Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 04 May. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63q5k/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES* IKLOIQUB : 16 franc» par m ; francs poor «ix moi* ; 4 frases pow trois mok a RUE DE FLANDRE, S. GAND v ^ Pour tétranger, le port en sut TÉLÉPHONE 665 *" dernière page dn Journal. De-ci, de-la LHicneuM'fciu il esi pas loujours la scien ce rébarbative et i>oussiéreuse qu'un vain peuple pense. Elle a des trouvailles adorables qui font rôvor les amants et les poètes. Kn ce temps où l'on recherche avec ardeur les témoignages évocateurs du passé, la patience des fureteurs est parfois singulièrement récompensée. C'est ainsi que les journaux anglais publient une lettre intime retrouvée dons les fouilles de Siparus, au Nord de Bobylone. C'est la lettre qu'écrivait une jeune Dabvlonienne - elle devait être gracieuse et jolie, n'est-ce pas ? — à son ami lointain, il y a quel que quatre mille ans. Elle est écrite en caractères cunéiformes sur une tablette d'argile. Après tant de siècles, on peut ris quer l'indiscrétion de la reproduira L voici : Le dieu-soleil et tvnjroduk vou* auooruoiit lu vie éternelle. Je vous écris pour savoir de vo^s si votre santé est _ bonne. Oh ! envoyez-moi des nouvelles u ce sujet. Je suis maintenant à Ba bylone. mais je ne vous y ai vu nulle part et cela me tourmente beaucoup Eor.vez-inoi quand vous viendrez, afin que je sois heureuse. Venez au mois des fêtes. La vie éternelle vous soi' accordée par fnoi et pour moi ! N'est-il pas émouvant, ce billet doux re trouvé si longtemps après que ceux dont i! a fait battre le cœur ont été recouverts sous l'inexorable poussière dos âges. Vouf voyez qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil en matière amoureuse, et qu'on sa vaif raffiner sur le fendre, à Babylone, an temps des bas-reliefs géants, tout comme à l'hôtel de Rambouillet et comme dans les vers de M. Rostand. * I.a vie éternelle vous soit accordée par moi et pour moi ! » Les amoureuses ont eu depuis l'aube des temps de pathétiques promesses et de char De-ci 'iers électoraux qui ne reculent devant au mne énormité pour enrichir la bonne eau se ou dépouiller l'adversaire de deux ou rois voix, et l'un d'eux vient, on le sait-le s'illustrer imoubliablement, en contrai-mant, administrativement le grand poète ïmile Verhaeren h prouver qu'il est Belge. L'incident fait long feu. Houspillé 'par es bons ironistes du Pourquoi Pas ? le : )hénoménal scribe à qui l'on doit cet ex->loit pharamineux, riposte par une épltre lélectable, dans laquelle le pauvre homme intreprend de prouver qu'il a la loi élec-orale pour lui. Et il triomphe, le malheu eux, avec une telle satisfaction qu'il en aut bien conclure que son cas doit être i>n-iirable.Tel saint Thomas, le bonhomme est in-rédule. L'avis de l'opinion européenne, et elui des dictionnaires, qui lui certifient ue Verhaeren est Belge, ne lui suffisent as. Il veut des textes officiels. De la part 'un clérical, voilà qui est hasardeux. S'il emandent des preuves aussi irrécusables our croire à, l'Immaculée Conception, au, assage de Jonas dans la baleine ou ingt autres fariboles dogmatiques, il ris-ue fort de devenir mécréant... En attendant, il ne comprend pas la eauté de son geste, qui est de prouver que ion n'arrête l'avidité électorale de son arti. à la faveur d'un lumineux exemple' t d'une maladresse désormais historique. m • • Par ces.temipa électoraux, il esl pfquamt le se demander que!:!es trouvailles inédites es cléricaux vont utiliser pour .séduire leur lientèle. Croyez bien qu'ils sauront nous tupéfier par des merveilles inédites, car ;ur ingéniosité est iné<puiisable... On peut leur signaler en tous cas le pro-édé que révèle en ces termes la Dépêche e Toulouse. On renouvelait. il y n quelques Jours. le Con-sil municipal d'nne petite commune de Sicile... Peu d'entrain chez les électeurs. Alors, les conseillers sortants prirent un ramophone et l'ayant Installé près de l'urne, ti filment nasiller ies airs connus de Madame ue La ItoiiiUiu:, de Paillasse, et aui -ovallciia Iluslicana. Tout aussitôt, ieo gens d entrer dans le s.' 6 vole et de déposer, en remerciement. « niletins favorables à ceux qui