Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 15 May. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883n8g/
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Vendredi 15 mai 1914 No 112 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . • 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18-00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On l'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés IOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cn,es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une se'rie d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CW Les annonces sont mesurées au jgnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Àbonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . 5 fr. 25 Un mois. . . . 2 „ —- Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois , . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnaments, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs. 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement an bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS ARMEE AMERICAINE (IV) Dès en arrivant au corps, le soldat iméricain commence à jouir, disions-ious, des avantages de son contrat d'en-jagement.11 y a apporte, d'ailleurs, des exigences rtéticuleuses notamment en ce qui con-;erne la nourriture copieuse et variée mnoncée par les réclames des journaux. Jes mets de bonne qualité, préparés par les cuisiniers de profession, lui sont serais dans des réfectoires confortables, sur des tables garnies de nappes, et les sous-afficiers mangent avec lui. A la moindre négligence dans l'alimentation, les .régiments se plaignent. En 1889, le gouver-îement de l'Union s'avisa de réduire les rais de table de la troupe ; aussitôt des lésertions se produisirent dans la pro-)ortion de quinze pour cent de l'effectif otal. Aussi, aucune autre réduction n'a lté tentée ; bien au contraire. Mêmes exigences quant à l'habille-nent.Les allocations sont largement calcu-ées. Pour un terme de service de cinq ns, les soldats reçoivent cinquante paires le chaussettes, quinze gilets de tricot, [uinze caleçons, quarante paires de ;ants, des blouses, des vareuses et, dans bs régions froides, des bonnets de four-ure.La solde est élevée et presque sans etenues. Tous frais imprévus comptés, b soldat américain empoche, dans sa iremière année de service, environ deux rancs par jour et cette solde augmente irogressivement d'année en année. Si le oldat est soigneux, il peut mettre de côté ine partie de la prime que l'Etat lui illoue pour l'entretien de ses effets, — ce jui augmentera son revenu de trois à quatre cents francs. De plus, il a la acuité de confier son pécule à une caisse l'épargne militaire qui ne lui rendra son ;apital qu'au moment de la libération nais qui, en attendant, lui en sert l'in-érêt au taux de quatre pour cent. Il n'est pas au monde de soldat maté-■iellement plus heureux. Le service est très doux ; le conforta->le approche la perfection. On s'ingénie à fournir aux soldats des listractions aussi nombreuses et variées [ue possible. Dans les garnisons, ils ont les clubs, des salles de récréation, des ardins, des pistes et des terrains poules sports de plein air, des gymnases cou-erts, de nombreuses salles de bains. Jhaque soldat possède un placard et un iroir fermant à clef. Dans les parties labitées. des casernes rien absolument le ce qui sert aux chevaux, ni couver-ures, ni brides, ni aucun de ces objets n cuir qui empestent les chambrées de ios quartiers. Tout reste à la sellerie, où haque homme dispose pour ses affaires l'une case numérotée. La discipline est paternelle. L'armée de Union est la seule au monde où le soldat l'ait pas à redouter les punitions infliges injustement dans un moment de olère ou dictées par un sentiment de engeance. Nul, en effet, ne peut en irononcer, — pas même le capitaine ans sa compagnie ou le colonel dans le égiment, pas même un général ou le ministre de la guerre. Toute faute, toute nfraction aux règlements ou aux lois est éférée, selon sa gravité, à un conseil de iscipline régimentaire ou à un conseil e guerre. Ces tribunaux siègent publi-uement, le prévenu étant toujours ssisté d'un défenseur. En campagne eulement, on nomme un prévôt qui xerce personnellement la justice et dont 3S décisions sont sans appel. Ce prévôt st toujours un officier général. Le régime n'est donc pas sévère, et la épression des fautes est entourée de tou-3s les garanties imaginables. Autre disposition particulière à l'armée es Etats-Unis : à d^ter de leur troisième nnée de service, les soldats ont droit à un congé d'un mois par an. avec