L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 25 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d795718r9q/
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3èm° Année N®. 914 S cents Mercredi 25s avril 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, •Journal Quotidien du maiin paraissant en Hollande Belge est notre nom de famille. »■ ■— mu ■! a Toutes les lettres doivent être adressas Rédacteur en Chef: Gustave Jaspuers. au^numé^,®"'" dressWr^"ÂdîSf^tratlo'îf"'S au bureau de rédaction: - Hoxhlc-4 lournal:\.Z.Voorijurgwal234-240,Amsterdam N. 25. VOOHBUKGVVAL 234-240, AMSTERDAM. Comité de R«daction> > Charles Bernard, Charles Herblei, Téléphone: 177S. Téléphone: 2797. * | René Chamfery, Klllile painparé. Abonnements: Holfanilefl.l.50parniois.Etrantjerfl.2.OCparmoia Annonces: 8 5 cents.la ligne. RécOamess 30 cents la ligne. Ltsluio-SInesdAitriehe Hangris. H y a quelques jours, le correspondant c Tijd'', à Budapest, envoyait à son journ îàie lettre sur la réalisation de l'idéal d nationalités croates^ en Hongrie. La guer: a nettement prouvé, écrit-il, que le morce lenient de la monarchie danubienne, selon principe des nationalités, est illusoire et qx la question sud-slave est résolue négativ ment. Or, parce que le Sabor croate, cor] législatif, à l'occasion de l'avènement c Charles IV de Hongrie, a fait connaître . 6oi-disant opinion politique et les soi- disai désirs nationaux du peuple croate dans u mémorandum qui exprime l'espoir de vivi fraternellement avec les Magyars, on aura tort de conclure que la Croatie veuille rest* fidèle à l'Etat hongrois. Le correspondrai du journal amstellodamois aurait peut-eti du dire à ses lecteurs qu'en Croatie le vot public est réservé à une fraction très minim de la population, que la majorité des^éle. teurs est composée de fonctionnaires déper damt du gouvernement hongrois, quele Sa bor, enfin, représente très mal et très impai faitement le peuple croate. Son memorar dum restera donc sans effet parce qu il es dénué de valeur. Comme les habitants d pays ne peuvent pas crier leurs espoirs, fair connaître leurs désirs, exprimer leurs voeu — (devant la menace les lèvres restent clc ses) — la question présentée par le corres pondant du ,,Tijd" donne une idée fauss de la situation politique en Croatie et de 1 réalisation de l'idéal croate. ■ Par comparaison, faut-il répéter que cen cinquante notables sorbes de Bosnie-Herzegc vine: députés, professeurs, prêtres, fonction maires, furent récemment condamnés à mor pour s'être réclamés de la nationalité serbe Régime de terreur qui ne permet pas à 1 vérité de se faire jour ni aux Croates de s'ex primer librement. Or, il faut le dire biej haut : les Croates désirent être réunis airs Serbes et aux Slovènes et non plus aux Ma gvars, leurs mortels eo irréductibles ennemis Douze millions de Slaves seront ainsi groupé en -un Etat "homogène. Les Croates, le Serbes et les Slovènes ont une histoir commune. Ils parlent la même langue.^ Il sont de même race. Depuis le XIV© siècl les imigrations constantes ont favorisé le croisements entre eux. Et précisémen aujourd'hui que l'Autriche-Hongrie a atta que la Serbie il n'existe plus dans l'idéa qu'ils poursuivent, ni barrière ethnique n barrière politique. Les nationalités se sont tout à fait réveil lées sous l'injure de l'ultimatum autrichien elles se sont cabrées en même temps que le< querelles intestines prenaient fin. Napoléon 1er — qui avait un autre enten dement de la politique européenne que vor Bethmann-Hollweg et les autres Berchtold. Tis2a et Czernin, — avait si bien compris qut le groupement des Slaves du Sud répondail à ure nécessité qu'il fonda le royaume d II-lyrie. Règne malheureusement éphémère Les groupements, pris dans l'énorme tourbillon qui souffle en tempête sur l'Adriatique, se disjoignent bientôt