La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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09 December 1917
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s.n. 1917, 09 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06zd82/
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Dimanche 9 Décembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes A' Anné« 1103 PRIX DES ABONNEMENTS 's mois (janvier, février, mars), tr. 11.40; 2 mois (janvier, feviier), fr. 7.60; 1 mois (janvier), £r. 3.80» Le$ demandes d'abonnement sont reçues exclusivement. i>ar les bureaux et les facteurs des postes. — JL04 réulfanuiAions concernant les aJ)onnements doivent ntL ^xAs exclusivement aux bureaux de vosie» ADMINISTRATION ET RÉDACTION: Hontagne-aux-Herbes-Poiagéi es, 31, Bruxelles LA BELGIQUE PRI* OES ANNONCES Petite* annoncea, la ligne, tr. 0.75. — Réclame* avant le* annonce4, la li^ne, ir. 1 75. — Co* p* du journal, ia ti^nu, ti. 7.53.— l<aiu> divers, la ligne, lr. 5.00. — ké&oloyit, la li.no, n. 3.50. — Coin de6 Eleveurs, la li-ne. ir. 1.50. Bureau» de 9 a I? neures Direction êi A4wnl$tMtter : ;? ,Wft """ «OS «ORE6SEE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,2240 jour de guerre I^a marche des événements militaires est d'une lo^i;ue implacable. Les Busses, roauita a 1 impuissance, ont conoia aveu les Centraux uue suspension ù armes de dix jours s. appliquant a tious leurs troncs. Uans I enireteuips îeurs eLto-gjn*is a^oeient un armistice, qui t'ait pi\> voirç que les negjoeiauons de p^-rx commen-C^'oat a bref cKîiiti. Aussi oien la parix, ue venue pour ies liusses nue inéluctable n^cos-Bite, doit forcement se trouver a la base du programme des partis -politiques, quels qui i.s soient, qui prtendeub participer à l'o.>.e-cice du pouvoir. L' Latente a du reste compris que les ïbuss s ne sont plus en état de se battre ; après s être tout d'abord répandus en injures et ou menaces, ses journaux ont adopte un ton plus modéré et se r-signent au fait accompli. Aux dernières nouvelles, il a été déclare à la Chambre de» députés de Prusse que la direction do 1 armée roumaine venait a son tour d'ouvrir des pourparlers en vue d'un armistice. Il n'y a guère lieu de s'en étouiuer : réduites a leurs propres forces, abandonnées par les effectifs russes qui les encadraient, les divisions roumaines qui combattent en Moldavie ne peuvent rien ; elles ont d'ailleurs été tellement é prouviez que l'on conçoit aisément leur désir d en finir, fût-ce même maigri'1 la volonté du Roi et de son gouvernement, qui n'ont plu s qu'une illusoire autorité Si les pour parlais aboutissent, il ne sera sans doute plus question du projet que l'on pr te aux Allies — projet hasardeux et difficile à réaliser s'il en fut — de transporter par la m r Noire les débris de l'armée roumaine au Caucase, puis do là sans doute en Mésopotamie, pour les y adjoindre aux Anglais, dont la défection de la Bussie co_m-nlioue gravement la situation. Pratiquement débarrassés de leurs adver-saires dans 1 Est, les Centraux sont plus que jamais asSurts de l'initiative des opérations sur le front de l'Ouest et en Italie. Disposant de réserves presque inépuisables, le grand état-major allemand peut à sou gré c.Hicentier ses efforts sur 1 un ou sur l'autre de ces fronts, ou même y entreprendre sur tous les deux simultanément de grandes opérations. Or, les chef s militaires de, l'Entente, qui depuis trois ans ont valmement cherché à porter à leurs adversaires un coup décisif, paraissent mal prépaies — les nouveaux revers des Italiens et les événements dont le front au sud-ouest de Cambrai vient cPétre.-le théâtre en font i'oi — pour résiste»* efficacement aux terribles assauts dont leurs troupes sont menacées. Reste, il est vrai, l'aide américaine, dont ceux qui travaillent 1 opinion publi que dans les pays de l'Entente font grand Hat. Us ont été jusqu'à vouloir faire gober à la masse toujours crédule que quatre millions d'Américains, accompagnes de cent mille avions et pourvus d'un nombre immense de canons, combattront à bref délai aux côtés de Aitins-. H serait absurde de dire^qn'ils oni lo moindre mérite, patriotique ou autre, à répandre des fables aussi grossières. La vérité est — et plue que jamais c'est la vérité qu'il faut dire — que l'aide américaine est. un épouvanta.il dont peuvent enr coro s'e/farer des enfants, mais qu'il serait naïf de croire capable d'impressionner les chefs militaires allemands. Si l'armée russe, forte do plusieurs millions d'hommes, était encore disciplinée et redoutable au lieu d'être réduite à l'impuissance; si les trois cect mille Roumains restés sous le3 armes n'avaient pas