Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 19 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kd1qf8kj70/
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Mardi 19 Mai 1914 TJN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 19 Mai 1914 Franco sn Belgique Un an r. 15 r. > y 6 mois : 8 fr. , » 3 mois : 4 tr. Franco «n Hollande Un an ; 22 tr. » Union postais » 32 îf. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION fÉLÉPHCrJE S67 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE El COMMERCIALE:. - FONDÉE £N 1764 EÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LÀ SAWEIVIÈRE, 25 ...'-«.i m •" .^v Annonces. « à la ligne, 20 cent. Réclames. . ...» 40 cent. Faits divers . 1 Iranc Réparations judiciaires » 3 franc» Informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite ugm 30 cent. Émissions >1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 Elections Législatives Du 24 Mai 1914 «tifr O S»"" 1 ~ AIIBOMIISSEIBT 1)8 UEC8 LIBÉRAUX- UNIS Yotez pour le B° c,AN 1)H)EiTMlïS VWt HOtSAtRBtumWOWÊR, Paul ;• Industriel, ancien député, an- ; cien sénateur. NEUJCAN, Xavier Avocat., député, conseiller corn-munaJ. .spacBasla JOURNEZ, Alfred Ancien député. Avocat, conseiller communal. ~ iK BOULANGER, Victor fef-vSï Cultivateur, bourgmestre, con--soUler provincial, Beautavs. CKÀUMONT, Lùcpok! Avocat, couseiilcr communal^ |||||||| DELAITE, Julien IIt%É Industriel, conseiller communal et provincial. fefejraiflaf gfgpg POISSON, Auguste Médecin, buurgmestre.jupme_ ||||| GIÏLEM, Gustave >r-"'V') Industriel, . ' Seraing. Bgga JAUSSEU, Albort FaUrtcâiiï d'armes. • —: fteij HOOEIGE, Victor Huni-gmestre, , . Tjrivegnée. vsSâsgtK] NOiRF ALISE, Julea Avocat, conseiller communal. ||â|| BODY, Jacques fc^Éj Ingénieur agricole, HolMfae-sisx-l'i"""»- s. COtLICNON, ThéswJuio Mfjiâ wÊ CÀiS 1) i.i)ATS SITTLEANTS DREIIL, Julien Avocat, conseiller provincial, Warsage. $$$$ DICNEFFE, Emile Industriel, conseiller communal glpjip ! NEEF, Léonc-i ' Avocat, conseiller communal, • s!L sp|jg MARÇOTTY, je«3pl« 3?ï\|l Industriel, bourgmestre, SgtgJgSg A"«le"-r- MALLICUX, romand Avocat. JEHNISSEN, Emile Avocat. u2V~tx*asi l»CTyrn»Bagj[^jg«!^^ ÉTRANGER. rilANCE U journée d. s souverains danois l'ari- lis -- -Los souverains danois, accompagnes "du Président de ia République et de Mme Poiucaro, se sont rendr e© ma tin au can-p do Saiory ou ils ont absiste.a une rc\ue-inanœuvie oiganisée en Lui 11 *bù r,<wtège royal et présidentiel fait son Wftés ;P> canAp; £ 10 heures idiome pai le public, Le dirigeable Eugène Montgoificr éxoluu au-dftSK*£ ci«i painp. Les deux chefs d'Etat gagnent la tribune officielle. Les deux escadrilles d'avions pien-■jient leur vol pour aller en reconnaissance.-Malgré un vent violent, tous les départs ^'effectuent avec une correction qui soureye le.s cris d'admiration do la foule. Le Roi suit les évolutions des aéroplanes avec un vif intérêt. Dès que le dernier avion a pris son vol, le général Michel et le général Clergerie, chef d'état-major générai, prennent la tète des troupes qui défilent devant la tribune officielle en ligne de bataille. /..i) défilé terminé, le général (Michel vient «allier (jg J>épée, puis la manœuvre recommence. Lïï groupe cycliste, encadré de deux sections de init?Vil!raisfes, s'av.-iiice et prend position face aux lubunos. Les mitrailleuses tirent. L'artillerie montée arrivo à son tour au. galop, s'arrête à 1^0 m. des inbùneft, fj,e masse en batteries ci exécute quelques iir#, }.0 Roi et M. Poincaré quittent alors ja trib.iiï^ji et se rendent à pied auprès des artilleurs, l.c jioi se fait expliquer la ma-.nœuvi't deg pièces dg 75 et assiste au tir. Lorsiu'iJ revient vers la tribune, Ja foule l'app1-audit, il monte à cheval et, ^uiyi de &«,n ét-at majoi-, s'éloigne au gaioj) pour .aîipr çe placer à droite du terrain d;oh il assiste ô la charge finale. 'Celle-ci obtient le plus yif succès. La manœuvre- est terminée.Le.s troupes rendent le honneurs au souverain puis lé cortège quitte le camp pour se rendre au chiàteau de Versailles où un •brillant déjeûner est donné en I honneur des souverains. Les troupes forment la haie et une fooile nombreuse pousse des acclamations au passage du cortège. Après le déjeunai-, les souverains danois visitèrent le château et le parc puis, accompagnés de M. et Mme Poincaré, ils reprirent le train pour Paris, où ils arrivèrent à 3 h. 25. Une foule nombreuse, massée aux abords de la gare, criait Vive le Roi, Vive Poincaré.L'instruction de l'affaire Calmette Paris, 18. — Conformément aux conclusions de M. Lescouvé, procureur de la République, M. Boucard, juge d'instruction, a signé le renvoi de Mme Caillaux devant les Assises pour homicide avec préméditation.ALLEMAGNE Les élw'Ctsoirjs municipales en Alsacc-^Larfaine Strasbourg, !l8. — On ne connaît