La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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11 December 1917
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s.n. 1917, 11 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4x54f1nw5t/
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Maffîî 11 néAemh'r'a IQsT JOURNAL QUOTIDIEN — X,& Numéro : 15 Centimes % ar aî«r^-ffi^gaajgr^cgg^rw^ramaygj^^ &a _ -i ..JflBB . , - - - - "" ' 4e Année. — "N* 1105 PRIX DES ABONNEMENTS , 3 mois (janvier, février, mare), fr. 11.40; 2 mois «janvier, février), fr. 7,60 ; 1 mois (janvier), fr. 3.80. Les Aeirwndes d'aboniiemcnt sont reçues exclu si' . veinent, jtar les bureaux et les facteurs des postes, — Le$rc:hir,\aiio)is concernant les abonnements doivent * • être adressées exclusivement aux bureaux de poste» AfiflUlllSTfttTIO» ET RÉDACTION: Montngne-aux-Kcrbss-Potagfcres, C1, Esmxsîlas. LA BELGIQUE s e s TU PRIX DES AfiNOMGES Petites annonces, la ligne, lr. 0.75. — lïcoktmm -avant les annonces, la ligne, T. 1.73» — Cory s d* journal, la ligne, ir. 7.50.— Faits divers, la ligttet lr. 6.00. •— Nécrologie, la ligne, lr. 3.&0. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 3 .50» Bureaux do 9 à 1? neurea Direction et Administration : gjl if ,VVS01-m J03 MOnSSSÉE, DlftSCTEUf? r»^^*a«»syg«^aiKai^aig3S3^3g5s^Baag^!^B^a^^ LA GUERRE 1,226° jour de guerre : « t Itien ù, siimaler. la guerre navale Genève, 9 décembre : Le vapeur belge „ Ambrais" a coulé h la Suite d'une collision survenue dans la Manon© avec lo vapeur norvégien Primo", ..Ce tio'iiîcr a £té f utement avarié, * I- - «< V fj A msteroam, 9 décembre ; I-o voilier „Nederland" est tellement en retard qu'on io considère comme perdu. * * : {Berlin, 10 décembre : On a récemment eigjnalé le torpillaged'Un TOpeur de ti,ix)0 tonnes charge de tuuni-tious : voici à ce sujet le rapport du commandant du sons-marin qui l'a effectué : — Etant aux aguets dans la Manche an, glaise, nous avons aperçu peu après, minuit un vapeur toufftiennent chargé venant de l'ouest et nous 110:is sommes immédiatement avancés pour l'attaquer. Une demi-Jieure plus tard, nous lancions notre torpille. Lo vapeur a sauté au bruit d'une détonation formidable- et entouré d'une colonne de fou gigantesque : line second» après que 1 immense flamme fut éteinte, le vapeur avait disparu. In. press-ion d'air provoquée par î'ox'plosioat d'ipasse tout ce que l'on peut imaginer : el?e s'est exercée sur le seais-marin, bien qu' il se trouvât à une distance considérable, y a causai certains dégâts, l'en-versant se» projecteurs électriques, faisant s'arrêter momentanément sa boussole, pro-Toquant ttes îisuies dans la carène. Ton. tefois, après deux heures do travail, ie i-cr-sonael a pu, ffrôêo à son habileté technique réparer les dégâts. L'c'fsosiïj aysfro-allamande an Italie Milan, 8 décembre : Lo ,,Popolo d'Italia" félicite la direction ®o l'armée d'avoir engloba Milan dans la zone de guerre et lui demande de sévir enfin avec rigueur contre les nombreux étrangers qui séjournent à Milan et y fomentent des troubles aveo l'aide des partis d'opposition. * * • Milan, 10 décembre : Le ♦,Corriere délia Sera" lance un appel désespéré aux neutralistes : — A cette heure, dit-il, si les importations venaient à lui manquer, l'Italie serait plongée dans un abîme dont personne n'est & même d'imaginer la proioncteur. • * « f, Milan, 9 décembre : ■ Depuis lo 25 octobre, les journaux anglais ne peuvent plus entrer en Italie. On estime que le gouvernement a pris cette mesure, les communiqués allemands publies par les journaux britanniques pouvant exercer une influence défavorable sur le «noral du peuple. les événements de Essaie Pétrograd, D décembre} De l'Agence T>S.égr»piiique de Pétrogràd: — Une commission russe, nommé0 par Ses commissaires du peuple, a rencontré, dans les environs de Dwinek, les dt&ïgués allemands avoc lesquels eLe doU négocier t armistice. Cette commission se compose d'agents politiques du gouvernement gaani lesquels Mil. Sokolntïof et Kamentf, d'ouvriers, do «oldats, de marins et ctau-«res délégués de l'état-major des armées, de terre et do mer. » * * Paris, 9 dtoembre : Les journaux da dimanche apprennent dp Pêtxograd qu un télégramme envoyé par; le généralissime Kçjlcnko annonce la conclusion, sur le front) russe occidental, d'un armi&tfeo de deux mois qui pourra être étendu à tous les autres fronfà. ♦ * » Pftrogcad, S dicembre Le ,,Rietch" annonce que le général Tchcrbafechef, commandant du front russo- ! roumain, d'accord avec la Roumanie et avoo !e Comité ravoiuAioniiaire militaire, a Cjh-clu un atmisticc jusqu'à la conclusion de la paix aveo les Piàseances Centrales. e * ♦ Paris, 9 décembre : Le ,,Temps ' apprend do Pétrograd que les m^ximalistes auraient l'intention d/iltiter-rompi^v à un moment desriné les négociations avec l'ennemi, pour élaborer un programme cl© paix généeo.ie. Us inviteraient alors les Alliés à se .oindre à eux et, en cas de refus, ils se déclareraient autorisés à négocier une paix séparée. * * * Stockholm, 9 décembre : Lo délégué bolcheviste vient de recevoir (îe Péfcrogrûd la dépôche suivante datée du 1 déeombro : - La „Djeto Nàroda" tiient de