été mis hors d'état de se battre; si la puissance militaire de l'Italie n'avait pas re^u un coup à ce point terrible qu'elle n'attend plus son salut que de s-s aTiés, l'a'de américaine aurait pu sans nu. doute jouer dans la guerre mondiale un rôle considérable et — sait-on jamais l — peut-être décisif. On peut admettre qu'on dépit du manque croissant de tonnage, les Etats-Unis parviendront à bref délai à envoyer en Europe trois cent mille, peuib-être quatre cent mille, disons même, mais au grand maximum, cinq cent millo hommes bien armés et équ'-pês. On j>eut admettre encore que 1 intervention de tels effectifs, à supposer que les Centraux eussent etô contraints do continuer à faire faco aux quatre coins de l'Europe à des adversaires très supérieurs en nombre, aurait pu avoir pour ceux-ci de graves conséquences. Mais de quoi pourrait servir l'intervention d'un demi-nnllion d'Américains, envoyés par petits paquets ou même tous ensomble, maintenant que la faillite des Russes et des Roumains permet aux chefs militaires de l'Allemagne — e:. quels eh&'s ! — de disposer sans réserve des armées nombreus&s et éprouvées .qu'immoboli-sait jusqu'ici la défense du front de l'Es* 1 L'inaujilô de cette intervention éclate aux yeux si clairement, que la raison commande de ne plus compter de la part des Etats-Unis que sur une aide très -limitée et tout juste suffisante pour sauver la face. Quel est le gouvernement qui oserait commettre l'imprudence d'envoyer à six mille kilomètres au delà des. mers, au secours d'alliés dont; la cause se révèle sinon perdue, à tout le moins gravement compromise, un demi-million do soldats à peine instruits et dont il sait d'avance que l'intervention sera impuissante à sauver la s taation "? On peut être sûr en tout cas que ce n'est pas du gouvernement utilitaire du faux idéaliste qu'est M. Wilson qu'il faut en attendre 1 'îivifin.*î va. Discours du comte Czernin Budnpest, 6 décémors: Le oorate Czernin, ministre des a f uro.-étrangères, a pflmoncé l'allocution suivants à la délégation hongroise : — remet ez-moi tout d'abord de récla. mer votre indulgence : mon ignorance de la langue hongroise étant susceptible de faire naître des malentendus, je vous sciais, le cas échéant, reconnaissant de m'en avertir. Je tiens essentiellement à faire connaître mon avis sur certaines questions importante» au sujet desquelles m'ont interrogé d'é-minants chefs de part s hongrois, à qui je tiens & répondre tjout de suite dans la mesure du possible. S. E. le oointe Andrassy parlant, avec la chaleur qu'on lui connaît, de notre alliance avec l'Alieunagne m'a demandé si et jusqu'à quel point nmis e aimes Raccord avec elle sur les bits de guerre. Je_ puis faire une réponse positive à ha question. Nous sommes d'accord a.®c l'Amymagne pour faire en commun la guerre défensive qui a été unanimement approuvée par votre Chambre, celle dont les grandes lignes rlïrpcfr'ces ont été exposée» au Be-'chs- iag allemand, celle que le secrétaire d: Etat i | allemand M. von Kuhlmanu a seion moi « .airemeut et uetteiyen'. précis-e uians son discours, quand, il a dit : „ll n y a pas d'autre empêchement à faire la paix que l'Alsace-Lorraine'^. Nous-ne devons pas oublier que, comparée à cette de notre allié allemand, notre situation est à. certain point de vue meilleure* Tandis que notre territoire est presque intégralement cui noire pouvoir, le5 colonies de l'Allemagne sont luix mains de l'emneuoi. Aux reproelie® qui me sont, adressas de divers côtes de poursuivre une politique empreinte de ,, faiblesse'', de me mettre „à la remorque cte l'Allemagne.^ bref à tout ce qu on dit pour exprimer que l'Allemagne nous force à continuel' 1a guerre plus longtemps qu'il ne ?eradt, nécessaire autrement et môme à nous battre pour lui assurer dos conquêtes, à tout cela j'oppose un démenti catéguri^ue. Nous nous battons pour ia défense de l'Allemagne tout comme l'Allemagne 83 bat pour 1a nôtre, sans qu'aucune limite sait fixée au champ de cette bataille. A qui me demande si njous nous battons pour 1 Alsaee-ijorraine, je réponds : Oui. Nous nous battons pour l'Alsace-Lorraine exactement comme l'Allemagne se bat poiur nous, comme elle s'est battue pour Leunberg et pour Tries ce. Je ne fais aucune distinction en.U'e> Strasbourg et Trente. Si des conditions nouvelles venaient se produire dans la guerre européenne générale, ce qui ne paraît pas impossible, et que eie grands événements vinssent à surgir sur d'autras ironts que ceux que nous tenons, j'accepterais avec enthousiasme, je puis, 0 dire très haut, étant d'accord sur ce pei t avec L comte Tisza, d'envoyer nos ai-m^es s'y bat tro aux côU's de nos