Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 02 May. Journal des intérêts maritimes. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk37886/
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ANVERS, samedi S niai 1914 Ti-ente-troisième Année Journal des Intérêts Maritimes Publicité à ft'oi'f siit JL.es Annonces» Réclames et Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. ABONNEMENTS : I *019iqQe *•«» <?• Par «• I Etranger 7.50 fr. par su. Prix par numéro : 10 centimes Représentants du journal à l'Étranger : i PARIS, MU. John P. Jones dt 0,31., rue du Faubourg, Montmartre;4 LONDRES, MM. Davies <6 C®, Finch Lane, Cornhill ; à COLOGNE, M. Rudolf Mosse.Annoncen-Expéditio». Les fraudes en matière de transports maritimes Comme nous nous sommes toujours acti-j vement occupés dans ce journal des vols qui se commettent au port, nous croyons i pouvoir un peu, en connaissance de cause, parler de l'interprétation qu'on veut donner à cette singulière expédition de sa-| ble en caisses, faite sous la dénomination de munitions à bord du vapeur X..., desti-| nées à la Turquie. Il est maintenant de notoriété publique que c'est une maison maritime qui a reçu l'envoi de 303 caisses devant contenir des cartouches et expédiées de Liège à Ailiers par allège. Il s'agit d'un lot de 20,000 i kilos de marchandises assurées pour la bagatelle de 150,000 francs. D'abord tout le monde s'est posée la question, indiscrète si louiez, pourquoi fallait-il envoyer du sable et assurer pour une somme aussi considérable, et pourquoi veut on encore une fois mêler à ce tripotage la bonne réputation du port d'Anvers et celle des agents maritimes.Il est cependant clair que ni le capitaine ni les agents du vapeur sont, ni de près ni de loin, mêlés au coup frauduleux qui a été préparé, peu nous importe pour quelle raison, par des industriels qui s'offrent à défendre une thèse fort peu admissible. 11 y aurait ici en jeu, suivant d'aucuns, une question politique, un genre spécial de con-[trebande. Les caisses remplies de sable e( ; expédiées sous le couvert de munitions de guerre ou cartouches, formaient, en quel-I que sorte, le double d'une expédition dont I l'original fait route, en même temps, pai une autre voie, celle-là plus propice à l'introduction de marchandises prohibées en Turquie. Nous disions l'autre jour qu'on met beau-Iroup sur le dos d'Anvers qui, du reste, a bon dos quand il s'agit de prétendre, sur-I tout de l'autre côté du Rhin, qu'ici nous nous trouvons en pleine forêt, cette forêt I classique à côté de laquelle Bondy n'est | qu'une espèce de promenade où l'on ose entoure s'aventurer en plein jour. Rien de tout Icela, l'expédition up to date, qui nous oc-Icupe en ce moment »»•-> »-« ^ «*"»■» lje> '-"i' [jeuvent se commettre à Anvers comme dans tout port mari-itime, non il s'agit ici d'une fausse décla-Iration de marchandises embarquées frau duleusement sous le cachet de munitions. [Plus grave eut été le cas si le capitaine, I de connivence avec les fraudeurs, eut purement et simplement embarqué le sable sous la dénomination de cartouches assurée? pour 150,000 francs et les eut jeté à la mer sous prétexte de «jettison» par gros temps, et noté dans le logbook. Nous ne préten | dons pas que cela ait été l'intention des chargeurs, mais voilà ce que cette affaire ! nous permet de supposer comme une possi-: bilité. Plus grave encore eut été le cas d'un chargement de poudre ou de dynamite pris à bord sous la fausse dénomination de sable ou même de chocolat en poudre, comme : cela s'est présenté un jour, un véritable coup de bandit, un tour de force exécuté par un contrebandier disparu. Celui-ci, tout en faisant -Line opération superbe d'assurance, a peut-être