La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 13 July. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2804x55s8w/
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ÏVfsrd! 13 Jusilet 1916 N« 246 Mardi 13 Juillet 1916 LA BELGIQUE administration et rédaction 3i Montaffne-atsx-HerTies-Pota.ffères, BïîïJJCBIXjXjISS BUREAUX : DE 9 B 17 HEURES Jos, MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN t.E NUMÉRO : ÎO CENTIMES f ta petite ligne . . fr. 6^0 | Réclame avant les annonces ..... 1.00 ANNONCES < Corps du journal ; 4.00 I Faits divers . J 3.00 f Nécrologie . 2,00 £!23S?E^»^»^^»v!or»^-î!0^rT*r3îi«^woTOri^.w«^.^— CT —- : —-v ■ Aujourd'hui: SZ2£ pages. LA GUERRE 344e jour de guerre On en est au même point dans l'Ouest-. L'activité des belligérants, toujours concentrée dans les mômes secteurs, continue à être particulièrement vive entre la Meuse et la Moselle, où l'on se bat avec opiniâtreté dans la région boisée d'Ailly-Apremont, au 6ud~esfc de Saint-MihieL > i .Dans l'Est, Berlin ni Vienne ne sign&len ! ^acun changement. Après la lutte gigan ©sque Qni, pendant deux mois, a mis do pillions d'hommes aux prises en Galicie, i S?y aurait rien d'étonnant à voir se pro longer la période préparatoire actuelle pen cjflnfc quelques jours encore. Une trêve d< langue durée parait cependant improbable ■la nouvelle disposition des armées établi «dans certaines régions, notamment dans l» vsud de la Pologne, un contact trop étroi entre des forces trop considérables, poui pue des événements graves, devenus désor mais inévitables, pirisseut tarder longtemps k so produire dans im sens oui dans i'autre ■ i ' « f » • Sur l'Izonso, la parole i cet-lie heure es surtout auix canons lourds des belligérants / Au surplus, si l'on no voit pas se dessi-J'utv jusqu'ici une action générale, on e'ac-■:t corde néanmoins à l'estimer prochaine, et h non sans raison peut-être si l'on tient pour ; ■| sérieuses les nombreuses indications concor- i '% fiantes qu.i montrent le3 adversaires fiévreu- j M soment occupés à se renforcer en hommes \ P- et en matériel. . j KMggaggSggMMflBt'HHJI'MMWBSMaEaiW fMlllMUgM/JtaMMJai ce qui permet à leur infanterie de prendre un temps de repos assurément mérité. Sur ,to restant du front austro-italien, rien de ^Spécial à relever, si ce n'est peut-être le Regain d'aotivité dont les Autrichiens font ^preuve, au sud-ouest du Tyrol, dans la [- vallée du Daone qui longe la frontière au \ sud de la chaîne de l'Adairiello. SUR MER Londres, 10 juillet i Le vapeur anglais ,,fîlleèmere' a été torpillé par un soiLS-marin allemand. 1/équipage, à l'exception d'un chauffeur, tué par un obus, a été sauvé et débarqué à N'or-foîk,Lonc?res, 10 juillet : Le vapeur ,,Noordas", de Bergen, a été torpillé hier à hauteur de Peterhead par un sous-mariu allemand. D'équipage a été tauvé. , . LA CINQUIEME ARME Aéroplanes et Dirigeables L'aviation, fort justement appelée la cin-«juiemo arme, se trouve depuis la guerre placée au tout premier rang de l'actualité. Mon intention n'est pas d'en faire l'historique ; cela m'entraînerait trop loin. Qu'on me pennetto cependant quelques lignes pour en fixer sommairement les origines. L\,aôrostation", représentée par dés appareils plus légers que l'air : montgolfières, ballons, etc., a devancé l'„aviation" doat les appareils, plus lourds que l'air, ont eux-mêmes été précédés par les ,,hélicoptères" à ailes se mouvant verticalement comme celles dos oiseaux, et par les orthoptères", dont les ailes simulent la manœuvre des rames de nos canotiers. Ces systèmes, qui marquent les tâtonnements des débuts, durent être abandonnée comme pratiquement inutilisables. Le premier engin à aîles fixes, avec hélices mues par un moteur à vapeur, fut créé par Henson, vers 1848. Mais lo principe do l'aéroplane actuel fut trouvé et expérimenté en Allemagne par Liliènthal, en 1805. Il utilisait des ailes fixes, immobiles, à inclinaison réglable, avec une voilo verticale servant de gouvernail ; c'est ce type que les trères Wright perfectionnèrent en Amérique, avec un succès retentissant, en donnant a^ leurs appareils la stabilité qui manquait a ceux de leurs devanciers. 