que maintenant les résultats des élections municipales de Strasbourg. Pas un seul candidat n'a obtenu la majorité absolue. Les candidats socialistes ont obtenu le nombre de .voiix le plus élevé et l'on prévoit pour les élections de ballottage une entente entre les quatre partis bourgeois ciui, dans ces conditions, triompheront. A Calmar les résultats ont été connus à 3 heures du matin. La liste du bloc formée contre M. Bdumenthal a triomphé sur toute la ligne. iM. Bluinenthal .n'a pas été élu. Un seul candidat de sa liste a obtenu la majorité. Vingt et un sièges restent à pourvoir. A Mulhouse, où, comme on le sait, 17 socialistes sont élus, la proportion des voix a été répartie ainsi entre les quatre groupes en présence : G.(XX) aux socialistes ; 3.000 au centre ; 2.500 aux progressistes-libéraux ; 1.800 à l'union économique. Dix-neuf sièges restent à pourvoir. A Metz, la lutte a été très calme, les partis bourgeois s'é.tant entendus pour triompher. Les accusations contre le gèi-êral von Ltndenau Berlin, 18. — Le député Liebknedh5t revient dans le Vorwacrts silr les agissements du général do division von Lindenau, dont il avait parlé samedi au Reichstag. 11 expose que ce général empruntait de l'argent de tous les cotés à des gens de toutes les conditions pour des sommes variant de 7 irark à 1C0.000 mark. Il publie en outre une lettre du général où celui-ci promettait à un médecin de lui faire -obtenir au plus tard le 1er juillet 1914 un titre de professeur contre versement d'une;somme de plusieurs milliers de mark Le général, qui est mort le 23 février dernier, peu après sa nomination comme gouverneur de Metz, s'engageait à rendre la boinmo en cas de non réussite. ANGLKÏEURE Lît problème au Mcme Suie Lo;idres, 17. — On continue à .'.e livrer ici au petit jeu des hvpoihèses sur les projets précis quet peuvent cacher les der-ti:éi;es déclarations de M. Asquith au sujet des amendements ù apporter au Home iule. ■Comme ce^ hypothèses ne reposent guè-i"u que bit:- l -iiiagination ue leurs auteurs, il serait futile de les rapporter. Ce qu'il est peut-être intéressant de no-;er, c'est l'état do ne: vosito, d'ailleurs bien Rature!, des Irlandais tant du nord que lu sud de la verte Lrih. ii s. .;:iiio qu'une patrouille ne puisse faire sa tournée, habituelle dans mister sans jue les volontaires de, sir Edward Carson ne s'en émeuvent, et que les oorre'spon-ian:.s de journaux n'envoient des télégram-mes alarmistes. Le dernier exemple de cet état d'esprit date de vendredi soir et nous vient de Belfast. A di:; heures, une compagnie du premier bat.:ill vn du régiment de Norfolk, caserné à Hciyv/ood, commença des exercices d'avan:-postés de nuit dans la direction de Belfast. En conséquence de ces manœuvres, oes avant-postes fuient placés sur différents points lo long de la route et jusqu'à l'entrée de Craîgavon, résidente du capitaine Cruig, membre du Parlement, et l'un d'eux se trouva placé non loin de ia propriété d'un autre protestataire ulstérien lion connu.C'en fut assez pour jeter l'alarme dans les rangs des volontaires de l'UIster. Vers minuit, six cents hommes environ de leur rég.nient d'East-Belfast se trouvèrent rassembles à Ormiston. près de Craiga-von, et les oîiiciers envoyèrent des éclai-rours surveiller les mouvements de l'« ennemi ». Quand les éclaireurs revinrent une heure après, c-e fut pour annoncer que les mouvements des troupes régulières n'étaient que des manœuvres banales dont il n'y avait nullement à s'effrayer, et chacun s'en fut coucher, D'autre part, des bruits de débarquement d'armes venant d'Amérique, aimes destinées aux Irlandais" nationalistes, courent depuis quelque temps ; mais il est impossible d'en obtenir jamais confirmation. Ou croit qu'ils sont motivés par ce fait que des volontaires nationalistes manœuvrent dans lo sud de l'Irlande armes de fusil d'ordonnance- américains. Mais ces armes ont été données aux volontaires par deS ' Irlandais américains venus vis.ter l'ouest de l'Irlande au mois de mars dernier.S'il n'y a dans tout cela que des bruits, il n'en ressort pas moins vjue les populations i;landaises sont inquiètes, nerveuses, surexcitées et qu'il est grand temps de mettre fin à l'état d'incertitude qui a iait naître cet état d'esprit. Au Cv>urs de la discussion de la loi du Home rùle en troisième lecture, qui commencera morcrodi.et durera trois ou quatre jours, M. . Asquith donnera de.s précisions sur son projet? d'amendement, et il faut souhaiter que les partis se mettent em'in d'accord. Autrement il ne resterait plus guère commè solution qu'un appel au pays. • tout cas et quelle qu'elle soit, il faut, dans l'intérêt de l'Irlande comme dans celui du roste de la Grande-Bretagne, que cette solution intervienne sans plus de retard.Suffragette» incendiaire® Londres, 17. — La grande tribune