causé la mort de bien de braves, tout un équipage qui a sombré avec le navire fatal, véritable vaisseau fantôme,porteur d'un chargement soi-disant i"offensif mais qui lors d'un in cendie survenu à bord, a simplement sauté. Nous répétons, entendez bien, ces fraudes, ces vols, ces histoires de contreban diers, dont les auteurs, souvent très auto ritaires et très prétentieux, affrontant le regard des honnêtes gens, tout cela, disons nous, n'est pas un parallèle à opposer à une histoire de comptes de marqueurs ou d'arrimeurs dont les chiffres un peu exagérés, ont servi, dernièrement dans une plaidoirie, à mettre en suspicion l'in tégrité d'un agent maritime. Ce dernier se défendant contre une horde d'étrangers,des tribus nomades de Tartarie venues à Anvers pour houspiller nos rares agents belges. Il est heureux que la justice mette, de temps en temps, la main sur les voleurs de la haute pègre qui circulent un peu partout, et cela dans toutes les classes de la société. Il ne faut pas que nous restions éternellement en suspicion et qu'Anvers ! soit considéré comme un antre où l'exportateur ne peut pas envoyer sa marchandise de peur de la voir volée ou substituée par j des cailloux. Il est donc démontré que certaines caisses, devant contenir des marchandises de valeur, ne contiennent souvent que des pierres ou du sable,excellente matière à as surer. A quoi pouvait bien servir ce sable destiné à être préhempté en lieu et place de cartouches, et comment pourra-t-on nous faire avaler cette couleuvre que pendant ce temps un lot similaire de 303 caisses, réel lement remplies de cartouches celles-là allaient passer à la douane turque comme une lettre à la poste. Pour notre part, il faut que le juge d'instruction examine une fois bien la conscience de tous ceux qui ont été dans les mystères de cette ténébreuse affaire, car si l'on est rigoureux pour les petits, il faut aussi | que la justice soit sévère pour les voleurs de la haute, dont plusieurs, malheureuse : ment, harpentent insollement et en nombre le macadam de notre bonne ville d'Anvers. Dunette. DE LU JUSTICE EN BELCIQUE Nous extrayons d'un excellent opuscule de notre éminent ami Félix Rodenbach, receveur de l'enregistrement pensionné et une autorité incontestée en fait de droit fiscal, quelques vérités judiciaires et juridiques qui peuvent être utiles aux lecteurs en général et aux juges en particulier. En effet, il s'agit particulièrement de maximes notées durant ses fonctions. Or, d'après Condillac, les maximes sont des jugements dont la vérité est fondée sur le raisonnement et l'expérience:1. Qui tôt juge et rien n'entend faire ne peut bon jugement. 2. Le juge ne doit connaître d'autre mobile que la justice et né faire d'autre recherche que celle de la vérité. 3. La conscience dit aux magistrats: soyez justes, toujours justes; que jamais l'injustice ne souille les fastes judiciaires (Hen-rion, ancien président de la cour de cass. fr.) 4. Il y a chez tous les hommes un sentiment du juste et de l'injuste, qui, antérieur à toutes les institutions et supérieur à toutes les règles, ne doit fléchir devant aucune. (Henrion). 5. L'ordonnance de 1454, n° 113, enjoint aux juges de se livrer à l'étude de la jurisprudence et notamment des arrêts. 7. Le juge doit rendre des jugements, non des services (Dupin). 8. Tous les devoirs de l'homme social se réunissent en un seul, celui d'être «juste». 9. La vie juridique n'empêche pas les juges d'être bienvaillants à 'égard de tous. 10. Jugez toujours avec calme et objectivité.11.Ce que des juges perdent parfois de vue. c'est que le jugement définitif de condamnation doit être motivé et contenir les termes de la loi appliquée (Inst. crim. trib. de pol. art. 163. Ils doivent transcrire le texte entier (Dalloz, vo. fugt, n° 202). 