alliés. Si donc, malgré la politique que nous avons adoptée Lepuis le début des hostilités et que noas poursuivons avec l'approbation de ia quasi unanimité des parlements autrichien et hongrois, si donc après ce que je viens d exposer, il reste encore dans le camp de l'Entente des gens qui nourrissent » espoir de réussir à nous séparer de nos alités, je ne puis leur dire que ceci : Ceux qui ie croient sont de piètres politiques, des esprits puér ls ! Le oonue Andrassy m'a interrogé au su;et de l'Italie- «le veux répondre à sa demande franchement et sans réticence. La politique italienne avait été, au d but de la guerre, ondoyante et diverse. Vou-n'ignorez pas, Mess ears,. qu'antérieuiement à son entrée ea guerre, l'Italie aurait pu négocier avec nous, qui avions le pl s grand intérêt à éviter une -guerre inutile et obtenir aimablement ce qu'elle ne p°ut plus espérer aujourd'hui môme dans ses rêves les plus audacieux. Depu.s, au eours des douze batailles qu'elle nous a livr es, l'Italie a perdu des centaines de milliers de soldats et dépensé des milliards en fu niée, sans parler de la notable partie de son territoire tombée en notre péuvo.r. Lo mieux qu'eue puisse espérer aujourd'hui, c'est do revenir au ,,statu quo ante bel lum". Ceci me conduit tout naturellement à répondre aux questions que ma poses ie comte Karolvi. Si je l'ai bien compris, il m'a conseille, en terminant son exposé, de maintenir jusqu'au bout ma politique dans les limites do la plus grande mod'ration. Il a parlé en termes louangeurs démon dis c<>iirs de Budajiestj m^fc, à étonnemènr, il na tait allu^on qu'à la première partie de ce - diseouj^, dtont il a peiesé complètement sous silenoe la seconde partie, dont 1e ton ; étaâj touV différent»-lfen réalité, ce que M. Kai-blyi voudrait, c eât me voir donnée librjg Shamp^ à l'Italie, .que je lui dise r ,,Continuez la gueno tant-que vous voudrez"^ attaquèz-çious aii®i souvent que vous voudrez, 'prolongea la gue^e a votie gré : je vous garantis qu'il no w>us en coûtera rien." Vous savez fort bien, Messieurs, que mon point de vue est tout différent. Je veux dire ici assez haut pour qu'on m entende à Rome : Si l'Italie continue à se montrer insolente, nous lui dicterons plus tard une paix désavantageuse. Nous le devions faire pour compenser les sacrifices consentis par nos armées et pour assurer la protection da notre hinterland. Que M. Iiarolyi sache que mon vœu est de conclure aussi promp-toment que possible une paix honorable, mais qu'il ne me plaît point d'accorder à nos ennemis des primes qui leur permcttcnr de prolonger la guerre-" Les événements de Russie Paris, 7 décembre : L'Agence Havas annonce que le bruit court a\ec persistance que los maximalistes s'apprêtent à livrer les prisonniers dû ITllPl-rtO Londres. 8 décembre: On mande de Pétrograd au „Morimg Post" : — Le gouvernement a suspendu le 3 décembre le paiement des munitions livrées. Des avis officiels fo-nt prévoir que le trafic sera complètement suspendu sur. tous les chemins de fer pendant la seconde quinzaine de janvier; on en conduit quoi durant ce laps, les troupes seront transportées du front dans leurs fovers. Paris, 7 décembi: Les journaux annoncent que le grand-duc Nicolas s est évadé et a l'inteulion de se remettre à ia tête de l'armée du Caucase. Pétreogrnd, 7 décembre : Jues genea-aux jUmiki, anciens commandant du front sud-ouest, Markof, chef du , grand état-major, et Orlof, grand quartier-! înaîtie, ont pris la fuite On compagnie du général Kornilof. " ! Pétrograd, 7 décembro: La „Pravda annonce qu une dl^logataon de soldats roumains est arrivée du grand quartier-général roumain au grand quartier-général russe. Elle a été re^ue par les com. mandants russes et s'est rendue ensuite à Péitrogra^, aceoni j agnéodc tlieiers et de soldais russes. Pétrosrad, 6 décembre : M. Grégof Pctrowski a été nommé nil-lisitre de l'intérieur et M. Morai^.f, sous-ccr'taire d'Etat. Pétrograd, 6 décembre: La „Pmvda" reproduit la déclaration , suivante de M. Trotzki à l'adresse des attaches militaires étrangers : — Lo major Kerth, attaché des Etals-Unis, e'i le chef de la mis-ion française Lavern'e se sont permis d adresser au commandant en chef destitué Duchonine des propositions conteuiint des excitations contre le'gouvernement aetuel. Jo ne puis le laisser ignoier. Lo gouvernement actuel no demande pas à être reconnu par les ambassadeurs et lc3 agents des Alliés, mais il les prévient! qu'il ne tolérera pas qu'ils travaillent contre lui, t que s ils persistent dans leur tactique Actuelle, ils s exposent à des conséquences graves dont le Conseil des commissaires du l>euple décline à l'avance ht