et sont morcelés. Pourtant, on les retrouvera plusieurs fois associés dans la défense de mêmes causes: Slovènes et Croates, en Istrie, luttant contre les Italiens; Serbes et Croates unis contre les Magyars; soulèvements, émeutes et troubles éclatant en même temps en lJWmatîe,^ en Croatie, en Hongrie; révolte de l'Herzégovine et de la Bosnie contre l'oppression turque avec le secours des armées de Serbie et du Monténégro — tel est le bilan de la lutte menée côte à côte par les Slaves du Sud à la fin du XIXe siècle. Plus nous nous enfonçons au coeur des siècles, plus la Serbie devient le Piémont des Jougo-Slaves, le phare étincelant qui éblouit de sa forte lumière les opprimés d'Autriche-Hongrie. Lorsque la police autrichienne s'intrôdui-BÎt sous le masque de la délation dans l'université de Croatie, quatorze cents étudiants émigrèrent aussitôt vers Belgrade et vers Prague. Partout, des cercles sont fondée qui no tardent pas à se fusionner en organisations jougo-slavcs. La jeunesse universitaire fait connaître à la fois à AgTam et p Prague le programme de l'union delà jeunesse jeune-slave, adversaire du trialisme. Elle revendique déjà, par tous les moyens en son pouvoir— hélas peu nombreux — l'union totale lion de l'empire. Les guerres c^ue soutint la Serbie — et surtout les magnifiques victoires des armées de Pierre 1er — fouettent les tendances vers une fusion complète: les hésitants n'ont plus d'hésitation, une vie nouvelle bourdons sourdement, mais joyeuse-mont, dans les pays opprimés. On voudrait courir aux armes et renverser b pouvoir despotique magyar. Hélas ! Les portes de la vaste prison sont bien gardées, les sbires et les policiers hongrois actifs, astucieux et redoutés Les Alsaciens-Lorrains d'Orient doivent se réunir en cachette pour fêter les victoires de Kumanovo, de Prilep. do Monastir Mais, ainsi, l'unité jougo-slave prend corps de plus en plus. Ce ne sont plus des forces éparses dont les efforts sont condamnés à demeurer stériles, c'est un peuple exaspéré d'entendre le bruit des chaînes qu'il traîne après lui, à chaque heurt de pavé. La Langue, l'art, la tradition, les facultés civilisatrices rapprochent les Slo-rôû», lea Croates et les Serbes. Toute l'histoire, recommencement perpétuel, no-fait assister au réveil — claironné à trave \m les siècles — <de nationalités. Les Slaves c Sud ont bien mérité de toucher au terme d'i lOn^ martyre. On avance lentement sai doute, mais l'élan est irrésistible qui 1 pousse vers la pleine lumière. Les chaînes i tendent ; elles vont tomber des bras des escl ves. Pourquoi les Magyars règneraient-ils, € ^ eff^t, sur les Croates, les Slovènes et les Se: bes? Un Magyar a-t-il atteint au suprên w degré de civilisation qui lui permette d'affi: "e mer sa supériorité et d'étendre son autocr; tie sur des peuples libres qu'un ensemble c 'e circonstances a précipité vers le malheur 10 L'unité économique existe égalemer 5" et, si les dialectes diffèrent, ils d< )S coulent tous d'une même source. Auî lG si bien, le caractère dans l'art et dans 1 a tradition restent-ils homogènes. Toutefoi: l* on pourrait objecter que les religions son n différentes: les Serbes sont orthodoxes; 1e Croates et les Slovènes catholiques. Il y Lk des musulmans en Bosnie-Herzégovine et de ,r protestants en Hongrie. Mais le sentimen ■t religieux ne peut en aucun cas être une en c trave à la réunion d'un même» peuple. N e voyons-nous pas, dans chaque pays, deux o o trois religions solliciter la piété de i- fidèles? Or, la question religieuse ser ■- d'autant, moins une entrave à la for mation d'un Etat national jougo-slav - qu'il est impossible d'assigner un domain - territorial à chacune des religions. t Slovènes et Croates, aujourd'hui plu J- qu'hier, ont les yeux tournés vers la Serbie e La preuve nous est fournie par leur jeunesse £ enrôle sous les plis du drapeau serbe. O - n'est pas une indiscrétion de révéler qu'i ~ présent plus de 60.000 Serbo-Slavo-Croate 0 d'Autriche-Hongrie combattent dans le 1 rangs serbes avec une fougue et un héroïsrn remarquables. t Voilà qui réduit à néant le memorandun - du Sabor croate ! Leurs regards restent tour - nés vers la Serbie parce que la Serbie a véci - indépendante, hostile à l'absorption, qu'^L ? ne s'est jamais accommodée de jougs étran • gers. La sage administration du gouverne • ment de Belgrade qui sut donner au pays ui remarquable développement, les lumières d< : la gloire qui marquèrent le fremt des légion • naires serbes, riches de tant devictoires rem . portées et riches encore d'avoir su arrachei 3 leurs fiers drapeaux aux mains des ennemi: 3 dont le flot bruyant submergeait le pays 5 l'honnêteté serbe dans le respect de la parol< 3 donnée, le sacrifice librement consenti d« ? perdre en une heure le bénéfice de longue? 3 années de patience et de labeur pour la dè b fense du sol sacré de la patrie, — à côté des . affinités de races, — font que la Serbie es? I qualifiée pour libérer les Slaves du joug i austro-hongrois. La grande Serbie doit se composer de la Bosnie-Herzégovine, du . Banat, de la Croatie, de la Slavonie, de la , Dalmatie, de la Styrie, de la Carinthie et ; de la Carniole. Les Slaves qui peuplent ces contrées fêteront avec une joie profonde leur . réunion à la Serbie. Déjà, ceux des leurs qui vivent en Amérique ont témoigné de leur attachement à la cause serbe. Un bureau s d'enrôlement a été ôuvert par les Jougo-Sla-, ves austro-hongrois aux Etats-Unis et, à l'occasion de l'avènement du nouvel empereur ,,imposé" à ses frères, le président du comité de la défense nationale à Valparaiso envoyait un télégramme de loyalisme au prince Alexandre de Serbie qui répondait: ,,J'admire votre patriotisme et, comme vous, je suis s$r que noc efforts et nos sacrifices aboutiront^ à la libération et à l'union des pays jougo-slaves. Ayant souffert les mêmes tourments, les Croates — comme les Slovènes, comme les Serbes d'Autriche-Hongrie — ont partagé les mêmes espoirs. Deux cent mille d'entre eux ont dû évacuer par la force 3es localités qu'ils habitaient, dix mille ont été jetés en prison. Combien sont morts fusillés ? La lutte qui se livre aujourd'hui doit décider de la mort ou de la vie de ces peuples opprimés, au-dessus desquels plane — quand même — le chant de l'espérance. Mais ils combattent sous des drapeaux différents, frères contre frères! Comme si cette constatation n'était . pas la condamnation du régime actuel. Si l'Europe de demain n'était pas basée sur des principes inattaquables d'équité et de justice, la paix' ne projetterait qu'une ^âle clarté dans les ténèbres. Or, noue menons une guerre d'affranchissement, — ne n'oublions pas. Elle a fait couler trop de sang généreux pour que les diplomates s'en tiennent à des demi-mesiires. En montrant, à ceux des habitants restés au pays, I%s croix des cimetières serbes, qui s'étendent inscu'à l'horizon lointain, les officiers bulgares et » autrichiens ont coutume de répéter • ,,La voilà, votre grande Serbie." Mais les diplomates de l'Entente, chargés des négociations de paix, les regards tournés vers ces mêmes cimetières immenses, trouveront précisément qu'une nation qui s'est sacrifiée tout entière à l'honneur a droit aux compensations les plus larges. Et, parce que ces cimetières, qui fournissent si facilement aux Bulgares et aux Autrichiens-l'occasion d'une ironie insolente et cruelle, sont si étendus que le3 vieilles gens qui les parcourent, accablés de fatigue, n'en trouvent pas la fin, la Serbie de demain sera d'autant plus favorisée. Les mort3 auront tracé, de leurs dépouilles glorieuses, le chemin de la Victoire. Ils ont donne leur vie pour la réalisation des aspirations