La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 21 March. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 30 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v699n9q/
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^^apd^2^Mar^191^^ o C Journal quotidien - jte Numéro : ÎO Centimeà 2my Année. • - N9 489 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS S ks'îs (avrii, mai, juîn)t fr. 6.93 | 2 mais (afril, mii), fr. 4,83 | l mais (avril],fr. 2.33 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT eux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Montayne-fiux-Iïei'bes-X^otaijères, BUREAUX : DE 9 i 17 HEURES Jos. MORESSEE, Directeur ' Petites annonces « » . if, la ligna, Ir, 0.4O Réclame avant les annonces . — 1 00 FRK DES ANNONCES Corps du journal . . . . > — 4.00 Faits divers . « . • . . • — 3.00 t Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SIX. pages. LA GUERRE 596" jour de guerre \ Après le3 Italiens, voici que 'les Russes répondent à leur tour aux ûppeis dés Français qui réclamant Irmterveiïtt5Jf <3a leuiÉ alliés. I Sur une grande partie du front qu s'étend du, sudi de Dunofeourg jujsqu'à fc voie ferrée Wihaa-Miask, les Rwssas ont en: fcrepris de vio:aates a toques. Leur otfaa sivo s'esc exercée prineipaleaetit contre L secteur compris outre le lac de Diyswia^ et Posfea-wy, an<si que «tes dieux oôfcés à lac ùq Kareca. Ils siofteaqiL^ni donc à i partie du froat «kœi le ooiiijsaesiesacûij su .parieur appartient au maréchal voa.jHâwîea bu3=g et doiifc ki dtlecaae, en outre, est fiaci Xitoo par de nombreux obstacles naturels Plasâeurs grands lao3 détendant daus la ré vgion, qui esè assez accidentée c& siiioaJnc' lie non&kreuix cours d'eau. I>apusis six mai que les grarais combats y ont pris fin, Ici Alk*i***.xrs, fidèles ù lour système habituel •n'aurait assurément rien négligé pour renforcer de ô^ttte manière leurs lignes de po ^sitionH, dont l'attaque résolue esterai pai 1 suito de grands sacrifices. Les assauts exécutés jusqu'ici sont tenu* par Berlin pour complètement repoussé : cola no veut pas dire toutefois que La lutta soudain engagée sur le front rusjsc ne soi plus susceptible do se développer. • * «• v Les Italien» n'ont paa persévéré dfcnu 'leur mouvement offensif sur l'Isonzo, oi l'ina&iative de l'attaque, pour le memeni 'appartient plutôt aux Autrichiens. Ces der ni ers se sont d® nouveau montrés actif: dans le secteur nord de Tolmein. • * * t Dana l'Ouest, la journée a été assec •mouvementée, mais saus qu'un résultat vrai ment marquant ait pu être enregistré pai aucun des partis. LE BQfSMROmENT DE VERDUN Dans le ,, Journal" du 7 mars, M. André \Tudesq fait une description du bombarde! vuunt «o Verdun d'après les communications que lui a faites M. Jean Grillon, sous-pre-■lot do 'Verdun. — «le n'ai pu retenir les dates, raconta M. Grillon, car il esfc des heures qui dureni des siècles et d'autres qui passent connu* V éclair. Vers la mi-février, je fus appelé au grand quàfrtier général. Là on me &t : „Nou« 'bonvmeS exposas à une for-mid;ublo attaque. Faites évacuer toutes les communes au nord de la vire. Nous devons i>réparer le champ de bataille." IuimédLtfAncnt je me suis mis en mesure ù'aocomplir cet.© tache. Les habitations furent évacuées, le bétail fut emmené eu lieu sûr efi les vivres abandonnés à l'autorité mi-'■ lifcairo. Puis un boau matin vint un nouvel ordre: celui drévacuer également la ville. Verdun, nous dit-on, va devenir un nid à bombes.'' Nid à bombes, c'était le terme etcact ; îes événements devaient bientôt en donner la triste confirmation. Les écoliers, les malade* furent éloignés, mais il restait encore à Voixiun de nombreiiix citoyens. La plupart ne voulaieat absolument i>as s'en a-lier et j'ai mOme dû parfois les y faire contraindre par la police. Nos Lorrains sont les hommes les moins dociles du monde et formidablement entêtés lorsqu'il s agit de leur logis et de leurs biens. Aussitôt que le bombardement commença, ja donnai l'alarme, tous disparurent dans les caves. Ixi sous-préfecture possède les meilleurs et les %Aos vastes. Depuis des mois, je les avais fait aménager et ranjforcer; elles étaient pourvues de luminaire, de vivres et d'appan^ls sanitaires. Kl les avaient des{ is-sues doubles. Quatre cents personnes environ pouvaient y recevoir abri. Mais les canons de 88 nous, amenaient, eu m taie t-emps 7|, 8 et- même 12 projectiles, toujours à des intervalles de vingt minutes. 4 ^onros, le premier bombai-dément cessa. Je fis un tour en compagnie de fonctionnas et d'amis. En ce moment je reçus 1 orurû de renvoyer les derniers habî&anîs. SeuJemeut, la gato est bomljanWo; poti/ éviter uno catastro^o, jo fais teaasçoiter-p.u M. li... les habitants qui me sont eon-fius. Lo mardi, nouveau bombariMn^t. piq. sieurs maisons s'écroulent. Los dSiffaife du, ravitanCement se font sentir. Le jeudi eafin^ le bombardement commence pour tout dL bon, car jusqu'ici ce n'avait été qu/un eiaia V>lo lever de rideau. Dans la nuit, plus de 1projectiles éclatent sur la villa. Le préfet vient près de nous; on me crie par le léiéphene : „L>onnez l'alarme, évacuez de force !" Les }x>liciers et les pompiers se lancent dans les ruts et se faufilent à travers les ruines. On oonceaitro tout ce qui reste encore de citoyens et voilà qu'une .chose fort désagréable nous arrive: les oom-.cnunications téléphoniques sont brusquement interroanpces. Nous retirons do dessous les dt.'Combres fumants ceuix des civils qui s'y tiennent cachés. Il a été souvent nécessaire d'employer la force pour amecor Ctis mal-heurcux au camion automobî'o sur lequel nous Ix-s Cirnes conduire aux g«re»si do î^... et D... Mais là, faute de wagons, 60 personnes ont dû être log/os dans uao vbijmrc />uveito dans laxjnelle il aunait été à peine . possible de mettre trois chevaux, lin cours de route, les g©us ont ou à a o offrir de la toeije et du froid. Ces trains de misère ont mis douze heures pour arriver à 83ar-le-Duic. En route, des enfants ont été gelés. EfcrmadBto»ant le pire*, un assez grand nombre de i<fu£i'-s avaient ètumené leurs bébés dans des voitures. Comme celles-ci prenaient trop de place, on dut user de force "pou£r amener les femmes h abandonner ces j>etits véhicules. Plus tard, les soldats ont dooouvort tout un parc dç ,\roi/',çes di'csn-?anfcs à de la gare. f DANS LES BALKÀMS iBerne, 19 mars : Ijes négociations poursuivies entiro let Etats-Unis et l'Allemagne au sujet) dlo l'ap-piovisionn'ament (ie la Serbda ont e.brj«ii, L'accard a été conclu eut les basx^ ^uj assurent lo ravitaiiLament de la iBel^liquo. Sofia, 19 mars : La plupaiii di^si accusés, dans le »proc&s Zeleaog^orof, ont déclaré, au cours des i» terrogsJioiies, qu'ils» ont Voulu rendre service ù, la liussio, parcs qu'ils étaient co» 1 vaiieus que la liulgario faisait cauî'O cona muw aveo cotte pmissaiioe. Ils ont assur* I qu'ils no se sont pas livras à. l'espioantagc II par esprit <ao lucre, mais uniquesnent pai - complaisance et ixac conviction politique * Prouùiae a avoué, comme a éti an^ i nonce dtijiV, qu'il avait l'intention die faiix r saubar le pont d« Galatu ; Sakarof, db soi 1 ootj, qr/i'l avaiit ijiidiqué les fortsriotUionf 1 du vB©»;phoro sur uno carte, et &pà6s* " rawisii qu'il avait envoyé des téiégralmme - sur les' nsM3vc(men!Câ du tJGoeibiaa^, di SUR MER ' Copenhague, 20 mars : | Lo journal ,,PGii3iken" mande dfe iBer gen que le vapeur russe ,,N'avala Slabrxîa' a étô torpîilé, le 9 mars, dans la parti* se^teatrionale de l'océan Atlantique pur ut soo^-maria allemand. Celui-ci iança deu> 1 torpiHes, provoquât (Jeux explosions for-mi&ibles. L^av.urt du navire fut enfoncé c ' une i>artie do la cargaison projetée eu 1 aii : à ucie gTande hauteur. Qiâjize hcn>nos tic P équipage ont péri; Los survivants, au nombre de huit, ont été recueillis par ur vapeur passant dans les mêmes parages q ' débarqués eu AngleteiTO. Les survivant! 