solde entière. La prime de rengagement assure aux simples soldats une solde de cent francs par mois et un congé annuel de six semaines avec solde entière I Pas d'armée non plus où l'officier vive plus éloigné de la troupe, et cela s'explique aisément. Il n'y a rien de commun entre les aventuriers cosmopolites du recrutement et les gentlemen distingués qui portent l'épaulette au sortir de l'Ecole militaire de West-Point. Non que le corps d'officier ne soit aussi légèrement mêlé. Les étrangers y sont admis, mais après des examens en tout semblables à ceux auxquels sont munis les candidats d'origine américaine. On compte dans l'armée de l'Union des officiers anglais, allemands, belges, français, italiens, suédois et cette participations des étrangers au commandement n'est pas sans provoquer parfois de curieux incidents. Nous en rapporterons un : Il y a quelques années, le président Grover Cleveland, ayant à désigner un attaché militaire pour l'ambassade américaine de Rome, porta son choix sur le capitaine d'artillerie Luigi Lomia, Italien immigré depuis vingt ans et naturalisé américain. On comptait qu'il rendrait à Rome d'excellents services en raison de sa parfaite connaissance de la langue et du pays. El il en aurait rendu d'excellents sans doute. Malheureusement, le gouvernement italien s'aperçut qu'au moment de quitter sa patrie pour aller se fixer aux Etats-Unis, M. Luigi Lomia avait négligé de se mettre en règle avec la loi militaire. Il était parti au moment d'être appelé sous les drapeaux. Il était insoumis et avait été condamné comme tel à cinq ans de prison par contumace. Le cabinet de Washington dut le rappeler d'urgence, sous peine de le voir arrêté. ■1 cin'frr.) FinMIN oliarlerie Mexique et Etats-Unis Londres, 15 mai. — On mancle de New-York au Çaily Telegraph : Trois mexicains bien connus ont suggéré au général Huer ta au nom des délégués mexicains à la^conférence de Nia-<r>ra qve ces délégués obtiendraient à la co i férence la démission du général Huerta. Le président a rejeté énergiquement cette idée. Il a offert à ses auditeurs son pistolet en les priant de le tuer et il a déclaré qu'il ne donnerait jamais sa démission. MALGRÉ L'EUROPE Aux vitrines de libraires continuent à affluer les monographies sur tel pays balkanique, sur tel important combat qui jalonne pour l'avenir l'histoire de la récente guerre. Les vues d'ensemble sont rares; les éciT vains qui travaillent en vue de la vérité rigoureuse et non pas seulement en vue d'une actualité souvent capricieuse, parcourent, documents en main, les plaines de la Thrace et de la Macédoine, les escarpements du Pinde et de l'Albanie pour asseoir le récit de la formidable lutte qui s'achève à peine. En attendant le résultat de leurs travaux, des revues publient déjà des études qui s'essayent à être générales, à faire sortir d'un passé tragique les prévisions des temps, proches. Une des plus intéressantes que nous ayons parcourues est celle que M. André Chéradame consacre à cette question passionnante : « Comment les Balkans se sont transformés malgré l'Europe.» L'explication s'en trouve, d'après lut, dans le fait que par suite de circonstances purement fortuites mais concordantes toutes les puissances de la triple entente : la France, l'Angleterre et la Russie se sont trouvées en même temps dans de mauvaises conditions d'action. On se demandait en décembre 1912, en mars, en juin 1913, où était l'Europe, où étaient les fameux groupements dont l'équilibre doit garantir notre continent contre les déflagrations politiques. L'Europe était présente mais, si on nous passe l'expression familière, « empêchée ». La France sortait de la crise de Fa-choda et d'Agadir, montrait sa faiblesse par la cession d'une partie du Congo français à l'Allemagne, voyait ses aspirations faussées par la faute d'un régime parlementaire plus préoccupé des querelles intérieures que des problèmes étrangers. L'Angleterre passait de la difficile guerre du Transvaal à l'agitation politique et sociale de Lloyd George : elle se dépêtrait sans grand honneur du conflit entre la chambre des communes et la chambre des lords, de la question irlandaise, de la réforme foncière. Et par dessus tout, le monde des affaires demandait la paix. La Russie se laissa prendre dans son ignorance de la situation en Balkanie, ou plutôt fut désemparée parce que les traités dont elle connaissait la teneur aboutissaient trop vite à un conflit armé. Et puis, elle n'était pas prête à la guerre, le tsar reculant devant une nouvelle application des leçons que lui avait infligées le Japon. En somme, au début de la crise balkanique, aucune des trois puissances de la triple entente n'était en mesure d'exercer une influence prépondérante sur les événements.