leur donna: i joie d entendre les chefs-d'œuvre de N uccmi' 'Mascefini et autres Léoneavallo. vue les candidats de la liste rivale ne rt" 'Wit-ils l'auditoire des mêmes morceaux. ( niés non plus par un vulgaire eramoplK lais par la fanfare du lieu... Voilà qui va bien dans un pays où J se contente de musique, mais M. Woe vous dira qu'A ses électeurs d'Alost ;1 f des satisfactions plus substantielles, appétits varient selon les latitudes... ECHOS Un mande de Budapest que le docteur Szekely, médecin h l'hôpi t al Saint-Stéphane, a définitive meut vaincu lu calvitie. Il ne fait pas re pousser les cheveux, iJ les plante et voie comment il opère. Dans la peau du crâne dénudé, il intn duiit à J'aide d'une aiguiL'le un chew étranger, un cheveu assez loriiî, de femn ordinairement, afin qu'il soit plus soupl il en fait ressortir les deux extrémités e1 îe fixe par le milieu au moyen d'un fil d' Ce fil agit comme une ancre ; on n eu so bien entendu, de le stériliser ; il adhère idem eut au cuir et tient le cheveu jv ioute l'éternité. Ce fil d'or est si fin que la quantité > ces-saire pour fixer une chevelure Oo plète, soit ")0.000 cheveux, ne pèse pas gramme. Le L)r Szekely a inventé un ii 'rament spécial Qour cette «orte de ce (lire. On en pratique cent points par cer mètre carré, ce qui fait denix cents chevei ivuisque chaque point est double ; il ne f* ins trois quarts d'heure pour en plan' nnq cents. La piqûre n'est pas très douloureux ''l'inflammation légère qui est résulte d rwiraft en dix ou douze jours : il n'y a po,: l'exemple de suppuration. Quant h l'eff ;>roduit. il est de premier ordre. On pe laver, brosser les cheveux, les enduire < pommade comme des cheveux qcnuiiv ils out du lustre et de la souplesse ; ils r grisonnent mis : ils ne se déracinent poin nu-isqu'lls n*ont pas de racine. Ije docteur a une eliente qui garde le[ ^'ens depuis «ept ans. vw Le sang du mari ne doit pas être transfusé à l'épouse. Grâce aux perfectionnements apportés à la technique opératoire de la transfusion sanguine par M. Alcxi Oarrel, de l'Institut hockefcller de New York, cette intervention est souvent appli quée d'urgence dans le cijs d'anémie pro iende, résultant par exemple d'une hémorragie grave MM. Wallion et Levaditi, de l'Institut Pasteur, se sont demandé si les accidents, loujours possibles lorsqu'on injecte le sang d'une personne à une autre, ne résultent pas d'une certaine incompatibilité entre les humeurs et les cellules du donneur et celles du malade. Ils ont examiné, en se serva it de la méthode de l'agglutination dis globules rouges, un certain nombre de couples au point de vue de leurs réactions sanguines réciproques. D'une communication faite à l'Académie de médecine de Paris par MM. Wallieh et Levaditi, il résulte que, très souvent, If-sérum du mari agglutine les globules rouges de la femme et inversement. Parfois l'agglutination est à ce point intense qu'on pourrait prov xpier, si l'on pratiquait la transfusion, des accidents redoutables. Cela démontre qu'il est absolument indispensable, avant de procéder à cette opération, d'examiner le sang des deux sujets pan la méthode simple et rapide proposée par les auteurs pour être bien certain qu'aucune réaction fâcheuse n'est à craindre. v\w 11 résulte d'une statistique établie par le corps de santé militaire allemand, et basée, sur l'examen • de sept cent mille jeunes gens, que la taille moyenne du soldat est de 1 m. 677i, alors que celle du sous-officier de carrière, dépasse 1 m. 68 et celle du volontaire d'un an 1 m. 71. Les hommes dont la taille est supérieure à lm. 00 forment l'exception (trois pour dix mille), ceux de 1 m. 80, 29 pour cent; présentent 2,12 pour cent du contingent; ceux de 1 m. 75 à 1 m. 80, 29 pour cent; ceux de 1 m. 70 ù 1 m. 75, 24.6 pour cent; de 1 m 65 à 1 m. 70, 34.53 pour cent ; les petits (de 1 m. C0 h 1 m. 65), 22.46 pour cent, et les tout-petits (au-dessous de i m. 60), 7.26 pour cent. — •- La longueur totale des voies fer ré es européennes est de .**42,923 ki lomètres, ©n augmentation de 4,0i' kilomètres pour l'année. s Au point de vue de la longueur du réseau. l'ALlemagne vient en tête, avec 6:2,692 kilo mètres, suivie de près par la Russie, avec 61.861 Tdlom. Puis voici la France, 50.993 l'Autriche-Hongrie, 45.452; la Grande-Btc tagne et l'Irlande. 