12. Avant de juger, les juges doivent toujours consulter leur conscience, qui est le meilleur des casuistes.Elle leur dira a vo/' C » | , „u- juf cala iixiixi Ytiiet opinio,» soy- ez justes en jugeant, et avec les philanthropes: «omnia fraterne», aimez vos justiciables comme vos frères. C'était aussi la belle maxime du Christ. 13. La justice est la première des vertus. Elle est absolue et vaut mieux que l'habilité. Entre la politique, et la justice tout contact est pestilentiel. (Guizot). 14. Les philosophes anciens ne voyaient dans la justice que l'équité vulgaire, traduite par le fameux «Suum Cuique». 15. La justice passe la balance à la main. (Boileau). 16. Les anciens ont divinisé la justice sous le nom de «Thémis». 17. Aphorisme de Kant,: La justice est l'accord de ma liberté avec celle de tous. Agis en toutes choses de manière que ton action puisse être prise pour règle générale. 18. Le juge devrait toujours avoir devant les yeux cette strophe célèbre cl'Horace sur l'homme juste: «justum et tenacem pro-positi virum». 19. La minute du jugement est un acte authentique qui fait foi entière des énoncia-tions y contenues (Dalloz, v° jugt., n°136). 20. Ce que les juges perdent parfois de vue, c'est qu'ils ne doivent statuer que sur les questions que les parties leur ont soumises.21. La presse a le droit absolu de discuter tout ce qui se produit en public, même les jugements, débats judiciaires et dépositions des témoins, ce dans l'intérêt général, mais elle ne peut s'immiscer dans la vie privée, calomnier ni injurier. Toute personne, morale ou physique, majeure ou mineure, citée nominativement dans un journal ou une publication publique, a le droit d'y répendre, mais sa réponse ne peut excéder 1,000 lettres d'écriture ou le double d'espace occupé par l'article qui l'a provoquée. Cette réponse doit être insérée au plus tard le lendemain du jour où elle a été déposée au bureau ou adressée par lettre recommandée, à peine, contre l'éditeur, de 20 florins d'amendes pour chaque jour de retard, (décrète 20 juillet 1831, art. 13; loi, 14 mars 1855; Brux., 22 février 1871; Mons, 20 déc. 1877; Brux., 22 février 1871, 20 août 1892; Anvers, 11 juin 1892; Charleroi, 28 juillet 1897; Cass. 29 nov. 1891). 22. Le mort saisit le vif, c'est-à-dire que l'héritier est investi, par le seul effet de la mort, des droits du défunt ( n° 318, coutume de Paris; cc. 724). 23. Qui commet une erreur ne s'oblige pas, «non videntur consentire qui errant (c.c., 1109, 1110). 24. Est envisagé comme perpétuel tout ce qui doit durer 100 ans (Loi, 10 janv. 1824, art. 2.) 25. La superficie cède au fonds. Le propriétaire du terrain est supposé propriétaire du dessus et du dessous jusqu'à preuve contraire (cc. 553). 26. Lorsqu'il n'y a pas de terme à une obligation la somme est due incontinent, mais le juge peut accorder au débiteur un délai pour se libérer (cc. 1900). 27. Est nul tout acte sur une succession non encore ouverte. La loi prohibe les stipulations sur successions futures, même du consentement du «de cujus» (cc. 1130, 1600). 28. Possession vaut titre jusqu'à preuve contraire (cc. 2230,2279). 29. Célèbre maxime d'Ulpien: «justifia est constans et perpetua voluntas jus suum cuique tribuendi». 30. L'enfant conçu est réputé né dès qu'il s'agit de ses intérêts, «infans conceptus pro nato liabetur quoties de eommodis ejus agi-tur. (c.c. 906). 31. Les parents au-delà du 12e degré ne succèdent pas (c.c. 755). Sous le droit romain, on ne pouvait succéder au-delà du 6e degré. On devrait modifier l'art. 755 dans ce sens, parce qu'au delà du 6e degré les relations de famille sont quasi effacées, on ne se connaît pour ainsi dire plus. 32. Etudiez le texte, la loi d'abord, les auteurs ensuite, mais revenez toujours au texte (Camus). 