Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2425 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 19 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wq3p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Vendredi 19 Juin 1914 Un numeko cinq centimes f . / Vendredi 19 Juin 1914 Franco en Belgique Un an : 15 w, » » 6 mois : 8 ff. » » 3 mois : 4 fr.. Franco en Hollande Un an * 22 îr0 » Union postale » 32 fr» On s'abonne au bureau au journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces» 5 3 la Signe, 26 seA Réclames« e q ,. « » 40 cent Faits divers„ , » * 1 frane Réparations judidaim * 3 francs informations financières » 3 franc# Avis de sociétés u seau :*» '3Ci émissions, , , » /; «a» EÊDÂO'l ÏOM TÉLÉPHONÉ: » FEUïLLÊ POLITIQUE, LITTERAIRE ET CMERCÎÀLE, - FONDÉE & 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION § BOULEVARD DE LA SALVENIÈRE, 25 ~»-n—m—rmr-muTrrrMTn i ,r—i 11 intiririn , m n i ii«irr->«»ra»r> , ,n m ■— M «■ .m ■ ÉTRANGER FKAJïCE MU iidna<. Paris, 18. — Au cours de. la discussion du budget, M. Noulens, ministre des finances, ainrme que notre trésorerie est dans une situation délicate, mais qu'un ne peut pas dire que les choses en soient arrivées ' à un tel point qu'il soit indispensable de faire immédiatement un emprunt. C'est seulement par mesure de prudence que nous proposons aux Chambres de réaliser avant les vacances un emprunt de 8U millions. Le ministre dit ensuite que la politique du gouvernement se résume en trois termes : Incorporation dans le budget de 1914 du projet a impôt général sur le revenu ; vote dans le -udget de 1915 d'un impôt sur le capital ; adoption définitive de l'ensemble de la réforme fiscale adoptée par la Chambre en 1SX/9. Le ministre termine en affirmant que nos finances ne sont pas menacées et que l'activité du pays permet d'espérer une amélioration rapide de la situation budgétaire. (Applaudissements). A-NGLETKRUfc L'AnsIetorrç veut s'assurer u'ur.^ortaii'jia gisements do potrose Londres, 17. — La motion.suivante a été soumise aujourd'hui à la Chambre des communes par M. Winston Churchill, minisire cie la marine : « 11 est expédient d'autoriser le prélèvement sur le s fonds consolidés de sommes ne dépassant pas au total 55 millions de francs, pour 1 acquisition du capital actions et obligations de l'Anglo Persian ûil Company. » Dans le discours qu'il a prononcé à l'appui de cette motion, M. YY mston Churchill ; a expliqué que l'objet de sa proposition i était, d'assurer à la marine la fourniture ; du combustible liquide qui lui est nécessaire. 1 — Pour cela, a dit le ministre, il faut < que l'amirauté ait la prédominance sur des gisements de pétrole quelque part, et ceux s de Perse sont les seuls qui remplissent les ] conditions voulues. Les terrains pétrolifè- < res du nord suffiraient seuls à tous les be- < soins de l'amirauté pendant longtemps, et < en outre nous contrôlerons pendant cm- ] quante ans la production d'une région pé- ( trolifèrc presque aussi étendue que la Frai-ce et l'Allemagne réunies. M Winston Churchill a ajouté qu'il n'entendait pas rendre la marine anglaise entièrement dépendante de cette fourniture anglo-persane de pétrole. On continuera, . a-t-il dit, à employer le charbon comme principal combustible de la flotte pendant de longues années et à acheter du pétrole ; dans d'autres pays et à des compagnies syndiquées ou non. Mais grâce à l'opération proposée aujourd'hui la fourniture ' du combustible pétrole de la flotte britannique sera assurée pour longtemps et dans ' toutes les éventualités. ( La motion a été adoptée par 254 voix [ contre 18. ' i Paquebot échoue < Londres, 18. — Une dépèche de Weymouth au Lloyd annonce que le paquebot aile- ( m and ouiow s est échoué dans une mau- t vaiso position à Portland. Le vaisseau a touché la terre par suite du brouillard. c 11 y a 402 passagers à bord, dont 38 de s première, &! de deuxième et 32 de iroisiè- c me classe. f Un vapeur est parti de Portland pour i prendre les passagers à son bord. Londres, 1S. — Selon de nouveaux renseignements, la position du vapeur allemand Bulow, échoué près de Portland, n'est pas critique. On a toutefois débar- 1 que les passagers. ALLEMAGNE Urto double exécution capitale 1. La veuve Wendel et le journalier Wirth, les deux empoisonneurs de Haguenau, ont £ paye hier matin, leur dette à la société. 1 Rappelons brièvement les faits qui leur >' valurent la peine capitale : I La femme Wendel, de vingt ans plus jeu- = ne que son mari, avait pris comme loca- i taire un ancien légionnaire nommé Wirth, mauvais sujet avéré et maintes fois condamné pour différents délits. Le locataire devint son amant et comme le mari voulait 1 mettre fin à ce scandale sous son toit les deux complices résolurent sa mort. Wirth £ se procura du poison et la femme l'aduii- 1 nistra au mari, mais elle dut s'y reprendre S à plusieurs reprises pour arriver à son 1 but. Les deux empoisonneurs furent arrêtés 1 le jour des obsèques de leur victime. La n cou- d'assises de la Basse-Alsace les con- 1-dumna 'à> la peine de mort le 5 décembre F dernier et depuis lors ils attendaient leur I destin. é Avant-hier matin, le procureur général 1 informa les deux condamnés du rejet de ]• leur recours en grâce et il leur fit confiai- f tro l'heure du dhiàtiment suprême. L'homme ne manifesta nulle surprise apparente, q mais la femme, qui escomptait à coup sûr c une mesure de clémence, pâlit affreuse- ù ment et elle eut une crise nerveuse. Il fallut la ranimer, mais elle ne cessa de gémir c el de montrer une agitation violente qui t ge prolongea pendant la majeure partie de c la nuit. La double exécution eut lieu dans la ? cour de la prison départementale de Stras- J bourg. i Au moment où les spectateurs entrent c dans la cour, la cloche de la chapelle se //jet à tinter. C'est lugubre, constate le cor- t re^pondant de l'Etoile. Le procureur et ses \ [deii? substituts en robe sont placés devant .la barjjère le dos au public. Le procureur /ait un signe et dans l'encadrement de la poterne apparaît la veuve Wendel, soute- ■ nue sous chaque bras par un aumônier. Elle a le cou dégarni et ses cheveux noirs relevés sont fixés sur le sommet de la tète. 1 Elle est d'une pâleur effrayante que font gneore- ressortir ses vêtements noirs. La 1 <eo/jdamnée est amputée d'une jambe ; sa jaiftke de bois est restée dans sa cellule 1 *>t elj£ ne se meut que grâce au soutien i des deux prêtres. C'est un spectacle saisissant que celui de cette infirme vouée au c couperet et qui regarde d'un air 'hébété i la funèbre assistance qui vient de se dé- < couvrir. "Toujours soutenue par les deux .aumôniers elle est maintenant devant le procu- i reur qui lui lit l'arrêt de mort. Une mi- ] ïiute se liasse, puis les pHêtres soutenant 1 Ha patiente, reculent et s'agenouillent devant le petit autel improvisé. L'un lui passe ' un crucifix noir, puis, i:\ 'haute voix, ils cH- * sent l'Aue Maria et le Pater. La femme ré- ; pète d'une voix perdue, la tête' inclinée sur ] son crucifix. Pendant la prière, de la porte de droite sortent l'exécuteur et ses deux ai des. Ces derniers se placent derrière la condamnée, tandis que maître Sillier, en redingote, coiffé d'un haut de forme, reste derrière la sinistre machine. A la prière succède un profond silence. Le procureur fait Un pas et dit ; « Exécuteur, faites votre office ! » Les aumôniers alors abandonnent la condamnée et l'embrassent, mais déjà'les deux aides l'ont saisie et brusquement lui font faire demi-tour. Elle est maintenant devant la planche. Les aides la soulèvent sur le rebord, puis bouclent les cour, roies. Pendant ce temps la femme continue à prier, mais on n'entend plus qu'un murmure vague. La planche bascule, puis s'avance vers la lunette où la tête se place, l'exécuteur rapidement rabat la demi-lune du haut et au même moment un bruit sourd se fait entendre. Le couperet dissimulé dans la caisse que forme le haut des montants vient de -s'abattre avec la rapidité de la foudre. La loque humaine qui git sur la planche a encore un soubresaut et des mains fixées sur le dos s'échappe le petit cruc'fix no-r qui tombe à terre. Les «ides cherchent un cercueil placé dans la pièce de droits et y placent le corps pantelant, puis Texécuieur y met la tête qu'il a retirés du sac en toile grise. Le cercueil est ensuite emporté et les aides se hâtent de laver la machine avec des éponges. L'exé-mteur remonte le couperet' et le laisse retomber deux fois. Tout fonctionne à souhait et le secord acteur du '.drame peut y émir. Le procureur fait un signe vers la poterne et Wirth apparaît en vêtements :vleus le prisonnier, ki tête tor.due, la figure glabre, le cou nu enveloppé d'un foulard jlanc. Il e3t sans liens et sans entraves et i .es deux aumôniers le soutiennent de chaque côté. Lui aussi est d'une pâleur livide. En entrant dans la cour, il 'jette un coup l'œil -à la machine de mort et il a un pli i lédaigneux des lèvres. La même cérémo- < lie se reproduit, mais l'homme, après avoir iris le crucifix noir, le rend à l'aumônier l'un geste machinal. Au moment où les lides l'empoignent, l'un d'eux arrache le oulard. La planche bascule et on voit l 'homme agité d'un grand frisson pendant £ [ue pour la seconde fois le couperet tombe. ' Les assistants se retirèrent très iropres- \ donnés.. A ce moment un greffier colle sur a face externe du portail une affiche rouge 1 rrande comme un mouchoir d'enfant. Elle ( lit que « la veuve Wendel et le (sic) "Wirth * on damnés -i la peiné de mort le 5 d'eem- ! >re dernier, ont été exécutés le 17 juin à i heures du matin. » ItUSSIE attentat contre Je train du Tsar c Saint Pétersbourg, 18. — La Gazette de •- ïaïnt-Fêlersbouvff publie une dépêché de 1 (it.w annonçant qu'une bombe a éclaté 1 sjous Ju locomotive d'un nain-poste qui c ivaii été lancé entre ie passage des trains -p >péc.;.aux Varneaant la îa.nilie r< y aie â l fscrikoé-Sélo. La locomotive du train-pos- ' e a déraillé. 11 y >i r>u t.'es^éj. i La Gazette berlinoise de Midi cct.firme 1 :ette nouvelle. Elle dit qu'une formidable e txplosion a fait sauter, près de la station r le Tschudnow, un train-poste qui suivait 1- nunédiatement le convoi impérial rame- 0 îent le Tsar, sa famille et sa suite de Kis- c t.ineff à Saint-Pétersbourg. ( La locomotive et plusieurs wagons ont 1< té renversés. De nombreux voyageurs ont té grièvement blessés. à L enquête, dit la ''Gazette berlinoise de t l 'uli, se poursuit dans le plus grand se- L yct. 11 n y a cependant aucun doute qu'il s agisse d un attentat prémédité contre le è envoi impérial et qui n'a manqué son ef- t et que par le retard de l'explosion prépa- 1 A Berlin, on n'a pas d'autres nouvelles, e La Dcuma ioa Polonais i S-..i-nt-i-etorsnoùrg, i6. — L'adjoint du g :inist: e de- l'intérieur a répondu à la séan- j: e d hier . oir de la Douma à une^question j ai otait posee sur les mesures prises con- ci re l'usage de la langue polonaise par le v ovjvcrnour de Minsk, M. de Giers, cham- 1 ellan de l'Empereur. d Ayres un ion- débat, la Douma a voté F ar .18 voix contre 5-i un ordre du ioui r roposé par M. Swiéhzioki, Polonais, décla. 