IEE0RMATIOUS BELGES N° 622 du 3 nars 1918, ( X X ).- La propagande clandestine en Belgique occupée.-La réponse des patriotes anversois aux manoeuvres "aktivistes'1 » - En vue de la manifestation si complètement ratée du 3 février 1918, les "aktivistes" flamingants qui devaient proclamer, ce jour là, i'autonomie de la Elandrs et la dissolution de l?Etat "belge, avaient répandu à Anvers et dans les environs des circulaires et des journaux par dizaines de mille. Les patriotes, pour-^ chassés par l'autorité allemande et n3 ayant nul organe a leur disposition, parvinrent cependant à faire circuler jies papillons sur lesquels on lisait (traduction): " A "bas les Judas, les sans honneur qui sans^ pitia, pour une poignée d'argent, vendent au Prussien notre chère Belgique„ " A "bas les traitres. qui livrent notre pays au ^asquo à pointa, " Vive la Elandre dans la ^lgique libre ! " Vive notre grand roi Albert ! " Vive notre gouvernement belge ? " Vive S.S. le Cardinal Mercier !" Le lendemain de la lamentable journée du 3 février 1918, une circulaire fut jetée dans les rues du haut des maisons et des monuments publics, Ep voici une traduction: " 3 février I9I8C " Jour d$ vengeance, jour de victoire ! " La chose est réalisée, Le peuple le plus libre,, le plus fier, le plus loyal peuple du monde, la peuple flamand, à manifesté sa volonté, vengé son honneur.. Il a montré qu'il a toujours conservé son caractère séculaire:- fidélité h lui même et au devoir, " 'Trop longtemps des individus soudoyés, des agents stipendiés ont trafiqué comme un bétail soumis, L<î 3 février se leva. jour de la vente définitive» —ais il devint, cependant, mn jour de vengeanc* et un jour de victoire Jje peuple de Elandre s"est levé innombrable, il a montré les poing's. levé les massues.. Il a crié, jusqu'à étourdir et aveuglera " Elandre libre dans la libre Belgique" ! " Arrière traitre~s1 Arriéré mercenaires I Arrière Judas ! Arrière, faux conducteurs du peuple l " Loups sous la toison du mouton. ! Il a coupé les ailes aux gens qui se croyaient couvés par un aigle. " Il n'a pas voulu souffrir plus longtemps que son lion eut l'air, aux yeux dû monde, de danser le ridicule et indécent tango. " Il a arraché ses bannières au lion profanées des mains souil lées qui les portaient* " (BS.! qu'elle ast "belle, cette journée du 3 février 1918 ! " Jourvde vengeance contre les scélérat s. jour de victoire porur no£re chère Elandre. Bis maintenant, _e 3 février peut etre place au meme rang que le il juillet I302o 1302 a sauvé la Elandre du danger dja lys. 190)8 du danger du casque à pointe. " Oh! Sainte et justevengsance,* combien effroyable mais aussi çombien salutaire fut votre oeuvre! Effroyable comme un raz de maree de notre -^scaut, qui^brise toutes les digues avec une violent ce^rageuse et furieuse enleve tout ce qui se trouve sur son passage " J-raitres à la Elandre^', une double digue d'Allemands n'a pu vous protéger contre j_a colère du peuple ! Quel sera donc votre sort lors que enfin, plus_tôtpeut-etre que vour ne le supposez, vous vous trouverez, sans protection, devant le peuple flamand courroucé et vengeui? E1 aman d et patriote , " ( X X ) MESURE ALLEMANDE CONTRE L'-BSPIOiîNAGE A LA EROÎTTIERE BEL-GSKHOLLAîjDAISE,- après le "Telegraaf " . d'Amsterdam, les Allemands, a la^frontière belge, établissent deux haies en fils électriques, separaes d'environ 130 mètres,, Toutes les maisons, fermes Si arT1)n?s ,■?+ trouvant dans cet espace doivent, être rasas- à fleur sol. Le^ autorités allemandes declarent que cette mesure est prise contre 1 espionnage, trop de lettres passant secrètement la fron-xiere9

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