Informations belges

727 0
12 February 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 12 February. Informations belges. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm43p1r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

N* 603 - 12 Février 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelle» 4e presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première 4e publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'u pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (it) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. AAr«B8er las communications d« servioe : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVKË (Selue-Inférieure) l'rmuoe. Le sac et les massacres de Dinant. — Un important ouvrage du procureur du roi, M, Tschoffen, témoin oculaire et victim» de la barbarie allemande. — Il est des forfaits dont on ne se lassera jamais de scruter les péripéties, de sonder les moindres détails ; ces forfaits étant, de par leur formidable ampleur, passés au premier rang des préoccupations sociologiques humaines. Tels les crimes de l'armée allemande en Belgique, au mois d'août 1914 : Herve, Visé, Louvain, Aerschot, Andenne, Tamines, Dinant, etc. Dès les premiers jours de la guerre, une fraction de l'armée allemande pénétrant en Belgique par l'Ardenne descendit vers Dinant-sur-Meuse : le 23 août, après un combat livré aux troupes françaises, les troupes allemandes détruisirent complètement par le feu cette admirable cité, joyau de la vallée mosane, après l'avoir pillée et après avoir assassiné des centaines de civils paisibles, parmi lesquels une forte proportion de femmes, de vieillards et d'enfants.Ces faits, relevés par la Commission d'enquête belge, n'ont pas été niés ; c'était impossible. Les Allemands eux-mêmes ont dû les reconnaître explicitement. Seulement les autorités allemandes ont tenté — efforts laborieux et longs en vain — de trouver des excuses et de les faire valoir devant l'univers épouvanté par tant d'horreur. A la tentative allemande de disculpation, un habitant de Dinant, et non des moindres, ayant vécu les journées terribles, vient d'opposer son propre témoignage dans un ouvrage important, paru en Hollande. A l'autorité de sa parole de témoin oculaire et de victime s'ajoute encore celle de la personnalité de l'auteur qui est M. Tschoffen, procureur du roi à Dinant. Des habitants de Dinant ont-ils, comme le prétendent les autorités allemandes, pris part aux hostilités contre l'envahisseur ? M. Tschoffen, avec sa compétence de magistrat rompu aux enquêtes et à la critique des témoignages, examine scrupuleusement tous les faits allégués et les réfute un à un, les confrontant avec l'affreuse réalité, de lui directement connue. Il donne en plus des déclarations d'autres témoins oculaires telles que celle-ci, émanant d'un prêtre : « Le dimanche 23 août, l'attaque des bords de la Meuse fut générale et simultanée sur une longueur de 30 kilomètres à peu près. « Dinant fut envahi de tous côtés à la fois vers 6 h. 30 du matin. Le massacre des civils commença aussitôt et fut poursuivi pendant 48 heures avec une méthode qui prouve la préméditation calculée et, d'ailleurs avouée. Le sort de Dinant était décidé d'avance. En voici la preuve : le colonel du 172® saxon avait dit 2 jours avant à M. le curé de qu'il ne resterait pas pierre sur pierre de la ville ». L'œuvre de critique judiciaire de M. Tichoffen fourmille de détails qui sont pour la plupart des répétitions d'une scène dramatique type : les soldats allemands arrivent dans un quartier, commencent par arracher de leurs maisons des familles entières, accusent faussement les hommes d'avoir tiré sur les troupes et les fusillent sans jugement devant les femmes et les enfants terrorisés. Entre autres épisodes, en voici un particulièrement douloureux à rappeler et qui met en lumière l'innocence des victimes : « C'était dimanche. M. le curé était aumônier à l'armée. Le père Joseph, vicaire, n'avait pas dit la première messe à la paroisse. Il la dit à l'abbaye (où beaucoup de Dinantais avaient été emprisonnés comme otages) vers 9 heures. Tous les prisonniers y assistèrent. La mitraille et la canonnade (entre Français et Allemands) faisaient rage au-dessus du mona'stère ; on priait avec ferveur. Presque tous les hommes qui allaient mourir une heure après communièrent, grâce à une heureuse inspiration du père Joseph. Il leur dit (sans peut-être croire parler si juste) que la mort était menaçante et qu'en pareil danger la communion en viatique pouvait leur être accordée. Hélas ! la mort était à la porte de l'abbaye et attendait ses victimes ! « Un officier vint, en effet, dans le cloître et donna l'ordre de rassembler tous les hommes. Les religieux, persuadés qu'il s'agissait d'un appel, d'un contrôle quelconque ou d'avis à recevoir, recherchèrent tous les hommes dispersés dans la maison et les engagèrent à se grouper près de l'officier. Plusieurs demandèrent avec anxiété ce qu'on allait faire d'eux. L'officier tenait son révolver de la main gauche. Il était entouré de soldats,baïonnette au canon. Il demanda si tous les hommes étaient bien là. On lui répondit qu'on les avait tous recherchés. « Il dit alors : «Levez les bras. N'ayez pas peur. On ne vous fera pas de mal. Sortez. Tous les hommes défilèrent en masse devant lui. Il sortit le dernier, en fermant la porte ; une minute se passe, le temps de faire 25 ou 30 pas. Un cri d'effroi s'élève, domine le bruit de la rue. Il est poussé par les 45 hommes et, en même temps, des coups de fusils re-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods