LA BELGIQUE PPiX DFS ARONMFMfr'NTÇ ADMINÎSTRATÎON ET RÉDACTION Petites annonces. « » • » 1 v 1® Dgne, fr. 0.59 ,l 31, JtâoZLta&ne-aux-Iîer'bes-jPotaçrères, J3JRTJ2UEjZjLE3 f Réclame avaiJt les annonces . a — 1.23 t. mois (février), fr« 2*55 2 mois (février-mars), ft» 5.10» bureaux : DE 9 à 17 HEURES ^ i Corps du journal ■•••«« • 5.00 LES DEMANDES D'AB^MENT SONT REÇUES LES RBCLAM.ATIONS CONCERNANT LES A BON- 3BT A DMINIS TUA. TION , 2>a iO VB à ±8 H* e* de 15 i/* à 17 heure* PRIX DES ANNONCES j ^ \ ^ EXCLUSIVEMENT PAR LES KEMENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES . ! °r° s * ' •••••<« ^ BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLL'SiVEiîENT AUX-BUREAUX DE POSTE. * JOS. MORESSEL, DIRECTEUR 1 CoIn && Eleveurs « ir— jQujourd'nui : SIX pages. LA GUERRE 919' jour ds cuorra Bien. à signaler sur aucun front. Les Etats-Unis et l'Allemagne LA RUPTURE, NON LA GUERRE Berlin, 5 février : M- Gérard, ambassadeur des Etats-Uni si à Berlin, a reç-a cette nuit son ordre de rappel. A 1 l'ocre, lo ministre n'avait pas eu-cure demande sus passeports, mais o;i pensa qu il le^ r-cLuneL-a dans lo courant do après-midi. La plupart des correspondants1 dfci journaux. américains retourneront autx] JEfLais-Unis.j (Berlin, 5 février : M. Oérird, aimUtissarUefar elles» Etats-Unis à Berlin-, a demandé ses passeports. ! Londres, 4 février : U A.g-ouoe lieu 1er apprend de Washinigton: — Le m'nisbère des affaires étrangères a dbnné l'ordre aux ambassadeurs, ministres et cousais des Etats-Ufcis en Ang'lewe, en Fr.uiCe, eu Russie, au Japon, en Roumanie, eu Serbie, en Grèce, eu Egypte et au Al troc d'alxuidonner la cM'ense dvs intérêts allemands dont ils étaient chargé. Le mmisièra des affaire® étrangères leur a fait savoir, d'autre part, que la difausa des intérêts américains en Allemagne a ' t.) confiée à la Hollande et o i e d s intérêts japonais t-b serbes à l'Espagne- Le dernier passai est aussi chargé de la défense des intérêts roumains eu Allemagne*- en atien-dant que le gouvernement roumain donne d'autres instructions." Londres, 5 février : On mande de Washington à l'Agence Reuter : — Ixi Commission sénatoraîe a adnrpté dix-sept ptra/^s ùe loi desîia s à em p< e :er les violations de neutralité; le prési "bnt Wilson en avait demandé le vote rapide- Des faux en écritures et de fausses déclarations faits en vue d'obtenir un passeport sont passibles d'une peine de cinq ans de prison, i 'es iacenciics volcwtaires, la destruction de machines ou le placement de bomi^jes sur des navires américains seront punis de dix ans de prison. ' La îlaae, 5 février : Les joujri' Wfx hollandais publient une dépêche de» Washington, dat'e du 5, d'après laquelle le président Wilson a Finie tion d adresser aux Ettits neutres une note les icvitwi.t à a/ppiujver sa protestai ion contre Pfiiiîârurle de 1" Ati lomagine envers le commerce maritime des neutres. Cet;e d-'-ma, o ie constibaenait le eoimmoncemen t d'exéou i >n d'un plan consistant à s'employer en com. mua au, gramrr t rétablissement do la poix et de la défense des intérêts des pays neutres. Londres, 5 février : L'Agence "Reuter apprend de Washington que le.* représentants diplomatiques des Etats Unis à l'étranger ont re<;u jvour instructions de faire savoir aux gouvernements neutres que M. Wilson croit que 'a paix s'ensuivrait si les neutres suivaient l'exemple des Etats-Unis. Paris, 5 février : Le ,,-Toiurnal" f ;it remarquer que la demande du pr ésident Wilson aux neutres de ee joindre à lui cro une situotion extrême ment i?,tressante. Il est possible que tous les intéressés n'acceptent pas, étant donné que pour la pVipai t d'entre eivx, par exem-plo pour la Hollande, les pavs soand'inaves et la Suisse, le danger serait particulièrement grave. 