'Beaucoup plus recemment, feu Busk et le professeur Bryan ont réalisé de» progrès importants dans ce difficile problèmo do la stabilité des aéroplanes. Ceux-ci se subdivisent en deux catégories : les biplans et les monoplans. Les uns et les autres ont leurs adeptes, comme aussi leurs avantages et leurs inconvénientsLe monoplan, moîns érable mais plus maniable, plus dooilo et plus rapide, est le plus usité. Ceci dit, sans m'arrêter aux améliorations de tous genres apportées à l'aviation par les Blériot, les Parman, les Voisin et autres inventeurs et constructeurs connus, j'en arrive tout de suite à la pratique do l'air. N'ayant pas affaire à des professionnels, mais simplement à des curieux avides de renseignements intéressants, je n'entre-prendrai pas la description technique et détaillée des aéroplanes. Il n'y a, du reste, personne qui ne les ait vus de près, ces grands oiseaux, et qui n'ait assisté à leur envolée Comme à leur atterrissage. j'envisage dono un appareil en plein vol. v oilà l'aviateur planant dans l'espace. Corn- 1 fôenfc fait-il pour se diriger exactement., d'un < point à un autre, à des hauteurs dépassant J souvent 2,000 mètres, et couvrir d'énormes i uistance3 à travers les contrées qui lui sont i ou point connues •? Bien d6S personnes I «°ivem s'être posé cette question en vovant ( *es avions évoluer dans le ciel avec une si gracieuse et si complète aisance. \ Oo problème de l'orientation a préoccupé c «e chercheurs depuis le* débuta de l'aéro- i nautique. On avait commencé par proposer des chiffres ; mais ce système, qui porte- lo nom de signalisation aérienne, exige de sérieuses études sur les méridiennes et les coordonnées ; de plus, il faut faire attention à la façon dont les chiffres sont placés et en connaître toutes les combinaisons. Quand un aviateur passe au-dessus d'un toit sur lequel il est déjà difficile, à lente allure, de distinguer une indication quelconque, à plus forte raison lui est-il impossible de saisir quoi que ce soit à une vitesse moyenne de 70 kilomètres. L'inscription du nom do la localité sur un toit élevé,, bien quo plus pratique que les cluffies, ne va,ut cependant guère mieu^ ; de } lus, pour s>ea que le temps soit bvu-meux, toute la campagne apparaCfc aux. yeux de l'aviateur comme absolument u ni-fo-me et n'offre aucur.- foint de iepè-ô qu'on puisse utiliser. J'en ai fait personnellement l'expérience, en !» is ce ma première excursion dans les airs avec Rou-gier, et encoro, en 1912, au cours de deux petits voyages accomplis en compagnie de l'excellent pilote Renaud. Aucun des moyens artificiels imaginés jusqu'ici ne vaut une bonne carte et une boussole. L'aviateur sérieux, avant d'entreprendre un parcours quel qu'il soit, doit étudier sa carte avec soin, l'apprendre par cœur, pour ainsi dire, y repérer tous les points visibles : rivières, canaux, forêts, églises, voies ferrées, croisements de route. Il doit so rendre compte, aveo la plus grande minutie, du chemin qu'il aura à suivre et noter tous les points qui pourront l'aider à se retrouver au cas où il se perdrait. Si le temps est clair, ces renseignements suffisent ; ils permettent do voler très haut, ce qui est toujours avantageux, soit pour passer au-dessus d'une agglomération ou do pays montagneux, soit en cas d'arrêt du 'moteur ou do tout autre incident qui obligo a descendre, pour avoir le temps de choisir à sa guiso un champ convenable d atterrissage. D'ailleurs, plus on a do hauteur, mieux le sol est aperçu ; il apparaît avec la même précision que sur la carte, avec uno netteté qui empêche toute confusion.La commission cartographique do l'Aéro Club a établi une excellente carte dressée au 1,200,0<}0, — sur laquelle tous les points importants, endroits dangereux. champs d'atterrissage, etc., sont exactement inscrits et permettent de voler, par beau temps, sans aucuno crainte de s'égarer. La partie le la carte correspondant à la région dans laquelle l'aviateur évolue est placée sur un ,,dérouleur" automatique, bien o\ face du pilote, de _ telle sorte que celui-ci peut suivre de point en point et très facilement sur Se papier, la configuration du 6ol qu'il ■ survole. Kien de mieux. Mais si le voyage à la carte est le plus agréable, il est de i beaucoup le moins usité parce qu'il exijro une pureté absolue de l'atmosphère. Dans la grande ma jorité des cas, pour si peu que lo temps soit couvert, c'est à l'aidé do la boussole que l'aviateur doit so tbi i- , ger. L emploi de cet instrument est évi- i ctemment^ plus difficile que celui de la carte * Il est nécessaire qu'on ait à sa disposition ; une boussole très précise, compensée de fa- ^ enregistrer l'écart 1» plus minime. * Avaut lo départ, après s'être assuré de la "t^80 exaeie du vent, l'aviateur relève à i d°% boussole le degré de direction le sa carte. Il repère sur une lisçne droite luelconquo l'angle de déviation foilrni nar 'appareil avec la ligne idéale. Cet angle » ecMic a la boussole donne la ligne qu'il aut suivre, i condition, bien entendu, que i a _ vent no varie pas en cours de route, ce v |ui nécessiterait uno rectification. La direction est extrêmement difficile par riouillard, temps brumeux, en cas de pluie j m en traversant les nuages. Là, pins de 1 «père possible ; l'instinct et la chance peu- r t vent seuls aider l'aviateur. Dans bien des - cas la boussole ost aimantée prr l'éleetri-; :citA ambiante, elle perd le Nord et tourne 1 -folio ; la tiépidauon du moteur y ésl_éga-• peinent pour quelque chose. Des remous tout ■ îchanger de niveau continuellement par des > ^descentes et des montées successives ; lie > voyant plus la terre, par conséquent ne pon-; >snt plus demander des renseignements ni ; t* la carte, ni à la boussole, il ne reste | «l'autre parti à prendre qu'à se laisser guider par son appareil. On peut se rapprocher de terre, c'est même la pratique usuelle, ''j mais ou s'expose alors au danger des col- ■ Unes et des lieux élevés contre lesquels on court le risque de venir s'écraser. , Par beau temps el sans remous, il n'y a qu'à so laisser aller en jetant do temps en temps un regard sur la carte. Cela, e'est Vidéal ; mais ces conditions favorables se rencontrent rarement, et chaqua fois que vous contemplez un aéroplane évoluant dans îes airs, dites-vous qu'il y a là-haut un : domine, ou des hommes, en péril. Si l'aviateur n'ess pas sûr de lui, s'il i <io connaît pas sa carte à fond, ou si l'orientation par la boussole ne lui est pas i familière, il peut so guider soit sur les lignes do chemin de for, soit sur les fleuves et cours d'eau. Il n'a plus à s'occuper, lans ce cas, quo de son appareil ; il peut •légliger la boussole et la carte, sûr qu'il est d'arriver à tel on tel point déterminé. Oe plus, il a tout loisir d'évoluer à uao iltitude réduite et les champs d'atterrissage •«ont nombreux le long de3 fleuves. C'est la pratique usitée par temps brumeux ; ello «ntraino parfois à de nombreux détours et i de long crochets, mais cela vaut mieux que de risquer de s'écarter ou de devoir revenir à son point do départ. En temps de guerre, l'aéroplane est nti- , Usé pour faire des reconnaissances, repérer la position do l'ennemi, évaluer ses forces et, au besoin, bombarder ses retranche-mente, ses forteresses, eic. Des appareils spéciaux à nacelles blindées à l'épreuve des j projectiles ont été construits dans ce but. , _ Disons maintenant quelques mots des dirigeables. Leur utilité a. été fortement cou- : testée ; elle l'est plus que jamais depuis cette guerro et l'on proclamo bien haut la ; supériorité do l'avion sur les dirigeables, . souples ou rigides, prétendant qu'ils n'ont pas rendu les services qu'on on attendait, ni répondu aux sacrifices d'argent