jougo-slaves. Le sacrifice ne peut être inutile.Ren* Ghnmbry. En Belgique. îs * A Bruxelles 9 Un journal ,,casqué" de la capitale écrit l" qu»une vignette qui déjà fait prime en ce mo-n ment est lo timbre de la poste sous-marine. On > tse rappelle qu'au mois de janvier dernier les e postes allemandes avaient organisé un service do transmission des correspondances destinées à l'Amérique à bord du sous-marin de commerce "e ,,Deutschland". La rupture des relations diplo-p matiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne eut pour conséquence de faire abandonner 1e t projet. Déjà cependant des centaines dè 'lettres :- destinées à la traversée avaient été remises à i- la poste, qu'il fallait, par conséquent, renv.oyer a aux expéditeurs en leur remboursant la taxe i supplémentaire exigée. Mais les enveloppes et / les cartes avaient déjà été timbrées. A côté du timbre apposé par le bureau de réception des 3 envois ces missives portent l'empreinte d'un a second timbre ovale avec cette inscription: s ,,Bremen 1", les initiales T B (poste sous-t marine), la date 15-1-17, la silhouette du - ,,Deutschland" et la marque D. O. R. de l'ar- 0 mement. t Déjà des prix élevés sont offerts par les col-s lectionneurs de timbres et de souvenirs de la i guerre pour ces vignettes, dont la valeur aug- I 1 mentera évidemment de jour en jour. On a raison d'offrir des prix élevés. Les ex- j ? périences boches n'auront plus lieu bien souvent. 3 L'Amérique leur est fermée. Quant au ,,Bre-men" et au „Deutsch1and", ils sont en Angle-s terre! C'est ce que „La Belgique" oublie de dire... « * * On a apris dans la capitale avec beaucoup d'émotion la mort au champ d'honneur de l'ingénieur Henri Villard, vice-président du comité technique de l7Aéro-Club de Belgique, président de la Société des aviateurs belges. * * t L'oeuvre des Restaurants bruxellois sert 20,000 repas par jour! llien que pour recevoir les inscriptions de nouveaux candidats il a îallu créer un bureau spécial qui fonctionne de 9 heures du matin à 7 heures du soir. A Anvers© Vers 5 heures du matin, trois habitantes do Deurne s'étaient mises en route pour acheter des provisions à Vremde. Arrivées au fortin situé près de la commune, elles aperçurent avec terreur un cadavre sur l'eau, tandis qu'un peu plus loin, sur la route, il y avait une flaque de sang. Elles avertirent aussitôt l'abbé Verhelst, prêtre ■ de la paroisse, puis elles éveillèrent f occupant do la maison la plus proche, lequel à son tour, appella le police. Le cada.ro fut retiré du fosse, et un message expédié au parquet.M. Bouquey, substitut du procureur du Roi, un juge d'instruction et son greffier, et le médecin légiste Vandouren, se transportèrent sur les lieux pour faire les constatations utiles. Le rapport médical établit que la victimo a été assassinée. Deux profondes blessures, longues de dix centimètres, ont étté portées à la tempe droite; île front porte deux grosses balafres, et enfin une blessure de dix centimètres a été constatée à la partie antérieure do la tête. Le corps a séjourné pendant plusieurs heures dans l'eau. Le médecin est d'avis quo le crime a dû être commis la veille, entre 21 et 22 heures. Les lésions paraissent provenir d'une peile ou d'une hache. Le cadavre a ete transporté à l'hôpital de Borgerhout aux fins d'autopsie. C'est à Borgerhout que la victime occupait un logement.. L'identification no put être faite sur-le-champ; ce n'est qu'à l'aide d'un bout do papier, où était inscrit le numéro 73340,_ quo l'on a pu se rendre compte. Supposant à juste titre que l'était là un numéro de „dop", la police fit des recherches et put enfin établir que le malheureux se nomme Gustave Depoo-ter, ouvrier peintre en bâtiments, né à Anvers au mois d'août 1870, célibataire. On a trouvé dans les poches une somme de 22 centimes. Jusqu'à