1 Francfort, 5 février : On mande de New-York à la ,,Gazette do Francfortf' : — Dans les milieux parlementaires, l'o-pi-niaQ prévaut nue, vu l'attitude qu'il avait p»isa duns l'affaire du ,,Susseix", M. Wilson ce pouvait point no pus rompre les roi a. i ion® avec l'Aîlamagne, mais qns La ffuerre ftvc-c elle, sni.f imprévu, n'es1 pas vraisemblable. Jusqu'ici, l'on ne connalit, en fait de préparatifs militaires, qme la proposition d'un groupe de députas qui, non pos au nom d'un parti mais de leur propre initiative, ont demandé l'émission d'un emprunt de guerre de 500 millions d£ dollars, et 1> mohiJisrièion de 2 millions d'hommes. Le Congrus ni ses diverses commissions m'ont bouge jusqu'ici. N'ombre de drapeaux américains sont arbor * en ville, mais on. n'y voit pas trait d'enthousiasme belliqueux. Los cermamwLméricOjLns se montrent très réservés." Berlin. 6 février : On mande do Newi-York à la „DcutsicIia Tag•eszeifcung,', : — M. Wilson a délibéré aveo le<9 membres du gouvernement, c.!on|j plusieurs oui appartiennent au parti démocratwiue du Sénat, ue sont pas arrivés à se mettre d'ac-corfî. .\î. f?#one s'pst prononcé contre une ab:u'j,de intitin-Jgeante. • . A New-York, do nombreuses manifestations en faveur de la paix se sont produites.f Londres, 5 février : I On mande de Washington que <TefJ lettres et dips i'IOliTaimmfN oon«cfillantt fortement au Présidaient de ne pas décVirer la guérit ^ l'Aljecna^rno ne cessent d'afiluer ti la Maison Blanche. I New-York, S t rrier : I On mande de Washington à l'Assocklted Press : On no sait) pas enicoro exactiement s» la nipture des relations «lfiplmna.riniH«9 a.^e* n'AUema^ne sera suivie d'une nnnî-ure ana-av'*° '' Au triche-Hongrie- O^Ilo^i a(7ant an toutefois conformer son attitude ù relto de ?' Allemçigfne, on s'y attend, si ce n est dé>à fa't,. I^es in s (.motion s données à l'ajn-te^sa/Jqufr des EjJLYtS-Uai», M. Gtéxard, do rermer îmm'tnarenv^nD i amnassuoq, uni fermer les consulafii americiUns en Allemagne et d'ordonner à tous les attachas do légation-, agents consulaires et commis de quitter le tKîrritoire allemand correspond à une rapture complète des relations. Le vice-président des EtaiS-Unis, M- Marshal, a dit qu'il souliaitait siaoèire.nent ne pas voir cette rupture, qu'il était impossible d'éviter, entraîner la République dans la guerre. l>es i'UC3 de Washington ont leur aspo t ordinaire- A l'heure mome où le présulint parlait an Congrès, les affaires allaient leur train comme d habitude- A Newi-York, la uouve.le de la rupture a soulevé une vive émotion1. I.'eiâ nu Miites'tations patriotiques sa sont aussitôt produites; les Umques et les (arasais de Wallstroet ont hissé le drapeau étoile- Au cours d'une réunion tenue hier soir a Madlison Square Garden, M. Bryan a été vi wimenfc ovationné par cinq mille personnes quand'! il a dit qu'il otwnSi'dlt'irait comme un devoir pour les Etats-Unis de no pas d;V'.larer la gnierre, s'ils n'étaient pas' formelti-ment aiMaquits. •— Aucune nation, fu-t-il dit, ne nous a provoqué jus'qnrâ prrsent, et à mon- sens il n'est pas vraisemblable qu'aucune nous {irovoquc. Mais nn'uue, si dîtns- un moment de sureJxciration l'une ou l'autre nous piro_ voquait, nous ré{.»ondioiis : Non ! '' On a encore approuvé M. Uryan -lorsqu'il a di t : — Si un pays qiuoloonqne doit prendre I1ini1ii'ative de préparer les voies à la paix, pourquoi ne serai'i-ce pas le notre 1-" Londres, 5 f évrier : L'Agence Reuter apprend de Washington : — Oui dit que le gouvernement n'a pas l'intention, de saisir les navires .marchands allemands sa trouvant dans Ls ports américains, car cela constituerait un acte de guerre. Washington, 5 février : On annonce officiellement que les mesures prises par les autorités de Panama contre les navires allemands ont Rans doute un caractère provisoire- et n'ont ^té décrétées que pour empêcher leurs éxjjuipages de les faine sauter, ce qui aurait endommagé le canal. New-York, 6 février : Une escadre américaine, qui croise dans la mer des Caraïbes, surveille lo canal de Panama et les navires venant de l'Atlantique. Plus de mi'le sujets américains sj trouvent actuellement en mer, faisant route d'Europe- vers l'Amérique ou vice-versa et l'on craint pour leur vie. Le gouvernement a décide do ne plus délivrer de pnssjporo aux citoyens américains qui. veulent partir pour l'Europe. Paris, 6 février : On câble de New-York au ,,Matin" et à l„Echo de Paris»" que le gouvernement a cjécr-'tj> la censure mi lit lire provoniivo