La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 25 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x34mk66v53/
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PRIX DES ABONNEMENTS: 2 mois août-septembre, fr. Î.OO» t mois (août), fr. Les demandes d'abonnement sont reçues cxolusi~ çement par les bureaux et les facteurs des postes. — tes réclamations concernant les abonnements doiven tire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REOACTIOfi • Montagne aux-Herbcs-Potagères, 31, Qruxotlos aaeaaa——1 im i aaiKsgMi PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, u. 1.00. — iiécldmès avaqt les ann.t la lig., tr. ù.oO. — Corp* <lù tournai, la lig., tr. 7.60. —Faits divr.rs, lui;:, ç. S.OO, —Nécrologie, la lig., fr. Q.C<\ — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés semblées, paiemênt de coupons, tirages), la lig., ir. 2.00, Bureaux de 9 à 17 heures Direction et Administration : i?,Vi 17 aeîi,a" JOS. mOBESSÉE, OIRECTEIUn fnrvrmr"*r"» " LA GUERRE 1,452" jour de guerre Ainsi que nous en faisions entrevoir Iiier la possibilité, le général Foch a entrepris une nouvelle attaque générale sur le front Sois-sons-Reims. Cette attaque est restée Infructueuse.Entre Soissons et l'Ourcq, les Français restent, en .effet, immobilisés à l'ouest do la route de Soissons à Oulchy-le-Château. Villemon-toire est de nouveau aux Allemands, et plus au sud, on se bat à l'ouest d'Oulchy-la-Ville, alors qu'il y a deux jours l'action s'éiait étendue jusqu'au nord et au sud de cette localité. Au sud de l'Ourcq, les Franco-Américains ont pris l'avantage dans le secteur do Rooourt, village situé sur la route d'Oulchy a Château-Thierry, mais ils n'ont pu le conserver. Sur la Marne, les attaques lancées par les Alliés sur la ligne Mont-Saint-Père-Jaulgonne n'ont pas réussi à se développer. De môme, les Allemands ont tenu tête au sud-ouest de Reims à. leurs assauts répétés entre l'Ardre et Vrigny. Bref, loin de s'affaiblir, la résistance de l'adversaire, qui amène sans cesse des renforts, s'affirmé de jour en jour plus vigoureuse. '*** Entre Amiens et Montdidier, les- Français ont déclenché une attaque locale dont ils disent qu'elle leur a valu la possession des villages de Mailly et Aubvillers, sur la rive gauche de l'Avre. Comme la dépêche de Berlin du 24 ne par le que de la perte temporaire du vilage de Mailly, il semble qu'un retour offensif des Allemands leur ait immédiatement disputé le résultat de cette initiative. résultat de cette initiative. IFslpÉRâTIoîs A L'OUEST L1.U Ui n h uukui Paris, 24 juillet : On annonce que ce sont les corps d'armée des généraux Mangino et Dégoutté, placés &ous les ordres du général Fayolle, qui ont commencé l'offensive de jeudi dernier. *** Londres, 24 juillet : On mande de Paris au Times. : ~ Les troupes britanniques se sont jointes aux Français, Australiens et Américains pour défendre Reims et Epernay. Les Anglais, chargés de la défense d'un secteur du bois de Courtecon, situé à l'ouest des hauteurs de Reims, sont immédiatement intervenus dans le combat. *** Bâle, 24 juillet : Des Dasler Nachtrichten : — Depuis samedi après-midi, on entend sans interruption la canonnade qui gronde dans les Vosges centrales. La nuit de dimanche et dimanche midi, on entendait aussi la canonnade du nord-ouest sur toute la frontière suisse. Les événements de Russie Moscou, 22 juillet: Les réfugiés de l'Oural racontent que les Tchèques-Slovaques sont indirectement responsables de l'exécution dn tzar. Par ordre de l'organisme créé en Sibérie par l'Entente,leurs agents avaient annoncé au Soviet d'Tékaterinenburg que le tsar allait être délivré et placé à la lôie du mouvement, contre-révolutionnaire én Sibérie. Le Soviet s'est malheureusement laissé duper et, craignant de.n> pouvoir mettre la personne du tzar à l'abri d'un coup de main tchécoslovaque, il a décidé son exécution. De cette façon, l'Entente n'a plus à se soucier du sort de son ancien allié, dont l'existence aurait pu contrecarrer l'exécution des plans qu'elle poursuit en Russie. t** Zurich, 23 juillet : On mande de Moscou à l'Information Télégraphique Suisse : — La propriété du tzar, saisie par décret du 10 juillet, contient d'importants documents politiques. Le gouvernement maxi-maliste attache surtout un grand prix au journal et aux notes intimes tenus personnellement par le tzar jusqu'à son dernier moment ; ils contiennent des détails iné- di!s sur les divers théâtres de guerre. *** Moscou, 23 juillet : Les grands-duos Grégoire Constantino-vitch, ses frères Constantin et Iwan, et Serge Mlchaêlowitch, qui étaient emprisonnés à Alapaiswsk, ont été rendus à la liberté le 18 juillet. Depuis, ils ont disparu. Tin décret déclare bien national toutes les propriétés appartenant à la famille impériale.— Le 19 juillet, cent et neuf cas de choléra ont été constatés à Pétrograd. — On mande de Bakou que les troupes des Soviets marchent victorieusement en avant dans le Caucase. La station d'Awlapt a été occupée par elles. Au front tehéco-elo-vaque, l'adversaire avance sur les deux lignes ferrées. Sur la ligne Iékaterinen-bùrg-Pacheljabnisk, les troupes des Soviets se sont retirées sur Moreska.Au front occidental de l'Oural, las troupes des Soviets se trouvent près de Aroslaniovo. Le chemin do fer est coupé en plusieurs en-droite. Dans la direction de Powersnik, les troupes occupent la ligne reliant Lokows-kuja-Olichowski h Golewski. A Arkhangel, la mission anglaise a débarqué. Les ministres de l'Entente ont quitté Vologda pour Arkhangel. — L'ex-tzarine est partie de Iékaterinen-burg.