1 ont passé par .Bergen, en retournant à P4-' tersbourg. L03 sous-marins allemands oui donc élargi le champ de leuff activité jtfv ' qu'au cercle polaire. , * Bergen, 18 mars : Des n:aviro3 anglais sont en route pous r Arkhang^l. On croit que, vers la fin1 mars los .Russes essayeront, au moyeu de brise glaces, de pratiquer un passage pour les navires dans los champs de glace de h mer Blanche. Ilarwich, 2o mars : Lloyds annonce que le vapeur néei'laja-dasa ,,I>alaii£Linig" a, coailé on. «cçfi xaiajfuiïot dans la mer du Nord. N'ouï hommes o;a1 été-blessés par l'eaj>losion qui a ci^trûaî Uj navu'C. DÉPÊCHES DIVERSES Lisbonne, 18 mars : M. Eei-ntmdies Costa a été nommé ministre des travaux; publics et M. £!iiva mi-uistre d-ui travail ei do la prévoyance «>■ eialo. Eôme, 18 mars * Dans les milieux hioa informés, ont eafi généralement d'avis que le général Ca-dorna ne veut pas étendre les opérations de l'aaanée italienne. En tout cas, il ne veut pas aller aussi loin que le désire l'En toute, c'esc]-à-dire envoyer des tnoupcs en France et à Salonique. Sir Edi^vai-d Gi*ey et, M. Lloyd! George semblent espérer arriver à obtenir à ïkmie co quo n'a pas pu obtenir M. (Briaud!, grâce à la pression éoonomdque qu>e l'Anh gleterre peut excrcei* siy: l'Italie. *% Pétrograd-, 19 mars : A sa diomande, M. Chwostow, fiiinsistre do l'intérieur, a été relevé de ses fonctioas. M. Sturmer, prosi'dkait du Conseil, j>ren> dra lo portefeuille de l'intérieur, tout en conservant la présidetuco du Conseil. * * * Pétrograd, 19 mars : Une communication officielle flifi que les Usines Poutilow mit été x>lacées sous l'axis ministration de l'Etat. Munich, 19 mars : Une forte avalancho est tombée à liid-nauuï, pi'ôs de Sterling. Elle a complètement détruit dieux, maisons, dont lus luibf-jants ont pu se sauver à temps. Un dOta-chement dé soldats a été envoyé sur les lieux de l'accidmt. * ♦ « Coj>enha.gue, 18 mars : Ces derniers temps, de nombreuses mi,nes rnpes sont venues «ichouer sur la cato orientale de l'île do Bornholm ; certaine^ d'ontiie eilers ont sautS, occasiocinànt a; fra-fportants dégâts. C'ost ainsi qu'une violente exidosion a endommagé, ta nuit dernière, de nombreux édiil'icos près de la vile do Guàhjam. Pins de déisx miile \atrcs oni été hrisées ; d'es toitures ont été arracîiéog. Il m'y a heureuseimenpas ûu de vicamcs. IjondSres^, IS! mars r Lo minisfeè.rc du commerce demande à la popisla'bion do faire lin usage modSéré de viande, ^tant donné qu'il est drurgcrito nécessité de ménager les stocks, de soulager la navigation et d'éviter, une nouvelle haussa des prix. Londres, 1S mars : Le „Daily Mail" attire l'attention sr# <o manque die charbon qui règne à Lon- i dresf. Plusieurs écoles ne peuvent plus etre chauffes. personnes qui sont dans l'aisance ne porvienoent pas plus que les gens nftri-ïïros à se procurer le charbon n'éoessaire. Qiuind un chariot chargé do charbon pas«i dans uno rue, des représentants-' de tes classes de la société se précipitent ptemr s'approvi-Tionner. On voit dVjs files de voi-; tures d'enfant cJiar^es de charbon, et il ; n'est pas rare de voir cTtes damios él-ygïun^ nient vâtues faire la chasse au précieux eocnbus&Wo- Quand elles eia trouvent, elles la rapporteEit chez eil«?s d-.uas des vaJises, dans des soaux à champag'ne et mi jme en auto-mobâle.Kotteitlam, 19 mars : D.uisi le Dc-wns, la vapeur ,^"ieaw-Amatordam" a été requis do débarquer la japsto «^stânée aupt Et^ts-Uni#, Milan, 19 mars : La polioo de Milan a arrêté samisdi dernier trsi^to pei-sonnes qui sont accusa d'avoir râpan'dla des manifestes co^tk'é la i georio et d'-avoir excita à la baii^e des classes. Toutes les personnes arrêtées ont été transportées d'ans La prisons du pillais ■ de Justice. Dans l'itnpriînerilo de l'^AvanKii"1 et dans les locaux occupés» par la so- cialisto ont été opérées d"es- perquisitio«is, et l'on a saisi des imprimés derigés contre la guerre eti excitant l'opinion liuijiiijuje» contre toute célébration de l'anniversaire ries journées de mars 184S, où les Autrichiens ont ôtô cliassés de Milan. » . * • Paa-is, 10 mars : Lo ,,-Temps" apprend: de Madrid! quci la déclaration dé neuiralitô dto l'Espagne dans la gjuene entre les puissances centrales et lo Portugal •— (Bîelarafeicta qui a été puWiéo [xir lo „Jou«rnal officiel" dia MarMd, à la date du 13 mars — imentace de permes gx?-~ ves les personnes qu/i s'occuperaient die ro crutement sur le territoire espagnol oui qui conmettraâmt dlcs actions lie^tiîes ctK faf veur dia l'un ou d,e l'autre dés1 belligérants. * * » lOotmo, 20 mars : Ija Chambre a approuvé par 30»' voix contro 61 l'ardio cîui jjur suivant disposé par AI. Molpurgo et accepté par M. Sa-" landira : — La Ch?inlxre, confiante dlan© la gou* 5 vernemant, émeîi lo Vicciu1 que celui-ci oon-; tiuiutô, dlans. les circonstances actuelles, à ' diirigei* sa politique économique dk3 faiariviie à ce qu'elle défende effeotivement le» pays ' et la vio économique, iudustriello et commerciale de F Italie. f Sur les eteps de liafaiiie du Tigre De M. Edouard Candie, correspondant de 1 guerre du „Daily Mail" : Au-dessus d'Amara, les rives du Tigre deviennent de plus eu plus monotones et dé-sertes. Aux huttes en jonc, qui pius bas abritaient les nomades, ont succédé les tentes ea peaux de chèvre noire. Le terra/m est facile à décrire : partout) de la boue 1 desséchée et durcie. Deux piantwa seulement 1 v^èttent péniblement dans ce dtsari. L'une esO la khemoog, un buisson épineux atiei-.gnant un pied de hauteur, qui, dans la saison d hi\er, est d'unjj couleur jannûtro maladive. On appelle souvent ce Vilain, buis-.scm Kameldoni, Lien qu'il n'ait rieoL de 'commun avec l'arbrisseau do ce nom qui poussij à la frontière nori-ouesu desi Ind- s. L'autre est lJageen, plante fibreuse à langues racines dont on ne se sert quo pour faire dm feu. Au-dessus d''Amara, le palmier est très rare; las quelques spécimens que l'on voit sont rabougris et no portent point de fruits comestibles. Près d^AliLSe-hargui seulement, s'étend une couronna d'arbres, une petite forêt; pour le reste, on us trouve aucune verdure dans ce territoire immease et désolé. Prés d'Aii-Gliarbi, où les* troupes ont £frS concentrées pour la marcha en avant, le Qéuvia fait une courbe brusque vers 1 est, et ici un nouveau phénomène, produit? quelque changement dans ce panorama monotone : c'est La chaîne des monts Pushj-Kuh, qui s'étendent, couverts dlo neige, le Long de la frontière persane et au-dessus desquels de lourde nuages so détachent comme do sombres ombres sur un arrière-plan de couleur mauve. Le pays compris entre le Tigre et ces montagnes a été le champ de bat-tille do Scheikh Saad. Complètement infer ils, <Mj;o plaine, sur laquelle ageen et kliarnoog ne pou-f-'SQat m'rne plus, s'étend à l'infini. Le sable qui imprime en général son caractère spécial au désert est couvert ici de cailloux et da bouo très dure : on sa figure cj que doit être lo cahotement des voitures chargées de blessés dans co terrain rocailleux, et -ca que les malheureux doivent souffrir !... Le correspondant remonta le feuve ensuite à bord d'un vapeur et) arrive tout près du champ de bataille* Il éorit : — Nous avons entendu la canonnade. Un étrange • miroitement de l'air nous rend très difficile à observer lo développement de nos Uoupcs. Noua voyons do l'infanterie glisser j devant nous comme des arbres qui so meuvent; d'autres masses qui na pouvaient être que de ^artillericr passaient de la rive drei e à La. rive gaucho, sur le ponton qui était jeté au-dessus du fleuve. Ce miro tom&nt qui plongeait toutes cho.ses dans une atmosphère , féeriquement fantastique, no s'étendait cepenr dant pas à la hauteur où les obus éclataient, car nous pouvions "suivre le vol des petits nuages produits par les shrapne!» ; mais nous ne savions pas s'ils provenaient do noire artillerie ou de l'artillerie turque-Ce. n'est que plus tard quo nous avons roi connu quo toute notre force était aux prises; •avec les Turcs dans un combat acharné et lo grand nombre de blessés qu'on ramenait "des tranchées \xrs la rive nous prouvait combien terrible était cette bataille. Les canons quo nous avions entendus n'avaianX joué qu'un très petit rôle dans le combat; car le miroiemont dont j'ai parlé rendait impossible un tir précis de notre ar [iterie es «iaiptdiait uno préparation» convenabb de notre attaque. Aus.i dut-on sq contenter d'un assaut frontal contre les positions ennemies. Les rives tristes et désertes du Tigre ont servi à établir un cimetière pour les nombreux tués. Qu'on se représente ces tombes creusées dans un étroit espnco, pendait, quo les morfô sont amenés à dos de mule*' e' do chaineau. Au loin brille, à travers la fondée dos vapeurs do transport et la mâL turo éiLane^a doa navires du fleuve, la neige des monts Pushj-Kuh nu-dessus éenqueli ua soleil d'une rougeur pâle nous envoso un' dernier salut. Rigidement, on établit le dernier bivouac pour les héros tombas. Un ))râtro dit quelques paroles do bénédiction et l'on dresse ensuite sur les tertres do simples croix fabriquées à l'aide de bois de caresses d'emballage et portant de brèves inscriptions... Autour des feux, dans le «amp, les blessés Qxaminent leurs blessures et des soupirs let des gémissements s'entendent sowls dans l'obscurité de U nuit sur les bords tcktzs |et lointeijis d« Tigre..., COMMUNIQUÉS OFFICIELS CoaîKiurîiqués aSemands Bsriin, 30 mars. — Officiel ce mi;" Théâtre de la guerre à l'Oue-it. (Favorisée par le terni» clair, 1 actm.é da Fai'iuSei^e, aust'i bien que cclo des avia-teuiiy, a tfcî très' vive, uo part et d'aatra. ^ Dana ia région de la Mo^so et daiis la plaine do Wocvre, hier encore, les luttas u artillerie se sont maintenues à uai ùe^ré Ue violence partueuAi.insaiésit élevé. En vue nous ; empêcher de nous poa^sor plu4 vei's ies organisations de «kfonsa que î ertœttii «jccirpo encore dans la région du tort; tU) Douatynont et du village do /aux, lés Français ont dirigé contre co dernier poins une oontre-atraque, qui est ie^t e iii-fracùufAuse, quoi qu elle ait été e.ifcrepriso par clcs troupes appartenant a une divusiaii nou-wûfcuùaat amenée sur le terrain ; ils ont êtô çejro3JS»4s.^yec de loui-des pertes. ,i>an^un .^mbafc aérien. ii-M'i au-d&ssus des Lignes onnenia^', à l'ouest do Linons-, le lùeîfceBiaut baron von À lrhaus a anat'u son Quatrième avion ennemi, tandis qu au-dessus du bois de Eorges, le lieutenant 'ik.Le a tlesceadu son douzième, jûn outre, 1 e-meinf a pei*d-u trois auteres appareils, 1 -un aixi^ii éànts un combat aérien près* do Cuiry aouest da la forêt de Forges), les doux autres descendus par lo tir de notre artil-iWe spiciala. l'un de cesi deux os t tombé, enveloppé de fiamiues, près de Re)itn<s; 1 autre, se lenversant. à plusieurs reprises, s est jlboÀtu aux environs de J3an do Sapt, immé-diateuient derrière les lignes ennanias. Théâtre de La* guerre à l'Est. Sans tenir compte de leurs, grosses per tus, les liasses ont, hier encore, attaqué ù Uift"croates reprises et avec des eifectifs importants, des dieux cotés de Posta wy ei entre les lacs Narocz et Wiszniew. Ces at 'Laques sont restées totalement inefficaces. Dans la région do Widsy, des troupes al lemandes ont attaqué et rejeté des détachements ennemis qui, après leur attaque «Vliier matin, cherchaient encore à sa main-tenir" iairaédiatemant devant notre ligne de front. A cetta occaeiou, nous avons fait prisonniers 1 officier et 280 hommes, upparte cant à sept régiments différents. Dans les Balkans!. Kiea de nouveau. « * » Vi<2me, 20 mars. — Officiel df'hier :• Front russa. Sur la DniestHU' ei sur la front de Bes-. saraiiio, l'action do l'artillerio ennemie esl devenue plus inienso. La redouta du pont d'Uszieazko a subi, au cours do la nuit, mie violente attaque à l'aide ..de lanco-lxim-hes. Co matin, l'ennesmi a ^xrovoqué une explosion de iû^ao précédée d''uno o-anon-nade et suivie d'une attaque à la grenade. A la _ 6uiio do rcxplosion, lo centre de notire ligna <ïe défense de la redoute a dû ctro reporté qunlque peu en arrière. Toiïtès les autres attaques ont été repoussées, non sans laisser ontro nos mains quelques prisonniers îuesejs. Front italien. Sur l'Isonzo inférieur, il règne toujours îiii calma " relatif. Nos hydroavions ont, à différente^ reprisa?, bombardé les battarias ààUionnes pr_s da l'embouchure da la Sdobba. L'ennemi a, do nouveau, pris la ville da Gorz sous la feu da ses canons des plus gros calibres. Près do la tHe da pont de Tolmc&i, nos trcui>as, ont, avec succès, continué leurs attaquas. Elles ont marché da l'avanti an delà da la route de Sek> à Ciginj qt à 1 ouest de Santa Maria, en repoussant plusieurs coatro-atixiqucs sur les positions gagnées. Sur la erète sud du Mrzli Vrh aussi, l'annami a été délogé d^ sas retranchements et s'est enfui' jusqu'à G abri je. Au cours do cas combats, nous avons encore capturé 283 Italiens. Sur la front da Caninthia, l'prtillariO o. ançi&anté _ son activité, daj^s le soc-tour de Fûîla et jus;|ue sur la crête da Carnkle. Le front des Dolomites, en particulier, la région du côl di Lana, nos positions près de Mater, dans la vallée de la Sugoi*a, ainsi que certains points du Tyrol ocajieli-cal, ont) été également soumis & une vive canonnade ennemie. Front du Sud-EsC. Lo calme règne. 1 i 1 En mer. Dans la matinée du 1S mars? non loin de Sèbenioo, notre navire-hôpital „"Elek-tra'' a été, par un temps clair et ensoleillé, attaqué par un sous-marin ennemi qui l'a-, sans avortissemen't aucîm, toi*pillo à deux reprises et gravement avarié, bièn que Furte des deux torpilles ait manqué son but. 'Un matelot) s'est noyé, deux ambulancières do la Croix-Rougo ont été grièvement blessées. Une violation plus brutale du droit des gens ne saurait s'imaginer.Au cours da la même matinée, un de ne s stous-înarins n, devant Durazzo, tor-pill5 un ctmti'o-torpillour français du type de, la. ,,Fourche". Le conire-tiorpilleur a ooulé eu l'espaça d'une minute. * * « Con^tantinople, . 20 mars. — Ofticiel du quartier général : Suii' lo front do l'Irak, un de nos avions a, la fl.3 février, lanoé quelques l>ombriy sur i K-ij^-el-Àmara, fancé quelques bombes sur ; tacitement de Fcnncani furent atteints. Aux environs du canal da Suez, au cours d'un combat avec un détachement ennemi, nous avons,, le 18 mars, fait prisonniers &. soldats hindous. Pas d'autres nouvel es. Communiqués des armées alliées Paris, 18 mais. — Officiel de lo heures: En Augonno, lutta de raines à notre avantage darr^ le soe our de Courbas-CiiaussaB. A l'ouest die la Mw&l, nous a vons ex' O- dé des tirs cte ooocenjtiution sur les «nsaeîttiies vers la côte 266 tt| le toofeiifes Coi1- beaux. L'ennemi n'a pas réagi. A l'est <ic la ileuse, boaréo-rdement) violent dans la région de Vaux, intermittent sur lis auirei points de oe secteur, airtn qu'en Woévrc aux abor^is de la ligna ^iouliiavi-ltv-JïauaiomonÇ-Les Epurées. Au nor4-e^t de Saint-Mihiel, nos pièces à grande portée ont bombardé toute la nui; la ror.to dPAprecnont - Yi^*Eeidles. où I'ok avait signalé des régiments ennemis e i marche vers le nori. Aucun événement imposant à si^aalci sur le restant du front. • * * Paris, 18 mars. — Officiel do 23 heures: Ln Belgique, notre artrllsrio a bouleversé las t ranoltées ennemies de la région de Boe-singhe.l'Oise et l'Aisne, cous avons canoîiné une tresupo emiomio qui se dirigeait vers Vassans, au nord-ouest de Soissons. A l'ouesfi, da la- Meuse, l'ennemi a bonL-bardo assef/r vioLenrmënt la légion des bois Bourrus et de Montzovïtle. t'nr la rive droite, après une intensa préparation d'ar-LÏÏToria, liçuijijni a dirigé, au cours do la j j-o-urnée, #U3ie siri,e. dijUtîïques. entre le village de Vaisx et le? ba*s au sKidl de la ferme d'IT^udromout. Arrêté par ni k tirs je barrswe, il n'a pu aborder ' iioq tranchées en aucu1» point. Nos batterie ont été frèS actives sur l'ensemble du front, notamment; en W<^ivr&s où nctro tir a provoqué l'explosion cTun dépôt do munitions au bois de 3 loranville. Ea Lorrtice, l'ennemi a prononcé une attaque oontre nos positions dans la région do Thiayiilo. Quelques, éléEsents ennemi i qui avaient pu pénétrer dans une da .nos traa-• cllées en onb été roiet^és aussitôt par usic i conti-e-a-ttakque. Vers 7 heures du soir, l'ennemi a lancé doux obus de g"ros calibre dans la direoion de Uelfort. v Paris, 10 mars. — Officiel de J5 heures : A l'est de la Meuco après un violen bombardviaan^ l'ennemi a déclanché hier vetrs la fin do l'après-n\idi, lijne t t-.aque as&eU yiva contre le front Vaux-Danloup. Re-foul} mr nos titrs <'o barrage, 1- ekineini"^ com^t^iasit éoVou6 dans sa tcnta<ive. Au cours da la nuit, on ne signale aucune action de l'infanterie ennemie. L'action do l'ar-tilieria a éfeé intermittente dans la région d< Verdun. Nui6 oa-lme sur tout le front. Aviation •. Dans la région <îe V eitlan, ur do nos avions a abattu iui appareil oanemj qui est tombé çn Camuses dans nos lignes, près de Montz:vilIe. Cinq de nos avions bi ' ont boiiibarda la gare de Metz Sablons, un d-^ôt de munitions pr^do Châ. çî-'u-caims et 1 aérodrome de Die-fOKCi.Tr®iite obus de gros calibré onF été'tWcés aLi courg ue ca^a expédition, dont vingt sur ku gara do Metz. Un de nos groupes de bombaix&ament conrposé de 25 avions, a lancé 75 projectiles sur le champ d'aviation dl'Habshoim eu la garé cio marchâ'nciisos de Muaiiouse. Des avions ennemis envoyés à la poursuit*] des nôtres ont engagé wie^ batailla-aérieoine au cours do laquelle un 2o nos aviosiB et un de l'ennemi se sont dabcond'us mutuelle-ment à er»aip ' dfo init/ra^llêuses, Dçiijx autres avions œiîieuûs^ sont tombés en flammes, eî trois _ des nôtres, gravement atoanfe, ont atturri dans les lignes ennemies. /N Paris, ^19 mars: — Officiel de 23 heures : Au nord de Kûims, notre ariilleris a oïél outé des tirs de destruction sux les tram-chyes amdmies da La Nouville c6 die la ferme du Gttlat. Activiié maillée de nos batteries dams la région do Ville-aui-Bois. Dans la région au nord <îj Vcrdlie, le bom'pardeeoeat s'est sensiblement ralenti au oom-s de la journéa. I/'eanemi n'a, fait aiv. cune tentative d'atia^ue. Au îbyvé de Saant-Miiiicl, notre artiliet-ia lourde a eaoonné les. dipôtfi die l'avitaiiLe-menti ennemis da Varvinay. Êicî! à èignMec siir le reeianï du fron{>. IVadjudaut Navarro a aJjas » um septi ino avmo cnœenii dtuis la région do Ver. dnin. L'appareil, cmieiai est tom'oi dtina nos 1^ , ,i I ;i ! . #1 ii Paris, 20 mars. — Officiel : 1-e oontro-torpilleia- ,Jienaiidin" ai éflC coulé, le 18 mut au matin, dans la mer Adi'iaisqt.?, par un sous-aiarin ennemi. Trois oElkûcrs, parmi le^ucls le commai*. danSi et le (k-irxiènie officier, ainsi' que qnaraate^iiafei'e hommes, <?nt , ciàspcriu. ,0oas officiers et trejite-quotro lmtni»îs ont été re cueillis par lo torpHenr {rancis qjui accompagnait lo „lîeuaudin". ■* * * Londnes, 18 mars. — Officiel du quartier général britannique : 1! n'y a rien à signaler, si co n'est l'activité de l'artillerie près d'Aeiiinoourt, do la redoato Tlohenzol'tenr, do Bnjlly^Gri'O-r.ay, . de Wnlverglieni, d'Ypres ei die Wieltjo. » • « Lo'ndres, 18 mars. — CCTidel : Un> détachement turc, condruit pas trois officiers ailomands, a attaqué, 'le 1G «mars, l'ava-nt^'^te britaSraKfi^ établi près di'Imad, à 10 .kiîon^rosjd'' Adcnv 11 a subi uia sé-rieuix échec et a été poursuivi sur une distança de 4- milles. Le lendcanain, nous avons trouvé dix-sept cadavres t lires. De notre côté, un Indien a été tué et un officier et seize soktatfs bri- i tanniques ont été blessés. * * « Rome, 1.8 mars. — Officiel du grand quartier général : Dans la région montagnense, les çteutx artilleries ont développé une vive activité. N'ocre artiileïio a dlispersé des dléfeachô-ments ennemis qui marchaient vers Liandro — Ricttiz supérieur .— et ello a recoms-mene^ à tirer contre la gare de Toblach, où elle a causé dtes dégâts visibles et provoqué quelques inoendiesV I/aràllerie -ennemie a sévi avec une violence pariicii'lière contre nois positions établies sua- la hauteur de Santa-Maria* dans la aana die Tolmino. x tout le front, les opérations dte nos f!étac?ieraents, appuyés par notre aruillèrié, ont coîïtjnxié hier. I/'ea/renii s'est montré actif et- vi^Bont er a usé copieusement, de bombes et de fusses. Dca aviateurs eancaiis ont jeté cLe>- gro rrades iuceswjîrtires à proximité de Punta-Sdbbixa, dans le golfo du Paazano, tuxs£& occasionner do légats. » » « Pétrogtmî, 18 ixars. —» Officiel du grand ètat-niajor général : Dans la région du village de ifë&ke-lisehki, au nord du kvc de Dj*ysw, l'car-nemù a fait sauter une mine. Atï sud du bourg de Tweretsch, à 19 ki-lomèites au »ad-ouest dii Ixc dlo Bogius-koje, nous» avons repoussé par notre l'aa uno forte attaque d'un- détaeheuaen'fc dé ro-connaissarvce ennemi. Dans la région ôa LipeSc, ou nord! dki lac cïa ■\Vj,-g?ono-w3koja, Vennemi a teat/î de passor à l'offensive, mai» il a lejKtus&é par notre feu. Dépêches Divers.23 Poirogi-ad, 19 mars : La ,,Novo:e \'retnïa'' rapporta qu'au :. CongaSjîS des agriculteurs qui a eu Uou à t; lo ministre du commerce a d-'> | |Piaro quo la Russie ne dési.ra nuliemerii l 1 éptt.souje^ total de 1 Allemagne, à qui ' • l'on devra reconnaîtra les avounagee éô^no-miques qu'c^t^l avaib oLtenus avant' L guerra, car l'Alikmagne est le débouché le plus ka,portant pour les i:ilés de Russie e les autres eoqieïHatiuias. russes. La plus»large coacessaon qtîe la Russie ]>uisse fana à se." alliés, c'est de no pas accorder plus do droits à l'Allemagne qu'à eux-mimes. « « o I Pétrograd, 19 mars : Une Conférence russo-jiiponaise dastinée à régler 'ks questions de trafic se réunira en avril à Tokiio. Y seront représantési : le3 chefnins do fer de l'Est chinois, les chemins de fer d'Esat #ipt)iiais, les chemins da fer de la Corée et de la Mandchourie méridionaio et la ligne Osaka-Shosen-Ivais-| lia. Le journal officiel japonais ,,IXodji" ' proposo l'envoi da délégués japonais à la Conféionoo économique Je Paris, jciais à la con^titûoîî do ne pas ob.i^esr lo Japon à entrer daxîs une alliance économiqvie derl'Eja-tenta. M. Vâkazouki, ancien ministre des finances, s'est prononcé dans lo même sens. Lo l*aron 'Goto pio^xx^e la fondation immédiate d'une banque russo-japonaise sur la base des intérêts des jurandes industries locales.* t m Kome, 19 raarè : ■ Le t^oisièoîe emprunt de guerre, a pro-, du:-;, 37^),0^;Ct», dont 1,500 millions en argent. * * {Berlin, 20 mars : La Roieh^t-^g a aôop»té aujoua-d'ht-îâ K en troisième lecture. • S Berne, 19 mars: : 0>ri «.nuonce de nouvelle pvalanohes drvaS les Alpes. La route de Grimsel a ('ta par-tiellomecit terr»6e par les nuasses de nelige. I*n^ du village de iSirnplon, detix ponts et doux «maisons ont été écra&ès par des avalanches^ formidEib-ics. La route cantonale de la va'Jboo de la Maggia est barrée par les nei'^di amonrceléeB. Celles-ci atteignent une hauteur do 20 mètres. « * # Pétrograd1, 19 mars : Le ,,Dje«" annonce que da grandes quantités d'alcool ont disparu, soi-disant par évaporât; do la fabrique d oau^ùe-vie. te grains d'Irbifc. Les stocks da vianéte destinés à Pc-tro-grad, qui sont déposés à Saratoif,Sont man1-gés p^ir lps r^«s parce qu'on ne p^t left expMier fau-to de Tvngons. L03 poissoits ackatea à Astrakan' et- destinés à Pétrograd, fouri-iseeat parce que les "wagon8 qui ont été commandés n'arrivent pas. Los prix dii p-jissoa ont monté dans des proportion énormes à Asiîîrakan par suito de ia diminution de la p£oiie. La. pénurie du sel met en question la préparation des conserves. Les prix du poisson ont doublé à Pér trogi^ad pendant le car&ne, même pour les espèces les plus communes'. ♦ « • Liugano, 19 mars : Ijo cardinal Gotti, paY-fet de Li Projxu-gandle, esi. mort hier matin. Il étaiii né le 2r3 mars 1®4 et étfdî. cardinal depuis 1895. « * m Londres, 19 mars : Conîoitnémesit à la loi sur le service militaire obligatoire pour ©eux des célibataires non employés dans ks usines de munitions et las nombreueos in<Justriea où la présence de jeunes hommes est iugé© indLsjjensafcfte, los tribu fia uix irad hoc" ont exganpfeé les hommes qui oeît fait valoir leur * étivfc de cg^g^pieo ou des frcrajAiles religieiliJ^'llfe ituerïïisonA do faire œuvra da comljat'Jants. Jusqu'ici, les hommes à scrupules de conscience étaient désignés pour le service de santé, où le prêt est su prieur à cel ui des combattants. Le War OLôae a décidé de Igs aff<x*£F m«intenant à uei nouveau corps ! qui sera appelé le corps des non-combaU ■ tan'js : on* leur ooBetgnera la manœuvre des pîocHes et des {>eltes; ils porteront Fuui-forme die l'infaeierie, mais *ans aucune arme; ils aurowt dos insignes faisant ressortir leur qualité do non-oomlsattants; ils auront pour instnaveeurs et commandants des otfficsot's et sou»-ofiiciers de T armée active capaljles d'assurer le service des voies de eoœ«*un.ioa#oci à l'étranger, 5ï>«âs n'étant pU«s en éUit. dé participer au service général des combattante. « • * Londres, 20 mars : A la suite des mesures prises à Londres au sttjeï ôq d-'éckMragc des rues-, ha nombre d"cs nccidcnts a considérablement augmenté. Tftxïdis q*e, avant la guerre, il y avait en-viron 4f~M)C0 aeckltnl» par an, ce chiffre s'est élevé, ©n 1914^ à Cl ,670 et, en 1015, à 63,303. Cette augïneatati»* doit Ctfre Kasw dbuto égaleu^cnt attrilïuée •» partio aux ecchers non ex'périmentéfi qw ont a«cmplacô^eeu^: qui se ëoat eaatH».

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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