« L'action diplomatique, dit fort heureusement M. Chéradame, ne pouvait que totaliser les faiblesses françaises, anglaises et russes mises en commun. Et puis, il y a l'« entente » qui a beau être cordiale mais qui n'est pas une alliance, Les divers participants de la triple entente, comme nous l'écrivions il y a trois ou quatre jours à peine, n'ont pas de programme bien défini et à l'abri des surprises de la diplomatie. Elles « pataugèrent » de la plus lamentable façon. Les trois amis ont donné une impression continue d'incohérence et de rapports singulièrement relâtehés. « L'entente cordiale a toujours parlé en retard; les participants agissaient successivement et chacun pour son compte. Il n'y a jamais eu une seule note identique, remise ensemble, au moment voulu pour avoir le maximum d'effet utile.» Les désaccords et les atermoiements ont été multiples ; ils n'ont fait qu'aggraver les conséquences de leurs mauvaises situations inférieures respectives. La situation était tout autre, du côté de la triple alliance. L'union entre l'-Au-triche-Hongrie, l'Italie et Allemagne est précise, étudiée, bien délimitée. Elles ont toujours parlé les premières, posé des questions concrètes, agi diplomatiquement par des notes et des réponses de forme identique. En même temps, chacun des alliés, — ou à peu près, — était préparé aux événements.L'Italie était depuis dix ans en pleine période de. prospérité économique. Elle venait de prendre la revanche morale d'Adoua en s'emparant de la Tripolitaine. L'opinion publique italienne avait soif d'action nationale ; la diplomatie de Monte Citorio s'était fixé un programme positif et elle le poursuivait âprement, avec subtilité et ténacité, prenant constamment l'offensive et n'obéissant qu'aux préoccupations les plus réalistes. L'Allemagne, en plein progrès économique et politique, avait su conserver intacts tous les éléments de sa force militaire. Guillaume II ne voulait pas la guerre mais se montrait préparé à la faire, là où la triple entente ne parlait que du maintien de la paix. L'Autriche était plus faible. L'empereur François-Joseph se refuse à adopter une politique fédéraliste qui paraît de plus en plus indispensable. Les questions intérieures priment dangereusement sur les problèmes de la politique extérieure. Plus de la moitié de la population de la monarchie était en proie au mécontentement, les uns contre Vienne, les autres contre Budapest. Quand les alliés balkaniques prirent l'offensive contre la Turquie, on fut surtout épouvanté à Vienne à la pensée de voir une confédération balkanique sortir de l'accord des alliés jusque là ennemis si farouches. C'était la route vers Salonique fermée, le renforcement du slavisme déjà si inquiétant en Autriche. L'Autriche-Hongrie s'attacha à rendre impossible ou inopérante la confédération balkanique, et elle y réussit mais grâce à l'appui de l'Allemagne.Matériellement plus forte, la triple entente était moralement bien plus faible que la triple alliance. Celle-ci, heureusement, n'a pas pris tous ses avantages parce que l'Allemagne n'a pas voulu aller jusqu'à la guerre, et si elle ne l'a pas voulu, d'après M. Chéradame, c'est parce qu'elle ne sentait pas ses armements assez sûrs devant la défaite des Turcs formés par elle, parce que l'Italie était dégarnie de ses forces militaires occupées en Tripolitaine, parce que la triple entente était baucoup plus riche, plus résistante, financièrement parlant, que la triple alliance. On jugea sage à Berlin de ne pas pousser les choses à fond. — J. T. restauration Nous avons parlé à différentes reprises la façon dont on s'y est pris pour procéder à la restauration de l'église Saint-Charles-Borro-mée. Par raison d'économie probablement, on tôut-à-fait déjetées de la façade et de la tour, de remplacer ça et là un .morceau de revête-, se contente, après avoir supprimé les parties ment ; de telle sorte qu'au moment où les travaux seront terminés, nous aurons un monument teigneux, lépreux, couturé et cicatrisé de toute part. Non seulement l'aspect, de l'édifice en sera sérieusement compromis pour bon nombre d'années, mais il faut prévoir que cette demi restauration n'aura, pas servi à grand chose ; car dans quelque dix ans, ce sera au tour des pierres les plus anciennes i tomber en poussière. A» ce moment nous tu serons revenus à peu près à la situation d'il y a deux ans. On peut se demander, à ces différents points de vue, si le mode de travail adopté est bien celui qui convenait. la femme contemporaine C'est aujourd'hui