1 ant que lu réponse du gouvernement n'est ci as satisfaisante et que les agissements •!:: n ouverneur et de la police de Minsk sont tlcgaux. d TUROUIE l 1] .a répons: de: la Porto à 5a Grèce a "Constantinople, 18. — La note de la Porte u été remise hier soir aux ambassadeurs e.-, puissances. Elle a été signée par le q rand vizir et déclare en substance que les ■'•its dénoncés aux puissances par la Grèce c e repondent pas à la vérité. La Porte ad- r îet bien que certains inconvénients se soient I roduits après l'immigration de milliers de ersonnes habitant les territoires occupés l ar les peuples balkaniques et qui ont dû migrer en Anatolie, mais la courtoisie de | t :i population de ce pays est trop connue i ci our pouvoir admettre 1111 seul instant les i c *.its reprochés par la Grèce dans sa note. I s La Porte expose en outre les mesures ; 1 u'elle a prises notamment les voyages c 'inspection faits par le ministre Talaat bey : f Andrinople et en Anatolie. Grâce là son ci ctiyité, les populations agitées ont été tran-uillisées. La Porte désire que ses affirma-ions soient vérifiées. Elle demande qu'un é légué de chaque puissance accompagne alaat bey dans sa tournée d'inspection en lacecloine pour vérifier les souffrances des dusUjmans et voir si la Turquie ou d'autres c >ays sont 1er, véritables coupables des ex- c ès dénoncés à l'indignation publique. l On croit que les ambassadeurs des puis- c ances se réuniront pour préparer leur ré- 1 •onse. c ALBANIE -e prîn_e ne veut psi quitter Durazso Rome, 17. — Voici quelques détails sur a situation à Durazzo : ^ Le prince est décidé à ne pas (fuitter )urazzo. Les marins italiens et autrichiens l cront contraints de défendre par la force 1 d cas échéant, les environs du palais qu'il 1 ta veut pas "abandonner. i L'amiral anglais, qui a le commandement i les forces, aurait vivement mais vainement ; nsisté auprès de lui pour qu'il s'embar- i [uât à bord d'un des navires de l'escadre. > Les deux parlementaires des insurgés qui •■e sont .présenùéa aux avant-postes avete1 1 me lettre poui* la commission internatio- : îale, ont été conduits,, non pas auprès de i a commission, mais auprès an prince. 1 Celui-ci se serait refusé à les mettre en ! apport ayee la commission. La mission i loiiLils étaient chargés consistait, non pas < 1 faire des propositions de paix, mais à irésenter un ultimatum donnant au prince 1 ingt-quati;c heures pour quitter Durazzo. < Aussitôt qu'il reçut ce message, le prince expédia des estafettes pour rappeler ! Malissores qu'il avait envoyés précède ment contre la ville de Chiaik ; mais ( estafettes furent tuées en route. C'est à la suite de ces événements que produisit la double attaque des iiisurg contre la colonne des Malissores et coin Durazzo. Detaites des treupes du prince Durazzo, 18. — Hier, un peu après mit les insurgés ont recommencé leurs att ques c#ontre là ville. Leur activité et ler audace sont devenues très grandes. I ville peut se rendre d'un moment à l'a tre Les Malissores ont été culbutés, i fuient dans toutes les directions. Une autre dépêche dit que deux canon des munitions et des approvisionnemen avaiient été remis pendant la nuit ai troupes de la défense. La sortie des gendarmes et des Mirdit eut lieu à l'aube et la première attaque produisit à six heures. Les Mirditc-s, en groupes, prirent la rote de Shiak et arborèrent le drapeau alb nais à y kilomètre au delà du pont di Marais. Deux canons placés en face de : colline de Roshurt protégeaient leur ma che en avant. Les insurgés aussitôt se concentrèrei rapidement sur un point commandant passage cle la route au milieu des colliiu ?lr&°î£irent c!c, teI1° sorte que lorsqr es Mirdites arrivèrent dans le champ c tir, ils furent l'objet d'un feu très vif « i-!ri *?C rGtirer J ils essayèrent une noi ^ore a que' majs ils furent repoussés ei A dix heures, ils tentèrent une troisièm ittaque, pendant que les canons lançaier les obus sur Shiak. On croit qu'on est e présence du, gros des insurgés. Une estafette part de la ville pour avei -ir les combattants que les insurgés s îorcentrent toujours davantage vers l'er Iroit attaque. Les derniers combats Durazzo, 18. — 10 h. 30 soir. - Au tro lème assaut sur les collines de Rosbur rirent part 1.500 Mirdites dont une parti taient commandés par Issa Boletinaz. Un nrtie de ces Mirdites, au moment de leu épart, défilèrent devant NN. SS. Colett .aciorri et Bangi. Ce dernier leur adress hoiPvît a^ocution. Deux bataillons mai naunt sur la route de C.'"'iak en groupe erres jusqu'auprès des collines. Ils se dis ersèrent ensuite dans la plaine parmi le uissons, [>endant que deux canons étaien lansportés, l'un à droite, l'autre à gauch Siiii01!tc-t>LeJil\étéit di"gé au délia de ollmes de Rosburt. .•Lorsqiue les Mirdites arrivèrent à peu d îstance dos insurgé^ ceux-ci les attaqué eiît vivement avec l'aide d'une mitrail îuse. Les insurgés descendaient de toute îs collines se dirigeant sur Lablano et ac omplissant ainsi 1111 mouvement envelon ant qui obtint un succès complet bien qu 3 •d®i dcux canons eût été changé 'C:' ^os'..battus, s'enfuirent. Quelq-ucs n s d entre eux, ne pouvant pas franchi l pu::: «tu» la se jc-tèréiit A l'eai l se notèrent. (D autres, cntbuiés par le ebelles, furent massacrés. A midi 30, un. •:»iOTo se pivduiàt" ëiï ville. Un disai ■•e les insurgés outraient. On voyait, ei net, arriver des groupes de fuyards affolés ■ eux-cd ne purent ipas transporter toui >urs ]>Iessés. Les hommes montés tâchaient inutilemen e les arrêter. Ils s'abritaient dans les re ■anchements près des maisons de la ville in canon est tombé aux mains des insur es. Un autre, qui était endommagé, a pi tre ramené. Les insurgés ne sont pas en res dans la ville. Ils se sont arrêtés dan i plaine d'où ils ont continué les attaques abord très fréquentes, puis plus lente t plus reguhercs Jusqu'au soir. Les deir utres canons qui étaient aux mains de, lo.landais, ont été également endomma ■t.3 L un deux seulement a pu être ré are et de teinps 011 temps lançait des pro ectues jusqu au soir, dans la directioi e la plaine où on combattait encore. Oi ouJait pousser de nouveau les Mirdites ; assaut, mais ils n'y consentirent pas. iî éclarèrent qu'ils se battraient seulemen ou.