de toutes les relations post-îles et télégraphiques.Washington, 4 février : Le gouvernement a fait savoir aui ministre de Belgique que les Etats-Uuis ne rappelleront pas leurs représentants diplomatiques de Belgique, si-fif si lès autor'tîs aie-mandes leiur rendent un. séjour plus loug-uupossible. Les Américains qui travail eut pour la Commission de secours resteront aussi provisoirement en Belgique. Londres, 5 février : L'Agence Reuter apprend do Manille que les douaniers qui ont examiné les vapeurs allemands réfugiés dans ce port ont constaté que sur n«uf navires les macldnes avaient éfcé détruites et que sur les autres on avait chauffé les chauciérps à vide. Le ,,Daily Chronicle" apprend de New-York qu'on a fait des tentatives pour rendre inutilisable le vapeur ,„lvronprtuizeissini Ceci Lie". L'équipage a été conduit au 1m-rea/u d'immigrai >n. Le navire est ga.nléi par deux- cents agents de police. Lors do l'examen du navire autrichien ,,Himalaya', on a constaté que les machines avaient «'t' pa,rtiellle;ment détruites à coups de ]>ioche. Le bruit court que le vapeur ,, Vaterland', ancré» à Iloboken, a été endommagé et que 'es réparations exigeront plusieurs mois. 'Berlin, 5 février : L'Agence Router apprend de Washington qu'imiiuédiatement après Çiue fut connue la nouvelle de la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne, un incendie a ''oîafcé dans le stock de marchandises accumulé à New-London pour r-tre cliargjé à bord, du sous-marin ,,Peutschlandl". A ce sujet, l'Agence Wolft fait remarquer que le ,,Heu: schland'' n'a pes effectué som troisième voyage en Amérique et qu'il se trouve dans sou port d'attache en Allemagne.Berlin), 5 février : D'après un relevé publié le 5 février 1915 par la „New-Yorker ftaatszeitung", il y a dans les ports américains trente-cinq vapeurs de la Hnipag^ douze eu Nord-leutscher Uoçvd et huit die la Société pétrelif-Ve germano-américaine. Ces navires jaugent au total 445,000 tonnes en chiffre rond. Il faut y ajouter le croiseur auxiliaire ,,Prinz Eitel-Frierîfrich", du N'oiddeutscher Lloyd|, et la prisa allemande l',,Appam". Lomdres, 6 février : On mande de Washington au .,DaiLy News" : — Lo ministre américain do la marine a télégraphié à Ouatanao (île da Cuba), où *e trouve uno civision de vaisse:mx do ligne de la flotîo dé l'Atlantique, de tenir les navires prc's à appareiller. Un bataillon do mi'ine est arrivé vendredi matin de Baltimore à Washington prvur surveiller les monjuments pulvlics. I^es télé-irrammes ro us des auties jvartios du p^vs annoncent que des mesures identiques ont été pri^s dans les g^-andes villes. Devant les fabriques de munitions, les perdes de garde ont été renforcés. Londres, 5 février : L'Agonce Renter apprend do New-York nue In. canonnière a.llmia/nde ,,Oetver", (lud éta t internée à rionolnln, a été incendiiéo ot détruâto par son- propre équipage. Berne, G février : D'après !es joumflnx suisses, uno dérobe ^ de New-,York annonce que le gouvernement ainerioain ne aenvre plus de passeports aux citoyens américains qui dCaircut se rendre en Europe. Amsterdam, 5 février : Dans un article consacré au message du président Wilson, l',,Algemeen Liandels-biad'" oppose uue fin de nou-recevoir à la demande faite par les Etats-Unis aux pa-ys neutres d'adopter leur attitude vis-a-vis do l Allemagne. Le journal écrit : — 11 est évident que notre devoir est do dJendre nos droits du mieux que nous pouvons;* mai3 la quesdon est c|e> s^ivocr si la meilleure m:inière do les défeudire est d agir comme le faut les, Eteits-Unis. Le président Wilson lui-mômë doit adme'tre que la situation d'un peirple de G mi ii >ns d bal i. tants, qui aurait à défendre uno frontière d'environ 400 kilomètres contre les arm.'eft :illemandes, est différente de celle dune nation de 130 mil i >ns d haletants séparée do l'Empire allemand par l'océan." Dans le ,,Tijd ', M. Schroeiciècr écrit : — 1-es deux j"sartis belligérants nous font sériausement souffrir. D autre part, pourquoi une attern e au Droit aes gijns cevrait-elle niécesSairemeint avour prjar cousia yivance une diéclaration t'e guerre e& pourpioi