même, à cinq heures, qu'aura lieu en présence des membres de la presse, l'ouverture officieuse de l'exposition de la femme contemporaine. Tout est prêt, et l'on peut compter que l'ouverture solennelle de demain, à laquelle assistera M. le ministre Hubert., attirera la foule à la salle des fêtes. C'est l'instant d'adresser ici le plus chaleureux éloge aux dames des différents comités organisateurs. Toutes se sont dépensées avec une admirable énergie dont le succès, demain, sera le couronnement très légitime. Aucune entreprise n'est plus désintéressée, aucune ne pourra contribuer davantage à soutenir, à protéger la jeune fille laborieuse. C'est de la philanthropie au meilleur sens du mot. les poissonniers Nous avons dit hier qu'une solution satisfaisante était intervenue — au cours de la conférence qui eu lieu à l'hôtel de ville hier midi-entre M. l'échevin Strauss et les poissonniers protestataires qui nous avaient un instant menacés de priver la min que de son poisson. Voici les bases.de l'arrangement qui est intervenu : M. Mees, directeur du marché au poisson a fait remarquer tout d'abord qu'il n'avait en vue dans toute cette affaire que le double intérêt de la ville et des particuliers. M. Jespers. ensuite, fit. ressortir combien il est difficile pour les poissonniers de se conformer à la lettre du nouveau règlement. Il exposa les motifs-et les causes de cette difficulté et demanda quels tempéraments pourraient être apportes aux prescriptions réglementaires. M. Strauss déclara aussitôt, sur avis de MM. Despéroux et Ghyselynck, présents à la séance, que désormais le poisson mis en vente pourrait être exposé dans des bacs empiétant de deux mètres cinquante au plus, sur le pavé devant les étals. Un couloir permettant au public de circuler, devra être ménagé entre les établis et les bacs en question. M. Strauss 'confirma en outre que la vente de poisson serait désormais interdite sur les charrettes qui stationnent à la rue du Caire, ruelle qui traverse le marché au poisson. Cette concurrence sera donc épargnée aussi aux poissonniers. Enfin, ils reçurent l'assurance de ce que l'administration étudie sérieusement la possibilité de réduire de moitié le prix de location des étals. Les facteurs en poisson ont, en outre," été invités à faire parvenir à l'hôtel de ville un exposé de leurs réclamations et griefs. Que pouvaient* ils exiger encore? Et tout est bien qui finit bien. st le schyn ? Dans un article récent, M. Emile Gautier du Jovrn.u, — qui sans doute ignore Je Schyn an-versois et les délices olfactiques qu'il nous ramène à chaque printemps — écrivait au sujet de l'Espierre, un cours d'eau franco-belge qui ne laisse pas que d'incommoder ses riverains, les lignes que voici : <> Imaginez un cloaque où se collectent toutes ies ordures animales et humaines, tous les résidus industriels, tous les déchets de la vie et du travail d'une région manufacturière et surpeuplée à outrance, dont les exhalaisons et ïes infiltrations empoisonnent à la ronde l'air, la-terre et les eaux, et ont failli plus, d'une fois empoisonner les relations, entre Français et Belges. Voilà. l'Espierre. » A part l'empoisonnement des relations, nia foi ! on croirait lire la descritpion du Schyn. Or, c'est ici que la question nous touche. Il paraît que l'on a trouvé — c'est. M. Gautier qui l'affirme — un moyen simple et peu coûteux de désinfecter cette rivière-égoùt. Le voici : « Tout se bornerait à amener les eaux polluées, par l'effet de la pesanteur, dans des bassin;' de décantation, où, après traitement par des réactifs aussi vulgaires que le sulfate d'alumine et la chaux hydratée, elles seraient soumises à deux filtrages successifs sur rognures (sesqiïioxyde. de fer) et sur tourbe. Un point, c'est tout. ! » Si la chose est vraiment si simple, nous pourrions peut-être y songer en attendant que l'on détourne et voûte le Schyn ? esthetiques des rues Il est des villes où on les cache ; 011 creuse à leur intention des réduits souterrains pavés de faïence claire et tapissés de blancs carreaux. Il en est d'autres où, ne pouvant les enterrer, on les construit minuscules, exigus et fluets à les pouvoir dissimuler derrière un arbre, puis 011 les peint couleur du temps pour les faire oublier. Chez nous, il n'en va pas ainsi. Comme ils sont à tout prendre des édifices publics et qu'ils nous coûtent pas mal d'argent, c'est bien le moins qu'ils nous fassent honneur. On les veut grands, ronds, imposants ; il leur faut le haut du pavé ou le beau milieu de la place et, à peine une rue nouvelle est-elle tracée, que vlan ! -on en plante un au beau milieu. On a choisi pour l'ériger cette