La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 28 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm8359m/
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DÉPÊCHES BSVESSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES DÉPÊCHES DIVERSES LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. 3.®O* Les demandes d'abonnement sont revues exolusi» eement par les bureaiuo et les facteurs des postes. —-Les rèolamations concernant les abonnements doivent etre adressies exclusivemetil aux bureaux de poste. ADMINISTRATIQN ET REDACTION Hontagno-aux-Herbcs-Potagèrcs, 31, Bruxeüea. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces. Ja ligne, fr. 1*00. — Réclames auam les ann.j la lig., lr. 2.60. — Corps du jourttal, lj lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligno fr. 5.09, —• Nêcrologie, Ia li#., fr. 3.653. — Oom desEleveun annonces notariaïes, avis d« sodètês (asscnyblêe^ paiement de coupons, tiramts), la liga© fr. 2.00. BUREAUX dTÏ ik 17 heitres. Direction et Admlnlstrition: M ü?£j'! {p*"* jr Jos. MORESSÉE, dfrcctear. Lh GUERRE : 1,486" jour de guerre A rest d'Arras, le maréchal Haig a 'étendu son front d'attaaue sur les deux rives de la «Scarpe. Les AUemands y ont esquivé les as-sauts de masses ennemies précédées de nom-breux tanks, en abandonnant leurs lignes les plus avancées; ils ont róussi ensuite & enrayer la poussée de leurs adversaires dans le secteur Rceux-Monchy-Guémappe. Les Anglais ont aussi continué leurs attaques des deux cötés do Bapaume; en livrant des combats acharnés, ils sont parvenus, au nord de la ville, è. progresser de 1 kilomètre dans le secteur Mory-Beugn&tre. Ils ont avancé d'au-1^nt au sud de Bapaume, oü ils ont occupé Thiiloy et Martjnpuich, villages qu'ils n'ont que momentanément dépassés. Au sud de Mar-tinpuich, les Anglais, débouchant de Bazentin, se sont avancés au delè. de Montauban et de Longueval, mais ils ont été rejetés ensuite de Montauban. Dans ce secteur — oü, comme partout ail-leurs, les Allemands ne cèdent que trés lente-ment du terrain — leur avance mesure un è un et demi kilomètre. Journée calme entre la Somme et lOise, sauf que des combats locaux ont permis aux Francais de prendre pied dans Fresnoy, au nord de Roye, et dans Saint-Mard, k 1'est. Les belligérants sont restés 1'arme au pied sur 1'Oise et sur 1'Ailette, et les combats si-gnalés au nord de 1'Aisne n'ont eu qu'une si-gnification locale. En Albanië, les Autrichiens ont rêtabli la situation qui existait avant 1'ofiensive ita-lienne en réoccupant Fieri et Berat. . Berlin, 26 aoüt : Le général Ceston March a fait, d'après une I information de Berne k la Gazette de Cologne, i une déclaration importante quant au traite-ment des prisonniers américains en All,e-magne. II afflrme que les histoires colportées en Amérique concemant le mauvais traite-ment auquel les prisonniers américains se-raient en butte sont inventées de toutes pièces. D'après les déclarations du représentant diplomatique de 1'Espagne en Allemagne, les Américains y sont traités sur le même pied que les autres prisonniers. *** Londres, 26 aoüt: La République Argentine négocie avec 1'Es-pagne un emprunt de 30 milüons de pesetas. née. Les attaques des aéroplanes des garde* rouges ont semé la panique parmi les contra révolutionnaires de Kasan. Tous les navires quittent la ville et descendent le Volga , *** Berlin, 27 aoüt: On mande de Pétrograd que le gouverne ment tchèque-slovaque récemment instaurc i Omsk, en Sibérie, a été renversé, le gouverne ment du général Horwat ayant été jugé ample ment suffisant. •** Berlin, 26 aoüt: On mande officiellement, concernant le sor des prisonniers