33. Vérité absolue c'est le travail intellectuel qui procure le plus de bonheur. «In la-bore fructus et félicitas». Le travail, a dit Mesdach de Ter Kiele, est la vie et la source infaillible de toute élévation morale. La devise de Plantin était: l«abore et constan-tia». Ajoutons celle-ci plus belle encore: «labore et cogitare». 34. L'instruction et l'impartialité sont les principales qualités des juges. A propos de l'instruction, je l'ai déjà écrit depuis de longues années, les juges devraient absolument, eux qui jugent les autres, subir un sérieux examen de capacité, comprenant notamment les cinq codes et les lois fiscales et avoir été préalablement juge suppléant au moins trois années. C'est à ne pas y croire, les juges et les greffiers sont les seuls fonctionnaires de l'Etat qui sont nommés d'emblée, c'est-à-dire sans subir le moindre examen, c'est même très injuste. Cependant, il est avéré que les étudiants qui sortent de l'université sont généralement d'une faible mentalité juridique et incapables d'être juges; aussi lit-on souvent, dans les recueils de jurisprudence, des jugements qui ne sont fondé ni en fait ni en droit. C'est pitoyable et déplorable. Tous les lecteurs sérieux et impartiaux partageront sans doute ma ma-?oièr^ ™//ju recette #$t^gtjptgïltëïÉS et sur laquelle nous appelons encore latten-tion de M. le ministre de la justice. 35. Ce qu'il importe, de bien noter, c'est qu'il est de jurisprudence que la présomption légale, établie par l'art. 18 de la loi du 17 décembre 1851, sur le droit de succession ne s'applique pas au «numéraire» ni aux «titres au porteur», qui n'ont pas d'assiette fixe. (Gand, Appel, 19 décembre 1892, 5 juillet 1905, 27 janvier 1909; Charleroi, 16 janvier 1905; Bruxelles, Appel, 23 novembre 1895 et 1 février 1909; Liège, Appel, 18 juin 1912; Galopin, «Cours», n° 322, etc). C'est dire, en d'autres mots, qu'il incombe au fisc de prouver l'existence du «numéraire» au jour du décès, ce qu'il ne peut faire s'il n'existe pas d'inventaire, ou d'autres preuves littérales, car les «présomptions» ne sont pas admissibles pour le numéraire, qui se dépense et se transmet continuellement et manuellement. 11 est notoire que lorsqu'il s'agit de ((numéraire» l'administration est d'une fiscalité outrée et même parfois risi-ble. Elle doit s'incliner devant la chose jugée comme tout le monde, car la chose jugée est d'ordre public, mais elle ne le fait pas malgré tous les jguements et arrêts prononcés contre elle. C'est à ne pas y croire. Il est grandement temps que la Chambre des Représentants, l'un ou l'autre député interpelle M. le Ministre des Finances sur cette illlégalité persistante. 36. Par bienvaillance pour mes lecteurs, particulièrement pour les publicistes et les juristes, j'exposerai ici brièvement ma méthode de travail intellectuel. Depuis plus d'un demi-siècle, j'ai noté et noté encore alphabétiquement, dans de nombreux cahiers, toutes mes lectures et études scientifiques et juridiques. Mon grand principe éducateur est le suivant: Si pour s'instruire et re- : tenir, il faut bien lire et bien étudier, il faut aussi bien «noter». Mes cahiers alphabétiques de sciences sont mes miscellanées et mes cahiers alphabétiques de droit constituent mes guides juridiques. Ainsi, pour trouver immédiatement la solution d'une question scientifique ou jurid-iqué, il me suffit d'ouvrir mes cahiers spéciaux à la lettre et à la page voulues. Cette excellente méthode pratique est de la plus grande utilité pour l'instruction. Voltaire l'a dit: «L'instruction fait tout, c'est la source féconde de l'ordre, du repos