— Le 18 juillet, trois cent vingt-huit cas de choléra ont été constatés à Pétrograd. Hetsinjfors, 53 juillet : Le choléra fait des ravages effrayants à Arkhangel. On y compte plus de vingt cas par Jour. A Saratof, il s'en produit plus de cent par jour. Pétrcigrad, 23 Juillet : On écrit de Koursk à l'IsvesHfa rpic le gouvernement de l'Oukraine à décidé de fermer sa frontière à la Russie. On déclare officiellement que cette mesure est prîse k cause de l'épidémie de choléra (jui sévit en Russie. Stockholm, 23 juillet* Le gouvernement des Sovie' a de nouveau lancé un télégramme à tous les peuples. Il dit que les opérations do l'Entente sur la côte de Mourmane n'ont pas pour but la protection des approvislonnemants appartenant aux Alliés,mais bien d'amener la chute du gouvernement maximaliste et de fomenter une nouvelle guerre contre l'Allemagne. Le gouvernement des Soviets déclare quJil considère les actes des Alliés comme constituant une déclaration de guerre, qu'if prend les contre-mesures qui s'imposent et qu'il fait appel à tous les ouvriers et paysans aptes fi porter les armes pour protéger la révolution contre les coups que venl«it lui porter les Alliés. Moscou, 23 juillet: Dans un appel adressé à la population, M. Trotzki lui demande de chasser l'ennemi du Volga, de l'Oural et de la Sibérie et d'étrangler la « serpent sibérien » qui enlève te pain à la Russie. Il interdit ii tous les organismes et aux employés militaires de prêter une assistance quelconque aux officiers anglais et français, qu'ils doivent, — " ■ i. Iau contraire, surveiller sévèrement et empêcher de voyager. *** | Pétrograd, 24 juillet : Institués par les meneurs socidistcs-révo-p, hïtionnaires, les ouvriors des Usines Pouti-* low et d'Obonaw so sont révoltés et ont pris les armes. Les ouvriers d'autres fabri-ja ques se sont joints au mouvement. Dos com-ie bats sanglants ont été livrés avec les gardes s. rouges. On s'est surtout battu avec. acharne-' ment pour la possession db 1 arsenal de Parskij. **# s* Berlin, 2,3 juillet : le D'après une communication de M. Chi-chérine au ministre impérial, plus de deux cents socialistes révolutionnaires, "convain-eue de complicité dans l'attentat dont a été victime le comte Mirbach et coupables d'a-I voir pris part à nsurrection contre le gou-;t vernement des soviets, ont été passés par les armes à L date du 10 juillet. Parmi eux se trouvent Aiexandrowrtch, chef de la ;s conspiration contre le comte Mirbach ; le *e commandant Garoff, son assistant Ca->s zerme .et les membres de la Commission, Tillanoff, Kabanof/,Kostinock, Rosine, Ban-7 kirine, Fouchminolï, Kouladoff, Lonouch-kine, Hiemtzew, Sinisginine. Plus de cent s> autres coupables sont encore emprisonnés ; parmi eux ee trouve le délégué <lu Comité central Popoff 0 rechitine, eùe nommé Gant bline. it *** le Moscou, 23 juillet : le D'après Visvestija, le Conseil général de ie France aurait déclaré au commissaire du peu-le pies des affaires étrangères que M. "Guinet, membre de la mission française, a dépassé [e ses pouvoirs lorsqu'il a, au nom des puissances de l'Entente, remercié les Tchèques d'avoir conquià la Sibérie. En regard de cette déclaration, le journal souligne le fait que les journaux français et anglais acclament les Tchèques comme les sauveurs de la .Russie et disent que l'occupation par eux du Transsibé-. rien ayant préparé l'intervention active du ^ Japon, il faut leur assurer la place qui leur '® revient dans la politique mondiale. Moscou, 23 juillet : Aujourd'hui, les Anglais ont essayé de convaincre un détachement russe (le se joindre & eux pour protéger efficacement le *s chemin de fer de Mourmane. D'autres in-J,r formations annoncent qu'ils ont organisé militairement les civils. Au début, ce re-, crutement n'a pas donné de résultais ap-^ préciabies, mais un grand revirement s'est produit par suite de la pression exercée par les représentants de l'Entente. Le Soviet d'Arkhangei a ordonné l'évacuation du port de guerre; en outre, il a fl ordonné rétablissement, de fortifications, la e mobilisation de l'artillerie et du génie, 1. ainsi que la mobilisation générale des cinq a dernières classes. j. D'après le « Murmanski Wistnik», les troupes du gouvernement central ont quitté Soroko, où un croiseur anglais est entré le 7 juillet. On travaille à reconstruire les > ponts qui avaient été détruits. *** Moscou, 23 juillet : Le général Gourko a été nommé général commandant des troupes alliées à Mourmane. '* Le journal Novaia Clitsn a été suspendu. Le général-major Michaloy, chef de la gen-darmerie à Joslwas, a été arrêté pour menées : contre-révolutionnaires. Une république aurait été constituée sous le protectorat do l'Entente pour les territoires I do Mourmane et du nord de la Russie jusqu'à, •' l'Oural. e *** Stockholm, 23 juillet : e On mande d'Helsingfors : II — Les membres du Soviet de Kem ont e été faits prisonniers et exécutés par les s troupes des Alliés, qui ont occupé la ligne Kandalaks-Kem. *.