une protestation r.e seirait-uile p..s aussi utile et aussi honorable qu'un recours aux arnus, s'il était établi que celuii-ci no modifierait en rien ta situation en notre faveur, «Bais augmenterait au contraire nos misères 't L'exemple des autres peits peup.es, <jui ont appris à leurs dépens que la £|uerre moderne exige dv& moyens que possèdent seul les grandes puiiasances, doit nous servir de leçon. Nous cevons, en outre tenir compte do notre situation typographique- Même s'ils entraient en lice, les Eiats-Unis ne verraient pas ravager leur territoire. Qu'oui mette en ba'ance la situation de notre pa^ s, vivant mOme dams les conditions éoonomi <iues les plus défavorables, avec l'enfer quo nous amènerait la guerre." Copenhag«ue, 4 février : Un membre de La légation américaine, interviewé par un collaborateiur <J-1 j Airiia.i ,,Politiken ', a exprimé l'avis qu'un véritable état de guerre était peu probable. Copenhague, 4 février : Lo journal ,,1'oiii ilieti" écrit : — On peut diisouter hi question de savoir* si ta participation des Etats-Unis à la guerre mondiale influencerait plu&pu moi»s T'orteuient la situation militaire, mais personne ne saurait rester ini'ûfférent vis-à-vis au fait que, si les Etats-Unis entrai'.' t en lice, alors que de toutes les puissarc^ neutres ils sont les mieux places pour intervenir efficacement en faveur de la celle-ci s'él lignerait encore plus de nous. Les» Pitife neutres risquent désormais' d être entièrement isolés et îear sutu'itian donc sérieuse. Il convient dé conserver son cnlme et-son sang-froid et de s'eff rcèr di maintenir la vie économique, malgiié »es difficultés et en espéi-ant que Lù tempo n'est plus éloignié où la paik nous sera rendue." Le ,,Social Demoicraien" écrit : — La. rUj tiu re des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et rAllemagr.e ne si gn.fi3 pas nécessairement que la guerres entra ces deux nations soit m vitable; mais si elle ''datait, il ne semble pas qu'elle puis s.» >no<îifier e^sentielUe,meiit la situation militaire actuelle." Stockholm, 4 février : L\,Aftenblad.'et'' sa demande s'il est passible aux Etats-Unis de jouer un r>le décisif dans la situation politique actuelle. — S-i, dit-il, M. Wilson. se confinant dans l'office de négociateur, réussissait, grâce à la puissante i-faii-nce dont il dispose), à convertir les belligérants à la paix, il s'assurerait la reconnaissance du monde entier. Mais que peut-il arriver s'il inter \ imit dans la guerre aux côté® de l'Entente *? Assiuré-menit, les Puissances centrales sont) préparées à cette éventualité : elles n'ont) pas pris à la lVvre cet e mesure grossadecon-sèquences; elles ont longiuement et minutieusement) examiné la question, et comme leur examen et leurs échanges de vues ont d'ur£ un an, il n'y a pis de doute qu'elles ont parfaitement pesé l'importance de toutes les conséquences possibles de l&ur d'càsictni. Klles ont pris certainement ces précautions si grandes qu'on peut dire que les Etats Unis ne pourront gagner granc'chose à prendi'e part à la guerre. Il est hors do conteste que leur participation sera da maille importance en ce q,ui concerne les opérations sur les champs de bataille et il e-t à tout le émoi os fort douteux que la flot'.c américaine soit prête à livrer lia taille. I/o but j acti:<Tametnt ]K>uirsuivi par i'Al'e. magne et l'A a tri clic-Hongrie efc»t- de paralyser les arrivages de produits alimeiiiteirea dest.injécjs aux puissances occidentales de l'Europe : or, le tonnage allemand que l'Amérique peut saisir et metfcre à la dis. position do l'Entente n'est pas supérieur à celui que les sous-marins allemands ont coulé rien que pendant le mois de d'eem. Kre. A tout prendre donc, l'intervention <f0 M. Wilson n'e-t pas du tout «à même d -rendre la sifcaction de> Putissaac^s centres désespérée : elle pe.:it tout au plus la rendre mi peu plus difficile." Berlin, 6 février : Contrairement au Tarit qui circulait hier dtans_ les milieux po> i iques au- sujet d'u^e réunion prochaine du Reich^tngt, ou ftoufe au moins de sa commission' bnclQi^taire» A. l'ct^-casifli du confl't avoa i«s Etatst-Unis, le ,,Berliner Tage 1 b'' annonce que pa^sonr.© n'a l'intention) die convoquer le Parlf-ment- ■Berlin, 6 février : Le ,,Berliner 'Paioreibla't" annonce nn il r^*-sulte des stâtisfi/nie» étab'ies r^^emmanit ]>a.r l'amlvîssarlé dés Etats-UV n fRerlin que le nombre des c t^-ens américains i\'^,idant en Al'oma.gne s'élève à 2,600. tP.eme, 5 février : Le prônent Wilson a envoyé une m t> au gio(u,vornement suisse, l'engageant à ado"; ter l'atiibide dés Etats-Unis vis-,Vvis d l'Allemagne. I/e Conseil fédéral s'est occruiw' de cotte nota et a rédi,<ré |a réponse de la Unisse': el'e re sera publiée que lorsori'eHc sa trouvera entre les mains du gouvernement américain. (Berne. 5 février : > rVimmmtanti la proposition du préM^nt ■Wilson qui engage la Suisse à adopter l'at- acuce des iLtats-unis a i ogara ce • ai:#-uague, le „Berner Tageblatt" écrit : — Il est protiahte que la Suissa déclinera poliment cette invite. No^re pays se trnt.ve •ans une toute autre situation que les Etats-Unis vis-à-vis du blocus. Nous n'avons pas le navires marchands à perdre et, d'autre part, la rupture des relations dioicunatiques avec l'Allemagne aurait pour consécpience le suspendre notre vie économique." Londres, 5 février : Le d Tpartement d'Etat annonce que la riollande s'est chargée de la défense des ia-îiérêts britanniques en Allemagne. LE BLO CUS~ALLEMAND % Paris, 4 février : UAgence Havas apprend1 de MacVil! : — Le Roi d1 Espagne a demandé klégra-phiquement aux i'uLSsiaineeS ceuitrales une piolongatio'n du dk'lai donné aux navires espagnols pour quitter la zone bloquée, le sou/veram, rentré à Madrid1, s'est longuement entretenu- avec M. llomanoi.es. * ♦ ♦ Madrid, 5 février : La ,,Coriosp'jiudanzia da Es'^ana"" dw.c les accainiuirnfees avec M. Romauone-, pr si-dent du Cons il des ministres, so. t cxnnueà, dit que la rûpon.-e du g-ouveruement es]a jrnol à La mite allomande ne pourra Oiire envoyée aussi promptemient que lo go wnrre-ment Peut désiré. Divers poin.g, réolnmant un exatnea tr. s api] ^roi'cn.di, la no.o ne ^sei-a sans doute pas prete avâmt tnois jours. * * Madrid', 5 février : Les armateurs de Barcelone corfirmeot, l'accord avec lo gouvernèinienij,' l'arr t de !a navigation vers les Philippines. Dans le porb de Valence, tout trafic a cessé. On rramt q-ue 2ô,000 ouvrieis ne soient nâduits au cliômage par suite de l'arr t '"'e la fa-l irisation dc-5 caisses d'emballages pour • ranges. Le vapetar „G-uodalquivir" a déchargé la cargaison d'oranges qu'il avait prise, à bord et a aniïulé son contrat. * * * Madrid, 4 f évrier : A Valence, j.L siaurs navires chargés de fruits ont décidé de ne pas prendre la mer. Des délégués de la province de Valence Avatuent les quantités de marchandises Ho-linges dans les ports dhi Levant pur le blocus allemand à 21V)1,000 caisses d or a Age s, >l-00,Cv}0 fûts de vin et 300,000 barils d hu.le-** * Madrid, 5 février : T es |o!: r ; p. : de Madrid ,,A. '.IL 0.", ,,Tribuna" et ,,Correo Espagnole" déc'a-! rent quo le« motifs qui ont poussé 1 Alle-j magne à décréter le blocus sont sérieniK et I ;ue toute la respousib litê de la simulation retombe sur l'Angleterre*. * A * MiLan, 0 fôvrîer : A la si.:s ta de 1 annonce de la guerre à o! tronce de« sous-marins, le gouver emeut a interdit 1 e^nortabion des produits alin eut tair°s en Suisse. Les navires- r en lies ne peuvent pas quitter 1-s ryerts italiens. A Milan, l'administration des pos es 'a annoncé qrc la courrier jostal aniéroain re S'-rai expédié par mer qu'aux risques il périls des int^res^. I es communications maritimrs a\cc lo n-rrl de l'Afrique sont interromp>ues depuis le 31 janvier. T e port de Gênes reste proviscircm© t Tanné. * * * Vienne, 6 février : On annonce quia depuis le 31 janvûr aucun; navire italien n'a qui' té le port de Gônes1. Les stocks d? charbon qui se trou-' vent dans le" port efc qui appartiennent à I l'ÉJtat suffiront encore, parait-il, pour trois semaines. ♦ * * Berlin, 5 février : M. Hetlfferich, secrétaire d'Etat à 1 intérieur, a fait au correspondant du journal norvégien , ,Tidens Tegn" les déclaratitons stuivar.t s : — Nous avîms décrété la giierre