- a défense de Durazzo. Us se rendi ent dans les tranchées. Le prince visit; .-s blesses qui avaient été recueillis pa: es de.achomefats de secours composés dt larins italiens- et autrichiens. ^ impossible de préciser le nombr vs Mndites tombés au rours du combat n croit cependant que les Mirdites ont e» jj tués et environ autant de blessés. A 1 oures du soir, à la suite d'une faussi lerte, j1 y eut une nouvelle canonnade e ne viré fusillade. A 10 h. 30 du soir, la ville était tran uille. Durazzo, 18 (minuit). — depuis que h om.oat a cessé au coucher du soleil 1; opulation est relativement calme. Les' ht itaux sont remplis de blessés. es prétendues menees italiennes Vienne.. 18. — La Zeit assure avoir ei îer sous les yeux une dépêche émanan e Durazzo et parvenue aux diplomates ac rc-dités à Vienne et qui affirmerait que l ignal de l'attaque donné aux insurgés, es ►arti de la maison du colonel Muricchi ui ,arrêté sur l'ordre du colonel 'Hhomsor - ,7 1?v.nis. en liberté après intervention 9 M. Aliotti, ministre d'Italie à Durazzo SUEDE La reinj lor.ffrant© Stockholm. 18. — Un professeur que 1 teine Victoria de Suède avait consulté a ours de son voyage à Baden-Baden, avai onstaté que la Reine souffrait de la et :u acte de i œil gauche. I.a maladie s'e.~ evcloppée rapidement au cours des dei tiers mois et a amené une cécité orersqu oniplète de cet cuil. On espère cependar u une opération rendra on partie la vu la Reine mais cette opération ne pee ias enccire être faite. MAROC frol-ni: combat contre les Riat. Oran, 18. — On mande de Taza qu'u : violent comî/at a eu lieu, hier, enti es troupes des colonnes du général Goi aud et du général Baumgarten avec u crt contingent des Riata. Les troupes d iénéral Baumgarten ont eu à déloger, e L-uimençant, un parti de Marocains qi ivait organisé une magnifique défense ant un col situé non loin de Beni-Mgan Grâce au concours féf-ficace de l'artilleri infanterie et la cavalerie ont enlevé It etrajï jhements ennemis dans un élan si >erbe. Les iMIarocains ont eu de nembreu norts et blessés et ont dû traverser l'ii iaoueh pour fuir. De son côté, le colon Suléaux refoulait un parti de Riaki groii[ la as une partie do la vallée de l'oued. Los troupes ont fait place entièremei lette du territoire occuné par les Riata < >nt ensuite détruit les villages. Il est impossible d'évaluer les pertes c es l'ennemi ; les Français comptent se] n- tués dont un officier, et trente-trois blessé es dont un officier,' àept Européens et ving quatre indigènes pour les troupes du Mar< se oriental ; quatre sénégalais tués et vin; és t blessés, dont deux officiers, cinq Europeei re et treize indigènes pour les troupes du M; roc occidental. Les troupes françaises ont montré u .. merveilleux entrain et un élan dignes d' Il loges. ir — mm* — îs x'aris, 18. — Vers- 4 1/4 heures, un ébot je lement s'c;,t produit sous la contre-allée d l'avenue Montaigne, Un arbre est erifot jusqu'aux nranches. - Il n'_y- a pas eu d'ac j. cident de personne. >s A 17 h. 13, une excavation profonde d a 1 m. 10 et mesurant 60 centimètres sur \ t". de surface, s'est produite rue Villiot, prè du quai de Bercy. L'eau coule au fond d (t trou et l'écroulement paraît s'étendre sou e la chaussée. s •* ® Londres, 18. — On apprend de source di plomatique qu'un certain nombre d'officier ' de la marine turque sont venus en Angle terre dans le but d'y acheter 120,000 tonne de charbon et de s'y procurer égalemen une demi-douzaine de transports d'un ton t nage de 5 â 0,000 tonnes et pouvant filer di n 10 à lil nœuds. Ces transports doivent ser vir pour les troupes en cas de guerre. Q Constantinople, 18. - Selon les journaux la réponse de la Porte à la note grecque â été définitivement rédigée hier et serr probablement remisé atfcjourd'lh'ui à Athè nés. Elle contient un passage disant que s: :- malgré la nécessité dû maintien de la.pais , des événements imprévus surgissent, la e Porte décline toute responsabilité. v * Constantinople, 1S. ;— Tous les steamers r[ et plusieurs remorqueurs grecs, qui étaien' dans la mer Noire et ici, sont partis poui s les eaux grecques. La navigation grecque a cessé tout service g dans les ports turcs, t * s Smyrne, 18. — Sur l'ordre du gouverne-3 ment ottoman, l'entrée et la sortie du porl de Smyrne seront jusqu'à nouvel ordre in-3 terdits 'à tous navires. •X* s Constantinople, 18. — La famille de l'agronome belge Tack, arrêté par des brigands, a dû payer pour sa mise en liberté î une somme de 1800 livres. -y J Glasgow, 18. — Un immense incendie a ^ éclaté dans ies docks cie Kingston ce ma-j tin. Les flammes se son: étendues avec une , telle rapidité que deux vaisseaux qui se l trouvaient à quai ont dû être entraînés au j milieu de lu rivière. Ils sont détruits t u-les deux jusqu'à la ligne de flottaison; L'in-cen.dio continue et a fait déjà d'énormes dégâts. t * Glascow, 18. — A o h. de l'après-midi, on s'était rendu maître du feu dans les docks. Les dégâts sont évalués à 6.260.000 