** Londres, 24 Juillet : " On annonce de Tokio au nTimes" ty.ie le Conseil diplomatique japonais a approuvé la t réponse du gouvernement concernant la pro- - position américaine d'une intervention japo- - naise en Sibérie. % i Le parti constitutionnel a approuvé 1 in-. tervention japonaise comme étant je seul r moyen d'aller au devant des propositions américaines. Ainsi qu'on le mande de Tokio au , Central News" à la date du 17 juillet, une expédition nippo-américaino est projetée, çui ' sera accompagnée probablement d'une commission auxiliaire. Le général lïorwat s'est t à la date du 10 juillet, proclamé j.*mrver-neur de tous les pays russes. Dans sa pro-1 clamation, il déclare vouloir rétablir i'o'dre . et la tranquillité et convoquer une uppem-3 blée législative. *** La Haye, 23 juillet : • J..QS cercles financiers apprennent ce qni suit de Londres : 3 — Il résulte des déclarations de direc-i teurs de banques japonaises résidant à t Londres que, pour son intervention en Si- - bôrie, le Japon exige au minimum un ter-: ritoire situé au nord du Transsibérien et . d'Irkouts-k. Le Japon obtiendrait ainsi en Sibérie un territoire deux fois et demi plus t grand que celui de l'Empire allemand et - serait en possession des deux meilleurs ; ports de la Sibérie orientale : Vladivos.tock - et Nicolajewsk. s ^ et iMWlcLjowaA.. . DÉPÊCHES DIVERSES Par'<?. infllfit. • Le projet de loi relatif au recensemen de la clause de 1920 ne fixe pas la date di son sppel sous les armes, qui iépendrJ des événements militaires. Le projet de lo a été soumis à l'examen de la CommiîSiôt de l'armée de la Chambre. Paris 23 juillet : . M. Caillaux a adressé à la Haute-Çour un< lettre dans laquelle il demande d'être en tendu comme témoin dans le procès Malvy. *** j * Berne, 23 juillet : J Le Berner Tagwacht annonce que les gran des forêts d'Arsac, qui se trouvent à quelques L kilomètres de Bordeaux, ont été en partie dé truites par le feu. La garnison de Bordeaux aidée par des troupes alliées, a dû combattre l'incendie pendant trente-six heures. Les pertes sont élevées, car il s'agit pobr la plus grande partie de plantations de sapins. *** e Genève, 23 juillet : r Lès relations télégraphiques avec la Franc* 3 sont suspendhes depuis minuit. Les communi \ qués du soir ne sont toujours par arrivés. Berlin, 23 juillet: s M. Helfferich, ancien vice-chancelier de " l'Empire, a été nommé ministre d'Aile-e. magne à Moscou, en remplacement du 1 comte Mirbach, assassiné. M. Helfferich partira jeudi pour rejoindre son poste. s Berlin, 23 juillet : * Le docteur Lensch, député social-démocrate déclare dans le journal du parti CheTnvitzci Volksstimme que la restitution des colonies i allemandes constitue à présent un des buts ■ de guerre, officiels de la social -démocratie aile ^ mande. i Le parti social-démocrate soutiendra unani 3 mement cotte exigence, copime unanimemeni 5 aussi il refusera de faire droit à la demande ? française concernant la rétrocession de l'Ai , sace-Lorraine. Vienne, 23 juillet : M. Hussarek, chargé de constituer le cabinet, s'est rendu au Parlement pour prendre contact avec les chefs des groupes pailemen- - taires. Son intention serait, au cas où l'Empe- - reur lui confierait la tâche délicate de solu-t tionner la crise politique, de constituer un cabinet de fonctionnaires dans lequel siégeraient plus tard des membres du Parlement. ' »** i , Vienne, 23 juillet : La Chambre des djputés a tenu une séance secrète aujourd'hui. Elle siégera, encore à huis clos demain dans la matinée. **# Vienne, 23 juillet : Le président du Club polonais a démissionné à la suite de l'attitude d'une partie des membres du Club qui ont voté la proposition l Strauski. . Vienne, 23 juillet : Après deux jouis de discussion, la Chambre a rejeté, par 215 voix contre 102, la motion déposée par les Tchèques, qui réclamaient la mise en accusation de M. von Seid-ler, président du Conseil des ministres, et du comto do Tcgfr.-îîburg, ancien ministre de l'Intérieur, pour avoir décrété le statut des distincts de Bohême. La Chambre a ensuite commencé la discussion des propositions déposées par les chefs de tous les partis qui demandent au gouvernement des explications nettes slir les événemeins gui se sont déroulés sur le front sud-ouest ei dans l'Hinterland. ; Cette disaussion s'esi poursuivie en séance i- secrète. *** é Vienne, .23 juillet • " Le journal new-yorkais EveniJuj J'ost pu-5 blie le texte d'une lettre privée attribuée c à l'empereur Charles d'An triche-Hongrie et s adressée au roi Ferdinand de Roumanie dans s la seconde quinzaine de lévrier, lettre qui au-'t rait exercé une grande influence sur le roi Ferdinand pour amener la paix. 1 La soi-disant lettre fait ressortir en termes r amicaux les dangers que le bolchevisme russe fait courir aux monarchies européennes, s'étend sur la menace dont l'Autriche est l'objet de sa part et montre la réporcusson que l'éclo-ï sion du mouvement en Autriche aurait inévita-! blement en Roumanie. L'empereur Charles in-? cite !e roi Ferdinand ti abandonner la cause - des Alliés et à passer du côté des Centraux. 