l^imbas-sadenr de Fwnce que l'attitude do son gou-vernemeat no s'est pas modifiée en ce qui concerne la négociation d'un armistice 01 qu'il n'admettra ooncernant J'a question do ïa paix que les décisions de l'A^emblée constituante, qu'elle estime être s^ile à «a<lme d'exprimer la volonté de la nation. Le gouvernement français ne romprait pas Jeu relations aveo la Russie si celle-ci venait à conclut une paix séparée areo l'Allemagne, vu l'impossibilité d'ensHc dôs vivres à la Boumanie autre^ST qu'en -transit par la ïîussio. • Pétrcgrad, 9 décembre : journaux annoncent que le gén'ral* Kaledine »bservo ime attitude aspeclante à Novo-Tsohertosk. Toutes les outres villes «n gouve«j«*ent du Don. sont an pouvoir «tes Soviet et de la Rafla de l'OukitUna. On 'est généralement d'avis que KalecSine te fei-a d'aitaquer le» trompes ma-ximalistes, jaiais lo goufvenieanent a pris les mesures les plus énergiques pour le repousser. Berlin, l» diaccial^ * On transmet, de Bâié au ,,Berliner Lo-«kûî Auz^iger" uno (îépêeho adressée de Pé-troj?*ad au „ Petit Parisien" signalant Ju'une bacaiîle est engagée au nord-ouest 1 go BosCof-sur-le-Doa entre les cosaques de ila.ledine et les tarowçes maximaKstçs. 4<a Haye, 0 d^cei>rs : JLu d ciwon du gonrtenornent macdm&liste 1 cw ne pas rec»7waitre tes dettes eontract^ es < 4ous Je régime teapiste a provoqué mi émoi I ttousitbrable ei H«1 lande, étant donné que < <7ôîs èignifier'»iî » Tar les milielix fimneiors >' du }/\v» uno &erï5 annuelle de se* tinte t millions .ïg fynrirv âe ie te. < 1 Pi trograd, 9 décembre : De 1 Agence T«.'ilégTai>iiique : — Lo gouvernoment masimalisto n'a pas décrété la nullité des emprunta conclus à l'étranger. Ce sont les' articles d"e la ,,1'ravda", organe dea maximalisiez, qui ont donné naissance à oette information er_ ronée. * ♦ Pékrograd', 8 décembre : Moscou sera représentée à l'Assembl e constituante par cinq délégués maximalisfees, un du parti des cadets et qu»fere socialistes. *. Pétrograu, 9 décembre : D'après le ,,Kousskoié Slovo", lo Congrès tartare à ijuchieliissari a déclaré solenaelle-me.ii} l'autonomie du klianat de la OL-imée. Le rei>réventant de la Buda de l'Oukraine a reconnu le nouveau khanat. A Sébastopol, il s'est formé une ligue composée en ma-joriiô de matelovs de la flotte de la mer Noire, qui entend faire contrepoids aux Tar tares. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 9 -décembre : Ij03 éy^qucH français ayant d eid^ d'organiser, sous la cfiirection "do l'Institut catuo tique dio Paris, un mouvement général di propagande en faveur du rétablissement de; relations cLiploma-tlqucs entre le gouveriua mont français eft le S^iniji-Ôiègo, lo ,»Pa-ys' demaricto à M. Clemenceau de leur rappelé; se1» déclarations antérieures coucQi'nant l'irn possibilité do donner à ce!te question 1: solution ffu'i e souhaitent. Pari», 9 dléoembre : Xiun^i a paim lo fi-emior ntïmôro d'ui nouveau journal ,,La Vérité", dont le ré dact«ur responsable e>t le députa Meunier. >i-- « Londres, 9 décembre ; L'Agence l'eneer annonce la cooicïusioi d'un traité (le commeroo entre les gouver noments anglais et espagnol concernait l'importation et i'ex[x>L*tati(m du charbon du minerai de fer et des fi-u'lg. Paris, 9 dtOLnibrc : Ou mande d« Madrid à l'Agence Ha va à propos des événements de -Lisbonne : — Les soldats révolutionnaires ont vainci les démocrates gouvernementaux, dont le troupes qui les avaient attaqués sur 1 Campo Lido ont été repouss-.'es après un bataillo qui a» duré quarante-huit heures. L cabinet Costa, se rendant compte die I im possibilité de mater le mouvement, a d mis àionné, ses troupes se sont rendues et 1 président de la République a acoepté su démission. Les révolutionnaires ont alori publrô le manifeste suivant : „Les forces révolutionnaires, compresian presque toute la garnison de Lisbonne, re tranchées pendant troû jours dans le par* Edouard, ont sauvé la Patr:o et la Iiepu blique,. conduites à leur petto par un mi sérablo gouvernement presque entièremen composé de monarchistes. Nous jurons so lenutilement do iester aiux côtés de no: alliis ot dè_ respecter tous les engagements pria envers eux par 1e gouvernement." <* «s * Pans, 9 décembre : On mande de Madrid au Temps" : — On n'a pas encore de détails sur lev événements do Lisbonne. On croit le mouve meut dirigé par le parti unioniste malgr l'opposition de ses chefs. Une criso mims oériellc litente existait depuis quelque tompj au Portugal, et AlFonso Costa a brusque ment décidé, i on présence des violentes at taques dont il était l'objet, de se retirer Lo cabinet a éfc^ remanié après son départ mais il reste composé de démocrates, ejt h crise 11'est toujours pas résolue. La si.ua lion sa complique des menées d'un gronpt hostile à la participation du Portugal à la guerre qui a récemment manifesté sa joi$ d'apprendre la défaite de l'Italie et saisi! toutes les occasions d'exploiter le méeon. tentement que font naître parmi la popula. tion los piivalions et la oherfeé de la vie. * * * Madrid, 9 décembre : Lo ministre d'Espagne à Lislxinne ar.