fr., y compris la perte de 3 vaisseaux et les avaries causées à 4 autres. -* Kiel, 1S. — A 3 heures du matin, un in-ccndie a éclaté dans les caves d'une maison de rapport. Il s'est rapidement propagé jusqu'au toit. Les pompiers ont retiré 3 cadavres des décombres. Ils ont pu sauver 14 personnes au moyen d'échelles. Trois pompiers ont été à moitié asphyxiés. On a enfin réussi à éteindre l'incendie. «m» Le Suffrage Universel jugé par ubi Français A l'heure où L'oji discale en Belgique Vim-p or tan te question de la revision électorale, \ il nous parait intéressant de reproduire, à ■ aire domaine maire, i article que 'Oienl de puOLier noire grand confrère parisien Le Temps : La proclamation du suffrage universel, * dès les premiers jours de la Révolution du 1 24 février i64i, lut la réplique inévitable " faite aux reius obstinés que le gouvernement dj Juillet avait opposés aux libéraux, réclamant une extension modeste du droit 1 de suffrage, qui était réservé jusque-là aux ) seuls citoyens censitaires, c'est-à-dire " payant un cens électoral assez élevé, r La nation était malheureusement trop peu 1 préparée (à une pareille innovation, car, par. • mi les citoyens devenus électeurs, bien peu ) étaient capables d'écrire ou même de lire > leurs bulletins de vote. Aussi les élections donnèrent-elles des assemblées réactionnaires! d'abord sous la seconde République puis sous le second Empire. Dès le jour de la proclamation du suffrage universel, le ministre de l'instruction publique de 18-W x llippolyto Carnot, reconnut l'impérieuse t nécessité d'une grande et rapide réforme t de l'enseignement primaire et présenta s l'AssemlTée nationale un projet de loi des t tiné à rendre cet enseignement gratuit e' .. obligatoire. Mais, devant l'opposition qu'i e rencomra dans la majorité rétrograde d< t l'a; semblée,- il démissionna. Ce n'est qu« e trente-quatre années plus tard que son pro t jet, repris, déve:oppé et adapté aux cir ccnslances nouvelles par le grand ministn que fut Jules Ferry, aboutit aux lois de 11332 qui donnèrent à l'enseignement public uni puissante impulsion. Grâce au progrès d< a l'instruction générale en France, s'atténuè i irént peu £ peu les graves conséquences di e défaut pr;...ordial, qui pesait sur le Sut i- f rage universel de ISi-S : l'ignorance de: n électeurs. u Un second défaut apparut plus tard, e n de plu- en plus, menaça de faire baisse: ii le niveau des élections législatives ; soi > orivir.c remonte au second Empire : le'gou l. vemoment imnérial avait, en effet, organls' -, les élections de dénutès par le système di s i-erniir uninoimnal et la candidature offi i- cielle. dans des circonscriptions qu'il rema x niait à son gré. C'était oour lui une façoi i- com.mr.de de s'assurer le succès, en faisan 1 marcher les électeurs sous la main des pré é fols. La République eut le tort de laisse subsister trop longtemps ce mode de scru it tin, et la pression administrative s'exerç; ;t do nouveau, en dépit de la réprobation pu M^rue.. chaque fois que revinrent au pou e voir des gouvernements à tendances césa )t riennes ou jacobines. Ce sont les tares ele s, ce système que devra faire disparaître la. t- représentation proportionnelle avec le scru-)C tin de liste et des circonscriptions agran->t dies. Je ne veux pas y insister ici davan-is . tage. i- Un troisième reproche doit être fait au suffrage universel; tel qu'il a été prat;qué n jusqu'à présent : c'est de ne pas justifier i. son nom et de n'être pas réellement universel. U ne s'applique, en effet, qu'à un quart ou un cinquième de la population française. Car le vote appartient exclusivement aux hommes majeurs, qui sont en possession de 1 leurs droits civils et politiques et qui ne 2 son. pas empêchés de voter par l'accom-J plissement de leur service militaire. Quant I aux lemmes, aux adolescents et aux enfants, qui forment la partie de la nation la plus nombreuse de beaucoup, ils ne et mptont pour rien dans les élections poli- ' tiques. N'est-il pas de toute justice qu'ils ; soient leprésentçs, lors même qu'ils ne vo- , tenaient pas eax-mômes ? Sans aborder ele front la question de e l'élcctorat des femmes et celle de leur éli-j gibilité.dont l'examen est peut-être prémacu-re, j estime que l'on devrait, dès maintenant, oig;uiiser la représentation légale des in-, ténôts des femmes mariées, des adolescents et des emiants. En préparant ainsi à l'avance l'avènement du vote féminin, on éviterait probablement toutes revendications . violentes, comme celles dont les suffraget- 3 tes anglaises ont donné un si attristant exemple. Contre les ' réclamations trop hA- . ti'ves des féministes, on a eu raison el'op-l* poser jusqu ici l'état d'ignorance où se . trouvaient le plus grand nombre des fem-, mes de la campagne ; mais cette objection très sérieuse p.erd j)eu à peu de sa force, par suite du développement donné à l'instruction primaire des filles dans toute la France. On peut donc entrevoir un avenir prochain, où ne seront plus_.