5 La lettre se terminerait par cette phrase : -— Nous vivons en un tempa où les rois - doivent se sentir les coudes. » t On déclare aujourd'hui d? source autorisée qu'il n'existe pas de lettre privée de l'empereur au roi Ferdinand. La vérité est que l'empereur, approuvé par son ministre le comte Czernin, a chargé au mois de février un officier d'état-major austro'hongrols de faire une communication verbale au roi de Roumanio. A cette' j époque, un armistice était déjà conclu en Roumanie et les négociations de paix avec la Rus-i sie allaient aboutir. L'officier autrichien se i déchargea de sa mission entre les mains d'un ; officier roumain ayant, toute la confiance du ^ roi Ferdinand. Ce sont les deux communications verbales faites par cet officier qui ont fourni le thème de ia lettre parue dans VEve-ning Post. Ces communications se bornaient à l dire que les Puissances centrales étaient prôtes à accueillir favorablement les démarches de la part de la Roumanie en vu;, de la conclusion de la paix et à lui faire des conditions heno-3 râbles. Sans se tourner vers ses alliés d'hier, la Roumanie pouvait conclure un accord avec > les Puissances coalisées pour tenir tête en l commun à l'hydre de l'anarchie et de la révo-. lut-ion. D'autres conditions cle détail fûrent encore déterminées,.et la suite de la communication fut que, quelque temps après, la Roumanie faisait part aux Puissances centrales de son désir de conclure la paix. *** i Bucarest, 22 juillet : Le journal gouvernemental Jocsjoel publie des documents qui serviront de base à l'accusation contre le cabinet Bratianu. Ces do-» curnents semblent démontrer que Bratianu et - ses partisans ont violé la Constitution en déclarant la guerre aux Centraux. La déclaration de guerre do la Roumanie à l'Autriche-Hongrie fut rédigée longtemps avant le 27 août 191G, et se trouva quelques jours plus tard entre les mains du ministre roumain à Vienne, qui avait pour mission de la remettre au ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie le 27 août, à 9 heures. Les décisions du Conseil de la Couronne du 27 août avaient été arrêtées deux semaines auparavant par le gouvernement de Bratianu, en conformité d'idées avec les partisans de la guerre contre les Centraux. C'est sur co fait que se basera 1 l'accusation principale contre Bratianu, qui n'avait aucun droit de déclarer la guerre. La Constitution roumaine, en effet, ne reconnaît ce droit ni au gouvernement ni au Roi. Il constitue le privilège de la nation elle-même, représentée par ses élus au Parlement. Cette violation de la Constitution, dit le Joesjoel, a eu des suites catastrophales pour } le pays, et il faut condamner sommairement 1 à des dommages-intérêts envers le pays ceux ! qui en sont responsables. ' -c Zja guerre navale | C Londres, 24 juillet : E On mande de la Nouvelle-Orléans à l'Agence c R enter : l — Le commandant de la station navale de c Massachusetts annonce crue des hydroavions c ont bombardé un sous-marin allemand qui les p a canonnés et a enfin plongé. Le sous-marin a " coulé quatre voiliers, dont trois naviguaient ^ sur lest et dont le quatrième transportait du ô charbon. En outre, le sous-marin a incendié ® un remorqueur à coups de grenades. Tandis , que le remorqueur flottait encore, le submer- , sible lui a lancé trois torpilles qui ont man- ^ quê leur but. Le remorqueur avait 41 passa- r gers à bord ; trois hommes ont été blessés par n l'explosion des grenades. ,**• tî Londres, 24 juillet : s On mande de New-York à l'Agence Reuter : ti — Un sous marin a coulé dimanche un re- p morqueur et trois navires de cabotage près c' do Cape Cod (presqu'île située au sud-est de r Boston). Un hydroavion a mis le sous-marin d en fuite. ? Berlin, 23 juillet : ? Le vapeur espagnol « Sardinero », coulé £ près de Casablanca, transportait une car- _ gaison de céréales destinée à la Suisse. Le ^ Conseil fédéral a protesté auprès du gou- |( vernement allemand, qui lui a exprimé ses d regrets et a offert d'indemniser les intéres- é: sés: En conséquence, le Conseil fédéral e considère l'incident comme terminé. d «*» d Londres, 23 juillet : 11 Trois vapeurs danois, transportant dn '] charbon d'Angleterre au Danemark, ontété " capturés par des navires de guerre aile- !J. mands et amenés dans des ports aile- mands. |( 0 EN 5TALSE Rome, 23 juillet : ® Les députés socialistes interpelleront à la : c prochaine séance de la Chambre à proposode 3' l'interdiction de leur Cotiçrès national. Co Con- ! jj grès devait décider quelle attitude le parti : ;c socialiste prendrait en ce qui concerne sa ool- 1 ci laboration avec la commission chargée de pré- tii parer la période de transition entre la guerre j u: et la paix. j li COMMUNIQUÉS OFFICIELS în* ■■ 11 iH' Communiqués des Puissances Centrales un çje- Berlin, 24 juillet. — Officiel de ce midi ; t. Théâtre de la guerre d VOuest. i Grande activité de l'artillerie au nord de la i Lys, près d'Arras et à proxirfiiîé d'Albert. Sur > ice la rive occidentale jJâ l'Avre, les Français ont 1 iiis exécuté des attaques Tocafes près de Mailly et au sud du village; ils ont réussi passagèrement à avancer jusqu'à l'Avre. Notre contre-attaque a rétabli la situation et, le soir, elle a : iS. repoussé des attaques partielles ennemies dê-Ips bouchant de Mailly et du nord de cette localité. 