Informations belges

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s.n. 1917, 07 July. Informations belges. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1t15j/
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N" 388 7 Juillet 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante ^ jl w c% -a. a , g ml », «s» jl*. k, Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou. officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucan signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, LE IIA/VK.E (Seine-Inférieure) France. Discours prononcé par M. le Ministre Take Jonesco, le 15 juin 3 917, à la séance du Parlement roumain, en l'honneur de M. le Ministre Vandervelde. « Monsieur. « 11 n'y a rien de plus beau dans l'histoire de l'humanité que la décision du peuple belge en (ace de la menace allemande ; cette décision il l'a prise, sans aucune hésitation, comme quelque chose qui allait de soi. Le peuple belge n'avait aucune revendication territoriale à formuler ; il ne demandait qu'à continuer son travail fécond dans les œuvres de la paix. Rien n'aurait été plus facile que de trouver une de ces formules transactionnelles qui en apparence sauvent tout. Il a compris, le peuple belge, en cette seconde unique de son existence, que des formules pouvaient sauver tout mais non pas l'honneur, et d'être infidèle à l'honneur l'idée ne lui vint pas. Comme pour tous les élus, la vertu lui fut facile puisque la lâcheté lui était inconnue. Mais pourtant la nation belge savait ce qui l'attendait. « Elle n'ignorait pas la formidable force des ennemis, elle savait que ses champs allaient être dévastés, ses usines détruites, ses villes incendiées, sa population massacrée. Elle savait tout cela et elle alla à la mort — à la mort qui sera suivie de la plus éclatante résurrection —■ virilement, sans larmes comme sans fanfaronnade, presque gaiement. Dès ce moment votre patrie s'est élevée à une hauteur qu'elle-même ni personne ne pourra .jamais dépasser.« C'est pour cela qu'en septembre 1914, à mon Roi qui me demandait si je voyais un grand nom sortant de cet effroyable cataclysme, je répondis qu'il yen avait au moins un qui était entré déjà dans l'histoire, son neveu, le Roi Albert. Roi d'une libre démocratie moderne, il symbolisait pour moi le noble geste d'une noble nation. Vous aussi, Monsieur, vous êtes entré dans l'histoire. Ce n'est pas une des moindres merveilles de l'heure présente, que de voir toute une nation, du Roi représentant de la tradition des chevaliers jusqu'à la masse profonde, à ces masses ouvrières qui passent leur vie dans les entrailles de la terre, loin du soleil ou devant la terrible fournaise des usines, avoir la même conception de la chose la moins matérielle, de l'honneur, et de l'avoir si noble que pour la définir il faut emprunter au Castillan son vocable favori « el pundonor ». « Tout le monde sait combien vous représentez l'âme de ces masses populaires et c'est pour cela qu'on peut vous dire que votre nom restera, autant que la vie sera gardée sur ce globe, puisque si l'Allemagne peut donner la mort, la Belgique donne l'immortalité. Je disais, Monsieur, que vous vous attendiez à toutes les horreurs qui ont constitué votre martyre. Je me trompais. Il y en a une qui a dit vous surprendre, c'est celle-là qui a dû coûter davantage à vos cœurs endoloris. Lorsque le barbare s'est aperçu que de violer votre territoire il avait commis une faute qui devait lui être fatale, il essaya d'ajouter à la violence la tricherie. Il employa contre vous le faux, le faux vulgaire, pour vous ravir l'honneur. Certes, sa tentative échoua pitoyablement. Elle vaut pourtant d'être retenue. Elle est tournée à votre avantage. C'est l'aveu de l'Allemagne que de comprimer l'adversaire; c'est encore la Belgique envahie et à moitié désarmée qui est, pour elle, l'ennemi le plus redoutable. Cette fois-ci, l'Allemagne a vu juste. Ses vastes projets de domination universelle, c'est vous qui les avez fait échouer. « Sans la violation de votre neutralité il est plus que probable que l'Angleterre, qui se couvre en ce moment d'une gloire immortelle par le plus noble, le plus désintéressé des sacrifices, aurait perdu un temps précieux et que, embarrassée de ses rêves pacifiques i^ans un monde de brigands, elle aurait retardé son entrée dans un conflit dont le véritable enjeu n'a été rendu évident que par l'attentat commis contre vous. Lutte du germanisme contre le slavisme, nécessité de gagner une place au soleil, combien de formules mensongères auraient réussi à cacher ce dernier assaut delà réaction, pour laquelle la force crée le droit contre la sociétémoderne, toute de liberté et de démocratie, dans laquelle tout doit s'incliner devant le droit. Sans la violation de votre territoire, il est encore plus probable que jamais nous n'aurions assisté à ce sublime arrêt des démocraties du Nouveau-Monde — elles qui se flattaient d'avoir échappé aux folies de la guerre — retournant avec une admirable piété filiale dans le Vieux-Vlonde, qui les a enfantées, pour le sauver du fléau du militarisme prussien. « Sans le martyre de la Belgique il nous manquerait notre armée la plus fraternelle, celle qui nous donne la certitude de la victoire : l'unanimité de la conscience humaine, cette unanimité qui dans la guerre contre l'Allemagne pèse plus que tous les bataillons et tous les canons, et si parfois la faiblesse inhérente à la nature humaine essayait de parader devant nos yeux, la vision des forces de nos ennemis, l'unanimité de la conscience humaine serait là pour nous crier : Haut les cc*urs ! Le triomphe vous

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This item is a publication of the title Informations belges belonging to the category Oorlogspers, published in Le Havre from 1916 to 1919.

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