37.735 ; l'Italie, 17,387 l'Espagne, 15.337; la Suède, 14,330: la Bel gique, 8,775. Si l'on considère l'.importance superficielle diu réseau dans les divers pays d'Eu- , rope, c'^t la Belgique qui vient au premier rang: 29 kilom. 7. par myriamèlre carré: puis le Luxembourg, 19.9 "; la Suisse, 11.8: l'Allemagne, 11.6; Malte, Jersey et Man, I iO : les Pays-Bas, 9.8 ; le Danemark, 9.7 ; la France, 9.5. \v\v Fleur porte-veine. Tout le monde, peut-on dire, porté ici le muguet du premier mai. Voici trois ou quatre ans, nous ignorions encore, en majeure partie, cette «superstition» charmante qui nous vint de Palis, avec la mode et ses caprices souvent moins gracieux. Là encore elle n'était pas beaucoup plus ancienne. Des gens vous racontaient comment tel u tel s'était avise de porter la fleuret n jour officiel du pi intemps, non pol •-ion les astronomes, mais selon lus po s. Il est bien plus probable qu'il s'a; une inconsciente imitation des usag mlogues que nous trouvons en Allen îe, en Angleterre, dans nombre de pa> ais le muguet fut, à l'usage ancien, u: '.me appropriée, des mieux choisies, i devait a»j«isitôt acquérir force traditio. le. On sait que des souvenirs d'une imn >riale féti de la nature se rattaché! cette date. Dans beaucoup d'endroits, les enfant o choisissent une reine, un roi, appelé 1« eine, le roi de mai. Sous leur conduili ls font des promenades en forêt comm pour s'enivrer du printemps. On per trouver l'idée de communier à cette ivre se dans certaines boissons réservées ^ette date et où l'on met tremper ridantes fraîches. Le « Meitrank » des Allemands n'est p» :tre chose. II faut accueillir avec joi us les fétiches de bonheur. S'ils réussis ient un jour ? \%av — Vous ne savez pas ce qu'on viant de faire ?. —• Non. .r. . ' — Pour rétablir la paix entre les liciers on a nommé u i général de divi-:on 1 , ww Cuisme de choix • Le jeune Champoreau quitte pension et rentre à la maitson. Sor papa lui demande : Tu étais bien nourri? Oh 1 ont Ainsi, la nuit, nous entendions souvent des miaulements épouvanta bles... — Et alors ? -- Alors, le lendemain, nous avions du lapin sauté 1 Les Elections législatives FRA ÇAISES LES TEMOINS DE M. D'AILLICRE Paris, 2 — La Liberté dit que M. d'AiUière ix constitué comme témoins 1« duc de Doiulauville et le comte Ferry de I.udie. député do Meurthe-et-Moselle.Les témoins se réuniront eu soir. LES RESULTATS DU PKEM1LR TOUIt Paris, 2. — H est possible de donner aujour-d hui le résultat définitif ai premier tour de scrutin des élections législatives, toutes rectifications ayant été faites et les Commissions de recensement s'étant prononcées. Ont été élus : Conservateurs 3^ Action libérale 27 Républicains progressistes 51 Républicains de gauche 52 Républicains radicaux 27 Radicaux socialistes 11 Radicaux socialistes unifiés 89 Républicains soriali-t^s 17 Socialistes unifiés 4'» lotol... 34» Dans la seconde circonscription ce '.a Martinique le résultat de l'élection n'a pas été proclamé et le dossier sera transmis ù 1m e des dé putés. Il y a 252 ballottages répartis entre 78 départements dont un algérien et deux coloniaux, le Sénégal et la Cochinchine. Lcs conservateurs gagnent cinq sièges. L'Action libérale gagne quatre sièges et en perd t rois. Les progressistes gagnent sopt sièges et en per. dent haut. Les républicains de gauche gagnent douze sièges et en perdent dix. Les républicains radicaux gagnent deux sièges et en perdent sept. Les radicaux socialistes gagnent quatre sièges et en perdent trois. les radicaux socialistes unifiés gagnent douze sièges et en perdent quinze. Les répub'icains socialistes.perdent trois sièges. Les socialistes unifiés gagnent cinq siège^ et ?n nerdent un l'Etranger ° utiiwuiiuiita yut /m auiu pus àuuàjutio uu sa gestion. Le fameux g n< • ;u von Liebert,celui qui 'ait une propagande ôi intense en faveur de nouveaux armements, u du malheur depuis quelque temps A peine a-t-il surmonté la douleur que lui a causée la vesle remportée à la dernière élection partieHe pour îe Reichstag, que les actionnaire.