qu'ils nécessitent.Mon opinion sur cette question, c'est que, , malgré l'essor formidable des aéroplanes, lo , rôlo des .dirigeables restera prépondérant i pendant de longues années encore. Ils -Ve sont perfectionnés, on y est en sécurité; ils ; manœuvrant avec précision et sont susceptibles de remonter des vents de vitesse moyenne. II ne faut pas oublier que toute panne 1 est dangereuse pour un aéroplane. Dès qno i lo moteur s'arrête, le grand oiseau est con- l traint de so poser ; s'il fait jour, il peut plus ou moins choisir son terrain d'atterrissage; mais aussitôt la nuit venue, tout lui devient obstacle : arbres, maisons, clôtures, ' fils télégraphiques, c'est autant de jiièges dressés devant lui. dirigeable, au contraire, maître ab- j solu de sa vitesse, peut s'arrêter où bon M iui semble, à l'endroit précis qu'il aurait choisi. Uno panne l'atteint-elle en pays cn-ç s nemi ? Il jette du lest, se maintient en l'airy monte plus haut s'il le veut, et, so lais-! sant dériver, a encoro do grandes chances d'échapper aux canons de l'adversaire. Pou- !l vant évoluer la nuit, il gardera le contact f! continuel entre l'année et l'intérieur du :a pays. s Vaéroplane, il est vrai, est beaucoup a moins coûteux, plus maniable, et prêt à Q tout instant. Il se logo n'importe où et n'a besoin que de peu de place. Il est aussi ^ plus rapido et capable d'inspecter uno im- É mense étendue de terrain en peu de temps. Mais sa vitesse même devient une gêne, s'il s'agit de prendre un bon oliché ou d'ob- d< server longuement l'ennemi. Tout cela prouve que l'aéroplane et lo p dirigeable ont chacun leur domaine propre éi et leur utilité. Que l'aéroplane soit d'un le emploi plus facile ot plus fréquent, ce n'est pas discutable ; mais cela n'implique pas 111 l'inutilité du dirigeable et, comme certains d< le déclarent, sa faillite au point de vue mi- lu litaire. 11 reste un moyen puissant do re- '« connaissance en ce sens, qu'il lui est loi- 61 sible de transporter un grand nombre d'observateurs compétents ayant toute /facilité m, Je so consulter et d'examiner lo terrain sans nulle gène, sans avoir à so préoccu- '° per do la marebe et do la stabilité do l'ap-pareil. La plus grande vitesse obtenuo par ^ des dirigeables est do 75 kilomètres â V l'heure ; mais tons sont loin d'être aussi <ic rapides, ce qui les met dans l'impossibilité so to sortir par tous les temps. Ils devraient tussi être armés d'une artillerie spéciale s.e [jour se défendre contro les aéroplanes,leurs redoutables ennomis, qui fondent sur eux lo tous côtés aussitôt qu'ils les ont découverte. Los aoris des dirigeables dovrnient îtro mobiles, tournants, afin do permettre lo les sortir sans s'occuper de la direction ?c lu vent et sans craindre de les voir dros- -ser à la sortie contre les parois du hnn-çar, ce qui amène de3 dommages ou mémo [U^ a destruction complète. Mais tout cela exige '?:* le grandes dépenses. " Pour torminer je veux rappeler les ox- iloits de Pégoud. Les Bruxellois se sou- ,,V tiennent des cantastiques! culbutes acoompliis a >ar ce hardi pilote, il y a deux ans, à >' torchera - Sainte - Agathe. Cette acrobatie |„U lérionne n'était pas une simple fantaisie p >onr attirer la foule dans un but spéoula- 'ùi if. Non. Peut-être ses nombreux imita- ' oura»ont-ils eu cette pensée : 'mais Pégoùd, iui fut décoré à cette occasion par le nn- cilj tistre de la guerre, visait un antre but. Il p'0 enait à démontrer ainsi qu'un appareil, pu aênie „engagé" à l'extrême, pouvait tou- lct ours se redresser à condition : 1« [ue l'aéroplane résisto, c'est - à - dire, i« lu'ancune do ses parties essentielles ne cède, )<7 t que l'aviateur, au lieu do con- ii0' fe«arrer le ineuve4nen6 que prend l'es- mi :in de vol en „s'ongageant", lo précipite nu ■u coptrairo et l'achève en amorçant par la les itesse qu'il retrouve un nouveau mouve- 141 jent qui le redresse et lo replace en po- les ition normale. C'était donc mieux qu'an -<er peotade acrobatique, o'était une magnifique- »v. Îçon des choses, une véritablo démonstra- rel: on Baiontifi^uff, tm problèmo vérifié et dû- pei montré. A. ce point de vue ces expériences furent décisives et ont fait faire un pas immense à la question de l'équilibre aérien en montrant qu'un des meilleurs stabilisa-te'Qrs^ c'est un appareil qui peut so rétablir de lui-môme avec le minimum d'effort de la part du pilote. La cinquième arme, dont le rôle s'est, déjà dessiné comme essentiel, a coûté et Coûtera encore à toutes les nations do douloureux sacrifice.? ; mais elle prouve également que nous ne sommes pas aussi dégénérés que d'aucuns veulent bien lo dire : dès qu'un de ces héros de l'aviation tombe au champ d'honneur, cent autres, en effet, ko présentent sollicitant l'honneur de le remplacer, prêts à subir un sort pareil dans 1 intérêt do la Patrie. A. T/, DÉPÊCHES DIVERSES Cologne, 10 juillet : Ira Turquie est, en principe, df'sp^^-.à consentir à la Bulgarie des. cessions do., territoire dans un intérêt de bon voisinage. Ijo seiïl point qui reste en litige est la limitation dm territoire d'Andrinopie, qui reste ^ la Turquie. Celle-ci désire comprendre ctans ce territoire le faubourg sud do Kara-çatech et la gare ; la Bulgarie, elle, s'y oppose, étant donné qiiril y aurait» ainsi line interruption dans les commjunications directes par chemin de fer avec la nouvelle Bulgarie. Londres, 10 juillet : D'après le „Morning Posfc", Bf. Asquith, : entré de Franco, -s'occupe de régler le dif-erend qui a siirgi -entre M. Lloyd George •t lord Haldaiie. II a déjà eu un entretien ivec M. Llojrd George. « « ♦ Stockholm, Il juillet : Le ministro des affaires étrangères a reçu lier ime délégation do dames suédoises (jui ivaient organisé les réunions en faveur de a paix tenues dans toute la Suède le : 7 juin dernier. Plus de 9i,0'J0 femmes ont >n& part à 343 meetings. La délégation a ifui^mis au ministre les résolutions qui ont ;to adoptées ; elles seront soumises au gou-"eriiemenL« » Pétrograd, 11 juillet : Parlant do la situation en Perse, wn di-ilomata russe a déclaré à la „ Ko voie Vre-niâ" quia le gouvernement sera vraisembla-lir-mt-ui confié à llustaif ys Menwlck. Cette :omination est un indice que l'hostilité conte la .Russie augmente. * Pétrograd, 11 juillet T Le „Itiet«h" annonce que lo ministro de intérieur a reçu une délégation juive et ai a promis d'examiner avec bienveiiLance i situation qui lui a été exposée. u •t Pétrograd, 1» juillet : La Douma do l'Empire ee réunira lo 1 août (nouveau style). * * |Londres, 10 juillet : i Ijes fabriques -anglaises de produits telles ont --renoncé, pour lo 15 juillet pro-iiain, anx services do i0,0i0 ouvriers qui ont aptes à s'enrôler. - — Oopenhague, 10 juillet : Lo gouvernement anglais a fait savoir té-ïg-raphiquement au gouvernement danois Lio ^ l'exportation de 6,000 balles de coton été autorisée ; sous peu-, d'autres autori-itions^ d'exporter du coton seront encore 'cordées. De cette façon, l'industrie coton-Lère au Danemark ne devra pas chômer. .es Faits de Jour Les , iibysidlogistes qui se sont occupés > la détermination des sexes dans l'espèce imaino ont touj iurs pensé que tout ce qu. 'ovoque un affaiblissement de 'la race ablifc une pi-édominauce du sexe fort dans s naissances. Ainsi, eu temps de disette ou d'épidé-ies, l'état civil enregistre beaucoup plus i naissances do garçons que de filles, et croyance populaire a toujours été qu'il lit beaucoup plus do garçons que do filles temps de guerre. Des statistiques établies en Autriche par-i les réfugiés de Galicie et de Uukovinc montrent parfaitement la justesse de cette i. Sur 559 enfants nés dans tel asile de fugiés, il y a ou 314 garçons, co qui imo uno proportion do 138 à 100, alors o la moyenne parmi ces populations est 10S garçons pour 100 filles. Et une Biéto d'assistance qui fonctionne à Vienue çnale, pour les enfants qui naissent de 5 protégés, la proportion extraordinaire 140 garçons pour 100 filles, >n s'est aperçu à Paris,dit le „Figaro", 3 cetto. annéo l'on est un pou moins har-é que Ira années précédentes par le.s uçbes et lés moiistiquos^ A quoi cela ît-il 1 A la guerro, tout simplement. Pa-, en effet, est devenu lo plus grand re- ' ;e -dos hirondelles et des martinets que bruits «Srtim® de la. bataille ont ohaa-. Ces oiseaux et bcauéoup d'autres ont 1 uvô à Paris de nouveaux logis en même : ips qu'un gibier abondant : moustique» 1 mouches do certains quartiers de la ca-ile. Las hirondelles, Iss martinets et rà petits camarades ailés ayant construit rs nids à Paria y reviendront, croit lo ! igaro" et l'on sera, grâce à la guerre, 1 arrassé des mouches et As moustiques. 1 QJaprùs une sfcatsstjquo récente, Pen- 0 sso des sociétés d'assislance allemandes rr les ouvriers malades a augmenté en 1 1-1915 de 3.5 millions do mark et atteint ! ndllement 310.8 millions de mark. Ces sses sont do quatre espèces : les caisses ' communes (Ortskrankenkassoii) aveo c !.S millions; les caisses dos exploita- f îs (Betriebskrankenkassen) avec 140.9 lions; les oaisses des corporations (In- e igskrankenbassèii!) avec 8.2 millions, et t caisses des ouvriers du bâtiment avec h ,000 mark de réservas. Les affiliés sous armes sont autorisés à continuer à. ver-leurs cotisations et à profiter dos mtagea y adhérents. Il en résulte natn- S ement une grande augmentation dea dé; o ses. - " " L COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commîiïiiciiaés alfemandb Bmlin, 12 juillet. — Communique de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sut le penchant nord de la hauteur 60, au sud-est d'Ypres, nous avons fait sauter une partie de la position anglaise. Sur la li.sièro ouest de Souciiez, les corps à corps tournent à notre avantage. Au sud do Bouchez sur la rome d'Arras, le cimetière, qui a déjà été l'objet de nombreux combats, est de nouveau en notre pouvoir; nous l'avons pris d'assaut hier soir après une lutte acharnée et avom* capturé 2 officiers, 163 soldats français, 4 mitrailleuses et 1 lance-iiombes. Près de Oombres et dans lo bois d'Ailly, l'ennemi a attaqué hier soir après une violente canonnade préparatoire, ^ur la hauteur de Combres, il a réussi à pénétrer dans nos lignes, mais eu a été rejeté. Dans lo bois d'Ailly, l'attaque do l'infanterie ennemie s'est écroulée 6ous notre feu avant d'atteindre nos positions. Au nord de la hauteur de Ban-de-Sapt, l'ennemi a dû évacuer une partie de bois. Près d'Amerz-wci 1er, au nord-oiîsest d'Altkirch, nous avons surpris un détachement ennemi dans .ses tranchées. Après avoir nivelé la position ennemie sur une largeur de 5j00 mètres, nos troupes ont regagné volontairement leurs lignes sans être inquiétées par l'ennemi et en emmenant quelques prisonniers. Théâtre do la guerre à l'Est. Sur la route de Suwalki à Kalwarja, durs la région de Lipina, nos troupes ont pris d'assaut les positions avancées deis JR-usscs sur une largeur do 4 kilomètres. Théâtro do la guerre au Sud-Est. La situation des troupes allemandes n'a pas changé. » * * Vienne, 11 juillet. — Officiel de ce midi : j La situation est inchangée sur tous 103 | théâtres de la guerro • * * i Oonstantinople, 12 juillet v Le quartier général mande : Sur le front des Dardanelles, il n'y a eu, le 10 juillet, aucun changement à Ari Burnu et à Sédd-ul-Bahr; on ne signale qu'une canonnade intermittente. L'après-midi, un croiseur-cuirassé ennemi du type du „Nelson", accompagné de 4 torpilleurs, s'est montré devant Kaba Tépe et a tiré plus de 2€ô obus contre nos positions. Nous n'avons eu qu'un mort et 2 blessés. Notre artillerie a atteint plusieurs fois le navire et l'a obligé à se retirer. Par suite du feu de nos batteries de la côte d'Anatolie, l'ennemi ne déploie pc^ir ainsi dire plus d'activité à Ari Burnu. Hier, ces batteries ont surtout canonné efficacement une batterie d'obusiers à l'ouest de Hissarlik ; un obusier a été atteint en plein* Des