à craindre, du vote féminin, des mécomptes semblables à ceux qui ont été causés par l'improvisation trop rapide du suffrage universel des hommes. L'intervention des femmes dans le scrutin sera alors non seulement juste en soi, mais utile comme correctif à certaines faiblesses inhérentes au vote pure-iherit masculin ; elles pourront notamment opposer leur puissance au iflot montant de 1 alcoolisme et, par suite, de la tuberculose, qui menacent notre pays. La représentation intégrale de la population française par les électeurs se ferait simplement en attribuant ià chacun d'eux un nombre de suffrages qui serait réglé par la loi selon le nombre des personnes de sa famille qu'il aurait à représenter. La rçgje la plus simple, et qui éviterait toute difficulté el'appréciation, serait de proportionner exactement le nombre des suffrages au noipfbre de personnes*, indépendamment de leur sexe et de leur âge. Elle s'énoncerait ainsi : A chaque Français, un suffrage Et elle uour.rait traduire par la remise au chef de famille a autant do '.xilletins ele vote qu'il aurait de suffrages à exprimer «>u vertu de Ta loi. Il en résulterait que le chef de famille curait, en outre de son suffrage personnel, un suffrage pour sa femme et un suffrage pour chacun de ses enfants, à l'exception ne ceux d'entre eux qui seraient eux-mêmes électeurs à titre de citoyens majeurs et libérés du service militaire actif. La valeur de ce vote du chef de famille ou vote familial serait établie en conformité avec le livret de famille remis par le maire aux époux lors de leur mariage, et sur lequel ont été inscrits ensuite les naissances des enfants et les décès de membres figurant au livret. La valeur du vote familial se réduirait à un double suffrage pour deux époux; n'ayant pas d'enfant. Un seul suffrage appartiendrait au veuf sans enfant ou au célibataire ayant atteint sa majorité. A défaut du père, la mère ou le tuteur serait investi du droit au vote familial. On voit qu'ainsi s'introduirait tout naturellement le droit ele vote pour la mère au nom ele ses enfants, ce qui ouvrirait la voie à l'admission graduelle du vote des femmes. Il est clair que le vote familial donnerait au père d'une famille nombreuse une influence électorale notablement plus grande que le suffrage unique du célibataire. Mais cette prépondérance n'est-elle pas entièrement justifiée, si l'on compare entre eux les mérites de l'un et de l'autre vis-à-vis de la société, dans l'intérêt de laquelle doit être établie la loi électorale ? Je m'empresse de reconnaître que le célibataire ou le veuf sans enfant peut être quelquefois attaché à sa vie solitaire par des motifs très excusables, et même, en certains cas, très louables. Mais il n'est pas contestable que, d'une façon générale, le chef el'une famille nombreuse réunit bien plus de titres q'ùo le célibataire à la. supériorité de vote que lui conférerait la loi ; car il réussit évidemment bien mieux à se rendre utile à son pays. Non seulement il a contribué à former une nouvelle génération de jeunes Français, qui entretiendront l'activité, la force et la durée de la patrie, mais il continue à la servir en supportant uno nouvelle fois les charges militaires pour chacun de ses fils et en payant au profit de l'Etat des impôts de toute nature, qui croissent en raison du nombre total de ses enfants ; il travaille non seulement pour sa propre existence, mais aussi pour suffire à la subsistance de tous les siens ; il solde pour eux les frais d'éducation, de vêtement, de logement, de maladie, etc. On peut ajouter que, presque toujours, l'amour de sa famille et le plaisir qu'il éprouve à ne pas s'en séparer, surtout s'il peut avoir pour elle une habitation saine et gaie, l'aident à éviter les dépenses nuisibles du cabaret et le font échapper, lui et les siens, aux ravages de l'alcoolisme, auxquels succombe trop souvent l'homme qui vit sans famille. Disons aussi que l'habitude de songer à l'avenir de ceux qui l'entourent le prépare à mieux juger des intérêts de son pays et fait de lui un électeur plus sensé qu'il ne deviendrait en passant les soirées à boire sans soif dans des tavernes fumeuses. Je conclus en disant que la juste prépondérance donnée au vote familial sur les votes individuels 'pourra produire les plus heureux effets sur la moralité publique. D'une part, elle tendra à resserrer les liens de la famille, qui sont trop généralement et trop tôt relâchés. t D'autre part, elle accroîtra certainement l'influence utile des c"mefs de famille sur t l'orientation de la politique générale. Car, il faut .bien le dire, le père de fa-j mille sera d'autant mieux écouté des can-r didats ,en temps d'élection, et plus tard des élus au Parlement, qu'il disposera, comme électeur, de plusieurs suffrages au i lieu d'un seul. t On peut espérer que cette salutaire influence sur le Parlement déterminera tout p d'abord lé vote et la mise en vigueur des lois et des mesures administratives les plus i urgentes pour combattre les deux fléaux de l'alcoolisme et de la dépopulation, epii mettent en péril la vitalité de la France. Adolphe CARNOT. En Belgique La conférence interparlementaire Jeudi après-midi, s'est ouvert au Sénat ele Belgique, la troisième conférence parlementaire internationale du Commerce à laquelle participent des groupes importants de Paris, Londres, Vienne, Budapest, Berlin, La Ilaye, Saint-Pétersbourg, Berne, lUme, etc... Les premières conférences de 1885 et 1888 ont été convoquées et présidées par M. Beernaert. C'est grâce à lui que les dispositions relatives au droit maritime et à la lettre de change ont pris forme légale. L'assemblée de cette année, que présidera M. le ministre d'Etat Descamps, a ete provoquée par une proposition de M. Sinclair, secrétaire du « Commercial Comit-tee » de la Chambre des Communes. Cet honorable membre du Parlement anglais s'adressant à des personnalités belges, leur demandait si les nations n'auraient pas avantage à poursuivre en commun l'unification du texte des lois en matière commerciale.La proposition de M. Sinclair a été accueillie avec empressement. Comme l'a fait remarquer très justement M. E. Baie, le secrétaire général de la conférence de