à outrancn des sous-marins parce quo nous voyons en elle un moyen certain et efficace d'abrVer la durée des hostilités et ae mettre une t'o s pour toutes fin à. la tyrannie qu'exerCo J.' An-gLterre sur mer- Sans dou'e, les nefli<res •louff riront-ils de la guerre des sous-ma rus ; mais ne souffrent-ils pas déjt aujourd'hui, dans une mesure tout timplemenit intolérable, de la guerre économique poursui\ ij pat-la Ora.ncTe-Prata.gne 1 Darmindl^z à votre proj:ra gouvemetme^ t et A vos compatriotes pur quels mauvais traitements et sous quelle pression- l'Ande-lorre force les navires norvégiens à embarquer de la contrrelxindé pour l'An;gleter o •ilors qu'elle étrangle votre pêcherie et votre isadustrie, en refusant sans avis préailahle :e vous fournir du charbon. Vous pouvez '^re convaincu qtie les difficult/s nue vuhl-dra la nouvelle guerre des sous-marins à la Norvège seront peu in portantes en comparaison des manx et des dommages n.ue la ÇHieï'ro économique de l'Ang^ef'rré a infligés t votre pa(vs jusqu'à uréseni. De notre côt\ nous ferons l'impossible ]>our attAni;er los 1 fi5 cnlt^s ^ résumer pour vous de la. g", «"ro dos sous-marins. .Te sais que la question din charbon esfr- d'une importance primoi-d'inle r»our la Norvège efc, quoique nous a<vons lous-m'lnxjs en cp moment, par suite du im-"'C intanise dé n^s chemins dé» fer, certaines 'ifïcult's di'aonrovûsirtrmclmctnt, njous pmur-rans vous aider. Nous a'vons augmenti'î 'K ti-a exportation de charbon pour la ?uMp, "•vrrtrtatioji ahandonnée p^r l'Anis'lets-a-e d's 'o début de D ""'terre, de 4^o.^l'> bon'- esi em à 4 millions da tonnes en l^-lf>; <© ^it, vouv montre ce dont nous sommes envi'à es, malgré la guerre. Nous ne pouvons 1 otoïs reculer et nous irons jusqu'à la vicaire finale. 3c suis convaincu que les nen-fro* nous en seront plus tard reconnaissants."* * * Tya Tîave, 5 f vrier : T1 rs ilte dos inf ormations re ues de I.on-'ras qne, depuis la di'o'nmtnon du 1 l 0n« dlema.rd. les autorités, nip délivrent 71rs de •on-np.issoménts aux na v'Îior^ rentre^ qui se 'fouvent dans dos ports britanniques. * * P.e-'ia, 5 février : Ort annoncr mi-o l'Anele^errft forc-o ihug navires n/eiîtraé» à feire escale à Kirk-xTor.iv Amsterdam, 5 février : Les journaux publient la communication suivante éjoaauant d'une agence de pies^o : — Ces derniers jours, les ministres dieg affaires étrangères, de la marine et des colonies ont délibéré à La Haye avec Les représentants des compagnies de navigation et du Nederlandsohe Overzee Trust. Ces deSibéralions avaient trait aux mesures qui s'imposent à la suite de la nouveie crise do la navigation. Aussitôt que le ministre des affaires étrangères pourra se rendre compte des conséquences de la situation-ainsi qu'elle apparaîtra après les- échange* de. vues, qui ont lieu entrp le gouvernement néerlandais et les Cabinets de Beriin et ce Londres:, on otaminera à nouveau les mesures à prendre. En amendant, aucun nu-\ire, j^as m-*me les mail, s postes de la Compagnie Zeeland, ne prendront la mer. * * ♦ Berlin, 6 février : On mando dé La Ila^ve au> „Bierliucr Ta-geblatt" : — Les ports hollandais sont de nouveau complètement fermés aujourd'hui. Un grand vapeur anglais, rappelé par masure da prudence, a coulé peu aiprès avoir quitté les eaux territoriales néerlandaises.* .* * La Haj'e, 5 février : Le dépaitemenb des affaires étrangers a té avisj par la légation néeriindifiise de Londres qu'aucun navire neutre ne peut quitter les ports anglais. » * » 'Batavia., 5 février : Les paquebots et les navires marchands qjui ont qui ti é Batavia ont. reçu l'ordre co ^a rendre dam» le port le plus proche et d'y attendre les instructions du gouvernement néerlandais. * * # Christiania, 5 février : Dans les milieux politiques, on' s'attend à uro nouvtl'e conférence des trois gouver-arjments scandi naïves. Les communicaiions p-ar mer avec l'En-10!ite saut en co moment fcojut à fait interromprez. La posta n accent e plus de courrier postal pour les Alliés. Le publie est nerveux, mais ré&igaié. ♦ * « Copeniihaigue, 5 février : Loi ,,Nhitional Tidsmb" écrit que plusieurs vapeurs danois