-de la Compagnie africaine, une Société coloniaU dont il est le président du Conseil d'administra tion, se mettent à rechigner, parce qu'au lieu de-huit pour cent de dividende qu'ils avaient ei caissé l'année dernière, on leur communique qu< l'exercice écoulé clôture par une perte de plus d'un million de marks. Les raisons de cette su-prise ne sont pas difficiles à découvrir. En effet, la Société ne s'occupait que d'un seul article. 1< caoutchouc, i^ui est soumis à de nombreuse: f-uctualions. Comme dans presque toutes les en t reprises coloniales, 11 ne peut êlTe question d< bilans prudents. On fait d abord le s promesses les plus alléchantes et l'on répartit une ou deu> fois de gros dividendes, de sorte que le cours d' '•es valeurs est poussé à un laux fantastique Puis quand les gogos ont coupé dedans et que les fondateurs se sont débarrassés de leurs ti très à des cours élevés, tout le château de cartes s écroule au moindre zéphyr, parce que l'échafaudage est creux. Afin de ne pas être obligé de iciidre des compte« aux actionnaires mécontents le valeureux général, dont les entreprises coloniales ont déjà, à plusieurs reprises, occupé l'opinion publique, a déposé son mandat de président du Conseil d'administration et s'est abstenu, naturellement, de paraître à la dernière assemblée générale. Dans les milieux aristocratiques, où M. von Liebert est chez lui, on appelle cela populairement «caner». Espérons, dit le Vor-a\nis. que les actionnaires montreront au général qu'il n'en sera pas quitte A si bon marché et i qu'ils le rendront co-responsable pour les préju- ; d'ees qu'il leur a causé, car il est plus que probable que le dividende de l'année dernière et les tantièmes du Conseil d'administration ont été répartis à tort. Peut-être aussi les actionnaires seront-ils déjà satisfaits, comme les électeurs du général, s'il leur donne ù serrer sa main féodale. Dans une conversation en chemin de fer, surprise par- un adversaire politique, von Liebert s'était plaint de ce qu'après qu'il eût été serrer la main de certaines catégories d'électeurs, ces «individus» avaient voté pour son adversaire. LA POLITIQUE ANGLAISE " Apiès la pluie, le beau temps. — Fedccralism (or ever... et embrassons-vous, Folleville. — Même Varmy-b'll est ratifié par les Lords. Londres, 2. — Avant de commencer à s'entre-déchirer, les ministériels et les torys ont pensé qu'il y avait peut-être moyen d'arranger les choses d'une manière plus intelligente. Un mot a fourni la solution : Fédéralisme. Mais ce n'est pas simplement un mot, c'est un principe qui a fait ses preuves. Sans le fédéralisme, l'Autri-che-Hongiie aurait disparu, l'Allemagne n'aurait pas pu créer son puissant empire, si hétérogène, la Suisse et. les Etats-Unis d'Amérique ssi aient le théâtre de luttes civiles perpétuelles* le Canada, les Etats Sud-Africains. l'Australie, se seraient déjà séparés de la métropole. C'e^t ce Fédéralisme qu'ont fini par accepter comme un terrain d'entente les Ulstériens aussi bien que les nationalistes de la Verte Erin, les Ecossais aussi bien que les Anglais et les Gallois."Les détails peinent varier selon les circonstances, nuis il c.-t â peu près certain qu'après que le Home-Kule irlandais aura été définitivement établi, nous aurons, successivement, le Ilome-Rule pour l'Ecosse, pour le Pays de Galles. pour le comté de Londres et même pour "Ulster. C'est l apa s ment sur toute la ligne à l'heure ictueUe. M. Brland serait l'homme du jour en Angleterre, en ce moment. Même l'army-bill, que les bords avaient décidé de rejeter — un rejet qui aurait créé des embarras sérieux au Cabinet. a été ratifié par leurs Seigneuries, sans discussion. C'est un vent do concorde qui a soufflé sur Westminster depuis que le War-Office e[ l'Amirauté 6e sont décidés à montrer le poing aux mutins de l'Ulster. Embrassons-nous, Folleville. ALLEMAGNE L'EMBELLISSEMENT DE BERLIN Berlin, 2. — Le Zweckverband, Société d'err bellissement de Berlin et des environs, a adopté par G7 voix contre 27 une proposition de sa Com mission spéciale relative à l'achat de la forêt d Gruncwald et d'autr. forêts autour de Berlii d'une superficie.totale de 10,000 hectares pour 1 somme de 50 millions de marks. RUSSIF A LA DOUMA St-Pél irsbourg, 2. — Lors de l'arrivée au pou voir de M. Gomerykine. le bruit