et du bonheur.» Au contraire, l'ignorance est la cause de tous les maux. Pour être fort en droit, il faut bien connaître le «Code civil», la grande et belle œuvre, au bout des doigts. Lire attentivement tous les matins, comme première besogne, une dizaine d'articles de ce code, les relire le soir. Le lendemain, en lire et relire dix autres articles et ainsi de suite, jour par jour, jusqu'à la fin du code, ce pour recommencer. De cette façon on finit par connaître le Code civil par cœur. Ce sage conseil m'a été donné, vers 1850, je le rappelle ici avec reconnaissance, par le feu M. Beer-naert, Inspecteur général de 'lEnregistre-ment et père du feu ministre d'Etat. J'ai suivi ce conseil fructueusement et je donne instamment et bénévolement le même conseil à toutes les personnes qui s'occupent de. droit, particulièrement aux enregistreurs, notaires, juges, et avocats: lisez et relisez le ((Code civil» à l'infini. Quant à vos lectures et études, notez bien et vous saurez bien, «notare est perdiscere». 37. Notez encore ces belleâ et profondes pa roles du grand Lamennais:- « Obéissons à la conscience. Comme la science, rejetons tout ce qui est surnaturel, tout ce qui est divin. Comme la conscience, cherchons la vérité, la justice, le bonheur même dans tout ce qui est naturel, dans ce qui est humain. Nous sommes sur la terre, n'aspirons pas au Ciel.» Et l'auteur termine par sa devise: vérité, justice, égalité et bienvaillance. Extrait de: Critiques et notions juridiques d'intérêt général à l'usage des particuliers. J. I. EVi. N.B. — L'opuscule est en vente chez l'auteur M: Rodenbach. Avenue de Steenbrugge au prix de trente centimes au bénéfice des pauvres. cLes frets de mer La condition du marché des frets va de mal en pis. Le tonnage est surabondant, car le commerce du monde est insuffisant pour l'absorber. Le marché de l'Extrême-Orient reste déprimant et les affrètement conclus l'ont été à des taux ridiculement bas, de Kurracliee on a conclu des affaires pour le R.-U.-Continental,chargement juin à 11 s. un, 11 s. 6 d. deux ports, tandis que pour chargement mai on a accepté le même taux, avec l'option de ports français à 6 d. de plus. De Barnah un navire prompt a été affrété à 18 s. 9 d. pour Trieste et de Saigon à France on a accepté le bas taux de 18 s pour chargement mai. Une couple de navires ont ete aftrètés de Sydney au R.-U.- Continent a 21 s. 6 d., moins 6 d. pour un port de déchargement direct. De Bombayau H.-U.-Continent on a payé 11 s.an. 11 s. 6 d. deux ports sur la base en lourd. Le marché de la Mer Noire est soutenu, ce qui est satisfaisant pour le quart d'heure. L'A-zoff et les ports russes de la Mer Noire ont conclu un bon courant d'affaires cette semaine. Sulina, Bulgarie, etc., sont très calmes *Weser °ou botter- plus Hambourg-, 3 d. de moins si orge, niais pour Rotterdam on accepterait probablement un peu moins de 7 s. Pour charter sizes, la demande est très -limitée à 8 s. 3 d. n. c. ou any direct 8 s. 9 d. Hambourg. Le taux pour tonnage prompt de Cherson, Nicolayeff, Odessa, etc., reste 6 s. à 6 s. 3 d Rotterdam, 3 d. de plus Weser, 6 d. de plus Hambourg, 3 d. de moins orge. Sulina ne paierait pas plus de 6 s. Rotteidam, 6 s. 3 d. Anvers,6 s. 6 d. Hambourg, 3 d de moins orgè. Le Danube est calme à 1 s. de plus Les frets de minerai de Poti sont faciles à 8 s. Rotterdam, 8 s. à 8 s. 3 d Anvers. Le marché de la River Plate est inactif. Une couple d'affrètements ont été contractés de up river pour les Etats-Unis de 11 s. 3 d à 12 s sans réduction et à 14 s. C d. o. c. moins 6 d' par des navires handy de mai-juin et 14 s. o. c. moins 6 d. par un navire de 4800 tons 10 p. c chargement juillet. De fortes et incessantes pluies ont retardé le mouvement du maïs et le marché des frêts en a été affêcté. Lé tonnage éloigné est quelque peu recherché; on négocie par un navire de mai-juin pour Rotterdam direct à 19 s. et sur juin-juillet et août à 20 s. o.