du champ de courses de Birmingham et plusieurs - constructions attenantes ont été complètement détruites j)ar un incendie, ce matin, Arrivés à quatre heures, Ips pompiers n'ont été maîtres du feu qu'à midi. Les dégâts sont évalués à plus de cent mille francs. A .proximité du lieu élu sinistre, on a trouvé de nombreuses brochures suffragis-tes et le message suivant : « Nous sommes i en sûreté, vous ne nous trouverez pas. » | ITALIE Explosions â distance par- les, rayons infra-rougcs Rome, 17. — La. Tribuna annonce que des expériences intéressantes d'explosion à distance seront exécutées dans quelques jours au polygone d'artillerie de Nettuno. , L'inventeur de l'appareil électrique qui permet d'obtenir ces résultats, utilise les rayons ini'ra-rouges, c'est à dire ceux dont ! les Jvibrations clans l'échelle spectrosco-pique se trouvent immédiatement au-dessous du rouge. i SUISSE L'ëlcctrification du Saint-Gothard Le conseil d'administration des chemins 1 de 1er fédéraux suisses a récemment consen- J fi un crédit de 38.5&J 00J francs pour l'élec-triification clo l'importante ligne du Saint-Gothard. ! Le nombre des tunnels de la ligne et l'importance des rampes la désignaient tout particulièrement pour l'électrilication, d'au- , tant plus que clans les cantons traversés, les chutes d'eau abondent. Mais l'administration d'.'s chemnis de fer fédéraux a , vraisemblablement voulu attendre les résul- ,j tats de l'exploitation électrique les lignes < du Sitnplon et du Lotschberg. Ces derniers ayant été satisfaisants, elle a décidé de met- -tre à l'étude l'électrification de tout le ré- ] seau fédéral, en commençant par la ligne du Saint-Gothard. i Le premier tronçon de la ligne du Saint-Gothanl destiné à être électrifié est le tron- . çcwi Erstfeid-Bellinzona (110 km.), le plus | dur, puisqu'il présente cle-s rampes de 27 £ pour mille et ejue les tunnels qu'il compov-it i dont celui du Saint-Gothard proprement dit, représentent 28 pour cent de sa longueur. ] Pour l'alimentation de ce tronçon, on a prévu, dans le canton d'Uri., une centrale | hydro-électrique ià Arnstc^g et deux sous-stations (à Amstcg et Goschenen), dans le emton du Tess-iii, une centrale à Bittom et j q latre sous-stations (à -PicKta, Lavorgo, ( B'.asca c-t BellinzOna). L'exploitaition se fera \ par traction monophasée. La traction électrique sera don..: fort ap- ^ préqiéo des nombreux touristes qui la par- £ ourent. et l'administration compte même que, grâce à elle, le trafic des voyageurs y augmentera encore. On estime que l'électrification clu tronçon Erstfeld-Bellinzona se- ï ra achevée vers 1918, et l'on envisagera ensuite celle cie toute la ligne du Saint-Go-tharcl, de Lucèrne à Chiasso (2% l;m.). RUSSIE ï e Les édiles de- Samt-Petc.rsboi'urg' j à Paris St-PétersDourg, 17. — Une délégation du 1 conseil municipal de Saint-Pétersbourg s<i c rendra prochainement à Paris. Elle sera i composéë de sept membres, MCvI. Choubir.e- ^ Posaeef, "Chingareff, Maigoulies, Kalougui-ro,.'. -Yatiovitch, Kosty-ltfff '(et- comte Tolstoï. Le maire de Saint-Pétersbourg fera partie de la délégation. v AUTRICHE ç cl iLa santé de l'empereur c Vienne, 18. — Au sujet de la santé de c rSrnpereur, on annonce oue le repos de la ■} nuit n'a pas été troublé. L'état général est tout à fait satisfaisant. TURQUIE j La persécution de3 Grecs en T h raç'e orientale c On mande de Sofia au Times : r En dépit de toutes les promesses, la persécution des Grecs a repris avec une grande vigueur dans la Thrace 'orientale." D'après des télégrammes officiels, depuis ( quelques jours, las paysans grecs du dis- ' trict de Dimotika arrivent en foule 'à De-deagatch. Ces fugitifs disent que leurs femmes et leurs enfants ont été massacrés. Ceux d'entre eux qui venaient clu côté turc s de la Maritza s'étaient embarqués à bord 1 d'un navire qui vint échouer en territoire ^ bulgare. 1 Los autorités bulgares leur donnèrent des vivres et de l'argent pour payer leur passage à bord d'un vapeur jusqu'à Cavalla- ALHANiK Le recrutement de Sa milice ' Durazzo, 17. — Le prince d'Albanie a reçu- en audience les commandants et les officiers de la flotte italienne. Le prince Bidboda est rentré à Scutari. Le recrutement de la milice dans le dis- , trict de Tirana s'est heurté d'abord à cer- J taines difficultés, ce qui a donné naissance à des rumeurs dépourvues de tout fonde- ; ment. La population est maintenant tout à fait tranquille. Quelques bataillons de vo- '• loïitaires sont déjà partis nour Koritza, par la voie de BéraL Un accord avec les Epirotes Confou, 18. — Un accord est intervenu sur tous les points entre la commission internationale de contrôle et les représentants au gouvernement provisoire épirote. Le délégué français, M. Krajewski, part pour Durazzo à la rencontre de M. cie Fon-tenay, chef de la mission