aviateurs ennemis ont survolé le littoral d'Anatolie ; nos canons de défense les ont chassés. Sur les autres fronts,, pas de changement. Communiqués des armées alîiées Paris, 11 juillet. — Officiel de 15 heures : Dans la soirée du 10, les troupes britanniques ont repoussé une attaque ennemie, qui avait d'abord pris pied dans quelqnet éléments de la première ligne et qui en a été chassée par une contrtvaUaque. Dans la région au nord d'Arras, nos troupes ont achevé de déloger l'ennemi des quelques éléments de tranchées, où il avait pu se maintenir sur la ligne enlevée par nous le S juillet, au nord de la station dx Souciiez. L'ne contre-attaque ennemie, qui s'est produite au cours de la nuit du 10 au 11 a été rejetée. On signale des canonnades, particulièrement violentes dans la région de Nieuport, dans le secteur de l'Aisne, ainsi qu'en ^Lorraine, au bois Lo Prêtre et près de Pont-de-Moncel.Un de nos avions a abattu le 11 au matin, dans les environs d'Altkirch, un avion ennemi, qui esi tombé en vue de 245* lignes. . x Paris, il juillet. — Officiel de 23 heures: Combats d'artillerie dans la région de 1 Aisne, ainsi qu'en Champagne. Près de la Vaux-Fery, dans la forêt a _vpremont, une tentative d'attaque de l'ennemi a été repoussée. Canonnade intermittente sur les forêts de Komières, au nord-ouest; do Plirey, sur le bois Lo Prêtre, & plus vive sur nos positions près de la Pontenelle, Metzeral et à l'ouest d'Ainmcra-T7eiler.L'ennemi a encore jeté quelques obus «or Arras et Reims. • ^ « Borne, 10 juillet. — Officiel du gianù quartier général : L'ennemi continue ses attaques dans 1» vali.ee de Daono. De forts dét iioli enxaitic' d infanterie ennemie, appuyés par de l'artillerie, ont vainement tenté d'attaquer nos positions de Maiga Leno. Par contre, un do nos détachements d'infanterie, qui s'était avancé jusque devant les positions d? Halga Sarta et de Costabello, qui dominent la vallée de 'i'crragnolo, a . réussi à s'emparer par surprise de ces positions. Dans la vall,ée supérieure de Cordervoile, deux fortes, attaques ennemies successives ont été dirigées, pendant la nuit du 9 juillet, contre .celles de nos troupes qui. occis-pent la pointe do la valléo Franz&. Ces deux attaques ont échoué. Sur la Boite supérieure, nos alpins, après avoir escaladé les pentes du Tof-fano, ont surpris les troupes ennemies dans leurs retranchements, ont conquis leurs positions et ont fait vingt prisonniers environ. Dans la région de l'isonzo l'ennemi a mis en action de nombreuses batterie» de canons de calibre moyen, mais notre artillerie les combat avec une efficacité croissante. Dans la nuit du 10 juillet, de nouvelles et violentes attaques contre les positions que nous avons récemment conquises sur le haut plateau do Corsico ont été repoussées. Dépêches Diverses Aiuene», 11 juillet : Sur le conseil do l'ambassadeur allemand à Athènes, tous les navires marchands grccs naviguant dans la Méditerranée ont oté rendus reconnaissaMes. ïjqs couleurs nationales ont été peintes sur la coque des bâtiments. * « « Genève, 11 juillet : Des négociations se poursuivent en ce moment pour le rapatriement de liussio en Italie diis prisonniers autrichiens parlant italien. Ces négociations se font par l inter-médiairo de Bucarest, de Sofia et d'Athènes, do façon quo le passage des prisonnier» no puisse pas ôt-re considéré par l'Autriche comme une violation ds la neutralité. * • « Madrid, 10 juillet : Le général Marina, résident général au Maroc espagnol, a pris sa retraite pour motifs do santé. Le commandant actuel do -Vlelilla, le général Joradana, lui succédera. Le générai Sylvestre, commandant dô Lar-rasch, fera désormais partie du" grand état-rnajor.» * * Paris, 10 juillet : Les députés Tournan et D rivet ont déposé un projet do loi tendant à établir un impôt de guerre sur tous les revenus qui, lepuis lo début de la guerre, n'ont pas varié ou ont augmenté. Les revenus jusqu'à 3,#J0 francs ne seraient pas