fois le bout de l'avenue Van Bijswijck et le centre même de la courbe que le tram y décrit avant de retourner vers le port. Ce nouvel édifice — on nous comprendra, — requiert l'attention à trois cents mètres. Il est le point de mire, le centre de la perspective, le but où l'on va ; il tient la place d'un groupe en bronze, d'un marbre, d'un massif fleuri — et, afin que même la. nuit sa présence demeure évidente, il se couronne tel un phare, d'un gigantesque lanterneau. «Ce n'est pas très joli, dira-t-on, mais enfin c'est pratique. » le monument beernaert Le comité national (lu monument Beernaert vient de constituer un comité pour la province d'Anvers. Il a été formé comme suit : Présidents d'honneur : MM. le baron van de Werve et de Sciiiide, gouverneur, et De Vos, bourgmestre ; Président : M. Charles Corty, président de.la chambre de commerce ; Vice-présidents : MM. Edgard Castelein, vice-président. de la chambre de commerce, et Charles Le Jeune; président de l'Association belge pour l'unification du droit maritime et du comité maritime international ; Secrétaires : MM. Th. Kreglinger, secrétaire-général de la chambre de commerce, et Schob-bens, chef du cabinet de M. le gouverneur ; Trésorier : M. C. Grisar, président de l'Art contemporain ; Membres : MM. Leclef, Ryckmans, Van Pe-borgh, Ernpain et Bergmann, sénateurs ; de Meester, de Kerchove d'Exaerde, Franck, Vande Walle et Versteylen, députés ; Van Hal, bourgmestre de Turnhout ; Strauss, échevin d'Anvers, président du conseil supérieur de l'industrie et du commerce ; Laureyssens, président du tribunal de commerce d'Anvers ; Engels, ancien président du tribunal de commerce ; Daneo, vice-président de la chambre de commerce ; Gerling, président de la Fédération maritime ; Arm. Grisar, ancien président de '1 Fédération maritime ; H. Claessens, président de l'a chambre arbitrale et de conciliation pour grains et graines ; Block, trésorier de la chambre de commerce ; V. Delà Montagne, directeur de l'académie royale flamande à Malines ; J. De Vriendt, directeur de l'académie" des beaux-arts à Anvers ; Pol de Mont, conservateur du musée des beaux-arts à Anvers ; Max Rooses, conservateur du musée Plantin ; le chanoine Van Caster, à Malines ; Henrion, président de la section Anvers-Limbourg de l'Association de la presse belge ; Alph. Aerts, armateur ; Ed. Bunge, négociant; Léon Dens, conseiller communal ; H. Fester, président de la Société des nouveaux concerts ; Maurice Ge-vers, banquier ; Jacques. Langlois, dispacheur, et M. Schellekens, à Lierre. A l'association de droit commercial Dans sa séance du vendredi, 8 mai, sous la présidence de M. Auguste Dupont, la commission constituée pour l'étude des réformes à apporter dans la profession d'agent de change et les bourses de commerce, a terminé la discussion des principes généraux, qui devront servir de base à la législation future. La commission a procédé à l'examen de certaines incapacités de droit commun au point de vue de l'admission et du maintien dans la profession. Les faillis, interdits, sous conseil judiciaire, doivent en être écartés. Quant aux bénéficiaires d'un concordat préventif, ils semblent ne pas devoir être exclus comme tels. Le seront en tous cas ceux ayant subi des condamnations qui porteraient atteinte à la dignité de 'à profession. La commission est encore unanime à. considérer* qu'une loi réglementant la profession d'agent de change ferait œuvre vaine sans la promulgation de sanctions pénales frappant l'immixtion, celle-ci devenant un délit. La rédaction d'un texte en application des principes votés est confiée à une sous-com mission et la commission s'ajourne jusqu'au moment de la discussion du texte proposé. INTÉRIEUR Les recettes des chemins de fer Pendant le mois d'avril dernier, les recettes approximatives se sont élevées à 27,950,000 ■ '-'anes (9,020,000 francs voyageurs et. 18,930,000 francs marchandises), contre 25,084,000 francs eu avril 1913 .respectivement 7,537,000 et 17 millions 547,000 francs). La plus-value pour avril 1914 est donc de 2,866,000 francs. Pendant les quatre premiers mois de cette année, les recettes approximatives se sont élevées au total de 107,105,000 francs (31,070,000 francs voyageurs et 76,035,000 francs marchandises), contre 106,028,000 francs de recettes définitives (respectivement 30,540,000 et 75,488,000 îvàhcs. Il y a donc une augmentation de 1,077,000 francs pour les quatre premiers mois de 1914. A l'Union coloniale On a inauguré, mercredi soir, en grande solennité, les nouveaux locaux de l'Union coloniale belge. Il y avait, foule de personnalités qui touchent au monde colonial, quantité