avait couru asse: "umidement d'ailleurs de la possibilité de la dis 'olution de la Douma, mais devant les intention; nanifestées peu après par le gouvernement d< collaborer avec la Chambre, la situation politi que avait paru se raffermir quoique d'aucuns v %oient demandé ce qu'il adviendrait si cette col faboration restait vaine, comme par le passé Les bruits pessimistes qui se répandent à nou veau aujourd'hui et dont ce font écho plusieuri journaux tendent ft repn - nier lexistence <11. Parlement connue assez précaire. En raison d< leur mécontentement contre la politique du gou> vernement, à qui ils reprochent de ne pas entrei plus rapidement dans la voie des réformes atten-• dues et surtout pour réclamer Ja liberté de pa. rôle à la tribune de la Chambre, qu'ils jugonl menacée par le^ poursuites intentées actuellement à un député pour .un de ses discours, quelques groupes d'opposition seraient résolus à faire de l'obstruction au vote de certains crédits au cours de la discussion du budget. D'après !e.c journaux, il serait possible que dans ce cas le gouvernement ait recours à la dissolution poui provoquer l'élection d'une nouvelle Chambre plus favorable. TURQUIE LES PRINCES TURCS EN ALLEMAGNE Conslantinople, s. — Le Conseil dynastique composé du grand-vizir, du Cheikh ul Islam el d'2s ministres de la guerre et do la justice a décidé d'envoyer, sauf le fils du sultan qui esl déjà officier dans l'armée turque, dans des ré-g ments allemands et des écoles militaires, les princes de la couronne qui seraient désireux de se destiner à la carrière militaire. ETATS-UNIS LA REPRESSION DANS LE COLORADO Washington, 2. — Après une conférence entre le président Wilson et M. Carrisen, secrétaire d'Etat à la guerre, des ordres ont été donnés pour quadrupler l'effectif des troupes dans la région des mines du Colorado. LES INCIDENTS DE LA GREVE DU COLORADO Washington, 3. —Le ministre de la guerre a lancé une oclamation ordonnant aux ouvriers non syndiqués, aux grévistes ainsi qu'aux gardiens des mines de mettre bas les armes. La présence de« troupes fédérales dans certaines régions n'a fait qu'aggraver les troubles. Los magasins de Walsenburge ont été pillés. Une autre dépêche dit que le gouvernement fédéral a très peu de nouvelles sur la grève au Colorado Le gouvernement s'est borné à envoyea sur la demande du gouvernement du Colorado, ies troupes fédérales et deux fonctionnaires •omnie intermédiaires amicaux entre les ouvriers ■•t 1 entreprise minière. Le gouvernement de Was mngton ignore le nombre et la nationalité des uorts et des blessés. Il y a, outre des Américains, des Autrichiens et des Grecs. Les victimes italiennes sont au nombre de huit, dont deux hommes, une femme et cinq enfants. Le chargé affaires de Grèce a adressé une protestation au lépartement d'Etat. De Trinitad : Par suite du refus des compagnies minières de reconnaître l'union des Miners .vorkers of America, et en raison de l'éloigne-■nent des troupes fédérales de la zone de la Grèce, le graves désordres ont. eu lieu sur divers points. Les plus graves se sont produits à Ludnow. où es troupes et les gardes miniers ont attaqué le a) avril un campement de familles grévistes. Le •ampement fut incendié. Il était habité par un millier de personnes, dont environ 200 Italiens. Les autres étaient des Américains, des Grecs, des Slaves bulgares et monténégrins. Le total des vic-J^nies a été de 23. A la suite de celte attaque, 3.000 grévistes environ ont attaqué de leur côté plusieurs campements miniers et les ont incendies. I^s dommages ont été importants. On a eu a regretter de nouvelles victimes, parmi lesquelles il n'y a pas d'Italiens. La panique est grande. HAÏTI LA REVOLUTION Washington, 2. — Des radiotélégrammes de la canonnière Petrel annoncent que depuis une semaine les révolutionnaires ont repris une vigoureuse attaque contre Pue Mo Plata dans la République Dominicaine. Le gouverneur et le commandant de la forteresse soutiennent la lutte contre le président Bordau. Celui-ci se trouve dans une situation critique Sa ligne de retraite vers San Diego aurait été coupée et il tente de se sauver par la mer. Une canonnière a bombardé la ville. 