allemands en Russie, qu'ur grand nombre de ceux qui ont été mis er liberté après la conclusion de la paix de Brest Litovsk sont déjü rentrés en Allemagne. D'au cuns ont fait le voyage k leurs frais. Les inva lides et les malades ont été transportés ei trains spéciaux. Depuis la marche en avan des Tchèques-Slovaques, les transports venan de Sibérie et des gouvernements de 1'Est on été interrompus. Par contre, les prisonniers s< trouvant dans les gouvernements de 1'Oues ont pour la plupart regagné leurs foyers, grac< k 1'activité des commissions de rapatriement Des commissions suédoises, accompagnées d; soeurs de la Croix-Rouge allemande, se pro po sent de se rendre en Sibérie pour aider 1'oeu /r< humanitaire des délégations suédoises qui .son encore sur place. II n'est pas certain qu'elle: réussiront dans leur projet de recommence les transports. *** Kief, 26 aoüt : L'Agence télégraphique de l;Oukra'n( annonce qu'une" délégation oukpainienm est arrivóe k Novo-Tcherkask, pour trans mettre è. 1'hetman Kraznow une lettre au tographe du général Skoropadski et pouj nouer des relations de bon voisinage. *** Moscou, 26 aoüt: Le Concile ecclésiastique panrusse, réuni ei ce moment a Moscou, durera jusqu'au 24 sop tembre. Deux cents déléguós, pour la plupar des prêtres, dont trente évêques, assistent k ci Concile. La tendance k prendre une attitudi expectative semble triompher. Toutes les ques tions brülantes ont été rayées du programmi du Concile. Les discussions se sont portée; sur la nouvelle organxsation économique d< 1'Eglise. I COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués d93 PuJssancea Contrales mis d'enlever Fresnoy lez-Roye et Saint-Mard, en dépit de la vive résistance opposée par 1'enneini. Le chiffre des prisonniers ennemis Berlin, 27 aoüt. — Offlciel de ce midi 2 actuellement dénombrés dépasse 600. Thédirc de ld auerre d VOuest. Dans ^ Vosges, nous avons repoussé plu- sieurs tentatives de coups de mam* Armécs du feld-marechal P^nee kéritier Journée calme sur le reste du front. Rupprecht de Bavière et du général-colonel * ; von Boehn : Londres 26 aoüt Oïflciel • • . Pendant la journée violents combits entre m on j i^tfensive ce matln, t 1 Arras et la Somme. Au sud d Arras, 1 ennemi 3 (fiiisle secteur de ia Scarpe. Les rap- - a attaqué des deux cötés de la Scarpe. Au jüsatfa'présênfstgnalcnt au'eil^ nord de la rivière, ses attaques ont échoué {ont d6 bons p.0grj6 ■ sous notre teu devant notre llgne de combat óaas ,e secteur mé'idional du champ de ba. ' ïecouiDée vers Rccux. Au sud de la Scaipe, taille, nous avons légèrement avancé nos li- nos avanfr-gardes se sont repllées par ordre gnes des'deui cötés de la Somme; en outre, . !ur, hauteur de Monchy, esqun ant ainsi la une ^eurèVise opération nous a permis de faire i forte attaque extcuiée par lennemi a lalde (jjmanehe ües progrès dans la direction de d un grand nombre de chars d assaut et d lm- maricourt j portantes 'roupes d'infanterie. A^ eet endroit, L'é'nnemi a exécuté dimanche soir de vigou- - ennemi a été accuellli par le feu de aotre reuses attaques au nord de Bapaume, prés ■ infanterie et de notre artillerie pretesJl le re- d.EauCourt-Le Barque et de Favreuil; il a éié pousser. Apres un combat acharné, 1 ennemi rep0USSé. Une violente charge & la baïonnetto ■ a avancé au deld de Monchy-Guémappe; no- a eu liet, ^ norcl pavreuji. ^ cette occasion, tre contre-attaque 1 a rejeté sur les abords nous avons infligé de fortes pertes & 1'ennemi orientaux de ces deux villages. Plusieurs as- et fait ^e3 priSonniers. Une autre contre-atta- ^ sauts dirigés par 1 ennemi contre Chérisy se qUe> prononcée le soir au même