responsabilité. Pétrograd, 7 décembre : L'ambassade et le consulat d'Angleterre ^livrent- des certificats de nationalité aux Anglais, qui les apposent sur leurs habita- »ir>r s. Pétroarad, 7 décembre : Le gouvernement maximaliste vient de s'apercevoir que les joyaux de la Couronne, dont la valeur est estâm e à 500 millions de francs, ont .disparu du Musée dte l'Ermitage. Ils ont été vraisemblablement transportés à l'étranger au début de la guerre. Stockholm, 7 décembre : Lq coirespcuicLant à llaparanda do l'Agence Télégraphique suédoise annonce que les bolchevistes ont 1 i;:itension de publier un «>rand iournal en lansrne allemaiide. Pétroerad, 6 décentsre : A Cronst.'dt, aux élections pour l'Assem-blée constUitantei les bolscbevistes ont ob-tenu l7,o27 voix; 1 s socialistes révolutionnaires tle gauche, 2,080 voix et les. indépen- Bale, 8 décembre : Dn Buréan oukrainion: Les reipr sentants de l'Entente^ ont d!é-claré à la Rada centrale de l'Oukraine que leurs gouvernements étaient disposés à reconnaître la République de l'Oiikraine, composée de tous les territoires nationaux, si elle s eîgageait.à poursuivre la guerre auréolés de L Entente. En réponse, le Parlement a céolaré que rOnlcrainc désire observer une stricte neutralité pour conserver de bons rapports avec les deux partis belligérants -, d'une part, elle doit prendre des mesures pour assurer le développement du pays et. d'autre part, elle doit avoir toute liberté exaction pour coml ittre efficacement l'esprit de centralisation grand russien. Le pouvoir du gouvernement oukrainien augmente de jour, en jour. Au milieu du chaos qui existe en Russie, la Rada et le gouverno-meni de l'Oukraine semblent être les seules administrations bien organisée». # * Paris, 8 décembre : ,,L'Humanité" annonce que le Comité national du parti socialiste français a répondu à l'app el du Soviet de Pétrograd, qui li i é.^mandait dfa»pi>u.ver le mouvement 01 faveur d'un armistice général et de la paix, on lui exprimant télé-.raphiquement sa som- EN AMÉRIQUE Washington, 8 d'eembre : Le Sénaiï ayant voté à l'unanimité des 7-1 voix présente# la déclaration de guerro a l'Autriche-Hongrie, adoptée déjà par 36S \oix a>ntrc celle du socialiste London par , la Chambre, M. Wilson a signé hier le dè-[ eret. proclamant cet 10 déclaration de guerre. Washington, 8 décembre : Anws it*nc éour.e discussion, le Sénat a tion de guerre des Etats-Unis a 1 Autriche-Hongrie. Paris, 7 décembre : Un radiogramme anglais annonce que la catastrophe qua s'est abattue &ur la ville d'Halifax" est - due à la lencontre de deux steamers chargés - do munitions; il y aurait ahis dé eTeux mille morts et plusieurs milliers de blessés. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 8 d'Cembre : I-e „Temps' annonce cxuuue déclaration officieuse de l'Entente au sujet d'à la sitaa-tifun nnlilifine est, imminente. Paris, 7 décembre : D'après les journaux, les Anglais en Age militaire, r'fcidant en France, seront places devant l'altermit.\e d avoir à rentier ôans leur pays ou d'être enrôlés dans l'armée française, s'ils lie peuvent produire, pour le 13 décembio au plus tard, une attestation prouvant qu'ils ne sont |,as aptes à servir. Il s'agit probablement ici de l'application d'une convention qui viserait aussi le rapa-tnoment forcé des Français résidant en Angleterre- Paris, 6 décembre : Dans ,,L'Humanité M. RCnaudal annonce que son parti demandera à M. Clemenceau si la Conférence t.os Alliés a revisé les buts de guerre de l'Entente dans le sens de la ietU'0 de lord Lansthnvne. Il doit en être ainsi, avaht qu'il ne «oit trop tard. Le ,,Journal du Peuple" estime do son côté que l'Entente devra forcément, au cours des pourparlers russo-allemands, jr'ciser nettement et avec mesure Ses buts de guerre. Les projets de conquête doivent être abandonnés de part et d'autre. Ceux qui, en France, pou s «n't à la destruction» des 3?uis-sances ceutrales sont des fous dangereux au même titre nue les nan-aermains. Paris, 7 décembre : Il résulte d'une déclaration de M. Brizon à là Chambre, qu'un mouvement gréviste se manifeste parmi les ouvriers des fabriques de munitions de la région do la Loire. Ce mouvement, qui intéresse environ 120,000 ouvriers, est dû, paraît-il, à la politique do haine suivie par le gouvernement à l'égard de la classe ouvrière- M. Brizon a violemment attaqué lo gouvernement, qui, par sa politique, dit-il, mine le moral cfces solelats. Il semble que M. Clemenceau veut faire la guerre aux Français avant de se battre contre les Allemands. Vendredi, M. Clemenceau répondra à M. Brizon. Paris, 8 décembre ; La Commission chargée d'examiner la procédure, à suivre contre