présent le crime est entoure de mystère. . ^ L'année dernière, Depooter avait ete 1 objet d'une agression sur lo territoire de Mortsel. Les auteurs furent condamnés par le tribunal correctionnel à une peine d'emprisonnement do sept mois et viennent à peine de quitter _ ia prison. D'autre part, la victime était lice d'amitié avec Lacaille, l'individu qui a tué sa femme il y a quelque trois semaines. Des gens qui habitent dans le voisinage de l'endroit où le crime a été perpétré déclarent avoir entendu dans la soirée pousser deux cris aigus; ils no s'en sont guère préoccupés, 1 endroit n'ayant pas bonne réputation et des rixes n'y étant point rares.^ ^ Le gouvernement belge a annonce qu ii frappera de peines sévères (cinq à vingt ans de travaux forcés) les méprisables citoyens qui auront travaillé à la séparation administrative du pays. Les Van Roy et les Jam Eggen ont dû tomber faibles eu lisant cet avertissement à présent que, leurs amis boches se faisant "battre à Arras, l'invincible Allemagne leur paraît bien près d'être vaincue. On ne chante plus dans les couloirs de l'université flamande. A peine si l'on chu-ohotte encore. Les aktivistes maigrissent de peur... Tous les membres des ,,Vlaarr.sche Eendraeht", des ,,Vlaamsche Landdag" (qui représentent toute (sic) la Flandre, comme disent Augusteyns et Henderickx) des ,,Algemeen Nederlandscn Verbond' , de3 jjGroeningerwachten" sont pales et défaits. Ils attendent le coup de gœdendag du destin pour lever le3 bras au ciel en criaint le ,,Kamarad !" de grluce et de pardon que leurs amis allemands leur ont enseigné. Le ,,Vlaamech Verbond" d'Anvers, créé en avril 1916, s'est également rallié au mouvement aktiviste. Le comité de cet organisme est composé des président? Dr. J. do Keersmaecker et Dr. A. Claus ; des vice-présidents: Jef Helhwnans, Marten Rudelsheim, Lod, Sipe, Jan Portea-u, J. Schaeps ; des trésoriers : Karei Angei mille, Aloïs Qeiren ; membres: Lode d Ley, Oskar de Smedt, Florent Peeters, I L. Tervooren, Dés. 't JoÛlyn} Rob. Va Rocsbroeck, Jef van Wetteren, René Vei brugghen, Hermann Vœs. Ces mess leur se préparent un'agréable avenir. Le Doc teur Claus annonce déjà à tout le mond qu'après la guerre il ira habiter la Suisse La Flandre n'y perdra rien,. A LJêge M. Andri, directeur-général do la Fabriqu d'armes de guerre de Herstal, déporté en Aile magne depuis plus d'une année pour avoir re fusé do travailler pour nos ennemis, a pu ren trer au pays. % A Namur Le gouvernement français vient d'accor der la médaille d'or des épidémies à 1; comtesse Jacques de Pourtalès. C'est pour ,,soins donnés aux blessé ( français d'août à novembre 1914, à Isa mur, occupé par l'ennemi", que cette glo rieuse distinction lui a été conférée. Biei qu'infirmière de la Croix Rouge française revenant de Belgique, la comtesse Jacque de Pourtalès fut retenue pendant un moi en captivité en Allemagne. A Moes On annonce la mort de M. Jean Van dea E'eden, directeur de l'Ecole de musique di Mons. Le défunt était né à Gand en 1842 Elèva de Peter Benoit, premier prix di Rome en 1869, il composa do nombreuse oeuvres, spécialement des oratorios: ,,Jac ques Van Artevelde", ,,Le Vent", ,,Ja cobdne de Bavière", ,,Brutus"; des choeur! comme ,,La Récolte", etc. Sur des livrek de Michel Oarré il écrivit ,,Numance" ei ,,Rbana", qui obtinrent un certain succès au th<$â/tre. En 1891 il fut élu membre de l'Académie de Belgique. Jan Van den Eedèn étai; commandeur de l'ordre de Léopold. Aei LImbourg Lo général Keim, gouverneur milita ir du Limbourg, a fait savoir quo, seules, le* langues allemandes et flamandes étaient admises. Le français est donc systématiquement banni de Belgique. Attendons la revanche ! * « * Une quinzaine de bandits terrorisaient depuis longtemps le Limbourg. Les vols se succédaient, les attaques à main armée se produisaient