-c., moins 6 d.,avec option de la Baltique a 1 s. 6 d. de plus. Affrété s/s Horsa, 4800 tons de Nicolajeff à Anvers, à 8 s. 6 d., minerai 600/600, prompt. F. CHRONIQUE INDUSTRIELLE Marché de Midillesbro au 28 avril 1914 (de notre correspondant particulier) Les rapports par continuation défavorables d'autres pays et la situation politique incertaine contribuent à influencer notre marché de la fonte, mais ces facteurs sont contrebalancés par la très forte position statistique. Les rapports de l'Allemagne sont moins défavorables qu'il y a quelque temps, mais les nouvelles d'Amérique sont plus léfavorables que jamais. Quelques bonnes demandes en fonte se sont produite? pour le nord cle l'Allemagne et il y a de nouvelles négociations en cours pour la Russie. Du côté spéculatif, la rapide diminution du warrant store peut provoquer la création d'un corner et l'inflation des prix du warrant.Mais par suite de la quantité comparativement petite de la fonte disponible, les opérations pourraient se trouver en face d'une sérieuse hausse des prix. A l'ouverture du marché de ce jour (28 avril), les numéros mélangés se vendaient 51 s. 3 d., mais plus tard on cotait généralement 51 s. 4 1/2 d. et en clôture les vendeurs tenaient 51 s. 6 cl. Le n. 1 est à 54 s., n. 4 foundry 51 s. 1 1/2 d., n. 4 forge 50 s. 7 1/2 d., tachetée et blanche 50 s. 1 1/2 d. Le marché de l'hématite est calme. Les vendeurs cotent les numéros mélangés 61 s. 9 d., mais les acheteurs trouvent ce prix trop haut et ne sont pas disposés à dépasser le prix de 61 s. 6 d. Le minerai étranger est inactif, la consommation étant bien pourvue et n'étant pas disposée à contracter à nouveau pour le moment. Les vendeurs cotent 17 s. 6 d. pour Rubio de Bilbao qualité 50 p. c. exnavire Tees. Lë coke est très ferme et plutôt rare à 17 s. 3 d. délivré aux usines. Les expéditions sont très satisfaisantes et s'élèvent ce mois à 90,689 tonnes, contre 97,562 tonnes pour la même période de mars. i En ce qui concerne les stocks dans les magasins Connais ils continuent à diminuer, on a retiré 19,075 tonnes et il resta 101,592 tonnes et on peut s'attendre bientôt à voir le chiffre de 100,000. S Petit raemento boursier La «Banque de Crédit Hypothécaire», Société Coopérative, 45, rue de Justice, Anvers, téléph. 4644, appelle l'attention du public sur l'avantage qu'elle présente en se chargeant, sans frais aucuns, du paiement, des effets et quittances tirés sur ses clients. Elle croit inutile d'insister sur le grand avantage que présente la domiciliation sur sa Banque des effets et quittances. Pour de plus amples explications, prière de s'adresser à la Banque, de 9 heures à midi et de 21/2 à 5 heures. i Revue de la Bourse Combien nos marchés furent craintifs cette semaine? On a beau dire et écrire le public a été échaudé et se méfie;cependant combien de bonnes valeurs dépréciées et de fonds d'Etat méritent mieux? Il est certain que le public qui a payé cher son heure de spéculation va revenir au placement.L'ensemble de la politique est bon, mais chaque état pris en particulier permet des méfiances soit d'ordre politique soit d'ordre financier. En Belgique il y a bien des choses à critiquer et notre rente sous un gouvernement moins ((politique» jouirait de plus de faveur. Notre gestion financière, tout le prouve, est défectueuse, et par esprit de parti, par politique, on a créé des dettes pour cacher des erreurs. Car si l'on fait le bilan de l'augmentation de notre dette et des travaux effectués, malgré