de parlementaires et de très nombreux officiers. M. Cooreman, entouré de MM.Renkin, Franck, Van Cauwelaert, Vandervelde, Tibbaut et le major Dubreucq, présidait la cérémonie. M. Cooreman, dans son discours, a défini l'œuvre que constitue l'union coloniale et le but qu'elle poursuit. Puis, le major Dubreucq a donné lecture d'un discours que devait prononcer le général Thys, retenu par un deuil rvceat. Enfin, M. Renkin a prononcé un discours dans lequel il a protesté contre l'idée de la vente d'une partie du Congo. La musique des grenadiers prêtait son concours à cette cérémonie. La mission chinoise Les membres de mission chinoise ont quitté Bruxelles, hier, à six heures du soir. L'ambas sadeur Lou-Tseng-Tsiang va se reposer dans une propriété qu'il possède à Locarno. en Suisse. Contre la fasification du beurre L'Union des laiteries coopératives de Liège ;i déposé mercredi, entre les mains du ministre de l'agriculture, une pétition, signée par 1,632 cultivateurs et fermiers du pays de Liège, contre la falsification des beurres, qui s'opère dans des proportions effrayantes. Des sanctions sévères sont demandées contre ce trafic déloyal qui porte atteinte aux intérêts des laiteries et des commerçants honnêtes. L'industrie du beurre attend des ordres sévères pour la répression de la fraude et, de la falsification dans l'intérêt général du pays. Relations hollando-belges On a souvent constaté la progression considérable du chiffre d'affaires des deux pays depuis que, vers 1906, la campagne hollando-belge eut rapproché les deux pays. De récentes statistiques témoignent qu'en ces trois dernières années la progression n'a cessé de s'accroître. Les importations de' Hollande en Belgique, en commerce spécial, furent, en 1910, de 1,877,439 tonnes, pour une valeur de 293,461,000 francs; en 1911, de 2,012.157 tonnes, pour une valeur de 298,217,000 francs ; en 1912, de 2,389,411 tonnes, pour une valeur de 356 millions 573,000 francs ; et, en 1913. de 2.501,134 tonnes, pour une valeur, de 368,803,164 francs. Les trois premiers mois de 1914 accusent déjà un trafic de 494,855,456 kilos, pour une valeur 89,924,132 francs. Les exportations de Belgique aux Pays-Bas ont été : en 1910, de 2,350,982 tonnes, pour une valeur de 328,335,000 fr. ; en 1911, de 2.382.303 tonnes, pour une valeur de 352,346,000 fr. ; en 1912, de 2,606,015 tonnes, pour une valeur de 367,599.000 fr. ; et, en 1913, de 2,456,051 tonnes pour une valeur de 330,646,502 francs. Les trois premiers mois de 1914 indiquent un trafic de 584,090,819 kilos, pour une valuer de 91 millions 223,696 francs. En trois années, la progression des importations de Néerlande a été de 75 millions de francs. Les exportations belges eussent été plus considérables si l'année 1913 n'avait marqué un recul imputable à la grève générale. Mais déjà , les trois premiers mois de 1914 attestent que l'essor des affaires va marquer une nouvelle, étape, dans cette marche ascendante ininterompue. Si nous considérons qu'il n'y a, outre Roosendael, que six millions de consommateurs, la Hollande est de très loin, toutes proportions gardées, notre meilleure cliente. La formation économique de notre corps diplomatique Le comte de Ramaix, rapporteur de la commission des affaires étrangères du sénat, appelle la vigilante attention du ministre sur la nécessité d'assurer « la formation économique du corps diplomatique par toutes les mesures possibles ». L'honorable rapporteur s'explique en ces termes : Parmi ces mesures, il en est quelques-unes qui ne semblent pas de nature à susciter de grandes difficultés, par exemple : obliger dans certaines limites. cela se comprend, les diplomates et consuls, chefs de mission et autres, à passer en Belgique toutes leurs vacances ou. au moins, la plus grande partie de leurs vacances. C'est pour ces agents le seul moyen de se tenir au courant du mouvement îles idées du pays et par suite le seul moyen d'apprendre à connaître les hommes du jour dans tous les domaines de notre activité nationale. Une autre mesure également facile à réaliser pourrait produire, elle aussi, d'excellents résultats. Nous voulons parler des visites que nos chefs de mission feraient à nos principales usines, ainsi qu'à nos grands établissements commerciaux et financiers. Inutile d'insister sur les avantages multiples des relations personnelles créées de cette façon. Dans le même ordre d'idées, le département ne jugerait-il pas à propos de* charger de jeunes diplomates et des consuls de carrière de faire en Belgique dos tournées industrielles ? Ces visites feraient l'objet d'un rapport qui serait publié ou non, suivant les