-nonce que, sauf quelques coups de feu iso lés, les combats ont cessé dans les rues la nuit de vendredi. ♦ * Paris, 9 déoambro : On télégraphie d'Athènes au ,,Temps'' : —• Les biens de MM. Skouloudis cî Lambros, anciens mirvstres, ont été saisis. Berlin, 10 décembre *; Du f,Vowrar$8" : — On nous mande de Sfcceikholm, de aource sûre, que 1 Emeute ne compte plus guère sur la Ifroamanie et qu'elle ne croit pas le gouvernement ronmain cfcigposo à se mettre efi conflit avec le gouverneanon.. russe actuel, son stock d'or, qui atteignait au début do La guerre 900 millions de francs, se trouvant à Moscou, » * Zurich, 9 décembre : On mande de La Haye à La „ Nette Zur-cher ZeUung0' î l-/a l?%rance a suspendu brusquement et jusqu'à nouvel ordie le trafic des mar-ofaandises avec les Pays-Bas et les colonie» néerlandaises. • Christiania, 10 décembre : lift cont'.rence des rois de Suède, do Nor-vè^e et «w Danemark efc des ministre qu5 les ont accompagnés a décidé de pubdier la déclaration suivante j Si longue ofc pénible que soit la guerra C* 'c®aio qu'elle puisse prendre plus tard, les rela-ions amiantes de 0»a&an0e qui existent e:ii»re les trois royaume doivent être maintenues. Conformémoût aux déclarations faites précédemment et à la |*oditique suivie iuS|ii ;ci, lc3 trois ^royaumes se p<r«>-I»oflont caaeun pour son propre comble de maintenir leur neutralité jusqu'au bout vi8-à-vis de tontes Iqî puissances belligérant a. Lo vœu a été 02priait que les trois Et.its, au milieu dos grandes difficnlt -g qui régnent actnerftement, se prêtent miattiellomon'îï l'aide nécessaire eu vue db lcair ravit aillement. En vue de développer plus cfî'ioaeomgat qu'auparavant l'écijange des marohancîâses enti-o les trois pays, leurs gouvernements se aont d»s tTaocord pour organiser immédiatone t après la présente conférence une assembl e représentants spéciaux des trois royaumes. Ces représentants seront chargés Oq présenter des propositions dans le but J améliorer les échanges. La con/ôrence a oxamkiô la question d'un id'outeissemenlt de la législation sur les étran-ie-rs [xrjr autant qu'elle s'applique à des •essortissmîts des trois royaumes* Les par-tcip.an.ts à la confsreaoe so sont mia d'ac-^i-d j7»ur la oonsountion des Travaux pco-iminaires en vue de la défense des intérêts sommuas doi Ifcais neutres. Pendané et ^rès la gmurra, comma les e«®férsa.. ^ preeéfcclîîs, lo r«<a a »t* exprimé par haeun £ca j£tats d® roVi- g» ^rar«di. re leur oc»ltab^>*a^îc«^, EN AMÉRIQUE Bâie, 9 d -combie : On mande ilo Lomli-cs que les informations qui parviennent au Sujet des élections au Canada deviennent de plus en plus in-quié.tantes pour l'Entouta- 11 semble que tout le Canada, français 6e soit prononcé unanimement en faveur d'une politique ptt-eiliste. I.es divergence? d'opinion entre Ca-1 indiens français et Canadiens .anglais ont pris le caractère d'un véritable antagonisme de raœ. l^as un seul partisan de la guerre ne sera élu au Canada. « * * Londres, 9 décembre : Une dépêche de Montréal évalue le nombre de.3 victimes do l'explosion do Halifax à plus do 2,000 tués et 6,000 blessés. Une tempête de neige étant sur vaiuc et faute de locaux suftisants, on a dû entasser les cadavres les uns sur les autres dans lo parc de la ville. * t Washington, 9 deoaaibre : Le gouvernement a dépoaâ à la Chambre un projet de loi accordant un secours de '> millions do dollars aux habitants de la» vilie d Halifax, dent 1» tiers a été détruit par l'explosion d'un navire chargé de niuui-fcions..** New^York, 9 décembre : Un grand propriétaire de Cedar-FftUs (Etals-Unis) a vendu publiquement l'étalon Jxslge „ Farceur" pour la jolie somme de 240,000 francs, à" M. C. Cood, de Ogdan ( lovva). \rFaiseur'' avait été aehebé en Bel. gique pou avant la gmerre Aucun _ cheval belge n'avait encore été payé im prix aussi élevé. OPINIONS ET COMMENTAIRES IV <Indépendance Belgo> du 24 novembre so demande, & propos du récent bombardement d'Anvers par les avions dea Alliés, s'il est vraiment possible qu'il ait tué les 46 Belges dont on a publié les noms, et qu'il en ait blossô 130. — Tant qu'un rapport belgo ne nous sera pua parvenu, dit-elle, nous noua refuserons à croire & un si déplorable résultat direct de l'attaque dea Alliés. Do toutes parts on nous demande notre avla sur ces bombardements. La nécessité do certains raids est assurément inéluctable et le3 avions des Alliés ont pour devoir do détruire aussi bien tes aérodromes allemands installés en Belgique,que les ouvrages militaires de la céte. Il faut toutefois ôoubaiter qu'on vuse 1e moins possible de ces expéditions quand les objectifs n'en trouvent aut abords des villes ot des agglomérations, étant donné qu'elles mettent toujours des vioe de Belges en danger. Il est un autre péril encore, h savoir qu'elles détruisent d'admirables coins do ville, ûe3 irésors accumulés depuis dos siècles, tels ce3 pieux béguinages et cc3 délicieux canaux de Bruges dont nous sommes fiors 4 bon droit, et que Jamais l'on ue pourrait reconstituer. > N. D. L. R. — Il eat à souhaiter que cos réflexions très sensées do l'< Indépendance >, publiées au moment môme où les autorités allemandes en Belgique prennent des précautions qui font songer forcément au danger toujours imminent, eoienfc prises en considération dans les sphères dirigeantes da Havre» * ♦ * Paris, 8 