française auprès du .prince de Wied. NORVEGE Le centenaire cie la constitution Christiania, 17. — A l'occasion du centenaire cie la proclamation de la Constitution norvégienne, de grandes manifesta-' tions patriotiques ont eu lieu aujourd'hui dans toute la Norvège. A Ghristianiâ, un cortège de quarante mille enfants portant chacun un petit drapeau a parcouru les rues dans la matinée. Cet après-midi, les corporations ouvrières, et autres associations ont également défilé dans les rues pour se rendre aux divers meetings organisés pour la circonstance. pans la soirée, un grand banquet a été offert par le roi au château royal en l'honneur des trois . cents présidents de municipalité venus dG toutes les parties clu royaume pour prendre part aux fêtes. ETATS-UNIS On rot,rç«ye vivants quatre naufragés d'.s ,( Coiumfoian » Londres. — Une dépêche Exchange d'Halifax (Nouvelle-Ecosse) annonce qu'alors qu'on avait perdu tout espoir de retrouver un bateau de sauvetage qui, le 2 mai, avait quitté le Columbiair en flammes, portant à bord le premier ot le second officier, ainsi q.ue treize hommes, celui-ci a été rencontré samedi par le Seneca, bateau frété par le gouvernement tiés Etats-Unis pour surveiller les mouvements d'icebergs. Mais au lieu de quinze personnes, la petite embarcation I n'on portait plus que quatre : le premier officier, deux matelots et un chatiiiour. Il semblerait qu'après des souffrances eliroyfilles dues au froid, à la faim, aux intempéries et aux tempêtes, le nombre des naufragés diminua .peu à peu, les uns mourant :-t devant être jetés à la mer, les autres s'y précipitant volontairement. Le Seneca, •amène les survivants à Halifax. Couverture du canal do Panama Panama, 17. —« Le canal de P-aiiama se-•a probablement ouvert à la navigation narchande ie 1er juillet, et peut-être même l une date plus rapprochée. Le Conflit Hexieo-imérieain _es progrès des ccnstïtutïonnalistes Juarez, 17. — Le général' Carranza a re-;u des nouvelles disant qucP'les généraux 3uelna et Blanco ont pris possession de l'epic, capitale du territoire du même nom, >t qu'ils ont occupé Santiago et San-Blas, jréparant ainsi leur marche en avant sur Ïuadalajara et Obrégo. L'attaque de 'Saltillo est commencée, le général Villa bombardant le faubourg de Xamosarizpe. ;n pont détruit par les Mexicains Washington, 17. — Le général Funston tnnonce que les Mexicains ont fait sau-er le pont du chemin de fer interocéanique iir le fleuve Antigua, à 46 kilomètres de la /^era-Cruz. Ce pont avait plus de cinquante mètres de ongueur. >ébarquement de marins hollandais New-York, 17. — Le correspondant du \7ew-York Times à Washington annonce le source constitutionnaliste que le croiseur Lollandais liorienaer a débaoq.ué soixante oldats d'infanterie de marine pour proté-;er les exploitations pétrolifères hollandaL es situées près de Tampico. Les constitutionnalistes ont demandé le appel de cette troupe. .a première rencontre des délégués américains et mexicains Washington, 17. — Un dîner a été douté samedi soir à l'ambassade d'Espagne n l'honneur des délégués mexicains, afin ue les délégués mexicains et américains et es médiateurs fissent connaissance. Le seul toast de la soirée â été porté par ambassadeur d'Espagne, qui a bu au sucés de la médiation et a affirmé la tradition-telle politique affectueuse de l'Espagne en-ers ses anciennes colonies. Un incident à La V .«.-Crixz La Vera-(".ruz, 18. --- l'O réfugiés de cli-efses nationalités se sont îendus à bord du apeur Ipircr.igîia vendredi soir. Un offi-ier les y ayant suivis, leur déclara qu'ils evaient aller diercher dés passeports. Le onsul d'Allemagne se rendit alors auprès u gouverneur avec un officier de VIpiranha et demanda des explications. Pendant i conversation, un aide de camp du gou-omeur ayant employé des expressions in-arieuses, une vive altercation s'en suivit. ,'officier de Vlpirangha et l'aide de camp rirent tous deux leurs revolvers. Le gou-erneur intervint et les calma, puis ii fit or.ner des passeports à tous ceux qui en cm and ai en: L'Ipirangha a appareillé sa-ledi matin. L'extiriCtion des phares Mexico, 18. — Les autorités militaires mt donné l'ordre d'éteindre les phares sur a côte occidentale du Mexique. Huerta céderait Washington, 18. — Des nouvelles de oqrce diplomatique reçues de Mexico an-toheent que le président Huerta aurait au-orité les délégués mexicains à offrir sa dé-Qission.Paris, 18. — Au cours du déjeuner offert lu Palais de Versailles, le roi de Dane-nark a fait part au Président de la Ré-mblique de son désir de prononcer quelles ]iaroles en souvenir de la revue à aquelle il venait d'assister, et au dessert, 1 a prononcé le toast .suivant : Monsieur le Président, Il m'a été donné aujourd'hui l'occasion l'admirer une partie de l'armée française, l'éprouve une joie réelle de