endroit, a eu sont écroulés devant le village. |e m^me sort. Nous sommes entrés & Favreuii Mettant en ligne une grande quantité de avons dépassé le village. Nous avons amé- tanks, 1 ennemi a poursuivi ses attaques des jIor^ n0s p0sitions au sud-est de Mory et ^ deux cótés de Bapaume. Au nord ae Ba- i'ouest de Croisilles. II pleut a torrents sur le - paume, la hauteur situoe au sud-est de Aïory. cilamp bataille. et la localite de Beugnatre ont constitué les matin, a 3 heures, des' troupes cana- points culminants de ia bataille. Après plu- diennes, écossaises et londoniennes ont atta- • sieurs vains assauts, 1'ennemi a pns pied le deux cötés de la Scarpe, depuis Croi-soir sur la hauteur; quant a Beugnatre, elle silles jusque prés de Gavrelle. Sur la rive méést restée entre nos mains après un long ridionale de la rivière, les Canadiens ont vail-combat. , lamment attaqué, traversé les premières posi- Au sud-ouest de Bapaume, 1'ennemi s est tions allemandes et se sont emparés immé- l flxé i Thiiloy et a Martmpuich. Par ailleurs, diatement dc la collin© d'Orange. Malgré la - ses attaques successives, prononcées jusque torrentie'le, ils ont atteint Wancourt et t tard dans la soirée sur un large front, ont Monchy-le-Preux, occupé ces deux villages et croulé dans le sang. Des troupes prussiennes, en ont débouché. bavaroises et saxonncs ont rivalisé de vail- nord de la Scarpe, des troupes écos- lance dans leur victorieuse défense. Les chars «aiscs se sont emparées de la première ligne d'assaut ennemis mis en pièces gisent devant de défense ennemie établie au sud de Ga- et derrière nos lignes. Le lieutenant Spiel- vrelle; elles ont atteint les abords de Rceux hoff a détruit quatre tanks au moyen de son gj. conquis vers le nord les fabrique6 de canon-automobile. produits chimiques. Les Ecossais et les Lon- Au sud de Martinpuich, passant au dolö, de doniens ont achevé la conquête du plateau Bazentin, 1'ennemi est entré a Montauban; situé entre Croisilles et Héninel et fait un nous 1'en avons rejeté en contre-attaquant. grand nombre de prisonniers. Au sud de Montauban, des attaques ennemies gud, nous avons continué è, progresser ont aussi échoué. Notre ligne passé mainte- 3ur ies deux rives de la Somme. nant par 1'ouest de Fiers et 1'ouest de Longue- lcs Australiens ont conquis Cappy et : val sur Maricourt. avancé vers i'est. Ils se sont emparés de Su- ' Entre la Somme et 1'Oisc, les opérations ne zannc, au nord de la Somme. - sont devenues plus actives que des deux cötëS plus au nord, ie3 troupes anglaises ont ' de 1'Avre. Au cours fl'attaques locales fran- progressé dans la direction de Montauban.Les L caises, Fresnoy et Saint-Mard sont restés en- troupes du Pays de Galles se sont emparées ^ tre les mains de 1'enncmi. de Bazentin-le-Grand. - Au nord de 1'Aisne, une attaque prononcée Nous continuons è. presser 1'ennemi sur par nos troupes a 1'ouest de Chavignynous a toute la ligne et avons progressé dans cer- ? valu une centaine de prisonniers. A eet en- tains secteurs. 5 droit, de même qu'au nord de Pasjy, les atta- ■ ques de 1'ennemi se sont écroulées et lui ont ''- ■"* 'nYi"pi'a'>B 1 coüté de fortes pertes. - - Le premier-lieutenant Lörzer, le lieutenant ®PCCnes Oive^SwS ^ - Könneke et le lieutenant Bolle ont remporté 1 leur 31° victoire aérienne, le lieutenant Thuny Munich, 26 aoüt : 1 ses 26°, 27® et 28°. le lieutènant Laumann sa En retou,rnant de Dresde en Autriche, ■ 23°, le premier-lieutenant Grein sa 2I« et le 1'empereur Charless'arróteramercredi pen-5 lieutenant Blume sa 20®. dant quelques heiTres ó. Municli pour ren- »*» dre vieile au Roi et & la Reine de Bavière. Berlin, 26 aoüt, — Offlciel du soir: 5 Les Anglais ont étendu leurs attaques jus- Vienn>e, 26 aoüt : qu'au nord de la Scarpe. Des deux cötés de I-e scheik des Senoussis est arrivé avec Bapaume et au nord de la Somme, violents sa suite & Vienne; il partira de la, pour 1 combats. Dans leur ensemble, les attaques de Constantinople. Le scheik a fait la traver- . 1'ennemi ont échoué; nos contre-attaques con- sée .de,. Tri poli & Pola k bord d'un sous-ma» ; tinuent encore sur céW&'/tis points. Longueval rin allemand. ^ et Montauban, que nous avions perdus passa- * gèrement, ont été repris par nos troupes. Francfort-sur-Meïn, 26 aoüt • Entre la Somme et 1'Oise, en dehors de com- La Gazctte de FraJicfort annonce que la bats locaux au nord de 1'Avre, la journee a été Conférence internationale des Eglises, qui callie' devait se réunir è. Upsala Ie 8 septembre pro- Attaques partielles <.u nord de 1 Aisne. chain, a été remise ci une date ultérieure, •*. bien qu'un trés grand nombre d'associations . Derlin, 27 aoüt. — Offlciel : ecclésiastiques neutres et belligérantes eus- A 1'ouest de 1'Angleterre, un de nos sous- sent envoyé leur adbésion, Mgr I'archevêque ^ marins a coulé cinq navires jaugeant au total Soederblom ayant annoncé que les pays de f 22,000 tonnes brut. 1'Ente.nte ont refusé les passeports aux con- 1 gressistes. Sofla, 24 aoüt. — Offlciel : **» Sur le front en Macédoine, dans la région Stockholm, 2u aoüt : > de Bltolia, ii 1'ouest du Dobropolje et au sud Pendant 1'été, les charbonnagea de Spitz- i de Huma, canounade réciproque plus violente bergen ont extrait 35,000 tonnes. Les An- - par intermittence. A proximité du Vardar, glais viennent d'interdire 1'expédition de ce dans le secteur d'Altschak Malile jusque dans cornbustible en Suède. Le gouvernement la région au sud de Stejeltowo, des détache- suédois a 1'intention de pro tester a ce sujet ments d'assaut anglais ont tenté par trois & Londres. t fois d'attaquer la nult nos postes avancés, 3 mais ont été mis en fuite par notre feu. Dans Londres, 26 aoüt ■ ï la journée, sur le même front, cauonnade as- jj6 Tlm.es apprend de Tokio que les manifes- sez violente de part et d'autre. tations contre la cherté du riz continuent dans cetie vi-lle. Les plaees publiques sont barrées - Constantinople, 25 aoüt. — Offlciel: par la troupe et la police, L'Empereur est parti Sur le front en Palestine, duels d'artillerie jeudi dernier de Nikko pour la capitale, oü se locaux et grande activité aérienne. Sur la rive sont également rendus les chefs de parti. ï orientale du Jourdain, nous avons repoussé — . Le 21 aoüt, les rebelles, largement supérieurs OPIMS ET OOMMENTAIRES • en nombre a nos troupes, ont attaqué nos postes 3 établis au sud de Zat-el-Madsch (Hedschas). " """ 3 Après un long combat, nos vaillants défen- Un démenti. 5 seurs ont forcé les rebelles a la retraite Au La „Iupart des journaux européens ont re- » sud de Hedije, nous avons fait écliouer une produit une terrible accusation lancée contre r attaque dingée contre le chemin de fer. Fernand Neoray, directeur du XX0 Siècle Sur les autres fronts, la situaaon ne s est auquel ön reprochait d'avoir écrit que, iors' pas modiflé6. de la prcchaine offensive, on enverrait au » massacre le plu's de Flaraands possible, afin de Berlin 26 aoüt. — Officieux : rétablir 1'équilibrc quantitatif entre les racos L'ennemi a mis a profit les conditions en Belgique et de détrulre les éléments sub> atniosphóriques des derniers jours pour en- versifs qui, après la guerre, pourraient provo- treprendre des attaques aériennes de jour et Qner du grabuge, de nuit, contre des villos allemandes. Co- M. Neuray fait annoncer qu'il défie quicon-' r logno, Co|)lence . Francfort, , Carlsruhe ct que de trouver dans le XX® Siècle ou dans la Pirmosens ont. re$u la, visite des aviateurs. Nation Beige une seule ligne qui justifie une Un grand nombre de bombes sont tombées accusation de cetts nature. dans les, champs ; d'aütres n'orit endom- • magó que des batiments et des maisons pri- r tiisrniir<. n* Qni? ■ vées. L'ennemi a payó trés cher ses atta- „ , ^°UxSJdl* ® SoIi' \ • quos contre des citoyens inoffensifs. De l es- , Gazette générale de VAllemagne du Nord' t cadrille de dix avions qui, le 22 aoüt, a ecrit semi-offleieusement, au sujet du discours j attaqué Carlsruhe, sept appareils ont été de lord Robert Cecil que nous avons re- . descendus par nos • canon-s de défense. Une produit: . autre escadrille en marche sur Saarbrück, — Lord Cecil estime que le discours de M. le ! dans la nuit du 22 au 23 aoüt, en a perdu secrétaire d'Etafc Solf constitué un progrès. II troisi: dix au total ont donc été abattus, résulte cependant de 1'exposé de son pro- dont plusieurs tombés intacts entre nos gramme de paix, a la fin de son discours, dans mains. Aveo les pertes qu'il a 6Ubies a qUei sens il nous faut interpréter la parole* Francfort, è, Dudelange et a Darmstadt, de 1'orateur anglais, programma qui ne tend & i ,a P6ra.u dans ses raids du mois ri€n moins qu'ó. s'emparer des colonies alle- } d aoüt, vingt-trois avions de combat. mandes et è, nous infliger une défaite totale. oa . Lord Cecil se trompe singulièrement si, dans ' Les p'rison^ers Wts°» ^ _de I'at. ^ sof/tomme^un p^'Lns^er'vofe11 i l^ouit6ïdo^Crécy-au-Moat" appStlSS ï amomdrifnotre^droU0"5 ^td COn" déclaaichóe h 6 h. 30 du matin, nous a Pension. La consécration de ce droit constitué permis de reprendre les hauteurs qui sc notre but de guerre et la condition primordiale dressent au sud de Pont-Saint-Mard ; nous pour la paix. II est vraiment k déplorer que avons ensuite repoussé trois contre-attaques les déclarations de lord Cecil doivent être con- ennemies, dans la matinée. L'après-midi, sidérées comme un pas dócisif en arrière sur 1'ennemi a déclanché d'aütres attaques, qui la route qui doit coaduire a un» paix équitable se sont pourstuvies sans résultat jusqu'4 la de cetts nature. tombéo du jour. La Ligue des Peuples. Communiqué: des armées alllées Het Vaderland ayant consacré une série d'articles & la question de la Ligue des Peu- Paris, 26 aoüt. — Offlciel de 3 heures : pies et demandé 4 1'Entente de traiter cette Actions d'artillerie assez vives au cours de proposition aveo une largeur de vues telle que la nuit dans les réglons de Roye et de Beu- 1'AUemagne puisse entrer en discussion, le vraignes et entre 1'Ailette et 1'Aisne. Slichtsche Courant, d'Utrecht, fait la proposl- Deux coups de rnain ennemis dans les Vosges tion suivant» : ' n'ont pas obtenu de résultat. Nous avons fait — Que 1'Angleterre se décide i déelarer des prisonniers. qu'olle est prête k consentir ft 1'entrée de 1'Ir- Nuit calme sur le reste du front. lando en tant qu'Etat fédéral indépendant .»» dans la Ligue, et 1'Allemagne ne verra aucun Paris, 26 aoüt. — Offlciel de 11 heures; inconvénient & ce que les Etats prétendüment De part et d'autre de 1'Avre, nous avons exé- subjugués par elle en fassent a leur tour par- cuti deux opérations locales qui nous ont per- tie en qualité do corps étatistes indépendants.» PETÏTE GAZETTE»] --.IHK. S Coup d'all ritroipectlt Je me rappelle m'être aurêté avec mati femme, un soir de flènsrie, au boulevarcÖ — ce devait être dans les 'derniera jour# de 1912 — devant les étalage» d'tme graad«É orèmerie fruiterie. C'est urne chose hiea curieusa qua certaina détails de 1'exiseiio» per momente voub revieiment airasi a 1'es-' prit... Et comme ja demandaïs & ma femma," ei des noisettes que je voyais la, è. la moa» tre, lui feraient platóij-, je 1'eirteadis (juJ1 cpouffai-t» ein me pouesamt da coude. — Qu'est-ce qui te pren<J? ; — Tu ne vois paa, la, cetta afflchette ? > $ En effet, il-y avadt, ooM» è. la vitrine, unet. affiohette. Et je lua : — La situation reste saira clmngementi Les graads travaus de Bruxellae sont ar-v rêtés depuis longtemps. Nestor ne 1'est paai encore, et les oeula frais sont terujauils ici è?' onze centimes. » ' J Je conviens que c'était 4r0!e et, 6. dis> tance, cela ne me le paralt pss moins : «ettei situaticai — laqudle 1 — qua était ean% cliangemeiït,ceo grands travaux qui étoieait arrötés, oa Nestor qui ne 1'était pas ; et ces? ojuls, vendus partout douze et treize cen-; times, qui restaient invariablement^ che»! X... è onze centimes'... Oui, a ne manquai^ pas d'humcrar ni d'habHeté non plus, at» point de vue ruclame. Depuis iors, la situation «'est, sl fose dire, modiflée quelque peu. Hélas! quan^ il m'arrive encore de flftner le long du bou-< levard, je ne sens aucun bras s'appuyer, sur le mien... Et les grands travaux de» Bruxelles sont toujours en 1'air, et le Nestor dont il était question en 1'occurrencei s'est mué en un inoffenaif pêoheur h la. ligne, et le prix des ceuls a haussé jusqn'fc s'étaolir aux environs de lr. 1.60 pièoe. Je sais que les fermiers et les docteursS officials ès sciences agricoles votis expliqne-ront — et vous verrez que finalement ces, gaiilards garderont le. bon bout, avec, natun reüenient, la complicitó de ceux qui auronH besoin de leur quadruple appui aux pro-chaines élections — que leo poules pe vi-» vant d'amour ni d'eau fralche, et que 1« prix des graines et autres bêtises nécessai-* res In leur subsistance ayant liaussé dan^1 des proportions formidables, il est fout na-» turel que, pendant lo période de guerre, la>. prix des' ceufe s'en soit ressenti <st qaau^ surplus tous les objets de première neces-t sité iyant rencbóri dans le rapport de un cinq ou même de un h dix pour cerlain® Oa tjcles, il est non moins naturel quo l«g paysan ait essayé de se débrouiller. Soit, e# quitte & établir que nonob6tant eet hon-ritlc catojltn ne nous a pa» odiouswnenfc volés... Ma s ne parlions-ncrus pad iea coisette4 lout a l'beure ? Si, et touf comme, paft «xernpie, il y a un mois, nous aurions pui) [ariër de la myrtillo ou de la fraise bois. Or, si la myrtille et la fraise desboia? ae sont vendues&des prix insensé3, encore»j qu^ inyrtilles et fraises poudsent cpmm#s-mauvaise herbe dans la forêt et ne demin-i dent que la peine d'être cueillies, il en vqj absolument de même pour la noisette. Efr la noisette, Madame, vaut, enrobée decett<; gousse un peu filichonne que vous lui con-, naissez, trois francs cinquante la livre e^ pas un sol de moins. C'est & prendre ou ij; laisser... Que si vous leur enleviez leurv robe extérieure, que vous les cassiez pour. en rassambler les coeura, et qu'il vous plüt d'apprendre L. combien en réalité en re-* vient la livre, vous arriveriez tót, avec unei balance èi la clef, Ét établir que la livre d«J noisettes pistes i mettre sous ces perlesj que sont vos dent», coüte sux environs da dix [ranc3... C'est positlvement pour rien. Cependant, si la Bituation s'esT quflqua pén modiflée, si les grands travaux de Bru.. xelles sont toujours arrêtés, si Nestor s'est mué en un inol'fensil pêcheur 4 la ligne, les, CGufs, hélas I ne sont plus & onze centimes pièce ni chez X..., ni nulle pa#. Et les noisettes valent leur pesant d'or..« Pour maintenir vos forces, prenez 1'eau minérale gare use de Monï^fcrat. Bureau: 218, mede Mérode.51475 £ p-. Cha rite Notes d'un campa^nard: Je rentre de la capitale, oö 1» g€n€rösïlé d'un ami m'a permis de séjourner toute une se-maine. J'ai goüté lél-bas les plus pures joies spirituelles. Joie des yeux — Rubens, Jordaens, Meunier; joie des oreilles — Bach, Grieg^ Franck; joie du cceur — je n'ai vu que des yeux lumineux autour de mol, car Je n'ai ren*> contré quo de braves gens. Et ces braves gensi. sont des ricbes! Je n'en reviens pas: pardon-.' nez-moi ma méchante erreur. On ne se oonnalt pas assez : toutes les haines viennent de 1&. Ami, je suis venu vers vous avec mes yeux et mon ame candides. avec mes enries folies de sauter au cou de tout 1e monde, car j'aïi gardé mon cmur d'enfant. J'ai apporté dana^ vos salons la douloureuse note prolétarienne^ Je vous ai conté les misères de mes frères les Pauvres et j'ai bien vu que vous étiez émus et surpris. Je vous ai paru un peu barbare oi^ móme un peu béte; je vous al dit du reste qu« J'aimais mieux étre béte que méchant. Je yous ai dit aussi que J'étals un pacifist» paree que j'étais paciflque. Jo vous ai demande* si c'était pour les pauvres qu'on faisait lat guerre. Or, les pauvres — dont Je suis, déoou< vrez-vouó 1 — ont volx au chapitre, puisqu'ila* représentent presque toute 1'humanité. Nou» avons bien le droit de liaïr la guerre, n'est-c* pas ? Et puis. nous sortirons de cette aventur» les mains pures, l'estomac et la bourse vides* tuberculeux ou manchots. Oui, oui, nous avona le droit de protester et de dire: «Notre ennemi est celui qui ne veut pas la paix.» Vous, m'avez demandé de raisonner. Je vous ai dii que je ne raisonnais Jamais, que J'étais vemi au monde aveo un coeur dans le crAnc. Qu'est-ce que les pauvres doivent è. la patrie % Les prisons, los maisons de correction, un sa* laire journalier d§ quatre francs plus oi* moins, un ou deux ans do «raarlonnettisme » dans une caserne, quelques loques dont on na veut plus, 1© sou Jeté par la fenètre, l'lnr&ma loi sur les acoidents du travail et — merci.' enfin I — le tardif hospice, la rente ironique ^ la veille du Départ. Ahl les pauvres vieuxS tralne-mi8öre auxquels on permet de mourir a la douco, après quelques mois de béatitude. pour qu'ils n'aillent sans doute pas témoigner contre la société auprès du bon Dieu... Ah! je vous alme bien, vous, Ami, qu$ m'avez embrassé sur mes Joues caves, voua aussi qui m'avez dit qu'on devenait meilleiir eix ma compagnie — c'est le plus bel éloge qu'or^ puisse me donner — Je vous aime bien tous. Je dois pourtant vous adresser un reproche^ Vous no recevez les pauvres que lorsqu'ils sont des artistes. Vous m'avez montró des souvenirs-de Steinlen et de Rictus: avez-vous songé aux Irères des deux apOtres T Vous m'avez conduii chez ce grand peintro taciturne qui, durant-une heure, nous fit dóflier des tötes pitoyables devant les yeux. Avez-vous vraiment songé aur' modèles ? Pour entrer chez vous, le pauvre doit avoir un passeport artistique. Je ne vous ac-cuse pas de snobisme : non, vous êt-es sincèros, mais jo ne eais pas sl vous avez !• oourago de regarder en fac« la misère laid® et crasseuse. Si vous la eroyez méchante, vous vous trom-^ pez. Vous ne connaissez que les pauvres des cours d'assises, oeux qui ont compris qu'ils avaient le droit de montrer leurs dents lon-gues. Mais il y en a d'aütres, les pauvres de mon coeur, les Résignés. Ils sont intéressants, eux aussi, croyez-moi I Si JUctus ne vous jxvait pas tordu les eo- Slercredi 26 Ao&ï 19t& JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes té' • — E°

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