décembre 1 Commentant le discours du comte Caernin, lo < Journal du Peuple > constate que les programmes do poix énoncés k la tribune des divers Parlements, no sont pas loin de concorder et que notamment les idées de M. Gnçrnin ne sont guère différentes de colles de M. "ViSilson. La formule d'une paix sans annexion ne pourra étro obtenue que si les gouvernements 'consentent & voir qu'elle est dans le vœu général dos nations ; Coux qui la retardent parco qu'ils refusent «score de la reconnaître, sont des criminels. e • fit Milan, 0 décembre. — Du c Socoto > ï •— L'onnemi a recommencé son offensive Sur toute la ligue, et une nouvelle perte de territoire italien devient une éventualité douloureuse. Tout notre front est pris sous lo. fou formidable de l'artillerie au-stro hongroise. A différentes reprises déjà, l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos postlions. Toutefois, lea Alliés continuent fiévreusement à noua envoyer des renforts, ce qui nous permet d'envisager l'avenir aveo confiance.» * * Do la < Gazette dos Ardennes > ; Los journaux de Paris publient la note suivante ; — Lo général Cadorna a reçu un représentant do l'Agence télégraphique Italienne. Il lui a manifesté son étonnement de lire dans un grand journal du soir une note sur les causes do la retraite italienne que lui attribuait un psoudo-com-inuniqué dénonçant au mépris de la nation certaines brigadoe défaillantes. Le général Cadorna oppose un démenti formel à cetto note, qui n'est qu'une simple invention de la < Gazetla Ticinoso >, journal suisse* à, tendances germanophiles. > Ces dernières lignes sont d'autant plus amusantes quo la < Gazetta Ttcinese » est un organe ultra-ententophile, qui a vorsé dos flots de larmes lors do la défaite italienne et qui comble tous les jours d'injures les Puissances centrales. * o # Londres, 9 décembre. — Du « Daily Ohroaide > : — Rien * no sort de dissimuler que, près de Cambrai, nous avons subi lo plus grave écheo quo nous connaissions depuis doux ans et demi; cetto situation est d'autant pins décevante que nous avions obtenu des succès au début de notro offensive. Toutefois, il no faut pas oublier que les Anglais ont envoyé d'importantes forces ou Italie et ont assumé la défonso d'uno partie du front du général Pélain, pour quo le3 Français puissent aussi envoyer une armée de socoura aux Italiens. La bataille sur lo front occidental no. peut être gagnée que par une importante supériorité d'hommes et do matériel. > Le c Daily Chroniclo > ajoute que le3 pertes subies par loi Anglais en France et l'expédition de troupes en Italie ot de renforts sur le front français soulèveut do graves discussions eutre parlementaires. D'autre part, lo War Offico déclare ou vertement quo le recrutement actuel ne suffit pas pour nourrir l'armée anglaise qui opère en France, et. qu'il est indispensable de prendre des mesures, j d'user même de coercition, pour augmenter i'aevée l>ri{aouique do 200,000 hommes ou moins. « * s Taris, 8 décembro. — Do l'c Heure > t — Il serait fort inutile do vouloir cacher les suc- ' cès remportés par l'Allemagne sur les fronts. Après 1 la Belgique, le Monténégro et la Serbie, ç'a été s nu tour do la Roumanlo d'êtro vaincue. Après quoi, < l'Allemagne a retrouvé sur lo front russe assez de forces dovenues libros pour combler les pertes quo ses armées ont subies sur le front de l'Ouest et ! ailleurs. Les rigueurs du blocus de l'rïntento sont aanihUéee, l'Allemagne étant à môme d'exploiter ( dans t'Est dos champs de céréales, do pétrole et 1 do minerai de tout genre. Enfin, l'Italie vient de i so voir asséner nn coup do massue par l'Allemagne, et le nord de la Franco e3t «u pouvoir do l'oooeml, qui partout détient des gages précieux ponr l'avenir. Celte situation défavorable est sur- : mut la conséquence do* hésitations dn gouverne- •' aient anglais qui, à la fin do juillet 1914, n'a pas l affirmé assez hant sa résolution de se ranger aux côtés do la France. Si! l'avait proclamée,la guerre ! o*raît pu Gtro ompêchêe. Si M. Wilson s'était moins attardé h ses rêves humanitaires, la France ; n'en serait pas >\ devoir attendre jusqu'à l'année prochaine les soldats américains qu'on n'a vus jus- ' qu'ici que dans les c«amps do l'arrière et dans les ' rues do Paris. Toutefois, les responsabilités d'au- I trui ne diminuent pas celle do nos hommes d'Etat E dont les discours fallacieux ont fait d'endormir la 1 nation dans ua optimisme quo ne justifiait paâ la réalité des faits. » » m - * * C "ans, 8 décei»J»re> — ]>e t'e Exeelsior > r — D y a koit jauni, li. Hratinuu a iaforué? l'Eu-tatfe que la «luatioa de la Remuante était dove- ^ iai^a&Mo. Va graad ao*'»re d'oliiÂcra rou- r ma#*s out v«i*«»eat dewandé an général Teker- r frstrftef de sefcaniw la oaneioalra d'ue» fuunisiica c Le gouvernoment roumain devait donc, ou bien ad- : mettre -que l'armistice s'étende aussi à l'armée rou- ' maine, ou bien donner & celle-ci l'ordre de se retirer dans uno Russie hostilo. M. Bratianu a assuré me fois de plus À l'Entente que la Roumanie respecterait ses engagements ot no concluerait pa3 une paix séparée. M. Antonesou, ministre do Roumanie k Parie, a déclaré que son pays était dans un® situation