circonstances. Lors de leur examen commercial, les secrétaires de légation font des tournées de ce genre. Nous 11e pouvons (pie les approuver : mais il nous paraît qu'il serait bien nécessaire, vu les transformations incessantes de l'industrie et les changements continuels qui se produisent dans Ios milieux économiques, qu'ils renouvellent ces visites, au moins une fois, pendant le cours de leur carrière. L'important, en effet, pour nos agents du service extérieur n'est pas d'avoir connu, dans leur jeunesse, la situation économique du pays, mais-bien de se tenir au courant de ses modifications et d'être ainsi toujours fixés très exactement sur les conditions dans lesquelles elle se trouve. Du reste, si nous ne nous trompons, cela se pratiquait dans le temps. Il y aurait peut-être intérêt à faire revivre cette ancienne tradition. Votre commission, messieurs, a eu l'occasion dans ses rapports précédents de préconiser une certaine fusion entre les fonctionnaires du ministère des affaires étrangère': du service administratif et du service extérieur. L'honorable ministre a déjà pris quelques mesures dans ce sens : nous ne pouvons qu'y applaudir, tout en l'engageant à ne pas s'arrêter dans cette voie. Le but à atteindre est d'arriver à fondre, dans la mesure du possible, ces deux classes de fonctionnaires d'un même département, qui aujourd'hui semblent séparées par une barrière presque infranchissable. La formule, cependant, ne paraît pas bien difficile à trouver. Pourquoi ne pas envoyer à l'étranger, chaque fois pendant, une période suffisamment longue, les fonctionnaires qui remplissent les conditions requises, bien entendu, d'abord comme secrétaires de légation, ensuite connue conseillers, ou bien comme vice-consuls ou consuls Après ces stages à l'étranger, ils pourraient ultérieurement êLo .. ,mmés/ chefs d'une mission diplomatique ou consulaire. D'autre part, les secrétaires et conseillers de légation. les vice-consuls et consuls, au moins une fois avant d'être nommés ministres ou consuls géné-j raux. devraient être détachés, pendant un Serine également d'une certaine durée, à l'une ou l'autre direction du ministère des affaires étrangères. Ils acquerraient ainsi la double formation nationale et étrangère indispensable, à notre avis, pour les mettre à même de remplir utilement leurs fonctions A l'étranger. Cela se pratique dans certains pays et nous nous permettons de demander à l'honorable M. Davignon s'il n'y aurait pas lieu de le faire également en Belgique ? CONGO L'eau des lacs Moëro et Tanganyika L'eau de surface du Moëro renferme donc très peu de sels dissous ; elle est potable. Mais il faut la filtrer jjour beaucoup d'usages. Elle contient toujours une quantité assez notable de microorganismes et particulièrement des Myxophycées du genre Anaboena. Ces algues sont si abondantes que l'eau du lac en paraît jaune (sur le disque blanc de Forel) et que sa transparence n'est que de 0.40 m. ; sa couleur correspond à XI de l'échelle colorimétri-que de Forel. La température de l'eau de surface du lac Moëro oscille entre 25°5 et 29°5. Le Tanganika s'étend sur environ six degrés de latitude. Les -conditions physiques du lac, ainsi que la composition chimique de son eau diffèrent d'après les localités : c'est pourquoi nous donnons plusieurs analyses de l'eau de surface de ce lac. L'eau du Tajigànika est potable. Elle ne renferme que 0.357 gramme de sels dissous par litre, alors que la limite tolérée est de 0.500 gramme par litre. La quantité de sels de chaux est minime : en inovenne 0.05 gramme par litre. C'est donc une eau remarquablement douce ; elle ne contien en effet qu'une moyenne de 3.60 p. c. de Ca parmi ses substances dissoutes, alors que la grande majorité des lacs posèdent de 20 à 35 p. c. de Ca. Les échantillons d'eau analysés ne renferment pas d'ammoniaque ni d'acide nitreux ; l'acide nitrique a été décelé sous forme de traces indosables. L'eau est presque toujours très claire ; sa transparence moyenne est de 6 mètres ; elle ne tient en général pas beaucoup de. substances organiques ni de micro-organismes en suspension. Cependant à certaines époques de l'année, par temps très calme, le plankton des couches profondes monte à la surface et constitue parfois une véritable bouillie dans le fond des baies où le vent le rassemble. Ce plankton est formé surtout par des algues Myxophycées et par qpelques crustacés Copépodes. presque invisibles à l'œil nu. L'eau de surface destinée à l'alimentaion devra donc être filtrée lorsque le lac est très calme. La température de l'eau de surface pscille entre 20° et 28°. Plusieurs vapeurs naviguent