pouvoir lui •endre hommage. Lesjnianœuvres auxquelles je 'viens d'assister" m'ont vivement impressionné. le suis émerveillé des prouesses de vos aéroplanes militaires et du courage des aviateurs bien connu de tout le nonde. Je vous prie, Monsieur le général Michel, de bien vouloir transmettre mes re-nercieinents à Vos officiers et & vos soldats. Je lève mon verre à la gloire de l'aînée française. Le Président de la République a répondu m ces termes : Sire, L'année française sera très touchée et très fière des félicitations que veut bien lui adresser Votre Majesté. Je prie Votre Majesté de me permettre de lever à mon tour mon verre en l'honneur cie la vaillante armée danoise. Berlin, 18. — La Gazette de Voss dit qu'un membre de l'expédition Nordenskjold, qu'on crcyait perdue, a enivové le 21 mars, de Santa Cruz de la Sierra, des nouvelles reçues aujourd'hui et d'après lesquelles l'expédition est saine et sauve à Trinidad, dans le département de Beni, en Bolivie. -X- Gibraltar, 18. — Le bruit court que ae sérieux combats ont lieu au Maroc, dans la zone espagnole. -* Halifax, 18 (Nouvelle Ecosse). — Le vapeur Seneca arrivé à 8 h. 30 du matin, ramenant les quatre survivants du troisième canot du ColUmbian. Les naufragés ont été transportés ta l'hôpital, dans un état de faiblesse extrême. Le capitaine du Seneca rapporte, qu'bier matin, il aperçut une embarcation qui lui sembla être une barque de. pèche. Un examen plus attentif lui fit comprendre que cette embarcation se trouvait dans une situation anormale et il s'en approcha. Deux hommes ramaient faiblement, tandis q/ue deux autres gisaient dans le fond du canot, L'un de ceux-ci avait déjà un pied atteint par la gangrène. On espère sauver tous les naufragés. Washington, 18. — D'après certaines informations reçues de Mexico, il paraît que le général Huerta avait tout d'abord autorisé les délégués à discuter seoilemeilt^l^ question du conflit de Tampico, mais plus tard il reconnut la nécessité d'une discussion plus large et il assura les délégués qu'il était prêt à quitter le pouvoir si céux-ci le jugeaient .nécessaire. Le problème qui préoccupe maintenant le diplomates à Mexico est celui de trouver un gouvernement provisoire en attendant qu'un président régulièrement élu entre en fonctions. La Marche Parallèle On a souvent parlé de la marche parallèle des partis d'opposition contre le gouvernement.Nous assistons, là. Liège, à une toute autre tactique : c'est la marche parallèle des cléricaux et cles socialistes contre la liste libérale et spécialement contre son premier candidat, M. Paul Van Hoegaerden, que socialistes et cléricaux Wonorent, à l'envi, des attaques les plus venimeuses, les plus violentes, les plus déloyales. Ce fut toujours le sort des hommes sincères, convaincus, énergiques, d'être^ en butte aux coups de ceux dont leur activité gène les petites combinaisons. Cette hostilité ne fait que les grandir dans l'estime de leurs amis. Cette entente occulte des cléricaux et des socialistes, réservant toutes leurs attaques auix libéraux, n'est pas"'faite pour nous surprendre : il existe encore, dans les rangs cléricaux, quelques survivants du cartel clérico-radico-socialiste, conclu il y a près d'un demi-siècle, contre le ministère Frère-Orban, sous le prétexte d'abolir les armées permanentes. N'a-t-on pas vu, aux meetings de la Renommée, les Demarteau, les Grand-mont, les Ophoven et tous leurs amis, tomber dans les bras des Hénaux, des J an son et des fondateurs de l'Internationale et faire une campagne électorale à Liège pour M. Cassian-Lohest, un radical converti plus tard au cléricalisme. Mais, aujourd'hui, l'entente cordiale du Peuvlc et de la Gazette de Liège contre les libéraux, a d'autant plûs lieu de surprendre tcifue les cléricaux proclament hautement que la lutte est, cette fois, exclusivement entre les socialistes et les ISbéraux, entre \M. Jour-nez et M'. Lambrichts, et .que, en combattant les libéraux, la Gazette de Liège sait parfaitement qu'elle fait le jeu du Dr Lambrichts.C'est ce que luii rappelaient hier encore le XXe Siècle et le Journal de Bruxelles, qui publiaient un article identique sur les élections liégeoises, débutant par cette constatation : Ainsi que nous Vavons signalé dès le début, la lutte se circonscrit à Liège entre les socialistes et les libéraux, les premiers étant bien décidés à ravir un siège aux seconds, et ceux-ci s'évertuent à tenter le repêchage des modérés qui. en 1912, ont appuyé les catholiques. A remarquer que cette bataille se livre autour d'un mandat, et que les questions de principe ne sont invoquées qu'accessoirement pour les besoins de la polémique. L'élément flottant qui il y a deux ans, s'est détaché du libéralisme modéré, n'a, cette année, aucune raison d'y revenir, au contraire... Naturellement, il vaut beaucoup mieux assurer Je succès du Dr Lambrichts. Les deux Augures Ministérielsjitfrès avoir rendu cet oracle, s'occupent, toujours avec le même esprit-, des exploits de la bande (à Troclet et lui consacrent ce récit absolument mensonger : Pendant près de dix minutes, M. Hymans attendit. Mais le boucan ne cessa point ; on continua, de crier 7< Troclet ! Troclet », de taper des pieds sur le plancher, et onf entonna V « Internationale ». Le citoyen Troclet parut finalement sur la scène, où il fut bruyamment applaudi par les siens.