Bruxelles, a fles petits Etats sont aujourd'hui les asiles de toutes les formes d'activité internationale. » L'ordre du jour des travaux, est particulièrement intéressant. On examinera les questions d'internationalisation des effets de la faillite, l'unification du droit de gage, la reconnaissance internationale dans les contrats élu caractère légal de la clause d'arbitrage, l'internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances» et la législation relative à la perte et au vol des titres au porteur. Voilà une tàeJie considérable, qui, bien menc-e, aura son efficacité au point de vue de la protection internationale des intérêts commerciaux. Les parlementaires qu'intéressent les choses du Commerce seront encore d'excellents pionniers du pacifisme. M. le secrétaire général de Ita conférence n'a-t.iil pas écrit ave;: infiniment ele raison qu'« on ne peut atténuer les redoutables antagonismes qu'en amenant les rivaux à considérer le droit connue le régulateur de leurs efforts, l'arbitre de leurs intérêts. Collaborer au progrès de la législation commerciale est la façon la plus efficace de maintenir la paix dans le monde!... Le , non?-Tre des o oints de contact qu'établit cette solidarité agissante 'finira quelque jour par dépasser la somme de nos divergences ! » La conférence s'est ouverte à 2 heures, sous la présidence du baron Descamps, mini:-tre d'Etat. Une quarantaine de délégués sont présent.-;.Le Ibaron Descamps et M. Carton de Wiart ont souhaité la bienvenue aux délégués, qui ont répondu chacun au nom de leurs pays respectifs. L'assemblée, sur la proposition de M. Chaumet, ancien secrétaire d'Etat aux Postes ele France, confirme les pouvoirs du bureau provisoire, les chefs des diverses délégations étant appelés à la vice-présidence.La. conférence s'est ralliée à la proposition de M. Franck, député d'Anvers, en faveur d'un traité international consacrant l'universalité de la faillite. Les Wallons en avant ! C'est là Mons que se tiendra le premier congrès des Jeunes Gardes de la Wallonie. Il s'ouvrira dimanche dans l'une des salles de l'hôtel de ville. 'Espérons que la jeunesse .wallonne s'y rendra nombreuse et que la capitale de la Wallonie, Liège, sera particulièrement représentée par quantité de_délégués à ces assises wallonnes. Los délibérations seront précédées d'une séance publique où MM. Charles Plisnier, Arthur Cantillion et G. Carlotton entretiendront l'assemblée de la question wallonne et des moyens à employer pour résister aux empiétements des fiammgants. En présence du sectarisme de ceux-ci, plus fanatiqhes que jamais, la jeunesse wallonne a un rôle important, à jouer : combattre à outrance les prétentions flamingantes et inculquer à tous les Wallons l'amour du terroir. Au Congo Parmi nos hommes politiques, cinq ont visité le Congo. M. Charles Buis a donné l'exemple. Puis s'y est rendu M. Edmond Picard, MM. Vandervelde, Tibbaut et Ren-kin ont suivi, CML Renkin comme ministre des colonies. M. Louis Franck, ù, son tour, profitera des vacances judiciaires poijr visiter le Katan-ga, l'Equateur et le Kasaï. D'autres parlementaires avaient l'intention également ele visiter notre colonie, mais ils y ont renoncé pour le moment. Qui sait, si d'ici à un an une commission parlementaire n'y sera pas envoyée, de l'agrément du ministre, pour se rendre compte de la situation. M. Franck est, comme on le sait, un colonial résolu et son voyage ne pourra que profiter à la colonie. Le protectionnisme A diverses reprises, les Français ont augmenté leurs tarifs en mettant nos commerçants et nos industriels dans une situation très pénible. Ils ont agi de même envers les Espagnols et les Suisses. L'Helvétie a résisté et après une violente guerre de tarifs, a obtenu le retour aux anciens droits pour l'horlogerie. L'Espagne, de son côté, s'est rebiffée lors de la première marche en avant du protectionnisme sous Méline. Et n'étant pas parvenue à obtenir ce qu'elle demandait, a opposé tarif protecteur à tarif exagéré. Qu'en est-il résulté? C'est qu'en vingt, ans, le montant des échanges franco-espagnols est descendu de 593 millions de francs à 366. /.'industrie roubaisienne qui est' à nos portes se déclare surtout atteinte. Ses tissus de laine pure et de laine mélangée dont le chiffre d'exportation en Espagne était en 1891 de 21 millions de francs est descendu d'année en année et se chiffre aujourd'hui par moins de 5 millions de francs. Si quelques Français ont gagné au relèvement des droits, que d'autres y ont perdu ! Ceux-ci. deiVrai'ent protester avec ensemble, citer des chiffres, prouver leurs pertes, montrer la déchéance de leur industrie et de leur commerce, et obtenir du parlement une autre orientation. Aux dernières élections, la question douanière a été laissée à l'écart en France. Les libre-échangistes ont eu grand tort de ne pas faire valoir les raisons qui militaient en faveur d'un recul du protectionnisme. Quant aux Roukaisiens, ils n'dbtiendron aucune modification au traité franco-espa gnol s'ils ne mènent une ardente campagm pour faire valoir leurs droits. La question est d'une grande important pour nous, pour tous nos exportateurs. Un recul du protectionnisme, s'il ne leui profitait immédiatement, du moins dans l'avenir empêcherait une nouvelle augmentation de droits douaniers, augmentation quasi périodique, si menaçante pour tant d'intérêts. L'annexion de Molenbeek La lutte est engagée entre annexionnistes et antiannexionnistes et ne manque pas d'intérêt. Parmi les arguments mis en avant, il en est un de nature à faire réfléchir tous les Molenbeekois. Ils spnt