M. Charles ïlum-bert a elécidé à l'unanimité de proposer au Sénat de suspendre son immunité parlementaire. M. Charles Ilumbert est aocusé Savoir eu -connaissance de 1 origine suspecte des fonds mis par Lenoir dans le ,,Journal".I-o président du Sénat a fait rapport sur la nomination de la Commission de dix-huit membres qui doit se prononcer sur la procédure à suivre dans le procès Malvy. Cologne, 8 décembre : On mance de la frontière suisse à la ,,Gazette de Cologne" : — Les journaux de Paris annoncent qu'une importante délibération a eu lieu jeudi après-midi au ministère de la justice, sous la présidence de M. Nail. 11 a été décidé de procéder à l'arrestation qui fera sensation di'un porsonnage politique dont il a été souvent epiestion ces derniers temps ; M. Joseph Caillaux. Paris, 7 décembre : Le roi du Monténégro est malade depuis plusieurs jours. Paris, 7 décembre-. Le projet de ravitaillement de la Suisse, élaboré par la section du blocus des Alliés et approuvé par la Conférence de T Entente, a éto signé le 5 décembre à Paris, au nom eles Etats-Unis, par M. Gorwica, président û!u Département du commerce, et par MM. Cailler et Grobet, délègues de la Suisse. Cet aocord est le premier du genre, conclu par les Etats-Unis avec le gouvernement d'un navS neutre. Paris, 7 décembre : Du ,,Matin" — En prononçant son allocution de Noël, 1e Pape prendra position et) protestera directement contre l'article 15 du Traité de Londres publié par M. Trotzki et qui interdit au Saint-Sliègo de participer aux négociations de paix. Paris, 7 décembre : L/Agence i ournier apprend de Rome que le Pape publiera un mémoire, exposant 1 attitude du Saint-Siège vis-à-vis do la création d'un Etat juif. Luchvigsliafen, 7 décembre : Cet axjrès-midi, à 2 h. 15, deux aviateurs venant de l'est ont survolé Zwei-brucken et ont lancé huit bombes ; quatre personnes ont été blessées. Sauf quelques maisons et hangars dét riorés, il ni y a pas eu éle dégâts importants. Les aviateurs ont disparu vers l'ouest. Constantincple, 7 décembre : Nassim Bey, ministre des affaires étrangères, a dléclaré à la Chambre tpie'Ia Turquie ne nourrissait aucune icke de conquête et cherchait uniquement à maintenir son entière indépendance et à se développ r librement et pacifiquement. Au sujet d-s événements de Russie, le ministre a dlifi : ,,Rien ne nous empêche d'engager des négociations soit pour iui armistice, soit pour 'la paix avec le gouvernement russe actuel, qui répudie la politique de conquête poursuivie par lo tsarisme contre notre pays." Paris, 7 décembre : Le ministre do Roumanie à Paris a déclare que depuis le %à décembre- il est sans nouvelles officielles et n'a pttus aucune communication avec le gouvernement deJassy. Paris, 8 décembre : Du Temps': — Le quartier général et le gouvernement roumain sont menacés par des troupes boichevistes, qui marchent contre Ja^sy. Le gouvernement roumain a attiré d'urgence l'attention de 1 Entente sur la gravité de la résolutuon qu il pourra t tire fore6. de prendre sous la pression du danger qui nieuaco l'armée roumaine. Celle-ci est placée dans l'alternative de cesser les hostilités ou de se retirer sur le territoire russe, abandonnant ainsi la dernière partie diu sol roumain et s exposant à l'inconnu. liratianu a proteste contre la conclusion d'un armistice, mais sa protestation, dont on ne connaît pas encore la teneur oïfciello, ne peut rien changer à la situa- tlr m. Londres, G décembre : I}u correspondant du „Times", qui vient de 'rentrer du quartier général roumain : -y Les avis sont très partagés quant à l'attitude à adopter vis-à-vis du gouvemo-meJï maximaliste. Les soldats en général so;j germanophiles. Les villages situés près 'luJfront sont pleins de soldats qui quittent le^j tranchées pour venir entendre les dis-coel'S des agents maximalistes. Les arm es en ^Moldavie et en Bucovine ne se sont ja. mais battues qu à contre-cœur et ont de tout temps fraternisé avec l'ennemi. On voitren_ trer dans ce nombreux Secteurs du front des déserteurs qui y reviennent avec l'espoir d'y être mieux ravitaill s que chez eux. Le comité révolutionnaire a fait récemment arrêter le général Rogussa, commandant du dPiorvrnS ri\r)i mA\ Londres, 6 décembre : On nunde d'Athènes qu'il n'a rien étf payé jusqu'ici au7 roi Constantin de Tapai nage de 500,000 francs qui lui avait été voté. . ♦ Berlin, 8 décembre : on transmet de La naye au ,,Berimer Lokal Anzeigor" une information de Londres prêtant au gouvernement britannique le projet d'adresser lundi au gouvernement ruSso un avertissement dans lequel il fera ressortir'lo danger auquel la Russie serait exposée dès maintenant et pilus tard, au point de vue économique* et financier, si l'Angleterre rompt avec elle. Les autres gouvernements de l'Entente feront une déclaration analàohio. Berlin, 8 décembre : On mande do Balo au ,,Lokal Anzcïger" qu'une dépêche Havas de Londres annonce ta mort du général Brantfort, le plus jeune général anglais, tombé sur le champ do bataille à l'âge de 25 ans. Londres, 6 décembre : Le projet de réforme électorale a été yoté en troisième lecture. La nouvelle loi ceuu fère le droit de vote à pres que tous le.