^ Mais les gros bonnets libéraux se "consultèrent rapidement, et... décidèrent de lever la séance. Orateurs, candidats, etc., prirent leurs pardessus, cannes et chapeaux, en faisant des gestes consternés, et descendirent de la scène, pendant que les socialistes triomphants chantaient de plus belle et saluèrent leur départ d'une suprême huée La salle se vida sans incident à midi moins le quart, et ainsi vrit fin cette grande réunion libérale aù cours de laquelle l orateur principal, le chef du parti, ne put prononcer une syllabe ! Le Peuple, sans être plus véridique que ses deux collaborateurs cléricaux, fait cependant au début cie son compte-rendu, très tendancieux pourtant, cet aveu : Enfin, à 10 h. 30, le meeting commence et M. Mugis présente les orateurs. H accorde la parole à M. Janssens, secrétaire de l'Association, qui donne connais-sauce de la correspondance échangée entre le bureau et le citoyen Troclet, correspondance réglant les conditions du débat. Il en résulte que notre ami parlera après les deux orateurs libéraux. ' Une partie du public proteste et demande que Troclet puisse parler le second. Enfin, le calme se rétablit, notre ami ayant marqué d'un geste approbatif son accord sur les conventions intervenues, les discours commencent. Après cette constatation, nous nous attendions à voir le Peuple stigmatiser l'attitude des aboyeurs socialistes qui, ne tenant aucun - compte des conventions accéptées par M. Troclet, n'ont cessé d'interrompre par leurs hurlements le discours de M. Do-vèze et ont empêché M. Hymans d'ouvrir la bouche. Le^Peuple,'approuves donc l'attitude de la.meute à Troclet puisqu'il n'ose pas la blâmer. Et avec le même jésuitisme que les deux feuilles, cléricales, il conclut : De la narration (les faits résumés d'une façon objective, il résulte que les libéraux tout au moins les plus réactionnaires, ont, tout heurcui-, saisi l'incident au volt pour lever prêcjpiiâmincnt la séance et empêcher Troclet .de poser, d'une façon claire, et précise, çlevant les mandataires libéraux, les questions sur lesquelles la classe ouvrière et l'opinion publique attendent des engagements sans réticences, c'est-à-dire sur la revision et le S. U. pur et simple à tous les degrés. Les jésuites noirs et rouges devraient bien se mettre d'accord : pour les officieux, les organisateurs firent des gestes consternés ; pour le Peuple, ils furent enchantés de l'intervention des alboyeurs de la Sociale et en tête de son compte?rendu, il publie ce sous-titre : Pour éviter le discours de Léon Tro'clet, les libéraux sacrifient 6elui de M. Hymans. On voit percer dans ces lignes l'incommensurable infatuation de l'orateur (?) socialiste. La vérité est que les libéraux ne furent ni consternés, ni enchantés, ni même surpris. Ils connaissent de longue date l'intolérance, le fanatisme et la grossièreté socialistes. Et,.ce qui peut les consoler de ne pas avoir entendu la conférence de M. Hymans, le premier orateur du parlement belge, à côté duquel la faconde prétentieuse de M. Troclet croulerait sous le ridicule, c'est la démonstration que les socialistes ont donnée à la population liégeoise au pays tout entier' de leur savoir-faire et de leur savoir-vivre; c'est la constatation que le Peuple ne trouve pas un mot de blâme pour ces forcenés et que la presse cléricale enregistre avec une visible satisfaction le succès des braillards en l'exagérant encore. La voilà bien la marche parallèle ! L'4ii(iiiiiétiqiie cléricale Le Bien Public, résumant la situation électorale, conclut : Dans cinq arrondissements dont les députés sont soumis à réélection (Soignies,St-Nicolas, Verviers, Gand et Charleroi), les catholiques peuvent conquérir un nouveau siège si leur contingent électoral s'accroit de 5 p. c., comparé aux chiffres de 1912. En revanche, il g a dix arrondissements où, toutes autres proportions maintenues, les catholiques perdraient un siège si leur contingent électoral était, par rapport à celui de 1912, diminué de 5 p. c. (Tongres-Mae-seyçlc, Liège, Tournm-Ath, Iluy-Waremme, liasielt, Charleroi, Mons et Gand). C'est dire que le concours de tous les t hommes d'ordre est nécessaire au parti ca- ] Iholique pour permettre à celui-ci de poursuivre sa tdche et de résister efficacement à la surenchère démagogique des deux