lésespérée. * * • * Paris, 8 décembro : Le < Journal des Débats > reproduit un article do la « Correspondencia Militar », de Madrid, dans lequel sont exposés les desidérata quo l'Espagne ^0 propose d'énoncer lors de la conclusion de la paix, à savoir la rétrocession de Gibraltar, l'annexion de Tanger L la zone espagnole ot l'autonomie do Porlo-R'co. SI la paix eo négocie sur la baso des conditions de l'Entente, c'est-à-dire sur la !)aso du droit aux nations de décider elles-mêmes de leur sort, do l'annulation des annexions et delà formation d'une Liguo dea Nations, l'Espagne exigera la désannexion de Gibraltar et un référendum populaire pour fixer le sort do Porto-Rico : c'est à "Otto condition que l'Espagne mettra 6on armée au 3ervice de la Liguo des Nations. Il est eu outre rjuestion dans cet article de la constitution, au ml-' nistère des affaires étrangères, d'une commission spéciale chargée de préparor la paix, l'Espagne ayant rendu & tous le^ belligérants de si nombreux cl signalés services qu'il est impossible qu'ils négocient la paix sans l'inviter h prendre part aux négociations. La < Correspondencia Militar > ajoute qu'elle croit savoir qu'un groupe de belligérants a le vif désir tue l'on tienne compte dos désidérata de 1 Espagne ot d'en "faire la proposition si les diplomates espagnols sont trop timides pour en prendra l'initiative.* * • Stockholm, 8 décembre. — De la c Nya Daglight Allobanda > ï Doux événements viennent d'ouvrir aux amis de la paix d'houreusos perspectives : la négociation d'un armistice russo-allemand et la lettre de lord I*ans-downo. L'armistice consacro la supériorité militaire décisivo et définitive des Puissances Centrales, aux-rjuolles il rend la llbro disposition de leurs deux millions et deuil do soldats Immobilisés sur le front \ l'Est et de ceux qui ont été faits prisonniers [»ar les Russes, qui tous pourront être dirigée sur le front à l'Ouest. Que le gouvernement actuel dee bolchévlates garde ou non lo pouvoir, peu lia-porte ! car aucun autre qui viendra À lo prendre ue pourra désormais leurrer la Russie qui a soi! le paix. Forcé par la situation intérieure du pays io leur proposer uno suspension d'armes, il dit en tenues clairs et nets aux Puissances Centrales qu'il .•eut la paix. Do son côté, la lettre de lord Lansdowno prouve iiue l'on commonco, môme on Angleterre, à s'aper-jovoir de la supériorité de l'onnemi. Deux senti-nents se disputent eu ce moment l'âme anglaise : .'obstination du boulo-dogue à ne point lâcher la proie qu'il tient, et la prudence de l'homme d'af-àires qui, calculant de saug-îroid qu'il ne pout plus remporter la victoire, entend liquider la mauvaise affaire avant qu'olle devienne pire. L'Angleterre ne pouvant plus s'assurer par le3 armes l'hégémonie qu'ello visait, se rabat sur l'avantage ju'ello aura encore eu la partageant avec l'Allemagne. Examinée à la lumière de ces vérités pra-Iques, la lettre de lord Lansdowno est le con-ueil qu'un homme éminent donne à Eoh pay et qui 1 de graados chances d'être suivi. > Londres, 8 décembre. —*Voici, extraites du nu-uéro de septembre do la < Fortulghtly Revieur >, pieiquos curieuses considérations du capitaine Ce-:il Bottine. 11 expose et faii regeoi'tir la valeur l'une monarchie puissante : — Actuellement en Angleterre, écrit-il, le Roi ne ait en somme quo suivre les inspirations de se3 ministres. Il faudrait qu'il ou allât autrement : que e Roi ne jouât point soulcment lo rôle secondaire jui consiste à on faire simplement l'instrument de la majorité, mais qu'il fût à môme do pouvoir garantir h la minorité l'exercice do se3 droits. Pour protéger les intérêts permanents de la Nation coure los projets éphémères d'un parti, la Couronne lovrait être armée de plus d'autorité. Le Roi eu -tait investi lorsque l'Angleterre était vraiment grande, et l'on peut dire que c'est précisémoutpour :ela qu'elle était grande. Qu'a gagné la France, au sortir de l'ère napo-éonienne qui fut glorieuse, à se séparer du rô-^iuq monarchique ? Lo chef de la Nation pendant a guerre, comme aussi lo juge suprême ot impariai en temps de paix, doit être le Roi. On dira ju'il n'est pas possiblo de confier aux seules capacités d'un roi le sort d'une empiro mondial et ju'on devrait lui adjoindre un conseil composé de eprésentants des diverses parties de l'Empire? Pré-'isémout, lo Conseil fédéral allemand esi peut-être 'organisme do I espèce le plus vigoureux à cette ■poque. Lo roi do Prusse n'ost pas nécossaireinont Out-puissant au Con3oil fédéral, et l'on devrait don songer é créer un conseil analogue on Angleterre : un consoil fédéral composé de représentants les trois Royaumes britanniques, dos grands Dominons et des Indes, au sein duquel le Roi pourrait uîro prévaloir son opinion personnelle et faire la >reuvo do ses capacités d'homme d'Etat. 11 fau-lra.it pour cela uno loi qui précisât les droits et 38 devoirs du monarque, avec plus de netteté qu'ils :o le sont par le droit non écrit qui placo en co nomont lo gouveroin au mémo niveau que lo vice-président de la République de3 /Etats-Unls. > PETITES NOUVELLES LES EÎL1ETS BARQUE SU3SSES M. Gabriel publie dans le „Gaa- >is" une histoire amusaare, où il a voulu lustrer les enu-uis auxquels, depuis I affaire in-mcl, expose à Paris le simple Ia.it de oeséd&r lies billets de baaigue suisses. Der-ièremout, deux sergots entendirent au mien de la nuit des gémissement venant un coin de ruer Ils se trouvèrent bientôt 1 presonco d'un homme visiblement souf-ant qui était étendu sur le troUoôr, en ce dune p»rte. I^orsqu'ils lui adressèrent la parole, l'in->mwi perdit connaissance^ de sorte qa on t obÇigé de le [lOr^er au poste prochain. À, l'inconnu revint petit à petit à lui; il ivrit les yeux et murmura : ,,J'ai faim!". 