avec une rare fréquence. L'un après l'autre les malfaitei^s furent arrêtés et les voici devant le tribunal de Tongres Dix avocats sont chargés de leur défense: cent, témoins défileront. Ce sont des victimes, pour la plupart, des brigands. Ceux-ci sont tous ariginjaires du village d'Ul'beek, entre Hasselt et St. Trond. A trente kilomètres à la ronde, la nuit, ils terrorisaient les populations Dég-uisés en soldats allemands — à peu de chose-près —, ils purent pendant longtemps exercer leurs méfaits. On a tellement été habitué, de la part des Boches, à ces façons de faire que personne ne crut qu'il s'agissait de Belges. Les Allemands en aviadent fait des maîtres dans un art difficile à exercer et, somme toute, plein de danger ! * * * Les navrants détails ci-après sont extraits d'une lettre privée: ,,... Chaque jour nous amène l'une ou l'autre preuve des résultats affreux des déportations, et, même à Londres, nous les voyons de près. Pour vous donner un exemple qui me touche de près, hier, en rentrant chez moi, je trouve la femme de chambre de tout en larmes. Elle venait de recevoir la nouvelle, par la Hollande, de la mort de son neveu. C'était un orphelin dont elle et ses frères avaient pris soin et fait instruire. Il avait dix-huit ans et venait d'être nommé instituteur d'une école élémentaire. C'était un garçon de santé délicate. Malgré cela, les Allemands l'ont enlevé de son école dans un village du Limbourg et déporté en Allemagne en même temps que ses deux oncles, âgés tous deux de plus de quarante-cinq ans, l'un pharmacien et l'autre boulanger. Vous voyez qu'il ne s'agit pas de ,,chômeurs". Les deux hommes ont résisté, mais le pauvre garçon est mort après six mois de travaux forcés et de mauvais traitements en Allemagne. , y y Voilà des histoires comme nous en entendons tous les jours." * * * Le charbonnage de Waterschey a repris les travaux. A Winterslag, les ouvriers sont de plus en plus nombreux. On achève l'installation. Le puits no. 2 est arrivé à la profondeur de 450 mètres; on pousse activement les travaux de creusement de galeries d'extraction. On débite déjà du tout-venant aux habitants de la région. Faisons-nous mineur, disait un brave notaire hasseltois. C'est la seule façon d'avoir d • charbon! !i ^flTutTaiT 25 avril 1918, %_'roubles à Ikiiltiu Les opérations militaires Violents combats sur la Scarpe a Les Anglais prennent les villages de Eavrelle et de Guemappe — ; Ils font plus de J000 prisonniers et s'emparent de plusieurs canons. — Les Français repoussent de nombreuses attaques 3 ennemies et réalisent des progrès entre l'Aisne et le Chemin des Dames. Les opérations à l'Ouest lea résultats produits par les coups énor- , Les Anglais occupent Cavrelle et Cuemappe, :ne?, Por^s à 1 ennemi^ par notre artillerie ^ ainsi que plusieurs autros positions , no P®ut être repété assez souvent que ] ennemies importantes. 1 occupation de terrain n'a de l'importance (Communiqué officiel.) Jue qu?Jld les. tr°upes dominent en. même LONDRES, 23 avril. (Router.) Le ma- te po.^nœ'forc^ ^ 631 aotuollement rechal Haig rapporte: . Pom- le rosto il est'un fait que no™ at- Sur les deux rives de la Scarpe lea vio- teignùn3 notre but, que noua battions alors . lents combats continuent. Nous noua som- Parmée allemande si la ligno oooudôT^ ' rmrZr™ 1,0 imP0rtantes de tuellemsnt ou quo nous la battions plusieurs ennomi. , milles pilus en arribre. . Nous avons occupe le village de Gavrelle . et les ouvrages de défense ennemis au sud La bataille de la Scarps. . de Gavrelle sur un front de 21 kilomètres. LONDRES, 23 avril Le corrasnond*,^ . Sur la rive droite de la Scarpe nos troupes de Reuter au front anglais écrit • AiS e» sont fraye un chemin sur un front l'activité relativement faible de la semaine . étendu. Elles ont occupe Guemappe. dernière, les Anglais, au point du jourTen-' Les troupes du maréchal Haig font plus de treprirent une attaque sur plusieurs points 1000 prisonniers sur la Scarpe. lrorit compns entre Saint-Quentin et (Communiqué officiel.) r> ' . Trv\m-DT?