1^ consul britannique aurait été grièvement blessé par un obus qui a détruit sa maison. Les résidants français ont envoyé un appel h Paris pour demander qu'on assure leur protection. Le consul des Etats-Unis dit que les étrangers sont sains et saufs. ANTILLES ON VA CONFERER Washington, 3. — Les puissances médiatrices ont demandé aux Etats-Un s et au Mexique de nommer des délégués pour conférer avec les médiateurs. Dans les Balkans RECRIMINATIC" OTTOMANES Constanlinople, 2. — La Porte a remis i soir aux ambassadeurs des grandes puissanoéfl ' un long mémorandum sur la situation des Mu-1 sulmans de Macédoine. La Porte se plaint que ceux-ci soient menacé^ continuellement par l'élément grec dans leur* personnes, leur honneur, leurs propriétés, leur i religion, la mémoire de leurs morts, ainsi qud dans leurs établisemenb religv: x d'enseigne i ment. i Le mémorandum aioute que des colonnes vo-i lant°s de Grecs parcourant les régions de Macédoine imposent de fortes contributions en ar« cent et en nature à la population musulmane. Des émigrés grecs, ajoute la note, qui arrivent , dans la région, sont logés dans les villages mu. ; .sulmans, malgré les propriétaires des immeu» bles, qui sont cassés par les gendarmes. alor< que ces derniers protègent les émigrés. Le mémorandum estime que depui» mois de novembre 1912. 163,000 musulmans onl été ainsi obligés de s'expatrier. Toutes les d<éj marches fa!ies par la légation ottomane aupr« •lu gouvernement hellénique pour faire recpecj ter les articles du traité do paix turoo-grec wni restées sans effet. LA GRECE AGRESSIVE? Berlin, 2. — Un télégramme d« Vienne à la Gazette de V'oss annonce que les milieux diplomatiques russes sont très inquiets au sujet de la tournure prise par la question greco-turque, parce que la Grèce, ajoute cette dépêche, manifesterait l'intention de bloquer les Dardanelles, afin de contraindre la Turquie à se montrer moins intransigeante dans la question des îles. LES EPIROTES S'EMPARENT DE KOLONIA Durazzo, 2. — D'après des télégrammes parvenus au gouvernement. Kolonla aurait été pris par 'es Epirotes rebelles qui disposent de nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre à Koritza dans ie but de renforcer la garnison, Kolonia n'avaifr qu une petite garnison qui n'a pu résister à l'a», saut. Des télégrammes parvenus dans l'après-midi au siège du commandant de la gendarmerie an-' noncent que les rebelles, après avoir pris K>lo« ma, auraient assassiné des femmes et des entants et nus le feu à la ville. On dit que les rebelles continuent leur marche en avant. La nouvelle a produit ici une vive agitation. Des corteges ont parcouru les rues de la ville Protcsfalicn. Des discours patriotiques ont été prononcés dans lesquels on a pro-csie violemment contre ces événements. Des cris ont été proférés contre la Grèce. On annonce' pour demain un grand meeting de protestation contre les cruautés exercées sur les Albanais. 1 I Le Drame du Figaro MM. CECCALDI ET CA1LLAUX A L'INSTRUCTION Paris, -2 — M. Boudard, juge d'instruction, », CaUlaux.nouveau aujourd'hui MM .Ceecaldi et M, Ceecaldi s'est borné à protester contre Je* commentaires faits par L'Echo do Parts sur ss. déposition - mer et a demandé à être confronté avec 1 auteur do ces commentaires. M. Caillaux a remis à M. Boucard une liste témoin» pouvant attester que cest bien à 4 h' que Mme Caillaux s'est rendue au u-édit Lyon-, nais. ,BouoJr'1 ,,a déclaré que sa conviction est maintenant faite d'une façon défin'tive et qu'il ne croit pas utile d'entendre de nouveaux témoins.AUTOUR DES REVELATIONS DE M. CECCALDI Paris, s. — m. Geccaldi avait parié au tuee d instruction d une personne qu'il n'avait pas Œ,nom"gr- fmancier Ken connu, ayant des intérêts au Figaro, et qui avait renseigné M. Pamlevé sur la date de la publication des lettre» intimes. Cette personne se fit connaître aujourd'hui, cest M. Gaston Dreyfus, qui se présenta au cabinet du juge d instruction. Il déclara au iuae qu u connaissait MM. Calmette et Caillaux, mais que contrairement aux déclarations de MM PamJevé et Ceccaldi. il n'avait jamais parlé dé lettres intimes que M. Calmette avait l'intention de publier. Son rôle s'est borné à parler de la publiée.