-, hommes âgés de 21 ans et à tous les soldats et marius âgés do 19 ans. Les femmes oni le droit éle voter à partir de ijo ans. Les distriofcs électoraux seront modifiés sur la base éhi ciuantum de la population. Berbn, 8 décembre : On mande de Balo au „Berliner Lokal Anzeiger" : — La grève des ouvriers de la fabrique de munitions et d'aéroplanes do Cove: Iry n'est pas encore terminée : 50,000 hommes chôment toujours. Cette situation, qui entrave gravement la fabricat'on des munitions, inquiète le gouvernement* Paris, 7 décembre : Un mande de îxmares au .,«Joiunai : — L',,Indépendance Belge", qui parais sait à Londres, a cessé do paraître fau,; de ressources financières. La guerre navale Christiania, 7 décembre: Le vapeur norvégien ,,vav" a été tor-[Ullo le 3 décembre à 2 milles mar'ns dt eap Lizart. I^o navire a coulé immédiatement. Deux hommes de l'équipage ont GU débarqués à Falmouih. Les autres marins, au nombre de dix-sept,, se sont noyés 01] ont été tués par l'explosion. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiques des Puissances Ceatraies. Berlin, 8 décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de ia guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Èn Flandro, le champ d'entonnoirs situé entre Wost-Roosebeke et Becelaere, ainsi que celui qui s'étend au nord de Warneton, ont été pris l'après-midi sous une violente canonnade.Au sud de la Scarpe, l'artillerie a continué à être pUis active. Par des combats livrés à coups de grenades à main, nous avons refoulé les Anglais de quelques centaines de mètres des deux côtés de Grin-court. Des tentatives réitérées faites par l'ennemi pour gagner du terrain au nord de La Vaequerie *»nt échoué. Au cours des combats de ces deux derniers jours, nous avons fait 63 prisonniers, parmi lesquels 5 officiers ; en outre, nous nous sommes emparés de 2 canons et de 15 mitrailleuses. Armées du prince héritier allemand : Dans les secteurs situés au sud de La Fère, au nord-est de Craonne et sur la rive orientale de la Meuse, la canonnade est devenue plus violente l'après-midi. Nos détachements de reconnaissance ont fait des prisonniers au sud d'Ornes. • Le lieutenant Mûller a remporté sa trente-septième victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau à signaler,. Front macédonien. Los avanl-nostes bulgares ont forcé à la retraite les détachements anglais qui attaquaient dans la plaine de la Strouma. Front italien. Dans le secteur de combat à l'est d'Asiago, la violente canonnaele a continué. Les restes des troupes italiennes ont été expulsés des positions dont nous nous sommes emparés sur le monte Sisemol. Le nombre des prisonniers faits depuis le 4 décembre par le froupe des armées du feld-maréchal Conrad épasse 16,000. Berlin, 8 décembre. —» Officiel, d'hier 6oir : Dans l'Ouest, des deux côt.s do Grain-oourfc, combats locaux terminés à notre avantage. £ Berlin, 4 décembre. — Officiel : Dans la Manche et dans la mer du Nord, nos. sous-marins ont encore coulé 15,000 tonnes de jauge. Parmi les navires détruits, il y avait le vapeur anglais wAlmond Branch" (S,.461 t.), ainsi que trois vapeuis armes anglais, dont deux complètement chargés. * * Vienne, S décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Suspension d'armes. Théâtre de la guerre italien. Nos vaillantes troupes, encadrant le_ régiment do tirailleurs du Egerland n- 6, ont pris d'assaut hier les solides points d'appui du Staufle, établis à l'est d'Asiago, et les ont tenus malgré de violentes contre-attaquea ennemies. Le nombre des prisonniers faits depuis le 1er décembre par le groupe des armées du feld-maréchal Conrad dépasse 16,000. Nos aviateurs ont livré hier de nombreux combats aériens et ont descendu 6 appareils ennemis. L'officier adjoint Arright a remporté sa vingt-et-unième victoire aérienne. Sofia, G décembre. — Officiel : Front macédonien : Sur toute la ligne de front, feu d'alerte assez intenso' par endroits A l'est du Vardar, nous avons repoussé une forte patrouille ennemie. Front de la Dobroudja : La situation n'a pas changé. Sofia, Z décembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur la Cer-vona-Stoua