depuis quelques années sur le Tanganika. L'eau du lac convient parfaitement à l'alimentation de leurs chaudières. Dans le district du Tanganyika-Moëro Le développement de l'activité économique dans ce district pendant le dernier trimestre de 1913 s'est manifesté par l'ouverture de cinq établissements commerciaux. Malgré cela, 011 paraît manquer encore de magasins approvisionnés régulièrement où les résidents seraient sûrs de trouver des marchandises de bonne qualité et à. des prix raisonnables. C'est la raison pour laquelle les Européens se ravitaillent souvent soit en Europe, soit à Stanley-ville. La situation qui existe à Kongolo se présente aussi à Kofakumba et dans maintes localités du Katahgà. NOUVELLES MARITIMES Ouverture du port de Streletzk Sebastopol, 14 mai. — Le nouveau port de commerce de Streletzk à 5 verstes de Sébasto-pol, est ouvert. Les frets de l'Elbe Les frets de l'Elbe ont été élevé de 3 pfennigs par suite des hautes eaux. Les navigations austro-hongroises Vienne, 15 mai. — La "Société de navigation Austro-americana, comme on sait, va établir un service direct entre le Chili et Trieste. A cet, effet, elle touchera pendant cinq ans du gouvernement chilien une subvention annuelle de 200,000 francs. On cherche également à obtenir une subvention du côté autrichien. Les sociétés de navigation hongroises procèdent tour à tour à l'augmentation de leur capital. La Société de navigation fluviale et maritime (Ungarische Fluss & Seefahrt Gesell-schaft) porte son capital de 10 à 30 millions de couronnes et la Ungarische Levante Schiff-fahrt Gesellschaft porte le sien de 6 à 10 millions. EXTÉRIEUR ALBANIE Les négociations albano-épirotes De Vienne, le 14 mai : On mande de Corfou à, la Correspondance albanaise que les négociations entre la commission internationale et, les représentants épirotes ont réalisé des progrès en ce sens qu'on est déjà arrivé à une entente sur plusieurs points. Les pourparlers se poursuivent, au sujet des questions non encore résolues. ALLEMAGNE AU REICHSTAG Le budget des affaires étrangères Discours du secrétaire d'Etat Au cours de l<i discussion en deuxième lecture du budget des affaires étrangères, M. von Jagow, remplaçant le chancelier de l'empire, prend la parole. Depuis le dernier discours du chancelier ici, dit-il, la détente générale en Europe a fait des progrès. Nous espérons que la liquidation de - la situation créée par la crise des Balkans est désormais assurée par l'acceptation par les intéressés des décisions de Londres et de Bucarest comme base de la paix. Il faut ardemment souhaiter qu'aucune des parties ne mette obstacle à l'exécution de ces traités et que les difficultés inévitables dans un si grand bouleversement s'arrangent à l'amiable. M. von Jagow espère que la régénération de l'empire ottoman ami ne pourra être que favorisée et que le régime de la paix parmi les divers éléments des territoires 11011 vellement partagés arrivera à s'établir pratiquement. M. von Jagow se réjouit de l'acceptation par la Turquie des conseils des puissances touchant les réformes en Arménie. « Nous travaillons, dit-il, dans la mesure du possible, au maintien de la paix dans les Balkans. Les difficultés rencontrées par le nouveau souverain d'Albanie n'ont rien d'imprévu. Le retrait des troupes grecques de l'Albanie méridionale et la médiation de la commission de contrôle entre les insurgés et le gouvernement albanais laissent espérer que le calme s'établira là aussi bientôt II n'y a aucune raison de croire que la consolidation progressive de l'Albanie soit une utopie. Si nous jetons un coup d'œil rétrospectif sur les événements des Balkans, nous pou-ovns constater avec satisfaction qu'on a pu jusqu'ici, grâce à, l'action décidée et à l'entente de la triplice ainsi qu'à l'accord amical avec l'Angleterre, la Bussie et la France, défendre entièrement les intérêts légitimes des monarques alliés.» (Applaudissements.) M. von Jagow loue l'attitude sage, mesurée et médiatrice de la Boumanie : la sagesse de son souverain est une garantie qu'il persévérera dans sa politique et que, d'accord avec ses anciens alliés, il collaborera au maintien de la paix établie par les décisions de Bucarest et de Londres. (Vifs applaudissements). « Les principes qui nous ont guidés jusqu'à présent, dit-il, resteront aussi les nôtres dans l'avenir. Sans méconnaître les droits et les intérêts des autres puissances et avec une

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This item is a publication of the title Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1889 to 1919.

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