-tion du rapport de M. Fabre. Le juge a entendu ensuite M. Du Barry, égale* ment mis en cause par M. Ceccaldi au sujet de la publication des lettres intimes A sa sortie du cabinet du jugé. M. Du Barry. se renferma dans le mutisme le plus complet rî annonça qu'il ferait un procès à tout Journal ctu| publierait sa déposition Un vap.ur en tiuii^r au apon Y A-T-IL EU SINISTRE T Londres. 2. — Le Lloyds a reçu une dépêche de Hong Kong confirmant que la nouvelle rele^ tive à l'échouement du vapeur Sibèria est er-i ronée. mais ajoutant qu'on .craint qu'il ne a'e^ gisse d'un autre navire. On procède à des recherches. euilleton du Journal de Gand 37 LA VOLEUSE DE BONHEUR grand roman dramatique PAR LEON S A. ZI E PREMlliRE PARTIE Le Martyre de Lucienne 1 les pria d'attendre dans le petit ealon.. petit salon où quelques heures aufpara-™ avait pleuré la douce Lucienne. il. alla prévenir Le Braz. — C est monsieur de Magney, lui dit-il. rdônré b'en ' fais*Ie entrer 01:1 Je te l'avais ~ Oui, mais il y a quelqu'un avec lui. - Quelqu'un ? r Son beau-frère, à ce qu'il m'a dit. RM>ert sureàuta : ~ Monsieur de Caussiel • s'écria-t-il, onsieur. de Caussiel ? rii ne ,sais paa—: répondit- Kardec. '11 ne m'a pas donné son nom. C'est un t™»^ est blessé--il Porte f lui, fit Robert. Fal£-i*a sntrv i « Ti* M ânes feu** Quand Kardec fut sorti, inquiet Le Bra^ se demanda : — yue vient faire chez moi le mari de Marthe ?... Entendant dos pas, il se porta au-devant des visiteurs. Sur le pas de la porte, Armand de Ma-gney, d'une voix contrainte toute tremblante demanda : — C'est bien à monsieur Robert Le Braz que j'ai l'honneur de parler? — Oui, monsieur 1... c'est le capitaine de Magney que j'ai l'honneur de recevoir chez moi ? demanda ii son tour Robert. — Parfaitement, et voici mon beau-frère, Elme de Caussiel. Robert ne crut pas devoir ajouter une parole. Ne sachant ce qu'il allait résulter de cette entrevue, il ne pouvait dire un mot de bienvenue, glisser aucune formule de politesse banale. Il s'inclina : Les deux visiteurs firent de même. Ce salut silencieux échangé, les trois hommes se regardèrent bien en face. Les adversaires s'étudiaient, avant d'engager la lutte. Il y eut là un moment de pénible angoisse, d'anxiété dramatique, domt l'intensité ne peut se décrire. Armand de Magney enfin rompit le silence.. — Vous n'ignorez pas le buil de noire vi-is.ite ? — demanda-t-il. — Parcbôn, monsieur... mais je l'ignore absolument... « Vol re dépêche, qui seule, aurait pu m'en informer, ne contenait aucune indication à cet égard. Robert fit cette déclaration avec un calme, urne assurance, qui impressionnèrent les deux beaux-frères. Armand reprit la parole. • — D&n& o« cas, monsieur — dit-il — | jtefsM-a&oi vov» mettr» «n — Je vous écoute, monsieur. — Madame de Magney, ma femme, devait se trouver à une fête donnée par un de nos amis... Mon père, ma mère, ma belle-sœur... madame de Caussiel, ne l'y rencontrèrent pas. « Madame de Magney, cependant, m'affirma être venue h Nogent. « Convaincue de mensonge, elle ne voulut jamais dire où elle avait passé son temps. « Ma fillette Simone ne me diu rien, nou plus. " Cependant, je sais où ma femme se trouvait. « Elle se trouvait dans une villa de No-gent-le-Perreux.« Je sais où madame de Magney passe souvent de longues heures dans l'après-midi.« Elle les passe chez son amamt. u Or, 1a villa est celle-ci. 11 lit son amant, c'est vous ! Robert rougit comme un fauve blessé. — Infamie ! calomnie ! ce que vous dites là est faux !... C'est une profanation hon teuse... c'est une atroce abomination. — C'est la vérité. — C'est faux... onlendez-vous... c'esl faux. — Niez-vous que madame de Magney vienne ici ? — Je n'ai pas à le nier 7 — Donc... — Mais, on retour, j'ai h proclamer, à crier bien haut que madame de Magney est la plus honnête des épouses... la plus tendre des mères... la plus sainte des femmes 1. . — Je voi? que vous éprouvez pour elle d'exoellents sentiments — ricana le capitaine.