et dans la plaine du Sereth, la canonnade est devenue plus violente par in termittence. Une compagnie ' anglaise, qu: tentait d'approcher de nos avant-postes ai sud du village de Barakli-Djumaya, a ét< mise en fuite par notre feu. Sur le front de la Dobroudcha, le calim prévaut. * Constantinople, G décembre. — Officiel : Sur le front du Sinaï, la situation n'a pas changé. Canonnade réciproque comme à l'ordinaire. Sur les autres fronts d'arméo, pas d'événements d'importance. Berlin, 7 décembre. — Officieux : La victoire rtraport'e par lea Allemande, daim la bataille livrée pris do Cambrai est le plus important sacoès d'oîf nsive obtenu par les armes aïictniantlics contre la supériorité en *homn'e; et en mat'-ric'i des Anglais, depuis la bataille livrée près (T'Yprcs Qu 1915. Le 6 d'eembre. noua avons encore fait des progrès à cet endroit. L:i localité de Mar.-oing a ('ti purg 'e de 1 e aie ni et, au nord de La Vaequerie. une violente con-tiV-atliaquo anglaise a t- repoi.ss e et a co't ire fait;» pertes à l'ennemi, ('e15 derniois jours, noue avons arrack'1 aux Auglais, Graincourt. BdMr&u, Ajiilcux. Cantain.g, Masnièr«s et Mar coiug., après lea avoir déjà expuls s de Fontaine le 22 novembre -dernier. Les grand t Incendies idlum'3 par les Anglais dan.s les villes et les village®, caract'ri-qnt la manière dont i-s conduisant la guerro d'hnu-ant s ns aucUnc n*-ces;it' le territoire de leur Allié français, ce qu'ils ont' aussi (ait naguèie en Roumaine et on Belgique- De nouvelles et nombscu^e: informa-(ions confirmant que !ee Anglais ont subi de très grosses pertes en tu s et en bless s au cours t-Ci batailles dans lesquelles, neitant en ligne le effectifs les plus importants ils ont chorcbê ù rein]>oxter uni avantage dici.if ; apixs un succèià initial et .momentané, lei'r offensive leur a valu lo plus grave échec Qu'ils aient subi jus ui'à pré Sgnt. Les Anglaia avaient eBp-''rr effacer l'impres-Siçii dèsastacuse quy> leur dOiajte en Flandre avait C;ius-'c daas leur propre pays ainsi < u€ chez les Alli-s et 1®3 neutres, en prenant l'oftciv fcivo contro Candirai ; leur opération a co,:npL.te. ment c'ehoué, sa transformant ]>our eux on une grave dcceptioi:i. Le 6 dcCembr-. au matin, tout 1« front f'lan<lre a èfc: prie sous1 un feu de diversion-d'une violence variable, qui est devenu plus ia. tense à partir de 0 heures du matin, ent;e IV celacre et lo canal d HolJ-feeke, l^i canotana'.e violente intermittence s'c3t aussi rtendiuo vers le sud jusqu'à la J^-s. La nuit du 6 déccaobr0, uni important détachement de recomni nnce ennemi a repoius ai? sud du bois d'Houiliulst. A i'&st du lai iieuic, nos positions liaib ios entre Beauniont et Bc^onvaux oni • t prises sous un très violent feu de diversion ce canons (.e gros calibre. Au cours de nos op.'ivlions t-uc. tueuses pronone es ('.ans la for t d'Apvemont, ie 6 décembre, au matin, l'en|.y?mi a subi do forK-s pertes sanglantes et a laissé des prisonnier? 0I,ire nos mainç. lin Italie, le nombre des prisoanic-r? que. nous avons la'its' au cours des combats livr 's s ;r la luvi.teuj d* Meletta e'ost au"j?m!enté do plusieinra milliers Communiqués des armées alliées Paris, 7 4 eembie. — Officiel de 3 heure# : Activité réciproque d'artillerie dan» J|a région au noret-oue^t Eeims. Sur la rive droite de la Meuse, apr.-s un violent bombardement, l'ou/aeini a tenté paj-deux fois d'aborder nos lignes dajis la région de Boaonvaux et de Boaumont. Nos feux ont brisé ces attaques et ont contraint le* assaillants à regagner leurs tranchées. Vers la tranehée de Calonne, nos patrouilles oni foit des prisonniers. Les dieux «Tuileries se sont montrées icti>e* dans la région du canal du lihone [vu Kniu. liien à signaler ailleurs. Paris, 7 décembre. — ufi^ciel de 11 heares: Aj&se*î grauue activité aes eteux arlibelles ians la région de Maisoiis-de-Champaguic et sur la rive droite ue la Meuse Pas d action d infanterie. Dans ia nuit du 5 au t> décembre, notre aviation a bombarde les gares de Fribourg, n© Thionvulo et divers dépôts et cantonne* mente eimemis on arr»bre du front. I'aris, 6 décembre. — Officiel de l'armée d^Orieat : Activité de l'artillerie, faible sur l'eusem. ble du front. Le froid et le mauvais temps gênent les opérations. Lea patrouilles e.ri-lanniques ont fait quelques prisonniers dans réirlnil fl^ Sép^tS. Londres, 7 ctecembre. — Utticicl : Ce:te nuit, les opérations d'infanterie sur le Iront près de Cambrai se sont bornées a êtes engagements entre patrouilles, qui nous ont valu des prisonniers. La canonnade allemande est devenue plus violente sur les deux rives d© la Scarpe. A l'a.ube. nous avons exécuté avec sucées une opération