ont quitté les ports anglaâ&. * * * S'itoekholm, G février : Le roi ce Suoîe, rentré de Copenhague 'e 5 février dans sa capitale, a onvoqué immédiatement un conseil de ministres. DANS LES BALKANS EN GRECS Athènes, 4 février : Lots ministres 'd Angleterre et d'e E,iï'»ini',o se sont entretenus successivement avec le mi-aist'ie des aifaires étrangères'au su/et de "c las des exige: ces da 1 Entente ausiqucl e=5 la Grèce re s'est pas encore soumise- Le gouvn-aiemeat; ne fait aucune communication : to; tal'- is, on es ime que la situation se dé-v.V-Pppe favorablement et qu'il est à pré-xoir que le blocus deviendra moins sévère, car ses conséquences se font très aérieuso-mant sentir. DÉPÊCHESDIVERSES Paris, 6 février : L'auiirai Fournet a été relevé de sas fonctions et mis ù la retraite. * * * Paris, 4 février : Le ,,Matin" annonça que, par ordre dé ia police municipale, des dépôts et des comptoirs do charbon ont été établi» dans .0 hall de l'Opéra. * it ♦ Paris, 2 février : Plusieurs incidents se sont produits avant-hier à la Chambré. M. David, an-citin ministre do l'agiricultiure, a demarulé (jue les- ouvriers agricoles appartenant aux c'asses cHr 1S90 et da 1891, ainsi que le» hommes de la réiserve territoriale, pour autant qu'ils soient pères de cinq enfants ou veufs avec quatre enfants1, soient employés aux travaux agricoles. Lo général Lyanùiy, rainJ^tit) de la g-uerre, a répondu quo le gouvernement avait pour devoir de concilier les nécessités du front et celle® d'e la vie économique d'u pays et que la solution ùe ce proWèaia était évidemment do la plus extr'tne urgence. Le cabinet étudie en ce moment la mobilisation civile, mais cola deit so faire syst ma'iquement, au milieu d'une oollalx»-ration attentive du gouvernement,, du haut commandement do l'armée et des commissions du Parlement, et non au mx^en d'ajnendemen s. Si la propos tion de M- David- était acca t'e, 235,Oi,ô hommes seraient retirés du front, ce qui est inadmissible. Lo ministre a ensuite posé la que^ion de conliance et l'amendement de M. Diavid a t ' îejer.é. 1 M. Si.to Quenin, dépité, a demandé onu suita que les ecclésiastiques, încorjioréiî seulement jusqu'à présent dans les coi*ps sanitaires, soient erTÔks dians toutes les formations, même dans lds troupos de com-bat.M Mag-i.net, p^ident de la Commission dé l'armée, a repioussé ce'te proposition, la Commission examinant déjà un projet de cette nature. Lo génr'trai Lyautey s'est pallié à la f 'j'.-on de voir de M. Maginot. Néanimoirs, la Chambre a adopté la pro-pcsiitirm Quenin^, .par 337 vo-ix coui're 152. An coars du vote, quelques daputrs de 'a droite ont romarqiuté qmo M- MalvyK minis-fcixa. s'alïstondit. Ils ont fait remarquer sotu attitude au giénéral L(va"*ey, qui a- arprimé son indignation en termes sfivère». De vives altercations se so»it aaif^sitiAfc pro?Huiles eii're "M. M-aJvy, M. DaJimier, sons-^orrV taije dl' Ebat, et le gVki^ral Lyautqv, qui s'est) bru«»iuiement levé et# a quitté la salle. 'Poule la prasse do droite s'occupe fié o.»t incident et attaque les soc'alistes et le5» autres députas qui ont vote la prrçimRiMoa C^uer.in, disaint quo l'union sacré© aéterom-pre-Ija presse cléricale pfit très irritée €ft déclare que l'attitude de MM. Malvy et Dali-ntier est incuavenante- •uommaniques Oiusisls CoasrGuniqusa des Puissances Centrales. Bertlin, G février. — Officiel de ce midi ti Théâtre de la guerre à l'Ouest. Par suite du temps froid et Iwuîueaiix, l'activité de 1 artillerie et des aviateurs a ta peu imporrame. Entre 1 Ancre et ia 6ouime soiUuuiout, le duel d aa'tl.eria a ét^ passagèrement violent. Des opérations effectuées par nos détachements ce reconnaissance, dans ia r,égu>a de la fcjomme, sur la rive onenrale de la vleu.