0I1 Entré l'Aisne-iitia. Marne, après avoir amené k'fie nouvelles divisions sur Te tenaln, l'ennemi à continué ses attaques exécutées en niasses compactes. L'armée du général-colonel von . Boehn a entièrement fait échouer les assauts :1' successifs de -'ennemi. Français et Américains ont une fois de plus subi de très fortes pertes, fî" Entre Voyant et Hartennes, l'ennemi a vaine-Jj*" ment attaqué a cinq reprises. Des deux côtés . de Villemuntoire, il a passagèrement gagné un . ^ peu de ter.ain. .Votre contfe-auaque Fa rejeté .t:p au deià de sa 'igne de départ. Nous avons de nouveau arrache la localité de Villeinontdire aux niasses compactes ennemies qui ont été je" prises sous iç feu de notre artillerie tandis ' qu'elles refluaient. Au nord de l'Ourcq, notre ^ feu destructeur a brisé des attaques ennemies ia- dans les positions où les troupes se prépa-ice raient à les exécuter ou bien 11 les a fait crouler dès le premier assaut. Des aûtomobiles blindées qui traversaient nos lignes ont été détruites par notre canonnade et l'Infanterie qui ?u- ]eS suivait a été repoussée par centre-attaque, i^e Celles de nos troupes qui se battent entre et l'Ourcq et la Marné ont enrayé cle fortes atta-ques ennemies dont la plupart n'ont pas même m- réussi u atteindre nos lignés. Par une coritre-l'ûi attaque, nous avons de nouveau rejeté l'en- -nemi de la hauteur q\/, se dresse au nord-est 1GS de Rocourt et du bois de Chûtelet. L'après-ssê midi, des combats partiels seulement se sont es, liviés; l'ennemi a été repoussé. •iet Au sud-ouest de Reims, de durs combats ont lo- continjuo toute la journée. Entre la Marne et ta- l'Ardre, l'ennemi a exécuté à différentes re-i11- prises de vaines et violentes contre-attaques partielles. Au nord de l'Ardre, outre des trou-pes françaises et de couleur, l'ennemi a aussi envoyé au feu des Italiens et des Anglais. >is Notre artillerie a efficacement saisi les troupes italiennes qui se préparaient à l'attaque; celle-iôe ci n'a pu se développer que dans une faible ,lr mesure et a rapidement fondu sous notre ca-ir» nonnade. Apiès des combats sou.vent acharnés, 11 » les Français ont aussi été repoussés, en partie par des contre-attaques. n}\ *** tte Berlin, 23 juillet. — Officiel du soir : m_ Combats locaux eur la rive Occidentale de JS" l'Avre. Entre Soissons et Reims, le groupe se des armées du prince héritier allemand a .m de nouveau fait échouer une attaque d'en- ;,u semble exécutée par d'importantes furces ennemies. >nt * :6" Berlin, 24 juillet. — Officiel : " Un de nos croiseurs sous-marins, commandé j par le capitaine de corvette von Nostiz und Jaenkendoil'f, a coulé 13 vapeurs et 12 voiliers on jaugeant au total 61,000 tonnes brut en chiffre p°" rond. Parmi les vapeurs coulés se trouvait le vapeur de transport de troupes armé Winsk (8,173 tonnes brut). °" Berlin, 23 juillet. — Officiel : Ln juin, nos sous-marins ont détruit au 'm toliil, 521,000 tonnes brut du tphaage mar-ie ciiànd que peuvent utiliser nos ennemis. on Depuis le début de la guerre, uniquement par les mesures militaires prises par les Puissances Centrales, le tonnage marchand mondial qui est à la disposition de l'Entente a été réduit de 18,251,000 tonnes li0 brut, dont 11,175,000 tonnes en chiffre rond '-c~ ont été perdues par la flotte marchande an-l0; glaise seule. Il résulte de consiatations ul-f' térieures que, outre les chiffres de pertes que nous avons publiés, nos mesures miji-:a" taires ont encore eu pour Conséquence, pen-1.e" dant le mois de mai. d'avarier gravement un nombre de navires 'de nos ennemis ou u? naviguant pour leur compte jaugeant au , ® total environ 48,000 tonnes brut et qui ont été remorqués dan6 les ports ennemis. Vienne, 23 juillet. — Officiel de ce midi : : j ' Sur le théâtre de la guerre en Italie, duels ,f d'artillerie de violence variable. „p Sur le front en Albanie, l'énnemi a poursuivi ses tentatives d'attaque des deux cô-j tés du Devoli supérieur ; elles ont été ■ a toutes repoussées. lit *** i j! Vienne, 24 juillet. — Officiel de ce midi : le Pas d'opérations importantes à signaler ' sur le front en Italie. ie Sur le théâtre de la guerre en Albanie, ur nos vaillantes troupes ont fait échouer, par nt leur résistance acharnée, les tentatives jx faites par l'ennemi pour percer nos lignes dans le secleur do Devoli. —<s».. - Berlin, 23 juillet. — Officioux t Poursuivant leur contre-offensive entre l'Aisne .et la Marne, les Français ont commencé à employer un1 nombre proportion- 1 nellement plus élevé de soi'data américains ce comme chair à canon. Le premier jour où les troupes auxiliaires do couleur et améri-le caines ont été lancéfes èn masses compactes i is contre nos lignes, leuTs assauts ont été es payés do la vie de plusieurs dizaines do < a milliers de nègres et d'Américains : pas < n't moins de seize vagues d'assaut échelonnées | lu se sont écroulées les unes après les autres i a sous le feu do notre artillerie et de nos mi-I trailleuses. Ayant les jours suivants renou-; velé leurs attaques par sept fois, leur élan diminua visiblement : dès le troisième jour [ n" de l'offensive, les' fantassins américains s'ar- £ a~ rôîaient dès le premier assaut et se lais- 1 ar saient tomber sur le sol dès que s'ouvrait 1 le feu de notre artillerie ; si Io feu persis- ( tait, ils battaient rapidement en retraite, do sorte qu'à maints endroits leur attaque se • : transforma en débandade. A plusieurs re-e- prises, notre infanterie, sortant de ses francs chôes, so tenait debout ot recevait les Amé- 1 le ricains à coups d-e fusil. Lors de l'attaque i in du 21 juillet, des bataillons américains de la j 2e division, qui avançaient dans le défilé de ^ Visigneux, furent pris sous lo feu do nos j mitrailleuses postées dan® la sucrerie