0 brigadier lit observer avec une iutelli-inco remarquable : ,,II y a lieu de sii[>-war que cet homme a besoin da nourrira". On donna suite à ce oonseil et-, apr^s je l'inconnu se fût gloutonnement rassa^ \ le brigadier lui demanda ; — Où est votre domicile 9 — Je n'en ai pas 1 Abasourdi, lo biigadier devint méfiant et nna l'ordre de fouiller les poches do Pin-vidu. On eut vite fait de mettre la m.:in v un portefeuille bourré de billets d£ bau-(0 suisses. — Ah ! s'écria le brigadier, l'affaire ooin-sace à devenir sérieuse. De» billets de nque saisies 1 Cela me porto à croire e vous êtes nu dangereux espion. Veai'l-a me dowfier anmédîiatement dee axpljja-ms f>ur l'origine de ces bilkfcs ! — Je suis un paiera citoyen suisse de enfcve et je suis venu à Paris avec un scoport en règle, il y a seulement quatre 1rs. J'ai apporté cet argent af n d'ache-: do l'emprunt do guerre français. — Et l'on vous trouve chms ia ru3 mata de faim 1 — Mais naturellement : pendant les quatre eus que j'ai^ passé» ici, je no sids pas rveau à changer un S3>il de ces billet a. 5s que je les montrais, on ne vo, hth 13 rien savoir, où l'on me men«,.ait ij«e » faire arrêter. A trois reprises je n'ai me sauver qu'à grand' peine- — Je ne sais jjas si je ek'is vous croire... — Je vous supplie méme^de r» [kas me >îrO, car autreenent vous m® re^-cheri©'/ dans ce ens je èei^ais pei-du. Quo-ferais-avee ces bille» suisses on podieî, «ans gvtuoâ Paris, sans aueirns passouxee ? Il r-i» resterait qu'à me aukidftr. Je tous •orijïtto : garcT4&fe-mor ln Communiqués Olcials Communiqués de» Puissance» Caatralej Beiiin, 10 décembre. — Cficiel de t midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feldUmaréehal prince hérilk Bupprecht do Bavière : Sur le front en Flandro et dans que: qiues seetems entre la Scarpe et Saint Quentin, ia eanomntide est devenue plu violente depuis midi. A l'ouest de Grir court, au cours de petits engagements d'ir i'anterie, les Anglais ont été expulsi» d quelques éléments do tranchas. Au nor de La Vaoquerie, une attaque anglaise échoué. Années du prince héritier allemand : De potites opérations exécutées sur diffi reuta pointa du fi'on| nous ont. permis d oapturer un oertain nombre do soldat» frar çaia. A de nombreux endroits, violente ea noaaaaoe ; sur la rive orientale de 1 Meuse, elle e^t devenue très violenta 1 soir et s'est rallumée au matin après un nuit calme. Armées du fold-marichal duc Albrecht d \V urt-emberg : Des troupes de la landwehr bavarois ont pénétré dans les tranchées française établies au nord de Bures ; *elîes ont fa prisonniers 1 officier et 41 hommes et s sont emparée? de quelques mitrailleuses. Théâtre de la guorre & l'Est. I-ea armées coalisées ont oonclu un arnus tice aveo les ai-mies russo-roumaines qui s trouvent eu Eiouraanie entre le Dniester e les bouehea du Danube. Front macédonien. Pas d^opération importante à s'gnaior. Fronl italien. Dons îe délia du Piave, des troupes di honved hongrois ont pris d'assaut la tOte e pont italienne établie sur le Silo, au sud di Capo S'ie, et ont fatfc plus de 200 prUson niers. «> • • Borluv, 9 d''cem>>r«. — Officiel : Dana la 'mne interdite autour de l'An gloterre, nos sous-marinal ont coulé 11,00 tonnes de ^jauge. Dn des vapeurs détruit a été torpillé au milieu d'un convoi pro tégé ; un autre, à co qu'on a pu constater était armé. Vienne, 10 décembre? -— Offielol d'hie soir c Front dO l'Est. Suspension d'arme&. Front italien. En Vénétie, combat d'artillerie as.sez in tense. # t- # Vienne, 10 décembre — Officiel de c< midi : Théâtre de la guerro à l'Est. Les troupes coalisées ont conclu un ar mistioe aveo les armées russo-roumaine» qu se trouvent sur le front on Roumanio eu tre lo Dniester Ci ies bouches du Danu'>o. Front italien. Dan» le delta du Piave, des troupes d'as saut du régiment d'infanterie du honve» n° 32 ont arraché à l'eaiiemi la t< te d-pont de Bressenin. &cx officJ.ers et 225 sol dats italiens ont été faits prisonniers ; ei outre noua avons capturé lo mitrailleuses * » Constantinopl«, 8 d ombre. — Officiel Sur le front du Sinai, nous avons re poussé sans peine les attaques prononcici par l'ennemi au sud de Bethléem. Do nou veaux combats se sont engagés à l'ouest d< Jérusalem. Pour le reste, pas d'événemen spécial à signaler. Berlbn, 0 décembre. — Officieux s Eu Flandre, le 8 décembre avant l'a^il^ l'ennemi a dirige plusietu-s fortea attaques d'artillerie contre nos ptjsitlôns itablt.a autour e Pass-dion daelo et de Zcxnnebeko. L'épais, midi, fa 'canonnade ennemie est doyenne pJus violente ti.'uns ' h secteur de IVtang de Blànkaert, dans celui tic Zonnobeke et s»ur les deux rives du u*nal d'Hol-lebeke. L'cioiaml a attaqué nos positions ' ta Llips aux en^•iron3 do Pasacheniàiela mi mo;. en de sa» canons do gros Calibre. Sur le champ d,e batiiiiia principal au sud-oue t de Cambrai» il n'y a pat en d'o.pfrration d'infanterie- Par contre, îa canonnade a t'- vio lente se, ie temps s' tant écSairci. le (eu ■ e l'artillerie o=t devouju plus intense oapoct dans la journée. Les f.ndjourgs do Cambrai à l'ouest e< au sud-oueat de la ville ont t de nouveau violemment bomlrrl 6 et forcement «Ddomcv>g a Par des communiqués officiels mensongers, Ift^ Anglais (v^*aici)i cacher tour grave défaite et les 11eros extruonlireirca qu i-3 oait subies; ils .