^0 eti sur la frontière lorraine, leur ont permis de t'airo plus d une troniame da prisonniers anglais et français et. do ra^ nioiicr quelques mitrailleuses. Théâtre do la guerro à l'Ls(j. Depuis la càte da Riga jusqu'à la règi«m où est située; i'omboiuchuro du Daiiubé, pafl d'événement ]iar tic u lier à signaler. Fr,ont macédonien. Canonnades violentes à certains mom,enâ3 dans la boucle do la Czerna et dans 1 uJb laissement de la Strouma. Berlin, 6 février; — Officiel d'hier swir i\ D aucun des fronts on 11 annonce une afl» tion de quoique inipurtance. v * * 'Berlin, o février. — officiel : l>aus la soirée du 3 vrier, un liydlrou plane allemand a in'tensiveméufj botnitni-dé , lai L'isudiatioiis du ixun de Dunkcrque-i>auJi un hangai- liiisai;t partie cb ce.5 ânsa.lia. lions, un incendiie a éclaté, que nos avian leurs, lors de leur retour, ont eu cure pu observer de très loin. * * 4 Sofia, 5 février. — Officiel du grand éfcti-inajor : Front macédonien. Dans la région de Bito'ia, activité ascioa grande de l'artillerie et fusillades entre dén tachaments avajices. Sur le reste du front, canonnades modérées habituelles. Au sud de Seras, engagements entre patrouilles.Dans la vallée dii 'Vardar et à la côfflj d'Oriano, activité des aviateurs. Front roumain- Bien d'important à signaler. 1 * * * Oonstantinople, 5 février. — Officiel diaf grand quartier général : A-u<itin événement important à' sur les divers fronts. Communiqués des armées aillées Paris, 5 février- — Officiel dé 3 heures^ Au sud de la èoiiimo, un coup de main ennemi, dirigé hier en fin de journée sar in>s trancaées de la région do Barleux, a été re k>ussô. L'ennemi a subi tfc s jxa-.ea sensibles et a laisso des prisonnieis SutieJ nos mains. Au cours, de La nuit, nous avons réussi, sans aucune perte, plusieurs incursions darui les lignes ennemies, aotimment dans le sec-leur djss Chambrettes', au- nord-ouest de l'on-tnA-Mousson et en Alsace- Nous avons ramené da matériel et des prisonniers, ùoai un officier- Nuit cil me partout ailleurs. Aviation- — Dans la nuit du 2 au (5 ££• vHer et dans la nuit du 4 au 5, nos escadrilles ont bombardé le champ d'aviatÉoa îe Colmair (AlsacQ), les usines militu.rx*f In Ron hach, les gai-es de Clnanrev, H au et Appilly. I?n incendie a étà constaté daufS les bâtiments de cette dernière gexo. * * * • Paris, 5 février- — Offieiel da 11 heures t •Tournée rcsbitîivement ciilme. Ugi coup dp main sur les tianch^es er4-nemies du Rcichsakerkopf (ouest de Munau ter), nous a permis do faire 10 prisonniers! <ït d'e capturer 1 mitruilleusa. »■-« wut*vticrsmsx*A*Ka*,*wrwr7>a£ Dépêchés Diverses • t » Milan, 5 février : 1 - L'opinion publique so rend compte de la gravité dé. l'heure» ni.'oue d.;S j-oururaux, Ma que le ,,Popolo d'Italia", estiment que, jm>ut des motifs d'ortie finaa.c ers, 1 Itilia :>e saurait mener ;usqu/au bout une guerre d'épuisement. * • • Borne, 4 février : On annonce officiellement que tous le* hommes nés pendant les quatre premier® mois de l'année 1899 seront examinas par les conseils de revision entre les <15 et 25 février- Tous ceux déclaras a^tes au k«% v-i^o pp.ront immédiatement enrôlés dans lj| territoriaile. * * • Copenhague, i février : Aujourd'hiii est er.tré au port le grandi vapeur-ci'erna américain „Archibaldl", aam. najit du jxH-role et fié la benzine; sarn rivée permet de faire face aux l'esoins (dus urgents. • .* • Gotel>org, 5 février : T>vs négociateurs suédois ^ont arrivés! 0i ma«irv de LoncJres, à Hi>rd du rapoujg „Thule". M- Marcur Walteuberg a d£«3ouâ à an collaborateur du Bureau télégraphique suédois qu'il oe pouvat rien dire quant an« résultais des poiurptirlers et qu'il ne 1p*>u-vait dire davantig-e si les pourparlers étiiionll terminés ou suspendus. Les né^ooi'.ti?ni>r^ «ont immédiatement partis pour Stockholm* • t » Fëtrograd, 5 l-' vrier : L',,Utro R<«si.ii" dit de source autLriafli we 1« présidence du Conseil dés mini^rrai a été offerte éni ftimte Bot?rfeisky. Ccfljii-cî av«nt posé comme condition de pouvofe; conRrituer un ministère de coalition tSl Tvir n'ayant j«s voulu l'admettre, M- Bo* bru t ski a décime l'offre qui lui] était faite* i Pétro?rrfld, S février : ^ La Commission bud^réftoire de la DaaBQKfc a demandé que celle-ci soit convoquée a<va)a| lo 27 février- • • * Pétroçrrad. 6 février : .y D'après le „Rr.sBSroje Slovo", pôu aA-srft mercredi 7 Février 1917» «TOURNAT,-OTTOTIDIEN—l.e^JSTùmeroTT"!O*"Oemimes\ 4' finnêer—""T3# B02.

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