gauches.Les électeurs, cléricaux sont prévenus : il 1 leur est impossible de gagner un siège. Par contre, leurs chefs cherchent à exploi- i ter Ja frousse des hommes d'ordre en tra- 1 vos tissant les chiffres. < Aux élections de 1912, les cléricaux ont obtenu 56,4891 voix, les socialistes 91,798 et ' les libéraux 39.986. Si les cléricaux perdent o p. cent de leur < chiffre électoral soit 2824 voix qui ne peuvent voter que pour les libéraux puisque i ce sont des hommes d'ordre les cléricaux < tombent à 53,665 voix et les libéraux attei- £ giièht 42,810, ,ce qui écarte toute possibilité de laisser élire M. Lambrichts. Mais si. 500. votes antisocialistes passent de la liste libérale à la liste cléricale, M. Lambrichts est élu, sans aucun autre profit pour les cléricaux que d'assurer le succès du parti de la grève générale. La Gazette de Liège, qui ne recule devant aucun mensonge, devant, aucun ridicule, ose imprimer que voter pour M. Van Hoegaerden c'est voter pour ceux qui ont approuvé la grève générale. La Gazette de Liège a la mémoire courte ' elle sait parfaitement que les libéraux liégeois ont été résolument hostiles à la grève générale et que ce sont les industriels ; libéraux de notre bassin qui ont combattu et! liait échouer le projet d'inteilvention Boël-Warocqué, plaçant l'intérêt de l'ordre au-dessus des considérations politiques. Quant à la surenchère démagogique des deux gauches, invoquée par le Bien Public, elle est bien distancée par la surenchère de M. de Broqueville se soumettant aux injonctions de M. Vandervelde à la Chambre, de M. Lekeu au Sénat. Au lieu do raconter de pareilles sornetr tes à ses lecteurs, la Gazette ne pourrait^ elle répondre à notre article de jeudi : M. de Broqueville sous la férule socialiste. ia Première Tranche Les journaux cléricaux ont une façon aisée et pratique de réfuter les arguments de leurs adversaires, ils nient, et voilà tout. Ils se fient à la complexité des questions financières, pour essayer de faire avaler à leurs lecteurs des couleuvres de dimension.C'est ainsi que, pour eux, le rendement des nouveaux impôts votés en 1913 atteindra tout au plus 25 millions. Tout le monde sait combien ont été sous-évalués ces impôts par la volonté de M. Le'vie. Des spécialistes l'ont nettement établi.Mais il est une constatation qui saute aux yeux : M. Levie a déclaré qu il fallait 43 millions pour payer les charges de la loi militaire. Comment ferait-il face à cette dépense reconnue nécessaire en ne créant • que 25 millions d'impôts ? C'est un problème- qu'il est matériellement impossible de résoudre. 11 est faux de prétendre que les nouveaux impôts aient été nécessités par l'aggravation des charges militaires. Voici un :out petit exemple qui proùve que ce' n'est pas seulement oaix dépenses militaires que le. gouvernement a voulu faire face en créant ses impôts. On se "rappellera sans doute que le devis .pour, les travaux et l'armement d'Anvers a été dépassé de 93 millions. Il faut bien.de l'argent pour faire face à de tels mécomptes et c'èst .pour s'en procurer que. M. Levie a levé de nouveaux impôts ! Et la Dette publique» voilà surtout la sangsue du budget ! C'est à l'accroissement anormal du coupon de la Dette qu'est-due en grande part l'âu'gmentation des impôts. Les charges 'annuelles de. la (Dette consolidée et' des bons du trésor atteignent la somme de 160 millions, soit 76 millions de plus qu'en 1884. La -loi militaire. n'a été qu'un prétexte ■pour abriter les. impôts sous le pavillon patriotique. C'est un piteux subterfuge. La vèritaft/ïp cause dé ,1a.création des impôts a été'la'politique financière du parti clérical, l'entreprise de .tra.yaux inutiles et coûteux epoi ne rendent au pays aucune espèce de service et qui ont englouti des millions. Nous ne donnerons pîis dé nouveau la liste de ces gaspillages ; elle a été produite cent fois ; elje est dans la mémoire de tous. Les cléricaux n'ont jamais cherché à justifier ces prodigalités insensées. Il faut reconnaître qu'en créant ces impôts^ lés cléricaux ont été aussi habiles, aussi dissimulateurs que possible. Ils ont surtout veillé à ne pas mentionner sur les feuilles de contribution la petite soustraction faite à la bourse du public. Leurs procédés ont été plus révoltants encore. La taxe sur les bénéfices et profits réels n'atteint pas seulement les actionnaires. Elle atteint l'industrie tout entière, augmentant les difficultés avec lesquelles elle est aux prises. Les taxes sur les obligations, sur les transactions en bourse, sur- les baux, sur les hypothèques, etc., n'atteignent pas seulement les riches, comme l'insinue la Gazetts de Liège, mais elle atteint les plus petites bourses. Ce qu'il faut surtout voir, c'est la répercussion que ces taxes peuvent avoir sur le mouvement industriel, en raréfiant le3 capitaux, en