-:e bornent A signaler I>vaeuatfon volontaire, inaper.'ie par les Allems-rite. ,-0 localit-s devantes intenables. Le nombre élev iV>s prisonn'era ■>t des cunons que nous avons capture suffii :p.montrCr combien la retraite ttiîglài- e a t■; [ <rà-cipit e à ce: tains endTOiW. Au oouis de s >11 otou. i-ornent de raeul parfois n-ipid®, l'Infanterie on-î^iai'e a abandons' d'imporcantes quantité io v,ivres et les uui9^e3 de cadeaux qu'oit- ava l te H'* A l'ouest do VW'erfi-GfUt-1-.in, ilos troupes î aeseut so son» omp&r es d'un fcr-'iin d'approvi-îionnement en partanoe- Nos troupe» so bont im médjfttomenf . tablies s;ir la toiture dea wagons remplis do Vivres que l'ennemi u'avait pas on lo tempe de détruire et. de cette poSMco clev a, illes ont fauché l enjaeml qui s enfuyait. Coiîuaumquôs c»c» annees aiiiéea Paris, 9 décembre. — Officiel do U h. : Activité de patrouilles dau3 ia région au nord de Ciiavi^noa, sur - ia rive droite de l'Aisne et en Torôt d'Apremont. Une tenta llvo ennemie vers Bezonvaux a donné lieu i un vif ccftnbat. L'ennemi a été repoussé avec des pertes sensibles. La lutte d'artillerie a été assez active dans cette région, ainsi ?ue dans divers secteurs de la rive gauche 10 la Meuse. Paris, 9 décembre! — Officiel de 11 h. : Nous avons repoussé un coup de main ennemi au nord d'Anizy-le-Chùteau. Actions l'artillerie assez vives dans la région de Sapigneul, dans la région de Maisons-do--jhampagae et sur la rive droite de la Meuse. Aucune action d'infanterie. Dépèches Diverse* Lonnes, y décembre : La revue hebdomadaire londonienne ,,Tho M:feiau;', énumère les grands journaux anglais qui sont partisans de la poli: ique lîa lord Laastsowne : ,,Daily iee-ç«*aph", ,,Daily News", ,,Westminster ua-îette'', „Evening &twidard"t ,rStar', „Man. hc-ster Ouardian", „Weatem. Merour", ,Hheffield Indépendant", „Birmingham Gar :e*te'', ,,Da% Mirror1', ,,Abcrdeen Free ?ress"f ,»North Eastersi Ga^&te ' et »,Irish ndependont''. Fu outre, plusieurs journaux îe 1 ouest de l'Angleterre et de l'Ecosse Mit fait un acoeuil trùs bienveillant à la ettre de lo'-d Lansdo^vœ, de aorte qu'on x».iè admettre généraloment qu'une iatùq mportuite 1» presse BHgWsfl «•pproisve es idées d» lo^d L«naidovme. PETITE GAZETTE , —>— „ } Le mendiant reconnaissant. Léon Bloy a écrit "Le Mendiant ingrat, dont d'aucuns disent que c'est un chef-d a-u-vre, cependant quo je me permets do j»en er q que c est simplement un trè3 mauvais livre de haine : 3i je consacrais quelques ligne® point farouches a typer certain mendiant reconnaissant que je sais ? Ceci, évidpni.wat, r ne tuerait pas cela, mais ça tuerait peut-être un peu le temps. Donc, par un bel après-midi d'été — tl y a deux ans de cela — je fus un jour ac-" costé au Bois par un bonhomme qui, • fami-s lièrement, passa son bras droit sous 111 »ii - bras gauche. 11 m'exposa, en un langage _ fleuri, que nous nous étions connus, fort bi -i» 0 connus, dans lo temps, ot se déclara en--j chanté de refaire ma connaissance. — Moi aussi, fis-ie, sans lui demander qui il était, ne voulant voir 011 lui qu'un original qui, au tournant do l'allée, me lâcherait le coude et que plus jamais jo 00 u rencontrerais sur le chemin de mon exis-e tenec. Puis il me parla do la guerre et des mi-séres qu'ello entraîne, de la pénible silun-^ lion dans laquelle personnelicmejit la guerre l'avait brusquement jeté et conclut : ~ Ce n'est pas qu'au sens propre je c puisse dire que je meurs de faim. Non, ou n'en est pas encore là. Mais vous savez, e n'est-ce pas, ce que c'est que la force de l'habitude ? v^n tenterait, par exemple, do e vous priver du jour au lendemain de votre , paquet de cigarettes que vous n'hésiteriez . peut-être pa« à vous jeter dans 1e lac proche ! Moi. c'est autre chose î quand, le noir e venu, jo 11e puis pas me paver mes deux: ou mes trois verres do. hasselt, je sui3 lo plus malheureux des hommes. Vous savez <{ue je ne suis pas plus un ivrogne que - vous n'êtes un intoxiqué de nicotine, mais 3 enfin, comme à vous la cigarette, h mol t celte dose d'alcool est indispensable 11 faut être indulgent aux petits défauts de ses contemporains, n'est-ce pas V Si bien que, sur une sollicitation directe, j'y alla! de mes dix sous. — A la revovure, me fit l'homme, et grand merci !...