locale au nord de la Vac,pio-rie. Des troupes de LUlster se sont emparées des tranchées cpi'elles avaient pour mission de conquérir, ce y m a notablement amélioré notre ligne à cet endroit. Au sud-est d'Ypres, la nuit dernière, nos patrouilles ont eiicacement attaqué des troupes de travailleurs ennemis. Au nord-est d Ypres, uue attaque ennemie a été repoussée. Au cours de ces engagements, nous avons infligé des pertes à 1 ennemi et fait des prisonniers. Le 5 décembre, .deux avions ennemis ont étô descendus l'après-midi par des aviateurs i rançais ; l un d eux a été abattu au cours u'un combat aérien. Rome, 7 décembre. — Officiel : Sur le haut plateau d Asiago, la bataille continue sans interruption. La nuit dernière et ce matin, nos troupes ont évacue le saillant de la Meletta ; sous la protection de notre artillerie, qui a contenu les masses ennemies, elles se sont repln-es sur 1111e ligne de défense établie plus à r arrière. Un détachement d infanterie ennemi qui teutait de descendre dans la vallée de 1 LteM/'ela a été p-is brusquement sous ie feu de n«K mitrailleuse; il a été forcé de reouler en désordre. L'après-mieli, après une très violente préparation d'artillerie, d importantes forces ennemies ont tenté d en-foncer noti'e ligne otab.io au sud de Gallio sur le front septentrional de la vallée de Roneky jusqu'au monte Kaberlala. La ten-tati\e ennemie a échoué sous la vaillante résistance de nos troupes qui, après avoir tenu tête à l'ennemi sur le monte Sisemol au cours d'un combat acharné de douze heures, ont ainssi donné le temps aua détachements postés plus à l'arrière de mettre aussi en état ae défense leurs retiancne-oter t dans ce si.eiear. Après six tentatives enrayées par nos contre-attaques, les trou-l>es ennemies, dont lea rangs avaient éfla décimés, ont été forcées d'arrêter laur marche en avant sur le sisemol. Sur le reste du front, sauf l'activité habituelle des deux artilleries, dont le feu est devenu plus violent dans certains secteurs, il n'y a pas eu de combats. L'otiSiiSive ausno-anemanće en ltalie Londres, 7 d^C-'inbre : î^e conesponoanti en. Italie de 1 Agence lîeuter télégraphie que le général I\\v 013 :onduit les trouas françaises dans la ligna ie feu ; elles entreront donc b'eut t en ontact avec les forces austr o-aUemainuts. Une violente bataille se prépare dans la >iaine der ia Haute-Italie. Le généralissime italien Diaz a passé en revue deux bataillons t'rança1». Milan, 7 décembre : *-■« Il WinfL" VCCJ.1U OClct : Un grand nomni-e d'avions allemands se>nt arrivés sur le front en Italie aveo tniss'ioa de combattre les aviateurs • e com-bat et les lanceurs de bombes italiens. D'autre pur;, des canons du p us gros calibre sont mis en ligne contre lo monte .irappa, elé de voûte d«3 positions italiennes. Dans le Tyrol méridional, de fortes réserves austro-allemandes sont prCles à intervenir. Rome, 7 décembre : e ge>uveinemcnt a appelé sous les a mica les Italiens astreints au service niiliLiire qui r-s.tient aux Ltats-Unis. Leur nombre est évalué à un demi-million. Berne, 7 décembre: Les ournaux annoncent que le gouvernement italien vient de proclamer l'état do guerre dans tes provinces de Côme, de Milan, do Modène, de Novare, do Parme, d® Pavie et de Iïeggio, dans l'Emilie. Zurieh, 7 décembre: I ai- su'te de la disette du papier, le priv es journaux italiens sera doubla à. partir u Nouvel-An. DERNIÈRE HEURE Viovine, 7 d'oembre : A propos do l'information oi'fi iello de y ionne annonçant que le commandant supérieur des troûpes russo-roumaines postées entre le Dniester et la mer Noire avait pro-l»osé au commandant en cnel auritro-hon-'4'roîs de négocier un armisice, l'Agence lîeuter a officiel'ement déclaré que r^tte nouvelle constituait un odieux mensonge. Malgré ce démenti, il n'en reste pas moins N'rai que les négociations pour la conclusion d'un armistice sur ls-front roumain, y com-I ris les troupes roumaines, commencent au-.jourd hui. Londres, 7 décembre : •-'ii n ciovivuuuu U 1 ,, 1- illiy Chromele ' : — On iuaixh -de Pétrograd que M- Tr jtzki a supprimé 160 consulats et agences di plomatiques russes* à l'étranger qui ont iefusd' de reconnaître Je gouvernement maMuialLte. M. Lénine a publié un décret aboliss.int les titres de noblesse et les privilèges ela caste, la Russie ne pouvant plus compter qûe dos citoyens de la République. Londres, 7 décembre : On mande eje Pétrograd au „ Daily Tele-graph" on date du 6 décembre ; — Un décret pubtoé aujourd'hui annule tous lea emprunts étrangers et suspens I5 paiement de leurs înîierôts

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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