do , Nojant, rebroussèrent ^ chemin et refluèrent } rapidement. Les Américains ont subi dos pertes particulièrement graves pendant les e durs combats des 19 et 20 juillet : d'après 1 les prisonniers, certains régiments sont s désorganisés. Les perles en officiers sont s- énormes. Les efforts faits par la direction I supérieure de l'armée de l'Entcnto, en vue f de souligner les succès des Américains ou 1 d'en inventer, sont dictés par une tendance t manifeste. Si le peuple américain apprenait i u dans quelles conmtions ses fils sont obligés i de verser leur a sang sur un sol étranger et j 0_ nour des intérC'ts étrangers, il no resterait " bientôt rien do l'onthousiasme pour la guorro ] qu'on a artificiellement allumé chez lui, en T le trompant par des affirmations inexactes. t *** Berlin, 23 juillet. — Officieux : Le point où la bataille a été le plus chaude, c'est le village d'Epiets, gui est, g après un combat à alternatives ai verses, J resté en notre pouvoir. Les troupes am'ri- . :a caines qui s'y sont battues ont subi des ; 0 ! portos sanglantes extrêmement élevées. 138 | non-blessés seulement, dont 8 officiers, 3ont c ^ | tombés entre nos mains. Nous nous sommes 1- | en outre emparés do 12 mitrailleuses. Au nord 5- du bois de Chatelet, après avoir repoussé o j nne forte attaque partielle, nous avons amé- t' {lioré nos lignes par des contre-attaques. c Berlin, 23 juillet. — Officieux : Au cours aio ces derniers jours, les nombreuses attaques de reconnaissance et autres opérations exécutées presque journellement par les Anglais, ont' abouti à des échec9 sanglants. Hier encore, de fortes patrouilles et des détachements de reconnaissance ont été ( repousses avec de fortes pertes des deux côtés du canal, dans le secteur du Kemrael, au nord de Merris, au nord de Bailleul-Hao-xebrouck et sur divers autres points. Au nord et au sud de la Lu ce, une attaque française a échoué. A la chute du jour et pendant la nuit, l'artillerie a été active de-Huis Aibcrl jusqu'à la rive occidentale cie l'Avre. Dans la région de Montdidier, la canonnade ennemie est devenue plus violente. La gare do Compiègne est prise sans relâche sous notre feu. Costtffiunidués des amtées alliées Paris, 23 juillet. — Officiel de 3 heures : Au cours de la nuit, on ne signale sur tout le front de bataille que des actions cî'artillerie. Au nord de Montdidier, une opération locale vivement conduite nous a permis d'occuper les villages de Mailly-Raineval, Sauvillers et Aubvillers. Nous avons fait jusqu'ici 350 prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 23 juillet. — Ofilciel de 11 heures : De part et d'autre de l'Ourcq, l^s attaques de nos troupes ont obtenu, au cours de la journée, des résultats satisfaisants, malgré la résistance tenace opposée par l'ennemi, qui a amené de nouvelles réserves. Au nord de la rivière, nous avons conquis ot dépassé Le Plessls-Huleu, atteint les abords ouost d'OuIchy-la-Viile et pris le village de Montgru. Au sud de l'Ourcq, les troupes franco-américaines ont franchi la route de Château-Thierry et porté leur ligne à plus de 1 kilomètre â l'est. Le village de Rocourt est aux Alliés, ainsi que la majeure partie du bois du Chàtelet. Sur, la rive droite de la Marne, nous avons réalisé de nouveaux progrès au nord de Mont-Saint-Père et cle Chartèvos, qui est entre nos mains. Nous avons également élargi notre téte de pont de Jaulgonne. Sur le front entre la Marne et Reims, des combats violents se sont livrés entre l'Ardre et Vrigny. Les Franco-Anglais, attaquant les fortes positions de l'ennemi, ont progressé de près de 1 kilomètre et infiigé de lourdes pertes à l'adversaire. Les troupes britanniques ont fait, pour leur part, 300 prisonniers et capturé 5 canons. Au nord de Montdidier, l'opération locale qui nous a permis d'enlever ce matin Mailly-Raineval et Aubvillers nous a donné 1,500 prisonniers, dont 30 officiers. *** Londres, 23 juillet. — Officiel : Nous avons légèrement amélioré hier nos lignes au sud de Merris et de Meteren, ainsi qu'au sud d'Hebuterne. La nuit, nous avons aussi amélioré nos positions dans le secteur xl'Hamel. Nos troupes ont exécuté do fructueux coups do main dans les environs d'Ablainzeville, d'Ayette, cl'Oppy et de Lens. Canonnade ennemie assez violente dans le secteur de Villers-Bretonneux, où les Allemands se sont servis de grenades à gaz. L'artillerie a été plus active dans les environs de Vlllers-Bretonneux et de Hinges, ainsi que dans d'autres secteurs. ROme, 23 juillet. — Officiel : Dans le secteur du Tonale, dans le Vallarsa et aux abords orientaux du haut plateau d'Asiago, duel d'artillerie persistant. Nos batteries ont provoqué des incendies dans la vallée de Genova et dispersé des troupes et des colonnes ennemies en marche dans la vallée de Trafoi (Stelvio), sur le haut plateau de Foza et dans la vallée de la Brenta. Nous avons repoussé avec pertes des patrouilles ennemies près de Monte Vico (vallée de Concei), dans le secteur de Mori et sur l'Asolone. Nos. aviateurs ont très efficacement bombardé les installations de chemin de fer de Matarello. Au cours de l'opération que nous avons exécutée le 19 juillet sur le Corno di Cavento, nous nous sommes emparés d'un canon de campagne et de huit mitrailleuses, ainsi que de fortes quantités de munitions et de matériel de guerre de i^ut genre. Dans les îles