les détournant des affaires. Les impôts Levie ne sont qu'une première tranche, un avant-goût des impositions futures. Cela ressort de tous les discours et de tous les rapports qui ont été faits au Parlement. Sans oser affirmer que nous n'aurons pas une seconde tranche d'impôts, la Gazette de Liège se demande avec ingénuité pourquoi le gouvernement clérical ne parvien-irait pas à faire face ;à toutes les dépenses, somme il l'a fait depuis 30 ans, sans recourir à d'autre impôt nouveau que les Iroits sur les alcools ? Il y a une réponse bien simple à nous aire : Qu'on nous dise avec quel argent e gouvernement fera face aux charges nouvelles de la Dette Publique, à celles des lois sociales en perspective, à celles de la loi scolaire, aux déficits du budget du Congo, -te. ? Voilà ce que le pays désire savoir. Les cléricaux liégeois n'ont-ils pas fait afficher -partout; en notre ville, cette ihrasé : Le Parlement alloue aux ouvriers, de par e vote de la loi sur les assurances sociales, 50 MILLIONS Où donc ira-t-ori prendre ces 50 millions dus les 20 millions des écoles cléricales, >inon dans la poche des contribuables. Le contribuable sait ce que valent les déclarations de Messieurs les Ministres clé-icaux.N'est-ce pas M. Levie, lui-même, qui, qua-■re jours avant les élections dé 1912, osait ivancer cette bourde colossale : « En Belgique, grâce à la solidité de no-,re crédit, grâce à l'axcellence de notre gestion financière, nous trouvons à emprun. er à des conditions beaucoup plus douces )our payer les grands travaux d'outillage [ue veut notre prospérité. » On connaît « ces conditions beaucoup plus louces ». Le.dernier emprunt anglais coûte le 5 1/2 à 6 p. cent d'intérêt : nous l'avons lémontré à satiété. Voilà ce que valent les affirmations des niriistres cléricaux. Le public en a assez l'être roulé et il fera bien d'en a/vertir le gouvernement le 24 mai. Les petits profits su détrimant des contribuables! Nos ministres cléricaux excellent dans _'art d'égorger la poule sans la faire'crier. 3n se rappelle la taxe sur les petits colis, iont l'augmentation a valu des millions au irésor. Les abonnements de cincr jours, dont nul ae niera le caractère démocratique, ont été portés de 11 fr. 75 à 13 fr. Cela ne paraît rien. Mais au bout de l'an, cela fait tout ie même plusieurs centaines de mille prélevées sur la poche d'employés et d'ouvriers. Nous avons eu aussi la taxe sur les raccordements qui a tant fait crier dans le :nonde industriel et les modifications des conditions d'expédition par « groupements » lui ont déterminé une notable aggravation lu tarif. On nous annonce maintenant^ une augmentation du prix des abonnements de trois mois, .six mois et un an au chemin de fer. Naturellement, la presse cléricale dément cette information. Mais elle démentait aussi avant le 2 juin 1912, quand on annonçait les impôts Levie. Cette majoration sera, dit-on, d'un cinquième du prix de l'abonnement. Mais, en attendant, c'est sur le prix des coupons de sociétaire que Te ministre court d'argent se jette avec avidité. Voilà un petit truke qui semble avoir échappé à l'attention du public. Ouvrez l'Indicateur Officiel des Trains, à la page 7C18 : Comme on sait, l'administration peut ac- . Corder aux sociétaires l'autorisation de prendre certains trains locaux ou des trains internationaux non accessibles aux sociétaires.Les sociétaires bénéficiaient néanmoins de la réduction de 50 p. c. sur le iprix du parcours. Or, voici la petite nouvelle que nous cueillons dans l'Indicateur, page 718 : « A partir du 1er juin, la réduction consentie dans ce cas sera de 35 p. c. du prix des billets simples et s'établira sur le trajet total, porté sur le billet, même s'il n'y a emprunt des trains envisagés que sur une •partie du trajet. » Le gouvernement clérical en est donc réduit la prélever la dîme sur les plus saines et les plus utiles récréations du peuple. La (ila socialiste -. «a Le Peuple déclare que pour lui, il n'est pas impossible que les libéraux gagnent 5.000 voix dimanche prochain. Après là scandaleuse attitude de la bande à Troclet à la réunion des Variétés, après les souffrances imposées à tous par la grève générale, pareille affirmation ne manquera pas de parai tre étrange. 11 n'est pas difficile de voir clair dans le jeu des socialistes. Le citoyen qui fait d'aussi heureuses prédictions aux libéraux est de l'école du grand Troclet. Lui aussi veut refaire le co.up "de 1912, quand le député collectiviste lança un appel — trop entendu — aux mille volontaires progressistes. Le résultat, en fut. clair : mise en péril d'un siège. progressiste à la Chambre et perte d'un siège libéral au Sénat. Que les libéraux se gardent dç la glu 'socialiste î

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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