les dépenses courantes du budget et le quasi boni que chaque année on annonce avec renfort de grosse caisse, pourquoi cette formidable augmentation de la dette publique? La détente monétaire est sérieuse. Pourquoi le pays a-t-il tait son malheureux emprunt à Londres qui entrave le relèvement du 3 p. c. perpétuel, à un .mauvais niopi™i:' ville d'Anvers avait émis l'année dernière à 5 p. c. plus les frais, viennent d'être renouvelés moyennant un intérêt de 3 3/4 p. c. l'an payable par semestre et par anticipation, plus une commission de banque de 0.25 p. c. pour frais, risques.de change, etc. L'on peut voir là une preuve convaincante de l'abaissement du loyer de l'argent. En Argentine on est bien disposé, les cédilles souffrent de l'excès d'émission; il faudra que la Commission de la Bourse en réglemente d'une façon plus sévère la cotation.D'après les évaluations officielles, la récolte de blé, en Argentine, aurait été seulement de 3,100,000 tonnes, c'est-à-dire, la plus faible depuis 10 ans; celle de lin atteindrait 995,000 tonnes. Quant au. maïs les prévisions gouvernementales donnent le chiffre de 8,300,000 tonnes, qui n'avait jamais été atteint jusqu'à présent, et qui permettra de compenser largement le déchet qui s'est produit dans l'exportation du blé. L'indécision est à l'ordre du jour en valeurs Brésiliennes. On a annoncé la mise en disponibilité de M. Eduardo Lisboa, ministre du Brésil à Londres, et son remplacement par M. Fon-.toura Xavier. L'échêc des négociations récemment engagées à Londres au sujet d'une opération brésilienne à laquelle le gouvernement anglais aurait d'ailleurs donné, assure-t-on, un avis défavorable n'est sans doute pas étranger à cette mutation. L'état de siège à Rio-deJa-neiro a été prorogé jusqu'au 13 mai dans l'Etat de Ceara et jusqu'au 30 octobre à Rio-de-Janeiro. Le gouvernement brésilien a voulu de la sorte assurer l'ordre pendant la durée du voyage en Europe de M.Wenceslao Braz, le nouveau président de la République.En attendant ce voyage vivement désiré par les financiers européens — et peut-être même pour le déterminer — des établissements financiers français ont envoyé au Brésil des délégués chargés de les renseigner sur la situation politique et économique de ce pays. Des sommes importantes sont en effet nécessaires au Brésil,mais tant que la situation économique n'y sera pas redevenue satisfaisante, elles ne' peuvent être fournies que moyennant des garanties de nature à donner tous les apaisements aux créanciers européens. Ce sont ces garanties qu'il sagit de déterminer, de manière qu'elles soient assez certaines pour donner satisfaction aux porteurs et cependant assez na-tùrelles pour que les partis politiques ombrageux du Brésil ne puissent s'en servir comme d'un instrument de guerre civile. Mexicains nuls. Les importations au Mexique se sont élevées, en décembre dernier, à 14,606,733 piastres 07, contre 17,940,748 piastres 82 en décembre 1912, soit une diminution de 3 millions 334,015 piastres 75. Le mouvement des exportations, pour la même période, a été de 20,699,393 piastres 49 en 1913, contre 23,480,015 piastres 51 en 1912, soit également une diminution de 2,780,622 piastres 02. Pour le premier semestre de l'exercice fiscal en cours, comparativement au même semestre de 1912-1913, le mouvement du commerce mexicain se présente comme il suit: Importations Exportations 1912-13 Piast. 95,419.455.74 164,091,498.65 1913-14 86,430,178.44 124,667,513.74

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This item is a publication of the title Journal des intérêts maritimes belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1907 to 1919.

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