„ 1 Depuis, je i'ai effectivement revu, dix 3 fois, vingt fois peut-être, sinon encore da-l vantage, et chaque fois, avec des variantes, il m'a refait le même boniment : — Est-ce que, parce que 1e prix des cigarettes a quadruplé ou quintuplé, vous avez renoncé à fumer r Non, n est-ce pas ? Et la preuve, c'est que, à tout coup qu'il m'échoit - de vous rencontrer, je vous vois une clga-) rette au bec. Dflfrs, n'est-ce pas plus fort que 5 vous ? Et (te même c'ost plus fort que moi . do me passer de ce que vous savez. Il me chaut pou que le Comité National de vSo- * cours et d'Alimentation réduise encore ma ration de pain ! Si réduite qu'ello soit, jo m'en pourrai aceomr*»»dcr. Alors, vous do- r vinez et vous admettrez que je vous fasse timidement observer que le petit verre, qui naguère encore coûtait trois sous, en coûte dix aujourd'hui, et au minimum ! Oseriez-vou^ sincèrement le contester V..., Et ce qui chaque fois devait arriver e3t arrivé. Cependant, hier, comme mon bonhomme m'abordait : — Vous savez, dis-je, vous me prenez à 5 un fort mauvais moment. .Tôpienient, je n'ai sur moi qu'un billet de 20 mark... — Je vous dirais bien de m'offrir un verre, là, chez le mastroquet du coin, 0'fit * l on vous ferait sûrement de la monnaie, 1 mais jo ne veux pas vous contrarier dans vos habitudes. _ Qu'à cela ne tienne, du reste. Jo n'ai rien à faire précisément, cet après-midi... Savoz-vous ? Je vous attendrai a 8 h., % h JTaubetto de la Bourse * Je 11 ose point vous dire si io fus ou no fus point au rendez-vous. Mais vous uo direz pas, j'imagine, quo.ee mendiant est. un mendiant ingrat : il ne connaît que moi ot ne fait quo me reconnaître, le gaillard ! Il est, au summum, le Mendiant reconnaissant... Notre ravitaillement. i Une personne touchant de près à l'un des grands comités de ravitaillement en Bel-" gique s'est exprimée comme suit au supt ' des prévisions hivernales . L Lsa craintes de disette de vivres au cours dSs mois qui vont suivre peuvent cire abandonnées. Les arrivées pendant les (rois dernières semaines dépassent do loin lo double des arrivées de vivres ordinaires. Ji y a donc Hou d'avoir ses apaisements quant a la pénurie prévue. Et co sont plus parii-culiôrement des envois do lard, de saindoux et de blé qui ont été abondants, ce qui sera, do nature à, réjouirvla population.* De plus, la Hollande nous a expédié uno gr.iriîo quantité de fromage et de poulets, dont la répartition pourra commencer ince.=sniriment. Concernant le3 critiques adressées au Comité de ravitaillement au sujet des vivres doht la bonno conservation laissait à désirer, la personne en question a fait observer que les non-initiés né peuvent se faire la moindre idée des difficultés que le (jomité a à surmonter pour ravitailler nos popiûa-tions. ('.est. un travail devant lequel nêr-cule lui-même eût reculé. Quand lo pu'ilio connaîtra dans ses détails l'énorme, somme de travail fournie par lo Omni té, quand on lui dira combien sea membres ont fait preuve de dévouement, d'énergie, de sacrifice do soi au service do la chose publi-mo, on^ s'étonnera des critiques parfois mesquines qui ee sont élevées son endroit. Oertc3, il y a eu des mécomptes, mais dans une entreprise formidable comme celle que le Comité a assumée, elles sont inévitables. Et encore lui met-on à dos des m'faits où il n'est pour rien, tels le.3 poulets soi-disant pourris, qui étalent le fait de3 exportateurs Hollandais, mal préparés encore à cette besogne, mais qui depuis onF été à l'école do l expérience. On dit même que lo Comité fait préparer en silence un mémoire justificatif de sc3 agissements, qui réfuterait toutes le3 critique.^ lui adressées. Cette défense no serait pas rendue publique, mais propagéo • sous lo manteau. H Nous croyons quo c'est là un grand tort, les excellentes raisons que le Comité pp-;t faire valoir n'ayant rien' à redouter de la publicité la plu3 large. Btr& intérieur ? La femmo est-elle un être inférieur ? J«en discutais l'autre soir, dans un milieu ami, avec une jeune fille très moderne, et tout compte fait, il ra'apparaît aujourd'hui que jo n'ai pas eu le l>on bout dans cetto affaire. Vou» pressentez l'argument qu on ordre principal j'ai servi à cette enfant charmante qui a jiisques et y compris dea visées politiques qu'elle voudrait bien voir so réaliser sur le dos do ces messieurs quo nous sommes : — Un fait est incontestable, lui ai-jo dit, c'est que le cerveau de l'homme pèse en moyenne de 230 à 135 grammes do plus quo le cerveau de la femme, et vous n'etes pas sans savoir qu'un anatomiste dont le nom pour l'instant m'échappe — il continue du reste à m'échapper — a même fait cetto remarque que plus une race est civilisée et plus la différence s'accentue. Ainsi aurez-vous beau vous démener : tous ne ferez jamais que nous suivre de plus en plu3 «ointainenaent, la civilisation allant toujours en se raffinant, sur cotte échelle le long de laquelle nous ascensionnons... — Turlumtu l me rénondit-elle. Le poids du cerveau n'a rien à faire ici. ou si peu î Sans doute le fait que vous dites est incontestable et j'attends même que voua ma disiez — ne vous en Drivez donc point l —« que le eerve^u de l'homme pèse plus que lo cerveau de la plupart des animaux, do ceux «Jiirae qui. eomme le boeuf et la cheval, »nt le cerps plus volu*ineux et plus ^tourd eue eeî«i de l'homme. Mais laissez-

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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