— Oui, je la vénère, je la respecte, j« l'honore avec mon 4m» croyante, mon » tout Ae «*ricu 4» MiWk — C'est plus que de l'amour, cela! — Ce 11 est pas de l'amour, comme vous l'entendez monsieur — répliqua Robert. — C'est de l'adoration, comme celle qu'on a dans les églises pour les saints et pour Dieu. — Ah ! monsieur, cessons oette plaisanterie religieuse... Elle ne convient nuLle-nent à l'entretien que nous devons avoir. — Vous vous trompez, monsieur. Et je vais vous parler aussi sincèrement, sérieusement. Je crois que l'entretien esit assez {rave, puisqu'il s'agit de l'honneur d'une femme... pour qu'aucune velleité de plai--îanlerie se soit glissée dans mes paroles. — Je l'admets, monsieur... Dans ce cas, veuillez me dire c-e que fait chez vous ma-lame de Magney ? — Ce qu'elle y fait ? — Oui. — Elle y fait oeuvre de charité. — En vous soignant sans douite ? — Pour me soigner, j'ai mon vieux Kar-lec, qui est pour moj comme un père... Pour me guérir, j'ai le soleil... j'ai Dieu. — Alors, madame de Magney, quelle est !a lâche de charillié ?... Elle n'est pas Iourte, puisqu'il ne reste rien à faire. — Ecoutez-moi, monsieur... Accord»z-'noi quelques secondes et vous saurez. Robert I>e Braz, maîtrisant ses nerfs surexcités parla avec toute la douceur, tout le calme dont il put disposer dans son angoisse. — Ma réponse, messieurs, à toutes vos insinuations. . à toutes les calomnies dont on a essayé de charger madame de Ma-ifney, est irès simple, très claire, tout à fait probante. • p 11 Je vous disais que madame de Magney venait chez moi pour faire œuvre de charité... c'est la vérité. ttîMM mç tuv — Votre fils — s'ùcrièrent en même temps Armand et de Caussiel. — Roger. — Comment madame de Magney peut-elle remplir près de lui ce rôle charitable 1 — Mon fils n'a pas de mère. — Pas de mère ? — Et madame de Magney veut bien lui servir de man ion. Armand de Magney haussa les épaules. — Tout cela, monsieur — dit-il — ne repose sur aucune base solide, n'a aucune vraisemblance. ■< Certes, l'aspect en est poétique, tou-cliHiil, mélodramatique. <i Niais nous ne nous payons pas de phrases sentimentales dans la vie réelle. — Je ne vous dis que. l'exacte vérité. — C'est inadmissible... c'est incroyab'e. » A personne vous ne ferez croire que Lucienne vient ici en cachette pour jouer à la maman. » Pour ce rôle, elle n'a pas besoin de sortir de chez elle. » Sa fille lui suffit. » Et elle ne s'expose pas à la calomnie. — Monsieur je vous !e répète, si étrari ge que cela paraisse, c'est la vérité. — Dans ce cais, monsieur, madame d( Magney, faisant œuvre pie, devait ne pa.< se cacher de moi. » Elle devait me parler de sa bonne ac tion. » J'aurai* été le prmier, moi, à lui oon seiller de le faire. »Et je l'y aurais engagée doublement vous connaissant de réputation, et sachan quel soldat vous êtes. » Mon beau-frère, marin comme vous, se serait associé à nous. — Monsieur de Caussiel?... — Certainement... répondit Elme. Ce n'est pas un» mwe qu'aurait eue voire fils-. mais deux.,. Assurément car ma femme... elle qui a a pas d'enfant., aurait chéri, j'en sui» ■iir, de tout son cœur, le pauvre orphe- Emu plue qu'il ne voulait le paraître. Robert s écria : ' t" Madame de Cuussiel... aurait aussi... 'ié la maman ac mon fils... la mère de .-loger?.. — Je vout l'affirme. Armand de Magney intervint : .-^u '':cu de cela, que voyons-nous..» Ma femme s'entoure de mystère... ne rien me dire...et venir furtivement embrasser cet enfant.. «Que pensez-vous de cela... que voulez-vous que j'en pense?... — Laissez les apparences assurément compromettantes, et ne voyez que le fond même de lia chjse. XIV FOU A FOU ! — Lh 1 monsieur, c'est ce que t'envl-:ige.... » Ma femme se cache de moi pour ve-r embrasser in enfant... ■i Dites-mi'i pourquoi?.. 11 Dites-moi d'où lui vient oette affection iur cet entant?.. » Affection assez puissante pour l'ame-er à comp-omettre sa réputation d'hon-ête femme, à compromettre le nom die son îari 1 Que po-iv-ivt répondre le malheureux Ro-.jert ? Les arguments du capitaine semblaient sans réplique possible. Et Rob 'i l e Braz. qui était plue brave soldat <j'ii p, >lixe orateur, ne trouvait d'autres arguments que ceux que sa loyauté, sa franchise lui suscitaient. „ fA. Lundi '1 maî 191'» K—1x111 1 —' 3 centimes le numéro 58me année N° \Vi _ m;-

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This item is a publication of the title Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Gand from 1856 to 1923.

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