taxés. ■* • ♦ Borne, 10 juillet : Pour assurer, en tout état de cause, l'approvisionnement do la Suisse en lait frais ;t en fromages, le département économique misse a décidé de n'autoriser, à partir du er septembre, l'exportation des fromages |u'à l'Association des firmes d'exportation iuisses à Berne, avec obligation de conser- , rcr des stocks toujours suffisants pour l'in- , ôrieur du pays et de vendre les fromages > i, de» prix fixés de commun accord avec 1 es administrations fédérales. • * • Paris, 12 juillet : Le correspondant du „Temps" à Pétrograd annonce que le président de la Dou-aa, M. Rodzanko, a déclaré à un journa-isto moscovite que la Douma, qui se rèu- < ira prochainement, fixera la ligne do con- i luit© pour tout 1e pays. < La militarisation de la nation formerait < 'objet principalement des travaux de la )ouma. t M. Rodzanko a déclaré également que les i lodifications apportées dans la composition i u Cabinet ont provoqué une grande satis- ( iction dans tout l'Empire. Jjq correspondant du „Temps" annonce, n outre, que le comité pour la militarisa-on de l'industrie a commencé ses travaux t Moscou. 1 i Rome, 12 juillet : T>a „Tl'ibuna', publie une nouvelle de ofia, nouvelle non encoro officicfllement infirmée, d'après laquelle les souverains do ( i Roumanie et dô la Bulgarie ao rencon- t treront à Athènes, pour rendre visite au roi Constantin. Les ministres des affaires étrangères roumain, bulgare et grec assisteraient, à la rôu'mou ; la Serbie y serait également représentée. La rencontre aurait dxîjà eu iieu, si i'état de santé du roi Constantin l'avait permis. * Paris, 11 juillet : La connu iss ion do législation a piis en considération la proposition de loi de AI. Pierre J^meil, relative à l'étabiisseznent (tune taxe militaire sur les non-combat-tants. Elle entend"ra lo ministro des finances. avant de donner son avis. • iRoane, 10 juillet : Usi décret royal a déclaré zjone de gui^rre le district do Domodossola (province de Novara). ^ ^ New-York, 10 juillet : Le secrétaire d'Etat à la marine, M. Daniels, a déclaré que la station de téiégTa-pnie sans !til do Sayville sera désormais desservie par des fonctionnaires gouvernementaux.I/O gouvernenKent n'autorise pas les communications avec des navires, mais unique ment celles avec les stations terriennes. » Geneve, 11 juillet : La niission de l'adjoint du chef d'éiat-major ikiiien, le comte do Porro, qui vient d'arriver à Paris, a, pour but d'établir les bases d'une convention militaire qui réglerait les rapports"" de^TOliTîr avec la -Triple-Entente. Il est probable que le général Porfbf se rendra également en Angleterre Flessingue, 11 jui* et*: Seize cents réfugiés belges résidant à Flessingue ont envoyé à la reine Wilhel-mino une adresse de remerciements ot de s^ratitudo pour l'hospitalité et) l'assistance iont ils lui sont redevables. Cette adresse îst accompagnée d'un albom contenant les iom.g calligraphiés des signataires. La freine leur a fait exprimer ses xemçrcio seiits.' « s> • Bucharest, 11 juillet : En Roumanie, la production du pétrole ïti du naphto s'est accrue, pendant lo près niei' trimestre 1915, dans des proportions îonsidérables. Kilo est montée do 4:31,280 à< =68,685 tonnes. Beaucoup de nouveaux puits très produc-ifs ont été mis en exploitation; mais l'ec:->ortat?ion ayant fortement baissé, il s'est ormé des stocks énormes qu'il sera bien lifficile d'écouler. * * c La. Haye, 11 juillet : _ Le gouvernement, maintiendra l'intordic-ion d'exporter le blé, les grains, l'avoine, 'orge, les légumineux, le sarra^n et les ;rainos oléagineuses de la nouvelle récolte. • ^ Madt'id, 10 juillet : Le Conseil des ministres a approu»Té ]& onvention franco-aspaguolo concernant le ervice des postes au Maroo

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This item is a publication of the title La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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