de la Piave, nous avons pris une grande quantité de matériel de construction de ponts abandonné par l'ennemi. En Albanie, dans le secteur de Devoli et au nord de Berat, nous avançons le long de la crête de Mali Siloves ; la hauteur 900 est tombée entre nos mains. Plus à l'est, des détachements français ont occupé les hauteurs de la rive gauche de la Holta. Nos avant-postes ont repoussé plusieurs attaques exécutées par l'ennemi près du pont de Cuci; ils ont fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. Dépêches Divers- Bucarest, 23 juillet : On mande de Jassy: — Le ministre oukrainien des affaires étrangères a envoyé il Jassy un courrier spécial porteur d'une note demandant la reprise dos relations diplomatiques entre la Roumanie et l'Outoraine. D'autre part, l'Ou-kraine a nommé un consul à Kischinef. Los j( u t,aux roumains estiment, e!i cor séquence, qu'il semble que l'Oukra:tie reconnaisse la réunion de la Bessarab;-î a la Roumanie. *** Amsterdam, 23 juillet : On mande de Londres à VAlgemeen Han-delsblad que le projet de loi concernant la suspension des banques ennemies contient une stipulation d'après laquelle ces banques ne pourront pas rouvrir pendant une période de cinq ans après la guerre. •"* Berlin, S4 Juillet : De la Gazette de Toss : — La Chambre des Lords s'est occupée de l'interdiction faite "par le gouvernement anglais i deux Hindous séjournant actuellement à Londres de lui transmettre soit par écrit, soit verbalement leurs propositions de réformes à introduire aux Indes. A la question de savoir pourquoi on n'accorde pa6 aux Hindous ia liberté à laquelle tout citoyen anglais a droit d'exprimer leur opinion, le gouvernement n'a pas répondu. Berne, 23 juillet : Le ministre anglais de l'agriculture a dQ avouer devant la Chambre des Communes que l'on a dû cesser de transformer les bruyères en terres arables parce que l'appel sous les armes des ouvriers agricoles a tellement réduit la main-d'œuvre disponible que c'est à peine si on pourra utiliser le terrain déjà labouré. Le Mornlna Post voit dans cet aveu la faillite des efforts faits par l'Angleterre pour se rendre indépendante du continent et rejette toute la responsabilité sur le cabinet de guerre. Berne, 23 juillet : Un avis officiel de l'administration des postes anglaises annonce que le courrier destiné aux Indes et à l'Extrême-Orient ne partira plus tous les vendredis, mais sera expédié à des intervalles déterminés. Cest un des effets de ia guerre sous-marine. «*» Londres, 23 juillet : Le Time* apprend de Tokio que les dernières tempêtes ont complètement interrompu les communications télégraphiques avec l'Europe. JOS. HIORESSÉE, DIRECTEUR ! PETITE GAZETTE, " L/n nouveau parti Le nouveau parti s'appellera le P. E. B. Ne nom- vous attardez pas à vouloir déchiffrer la si antres simple petite énigme que . cachent ces majus-ornent cules : elles veulent dire « Parti Employé1 échecs Beige ». On me fait, part de sa naissance en de» termes que je ramèn# à leur plus simple ex--de Pression : mrael ~~ 11 vient fle formw à Liège, sous la dê1-1-I-ïao^ nomination do Parti Employé Belge, un© fétié-; Au ratlon'qui s'est donné pour mission de reoher-J ttaquo cfl0r los mayens d'améliorer la situation si' ur et Précaire des employés de toutes catégories, do ^e de- t0Us ceux fi111 90 Hvreht, pour le compte d'u»: e a© patron, à des travaux intellectuels, r, la Tandis que le prolétariat ouvrier s'organl-vio- sait, groupait ses masses et parvenait à faira! sans entendre ses revendications, ia classe des em-' polyés, moins nombreuse et moins disposée à: — se solidariser, restait dans l'ombre et l'inac-tion-Pourtant, qui dira les prodiges que les ci< toyens de cette catégorie doivent souvent réaliser pour arriver à boucler leur budget et avec out le quelles diflleultés Ils se trouvent aux prises?: llerie. Où est, cependant, la législation qui les pro-: locale tège ? Qu'a-t-on fait pour eux ? ier les C'est un peu et même beaucoup leur fautes : Aub- Pendant longtemps, l'employé a été insou-rison- ciant, quasi inconscient inôrne, se laissant' vivre au petit bonheur, perdant son temps en vaines lamentations sans chercher sérieuse-. ment a remédier à sa triste situation. Sans " doute on a fondé certaines associations, cer-îrnéo ta,ns synd,caîs' ma,s 11 ne semble pas que ces •tance orS&nismes aient donné les résultats qu'on en 'né de a.ttendait. Il a manqué peut-être et surtout un nous **en ~ lien — entre ces organismes1 jv.jp., nui ne travaillent guère chacun que pour leuc Il ' propre compte et souvent môme rivalisent*! entre eux, dans le mauvais sens du mot. Ne' >méri- groupant que des catégories spéciales d'em-j liprrv n'ont pas la force, nécessaire pour l'pst imposer leurs revendications. si nue 1,05 travailleurs intellectuels salariés ne peu-1 vent espérer se faire entendre que s'ils se grou-avon* pent eri un€ massc compacte, en une fédéra-Mont- tion (|ul eIÎ8Iobô toutes les catégories d'em-n " pïoyés ; que si, en un mot, ils adhèrent à .i tifp l'idée de la création d'il P. E. 13. Le P. E. B. entend n'avoir d'attache avec , d aucun parti politique et écartera systématique-] d're et ment idée d'immixtion politique dans t les son d°ma:ne exclusivement professionnel.» "é de '*'el es* *c I)r°2ramme ce nouveau parti, Lantûa cette « fédération des travailleurs intellec- s ont tUols