séparés de Bruxelles par le.canal de Charleroi. Non seulement cette rivière artificielle manque de ponts, mais l'une de sed rives est bordée de magasins, ateliers, refuges, etc., absolument lépreux. C'est lamentable. Si demain Bruxelles annexait Molenbeek, il jetterait de nouveaux ponts sur le canal et ciéerait un boulevard sur la rive gauche. comme il en existe un sur la rive droite. Et l'ancienne commune, perdant de son aspect renfrogné, que l'on nous passe le mot, saluerait clie zelle l'arrivée d'une partie de la population de la capitale chassée par les grands travaux. Si Molenbeek repousse l'annexion, tant pis pour elle, elle sera condamnée à jouer danc l'agglomération un rôle secondaire, au grand détriment de ses habitants. A Fontainebleau Les amis de la Forêt de Soignes partiront samedi de Bruxelles à minuit, pour Fontainebleau, où ils arriveront :h 7 h 'iô le dimanche. Une l éception excessivement cordiale leur sera faite par les Amis de la Forêt de Fdn-tamebleau. Une séance solennelle sera tenue en leur honneur au Palais National. Nos compatriotes consacreront quatre journées entières à la visite de la grande sylve française. Un banquet réunira les Amis des deux irorêts, le mercredi 2A juin, dans un hôtel de Fontainebleau. Cette fraternisation promet d'être excessivement cordiale et d'amener les sylvains français à venir rendre visite à la Forêt de Soignes. Nouveaux chacboîirages clans le Hainaut Le sol du Ilaihaut renferme encore d'importances réserves de charbon. Les son-uages effectués depuis un certain temps déjà dans les environs "de*Mons ont, en effet, amené la découverte d'un gisement houille r de grande étendue : il part de la région do Saint-Ghislain, Baudour, ilautra-ges, et se dirige vers le Nord de la France De nouveaux puits vont être creusés à Garnies-Chaussée, Quévy, Roisin et Fei-gnics. En ce moment, on traxaille très activement à l'installation du nouveau siège des charbonnages du Hainaut de Douvrain-Quarc'gnon. On estime que l'on pourra Commeiicer l'exploitation partielle dans deux ans. Les ouvriers houilleurs du Bori-nage qui sont obligés de s'expatrier dans le Nord de la France pour trouver de Ja besogne pourront bientôt être' employés dans leur région. ——««g <m gf ■■ ■■h:i La Lutte contre le chômage La Section belge de l'Association Internationale pour la Lutte contre le Chômage a tenu son assemblée générale annuelle, mercredi, à<*4 heures, à l'Hôtel de ville de Bruxelles. Elle avait réuni un grand nombre de participants, entre autres des délégués des administrations provinciales et communales, de la Fédération des sociétés d'Architectes de Belgique, des Ligues sociales d'a-cneteurs et d'autres institutions qu'intéressent tout particulièrement certaines études entreprises par l'Association. Le rapport d'ensemble sur la situation matérielle et morale de la section belge, a été présenté par M. le Président Mahaim. 11 a fait ressortir l'accroissement continu de l'effectif des membres, qui est passé do en 1013 à 262 en 1014, et la prospérité de la situation financière, due surtout au concours que ne marchandent pas à l'œuvre les pouvoirs provinciaux et communaux do notre pays. Mais il s'est surtout attaché à dresser le bilan moral de l'institution, en rappelant tà grands traits les études poursuivies par les sous-sections de l'Assu-rance-chômage et des Bourses élu travail et en en précisant la portée. Ces études sont d'ordre pratique. Elles, ont pour but la recherche sincère eles règles dont doivent s'inspirer les institutions, actuelles de lutte conte le chômage (Bourses du travail et (Fonds de chômage1, pour maintenir la paix sociale et préparer l'organisation progressive du droit du travail. Des délégués des principales institutions, du pays ont participé aux séances d'études ; ils y ont apporté le concours de leur expérience et ont eu l'occasion d'y comparer leurs méthodes de travail et les principes dont s'inspirent les divers règlements. Dans un langage élevé, l'orateur a insisté sur le caractère de oes réunions et sur l'utilité de bien le mettre en lumière devant le public, afin de dissiper certaines préventions. Des gens de toutes les professions, de toutes les classes sociales et de toutes les opinions se réunissent à l'Association du chômage et, là, toutes les raisons de dissentiment qui les séparent en d'autres milieux, fléchissent et s'atténuent en présence de l'oeuvre à accomplir. Il convient de rendre hommage aux gens de bonne volonté et de cœur qui, en participant aux travaux eie l'Association, ont offert ce spectacle réconfortant.L'assemblée s'est associée par d'unanimes applaudissements aux sentiments exprimés avec une chaude conviction par M."le Président.Deux rapports ont ensuite été présentés, l'un par M. le trésorier H'anquet sur la situation financière et l'autre par M. ele Viss-cher, rédacteur du bulletin « La Lutte contre le Chômage », sur la marche de cette publication. Suivant l'usage, le Bureau avait inscrit à l'ordre du jour une conférence sur un objet rentrant dans le cadre de ses études. C'est à M. Georges Everard, eléputê permanent de~ la province ele Namur et membre du Comité'de l'Association, qu'était dévolue la mission de faire l'exposé de la question (( Les Travaux publics et le Chômage ». La conférence de Ai. Everard a été écoutée avec le plus grand intérêt et M. le Président s'est fait l'interprète de l'assemblée pour remercier l'orateur et le féliciter de son beau travail. Les membres du Comité étant élus pour 4 ans et renouvelables par moitié tous les

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods