conférence telle que je viens de l'exposer, le gouvernement allemand n'a pas encore fait connaître sa réponse. Les entrevues diplomatiques Les entrevues entre les représentants des puissances à Londres, au sujet de la crise, se sont poursuivies aujourd'hui et on reste fidèle à l'idée d'une solution satisfaisante. On estime que l'influence principale dans le conflit appartient maintenant à l'Allemagne. ',„a France accepte la proposition de sir Grey Selon une information communiquée à la presse, la France accepte dans son intégralité la proposition de sir Grey de réunir à Londres une conférence en vue d'aplanir le différend austro-serbe. La Russie refuserait On dit dans les milieux diplomatiques de Saint-Pétersbourg que M. Sasoneff a l'intention de s'en tenir à 1111 accord direct avec l'Autriche. Marins consignés L'amirauté annonce que les marins mis en-supplément pendant les dernières manœuvres dans la seconde flotte ont l'ordre de rester à r bord des navires pour le moment. Dépêche alarmante Le Daily Mail reproduit une dépêche de Vienne qui aurait été adressée à un journal allemand, dépêche prétendant qu'une armée autrichienne aurait pénétré en Serbie par la frontière ouest, chassant les troupes serbes. La flottille autrichienne sur le Danube aurait capturé deux vapeurs serbes • faisant prisonniers quelques Serbes. Cette information doit être acceuillie sous toutes réserves. NEWCASTLE, le 27 juillet: Les Allemands font de grosses commandes de charbons en Angleterre Le marché des charbons a été troublé à la nouvelle que l'Allemagne faisait des commandes du meilleur charbon pour navires à vapeur livrables, en trois semaines. D'autre part la Russie a demandé par télégraphe qu'on achevât l'exécution des marchés en cours. **♦ GIBRALTAR, le 27 juillet : Les congés navals suspendus Tous les congés navals sont suspendus. On remet à plus tard les réparations qu'on devait commencer sur le navire Bellerophon. En Italie ROME, le 27 juillet : Rappel sous les drapeaux démenti Le Giornale d'Italia apprend de bonne source que, contrairement au bruit répandu par le journal socialiste I'Avanti, le gouvernement ne songe pas à rappeler sous les drapeaux la classe de réservistes de 1890,ni une autre classe quelconque. Langage heureux L'OSservadore Romane dans un article sur le différend austro-serbe s'exprime ainsi : « Nous suivons la ligne que nous avons choisie de ne pas contribuer à exaspérer les partis en conflit. Tâche généreuse, qui, même si elle n'aboutit pas. ne laisse derrière elle ni ruines ni remords. Les socialistes s'opposent à la guerre Les journaux signalent c{ue le groupe parlementaire socialiste et la direction du parti socialiste, réunis à Milan pour discuter la situation internationale, ont voté un ordre du jour demandant la convocation de la chambre afin de provoquer du gouvernement la déclaration que l'Italie ne sortira pas de la neutralité, invitant le bureau socialiste international de Bruxelles à convoquer une conférence internationale lè plus tôt possible et invitant les travailleurs italiens à unir leurs voix à celle du parti pour conjurer les malheurs d'une guerre. Le comité exécutif de la direction du parti socialiste 'réformistes a voté un ordre du jour contre la guerre. En France PARIS, le 27juillet : Les manifestations à Paris De neuf heures trente à minuit, les manifestations ont continué sur les boulevards et quelques bagarres se sont produites entre la police et les manifestants, en assez grand nombre qui chantaient l'internationale et criaient à bas la guerre ! .Quelques agents ont été blessés. Il y a eu un assez grand nombre d'arrestations. Les pourparlers diplomatiques M. Bienvenu Martin, ministre des affaires étrangères par intérim, a reçu cet après-midi les ambassadeurs d'Autriche-Hongrie, d'Allemagne et Me Russie, avec lesquels il s'est entretenu longuement. A la fin de l'après-midi, M. Bienvenu Martin a conféré avec ses collègues de l'intérieur, de la guerre, de la marine et des colonies. DUNKERQUE, 27 juillet : Rentrée du président Le général Beaudemoulin a télégraphié au m'a ire du bord du cuirassé La France que le président arrivera mercredi à Dunkerque. En Russie SAINT-PETERSBOURG, le 27 juillet : Les conversations continuent La situation demeure dans le même sentiment de légère détente et d'espoir de voir se traduire en résultats concrets les conversations diplomatiques qui s'échangent entre les grandes capitales. Manifestations serbophiles Les dépêches de province, notamment de Moscou, signalent des manifestations populaires de sympathie en faveur de la Serbie. Voir notre Dernière Heure à la quatrième page Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence BAVAS) Au Mexique Mexico, 27 juillet. — Le général Pascual Orezco abandonne la lutte. Il a l'intention de se retirer au Canada. Déception à Christiania Christiania, 27 juillet. — La nouvelle que M. Poincaré ne viendra pas à Christiania a produit une grande déception parmi la popu-pour le recevoir. Toutefois, les cercles gouvernementaux s'expliquent, parfaitement la suppression de cette partie du voyage présidentiel LE FOND DU SAC VII et fin Les « desiderata » de l'occupation belge au Congo, M. Gernaert les formule dans sa dernière brochure en une succession île « petits papiers » d'une allure quelque peu moins scientifique, et impartiale que les documents que résume M. E. Leplae dans la Revue générale agronomique. En veut-on lui exemple ? A bon droit M. Gernaert peut s'autoriser d'une appréciation de M. Camille Janssen, d'après laquelle « 011 a investi de grands capitaux dans les entreprises minières sans qu'un rendement palpable ait encore été obtenu... et sans que nous devions rien attendre de sérieux de oe côté avant quinze ans d'ici ». Mais de ce que M. C. Janssen, — nous le disons malgré l'estime qu'il mérite pour lui, a proféré une contre-vérité évidente, s'ensuit-il qu'on puisse en tirer une conclusion destinée à égarer l'opinion ? Tous les conseils de prudence du général baron Donny et d'autres personnages, on en fait autant d'épouvantails financiers. Si encore ces personnages connaissaient leur affaire ! M. Leplae dit avec raison, de leurs discussions, que: « La documentation y a fait défaut, ou a été très incomplète, même pour des questions importantes.» 11 est presque étonnant qu'on n'y ait pas admis d'emblée la machine compliquée et stérile qu'y voulait pousser M. de Wildeman. ### Parlons maintenant de 1 accueil fait aux idées de M. Gernaert. On sait qu'il' y a trois ans elles se sont heurtées, dans les assemblées responsables, à l'indignation générale. Leur réédition a suscité la curiosité en Belgique, l'étonne-inent en France, l'admiration en Allemai gne. En Allemagne, tout le monde est du côté de M. Caillaux depuis l'affaire d'Agadir, depuis le «document vert ». A Berlin, les meilleurs patriotes allemands ont acclamé l'idée géniale de M. Gernaert. Cette approbation jette un jour un peu cru sur le patriotisme 'de notre « ingénieur ». En France,... on a eu un peu moins d'estime pour les Belges depuis qu'on y a appris qu'en effet, chose effarante, certains journaux prenaient au sérieux les propositions, d'ailleurs irréalisables en pratique, de M. Gernaert. Ln Belgique, M. Gernaert peut compter sur l'appui : 1° d'une demi-douzaine de journaux sans lecteurs ; 2° du Patriote ; 3° de la Flandre libérale. Nous n'avons pas osé ranger la Flandre libérale dans la première catégorie ; ce dont nous sommes certains, c'est que l'opinion libérale gantoise a été loin de partager les idées du rédacteur des articles cités par M. Gernaert. Le poids du Patriote et du National dans la balance de l'opinion est plus grand, en raison de leurs 180,000 lecteurs. Mais qui donc, tant soit peu au courant des démêlés d'ordre intime qui ont existé entre le Patriote et le roi Léopold, prend au sérieux l'attitude anticongolaise de notre grand confrère bruxellois, comme ses campagnes antimilitaristes ? Il est si facile d'égarer l'opinion des masses, quand on ne se donne pas la peine de les instruire, et surtout quand procédant de l'esprit d'étroit provincialisme dont nous parlions plus haut on ne sait pas se hausser jusqu'à l'idée de la fierté nationale, on sacrifie 1e pays à la crainte de perdre le pouvoir pour éviter quelques sacrifices momentanés. M. Gernaert veut bien nous faire savoir que des personnages très élevés partagent sa manière de voir. Nous ne procédons pas « ex auctoritate magistri »: en Belgique, il y a tant de petites chapelles ! Nous ne pousserons pas la curiosité jusqu'à aller demander à M. Gernaert les noms de ces « grands patriotes » qui brûlent d'impatience de vendre notre colonie, notre patrimoine économique, sous prétexte que nous n'avons pas les moyens de le faire fructifier. Nous croyons être conscients, au moins autant que M. Gernaert el ses amis, de ce qu'exigera, en fait d'initiatives et de sacrifices, le Congo de l'avenir. L'Allemagne n'est pas du tout disposée, quoi qu'en puissent i^ire certains journaux berlinois que l'agence Havas cite avec complaisance, mais qui sont loin de représenter l'opinion, à nous acheter une partie de notre Congo. A quoi bon ? L'occupation économique est bien plus sure et moins coûteuse que l'occupation politique ! Elle n'a pas davantage l'intention de nous l'enlever. Alors... Alors... il n'y aura plus qu'une chose à faire : c'est de continuer à faire au Congo ce que nous sommes appelés à y faire, avec plus de prudence en ce qui concerne les moyens financiers, avec plus de vaillance que par le passé en ce qui concerne les moyens économiques, el nous terminerons cette trop longue série d'articles, incomplète encore si nous avions voulu suivre M. Gernaert sur tous les terrains abordés, — par une double citation. Une, du fécond écrivain colonial français, M. Rondet-Saint, parlant de L'Indo-Chine (10 juillet 1914, Dépêche coloniale) : Nous n'apporterons pas notre contribution de découragement à ceux de nos compatriotes, une poignée de vaillants, qui luttent au loin avec un courage, une ténacité dignes des plus grandes races, pour faire chaque jour notre pays plus grand. Sachons, être forts, confiants en nous, virils. F.t la colonie restera à jamais terre française, pour l'honneur de notre pays et le plus grand hien de nos sujets... ...Honneur et justice soient rendus aux soldats, aux citoyens auxquels nous devons cette expansion de notre patrimoine, de notre race...

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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