salari6s "• Int.La note qu'on me fait tenir se termine par; ipiuie ces mots: le nui ~ Ijes emPIoy6s et l€s associations déjà con-V Rai stituées s°nt priés de s'adresser, pour tous, rlso " renseignement, à M. Alex, Week, employé* rue Jonfosse, 24, à Liège, secrétaire général du P. E. B. r nos Com tes explications ainsi J'ai presque mis a la porte de mon bureau* avons hier, ce bonhomme qui en avait franchi la BCteui seuil. fruc- Cependant il avait l'intention de me remettre /irons de l'argent pour cette malheureuse jeune ftlle Lens. tuberculeuse dont je vous ai signalé dimanche I1S ie dernier la détresse. Aile- Mais... — Mais, Monsieur, m'a dit cet homme, je »s en- n'entends faire la charité qu'à bon escient... inges, -te voudrais savoir de vous si cette jeune fille est digne d'intérêt, c'est-a dire si — comprenez-moi à demi-mot — elle n'a jamai- commis la sàle péchà que vous suv.ez ou si. l'ayant com-Harsa mis & supposer que viennent & se réaliser ses ateau sombres pressentiments, elle est disposée à se s bat- réconcilier avec le Sauveur... » a val- ^ai interrompu : H des ~ sortc' Monsieur, que? si à votre pre-vallée mière question je faisais une réponse afflma-m de tive et à votre seconde question une réponse Nous négative, vous ne feriez rien, bien que riche, 3S en- pour cette malheureuse ? ncei), J'aurais, en eflet, Monsieur, le regret de ne rien pouvoir faire... » bom- C est après avoir entendu cette réponse que er de J'ai prié mon v,s'teur de sortir — avec son argent. s exé- Oui. on rencontre encore des gens de cette nous GSPèce-là : il leur faut savoir, avant qu'ils se cam- décident à faire la charité, à qui ils la font, ne de si ceux pour qui on tend la main sont en bons iel de ou en mauvais termes avec le Père Kîcrnel, si, ^iave s* et encore si. .. maté- C® sont de ces biPèfles <IU0 Httys-£ par mans, qui était cependant au mieux avec lo bon Dieu, n'hésitait pas a appe'.er des «gar-et au soutiers d'âmes « de la Est-ce que je t'ai posé des questions de cetta tom- espèce-là. mon enfant, ce jour où je [us te voir tache- et 01^ tu 'n'apparus si belle, couchée dans ce 3,2 |a dodo beaucoup trop grand pour ton pauvre !s ont °orPs si réduit? Est-ce que ça se demande, ces ? l'en- sortes de choses? Il eût donc fallu qu'à travers t des ta Poigne douloureuse j'ente été chercher ton âme et que je l'eusse mise, peut-être, à la torture pour permettre à ce monsieur dont je KBS^ parlais tout à l'heure de fak-c la charité «â bon escient » ? C'est moi que tu aurais mis à la porte si j'avais cherché ainsi a te violenter... Et ce que tu aurais bien fait!... Ne parlons plus de cela : c'est trop triste... J'irai te voir demain et te remettra; tout cet aires argent, ces quatre cents francs que des cœurs irrier vraiment bons, cfcs âmes vraiment droites, la re- m'ont donnés pour toi. Je t'embrasserai sur lo re la front, afin que mes yeux puissent lire dans l'Ou- tes yeux que tu ne m'en veux pas d'avoir dit linef. â ce vilain homme ee que je lui ai dit... cor. Nour parlerons du bon Dieu et de la Sainte e re- Vierge si ça te chante, ou, si tu préfères et^iue 3 ]a tu aies aimé, de ton amoureux et dés baisera qu'il te donna jadis... Nous parlerons dp tout ce que tu voudras, et surtout de ta guérison. Car quelque chose me Han- dit que tu guériras et que Jamais, jamais, jte nt la n'aurai à penser que si peut-être Je n'avais pas i tient bouté dehors le gargottler en question, j'aurais aques P'3 prolonger ton existence. •riode t'embrasse de tout mon cœur, 6 grande fille I... Notre taviierliement Un communiqué fort pessimiste au sujei ée fle de la situation du ravitaillement rlr-s tem-îglais toires occupés de là Belgique et du Nord nt à de la France ayant paru dans certaine jour- j , soit naux, dit P«Écho Belge», nous nous som- j nés à mes adreissé a l'Office bel.",e du ravi!aille- j lavoir ment au Havre, pour avoir des délr? Ls us la nous avons la satisfaction de pouvoir an- i droit .noncer que le renseignement en question j >t n'a est absolument faux. Il est vrai que le» j énormes nécessités de ravilnilîtnfenl et de tonnage, par suite de l'entrée en guerroie» j Etats-unis et de la guerre sou.-wn;-: ai? ont> 3 dû petit à petit, fait que J-1 Situation de la s que Commission for relief in Beigium éf ni t de- :j es en venue très mauvaise, sinon désespérée, et .rmes qUe ration de pain qui avait dû être ré-la duite successivement de à 300 et puis à S1 on 250 grammes, menaçait de devoir ôtre ré- i duite encore h moins, mais on peut ■ - c de ral1' façon à peu près certaine que présentement le ravitaillement des parties envahies de la Belgique et du Nord de la France est as-ierrc- suré. 11 n'y a non seulement plus h craindre f pour le moment une réduction de la ration • aux actuelIe de Pain (250 gr.), mais, au con- j ' . traire, il y a tout espoir de la \;oir bientôt j l des HétaMie ^ peut-être môme à sno gr. de la La clôture de Tannée scalaire Une fois encore, les petits écoliers ' xellois vont être privés de la fête tradilion-ières nelle qui marquait jadis la clôture de l'an- | les »ée scolaire. Ainsi en a décidé radrqinis-rope. tration communale, qui s'est ingéniée a Jssaîiî 25 JasïSSet JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes, S* Afinée. — K 1324

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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