çj oo /-d , \ r> j j. - eu avant 1 aurore, la bombardement, qui LONDRES, 23 avril (Reuter ) Pendant avait duré plusieurs heures et qui avait d" ! toute la jminice de violents combats eurent truit les réseaux de fil barbelé les tran ! lieu sur les deux rives de la Scarpe. Au chées et les travaux de défense, accrait une cours de ces opérations nous no.ua empara- violence extrême. Jamais je n'assistai à une > mes d'importantes positions ennemies. préparation d'artillerie aussi énerrioue ! Pendant les opérations d aujourd hui on On peut se rendre compte du service de • remarqua sitttout les violentes contre-atta- transport de nos munitions par le fait qu'on ■ ques répétées au cours desquelles lea Aile- fut forcé de faire arrêter deux trains trans i mrfnds subirent de grosses portes. portant des obus au front, parce que les i Nous nous emparâmes du village de Ga- munitions arrivaient plus vite que ce ; vrelle et des ouvrages de défense ennemis n'était nécessaire pour les batteries et quo i sur un front de 2i milles au sud du village, l'officier contrôleur craignait une accumu- jusqu'au cimetière de Roeux. Le nombre de lation superflue. Lorsque le tir fut graduel- prisonniers n'a pas encore été fixé, mais on lement porté en avant, les fantassins se sait qu'il dépasse de beaucoup les 1000. précipitèrent eu avant. L'attaque s'exécuta Noua fîmes également des progrès au sud- encore plus parfaitement quo les précé- ouest de Lens et près de la rivière Souchez. dentes. Le dernier communiqué confirme Hier les avions déployèrent une grande des faits généralement connus. Tout mar- activité. Nos aviateurs opérèrent aveo beau- che à merveille. On a dénombré iusqu'icï coup de succès. _ 1000 prisonniers au bas mot. Le temps est Au cours des combats aériens 6 aviona beau. L'aviation prête un appui apprécia- allemands furent abattua et détruits tandis ble à l'action. que 15 autres furent obligés d'atterrir. . . Au cours d'un combat une escadrille u correspondant du ,,Times", ennemie de 8 avions fut attaquée par deux LONDRES, 23 avril. Le correspondant de nos avions qui abattirent deux appareils du „Time6" près du quartier général an- allemands, tandis qu'ils obligèrent, un troi- glais en France annonce : sième à atterrir. , , Aujourd'hui^ les troupes anglaises ©t A part les avions détruits au cours des eoossaises passèrent de nouveau à l'atta- combats, un avion ennemi fut abattu par 9uo dans le secteur d'Arras sur un front de 1 notre artillerie anti-aérienne. Hier nous 12 kilomètres, depuis la contrée près de détruisîmes en outre 7 ballons allemands Gavrelle, au nord dè la Scarpe, jusqu'à captifs. Quatre de nos appareils manquent. Fontaine-lez-Crodsilles (à 12 kilomètres au . .. ■■ j n t t sud-est d Arras). On ne connaît pas encore Va,nos attaques allemandes en Belgique. ]e ré6ulfcat de ^ ^ (C07nTtiu7iô>Qué officiel, i c»n évalué le nombre de prisonniers à 2000 PARIS, 23 avril. (Reuter.) Ce matin tandis que nos troupes s'emparèrent égale- l'ennemi fit plusieurs attaques 6ur diffé- ment de quelques canons. ronts points du front belge. Toutes ces at- Cette offensive n'eut pas l'étendue de taques furent complètement repoussées par celle commencée il y a quinze jours. notre feu. Quelques détachements ennemis Le bombardement préparatoire fut ter- réuseirent à s'introduire dans quelques par- ri'ble et ne manqua pas son effet. Au cours tie3 de tranchées avancées, mais ils en fu- d® la nuit l'artillerie continua 6a besogne, rent immédiatement rejetés après un corps Une heure avant le lever du jour le bom- à corps. Nous fîmes des prisonniers. bardement fut extrêmement violent. Des Entre l'Aisne et le Chemin des Dames prisonniers déclarèreat que lo résultat du nous avons fait des progrès au nord de tir des canons britanniques fut terrible. Sancy. Après leurs derniers progrès les Anglais Pendant les combats aériens du 22, six avaient hâtivement avancé leurs pièces, avions ennemis ont été abattus. Les tranchées allemandes les. plus rap- Dans la nuit du 22 au 23 avril 14 avions prodbées avaient ;été détruites. Lee bar- français ont lancé 1740 kilogrammes de pro- rages de fils de fer avaient été construits jectiles sur les stations et les campements avec plus de soin que d'habitude, mais dans la vallée de l'Aisne. comparés à ceux des Anglais, ils étaient en- * , - core fiaibdes. La tactique anglaise. ^ , av., TnxnvDTro o a i t 14-1 J-Jaiis la soooudo ligne et plus en arrière LONDRES, 24 avril, Lo correspondant de €ncoro les AHeman,ds offrirent une vigou- Reuter au front anglais télégraphia hier soir: , ... , vai->vu La bataillo devient de plus en plus violente. T. J avec achar- Le front d'attaque très large n'est pas bien uement. 11 est certain que le commandement déterminé car le front ennemi ne forme pas en chef enne ni avait fait tous les efforts un réseau de tranchées régulier mais une pour retarder autant que possible notre série d'innombrables positions garnies de mi- marche en avant, afin de g'agner du temps trailleuses, de petites redoutes et de boyaux et pour terminer la ligne de défense allemande de sapes se dirigeant dans tous les sens "Des prisonniers déclarèrent que tout le Bien que les Allemands ne soient que faible- r . ' t .x,/1 , . ment protégés contre notre redoutable feu L _ energiquemen^ < le fendu, quoi- d'àrtillerie et que par conséquent ils essuyent lCl!ô nombreux AlUemands se rendirent de grosses pertes, une seule mitrailleuse pour- à, la première occasion. Cela fut surtout le tant est à même d'empêcher un certain nombre cas sur la partie sud du terrain, où l'atta- de troupes d'avancer et c'est pourquoi la pro- que se produisit entre Cojeul et Sensée, gression dans ces sortes de combats est si jcj 500 Allemands se. rendirent sans résis- lente. ^ tance Actuellement il s'agit de déloger d'un ter- . . ^ ^ rain étendu un adversaire abrité sous le sol et environs ae Guemappe et ^au -^ord l'action s'exécute avec une tactiquo qui nous de Cojeul les Bavarois de la troisième divi-coûte un minimum de pertes en bombardant si on se défendirent courageusement. Le violemment chaque hectare do co terrain matin, après que les Anglais se furent increusé de boyaux souterrains, ^ au lieu de troduits dans cfuernappe, de violents 00m-tenter de nous emparer des positions par des se produisirent. Éntre Guemappe e*" airestcJr;t?ees"attds devront résister "ne les Anglais sont maîtres de la jusqu'au bout sur ce front et que, plus leur position dommante. Ils eo sont également résistance sera opiniâtre, plus ils subiront de empares d une vieille tour dont les Aile-pertes. mands se servirent avec succès comme , . poste d'observation. Une contre-attaque, La confiance des Angla.s. # k-écutée par le Uième régiment, échoua LONDRES, 24 avril. (Reuter.) Lundi lamentablement. L'artillerie anglaise dissoir le quartier général anglais en France pars a les assaillants. annonça: I Dans les différents quartiers généraux Un ballon anglais détruit. ' il règne un esprit de satisfaction et de LONDRES. 22 avril. (Reuter.) L'ami confiance à la suite du fait que nous rauté anglaise annonce: avons à faire à des forces allemandes si Un dirigeable anglais, qui patrouilla sa- importantes et que l'ennemi se montre medi le long de la côte est, n'est pas rentré, .inaiiiet. Nous avons jakina confiance dans. Samedi on aperçut au-dessus de la Manche

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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